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Elena Parker
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Situation financière : Par chance, le métier que tu exerces permet de subvenir largement à tes besoins
Situation amoureuse : Fraîchement séparée... tu regrettes tellement que les choses se soient terminées ainsi entre Léo et toi. Tu l'aimes encore mais tu t'en veux de l'avoir trompé.. Tu fais un blocage et tu te dis qu'il serait tellement mieux sans toi, qu'il mérite quelqu'un de sincère.
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle, les courbes masculines te font tourner la tête
Habitation : Un appartement avec 2 chambres au #17 Dupont Circle en colocation avec Tyler ton cousin
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Message par Elena Parker Mer 17 Mar - 21:14
Ces derniers temps, rien n'était simple que ce soit dans la vie réelle ou simplement dans mon esprit. En effet, tout s'embrouillait et je ne savais vraiment pas où donner de la tête. Pourtant les choses pourraient être simples.. Il suffirait que je retourne avec Léo car comme on dit l'amour signifie tout. Si je mets tant à mal notre relation c'est sans doute que je n'arrive pas à me regarder dans un miroir depuis que j'ai trompé l'homme que j'aime. Je ne sais même pas pourquoi j'ai fait cela.. Je culpabilise tellement, je sais pertinemment que c'était une belle erreur et je n'étais pas prête à reproduire le même schéma. Léo ne mérite vraiment pas cela, j'ai du le faire souffrir et cette simple idée me donne la nausée. La lumière qui m'habitait avait tourné en obscurité, mon coeur s'était arrêté, je n'étais plus moi même et j'utilisais une énergie folle pour que personne ne s'en rende compte. Je faisais bonne figure autour de moi pour éviter les questions des gens bien que mes proches n'étaient pas vraiment dupes bien au contraire.
En parlant de mes proches, je dois bien avouer que j'étais très bien entourée, plus que ce que je pouvais espérer. En commettant un adultère, j'étais persuadée que beaucoup de mes amis m'auraient tourné le dos mais pas du tout. La plupart ne cautionnait pas ce que j'avais fait mais ils n'avaient pas pour autant déserté. Gabriella la première.
Amalrik fait partie des proches qui sont restés à mes côtés. Lui et moi c'est une histoire de longue date. Je dois bien avouer que Am a été le premier homme que j'avais aimé. Mon premier crush, mon premier coup de coeur, un amour véritable d'adolescent qui a continué quelques temps une fois le lycée terminé. On était voisins à l'époque, on a toujours été là l'un pour l'autre, même si nous n'avons pas le même âge à deux ans près , cela ne nous a pas empêché de grandir et évoluer ensemble. Idées des premières fois, c'est avec lui que je les ai eues. Il a une place importante dans mon coeur et je pense que Léo ne sait pas vraiment tout de notre histoire, que ce soit notre histoire d'amour ou fraternelle ou amicale. Notre relation a eu plusieurs casquettes au fil des ans mais même si nous avons fait qu'un bout de chemin ensemble, nous restons soudés et proches et c'est ce que j'aime dans ma relation avec l'ambulancier.

Ce soir, on s'était dit qu'une soirée à décompresser tous les deux ne nous ferait pas de mal. Je sais que c'était un prétexte pour vérifier si j'allais bien mais ça, Am ne me le dirait jamais. La soirée en boîte était parfaite. Nous avions passé un long moment à discuter sur deux tabourets siroter cocktails sur cocktails.. C'était agréable de ne pas penser le temps d'une soirée et de se vider la tête surtout. Nous n'avions pas parlé de Léo de toute la soirée et je dois bien avouer que c'était agréable de ne pas ressentir ce trou béant dans ma poitrine. Bien éméchés j'avais refusé qu'il ne rentre en voiture. J'habitais à deux rues d'ici. Je ne comptais pas le nombres de verres et de shooters que nous avions bus, mais c'était assez pour que nous ne soyons absolument pas discrets pour rentrer chez moi. On rigolait pour rien, et je le retenais tant il avait bu. Sans doute plus que moi; Lorsque nous avions décidé de partir de cet endroit, j'avais arrêté de boire car le prochain verre allait me faire régurgiter tout le reste. On rigolait dans ma cage d'escalier alors que je tombe sur lui.

Chut... on va réveiller tout le monde Am..
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Re: Merci d'être toi // Am

Message par Invité Jeu 18 Mar - 10:19
Lorsque tu avais appris la rupture d’Elena et Léo, tu avais été surpris, Amalrik. Surtout au moment où tu avais découvert l’adultère de ton amie d’enfance. Jamais, ô grand jamais, tu n’aurais pu y croire si cette révélation n’était pas sortie de sa propre bouche. Pourtant, tu étais persuadé d’un élément essentiel : Elena était profondément amoureuse de Léo. Peu importe ce dérapage qui avait précipité son couple dans les abysses, les sentiments de la jeune femme demeuraient les mêmes. Bien sûr, la brune avait tendance à toujours tout compliquer – comme bien des femmes. Aussi, tu avais pris la décision de n’être qu’une oreille bienveillante pour tes deux amis, plutôt que de te mêler de cette situation personnelle ou de prendre parti contre l’un ou l’autre. Alors, tu avais proposé à chacun de sortir se changer les idées. Si Léo avait accepté tout en reportant cela à un instant ultérieur, Elena s’était montrée plus enthousiaste. Tu te doutais bien qu’elle ne rêvait que d’oublier un peu ses mésaventures, ne serait-ce que le temps d’une soirée. Naturellement, vous étiez partis pour vous amuser en boîte de nuit, dégustant de nombreux cocktails fruités et des shots amers. D’ordinaire, tu ne buvais pas autant, Amalrik. De part le fait que tu connaissais les ravages de l’alcool en travaillant dans le bar de ton frère et en tant qu’ambulancier, tu privilégiais la modération. Sauf que, ce soir-là, tu ne le désirais pas. Tu étais en compagnie fortement agréable et Elena avait envie de décompresser, tout comme toi. Parce que, oui, toi aussi tu affrontais tes propres démons : la « trahison » de Sören, embourbé dans ses mensonges et jouant avec l’illégalité, t’avait profondément blessé. Tant et si bien que tu songeais sérieusement à quitter le nid familial si confortable de votre étonnante fratrie. En plus, tu avais la crainte qu’il souffre de sa relation avec Isabel, puisqu’elle incarnait un morceau de la vie de Nina, tout de même. Des éléments contradictoires qui obscurcissaient ta positivité quasi « légendaire ». Cependant, tu n’avais pas pu évoquer cela avec tes proches. Avouer que Sören effectuait des combats et des paris illégaux serait prendre un risque inconsidéré. Quant à sa nouvelle relation amoureuse… Tu ne voulais pas que vos proches le jugent sévèrement. Tu préférais lui laisser du temps d’être certain qu’il allait poursuivre sa vie avec Isa.

