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indigo night, ft. extasy

Message par Invité Mer 2 Déc - 18:08
there is nothing in between to me,
this might as well not be real.
La fièvre au corps, le cœur bouillant, il transpire sur ses cordes, Malakai. Crin qui s’use sans que jamais ses bras ne s’épuisent. Comment pourrait-il fatiguer quand il n’y a qu’ainsi qu’il a l’impression de la jouer sa vie. Qu’il se sent enfin respirer. Son être danse, délicate ô si fragile fleur, aux grès de ces notes qui dans les airs s’envolent. Qui au-delà des hauts murs ivoires, au-delà de l’omniprésente vitrail, s’étiole. Paupières closes, derrière lesquelles ses iris se reposent. Sa crinière poursuit son archet, l’angle de son menton accompagne le mouvement. En transe… Transcendé. Son âme danse. Sa corne calcule sa justesse, ses doigts ne faiblissant la vitesse. Cadence qu’il a désiré aussi violente, aussi intense. Cataclysme de passions. Ses organes dans le caisson, son âme résonne ce morceau. Celui qu’il a pour Lui composé. Extasy. Cette partition à son nom qu’il lui a promise. Il respire sa fragrance dans cette litanie qu’il tourbillonne en boucle. Comme s’il la retardait volontairement ce moment où il devra enfin la coucher sur le papier, leur toute dernière note. Il n’est pas l’heure. Du temps, il leur en reste encore un petit peu. L’heure, aujourd’hui, n’est pas celui du deuil d’Extasy. Cette mélodie qu’il lui dédie, pour que jamais il ne l’oublie. Comme lui, le lui a promis. Promesse d’une utopie qu’ils étirent depuis si longtemps à présent. Il y a cinq ans, dans quelques jours, pour la première fois ils se rencontraient. Dans ce bar où personne ne le connaissait, où il était venu échapper à sa haute société. Dans la pénombre, dans l’obscurité, il s’était laissé guidé par sa fidèle curiosité. L’adrénaline dans ses veines, pulsant en lui le feu du courage, pour cette aventure nouvelle. Comme s’il la découvrait finalement l’envers du décor. Les rideaux s’étaient levés sur ce spectacle de toute beauté. Et il l’avait regardé, bouche bée, il n’avait vu que Lui. Naïf, peut-être qu’il l’a été. Mais à y repenser, il se le demande, comment est-ce qu’il aurait pu douter de son intérêt. Aujourd’hui, encore, il lui arrive de ne pas tellement savoir le différencier. Une réalité factice, une dimension parallèle qu’il a le pouvoir de lui rendre, on ne peut plus réel. C’est principalement la raison pour laquelle, ce soir-là, il a cédé pour ses services. La raison pour laquelle, il y fait, aujourd’hui, encore et toujours appelle. L’homme fait de chairs et de rêves avait un prix et peu importait ce qu’il en était. Il n’avait qu’à le regarder pour savoir qu’il serait le sien. La danse des sept voiles, ils l’ont dansée tous les deux. Par la force de leurs mains liées, il s’était laissé captiver. Emporté par l’éclaireur de ces  beaux lieux ténébreux. Loin des projecteurs de son univers. La conscience de ce jeu pervers qui ne trouve réalité qu’en leurs imaginations. Ce cosmos qu’ils ne visitent qu’à deux. Avec Extasy. L’exceptionnel extase. Gourmandise exquise. Vendeur de rêves et de beautés. Comment est-ce qu’on pourrait décemment se lasser d’un bien si précieux, d’un service aussi luxueux ? Quand on ne manque de la chance de pouvoir entretenir ses vices ? Coupable, il a prévu d’aller en enfer, de toute façon. Avec Extasy, peut-être qu’il jouirait, un jour, dans l’antre de Lucifer, tout les deux. C’est son rire qui vient fendre l’atmosphère pour le sortir de ses pensées. « En enfer tous les deux ? », peut-être bien qu’il n’ait jamais rien entendu d’aussi ridiculement niais. C’est ainsi qu’il excelle, Extasy. Doux songe jonglant avec ses rêves. La carcasse secouée par une énième quinte de toux. Les bras détendus, il huile d’étirements ses articulations. « Fait chier.. », mal léché, il a reniflé une fois sa voie respiration dégagée. Il n’a jamais aimé être malade. Mais encore, qui peut se vanter du contraire ? Prêt à reprendre, ses sourcils foncés viennent se froncer quand la sonnette de son vaste appartement retenti. Il s’est redressé, le gamin, son peignoir de soie, corbeau sur sa peau pâle. Il laisse son archet réchauffer son tabouret quand il lève. Il vient nouer lâchement le vêtement. Le cellulaire entre ses longs doigts ankylosés pour s’apercevoir que son message ne s’est pas envoyé. Celui où il reportait leurs retrouvailles à un autre soir. Peut-être qu’il aurait mieux fait de l’appeler. Mais il s’était entêté. Leurs univers n’avaient pas l’utilité d’être ébranlé par une saleté d’infection saisonnière. Derrière la porte, une perle céruléenne traverse l’œil de Judas. Il est là. Extasy. La crinière cuivrée en halo autour de sa figure anguleuse. Et peut-être que s’il n’avait pas été enrhumé, il aurait pu le sentir d’ici son parfum féminin. Celui qu’il porte toujours parce qu’il le lui a demandé. A l’époque, parce qu’il devait rentrer chez lui, là où ses parents auraient pu le deviner qu’il ne s’était pas allé explorer la planète avec une jolie fille à ses côtés. Et il ne lui a seulement jamais dis d’arrêter. Parce qu’il l’a apprécié cette féminité sur sa peau dorée. Les lèvres pincées, il manque d’étouffer à se retenir de tousser. Sa paume à plat contre la porte, le dos voûté alors que ses poumons se décollent. Peut-être qu’il est de nouveau l’heure d’anesthésier le mal par le mal. Parce qu’il est toujours hors de question qu’il consulte ou aille à la pharmacie. Il juge sincèrement qu’il en a suffisamment vu dans sa vie. L’homéopathie ou la toxicomanie a fait certain miracle. Le front à plat contre la surface de métal frais, il cherche à retrouver son souffle avant d’appuyer, enfin, sur la touche appel. A rien ne servirait de s’époumoner. En réalité, il n’est pas tellement certain de pouvoir de tout manière, y arriver. « Bonsoir, Extasy. Je suis content… de voir que tu n’as pas eu de mal à trouver mais… », peut-être qu’il devrait tout de même dédommager son déplacement. Bien sûre, ça serait la moindre des choses. La tête dans ses chaussettes, l’esprit qui divague. Il fini par l’ouvrir la porte, suffisamment, pour qu’il aperçoive la moitié de son visage. Raccrochant au même moment en rangeant de nouveau son téléphone dans sa poche. « Je t’ai envoyé un message mais il ne s’est pas envoyé. Téléphone de merde. », il s’est pincé la lèvre, parce qu’il est embarrassé. « J’vais t’appeler un taxi, entres. », il n’allait pas le faire attendre dehors et le laisser repartir par ses propres moyens, non plus. Il s’est retourné, ses mains resserrant autour de lui son vêtement pour conserver sa chaleur. A présent qu’il avait ouvert. Tous les chauffages poussés au maximum, pour lui permettre d’être aussi peu vêtu. Chez, il n’a le désir de s’encombrer mais il aurait souhaité l’accueillir autrement qu’ainsi. Cette première fois où il mettait un pied chez lui. « Je suis vraiment navré du dérangement. », il se retourne, un petit sourire à peine esquissé. Pour lui, qu’il a tout de même plaisir à revoir. Dans une petite boîte sur la table basse, il trouve la carte d’un chauffeur. Il lui présente le canapé, derrière son instrument et son tabouret. "Installe-toi, je te sers quelque chose. », dans la cuisine, il s’est effacé. L’appel passé sur le trajet, terminé sur le retour. Le téléphone coincé contre son épaule à présent qu’il s’est chargé les bras d’une bouteille et de deux verres.
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Re: indigo night, ft. extasy

