- Milo DelgadoThere's nothing you can't say
nothing you can't do - Pseudo : Apo
Messages : 24
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Date d'inscription : 17/04/2021
Âge : 42 ans.
Situation financière : Plutôt à l'aise, il n'est pas à plaindre !
Situation amoureuse : Marié à sa meilleure amie, mais cette union cache un secret.
Orientation sexuelle : Homosexuel, mais aux yeux de sa famille, même aux yeux de Pablo, il est hétérosexuel.
Habitation : Dans une maison avec sa femme et son fils, à Dupont Circle.
Emploi/études : Traducteur et interprète auprès de la DEA.
Multicomptes : Aucun.
Rps en cours : En cours: Pablo
Prévus:Poppy - Charlie.
Esteban est un concentré de violence. Milo en a fait l'objet à plusieurs reprises et Esteban a laissé de nombreuses victimes dans son sillage. Il n'éprouve aucune pitié pour qui que ce soit et les supplications ont tendance à exacerber cette violence. C'est un être froid, calculateur, une vraie armoire à glace hermétique à toutes les émotions des autres qui sont de simples futilités pour lui. Il semble en être dénué d'ailleurs considérant cela comme une preuve de faiblesse et plutôt mourir que d'être un misérable. Esteban peut se montrer très manipulateur pour obtenir ce qu'il veut. Le refus n'est pas quelque chose qui fait partie de ses prérogatives. Si lui peut allègrement le dire, il ne l'accepte pas de la part des autres. Il voulait tout, sans concession. C'est un homme qui a extrêmement confiance en lui, séducteur dans l'âme, il sait se faire aimer et se rendre indispensable auprès des autres. C'est un beau parleur, un homme intelligent, dominateur et il ne perd jamais ses objectifs de vue. Il aurait pu monter loin dans le cartel s'il n'avait pas été arrêté.
Grâce à l'histoire qu'il a eue avec Milo, il a découvert une autre facette de sa personnalité. Il est incroyablement possessif et jaloux à l'extrême lorsqu'il est réellement amoureux, surtout quand Milo entre dans l'équation. Il peut aussi se montrer doux, attentionné (dans la limite de ce qu'il trouve raisonnable pour lui) et protecteur. Qui touche à Milo se retrouvera avec une balle collée entre les deux yeux. Aimer Milo lui a appris à être un peu moins égoïste aussi, un tout petit peu, mais dans le fond, il reste ce qu'il a toujours été : cette brute épisse incapable de voir plus loin que le bout de son nez. A-t-il envie de changer ? Aucunement.
Vous jouerez un personnage avec une double identité: Esteban Garcea Rodríguez quand il vivait encore au Mexique et X pour sa nouvelle vie aux Etats-Unis. Ici, pour le RP, c'est clairement X qui nous intéresse, car le passé appartient et bien...au passé (mais il faut le connaître aussi ). Comment X en est arrivé là ? Vous allez tout savoir. (et j'espère que ça va vous plaire autant qu'à moi )
- Elément déclancheur:
- 1997, Mexique.
Milo courait, à toute vitesse, la vue brouillée par ses larmes. Corre, Milo, corre. Un règlement de comptes entre narcos avait encore une fois secouer la ville, en fin d’après-midi. « Demain, j’ai un truc à faire. Te balade pas en ville. Tu restes au lycée. J’te jure si j’vois ta gueule en centre-ville, j’te tue de mes mains, Milo. » Il comprenait mieux maintenant ses menaces complètement vagues avec ce qu’il s’était passé. Il avait peur. Il était terrorisé. Son coeur se serrait. Il avait mal, terriblement, mal. Quelque chose lui tordait les boyaux, une sale impression. C’était la première fois de sa vie qu’il priait sincèrement Dieu — lui qui n’y croyait pas du tout contrairement à ses parents. Mais il n’avait plus que lui. Il était son seul recours, le seul capable de faire quelque chose. « Par pitié. Dios, por favor… Gardez-le en vie. Ne me le prenez pas. Par pitié. C’est la seule chose que je vous demande. Par pitié. » Mais… Ça ne fonctionnait malheureusement pas comme ça.