Après plusieurs heures à rire et à boire, l’horloge affichait une heure indécente. Tu devais retourner à tes pénates, en prenant un taxi certainement, mais Elena te fit une proposition qui te parût, sur le moment, alléchante : dormir dans sa chambre d’amis. Le trajet serait moins houleux et tu n’étais pas disposé à laisser ton amie seule pour l’instant. Avec ferveur, tu acceptas sa suggestion. Il ne vous fallut guère de temps pour parvenir jusqu’à son nouveau domicile. Ce n’est qu’une fois arrivés en bas des marches à gravir, tels des escaladeurs, que tu grimaças à la vue de cette tâche ingrate et quasi impossible à exécuter. Surtout sans sobriété. Pourtant, vous vous êtes élancés, emplis de bravoure, pour cette funeste ascension. Tels deux adolescents, vous vous êtes mis à vous remémorer des âneries de votre passé commun, celui de votre relation amoureuse, tout en évoquant également les lourdauds de votre soirée endiablée. Les rires fusent de bon cœur. Mais les pieds ne suivent pas et, sans prévenir, la brune dérape contre ton corps. Tu la rattrapes, en éclatant de rire. « Oooups ! » ricanes-tu, en la tenant par un bras, tandis que ta main s’agrippe intensément à la rambarde. Elle n’est pas très lourde, Elena. Elle ne l’a jamais été. Mais, en ayant consommé autant, il n’est pas étonnant que cela relève de l’exploit qu’aucun de vous ne finisse par se casser le nez sur une marche. Elle te quémande de baisser le volume, par crainte de réveiller le voisinage. Tu pestifères légèrement, une fois qu’elle se redresse, agrémentant tes paroles d’un geste de la main, que tu balances de droite à gauche devant ton visage. « Pffff… J’m’en fous ! » grognes-tu, bien que tu n’avais effectivement pas envie d’entamer une bagarre généralisée dans les escaliers, tout ça parce que tu n’étais pas capable de fermer ta bouche sans rigoler pour rien. Tu t’assieds alors sur la marche de l’escalier, quelque peu essoufflé, et tu regardes le chemin qu’il vous reste à parcourir. « Pourquoi y’a toujours autant d’escaliers ? » t’interroges-tu, avant de te redresser sur tes deux jambes, tel un gamin, et d’attraper la rambarde fermement avec tes deux mains, te penchant pour visionner la hauteur de l’immeuble à travers le vide de la cage. « C’est haaaaaaaaut ! » fais-tu, entre admiration et étonnement. Dès que tu visionnes le bas – et donc le peu que vous aviez pu monter – tu ris à nouveau. Tu entreprends alors de reprendre votre escalade, toujours en riant pour tout et n’importe quoi, manquant parfois de glisser et de t’étaler sur les marches. A cette triste allure-là, vous n’êtes décidément pas prêts de siroter un jus de fruits dans le salon de la magnifique brune.

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Re: Merci d'être toi // Am

Message par Elena Parker Ven 19 Mar - 0:07
J'étais persuadée que toute la clique de Léo, ses collègues notamment étaient au courant pour mon adultère. Regarder ses amis en face alors que moi-même j'ai du mal à le faire, c'est compliqué. J'avais reçu il ya quelques temps Pablo et même si j'avais su rester professionnelle, je m'étais dit qu'il me jugeait forcément inconsciemment mais celui que j'avais déçue le plus sans doute c'était Am... Mais la plus déçue c'est moi-même. Je ne me reconnaissais plus. Comment avais-je pu faire ça? j'étais répugnante.
Sortir avec Am me faisait plaisir. Cela faisait bien longtemps que nous n'avions pas fait quelque chose rien que tous les deux. Parfois nous sortions avec Savy et Léo tous les quatre mais Am et moi en tête à tête ça remontait bien avant ma relation avec Léo. Alors pouvoir profiter d'un de mes plus vieux amis me faisait vraiment plaisir. Une sorte de moment exclusif entre nous deux, loin des soucis du quotidien c'est tout ce dont j'avais besoin, surtout en ce moment et Am le savait, il me connaissait par coeur.

Minuit était passé depuis bien longtemps que c'était honteux de dire l'heure à haute voix mais pour nous, les deux compères, on s'en fichait royalement. Passant un bon moment, l'alcool coulant à flot, nous n'avons clairement pas vu le temps passer et ce n'était vraiment pas pour me déplaire bien au contraire. Dans un état plus que lamentable autant lui que moi, je lui avais proposé de dormir dans la chambre de Tyler. Il n'était pas là ce soir, et je préférais savoir l'ambulancier chez moi plutôt que dans la rue à rôder comme une pauvre âme en paix. Evidemment, mon invitation n'était pas accompagnée de sous entendus. Je n'avais aucune mauvaise intention à son égard ni d'idées derrière la tête. Je prenais simplement soin de mon ami. Arrivant devant l'immeuble, l'ascenseur en panne ne nous rendit pas la tâche aisée. Les escaliers me paraissaient tellement insurmontables pour ma personne mais à deux, éméchés comme nous l'étions ça allait être compliqué. D'un point de vue extérieur, on aurait dit deux adolescents qui venaient de prendre leur première cuite et qui essayaient d'être les plus discrets possibles.. Et très honnêtement c'était un échec monumental. Rire de nos conneries, de notre soirée, des gens qui croyaient qu'on était un beau couple... On en rigolait dans cette cage d'escalier qui raisonnait bien plus que ce que je l'aurais souhaité.

Emmêlant mes pieds à cause d'une marche, je rigole encore de plus belle alors que je suis littéralement sur lui.

Aïe, putain Am, ferme là, on va réveiller tous les voisins...

C'est clairement l'hôpital qui se fout de la charité tant je rigole. Je regarde mon ami de toujours avant de rester sérieuse deux secondes.

En fait, t'as pas trop mal vieilli finalement. ça passe hein, tu m'étonnes qu'elles t'aient dragué ces pouf tout à l'heure.


Pointe de jalousie dans ma voix, non pas parce que je le voulais pour moi mais parce qu'on avait décidé de passer la soirée ensemble et ces connes avaient essayé de m'évincer de mon tête à tête amical en le draguant. Je regarde Am et me relève en m'appuyant sur lui. Ce n'est vraiment pas chose aisée quand on sait le taux d'alcool actuellement dans notre sang. On doit vraiment frôler l'indécence. J'ai des vertiges, j'ai l'impression d'avoir tourné sur moi même un paquet de fois comme quand on était petits et qu'on faisait ça pour rigoler sauf que cette sensation ne me faisait pas rire actuellement. J'arrive tant bien que mal à me relever et rester debout ce qui relève de l'exploit. Se foutant bien pas mal des voisins, il me le fait remarquer et je roule des yeux en soupirant, quel rabat-joie. Il s'assied sur les marches alors que je me cramponne férocement à la rambarde.

Encore deux étages et on est arrivés. Je veux pas décuver ici Am. Allé lève toi.

Je lui tends la main mais finalement je perds l'équilibre et me raccroche à ses épaules.

Rappelle moi de ne plus sortir avec toi le soir, c'est un traquenard. Je suis dans le mal t'as pas idée et tu verrais ta tronche...

Je ris comme une ado pré pubère. Je ne préfère pas regarder les marches que ce soit celles que j'ai réussi à franchir ou celles que j'ai encore à emprunter car cela me donne le tournis. Am trouve enfin la motivation pour se relever et j'en profite pour utiliser son bras pour m'appuyer mais mauvaise idée, la marche suivant n'est pas franchie comme je l'aurais aimé.