Message par Invité Jeu 3 Déc - 1:16

indigo night

La dernière fois avait été différente. Parce que ça avait été la dernière. La dernière comme ça. Eux deux ça a toujours été un peu spécial. Il a été son premier client régulier Kai. Mais ça n'est pas sa seule particularité du jeune homme. Jeune et riche, c'est pour des vacances qu'il se payait Exta. Enfin jusque la. Emmené en voyage pendant une certaine période. Sans aucun doute son meilleur client vu le pognon que ça lui coûtait de l'avoir H24 avec lui pendant des jours. Mais il a pris l'avion pour lui donc ça les vaux non ? Plus sérieusement il a de la chance avec lui. Certes c'est une sacré épreuve d'être dans la peau d'Extasy tout le temps, d'effacer totalement sa personnalité pour être celui que l'autre désire. Un exercice bien compliqué. Mais à côté de ça il n'est pas tombé sur un riche abusif. C'est vrai Kai aurait pu être le genre de mec à en faire un exclave sexuelle à sa disposition. Il se rend à sa disposition Exta. Mais il n'a jamais sentis d'obligation de la part de Kai. Chanceux avec lui comme pour compenser tout ceux qui sont à l'opposé. Ils ne sont pas tous comme ça. Mais ceux qui rendent tout ça bien plus douloureux sont ceux qui marquent le plus. Ceux que J essayent de virer de son esprit une fois détaché d'Exta. Ceux à qui il ne veut plus repenser. Malheureusement l'un d'eux a laissé des marques un peu trop voyante dernièrement pour qu'il l'oublie facilement. Il a même passé quelques jours sans rien faire. Après tout sa tête, son corps, c'est sa vitrine, son gagne-pain. Il a été obligé d'attendre un peu que ça aille mieux. Kai est différent. Il prend soin de lui. Ca lui a fait bizarre au départ mais il y a pris goût. Il aime bien ces moments avec lui. Ces moments où ils ne partagent pas que du sexe. Où il étend le personnage d'Exta au delà du sexe et de la drague. Il a ses habitudes quand il est avec lui. L'habitude de leurs escapades, de leurs moments comme en dehors du temps. Si Exta est bien obligé d'apprécier Kai, J lui n'y est absolument pas forcé. Mais il apprécie sa compagnie, son esprit, son aura. Ce côté un peur écorché et rêveur. La dernière fois il lui a parlé d'arrêter de ce voir dans ce cadre. Il veut le voir chez lui et plus régulièrement maintenant. Mais pour de plus courts moments. Est ce que ça sera différent ? Il se demande J, comment ça va se passer dans cette ville ou il y a des regards à éviter. Ou les gens le connaissent. Un œil sur l'heure il se lève enfin et s'habille avant d'aller faire un tour dans la salle de bain "Il est où mon parfum de meuf ?" pas de réponse "Charlie ?" il a dû sortir. Ses parfums de mecs il les repère facilement mais alors le seul parfum pour femme qu'il a, au milieu des parfums féminin de Charlie il met toujours trois ans à le retrouver "Ah !" le voilà. C'est celui la pas un autre, il ne veut pas se tromper mais les flacons se ressemblent tellement tous pour lui qu'il est bien obligé de faire attention. Il prend quelques affaires dans un sac et, comme toujours, il laisse ses papiers d'identité dans sa chambre. "J'y vais, m'attend pas" il est même pas sûr qu'il l'entende mais de toute façon il a l'habitude, son coloc. Entend lui aussi travailleur de la nuit. Il ne sait d'ailleurs même pas s'il rentrera au matin. Il part dans l'inconnu de cette nouvelle situation avec lui. Combien de temps compte il le garder à ses côtés ? C'est pour ça qu'il n'a rien prévu après, ni en fin de nuit, ni même la nuit d'après. Bien qu'il ai une bagnole il décide de traverser la ville en transport en commun. C'est à se demander pourquoi il en a une de bagnole d'ailleurs. Il l'utilise tellement peu. La circulation le faisant chier au plus haut point il fait souvent ses trajets à pieds ou en transport en commun. Le temps d'arriver à son arrêt il regarde une nouvelle fois le chemin à faire jusqu'à son adresse. Après quelques minutes de marche il y arrive enfin. Curieux de découvrir son intérieur qu'il s'est imaginé de pas mal de façons différentes. L'intérieur des logements des gens reflètent si souvent l'intérieur de leur âme que forcément ça ne l'intrigue qu'un peu plus. Il sonne puis ses mains viennent se remettre dans ses poches. Il attend. Patient. Il attend encore et c'est finalement son portable qui sonne. Il fronce les sourcils en voyant qu'il s'agit justement de Kai. Un regard d'incompréhension vers le judas et il décroche « Bonsoir, Extasy. Je suis content… de voir que tu n’as pas eu de mal à trouver mais… » mais ? Qu'est ce qu'il se passe ? Pourquoi il ne continue pas sa phrase ? Finalement il entend la porte s'ouvrir et rabaisse sa main en éteignant raccrochant. La porte ne s'ouvre qu'à peine et il le regarde, attendant la suite. Pourquoi l'a-t-il appelé en étant juste derrière la porte c'est bizarre quand même ? « Je t’ai envoyé un message mais il ne s’est pas envoyé. Téléphone de merde. » "Ah.." effectivement lui il n'a rien reçu. « J’vais t’appeler un taxi, entres. » donc c'était un message pour annuler de ce qu'il comprend. Il ne peut pas s'empêcher de se demander ce qui a pu se passer pour qu'il prenne cette décision. Mais s'il ne veut pas de lui ce soir alors il ne pourra pas s'imposer non plus. Ca reste son argent. Mais puisqu'il l'invite à rentrer alors il ne se fait pas prier. A peine a-t-il passé le pas de la porte que la différence de température le saisi. Il fait fichtrement chaud, pas étonnant qu'il soit en peignoir. Il retire d'ailleurs sa veste tout de suite après avoir refermé la porte. C'est à ce moment la que ces yeux se perdent. Qu'il explore. Et putain... "C'est vraiment.. wahou ! J'vais peut-être bien avoir toujours l'impression qu'on est en vacances" sur ses lèvres s'étire un sourire et il repose ses yeux sur lui quand il se retourne. Il a pas l'air au meilleur de sa forme. Qui aurait pu croire qu'il puisse paraître plus pale qu'en temps normal ? « Je suis vraiment navré du dérangement. » ça n'est qu'un trajet au pire. Il pourrait toujours chercher des clients de dernières minutes en allant trainer dans quelques bars. "Installe-toi, je te sers quelque chose. » il regarde le canapé qu'il lui désigne mais c'est surtout son instrument qui attire son regard. Était-il en train de jouer quand il a sonné ? Il ne peut s'empêcher de se poser la question. Il repense à ce moment où il a parlé d'inventer une mélodie, un morceau juste pour lui, à son nom. Ce jour la c'est J qu'il a atteint à travers Extasy. Il s'assoie sur le canapé clair et continue à observer le temps qu'il revienne. Il y a un piano aussi. Et il se l'imagine posé sur le tabouret juste devant, à faire vibrer l'air de ses notes. La musique c'est quelque chose qui le touche beaucoup J. Ca l'emmène en voyage plus loin qu'un avion et parfois, plus haut qu'un orgasme. Il tourne la tête vers Kai en le voyant revenir les bras chargés et il se relève pour les lui alléger. Prenant les deux verres pour les poser sur la table basse avant de se rasseoir "Je sais pas trop pourquoi t'as changé d'avis mais j'ai absolument rien de prévu ce week-end alors si t'as finalement de nouveau envie de compagnie..." il hausse les épaules. La tout de suite il n'a pas vraiment envie de partir. Au fond de son ventre il a cette petite déception. Peut-être bien qu'il avait hâte en fait. "T'as l'air un peu KO, j'espère que c'est pas à cause d'une mauvaise nouvelle" dans un autre cas il se dirait qu'il doit rester à sa place. Et cette question elle dépasse cette limite. Mais il a l'habitude de le dépasser un peu plus qu'en temps normal avec Kai. Parce qu'ils ont construit cette fausse relation. Et il se préoccupe de lui, aussi parce qu'il a l'impression qu'il apprécie ça. Mais s'il lui fait comprendre que ça ne le regarde pas alors il n'insistera pas. "Enfin rassure toi" il sourit du coin des lèvres "T'en es pas moins désirable" mais il va tout de même attendre d'être sûr qu'il ne s'agit pas d'une mauvaise nouvelle ou d'un truc dramatique avant de sortir des trucs comme fait qu'il aurait bien envie de finir de l'épuiser.
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Re: indigo night, ft. extasy

Message par Invité Jeu 3 Déc - 2:53
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Il l’a ce pincement de regret à l’entendre s’émerveiller pour si peu. Ce n’est pas ainsi qu’il avait imaginé sa première visite des lieux. De préférence, il aurait aimé que ce soit grandiose. Qu’il parvienne même ici, dans son humble demeure, à faire éclore ces particulières petites étoiles dans ses prunelles anthracite. A chaque fois qu’ils s’étaient rencontrés, il en avait fait sa priorité. De lui mettre ces étoiles pleins les yeux. Audacieuse ambition que de vouloir le faire rêver, le vendeur de rêves. Il s’arrête quand il se redresse, Extasy. Qu’il vient lui prendre les verres de sa main. Il libère ses muscles pour lui esquisser l’ombre d’un petit sourire. Son téléphone sur la table quand il s’agenouille sur le tapis pour les servir. Ses plumes corbeaux lui tombent dans les yeux quand il les lève pour le regarder. De l’autre côté de cette table en verre qui lui fait face. "Je sais pas trop pourquoi t'as changé d'avis mais j'ai absolument rien de prévu ce week-end alors si t'as finalement de nouveau envie de compagnie..." ,il ne peut la ralentir cette question qui se hâte à son esprit. Est-ce qu’il a libéré ces jours pour lui ? Lui, sa priorité. Ces mots qu’il a prononcé la dernière fois qu’ils se sont croisé. Il ne les a pas oubliés. Plaisante perspective qu’il restait à Extasy de prouver. Comme s’il lui devait quoique ce soit. Peut-être qu’il lui dit simplement ça parce qu’il espérait travailler tout le week-end pour lui. Il n’est plus à prouver que cette putain d’grippe s’est levée ce matin avec lui du mauvais pied. « Je peux te payer pour tout le week-end, si c’est ce qui t’inquiète. », il s’attaque au second verre. Ses billes azuréennes dévalant sur le flot ambré de la liqueur. T'as l'air un peu KO, j'espère que c'est pas à cause d'une mauvaise nouvelle" , et peut-être bien que ce n’est pas la seule et unique chose qui l’inquiète. Mais encore, ce n’est pas parce qu’il ne joue pas que le jeu est terminé. Ce soir, il n’a pas tellement l’énergie d’y croire. De plonger dans ce rêve éveillé. Il n’a jamais joué sans avoir un tour dans sa manche, un coup d’avance. "Enfin rassure toi" , ce timbre dans sa voix, pourtant parvient à le faire sourire, lui aussi. Cette intonation taquine, coquine. Il l’a reposé la bouteille, l’a de nouveau celé avant que ses prunelles n’arrivent aux siennes. Au coin de ses lèvres bavent la séduction. Il s’est redressé, ses longues jambes mimique une sombre panthère. Il lui tend son verre. "T'en es pas moins désirable",pas moins désirable ? Il l’a aperçut sa gueule, celle-là, il ne pourra pas le lui faire avaler. « J’ai un nez rouge, monsieur Nicolas de Myre a perdu son renne. », la gorge déployée, il se met à rire, le gamin. Mais il ne réussit seulement qu’à reverser sur lui la moitié de son verre, toutefois, il a redressé le coude à temps pour y diriger ses microbes. Évitant ainsi le pire à l'adonis. Les paupières plissées, le sel se dissout  au coins de ses yeux. Sous le feu de douleur qui les traverse ses poumons. « J’suis malade. », doucement, il les déplie ses membres crispés. Le verre vide, marquant sa place sur le translucide de la table. « J’avais pas prévu d’être malade. », oui, personne ne le prévoit, c’est d’autant plus débile défendu ainsi. « C’est pour ça, je voulais reporter. », du bout de ses doigts, il décolle la soie ébène de sa peau porcelaine. Peut-être qu’il ne s’est jamais autant ridiculisé. Et peut-être qu’il s’en ficherait s’il n’était pas malade. S’il n’avait pas gâché cette opportunité d’encore une fois l’épater. Pourquoi c’est si important ? « Je n'avais pas imaginé ça comme ça. », il l'admet qu'il n'avait pas espéré qu'il le voit aussi négligé, aussi diminué. Leur utopie n'a jamais eu sa place dans la réalité. Et qu'y a-t-il de plus réel que la maladie, que la mort ? « Je vais te chercher de quoi compenser tes frais. », le soupire hors de ses lèvres, il la puise à nouveau la force de se lever.
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Re: indigo night, ft. extasy

