Super Daddy ((Jabby))

Après avoir fait son cours du matin, d'avoir donner un coup de main à une élève qui ne comprenait pas totalement la matière, il devrait aller dîner et partir vers son cabinet. Il décide de faire une bifurcation vers la salle de gymnastique de sa fille, question de savoir si tout vas bien pour elle et si elle a envie d'aller manger un morceau avant qu'il ne quitte l'université. La voix du professeur résonne fortement, faisant froncer les sourcils du quarantenaire qui active le pas. Il entre dans la salle de gymnastique, gobant auditivement les paroles massacrantes de la figure d'autorité. Sous le choc des mots employés, ce qui le choc est plutôt, que c'est à sa fille qu'il s'adresse ainsi. "Excusez-moi, professeur Reeves? Je constate que vous parlez à ma fille? Je me trompe peut-être, mais je ne crois pas que ce soit une façon de parler à vos étudiants. Et je m'oppose à ce que vous traitiez ma fille de cette façon. De façon calme, Justin regarde ce coach remplaçant sans animosité, bien que dans sa tête, il lui ait tranché la langue. Il regarde sa fille, sur le bord des larmes "Vous vous expliquerez avec le doyen. Viens Abby." Un peu plus froid, sans être arrogant. Il reste lui aussi, un professeur.

@Abby Jensens

Justin est quelqu'un de très calme, en général. Rarement -voir jamais-, il n'haussera le ton de sa voix ou ne prononcera une grossièreté . Cependant, d'entendre ce coach remplaçant parler à sa fille ainsi, le rend amer. Pire quand celui-ci vient à parler de la façon dont Justin et Lizzy élèvent leurs enfants. Un faux sourire amicale se dessine sur les lèvres du psychologue, sa main venant gratter sa joue. Il se contient, dans sa tête, de l'analyser devant tous les étudiants. "Je crois à l’équilibre de toute chose dans ce monde, mais sincèrement, vous êtes pour moi un mystère… Je n’arrive pas à voir quelles qualités vous pouvez bien avoir pour compenser une telle attitude... malheureusement." Calmement, Justin demande à sa fille d'aller se changer, voyant qu'elle dandine sur un pied qui semble -visiblement- la faire souffrir. Les autres filles -ayant profitées de l'intervention du professeur Jensens- suivent le pas en direction des vestiaires. Doucement, le quarantenaire s'approche du coach Reeves, baissant sa voix de quelques octaves "vous savez, coach, il y a bien des choses que je tolère dans ce monde, mais personne ne parlera à ma fille de cette façon ou ne jugera de la façon dont ma femme et moi, élevons nos enfants. Probablement que vous n'en avez pas, des enfants. C'est déplorable." En faite, cet homme lui fait vaguement penser à son propre père -Dieu ait son âme- et il ne ressent aucune sympathie pour celui-ci. "J'aimerais bien vous expliquez notre fonctionnement à ma femme et moi mais, je ne peux pas comprendre les choses à votre place." Souriant, sa fille revient alors qu'il tourne les talons pour la rejoindre. "Oh et coach Reeves? Je vous souhaite une journée aussi agréable que vous savez l'être." Réceptionnant sa fille qui se blottie contre lui, il regarde quelques-unes des autres filles sortirent. Les corps qui s'éclipsent du gymnase, Justin rapproche sa fille de lui "quel con ce coach. Je vais parler au doyen. Ça n'a pas de sens cette méthode!" Il bouille en-dedans, mais d'apparence calme. Personne ne parlera à ses enfants comme de la merde de cheval. Dans ce monde, personne n'est de taille contre Justin et Elizabeth quand ça touche leurs enfants. Eux, on s'en fou, leurs enfants? Jamais.

@Abby Jensens

Justin dans la vie, pouvait tolérer bien des situations, bien des moments un peu frustrant comme celui-là. Cependant, ce n’était jamais une bonne idée que d’attaquer ses enfants -et encore moins sa fille-. Bien sûr avec aucun de ses enfants, ce n’est conseillé, mais avec Abby, c’est de loin, la façon de lui faire claquer une durite. À coup de remarque polies et tranchantes, Justin expose son ressenti au coach, sans tomber dans l’impolitesse. Après tout, c’est ce coach qui a un problème, pas lui. Réceptionnant sa fille, laissant voler dans le ciel, une insulte méritée, il tourne la tête vers sa gamine qui appuie ce qu’il disait. Au fond, elle a surement raison. Ce coach à probablement de la frustration liée au fait qu’il n’arrive jamais à être premier. Non seulement c’est coach Lawrence qui y est, mais il y est avec cet équipe de gymnaste-là. Justin rigole, regardant la cheville de sa fille, s’y penchant une fois dans le couloir « Sans doute que t’as raison, mais je vais quand même aller voir le doyen demain. » Parce que personne ne parle à ses enfants comme ça et encore moins à lui-même sur la façon dont sa femme et lui élèvent leurs progénitures. Il attrape la cheville d’Abby, retirant son soulier pour la voir légèrement rouge « Ce n’est pas joli tout ça. J’en ai une dans la voiture, tu sais bien. » Pour des cas comme aujourd’hui où elle aurait oubliée la sienne ou quand il va à des compétitions, au cas où la sienne ne marche plus… bref, il en a une supplémentaire dans sa voiture, rien que pour sa gamine. « Allez, grimpe sur mon dos, on va aller s’occuper de ça autour d’un bon dîner à ton restau vegan là.. » Justin oublie toujours le nom de ce resto, bien qu’il y va régulièrement avec Abby, pour lui faire plaisir. Il n’a jamais compris d’où venait cette envie d’être vegan, ni même si c’est une passe qui lui passera, justement, un jour. En attendant, lizzy lui fait des repas rien que pour elle et Justin l’apporte dans des restaurants où il y a des menus pour elle. C’est sa fille, il ferait monts et merveilles pour la faire sourire.

@Abby Jensens