Am putain..

J'essaie de chuchoter mais c'est une catastrophe autant pour lui que pour moi.

Je crois qu'on va rester là, on est bien là non ?

Je souris en regardant le blondinet. Avec un peu de motivation nous parvenons à franchir un pallier. Plus qu'un avant de trouver le couloir qui mène à mon appartement. Nous avons fait la moitié. Une dame descend les escaliers et nous dit bonjour en me lançant un regard complice, nous souhaitons bon courage. Je rigole alors comme une idiote. Cette femme? Une infirmière qui part bosser tandis que nous, nous décuvons tant bien que mal tout ce que nous avions ingurgité. Je me colle contre Am pour rire dans son torse.

Non mais là, je crois que demain je déménage la honte..

Ma main posée sur son torse, je le regarde d'un air étonné.

Non mais attends, t'es hyper musclé là non ? C'est hyper dur et je parle que de ton bide pas de ce qu'il y a plus bas, je te vois venir Einersson ! Y'a arnaque là, j'avais pas ça moi quand je sortais avec toi à l'époque ! Imposteur va.

Je tâtais tout son torse et sa poitrine sans ménagement et surtout sans gène. Vive l'alcool comme on dit. Je n'avais aucun désir pour cet homme depuis de nombreuses années. Je n'en revenais pas de le voir aussi développé et dessiné. Je fantasmais soudain sur mon ami ce qui était plutôt dangereux.
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Re: Merci d'être toi // Am

Message par Invité Mar 23 Mar - 10:42
Elena. Cette femme-là avait eu une place importante dans ta vie amoureuse, même si tu ne l’admettais pas forcément. Vous n’étiez que des mômes qui flirtaient ensemble et qui envisageaient l’avenir au jour le jour, avec des projets parfois dignes d’un roman à l’eau de rose. Vous vous teniez la main, déambulant dans les couloirs de ce lycée bondé de couples tout autant que de célibataires. Tu te souvenais exactement de ton ressenti, à cet instant, lorsque tu avais la sensation de devenir invincible dès qu’elle se tenait à tes côtés. Malgré votre différence d’âge de deux années, tu t’étais avéré suffisamment mature et aimant pour qu’elle daigne t’accorder plus qu’un simple regard avant de poursuivre sa route. Tu fus toujours étonné qu’elle ait accepté de devenir ta petite-amie, toi le gringalet souriant qui tentait désespérément de prendre des muscles pour paraître moins frêle. A cette époque, tu ressemblais à une vilaine asperge sans nul doute – du moins c’est ainsi que tu te qualifierais. Heureusement, tes cheveux en bataille et tes yeux bleus te donnaient sûrement un petit charme qui ravissait des demoiselles. Avec les années, et en devenant plus « homme » que « garçonnet », ton regard s’avéra être une arme de destruction massive. Du moins, c’est ce qu’en disent certaines conquêtes de ton passé. Tu as cessé de compter les relations sans lendemain. Jamais sérieusement casé, tu enchaînes les histoires sans attache depuis des années. Depuis que ton histoire avec la brune s’est terminée, plus ou moins.

Evidemment, la retrouver aux bras d’un de tes camarades d’intervention – le fameux Léo – t’amena à ressentir une once de jalousie. Qui trouve plaisant de découvrir son premier amour avec une tierce personne ? Cela dit, ils semblaient heureux. Amoureux. Alors, comme tout bon camarade qui se respecte, tu avais décidé de ne pas envenimer cette situation, de ne pas venir troubler cette relation naissante. Tout ce que tu désirais, c’est que tes deux amis soient remplis de bonheur. Ensemble, ce fut le cas. Bien que, étant donné les derniers événements dans la vie de la brune, tu te demandais ce qui avait cloché pour qu’elle finisse dans le lit d’un autre homme que son petit-ami. Malgré ta curiosité, tu ne la questionnas pas. Elena ne te devait aucune explication. Il s’agissait de son histoire. Toi, tu ne voulais agir que par amitié. Le reste ne te concernait pas, Amalrik.

Tels deux enfants perdus, qui se sont noyés dans les méandres des boissons alcoolisées, vous riez de bon cœur dans cette cage d’escaliers. Malgré plusieurs tentatives infructueuses pour gravir les marches, vous demeuriez invaincus et persuadés de terminer cette ascension à bon port. La seule fatalité était que vous mettriez probablement dix fois plus de temps qu’à l’accoutumée. Elena, fidèle à elle-même et bien trop avinée, ne put s’empêcher de remarquer que tu avais suffisamment bien vieilli pour que des jeunes femmes en chaleur viennent te draguer ouvertement devant ses yeux, tandis que vous passiez une soirée dans un amical tête-à-tête. Tu ricanes, notamment face à l’appellation de la brune pour décrire ces frivoles Nymphes. « Ces « poufs », hein ? » soulignes-tu, afin de lui démontrer qu’elle n’était guère sympathique avec tes prétendantes. Ce qui, il faut l’admettre, regonfle un peu ton égo. « Ne sois pas jalouse ! Tu étais la plus belle dans ce club. » lui assènes-tu, avec un petit coup d’épaule dans la sienne, agrémentant tes paroles sincères d’un doux et tendre sourire. Il est vrai que tu n’avais même pas porté attention à tes charmantes inquisitrices, peu enclin à délaisser ta compagne de soirée – même si c’était une « simple amie » comme elle aimait le dire parfois. « D’ailleurs, j’pense que beaucoup d’hommes m’enviaient étant donné tous les verres qui t’ont été gracieusement offerts. » rétorques-tu, lui déclarant par-là qu’elle n’était pas en reste quant à son niveau de beauté.

Dans un geste héroïque, vous tentez alors de vous déplacer à nouveau, histoire de ne pas finir par dormir sur les solides marches, dans le froid. Mais cette montée s’avère titubante, puisqu’aucun de vous deux n’a suffisamment d’équilibre pour assurer la grimpe. « Pouaaah… C’est duuuuuur ! » t’exclames-tu trop fort, en riant à nouveau tel un enfant, tout en tentant de te tenir à la rambarde pour ne pas glisser davantage et terminer à nouveau sur les fesses. Elena s’accroche à ton épaule, tandis qu’elle pestifère à ton encontre. « Eh ! J’vous ai pas forcée à boire autant, Mademoiselle ! » lui rappelles-tu, bien qu’elle daigne se moquer au passage de vos tronches respectives. Il est clair qu’aucun de vous deux ne doit avoir fraîche mine. La brune, quant à elle, éprouve de plus en plus de difficultés à se redresser. Elle veut rester sur place, tant elle est au bout de sa vie. Tu lui tends la main, attrapant la sienne, pour la maintenir un peu mieux. « Allez, encore un p’tit effort Choupette ! » lances-tu gaiement, évoquant un surnom que tu lui donnais au temps où vous sortiez ensemble et qu’elle n’affectionnait pas forcément. Tu l’appelais ainsi pour la taquiner, dans tes souvenirs. Mais tu t’étais persuadé, après quelques mois, qu’elle aimait secrètement bien que tu la surnommes de cette manière. Même si elle n’avait jamais rien dit à ce sujet.

