Rock it get in the groove ! ▷ Ft. Amalrick

Tequila, vodka, whisky… Ah soupe de champagne, sangria et bar à cocktails… Cette soirée promettait des comportements inappropriés, de la désinhibition autour de la piscine et des actions aux conséquences qui seront lourdes le lendemain. S’ajoutant à cela les quelques animations prévues pour que le qualificatif soit « inoubliable » lorsqu’on se réfèrera à ce jour, sous-entendu on ne regarde pas à la dépense… En somme une bonne soirée comme tu en as l’habitude depuis tes seize ans. Tu les connais par cœur, c’est ton élément,, tu y maîtrises les différents aspects, te permettant même d’en être la critique redoutée. Il te semble loin le temps où tu organisais ces réunions enivrées et festives, presque il y a une vie ou deux… Il est possible que tu sois légèrement dramatique à ce sujet, m’le jury n’a pas fini de délibérer, et surtout l’important est que le passé reste le passé. À quoi bon ressasser les derniers mois et le tournant imprévisible de ta vie. Cette soirée te semble idéale pour décompresser de ta semaine et profiter l’espace de quelques heures de cette illusion de liberté, hors des responsabilités… Sans compter qu’un petit plus s’était ajouté, une touche pimentée à ce que cette soirée promettait. « CAMIIII tu es venue ma chérie tu es su-per-be ! » Tu l’espères bien ! Tu n’as pas pris le premier vêtement venu et atterri ici. Tu as plutôt pris le temps de choisir avec goût cette robe. Cette robe verte pâle asymétrique, remontant au plus haut sur ta cuisse droite et descendant au plus bas sur ton genou gauche, laissant ainsi tes jambes apparentes sublimées par les chaussures à talons que tu as choisi de mettre. Cette robe avec ses fines bretelles descendant en un léger décolleté dans lequel vint se perdre un long pendentif. Cette robe dont le dos dévoile tes épaules, révélant le tatouage entre tes omoplates, que tu as choisi de dissimuler en dessous d’une légère veste en cuir. Tu as opté pour un maquillage léger, accentuant ton regard sombre, soulignant tes lèvres pulpeuses, et enfin pour tes cheveux tu les as laissé libre, tombant de part et d’autre de tes épaules, dansant agréablement avec la douce brise du soir.

Tu n’as rien laissé au hasard… Tu ne laisses jamais rien au hasard… Tu te pares de ton plus beau sourire, celui affichant toutes tes jolies dents blanches et qui simule une joie incommensurable. « Mon cher James ! Je n’aurais manqué cette soirée pour rien au monde ! » Il attrape tes épaules pour venir embrasser chacune de tes joues. Tu détestes. Tu fais bonne figure, tu as l’habitude. S’il fallait supporter ce léger détail pour profiter de cette réception… Tu fais un effort ! James t’embrasse une nouvelle fois sur la joue avant de te dire « Ne bouge pas je reviens ! » il part ensuite à la rencontre d’une autre personne, une véritable chance pour toi, te permettant ainsi de laisser tomber ton sourire commercial et faux. Tu espères qu’il sera occupé un long moment après tout il s’agit de son anniversaire non ? Sinon, tu pourras toujours te perdre dans la foule, te dissimulant dans la masse…. Tu attrapes un verre sur le bar, à première vue tu dirais Caïpirinha. Tu te retournes vers l’assistance observant les invités. Tu constates que ta promotion a eu l’effet escompté… Ta promotion… Tu esquisses un sourire malgré toi en repensant à l’échange que tu as eu avec Amalrik. Tu avais comme ça appris qu’il serait présent, heureux hasard ou hasard heureux ?  L’échange de message survenu entre toi et lui t’avais beaucoup amusé, alors que tu tentais de déterminer ta tenue. Interlude t’éloignant de ta tache première mais qui avait eu le mérite de raccourcir ostensiblement le choix de ta robe. Votre échange a été un teasing intéressant, te rendant plus que  curieuse de la suite…