Message par Invité Ven 4 Déc - 1:30

indigo night

Grandiose. Elles sont rare les baraques aussi luxueuses qu'il visite. C'est un autre monde pour lui. Un monde dans lequel il met un pied de temps en temps mais jamais les deux. Un monde dans lequel il s'allonge mais ne s'endort jamais vraiment. Ca reste un monde qui n'est pas le sien. Mais il apprécie ces escapades. Il apprécie chacune d'elle avec Kai. Et découvrir son petit cocon. Enfin. Grand cocon. Ca lui donne envie d'y rester un peu plus. Ses yeux s'égarent, curiosité piqué par chaque nouvel élément qu'il découvre. Jusqu'à ce que son retour dans la pièce accapare son attention « Je peux te payer pour tout le week-end, si c’est ce qui t’inquiète. » l'inquiétude ça n'est pas le bon mot. Il pourrait se retrouver des clients et même s'il ne le fait pas il n'est pas non plus en dèche au points que le repos d'un week-end lui porte préjudice. Il regarde le cristal se remplir "S'il te plait Kai.." il relève les yeux sur lui "Je suis une pute honnête" ça peut paraître ironique mais il ne se voit pas lui demander de payer un temps où il n'est même pas avec lui. S'il doit repartir et ne lui apporter aucun service, aucune compagnie, il ne va pas lui facturer deux jours. Pas pour rien. Ca serait du vol. Ca n'est pas parce qu'il le peut qu'il doit en profiter, que ça soit une grosse perte d'argent ou non pour le jeune homme. Il attrape son verre J. Non, Exta. Il le remercie d'un hochement de tête et prend une petite gorgée qu'il laisse trainer sur sas papille un instant pour savourer avant d'avaler « J’ai un nez rouge, monsieur Nicolas de Myre a perdu son renne. » il ne sait pas qui est ce Nicolas, St Nicolas ? En tout cas il doit parler du fameux Rodolphe au nez rouge. Ce qui lui arrache un sourire et même un rire qu'il n'a su retenir quand il s'est renversé de l'alcool dessus "Parce que tu crois que ton charme se résume à la couleur de ton nez ?" oui il a une petite mine c'est vrai mais peu importe, il reste mignon et son charisme lui, n'a pas changé. « J’suis malade. » oui du coup maintenant ça lui semble plutôt logique « J’avais pas prévu d’être malade. » ça aussi ça semble logique. J aurait répondu sur le ton de l'ironie avec une touche de moquerie c'est certain « C’est pour ça, je voulais reporter. » il hausse les épaules. C'est compréhensible. Etant malade on est pas forcément toujours d'humeur à faire quoi que ce soit, ni même à causer en fait "C'est vrai que j'ai pas forcément l'habitude de pratiquer le sexe à distance" pourtant ça se fait. Y'en a qui le font devant une webcam. C'est une solution comme une autre et ça protège des abus mais rien ne disparait jamais vraiment sur internet alors il préfère éviter. « Je n'avais pas imaginé ça comme ça. » son regard se perd sur le tissus qu'il décolle de sa peau et doucement il se redresse pour reposer son verre sur la table basse « Je vais te chercher de quoi compenser tes frais. » il secoue la tête et se lève du canapé "Attend reste ici, et c'est bon tu vas pas me payer le bus arrête" il sort de la pièce. Il ne sait absolument pas où il doit aller mais il cherche. Il a l'impression d'halluciner à chaque fois qu'il ouvre une porte d'ailleurs. Mais il finit par trouver la salle de bain et en farfouillant un peu il choppe un gant qu'il humidifie. Il revient dans le salon se pose à genoux en face de lui. Doucement il décale le pan de son peignoir et viens passer le gant sur son torse dans le but d'y enlever l'alcool. "Tu devrais te changer" bon ça c'est probablement aussi évident que quand il lui a dit ne pas avoir prévu d'être malade "T'enrouler dans un plaid pour te réchauffer, j'peux m'occuper de toi si tu veux" il n'est pas un cordon bleu mais il peut peut-être tenter quelque chose. Y'a certains plats qu'il sait faire après tout. Ou simplement lui faire un chocolat chaud et lui tenir compagnie. "Je crois que c'est bon" il rabaisse sa main et ses prunelles, elles, se relève pour venir trouver les siennes.
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Re: indigo night, ft. extasy

Message par Invité Ven 4 Déc - 19:28
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Bien plus rapide que lui. C’est Extasy qui s’élève du canapé avant lui. "Attend reste ici, et c'est bon tu vas pas me payer le bus arrête. », Le bus ? Il a pris le bus pour se venir jusqu’ici ? Lui, cette personne qu’il devient quand il n’est plus son Extasy. Une autre information qu’il recueille sur cet homme dont il ne connait pratiquement rien. Un inconnu qu’il regarde disparaître hors de sa vue dans son appartement. Sans le savoir où est-ce qu’il s’en va. Il est simplement resté là à le regarder s’éloigner. L’étranger qui a pris ce bus. Il aimerait pouvoir les taire ces questions. Inutiles, futiles. Pourtant, il se le demande s’il l’a le permis. S’il économise pour s’offrir son automobile ? Il se demande de quelle couleur il serait. Peu importe ce qu’il en dit, il a à présent d’autant plus envie de lui payer son prix. Peut-être qu’il sera jaune. Sur la table basse, il vient pêcher entre ses longs doigts quelques mouchoirs pour s’éponger. Distraitement. Le jaune, oui. C’est la couleur qu’il lui inspire, l’or qu’il perçoit dans sa voix. Peut-être que la prochaine fois, il ne viendra pas en bus. Les sourcils froncés, il commence bien à se poser la bonne question. Où est-ce qu’il est allé ? C’est la première fois qu’il vient ici et pourtant, il lève la tête pour le voir revenir avec un gant de toilette qu’il a soigneusement humidifié dans sa main. Et peut-être que c’est assez extraordinaire pour cette fois. Peut-être que ça n’est pas le scénario de ses rêves mais il ne s’empêcher de raisonner que c’est peut-être mieux. Ses perles roulent vers lui qui s’est accroupit devant lui. Pour décoller son vêtement de sa peau. Une délicatesse déployée, comme s’il l’avait le pouvoir de réellement le blesser. Il n’est jamais que malade, il ne risque certainement pas de briser. Mais il l’apprécie sa caresse. Cette manière dont il lave de sa chaire l’hydromel qu’il y a renversé. "Tu devrais te changer", Hmm. Peut-être bien qu’il aurait déjà dû le faire. Alors il s’exécute, sans avoir à particulière y réfléchir. "T'enrouler dans un plaid pour te réchauffer, j'peux m'occuper de toi si tu veux" Ses mains ont quittés le duvet du canapé pour le dénouer son peignoir. Et il y songe réellement à sa proposions. Parce qu’elle ne lui semble rien si ce n’est très alléchante. La perspective de s’enrouler dans un plaid à présent qu’il a laissé glisser de ses épaules la soie détrempée. Celle où il s’occuperait de lui. Il se doute bien que l’une des deux n’est pas gratuite. Mais pour ce qu’il en est, il n’est pas certain que ce soit si chers payé. S’occuper de lui, il s’interroge, Kai. Il se demande ce qu’il peut bien avoir en tête. Il profite de sa distance pour se libérer entièrement de son vêtement. Nu comme un ver. Sa main s’est tendue pour lisser doucement sa joue. Retenant son menton pour qu’il ne déloge ses prunelles des siennes. « Tu seras malade aussi. », Lui, cet inconnu qui a pris le bus. Qui pensera à lui à chaque fois qu’il s’époumonera. Qu’il les crachera ses poumons. Et ça ne devrait pas mais ça l’fait sourire. Brièvement. Parce qu’il ne sera pas celui qui s’occupera de lui quand ça arrivera. Non qu’il en ait particulièrement envie. Les germes, les microbes, la maladie. Il se le demande finalement, ça attirerait qui ? Personne. Pourtant, Extasy lui propose de rester pour lui. Et peut-être qu’il n’a pas envie qu’il reste parce que lui, il ne sera pas là pour lui. Ses germes, ses microbes et sa maladie. Mais encore. Lui, il n’est certainement pas une honnête pute. Peut-être qu’il compare l’incomparable. Peut-être qu’il s’est égaré un peu trop loin de cette réalité. Peut-être que la fièvre lui monte enfin à la tête. Et bordel, il ne devrait pas avoir à autant hésiter. Mais il est doué Extasy. L'envie de rêver, il a toujours su le lui donner. Allumer la braise de sa curiosité. Mais...« C’est non. »,  parce qu’il a mal et que ça, il ne le lui souhaite pas. A lui et à son Extasy. « Mais je peux t’accompagner cette fois. Pour te faire visiter. », il l’a relâché pour pousser sur les coussins du canapé pour se relever. Il s’est penché pour cueillir sa main dans la sienne. «L’infirmier m’a suggéré de me changer. », un clin d’œil pour souligner sa malice. « C’est sur le chemin de toute façon. », autrement dit, ça ne lui demande pas d’effort supplementaire.