Vous finissez par vous effondrer les deux sur un palier, tandis qu’une habitante des lieux quitte sa demeure. Elle vous souhaite un bon courage et vous riez. Et, en posant tes yeux sur elle, tu remarques qu’elle porte un uniforme d’infirmière dans son sac ; sans doute son uniforme qu’elle a dû laver à la maison. Tu grimaces, t’apercevant qu’elle te connaît peut-être. De ton côté, pour être franc, tu es incapable de te rappeler à quoi elle ressemble. Elena, elle, est mortifiée de honte. Tu rigoles encore plus fort, presque à t’en faire mal aux côtes. « Toi : tu déménages. Et moi : je change de job ! »

Assis tous les deux, par terre, Elena dans tes bras, vous ressemblez à des adolescents. Un retour en arrière qui te rendrait presque nostalgique, Amalrik, ce qui est profondément dangereux. Toutefois, la jeune femme ne peut s’empêcher de constater que tu es différent de cette grande asperge que tu fusses plus jeune. Elle commence à tripoter ton corps, tout en te taquinant aisément, ce qui ne te laisse pas indifférent. « T’es pas possible, Elena ! » lances-tu en riant, essayant de dissimuler la gêne qui s’emparait de ton corps crispé. En effet, la réaction, dans ton pantalon, ne tardait pas à commencer à se manifester clairement. Dans ton esprit, tu ne peux t’empêcher d’essayer de la réfréner. Après tout, vous n’êtes que des amis, pas vrai ? Cependant, vos visages étant tout aussi proches que vos deux torses, tu te perds dans les yeux de la jeune femme l’espace d’une seconde. Ton palpitant rate un battement fugace et tu sens ton âme vaciller dans les ténèbres de l’interdit. « Si tu veux, je te montrerai ça plus en détail une fois qu’on sera à ton appart’... » murmures-tu suavement, entre jeu de séduction et amusement, en souriant à la brune. Tu replaces alors une mèche de ses cheveux derrière son oreille, dans un geste de tendresse. Pour peu, tu rêverais de l’embrasser, Amalrik. Mais tu n’en as aucun droit. « Bon… On y retourne ? » souffles-tu, sans aucune conviction, toujours ton regard bleu plongé dans le sien, attendant un seul geste de sa part. Peu importe lequel. Parce que toi, tu n’étais clairement plus capable de répondre par la sagesse, à cet instant précis.

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Re: Merci d'être toi // Am

Message par Elena Parker Jeu 25 Mar - 22:15
Amalrik avait toujours eu une place de choix dans mon coeur. A l'époque, nous étions si proches et on était en symbiose. Cela ne m'était pas vraiment arrivé jusqu'à Léo. Avec Am tout était simple et sans prise de tête, quand nous sortions ensemble nous n'étions qu'enfants, ce qui nous permettait de faire des projets un peu flous, dans le vent qui n'auraient jamais vraiment aboutis mais qui nous plaisaient d'imaginer... Avec Léo c'était différent, à trente ans, j'avais eu envie de plus que de projets dans l'air, des projets concrets étaient indispensables pour moi.
Je me souviens d'une fois où nous étions au parc l'ambulancier et moi, tous les deux à courir, car on aimait tous les deux ça. Am et moi avions envie de la même chose, un petit moment entre nous, rien qu'à nous. Ce moment là où vous vous arrêtez et vous collez l'un contre un mur pour vous embrasser jusqu'à plus soif. Ce moment restera gravé à tout jamais, c'était un peu cucu dit comme ça mais en y repensant c'était le moment où je m'étais rendue compte que l'amour que je lui portais signifiait beaucoup. Avec du recul certes, c'était un amour de jeunesse, qui n'aurait plus sa même importance maintenant mais à l'époque c'était tout mon monde. Il avait été la personne la plus importante pour moi pendant un temps. J'étais fière d'être à son bras au lycée, dans la rue, le présenter à mes parents aussi et mes frères. Entre Léo et lui, mes parents avaient toujours adoré Am. De ce fait, Léo n'avait jamais trouvé grâce à leurs yeux. Je ne me rappelle même plus de notre rencontre qui date de l'époque où nous étions voisins et quand j'ai accepté de sortir avec lui. Nous ne fréquentions pas vraiment les mêmes amis, pas la même classe ni les mêmes cours en raison de notre différence d'âge mais son côté peu sûr de lui à l'époque lui donnait beaucoup de charme et j'étais bien à ses côtés. Depuis le temps, nous en avions tellement fait du chemin et c'était plaisant à voir. Il avait vraiment changé, physiquement et il avait pris en assurance, il devait en faire tomber des nénéttes dans son lit, ça m'étonnait pas du tout. Il était encore plus beau que lorsque nous étions petits. On a toujours été complices et même si parfois on passait des jours voire des semaines sans nouvelles l'un de l'autre, on était toujours aussi proches, comme ce soir.

Ce soir, notre complicité est à son paroxysme. On a toujours été sans gène lui comme moi. Dans cette cage d'escaliers, je suis persuadée que les voisins doivent nous maudire et sont sans doute sur le point de venir comme des furies nous hurler dessus et bizarrement ça m'est égal tellement tant le moment est drôle. Nous sommes imbibés d'alcool et déshinibés totalement. On parle rapidement des filles qui étaient à ses pieds tout à l'heure, le joli surnom que je leur donnais montrait mon once de jalousie. Je n'avais clairement pas apprécié ces pouffiasses qui avaient rôdées autour de lui alors que j'étais à ses côtés. Je me sentais comme la fée clochette rouge de jalousie en voyant Wendy et Peter Pan.

J'avais envie de les étrangler !

Je fronce les sourcils en soupirant tout en peinant à croiser mes bras, qui me servaient à me tenir en équilibre. Son compliment m'allait droit au coeur. J'étais gênée d'un tel compliment mais je dois bien avouer qu'il était aussi le plus beau là bas dedans également. Son coup d'épaule me fit perdre le peu d'équilibre que j'avais alors je grognais avant de répondre

T'étais pas le plus dégueu non plus Am.

Je lui tire la langue. Il n'avait pas tord, j'avais eu pas mal de verres offerts.

Au moins, j'ai bu à l'oeil, cela dit, j'en avais rien à faire des autres mecs, j'étais venue avec mon ami ! Et je n'avais d'yeux que pour toi Am.

Dis-je sur le ton de la plaisanterie en battant des cils tout en explosant de rire. On tente de continuer notre ascension et c'est tellement dur, lui reprochant d'avoir bu, il me rétorqua que je n'avais pas été incité par l'ambulancier, il n'avait pas tord. J'avais eu besoin d'alcool ce soir et je le regrettais déjà là et sans doute demain au réveil, l'aspirine et l'eau seront mes amis. Pour le moment, bien que l'équilibre soit précaire et mes nausées un peu présentes, j'étais bien à rire avec mon ancien partenaire du lycée.  Je peine à gravir les marches et Am essaie de me motiver.

Ta gueule Einersson !