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Pando

James Lockwood, ce grand gringalet à la tignasse blonde exubérante, a décidé de fêter son trentième anniversaire. Tu ne te souviens plus véritablement de quelle élégante façon tu as dû rencontrer cette perche à la voix aiguë et aux manières étonnantes. Pourtant, vous êtes devenus de bonnes connaissances. Et vos amis en commun avaient terminé de le convaincre que ta place était légitime à cet événement « gr-an-di-ose », comme il aimait tant à le crier à qui voulait bien lui accorder trois secondes de considération. Une fois sur place, tu ne fus évidemment pas déçu : la villa était luxueuse à souhait, les femmes plus belles les unes que les autres et l’alcool semblait couler à flot à tous les niveaux. La piscine, elle, était prometteuse d’une désinhibition programmée, tôt ou tard. La musique assourdissante battait déjà son plein et tes camarades de beuverie se réfugièrent vers le bar, tout en tentant de bouger au rythme endiablé qui s’offrait à vous. Ainsi, tu fus entraîné par l’ambiance « bonne enfant » qui se dégageait de ce début de nuit volcanique. Pour l’occasion, tu avais vêtu un jean foncé, tes plus belles baskets pour un effet décontracté, ainsi qu’une chemise noire. Tes cheveux longs étaient attachés convenablement et ta barbe fut entretenue la veille par un expert dans ce domaine. Cela dit, tu n’avais jamais été un homme « chic » et tu te moquais bien des ultra-convenances de la haute société. James, quant à lui, se perdait dans ses nombreux invités qu’il devait saluer avec une joie presque ridicule. Ce fut lorsque tu entendis la dénomination de « Cami » que ton attention se porta sur l’entrée de la réception. Une magnifique brune apparut alors, habillée avec une robe bien trop sexy pour ne pas damner les anges. Pour peu, tu aurais bavé, Amalrik. Heureusement, le peu de dignité que tu t’octroyais t’empêcha de commettre une telle ineptie. Préférant ne pas lui donner directement le ton de ton désir pour elle, tu préféras détourner le regard pour te concentrer sur un autre élément essentiel : ton niveau d’alcoolémie. Bien que tu te fusses déjà rendu à quelques verres depuis ton arrivée, tu savais qu’il en faudrait davantage pour te désinhiber complètement. Et même si tu avais passé plusieurs nuits mémorables avec Camille, tu n’ignorais pas qu’elle demeurait la meneuse de la danse. Aussi préférais-tu patienter pour pouvoir mieux jauger son niveau d’envie plutôt que de te précipiter, tel un chien devant un os, et risquer de la froisser. Délicate attention ? Pour sûre. Bien qu’elle ne fût pas loyalement désintéressée pour autant. Tu laissas plusieurs minutes s’égrainer, avant d’enfer relever ton regard pour chercher celui de la délicieuse Nymphe. Une fois ceci fait, tu t’avanças jusqu’à elle, un whisky agrémenté de deux glaçons dans ta main gauche. Lorsque tu fus à sa hauteur, tu ne pus que constater à quel point elle était magnifique. Désirable. Si tu n’avais écouté que ton désir pour elle, tu l’aurais sans nul doute déjà kidnappée pour aller lui donner du plaisir dès que possible. Hélas, il fallait parfois savoir se montrer moins enclin à ce genre de jeune fougue. « Bonsoir, Camille. » lanças-tu, en essayant de te montrer cordialement élégant. Bien sûr, elle te parut bien plus à l’aise que toi avec les mondanités et ce depuis le début de votre « relation ». Tu en avais donc déduit qu’elle provenait d’un milieu plus aisé que le tien. Tu lui souris, aussi largement que possible, enchanté qu’elle soit présente. « Tu es… waouh... » commentas-tu maladroitement, en l’observant avec une attention dotée de plaisir visuel. « … magnifique. » poursuivis-tu, espérant que cet adjectif ne lui paraisse pas insignifiant. Mais, aussitôt, d’autres intrus vinrent à votre rencontre, notamment tes camarades de soirée, qui voulaient ardemment que tu les rejoignes pour t’enivrer davantage. Tu leur promis d’arriver tantôt. Tu regardas alors la délicieuse jeune femme, avec un regarda aguicheur. Tu te penches vers son oreille délicatement. « J’espère que tu me garderas une place pour prendre le dessert en ta compagnie... » lui murmuras-tu, en soufflant sur sa nuque discrètement, avant de te retourner pour retrouver tes copains et de te lancer dans les festivités avec plus d’entrain. Et, surtout, avec plus d’alcool.