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Re: indigo night, ft. extasy

Message par Invité Sam 5 Déc - 3:42

indigo night

C'est spontanément qu'il part dans le but de s'occuper de lui, à la recherche de ce gant. La balance de ses deux personnalité s'équilibre un peu trop à cet instant. Peut-être qu'il devrait être un peu plus Extasy et un peu moins J. C'est même certain. Mais Kai lui a fait découvrir que ses deux lui avaient quelques points communs. Si Extasy a pour mission de s'occuper de lui, J pourraient très bien ne rien en avoir à faire. Mais ils ont partagé beaucoup de chose eux deux. Des choses que J a vécu même s'il était tous la carapace d'Exta. Et ça, ça l'empêche de réellement s'en foutre. So envie de prendre soin de lui à cette instant, elle n'est pas uniquement professionnelle. Pas uniquement dans le but de le voir déverser un peu d'argent pour le faire rester auprès de lui non. Pas uniquement. Il éponge son torse. Le nettoie de sa maladresse dont l'a encombré sa maladie. Et lui, le jeune homme aux cheveux corbeau, il l'écoute quand il lui dit qu'il devrait se changer. N'attendant pas d'avoir de quoi se vêtir sous la main pour se dévêtir. Entièrement. Et si ses yeux dévient un instant il les relève bien vite pour les plonger dans les siens quand Kai vient glisser ses doigts sous son menton « Tu seras malade aussi. » une part de lui lui cris on s'en fout, et il sait laquelle. L'autre est partagée. Être malade voulait dire pas de travail pour les prochains jours mais en même temps, choisir de rester auprès de celui qui est actuellement son plus ancien client est aussi une bonne façon de le fidéliser encore un peu plus. Ou de le remercier d'être déjà si fidèle. Ca lui fait toujours étranger de penser à son corps comme une marchandise dans n'importe quel commerce mais la réalité est la. Alors il hausse les épaules d'un air de dire peu importe. « C’est non. » verdict tombé après quelques secondes d'attente. Verdict qu'il ne pourra pas contrer éternellement. Parce qu'il se doit de répondre à ses désirs, même quand son désir c'est de le voir partir. Malgré son menton qu'il tien levé vers lui encore, il les baisse un peu ses yeux. Bien sûr qu'il a espéré une autre réponses. C'est même à présent qu'il sent la déception qu'il s'en rend compte. Pourtant si c'est le choix de Kai alors il n'a pas de risque de le décevoir et ça lui permet d'éviter de tomber malade. De quoi se plaint-il ? « Mais je peux t’accompagner cette fois. Pour te faire visiter. » il relève les yeux à présent, ses lèvres s'étirant quelques peu. Il n'a pas eu l'occasion de s'attarder que les quelques pièces qu'il a entrevue alors il a hâte. Il se relève également, entremêlant ses doigts aux siens quand il lui prend la main «L’infirmier m’a suggéré de me changer. » léger rire qu'il lui arrache « C’est sur le chemin de toute façon. » pas que ça l'aurait dérangé plus que ça de faire un détour non plus, il se laisse entrainer "Je te préfère nu soyons clair" le sourire aux lèvres son regard dévie vers lui "Ceci dit avec la chaleur qu'il fait ici c'est moi qui vais finir nu le temps que tu te couvres" à la première porte à laquelle ils s'arrêtent il ne regarde pas directement à l'intérieur. Il s'adosse à l'encadrement et le regarde lui. Pas son corps, ses yeux. Un regard tendre, pétillant. Qu'est ce qu'il en a à foutre qu'il soit malade ? Si c'est pour lui épargner sa maladie alors au diable. Il n'a pas à se préoccuper de lui. Il l'a toujours fait pourtant mais ça ne le regarde pas de savoir s'il sera malade les jours à venir, du moment où il ne compte pas lui demande ses services. C'est lui la priorité, c'est ce dont il a envie lui qui doit importer "Je peux m'occuper de toi le temps que le taxi arrive. Si t'as toujours envie de me voir partir quand il sera la alors je partirais. Mais puisqu'en attendant je reste..." autant servir à quelque chose. Il n'a toujours pas jeté un œil à l'intérieur, parce que c'est toujours lui dont il ne détache les yeux. Il tend sa main pour venir replacer ses mèches rebelles un peu plus en arrière "Laisse moi prendre soin de toi, j'en ai envie." il comprendrait qu'il doute. Face à une pute on se méfie toujours. Alors il décide d'appuyer ses propos "J'veux rien. Tu me payes rien. Pas pour ça parce que tu m'as rien demandé. C'est moi qui veut le faire. Au moins ce temps la. Dit moi juste oui" Comme ses yeux à lui, ils disent oui. Sirène qui sait chanter pour mieux charmer, pour mieux croquer, car il ne fera pas toute la journée gratuitement. Même s'il en aurait envie, il ne le doit pas, il ne doit pas se laisser avoir parce que s'il ne paye pas alors il n'est plus vraiment Exta. Parce qu'une pute ça se paye. Il n'offre qu'un échantillon c'est tout. Un échantillon pour qu'il achète le produit s'il est satisfait. Nouveau verdict à l'arrivée de ce taxi qu'il a déjà appelé. Mais c'est toujours si facile avec lui. Si facile de céder à quelques exceptions qu'il ne ferait d'ordinaire pas. Il a fait tant de choses avec lui qu'il refuserait de faire avec des clients lambda. Ca n'est pas qu'une feinte, mais ça se doit d'en être une. Il ne ferait que se perdre lui même si Exta n'était plus une pute. Rôle qu'il ne peut jouer sans possibilité d'argent derrière. Et Kai n'a pas envie de connaitre J. Il ne peut pas rester à ses côtés gratuitement, c'est impossible.
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Re: indigo night, ft. extasy

Message par Invité Dim 6 Déc - 21:40
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Leurs interminables doigts se sont emmêlés. Avec le temps, naturellement, instinctivement. Depuis cette première fois où il lui a enseigné comment la lui tenir, sa main. Ces gestes qui n’avaient pour lui la simplicité dont ils paraissaient. Extasy lui a appris à les corriger ses maladresses. Il n’a toujours eu qu’à le suivre pour voyager. Loin de ce pays, loin de cette atmosphère. Autour d’eux, l’oxygène de cette bulle qu’ils gonflaient à deux. Comme s’ils la partageaient réellement cette tendresse. Cet étroit attachement l’un pour l’autre. Un énième ingrédient de cette utopique illusion. Ils ne quittent jamais véritablement la terre ferme. Pourtant il reste sa fée Clochette. Parce qu’il s’approprie cette partie de lui qui à tort y croira toujours.  "Je te préfère nu soyons clair",les coins de ses lèvres chancellent en voulant retenir son sourire. Ses prunelles remercient le ciel de ne pas leur tomber sur la tête. Il n’a certainement pas le genre de physique qui plaît à la majorité. Bien trop maigre, bien trop grand. Une perche, un gringalet. Pour autant, il n’envie rien à qui que ce soit. Ce corps lui a sauvé la vie. Ce corps est la continuité de son instrument. Il abrite son talent. Lui a fait cadeau du temps dont il avait besoin. Il se convint de toute manière que tous les goûts sont dans la nature. Il ne le sait que trop bien après tout, qu’on ne peut plaire à tous le monde. Et peut-être qu’il l’a, la vanité de se demander si réellement il plaît à Extasy. A ce garçon qui prend le bus.  "Ceci dit avec la chaleur qu'il fait ici c'est moi qui vais finir nu le temps que tu te couvres" ,il hausse les épaules, Kai. « Si tu veux bien m’excuser. Pardon, je manque à tous mes devoirs. », l’espièglerie au coin des lèvres. « Mets-toi à ton aise. Fais comme chez toi. », il récite ces formules de politesses qu’il a un jour appris par cœur. La bienséance, peut-être qu’il ne connaît rien finalement d’aussi pompeux. La salle de jeu. Pièce originalement conçus pour l’entendre jouer ses mélodies et noircir ses parchemins de partitions. A vivre seul, il a fini par comprendre qu’il n’avait pas besoin d’autant de rigueur dans son intérieur. Il préfère et de loin l’amplitude du salon. L’acoustique y est meilleure. Subsiste ici, une guitare, un violon et une batterie. Et sur les étagères, des souvenirs. Sur les murs, des photos, des articles, des notes. Un canapé, une table basse. Une bibliothèque encombrant l’entièreté d’un des quatre murs. La salle de jeux, parce qu’il préfère à bureau. Mais il s’est arrêté, Extasy. Pour le regarder. Faire son miel dans ses prunelles. "Je peux m'occuper de toi le temps que le taxi arrive. Si t'as toujours envie de me voir partir quand il sera la alors je partirais. Mais puisqu'en attendant je reste..." Pourquoi est-ce qu’il insiste à vouloir s’occuper de lui ? Qu’est-ce qu’il gagnerait à faire ça ? Je suis une pute honnête., ces mots qui lui rappelle qu’il n’espère pas la gagner autrement. Qu’honnêtement, son salaire. Il les ferme ses yeux, brièvement, seulement le temps qu’il les égare ses doigts dans ses cheveux. Envie de prendre soin de lui ? Il sourit, Kai. Les paupières clos, il n’a même pas besoin de le regarder pour le croire. Parce qu’il est doué Extasy, excellemment doué. Peut-être qu’il n’y a personne qui saurait se vendre aussi bien que lui.  "J'veux rien. Tu me payes rien. Pas pour ça parce que tu m'as rien demandé. C'est moi qui veut le faire. Au moins ce temps la. Dit moi juste oui" Rien ? Les sourcils froncés, cette fois, même quand il le regarde, il n’y croit. Au moins ce temps là. L’échantillon d’un tout nouveau service qu’il lui tient à cœur de lui présenter. Cette option où il s’occupe de lui, prend soin de lui. Peut-être qu’il la juge suffisamment lucrative pour traverser une vulgaire grippe. Ses poumons s’affaissent, il l’a relâché pour se retourner, tousser au creux de son coude. Sa main libre, repose, elle, sur l’autre encadrement de la porte. Et comment résister quand il si bien éveillé sa curiosité. Peut-être qu’il n’y a pas plus doué que lui. Il sait comment l’appâter. Ses poumons calmés, il franchi la porte. Sur une étagère, il récupère un appareil photo qu’il lui tend. Il n’y qu’à lui qu’il cède son âme. Un peu plus de lui, sur chacun de ces clichés qu’Extasy prend de lui. Le sauvant à chaque fois un peu plus de l’éternel oublie. « Alors prends soin de moi comme tu le désire. », comme il en a envie. Extasy, pas celui qui l’attend ce taxi. Il s’est emparé du violon qu’il vient immiscer entre son menton et son épaule, l’archet qu’il a levé pour pointer vers lui. « Si tu reviens ici quand tu seras malade. », sa condition. Il sait les négocier ses contrats, on l’a diplômé pour ça. Peut-être pas pour des instants comme celui-là. Son crin vient caresser les cordes, délicatement, doucement. Cette mélodie qui est déjà à lui. Le deuil d’Extasy. . Il grimace quand la note chante faux. Cette fois, il couche l’instrument sur son écrin de velours. « Qu’est-ce que tu en en dis ? », son entière attention est à nouveau à Lui.
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Re: indigo night, ft. extasy