Il sait clairement que ça m'énerve qu'il m'appelle Choupette. Il avait l'habitude de le faire lorsque nous sortions ensemble.. Bien que ça me ramène des années en arrière, les souvenirs refaisant surface, ça m'énerve sur le moment et il le sait. L'infirmière partie, nous rions aux éclats jusqu'à nous retrouver l'un contre l'autre comme à l'époque. La pente sur laquelle nous sommes est dangereuse, mais sommes nous en capacité de le voir? Je ne me rends pas bien compte de l'ambiguïté qui s'installe entre lui et moi. Tout a l'air si naturel entre lui et moi comme avant, comme si rien n'avait changé. Est-ce qu'on était en train de franchir la limite interdite? La limite qu'on avait pas franchi depuis notre séparation il y'a de ça bien dix ans? Touchant son torse, au départ, c'était sans arrière pensée mais plus je le touchais plus je repensais aux années lycées, il n'était plus ce gringalet que je connaissais, mais un vrai homme, l'homme que j'avais vu évolué depuis tant d'années et il me faisait de l'effet putain. Je faisais clairement une connerie. Ce toucher peu anodin traduit certainement une envie irrépressible de lui, l'alcool n'aidant pas... Je me mords la lèvre alors que je ressens quelque chose dans mon bas ventre, ce quelque chose qui me fait comprendre que j'ai envie de lui.
Je viens clairement d'allumer une mèche éteinte depuis longtemps, je dois à tout prix me freiner. Je ne dois pas céder à la tentation. Si je franchis la limite, je ne pourrais plus revenir en arrière et demain je sais que je le regretterais. J'enlève mes mains du corps de mon ami avant de le regarder sans dire un mot pour le moment. L'envie se veut moins forte lorsque je romps ce contact physique seulement en me relevant Amalrik nous reconnecte en me touchant. Mon coeur bat plus fort, putain mais qu'est ce qui m'arrive? Je bloque ma respiration et mon regard alterne entre ses yeux et ses lèvres. Putain Elena, arrête. Tu ne peux pas faire ça. Si ça se sait, tu es morte et Am aussi.  Je ne pense qu'à ses lèvres contre les miennes, à sa langue flirtant avec la mienne et ses mains sur mon corps et j'avoue que ça me fait quelque chose. Je me rapproche de lui et j'acquiesce lorsqu'il décide de reprendre notre chemin. Je suis faible ce soir. Je n'ai plus que ça en tête. Je ne parle pas jusqu'à ce qu'on arrive enfin non, sans peine devant ma porte d'entrée. Aucun mot, rien. J'ouvre la porte et je lui mets la main sur la bouche.

Attends.. Je veux juste vérifier si mon cousin est là. Fais pas de bruit s'il te plait.

Je vais voir et par chance il n'est pas présent ce soir enfin cette nuit..  Je reviens vers lui et enlève enfin ces escarpins qui me font mal aux pieds et je reviens vers Am.

Je sais que l'envie est là, la dentelle qui enveloppe mes parties intimes est bouillante, j'ai besoin de ressentir ses lèvres contre les miennes. Je vais sans doute céder... S'il attise la flamme qui renaît sans doute pour la nuit, je sais pertinemment que je ne résisterais pas une seule seconde.  Je m'approche de lui dangereusement le plaquant un peu trop fort contre le mur derrière lui et je me fiche des conséquences.

On en était où ?

Je le fixe en mordillant ma lèvre, plongeant mon regard dans le sien en ayant un petit sourire en coin.

Je veux voir les détails dont tu m'as parlé maintenant, assume tes propos.

J'arque un sourcil, complice de ce pêché qui va nous consumer cette nuit sans doute sauf si l'un de nous deux trouve la force et la sagesse de rompre ce lien ficelé de nouveau l'histoire d'une nuit. Me collant tout contre lui, je sens son engin bien à l'étroit à mon goût dans ses vêtements. Je sais que je lui fais de l'effet autant qu'il m'en fait. Collée contre lui, son érection contre ma partie intime me fait mouiller. Je m'en veux de fantasmer sur ses mains contre mon corps.

Am... Je..

Ma voix est chevrotante, ma respiration est saccadée. Je résiste tant que je peux et je pose une main sous son haut pour toucher ce corps que je n'avais plus touché depuis des années. Putain qu'il me fait de l'effet l'ambulancier. Le pouce de l'autre main caressant ses lèvres, j'attends sans doute qu'il décide de mon sort. Je remets entre ses mains la suite des événements. Il faut que nous soyons raisonnables, mais je n'en ai pas envie.
Je lui enlève son haut délicatement sans dire un mot, je veux voir de mes propres yeux ce corps musclé que je ne fais que tâter sans le voir.
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Re: Merci d'être toi // Am

Message par Invité Ven 26 Mar - 9:30
La complicité entre toi et Elena demeurait la même, malgré les années et malgré votre rupture. Tu ne te souviens même plus des circonstances avec exactitudes sur le « comment » ou le « pourquoi » de la fin de votre liaison. Peut-être était-ce l’immaturité, le manque d’amour adolescent ou simplement les projets de chacun qui avaient eu raison de votre couple. Quoiqu’il en soit, tu ne lui en avais jamais tenu rigueur. Elle demeura ton amie, alors, en dépit de ce passé en commun. Il faut dire que vous n’aviez jamais consommé les draps, tous les deux, et donc que votre relation demeurait presque innocente. Fragile. Volatile. Désormais, vous étiez devenus deux adultes avec des aspirations et des chemins différents. Pour autant, tu gardais une profonde douceur pour la brune et tu n’eusses jamais de gestes ou de paroles déplacés. Jusqu’à ce soir, où vous aviez ingurgité suffisamment d’alcool pour noyer vos chagrins respectifs. Au point où, désormais, ta colère ne te semblait plus qu’un lointain nuage noir, si éloigné qu’il ne paraissait plus du tout dans l’horizon de tes songes.

Petit à petit, l’ivresse s’emparant de vos deux âmes, des souvenirs d’antan se firent plus présents. Comme si vous étiez encore deux amoureux, perdus dans les sillages de l’existence, à la recherche de votre place dans ce monde de fous. Elena et toi, vous vous êtes alors décidés à enfin grimper les dernières marches qui vous séparaient de son modeste appartement, alors que vous flirtiez dangereusement avec les limites de l’interdit. Des barrières que vous n’aviez, cela dit, pas brisées. Pas encore. Ce n’est qu’une fois à l’intérieur, après que la trentenaire ait enlevé ses escarpins et vérifié que son cousin n’était pas présent – une aubaine pour toi et ton futur lit – que le jeu devint effroyablement plus difficile à maîtriser. Sans prévenir et avec un désir animal, l’exquise brune vint à ta rencontre et décida de te plaquer contre le mur, à ta grande surprise – bien que tu adorasses évidemment cette manière de procéder. Elle se mordit la lèvre inférieure, ce qui attisa à nouveau le feu de la tentation dans tout ton être.