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Pando

Sirotant ton délicieux cocktail, tu restes dans ton rôle d’observatrice extérieure des scènes se jouant devant toi. Ainsi tu as assisté à : une scène de jalousie amusante d’insultes et autres divers dossiers, une maladresse engendrant une tâche sur une robe et un rapprochement inattendu, une tentative de recoller les morceaux de la lampe de jardin gisant au sol, et ton préféré… Le mec totalement ivre en quête d’amour et de réconfort aux compliments tellement cosmiques que ça en devient drôle. Tout cela en un intervalle d’à peine quelques minutes. Portant ton verre à tes lèvres tu profites du spectacle. Ton regard continue de parcourir l’ensemble de l’assistance jusqu’à ce qu’il rencontre un que tu commence à bien connaître… Amalrick… Un sourire vint étirer tes lèvres et tu profite qu’il vienne à ta rencontre pour le détailler des pieds à la tête sans la moindre pudeur ou gêne, vous aviez dépassé ce stade. Tu aurais voulu détourner ton regard que tu n’y aurais eu aucune volonté, tu adorais ce charisme qu’il dégageait, sublimé par sa tenue sobre et élégante du soir qui lui seyait à merveille. À mesure qu’il s’approchait, les effluves de son parfum vinrent te chatouiller agréablement les narines et tu n’avais qu’une envie glisser tes doigts dans ses cheveux et sa barbe… Mais puisque cela aurait été totalement inconvenant, et que, bien sûr,  tu es une demoiselle de bonne famille très bien élevée… Tu adores ton ironie parfois… Tu préfères faire tourner la paille dans ton verre en le regardant. « Bonsoir, Camille. » Ton sourire s’élargit, il n’est pas feint le moins du monde il cache plutôt l’envie de lui faire sauter un à un l’ensemble de ses boutons. « Bonsoir Amalrick » Le « r » roule sur ta langue tu y mets un point d’honneur.

« Tu es… waouh... » Ce commentaire te plais et tu es ravie d’avoir choisi ces vêtements. « … magnifique. » Tu apprécies énormément ce compliment que tu sais sincère. Tu doutes toujours d’un compliment, par principe, par expérience, mais en cet instant, ton doute n’effleure même pas la surface de ta pensée. Tu passes une main dans tes cheveux et alors que tu ouvres la bouche pour lui répondre, Vous êtes interrompus. Tu voudrais les renvoyer dans leurs vingt-deux, tu voudrais être désagréable, tu détestes qu’on interrompe ainsi un échange… Intéressant ? Tu prends ce qualificatif. Tu croises les bras sur ta poitrine quand tu l’entends promettre qu’il va arriver, et c’est avec un léger sourire que tu dis « Je crois que ton date n’apprécie pas que tu me fasses des compliments… » Autant user de la carte de l’humour, tu la trouves plutôt bien jouée. Lorsqu’il reporte son regard sur toi, une nuance beaucoup plus joueuse y est. Il se penche vers toi, tu t’interroges sur la suite. Son souffle vint chatouiller ta nuque. « J’espère que tu me garderas une place pour prendre le dessert en ta compagnie... » Tu te bats contre ton propre corps qui, par traîtrise, fait remonter un frisson le long de ta colonne vertébrale, extrêmement difficile à dissimuler.. Tu uses de tout ton self-control pour ne rien laisser transparaître. Ce serait trop simple. Et il te laisse sur ces paroles. Frustration. Il a lancé un jeu et tu vas y répondre avec plaisir, le sourire sur ton visage n’indique qu’une chose… Game on !