Message par Invité Jeu 10 Déc - 1:14

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Il aurait pu simplement se barrer, attendre le taxi dehors. Ou ne pas l'attendre du tout d'ailleurs. C'est ce qu'il aurait fait en temps normal. Parce avec un client qu'il ne voit qu'une fois pourquoi faire gaffe ? Il ne leur doit rien du tout. Avec un client régulier ça aurait déjà été différent. Et Kai il est encore différent des autres clients régulier qu'il peut avoir. Unique en son genre, il l'a été depuis le début. Et ce moment à visiter sa maison avec Kai nu, après des années à se côtoyer, un jour où ils ne vont peut-être rien faire parce qu'il est malade, ça aussi c'est unique. Ca ne lui arrivera jamais une deuxième fois une situation comme celle ci. « Si tu veux bien m’excuser. Pardon, je manque à tous mes devoirs. Mets-toi à ton aise. Fais comme chez toi. » ça n'est pas comme s'il lui en voulait. Simple taquinerie et puis, il s'est déjà permis de retirer sa veste en arrivant. Mais peut-être bien qu'il va écouter son conseil. Enfin, faire comme chez lui n'est probablement pas la meilleure des idées en revanche se mettre à l'aise ça c'est faisable. Prendre soin de lui. C'est une proposition hors du commun quand ça n'entend pas de faveur sexuelle. Quoi que. Rien n'est encore joué. Mais pour l'instant il n'y a pas de sens caché, il parle réellement de s'occuper de lui, de lui rendre la vie plus confortable. Il attend sa réponse Exta, espère qu'il accepte malgré ce froncement de sourcils qui est venu plisser sa peau. Se méfie-t-il ? De quoi pourrait-il se méfier ? Il ne cache pas son jeu. Kai est suffisamment intelligent pour avoir compris de quoi il en retournait sans avoir à lui préciser que ça serait forcément différent niveau salaire s'il venait à rester malgré l'arrivée du taxi. Peut-être qu'il s'en voudra et se maudira quand il n'arrêtera pas de tousser comme lui. Peut-être bien oui mais ça il n'y pense pas vraiment en ce moment. Même en l'ayant sous les yeux. Puis, peut-être bien que ça vaut le coup au final. Mais la réponse ne vient pas. Il le suit du regard et remarque enfant de quelle pièce il a ouvert la porte. Ses yeux se perdent. Impressionnant. Des instruments, la première chose qu'il remarque, mais aussi une énorme bibliothèque et aussi tout un tas d'autres petites choses. Et un appareil-photo, tendu vers lui par cette main qu'il a tant de fois caressé. « Alors prends soin de moi comme tu le désire. » ça y est, il s'étire sur ses lèvres son sourire. Il accepte Kai. Exta est ravis. Il se saisit de l'appareil et passe la bandoulière autour de son cou. Il est loin d'être un photographe pro mais avec du bon matériel et un bon modèle ça n'est pas si compliqué de prendre de belles photos. Toujours nu, Kai s'empare de son violon pour le positionner et Exta prend déjà une première photo. Hors de question de louper ça. Bien sûr il cadre de façon à ce qu'on ne voit pas son sexe. « Si tu reviens ici quand tu seras malade. » la surprise ne manque de marquer ses traits. Quoi ?? Pris au dépourvu, totalement oui. Il lui demande de revenir une fois malade mais pourquoi ? Pour le contaminer à nouveau ? Il ouvre la bouche pour répondre mais c'est à ce moment la que Kai se met à jouer alors il se tait. Mélodie qu'il n'oserait interrompre. Il écoute. Attention totalement accaparée par la délicatesse des notes qui s'enchainent. Et il se demande à cet instant si ce morceau est celui dont il lui avait parlé. Celui qu'il voulait écrire pour lui. Mais une fausse note met in à tout ça. Non sans provoquer une légère déception en lui. Il aurait pu l'écouter jouer des heures. Il aurait voulu, encore un peu plus. « Qu’est-ce que tu en en dis ? » en l'écoutant, hypnotisé par sa musique, il a rabaissé l'appareil photo sans s'en rendre compte. Ses prunelles, par contre, bien vite se décrochent de l'instrument posé pour se relever vers lui "C'est vraiment joli c'est.." il cherche ses mots quelques secondes "Envoutant" oui c'est ça. Même s'il n'a pas pu profiter de la mélodie en entier c'est la sensation qui décris le mieux ce qu'il a ressentis. Mais à l'instant il se rend compte que sa question n'était peut-être pas au sujet de la musique mais plutôt de la proposition qu'il lui a fait juste avant et qui s'était, le temps d'un instant, enfuie de son esprit. "Oh et pour.. ta proposition, pourquoi ? Ca t'apporterait quoi à toi de m'avoir ici malade ? Je serais pas des plus efficaces" il rit légèrement mais c'est vrai il ne sera pas au meilleur de sa forme pour le contenter. La dans cette position, Exta peut s'occuper de lui et s'il reste il y gagnera quelque chose. Hors dans le sens inverse si Kai veut s'occuper de lui il n'y gagnera rien. Rien du tout. Une perte de temps pour lui. Il ne comprend pas. Quel intérêt ?
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Re: indigo night, ft. extasy

Message par Invité Mar 5 Jan - 16:33
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Peut-être bien que ce n’est seulement que la fièvre qui l’envahie son corps. Il la ressent cette douce chaleur, irradiant agréablement chaque cellule de son organisme. Fendant ses lèvres de son plaisir à le voir s’extasier. Fondant dans le flux de ses veines le fruit de son addiction. Cette poussière d’étoile que ses yeux déversent de leurs éclats. Ces fragments de féerie qui l’a toujours fait rêver avec lui. Ainsi, il lui confirme, qu’il n’a jamais eu besoin d’être ailleurs pour voyager avec lui. Ses prunelles s’étirent pour les apprécier les traits de son Extasy. Et dans sa poitrine, son cœur palpite sa victoire, son exploit. Charmé le charmeur de serpents. L’hypnotisé par son envoutement. Son sort semble se briser quand il le repose son archet. Et ça le peinerait presque. "C'est vraiment joli c'est.." Sa chaire rosée s’accroche à ses canines mais ça ne l’empêche de sourire un peu plus. Sa question ne visait à pêcher cette réponse mais il incline tout de même la tête pour l’attendre son appréciation. Pour cet effet qu’il avait secrètement espéré escompter. Vraiment joli, peut-être est-ce la preuve que pour une fois, les mots lui manquent. Façonné à son image, il ne peut qu’être qu’au-delà. Parce qu’Extasy n’est pas seulement vraiment joli. Non, jamais, il est bien plus que ça. Tellement plus. Ce n’est pas ce qu’il compose en sa présence. Pas ce qu’il ressent. Non. Ce qu’il lui monnaie est bien plus intense, bien plus…"Envoutant" Oui, c’est ça. C’est ce qu’il est. Peut-être que c’est le mot qu’il souhaitait lui communiquer, le sentiment qu’il voulait partager. Parce que c’est ce qu’il lui inspire, sa muse. L’envoutement. Cette magie qui ne s’estompe et qui ne cesse jamais d’opérer. Une éternité de passion. Et s’il n’en doutait pas, il lui confirme qu’il l’est bien, sur la bonne voie. « Je t’en remercie. Je travaille encore dessus. », pour l’instant, ça lui suffit. C’est bien tout ce qu’il est disposé à lui dire pour le moment. Une fois contourné, il prend place sur le canapé, Kai. Une jambe sur l’autre, la droiture de son statut social transpirant de sa pose. Alors qu’il l’attend toujours la réponse à sa question. "Oh et pour.. ta proposition, pourquoi ? Ca t'apporterait quoi à toi de m'avoir ici malade ? Je serais pas des plus efficaces", Ce que ça lui apporterait ? Il est vrai que lui, il n’espère pas un meilleur salaire à la clé. En réalité, il est même celui qui devra tout de même le verser. Mais peut-être qu’alors, il l’aura sa voiture jaune. Et peut-être qu’il devrait cesser de spéculer sur ce qui ne devrait lui importer. Ce que ça lui apporterait de l’avoir ici malade ? Rien, absolument rien si ce n’est la possibilité de réellement le rencontrer. Le garçon qui prend le bus et qui peut tomber malade. Celui qui n’est pas un rêve qu’il adule éveiller. La véritablement question serait, qu’est-ce que ça lui apporterait de faire sa connaissance ? Rien, si ce n’est le risque de ruiner l’édifice de leur relation. Qui n’existe seulement parce qu’elle est professionnelle. L’est-elle vraiment ? Qu’est-ce que ça lui apporterait ? Rien, mais sa curiosité souhaite l’emporter. Et rien de bon n’est jamais arrivée aux femmes de Barbe Bleue. Le savoir n’a jamais su l’arrêté, non plus. « J’aimerai bien le découvrir. », il tend le bras pour lui prendre à nouveau sa main, cette fois, c’est lui qui les entremêle leurs doigts. Jouant cette tendre farce que les Hommes écument leurs vies entières à chercher. Il attire la fraîcheur du dos de sa main contre son front brûlant. « Peut-être que tu ne seras pas malade. », autrement dit, peut-être qu’il ne lui coûte rien d’accepter. Leurs mains toujours liées, il en profite cette fois pour l’approcher de sorte à poser son menton en dessous de son nombril pour le regarder à travers ses longs cils ébènes. Sa seconde main remonte doucement sa cuisse, redescend. « Accepte. », il lui murmure, le serpent.
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Message par Invité Mer 6 Jan - 1:16