« Elena... » grognes-tu, tandis qu’elle te demande d’assumer tes propos tenus tout à l’heure. Tu sens son corps brûlant se coller contre le sien, rempli d’un désir ardent qui vous consume inexorablement tous les deux. Ton anatomie ne réagit que de plus belle et tu sais que le sang qui afflux à ce niveau-là promet une digne érection. Cette envie incontrôlable s’empare de toi et tu ne parviens guère à la réprimer, en dépit de toute ta grande volonté. C’est comme si tout s’évaporait autour de vous et que vous vous enfermiez dans une bulle étroite où rien n’existerait. Elle murmure un diminutif de ton prénom et tu vois la fièvre dans son regard. Ton palpitant s’accélère tandis que ta raison s’envole au loin. C’est pire encore lorsque ses mains ôtent habilement le tissu qui dissimule tes abdominaux, fermes et dessinés. A demi-dénudé devant elle, vos corps dans une extrême proximité, tu pourrais t’emparer de ses lippes avec frénésie, la soulever pour l’emmener jusque dans sa chambre – ou le lieu qui lui siéra – pour lui provoquer maints et maints plaisirs, tous aussi enflammés les uns que les autres. Ce serait si téméraire, Amalrik. Ne serait-il pas tant de te laisser aller à tes divines pulsions pour que la brune devienne enfin tienne, le temps d’une nuit ? Tes mains se glissent alors le long de son cou, pour venir de chaque côté de son visage que tu caresses des deux pouces, enfonçant tes mirettes dans les siens. « Elena... crois-moi je… j’ai affreusement envie de toi. Là, tout de suite, maintenant. » souffles-tu, presque dans un murmure indécent, tandis que tu tentes de décrypter, au fond de ses magnifiques yeux, ce qu’elle peut ressentir à cet instant précis. Parce que oui, Amalrik, les sentiments d’Elena te sont importants. Primordiaux. Et c’est exactement pour cette raison-là que tu n’as pas encore franchi le pas de l’embrasser avec l’ardeur qui grandit au fond de tes tripes. Et pourtant, Dieu seul sait comment tu aimerais la faire jouir. Tes yeux s’embrumeraient presque de larmes, tandis que tu essaies de te maîtriser. Tu finis par clore tes paupières avec difficulté, afin de chasser les prémices de tes regrets. « Mais... c’est Léo que tu aimes… » murmures-tu, cette fois-ci, avec une amertume dans le fond de la gorge. Une jalousie piquée au vif, qui déchire ton palpitant. Parce que oui, Amalrik, cela te fait un mal de chien de l’admettre. La brune est amoureuse de ton collègue. De ton ami. Peut-être plus qu’elle ne veut l’admettre. Peut-être plus qu’elle ne t’a aimé, toi, par le passé. Et c’est donc face à cette réalité-là que tu te mets, décidé à affronter la noirceur de votre présent. « Je ne peux pas te faire ça, Elena. Pas comme ça. » avoues-tu, en replaçant une mèche de ses cheveux derrière son oreille, avant de laisser à nouveau tes bras ballants le long de ton corps. Tu devrais mettre de la distance, désormais, entre vous deux. Tu devrais t’extirper de ce mur pour te mouvoir jusqu’à ta chambre de fortune et t’y enfermer jusqu’à demain matin, pour ne plus en ressortir que pour t’enfuir avec honte – bien que tu aies agi, semble-t-il, avec sagesse. Oui, mais, l’alcool embrume tes pensées et laisse tes envies reprendre le dessus. Sans crier attention, ton corps musclé se colle contre celui d’Elena et, en passant ta main contre sa taille, tu la fais tourner pour qu’elle se retrouve à son tour dos au mur. Tu plaques tes deux mains à hauteur de son visage, la seule distance entre vous étant la longueur de tes bras. Ton visage, à quelques centimètres du sien, est en proie à la fièvre du désir. « Mais putain, j’en ai tellement envie... ! » grognes-tu, tandis que ton pantalon se fait encore trop étroit. Tu ne rêves que d’une chose, Amalrik : qu’elle envoie bouler Léo et qu’elle t’embrasse, qu’elle te possède encore et encore, durant toute la nuit, telle une Amazone qui n’en aurait jamais assez. Parce que oui, Amalrik, tu la désires. Tu la veux contre ton corps. Tu veux sentir ses mouvements de reins qui te rapprocheraient plus près des Cieux. Oui, tu as envie d’elle comme jamais tu n’avais pu la désirer jusqu’à présent. Sauf que ce choix ne t’appartenait pas. Pas tant que tu n’étais pas certain qu’elle soit sûre des risques qu’elle était prête à prendre. Comme perdre définitivement Léo, au profit d’une nuit de retrouvailles.

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Situation amoureuse : Fraîchement séparée... tu regrettes tellement que les choses se soient terminées ainsi entre Léo et toi. Tu l'aimes encore mais tu t'en veux de l'avoir trompé.. Tu fais un blocage et tu te dis qu'il serait tellement mieux sans toi, qu'il mérite quelqu'un de sincère.
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Re: Merci d'être toi // Am

Message par Elena Parker Sam 27 Mar - 10:23
En général, lorsque nous nous séparons de l'être aimé, notre relation ne demeure pas inchangée au contraire, parfois c'est de l'indifférence qui s'installe, parfois de la haine quoi qu'il en soit c'est plutôt assez rare que les deux personnes aient encore des échanges cordiaux ou soient carrément amis. Et pourtant, avec Amalrik, nous avions entretenu une amitié solide depuis de nombreuses années. Nous n'étions que des enfants lorsque nous sortions ensemble, depuis de l'eau avait coulé sous les ponts, tant est si bien que je ne me rappelais même plus la raison de notre séparation. Sans doute une querelle d'adolescent ou alors de sentiments éteints peut être. Il avait été le premier homme que j'avais aimé et Léo en était le deuxième. Je ne donnais pas ma confiance à beaucoup de garçons, mais surtout mon coeur. Même si entre l'ambulancier et le pompier il y avait eu quelques garçons, ils n'avaient malheureusement jamais réussi à me porter assez haut pour que je tombe amoureuse d'eux. Ils avaient été des distractions et parfois même de bons amants mais je n'avais pas ressenti ce que nous ressentons quand on aime la personne à 100%, comme une envie irrépressible de voir la personne, de se sentir bien uniquement dans ses bras, ce ne sont bien sûr ,que des exemples.
La complicité entre le blondinet et moi n'avait pas failli au cours des années bien au contraire. Cependant, j'avais remarqué que celui qui avait été longtemps mon voisin s'était un peu effacé, éloigné depuis ma relation avec Léo; Je lui avais annoncé moi-même par respect et parce que je tenais à Am. Peut être était-il jaloux de Léo, cela dit, je dois bien l'admettre que je l'étais aussi quand je savais qu'une femme lui rôdait autour bien que les sentiments amoureux n'étaient plus présents depuis presque une décennie.