Il arrivait sur la place qui fut le témoin funeste de cette apocalypse. Des voitures étaient calcinées, d’autres encore en flamme, les pompiers s’évertuant à les éteindre. La police interrogeait les quelques passants apeurés ayant assisté à la scène. Si certain refusait de dire quoi que ce soit à cause de la peur des représailles, d’autres consentaient au moins à décrire la scène. Milo, dix-huit ans, à la fac dans quelques mois, marchait à toute vitesse derrière le bandeau de sécurité afin de repérer, d’où il était, si, parmi les cadavres que la scientifique n’avait pas encore recouvert d’un drap, il y avait celui qu’il cherchait. Son cœur battait à la chamade. Il avait cet infime espoir… Le Seigneur était malheureusement contre lui. Il ralentissait quand il l’aperçut derrière la carcasse d’une des voitures. Il était allongé par terre, le crâne explosé sûrement à cause de la balle dévastatrice d’un fusil à pompe. Tel un ange des enfers, sa tête était ornée d’une couronne de sang. La scène était d’une violence inouïe. Jamais Milo n’avait été témoin d’un tel massacre. D’autres projectiles avaient ravagé son corps, comme s’il avait été nécessaire de rajouter de l’horreur au macabre, mais le regard du jeune homme ne remarquait même pas ses autres plaies. Il n’arrivait pas à regarder ailleurs que sur le crâne perforé de la victime. Il en avait la nausée. Esteban était mort de la même façon qu’il avait vécu: dans la violence.
En état de choc, Milo plaquait ses mains contre sa bouche pour retenir son hurlement. Il venait de perdre l’amour de sa vie. Un silence de mort l’enveloppait dans son doux manteau, le plongeant dans une solitude terrible alors que le monde autour de lui s’agitait comme une fourmilière. Viens-là mon enfant… Laisse-toi tomber. Il avait le vertige, la tête qui tournait et cette envie de vomir qui s’exacerbait. Sa vue se brouillait à cause des larmes qui le ravageaient. Il se noyait dans une tristesse infinie, mais une rage, tout aussi dévastatrice, lui donnait le coup de grâce. « Il faut que je dise à maman que le putain de Dieu qu’elle prie tous les jours comme une conne, n’existe pas, sinon, Esteban serait encore là. » Son cœur s’était brisé en un milliard de morceaux et la douleur qu’il avait ressentie, il ne la souhaitait même pas à son pire ennemi.
En réalité, Milo n'avait qu'une version de l'histoire. En ce jour funeste de 1997, ce n'est pas le corps d'Esteban qu'il a vu, mais celui de son frère jumeau. Milo n'en avait aucune idée, ne savait pas qu'Esteban avait un frère. Les deux travaillaient à des places différentes dans le cartel, Esteban était sicario, mais son frère juste un petit revendeur. Dans tous les cas, comment Milo aurait-il pu être au courant étant donné qu'Esteban le tenait à l'écart, cloisonnant tout entre sa vie de sicario, de copain de Milo et sa famille. En réalité, Milo savait très peu de choses, voire rien sur Esteban. Ils passaient du temps ensemble, des bons moments comme des moins bons, loin de la ville, mais aucunement comme un couple digne de ce nom à cause de leur homosexualité, sujet tabou au Mexique, mais aussi à cause de la place d'Esteban au sein du cartel en tant que sicario. Les affaires avant les histoires de fesses. Leur histoire était secrète et les deux ont toujours tout fait pour qu'elle le reste, alors moins il parlait de leur vie, plus c'était pratique et sur le moment, ça les arrangeait.
- "L'enterrement" d'Esteban:
- Le pire à vivre pour lui fut l’enterrement d’Esteban auquel il avait assisté en cachette, assis derrière une tombe. Il avait séché toute une journée de cours pour ça, parce qu’il voulait lui faire ses adieux douloureux. Jamais il ne se serait pardonné s’il n’y avait pas été. Il en avait besoin, qu’il sache qu’il était là, même s’il était loin du coeur de la scène. Il avait attendu que la famille soit partie, après une dizaine de minutes, pour se retrouver face à face avec la tombe qui accueillait le repos éternel d’Esteban. « T’avais pas le droit de me laisser. T’avais pas le droit ! » La colère l’avait soudainement possédé, troublé par sa tristesse infinie. Il avait hurlé tellement fort que le gardien du cimetière avait été obligé de le faire sortir. Dans sa rage, Milo avait même manqué de se battre avec lui. Personne n’avait le droit de le séparer d’Esteban, même ici. Depuis la mort de celui qu’il avait tant aimé, Milo se sentait incroyablement perdu, abandonné. Il était à côté de ses pompes, plus rien ne l’intéressait. La seule chose qu’il voulait, c’était s’enrouler dans sa couette et pleurer jusqu’à la fin des temps. Il était jeune encore, il n’avait que dix-huit ans et pour lui, ce deuil était absolument insurmontable. Comment survivre à la perte d’un être qu’on aimait démesurément ?