indigo night

La musique, c'est probablement la meilleure façon de le séduire. Quand elle est belle et douce elle touche son âme. Celle de J. C'est lui qu'il attrape avec ces notes. Qu'il capture le temps d'un instant. D'une mélodie. Avant qu'Exta ne reprenne le dessus. « Je t’en remercie. Je travaille encore dessus. » alors il va encore perfectionner ce qu'il a joué ? C'est ce qu'il lui dit ? Ca va réellement devenir magique. "Tu sais que la musique peut donner un orgasme chez certaines personnes ? Tu vas finir par faire découvrir des nouveaux plaisirs à ceux à qui tu feras écouter ta version finale" il espère pouvoir l'entendre. Quand il sera prêt. Il n'a pas l'intention de le presser, surtout que ça ne doit pas être évident du tout de créer une musique de toute pièce. Lui il n'en joue que brièvement et rien de réellement inventé. Kai c'est un vrai musicien. Il a de l'or dans les doigts et dans la tête pour créer de tels chef d'œuvres musicaux. Une harmonie parfaite. Celle qui raisonne comme une évidence dans sa tête, à J, celle sur laquelle il a la légèreté de n'avoir à s'interroger parce qu'il a l'impression de la comprendre. Contrairement à son envie de le voir revenir une fois malade. Parce que y'a des chances qu'il tombe malade oui. Il ne pige pas, pourquoi vouloir le voir en mauvais état ? Au plus bas de sa forme ? Qu'en tirerait-il si ce n'est des microbes à nouveau ? Tant de temps à le côtoyer et il reste encore parfois une véritable énigme pour l'esprit du châtain. « J’aimerai bien le découvrir. » donc il ne sait pas ce qu'il attend de lui ? De cette demande ? Il veut juste voir ce que ça va donner ? Mais quel espoir peut bien attiser cette curiosité étrange ? Quand il prend sa main libre la deuxième prend soin de poser l'appareil photo sur le meuble d'à côté pour ne risque aucune maladresse. Ses doigts s'emmêlent au sien des plus naturellement. Putain il est brûlant. « Peut-être que tu ne seras pas malade. » il a tout de même de sérieux doute la dessus. Il ne peut empêcher un sourire attendris d'étirer ses lèvres quand le brun l'attire à lui pour venir poser son menton contre son bas ventre, regard relevé sur lui alors que sa main caresse sa cuisse à travers le tissu. « Accepte. » Il ferme les yeux. Après tout, qu'est ce qu'il risque ? Rien. Il n'y perd rien, il y gagne même dans cette histoire. La seule chose qui le fait hésiter c'est le fait de ne pas comprendre. Mais doit-il vraiment s'en soucier au final ? Après tout, le client c'est lui. C'est Kai. Il s'abaisse devant le canapé, rehaussé sur ses genoux et sa main libre vient se glisser dans sa nuque. Son regard s'attarde sur ses lèvres alors qu'il approche son visage. Leurs nez se caressent et c'est dans ses yeux qu'il plonge "Okay, je viendrai, deal" ses lèvres trouvent les siennes et s'en emparent, ses longs doigts glissant dans ses boucles et son pouce caressant sa peau sous l'angle de sa mâchoire. "J'peux te faire un chocolat chaud et te border dans ton lit enroulé dans ta couverture si tu veux" l'image qu'il en a lui semble très apaisante "Ou bien je peux passer sous la couverture moi aussi et te réchauffer d'une toute autre manière" le coin de ses lèvres s'étire et dans son regard apparaît cette petite lueur coquine qu'il doit connaitre par cœur. "Enfin, si tu daigne me faire visiter ta chambre mais t'as l'air d'avoir plein de pièces à baptiser" il se mord légèrement la lèvre en souriant un peu plus "J'ai hâte de te découvrir dans chacune d'elle" mais il le sait, Kai ne le paye pas seulement pour le sexe. Il le paye également pour sa compagnie. En tout cas c'était le cas quand ils partaient en vacances ensemble. Est ce que ça va changer maintenant que la situation elle même est différente ?
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Message par Invité Mer 6 Jan - 12:14
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L’envoutement, peut-être que finalement c’est ce sentiment que nul ne peut feindre.  Pas même lui, son Extasy. Même lui ne peut jouer aussi bien la comédie. L’émerveillement qui incline ses traits est cette faille qu’il a trouvée pour l’atteindre. Lui, ce garçon qui prend le bus. Ce soupçon de réalité qui saupoudre de crédibilité, cette histoire qu’ils se sont inventés. Cette relation qu’ils ont tissé sur un lit de billet. Le parfait mensonge, après tout, a pour muse la vérité. "Tu sais que la musique peut donner un orgasme chez certaines personnes ? Tu vas finir par faire découvrir des nouveaux plaisirs à ceux à qui tu feras écouter ta version finale", s’il le sait, il n’a peut-être pas la moindre idée d’à quel point. Il y a longtemps qu’il l’a compris, que l’alter-ego de son Extasy apprécie la musique aussi. Que la fascination que lui voue ses prunelles est, on ne peut plus réel. Alors il le regarde, il s’abreuve de son admiration. Et il se le demande, s’il fait parti de ces personnes. Ces rares individus qui atteignent leurs apogées seulement par le biais d’un sens. Le genre de plaisir qui ne triche, qui ne trompe. Le genre qu’on ne pourrait monnayer, même si on en avait le souhait. « Je ne puis que l’espérer. », l’atteindre une dernière fois, l’étreindre une première fois.

Et peut-être qu’à présent, il l’implore d’accepter. Envolée cette réticence, cette prudence. Cet altruisme que lui souffle sa bienveillance. Sa bienséance. Il peut le voir les rouages de son cerveau, au fond de ses orbes anthracite, moulinant son incompréhension. Il peut le voir qu’il les cherche ses motivations. Et peut-être qu’il se pose trop de questions. Ce temps-là, lui, il a opté pour sa préservation. L’avenir, il n’a jamais eu envie de le prévoir. Et cette année est bien sa dernière chance de faire confiance à l’aléatoire. Sur ses genoux, Extasy s’abaisse à sa hauteur. Lui, sa main a remontée sa cuisse pour imiter la sienne. Tout doucement, ses doigts pressent, massent la tension hors de sa nuque. Frémissant sous la fraicheur de la sienne, frissonnant sous sa douceur. Leurs visages si proches que leurs souffles s’emmêlent. Il l’observe la manière dont ses prunelles s’attardent sur ses lèvres. Les siennes, elles, brodent sa victoire. Leurs nez croisent le fer et il le sait, qu’il a gagné. Et quand c’est leurs regards qui se croisent, il ne fait que le lui confirmer qu’il va céder. "Okay, je viendrai, deal", mais rien ne vaut de l’entendre le dire. Il les réceptionne ses lèvres avec cette gloutonnerie qu’il croyait perdu. Lord… parce qu’il la perfectionne l’art de le mettre en appétit. Le baiser ne s’éternise, il cèle seulement ce pacte. Il la repose contre sa main, le poids de sa lourde tête. A présent qu’il est satisfait. S’il ignore pourquoi exactement, il se contente pour l’instant, seulement du fait qu’il ait accepté.  "J'peux te faire un chocolat chaud et te border dans ton lit enroulé dans ta couverture si tu veux", la perspective est tentante. Peut-être qu’il aurait préféré l’amertume et le piquant d’un irish coffee mais il ne rechigne sur cette nouvelle expérience. "Ou bien je peux passer sous la couverture moi aussi et te réchauffer d'une toute autre manière." Ses sourcils oscillent de manière suggestive sur son front, réceptif aux humeurs coquines de son compagnon. Pour autant, il n’est pas certain de l’avoir, la force de la lever. "Enfin, si tu daigne me faire visiter ta chambre mais t'as l'air d'avoir plein de pièces à baptiser", si seulement il savait que baptiser toutes les pièces de cet appartement avait été originalement dans ses plans. Enfin, peut-être pas toute, toute. Il l’a le respect de l’espace de son colocataire. Et peut-être que sa déception devient visible quand sa lèvre inférieure vient bouder sa triste situation. Les plans ont changé, peut-être qu’il ferait mieux de l’accepter. Le digérer que n’est peut-être pas pour le pire. "J'ai hâte de te découvrir dans chacune d'elle" Et comme à chaque fois, il se demande s’il lui dit vrai. Si véritablement il a hâte de le découvrir son petit nid. Et comme souvent, il se contente d’un peut-être bien, qui sait ? « Je crains de devoir peut-être te décevoir en repoussant le baptême des lieux à une rencontre ultérieure. », l’énergie pour ses ambitions, lui fait indéniablement défaut. Son pouce caresse le dos de sa main une dernière fois avant qu’il ne s’en sépare. Il se relève doucement, Kai. Ses prunelles ne délogeant des siennes, seulement pour remarquer la proximité de son visage si près de son sexe. Et durant quelques secondes, il se contente de le sentir son souffle chaud sur sa peau. « Je… je vais prévenir le chauffeur de taxi et ensuite on poursuivra la visite. », ses doigts délaissent finalement sa nuque pour glisser dans sa crinière. Et peut-être qu’il bande un peu. Un tout petit peu… « Ensuite on pourra se réchauffer sous la couverture avec le chocolat, si c’est ce que tu désires.», il force ses jambes au mouvement, et il s’écarte finalement. «C’est toi qui décide ce qui est le mieux pour moi, aujourd’hui. », peut-être qu’il lui offre, là, un privilège qu’il s’est réservé à lui seul ces dernières années. Le détour par le salon est rapide, le coup de fil, aussi. Il prend le temps de déposer sur ses épaules le plaid qui gisait sur le canapé avant de revenir à son invité. Des ailes ébènes volant derrière son passage. Épaulé par l’encadrement de la porte, il a tendu sa main vers lui. « Tu as dis que tu avais hâte. », essoufflé, évident qu’il s’est pressé. Au moins, cette fois, il n'a pas envie de tousser.
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Re: indigo night, ft. extasy