Ce soir, je retrouvais la complicité d'antan avec ce grand gaillard autrefois tout maigrelet. L'alcool avait un rôle prépondérant dans nos comportements respectifs. Sans doute aurions nous été plus sages et discrets dans cette cage d'escalier si nous n'avions pas trois grammes d'alcool à chaque bras. C'est sans doute la raison pour laquelle on mit un certain temps qui me parut une éternité pour arriver jusqu'à mon appartement qu'autrefois je partageais avec le collègue de mon acolyte de cette nuit.
On joue avec le feu ce soir, on le sait pertinemment et pourtant nous sommes attirés l'un par l'autre comme à l'époque. Ayant toujours fantasmé sur nous deux à l'époque, nous n'étions jamais passés à l'acte, et ce soir nous étions tout deux adultes, est-ce que ça allait changé tout ça ?
Me coller tout contre lui, de façon plus qu'indécente me procurait du plaisir et une immense frustration. Si je n'avais pas Léo sur mon chemin et lui autant de respect pour son collègue et moi nous aurions sans doute commencé à nous embrasser en bas de l'immeuble c'est certain mais notre conscience nous l'interdisait.. pour autant la tentation était si forte que nous devenions de parfaites girouettes.
Pour ma part, l'alcool me permettait de ne pas trop penser aux conséquences ni à la culpabilité qui s'emparerait très certainement de moi au réveil demain matin sans oublier l'affreux mal de tête qui viendrait agrémenter tout cela.

Lorsque ses mains se posent sur mon cou, je frissonne de plaisir, je ferme les yeux pour mieux profiter l'instant. Sa respiration saccadée, ses yeux remplis de désir me font évidemment comprendre qu'il en a autant envie que moi. Nous sommes sans doute bloqués par une force surhumaine car nous n'avons pas encore cédé à la tentation si grandissante. Ouvrant mes yeux, je regarde Am qui ne me regarde plus et parle de Léo. J'ai mal à la poitrine, mon coeur se serre et manque même un battement. Repenser à Léo me fait mal mais je refuse d'y penser, pas maintenant. C'est la raison pour laquelle je pose mes mains délicatement sur les deux joues de mon ami.

Hey Am...

Je me veux douce pour le rassurer, je suis une diablesse ce soir. J'inspire avant de lui dire

Laisse Léo en dehors de ça s'il te plaît.

Je soupire car je ne veux pas en entendre parler. Cela ne sert à rien, je suis séparée et je ne vois aucune perspective d'avenir avec lui, pas après ce que je lui ai fait même si je l'aime. J'ai envie ne serait-ce qu'un soir oublier cet être pour ne ps souffrir; La délicatesse de l'ambulancier me fait du bien pour le moment. Le silence s'installe un moment et je laisse l'atmosphère s'apaiser. Contre toute attente, je me retrouve à mon tour collée au mur dans un geste impulsive du blond qui n'est évidemment pas pour me déplaire. Ma respiration s'accélère, il est imprévisible, je ne sais pas ce qu'il a prévu mais mon envie de lui se fait plus grande. On est encore distants... Trop à mon goût. Je l'observe, son torse me donne envie d'y balader mes mains, ma bouche ma langue dessus. Je veux écraser mes lèvres contre les siennes. La distance entre nous deux même si elle est infime ne me convient pas. Je plante mes mains dans ses poches pour le rapprocher de moi. Je le regarde avec un air malicieux, je suis prête à lui bondir dessus telle une lionne sur sa proie. A ce moment précis, je me fiche des conséquences, je me dis que de toute façon cela ne pourra pas être pire. Je suis prête à prendre le risque pour goûter le fruit défendu avec mon premier amour. Je veux ressentir du plaisir, je veux qu'il me possède pour une nuit. Je me mords la lèvre prête à rallumer l'étincelle qui nous consumera.

Je te veux Am.

Je plante mon regard dans ses jolis yeux. Mes mains toujours dans ses poches, je les enlève délicatement avant de commencer à enlever sa ceinture et dégrafer les boutons de son pantalon. Mes lèvres sont si près des siennes. J'ai terriblement envie d'y goûter. Je me sens humide, je suis prête à l'accueillir de toutes les façons qu'il jugera plaisantes. Je regarde ses lèvres, telle une tentatrice, je veux qu'il craque et je suis prête à tout.

Putain Amalrik, t'attends quoi?
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Re: Merci d'être toi // Am

Message par Invité Lun 29 Mar - 17:39
« On ne devrait pas lui faire ça… » souffles-tu, tandis qu’elle t’interdit de mêler son ancien amoureux à ce que vous êtes entrain de vivre en ce moment-même. Tu la comprends : toi non plus tu n’apprécierais pas qu’une autre s’immisce dans les pensées de la brune. Pour autant, tu es convaincu que vous frôlez les interdits et que ce jeu dangereux pourrait avoir de lourdes répercutions sur chacun d’entre vous, y compris l’ancien amant d’Elena et, accessoirement, ton collègue et ami de travail. Cette pensée fugace te laisse entrevoir que tu essayais de lutter contre tes démons, dans le vain espoir de ne pas briser les sentiments de Léo. Car cette « trahison », ou du moins c’est ce qui en aurait le goût au fond de sa gorge, pourrait être doublement fatale à son regard anéanti. C’est pour cela que tu avais essayé de dissuader ton premier amour de poursuivre votre infernale tentation. Hélas, elle n’avait pas écouté. Ou était-ce heureusement ? Car, indescriptiblement, cette action avait eu pour conséquence de rayer Léo de l’équation, d’un simple revers de la main. Balayé. Oublié. Laissé de côté pour l’instant. La fièvre te consume irrémédiablement dès que le feu vert se lance doucement. Tu plonges tes yeux bleus dans l’abîme des siens, essayant d’y apercevoir une lueur de raison. Mais tu ne te confrontes qu’à l’ouragan de ses désirs, celui qui a fait naître en toi un océan de ressentis inédits jusqu’à lors. Car si tu avais toujours essayé d’apercevoir Elena uniquement comme ton « amie » plus que comme ton « ex », c’était désormais impossible. Elle était là. Elle était femme. Et elle te voulait pour elle. Elle te le dit très clairement, sans détour ni faux-semblant, ce qui te décontenance presque, tandis que ses mains, désormais dans tes poches, t’ont attiré jusqu’à son corps brûlant. « Elena…je… Je te veux aussi… » balbuties-tu, tandis que ta lutte intérieure fait rage et que tes yeux se baissent pour apercevoir sa sublime poitrine, qui monte et redescend au fur et à mesure de son excitation palpable. Ton cœur tambourine contre ton torse, hurlant qu’il n’y a plus aucune barrière entre vous, désormais, si ce n’est la fugace sensation des potentiels regrets au lendemain matin. Ceux-là aussi, tu te refuses de les voir. Parce qu’elle est là, la divine brune. Elle est toute à toi. Il suffit que tu daignes l’embrasser, la posséder, pour que rien ne puisse t’arrêter dans ta course folle. Elle ôte alors ses douces mains pour ôter, avec habilité, ta ceinture si encombrante. Elle dégrafe ton pantalon, bouton par bouton, devenu trop étroit pour ton membre en proie à une érection du Diable. Telle une tentatrice, ses magnifiques yeux plantés dans les tiens, elle t’injurierait presque de ne pas bouger, de garder tes doigts hors de sa peau tout comme le reste de ton être. Cette distance que tu maintiens finira par te tuer, Amalrik, et tu le sens. Tu trembles d’une excitation sourde. Animale. Lentement alors, tu la repousse contre le mur avec ta cuisse gauche, qui s’immisce parfaitement entre ses jambes, et tu approches ton visage plus près du sien, à quelques centimètres de ses lèvres, gardant tes mirettes dans les siens. Tu as l’air d’un loup affamé, prêt à dévorer la tendre brebis égarée – qui, pourtant, a revêtu l’apparence d’un fauve en chaleur. « Promets-moi que tu ne le regretteras pas. » souffles-tu, tentant de garder un minimum de contrôle sur ce qu’il te reste d’humanité. Tu inspires profondément et tu expires, sans encore la posséder. Sans la toucher. Suspendant ton désir et le sien dans le temps et l’espace. Tu veux qu’elle soit la première à craquer, Amalrik. Tu veux qu’elle mouille tellement son sous-vêtement que ça en devienne insupportable. Alors tu continues ton jeu dangereux, sans enfreindre les limites fixées. Juste pour le plaisir de la voir se languir et haleter. Cette fois-ci, ton visage biffurque avec délicatesse le long de sa gorge, toujours sans aucun contact. Et tu remontes jusqu’à son oreille, dans laquelle tu souffles ton ardent désir pour elle, en plaquant davantage encore ton corps au sien. Elle est ta prisonnière, désormais. « Promets-le-moi… et je serai tout à toi… » grognes-tu, à bout de souffle et de nerfs, en signe de dernière supplication. Parce que tu savais qu’après cela, il n’y aurait plus aucun retour en arrière possible. Qu’elle se ravise ou qu’elle cède à l’ardeur de votre tentation, une partie de votre relation serait transformée à jamais. Pour le meilleur comme pour le pire. Ceci est ton dernier avertissement. Après cela, tu la posséderas. Encore et encore. Jusqu’à ce qu’elle daigne en crever d’épuisement.