Comment expliquer cela ? Milo a assisté à la cérémonie en cachette, planqué derrière une tombe et de loin pour que personne ne le remarque. Il n'a pas entendu les sermons du prêtre et une fois devant la stèle, il n'y avait que le nom de famille d'Esteban inscrit dessus, aucun prénom. Vous savez combien ça compte un lettrage sur stèle ? Une blinde. Et juste pour l'inscription du nom, en plus du reste, la famille avait dû casser sa tirelire et se serrer la ceinture. Rien ne pouvait mettre la puce à l'oreille de Milo. Surtout, depuis qu'il était parti du Mexique et qu'il avait mis cette histoire derrière lui, pour avancer, pour tenter de se reconstruire.
Du coup, que s'est-il passé ? Esteban et son frère étaient bien tous les deux à la fusillade du centre-ville. Le frère jumeau s'est fait descendre et Esteban s'est fait chopé par la DEA au moment où il a fui ce chaos. Puisqu'il avait une place plutôt importante au sein du cartel, ils passaient un marché alléchant avec lui : soit il passait un bon moment au trou au Mexique, soit il leur balançait tout ce qu'il savait et il pourrait bénéficier du programme de protection de témoin pour refaire sa vie au vert au pays de l'Oncle Sam. Esteban choisit bien évidemment la seconde solution. Il serait fou de ne pas le faire. Les informations données par Esteban ont permis et facilité l'arrestation de plusieurs têtes (plus ou moins importantes, mais pas au point de faire tomber le clan) au sein du cartel. Il y eut un procès auquel Esteban a participé en tant que témoin caché avec toutes les protections nécessaires grâce au programme. Il n'eut jamais eu d'ennui par la suite grâce à la sûreté du programme américain qui est réputé.
Avec le programme de protection de témoin, Esteban Garcea Rodríguez est mort aux yeux de l'Etat mexicain. Il renaît de ses cendres avec sa nouvelle identité : X. A partir de là, votre histoire est totalement libre, vous faites ce que vous voulez de X. C'est votre personnage, appropriez-vous-le. Attention, ne lui donnez pas une vie de célébrité, de personne connue ou qui se fait remarquer, car ça ne serait pas cohérent avec le principe du programme protection de témoins qui implique une certaine discrétion. Il faut qu'il ait une vie assez rangée malgré tout. Donnez-lui aussi une nouvelle vie loin du sud des Etats-Unis par soucis de cohérence également. (La dominance des cartels peut s'étaler jusque dans cette zone.) C'est lui qui est à l'initiative des retrouvailles avec Milo. C'est lui qui cherche à reprendre contact avec lui. (La chose n'est pas difficile, Milo étant traducteur-interprète assermenté, son nom ressort assez facilement sur Internet. ) Mais les choses vont mal se passer au départ, Milo sera très choqué et dans le déni. (Bref, beaucoup de drama en perspective )
Si tu lis ces lignes, c'est que tu es arrivé·e à bout de ce scénario interminable, mais fort intéressant.
C'est ici que je dois mettre mes petites exigences c'est bien cela ? Zé partiiiiiiiii.
Commençons par les choses qui fâchent, l'avatar n'est pas négociable. C'est soit Alberto Ammann soit Wagner Moura, je suis désolée. Je ne vois pas X avec un autre FC que celui-ci. Pour le nom Esteban Garcea Rodríguez, navrée, il n'est pas négociable non plus. De toute manière, ce n'est qu'un détail puisque ce n'est pas avec ce pseudo que vous aller jouer, mais je tenais à le préciser malgré tout. Les choses notées "au choix" sont...au choix.
Maintenant, les réjouissances ! Concernant les rps, je n'ai aucune exigence. Venez avec votre niveau. J'ai tendance à faire des choses longues (en fonction de l'inspiration of course) mais je m'adapte à absolument tout, il n'y a pas de problème ! Si vous êtes dyslexique ou dysorthographique, n'ayez crainte, venez aussi, vous n'aurez aucun jugement de ma part. Ne vous mettez aucune pression avec moi, je suis toute douce, je ne mords pas. Pour la fréquence de connexion, venez autant que vous voulez, mais une personne plutôt régulière serait top (si vous êtes lents, ne vous en faites pas je ne vais pas vous jeter la pierre, ça m'arrive de l'être aussi, on a tous notre rythme, notre vie ! )
Je tiens à rappeler que ce n'est pas Esteban que vous jouez, mais bien X. (Esteban, c'est son passé,sa vie d'avant) Compte tenu de la complexité du lien et de l'identité de X, n'hésitez surtout pas à me harceler de questions si jamais vous voulez des précisions ou éclaircir certains points. Je suis là pour ça !
En tout cas j'ai hâte de vous voir arriver
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