Message par Invité Jeu 7 Jan - 0:59

indigo night

« Je ne puis que l’espérer. » nul doute qu'il en serait capable. Ca ne le surprendrait pas une seconde. Il a un don avec la musique. Pas seulement avec le violon vu qu'il ne se limite pas à ça. Il a vraiment cette fibre de musicien. Il est persuadé qu'il pourrait excellé rapidement peu importe quel instrument il chercherait à apprendre à maîtriser. Il pourrait gagner sa vie avec ce talent. Pas qu'il en ai forcément financièrement besoin mais.. Pour le plaisir de faire quelque chose. Peut-être qu'il lui jouera d'autres morceaux s'il reste, qui sait ? Il ne refusera pas ça c'est certain. Faut dire que de manière général il ne refuse pas grand chose. Même de revenir en étant malade il ne le refuse pas, malgré l'étrangeté qu'il trouve à cette demande. Et puisqu'il est probablement déjà destiné à chopper ce qu'il a autant ne pas se priver. Ce baiser c'est son envie personnelle. Parce que ça lui arrive oui. Parce que parfois il n'a pas à se donner uniquement pour ses clients mais aussi parce que c'est son plaisir. Certes, ça reste rare mais après tout Kai a toujours été un client particulier. S'il ne connait qu'en étant Exta, peut-être bien que J s'y attache un peu au jeune homme. C'est pas impossible. C'est difficile de ne pas s'attacher quand ensemble ils ne font pas que coucher. Ils ont partagé tant de choses au final. Enfin non. Ca n'est pas réellement eux qui les ont partagé. C'est Kai et Exta. Peut-être bien qu'il devrait se le marteler dans la tête quand son esprit divague un peu trop comme la. « Je crains de devoir peut-être te décevoir en repoussant le baptême des lieux à une rencontre ultérieure. » pas suffisamment en forme, comment lui en vouloir. Il se devait bien de proposer mais c'est lui qui décide. Il hausse brièvement les épaules, le sourire aux lèvres "J'me régalerai une autre fois, tant que je reste avec toi, pourquoi je serais déçu ?" après tout, profiter de la chaleur de sa couette avec lui ça lui convient parfaitement aussi. C'est même de l'argent facile quand on y pense. Il le suit du regard quand il se redresse, ne le lâche pas même quand sa queue investis son champ de vision. Elle est tout prêt de son visage. Reflexe, sa langue vient humidifier ses lèvres alors que celles ci s'étirent doucement « Je… je vais prévenir le chauffeur de taxi et ensuite on poursuivra la visite. » il hoche doucement la tête. Ca lui va. C'est vrai qu'il faut bien le décommander ce taxi. Si ça se trouve il est à deux pas d'ici maintenant. « Ensuite on pourra se réchauffer sous la couverture avec le chocolat, si c’est ce que tu désires.» si c'est ce qu'il désire ? C'est pas vraiment ça le contrat de base. Ce ne sont pas ses désirs qu'il est censé satisfaire. «C’est toi qui décide ce qui est le mieux pour moi, aujourd’hui. » il rit légèrement alors que le brun s'éloigne. Okay, pourquoi pas. Il a la pression maintenant, il espère réellement qu'il ne va pas prendre de mauvaises décisions. Parce que le comble quand même, serait qu'il l'entraine sur des terrains qui ne lui plaisent pas. Il se relève quand Kai s'absente. Il en profite pour prendre le temps d'admirer un peu plus la pièce. Un reste du gamin qu'il a pu être a très envie de toucher au violon pour voir ce que ça donne s'il essaye mais il se tien. En plus de ça ça serait probablement très moche. Ca n'est pas à lui. On ne touche pas à l'instrument de quelqu'un sans son autorisation. « Tu as dis que tu avais hâte. » il tourne la tête vers lui et ses yeux s'abaissent sur la main qu'il lui tend. Sourire qui reprend sa place sur ses lèvres, il franchis les quelques pas qui les séparent pour attraper sa main "T'as fais vite" et pourtant il a eu le temps de se couvrir. Mais vu sa respiration plus rapide il a dû se presser juste pour lui. Il trouve ça touchant. Peut-être qu'il avait juste peur qu'il touche à tout ? "Avant ça je t'ai promis quelque chose je crois" Tenant déjà sa main il en profite pour l'entrainer avec lui. La cuisine il l'a repérée, pas compliqué vu qu'il s'agit d'une cuisine ouverte. Il a l'impression que la moitié du duplex, voir plus, offre une vue sur l'extérieur. Baies vitrées partout. C'est beau. Suffisamment haut pour que le vis à vis ne soit pas gênant. Il s'était demandé plusieurs fois à quoi pouvait ressembler le lieu de vie de Kai, c'était assez époustouflant à découvrir. Il lâche sa main pour passer les siennes sous ses cuisses et le rehausser sur l'îlot central. Les mains appuyés de part et d'autres de lui il se penche pour lui faire un smack avant de farfouiller un peu dans les placards pour sortir de quoi faire son chocolat chaud. Ca va, c'est simple à faire. "J'espère que tu aimeras" il met la tasse au micro onde et le démarre avant de se tourner vers lui. Il ne sait même pas pourquoi il s'enjoue autant de préparer un chocolat chaud. Il pause la tasse à côté de lui et glisse ses mains sur ses cuisses, calé entre celles ci. "J'peux te poser une question ?" parce qu'il ne peut pas s'empêcher de se la poser lui "Pourquoi.. Pourquoi ça change ? Enfin j'veux dire je me suis toujours dis que tu voulais pas que j'entre dans ton intimité et que c'était ton kiff les voyages et d'un coup, tout ça change" ça l'intrigue. Mais il ne lui doit aucune explication. S'il n'a pas envie de répondre il n'insistera pas.
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Re: indigo night, ft. extasy

Message par Invité Dim 17 Jan - 3:03
there is nothing in between to me,
this might as well not be real.