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Re: Merci d'être toi // Am

Message par Elena Parker Jeu 22 Avr - 23:52
Alors qu'avec Am, l'ambiance chauffe dangereusement.. il me parle de Léo et c'est clairement la dernière chose à laquelle j'ai envie de penser présentement. Je culpabiliserais sans doute demain ou peut être pas mais pour l'instant j'avoue que je voulais me la jouer perso et être égoïste et donc ne penser qu'à moi. J'avais besoin de ce moment avec l'ambulancier. Amalrik et moi avions une histoire vieille comme le monde, je savais qu'un jour on aurait sans doute franchi la limite si nous étions célibataires tous les deux, qu'il nous faudrait un peu d'alcool pour passer le cap mais c'était inévitable. Evidemment ce que nous allons très certainement entreprendre lui et moi c'est un jeu plus que dangereux mais j'avais envie d'y jouer, la tentation était la meilleure chose pour qu'on y cède non? Certes, les conséquences le lendemain risquaient d'être lourdes autant pour moi que pour mon ami de longue date. Je ne sais même pas si notre amitié résisterait à ce faux pas, si tentait qu'on dise que c'est un faux pas. Toutes ces pensées me traversaient l'esprit qu'une demi seconde car j'avais d'autres chats à fouetter ce soir.
Je sais que mon premier amour souhaite de tout coeur que je n'ai aucun regret ce soir et cette nuit, c'est très prévenant de sa part, je sais qu'il a encore de l'affection pour moi et c'est réciproque. J'ai beaucoup de respect pour cet homme que j'ai vu évoluer au fil des années. Il a et aura toujours une place importante dans mon coeur quoi qu'il arrive. Je ne sais pas ce que demain me réserve, mais cette nuit, je veux la passer avec mon ami.

J'ai terriblement envie de lui c'est indéniable.. Léo est clairement le cadet de mes soucis malheureusement pour lui mais égoïstement c'est Am ce soir et personne d'autre. Je brûle d'envie pour lui et je sens bien que lui aussi c'est la même pour lui. Je sais ce que je veux et je ne passe pas par Quatre Chemins pour le lui faire remarquer. Bien que mon apparence me trahisse.. Je regarde cet être tout en chair, musclé et qui a fait du chemin depuis le temps où nous fricotions tous les deux et je m'étonne qu'à moitié d'avoir envie de lui. Il me plaisait à l'époque où il n'était qu'un gringalet, il s'était bonifié avec l'âge. J'avouerai peut être que même s'il n'avait pas changé corporellement parlant, il m'aurait plu quand même. J'étais attirée par la personne qu'il représentait même si sa personnalité avait drôlement pris une autre tournure depuis le temps. Alors qu'il répond dans un souffle qu'il me veut également, je soupire en fermant les yeux, soulagée de lui plaire également quelque part.

Mon palpitant me dirige ce soir, je vois bien qu'intérieurement je deviens impatiente, impatiente de sentir ses lèvres contre les miennes, impatiente de sentir ses mains habiles parcourir ma peau, impatiente de sentir ce parfait accord de sa peau contre ma peau. Je me mords la lèvre jusqu'à ressentir une douleur, je ne veux pas aller trop vite.. Je ne veux pourtant pas forcément attendre. Je sais que je m'amuse pour le moment, et je teste le blond. Je sais qu'il n'y en a plus pour très longtemps, je n'en peux vraiment plus, lui non plus je le sens bien, si ça continue je risque d'exploser. Je le regarde sans jamais détourner ce regard. Il daigne enfin bouger à ma grande satisfaction. Je serre sa cuisse entre les miennes, et ressens sa respiration. Je veux écraser mes lèvres contre les siennes et entremêler ma langue à la sienne. Vais-je céder la première? J'ai l'impression que nous sommes vraiment en train de jouer à qui cédera le premier et ça m'agace fortement. Alors dans un râle d'impatience je plaque mes mains sur les joues de mon ex petit ami et planter mes mirettes dans son regard.

Je ne le regretterai pas. Jamais ! Tu m'entends?

Je tremble de désir. Je mords encore ma lèvre en regardant les siennes. Je veux le sentir contre moi sans nos vêtements. Sentir son odeur qui autrefois m'enivrer et me faisait du bien. je veux tout ça, maintenant. Il ne cédera pas le bougre, et je ne suis pas prête à perdre ce jeu qui finira sans doute par me tuer de l'intérieur. Sa respiration sur ma gorge, je frissonne et l'écoute.

Je suis tienne ce soir, je te promets que je te veux du plus profond de mon être Am. Prends moi maintenant. Pitié !

Je plante mes mains dans son dos que je cramponne avidement dans l'espoir qu'il comprenne que je ne veux plus jouer mais je veux passer à l'action. Je pose ma tête contre la sienne. La frontière très fine qui nous a toujours lié de part notre passé était brisée depuis les escaliers. Quoi qu'il arrive nous avons franchi un nouveau cap. Nous nous tournons autour comme deux lions en cage, prêts à bondir sur leur proie. Je ne suis pas une brebis ce soir, je suis une lionne enragée, et il est mon loup. Un loup avec une grande soif tout comme moi. Je veux l'embrasser langoureusement et sauvagement, là tout de suite. Je passe mes mains sur son torse transformé par les années, que je prends plaisir à découvrir.
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