Tant que je reste avec toi, pourquoi je serais déçu ? Pourquoi ? L’esquisse d’un rire au creux de sa gorge. Il l’a repoussé sa question, passé les nombreuses réponses qu’il pourrait éventuellement lui fournir au silence. A coup sûre, toutefois, il ose espérer être en mesure de le régaler très prochainement. S’il n’a aucun devoir marital à lui rendre, reste qu’il se déçoit toujours de ne pas avoir pu lui offrir cette première visite qu’il avait originalement prévu à son Extasy. Pourquoi je serais déçu ? Sa chère compagnie n’est pas à déploré, après tout. Dans l’encadrement de la porte, essoufflé. La main tendue, l’attention accaparée. Il la réalise son erreur. Il l’a surpris l’effleurement de ses anthracites sur son instrument. Cette curiosité qu’il reconnait, ô, si familière entité dont il s’est lui-même entiché. Il s’est invité là où il n’était attendu. Passager de ce bus avec ce garçon, celui qu’il reconnait de temps à autre. Celui qui oscille sous la surface lisse de son Extasy. Celui qui est peut-être aussi cabossé que lui. Celui qui a fait de son violon, l’objet de sa fascination. Et il sourit, main tendue, c’est lui, qui a hâte. "T'as fais vite" Son buste se soulève sous son plaid, à mesure qu’il la reprend sa respiration. Les épaules haussées, pour ce mérite qu’il accepte. Il n’a pas voulu le faire attendre. Le laisser trop longtemps, trop seul dans l’immensité de cette maison. Depuis que Poppy vit avec lui, du moins, elle ne lui semble moins imposante… moins désolante. Peut-être bien qu’il l’est, le feu de ce foyer. En ces lieux illuminé par son âme flamboyante. Et sa crinière aussi, peut-être. "Avant ça je t'ai promis quelque chose je crois" Une promesse, quelle délicieuse manière de lui remémorer le pacte qu’ils ont celé. Pour autant, il ne l’éclaire sur ce qu’il a décidé serait le mieux adapter à sa condition. Il se contente de le suivre dans sa propre maison. Les larges baies apposent leurs lumières sur sa peau satinée, illuminant d’un halo sa chevelure cuivrée. A couper le souffle, il s’en fascine de son adonis, Malakai. Un fin sourire en coin, ses perles azuréennes s’abreuvent de ses traits, de ses expressions. Ceux qui traversent son visage quand il l’ignore qu’il le regarde. Ceux qui ne cri que sa vérité. Ses pieds nues frottent le marbre quand il s’arrête, la main, à nouveau, libre. La cuisine, il suppose que son amant a opté pour le breuvage au chocolat. Ses mains viennent se soutenir à ses épaules quand Extasy vient lui saisir ses cuisses. Le cœur bondissant, un hoquet de surprise hors des lèvres. Il n’oppose résistance pour autant. Il ne nourrit l’angoisse de le voir, un jour, lui vouloir du mal. Entre ses mains, peut-être qu’il a l’illusion de sécurité. Le fantasme que rien ne pourra lui arriver. Perché sur l’ilot de bois, le plaid chute de ses épaules. Mais il n’a d’yeux que pour lui. Qui investi son espace pour lui voler un baiser et simplement s’en aller. Secouant la tête, un petite rire que ses lèvres closes, étouffe. Les commissures de ses lèvres tirées d’un large sourire. Sur ses fines épaules, il remonte les pans ébène de la couverture de laine. Ce dont il n’est pas sûr en revanche, c’est qu’il y ait véritablement de la poudre de cacao dans ces grands placards. Mais il en trouve, Extasy. Souffle un peu plus cette bulle de féérie. Ses pieds balancent le vides, ses iris s’étanchent de le voir à l’œuvre. Il ne lui prépare seulement qu’un chocolat chaud mais il peut l’voir qu’il s’applique."J'espère que tu aimeras" Ces épaules haussées, une fois encore. « Généralement, c’est le cas, quand c’est préparé avec amour. Merci.», il a tourné la tête pour humer la tasse fumante, le temps pour Extasy de venir prendre place entre ses cuisses. "J'peux te poser une question ?"Une question, les sourcils froncés, il se demande de laquelle peut-il s’agir. Il n’a cependant pas à hocher la tête, il semblerait qu’il n’avait pas prévu d’attendre son autorisation.  "Pourquoi.. Pourquoi ça change ? Enfin j'veux dire je me suis toujours dis que tu voulais pas que j'entre dans ton intimité et que c'était ton kiff les voyages et d'un coup, tout ça change" Le froncement accentué. Il s’est toujours dis qu’il n’avait pas envie qu’il entre dans son intimité ? Étrange théorie quand il le sait, qu’il est un des seuls qu’il y a véritablement laissé y pénétrer. A lui, ce garçon fictif, à lui ce garçon irréel. Peut-être que ça l’est, pathétique. Il sors ses mains de sous le plaid pour les poser à plat contre son torse. Doucement, il réunit, petit à petit, entre ses doigts le tissu. Découvrant doucement son torse finement sculpté. Il lui intime silencieusement de lever les bras et lui passe par-dessus la tête. Délicatement, il le plie pour le déposer sur l’ilot de bois. « Je te l’ai dis. J’ai fini l’école, je travaille maintenant. Je ne puis plus partir aussi souvent. », c’est ce qu’il lui a dit. Les mains tendues, s’imprimant sur ses flans. Il l’attire à lui, tire sur la laine pour qu’il les abriter tous les deux. Un soupire soufflant d’entre ses lèvres, au contact de sa chaude chaire contre la sienne. La figure nichée dans son cou, le menton reposant sur son épaule. « C’est assez intime pour toi ? », il murmure, le timbre de sa voix plus grave si bas. « Qu’est-ce que ça change ? », tout, comme rien. Il égare un baiser sur sa peau.  
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Re: indigo night, ft. extasy

Message par Invité Dim 17 Jan - 3:59

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Il se permet de prendre un peu les devants et de ne pas se contenter d'attendre sagement derrière lui qu'il lui dise quoi faire. Il se le permet parce qu'il l'a bien compris, avec tous ces moments passés ensemble, que Kai apprécie le voir agir normalement et pas seulement comme une pute obéissante. En fait quand ils sont ensemble on pourrait presque les prendre pour un vrai petit couple. C'est un exercice particulier. Un jeu qu'il est seul à lui demander de jouer. Un jeu qu'il n'a jamais pu refuser vu les avantages que ça lui offrait autant sur le plan physique que financier. Un jeu dangereux aussi... Justement parce que ça a l'air vrai. Parce qu'il pourrait s'y laisser prendre parfois. Mais Extasy n'a pas de cœur. Extasy n'est qu'un jouer sexuel et un cerveau qui n'a pour seul envie que d'assouvir les envies des autres. S'il était pantin de bois son nez s'allongerait plus que sa queue au nombre de beaux mensonges qu'il peut sortir à ses clients pour qu'eux sortent leur oseille. Exta n'a pas de cœur mais J en a un, et le danger de ce jeu est qu'il n'est justement, pas purement sexuel. Alors il essaye juste de voir ça comme des désirs différents mais des désirs à satisfaire. Mais il a ces moments, ces petits moments où la limite est trop flou dans sa tête et qu'il a du mal à savoir de quel côté il est. Parce qu'il n'a peut-être jamais pris autant plaisir à faire un simple foutu chocolat chaud. Mais c'est pas pour le réchauffer lui et adoucir les valises sous ses yeux. De toute façon pour ça le café est sa meilleure option. Peut-être qu'il aurait dû lui faire ça d'ailleurs. Mais non, pour lui, il a opté pour cet arôme chocolaté qu'il trouve bien plus agréable au nez. Les odeurs ont leur importance après tout. Parce qu'il ne s'agit pas de simplement lui donner de l'énergie. Non il s'agit la de réchauffer son corps et son cœur, de lui offrir la plus douce chaleur de l'hiver. Simplement parce que c'est bon. Pour un plaisir purement gustatif. S'il n'aime pas ça sera foutu mais il ne peut se le cacher, ça lui a fait plaisir de lui remplir cette tasse. « Généralement, c’est le cas, quand c’est préparé avec amour. Merci.» et peut-être bien qu'il a été très transparent d'ailleurs... Mais il ne peut que répondre avec un sourire, parce qu'alors il est a peu prêt certain qu'il va aimer. Glissé entre ses jambes il ose une question plus personnelle cette fois ci. Mais après tout il lui offre aussi l'occasion de parler s'il a envie de se confier non ? Mais à voir ses sourcils froncés il n'en a peut-être pas envie. Il baisse la tête pour regarder ses fines mains sur son torse et sourit doucement avant de lever les bras et lui permettre ainsi de lui retirer son tee-shirt. Il appuie ses mains de part et d'autre de lui, le regardant prendre tant soin de ses affaires, comme si ça avait une quelconque importance. C'est d'ailleurs étrange de le voir en donner à ce simple fringue plus que lui même n'en donne. Ayant plutôt l'habitude de les balancer à l'arrache sans même regarder où ils atterrissent. « Je te l’ai dis. J’ai fini l’école, je travaille maintenant. Je ne puis plus partir aussi souvent. » Alors c'est juste ça ? Rien d'autre ? Les questions lui brûlent les lèvres. Il travaille où ? Qu'est ce qu'il doit faire dans son job ? Des questions dont il a la flemme d'écouter les réponses quand on les lui donne sans qu'il les ai demandé. Et pourtant la il a envie de savoir, il pourrait rester à l'écouter en parler sans l'interrompre, juste parce qu'il est curieux d'en savoir plus. Il est curieux quelque fois. J. Mais quand les mains du bouclés glissent sur sa peau pour l'attirer à lui il reprend sa place. Exta. Celle qui n'est que la sienne ici. Le plaide venant le couvrir lui aussi, la chaleur du corps de Kai envahissant son propre corps. Il ferme les yeux quand dans son cou il sent son souffle « C’est assez intime pour toi ? » ça n'est pas ce qu'il voulait dire. Enfin... Il n'était pas en train de réclamer plus d'intimité, de réclamer quoi que ce soit d'ailleurs. Mais oui, c'est intime et agréable. Ses mains remontent le long de ses cuisses et viennent se glisser dans son dos alors que sa tête bascule doucement contre la sienne « Qu’est-ce que ça change ? » son nez perdu dans ses cheveux il inspire son odeur, lentement "Rien. Ca change rien. Le décors dans lequel on se trouve est loin d'être ce qui m'importe le plus" à son tour il embrasse son cou. Même s'il apprécie les paysage qu'il a fait défiler sous ses yeux il tien à ce qu'il comprenne que c'est la vue de ce qui ne change pas qu'il a plus plaisir à regarder. Lui. Entre tout ces voyages et lui, c'est bien lui sa plus belle vue. Mais en réalité, ce chez lui, ce vrai chez lui, ça change tout. Parce qu'il n'a plus seulement l'impression d'être son copain avec qui il part parfois en vacances avant de ce revoir aux prochaines vacances. A présent c'est chez lui. Il ne sait pas pourquoi ça le trouble mais ça rend les choses plus officielle dans son crâne. Ils vont se voir plus souvent et chez lui. Et qui sait s'il ne va pas croiser des personnes proches de Kai, lui qui préférait aller la où on ne pourrait le reconnaitre. Bien sûr que ça change. J n'a jamais réussi à les tenir ses relations sérieuses, ça a toujours foiré pour tout un tas de raison différente. Et voilà qu'il se retrouve dans les bras d'un mec qui connait son métier et qui l'accepte parce qu'il est son client mais qui le traite comme son mec. Sauf qu'il s'agit d'Exta et pas de J. Et putain c'est le bordel dans sa tête. Tout s'emmêle et s'entremêle. Alors il l'a redresse, prend celle du brun entre ses mains et s'empare de ses lèvres pour évaporer ses songes.
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