Ne jamais se précipiter, toujours attendre le bon moment et tu sais qu’il arrivera… En attendant tu profites de retrouver quelques anciennes connaissances de l’université. Tu as même le temps de faire une partie de beer pong, expéditive, qui a prouvé que tu n’avais rien perdu de ta dextérité. Et alors que tu parlais avec tes  anciens camarades de classe, tu remarques ta fenêtre de tir… Tu regardes ton verre au trois quart plein et le vide d’un seul coup avant d’annoncer que tu vas te chercher un verre. Tu t’approches du bar où la population s’est densifiée. Tu as le groupe d’Amalrick en visuel, tu t’en approches… Encore un peu, tu te faufiles entre les différentes personnes jusqu’à arriver près du jeune homme. Autant jusque ici  tu te faufilais avec finesse et agilité, autant lorsque tu passes devant lui… Tu te positionnes de sorte qu’il soit dans ton dos, puis tu avances, tu avances lentement afin que tu le frôles de ton cops. « Oup’s ! » lances-tu par-dessus ton épaule avant de rejoindre le bar pour te saisir d’un verre. Tu reprends le même chemin avec une légère variante, cette fois tu es face à Amalrick. Un verre dans une main, la tête légèrement penchée sur le côté tu le regardes. « Le choix du dessert me paraît très intéressant… » Les doigts de ta main libre passe le long de ton décolleté. « Mais je suis persuadée que ça sera encore meilleur après… Disons… Une danse… » Tes doigts viennent à présent jouer avec l’un des boutons de la chemise en face de toi. Ton regard est ancré au sien jusqu’à ce que tu rejoignes tes amis non sans avoir fait profiter l’assistance de ton roulement de hanche. Tu restes quelques minutes à discuter, boire ton verre. Tu laisses tomber ta veste et tu rejoins le groupe des danseurs. La danse a toujours fait partie intégrante de ta vie. Tu ressens la musique, ton corps se meut battant la mesure, tu te laisses envahir par les sensations, lâchant prise, savourant les notes du rythme du morceau…

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Pando

Camille. Ce prénom résonne dans ta tête comme une mélodie assourdissante, mélangée de notes légères et de fracas endiablés de batterie. D’aussi loin que tu te souviennes, lorsque tes yeux se sont posés sur son corps de déesse, tout ton être fut électrocuté. Elle était désirable, sanguine et divinement inaccessible. Le simple fait qu’elle daigne t’accorder un regard, un sourire, fut une récompense savourée. Malgré ta timidité, face à tant de prestance, tu avais osé l’aborder, non sans gêne et difficulté. Tu avais joué les hommes assurés, ceux qui n’ont pas connu d’échecs sentimentaux ni de refus catégorique de quiconque. Ca avait fonctionné, te semblait-il. Tu avais su piquer son intérêt, sa curiosité. Petit à petit, le charme opérant, les échanges furent plus sensuels et volcaniques. Certes, tu essayais de la traiter au mieux de sa « condition ». Toi qui venais d’une communauté plutôt modeste, elle n’était pas de ton univers. Elle se mouvait dans un univers de luxe et cela transparaissait par tous les pores de sa magnifique peau, si douce et délicate. Même son parfum – sûrement hors de prix – était tout bonnement délicieux. Camille, à la chevelure ébène, n’avait qu’à claquer des doigts pour te posséder. Son rire suffisait à ce que tu oublies absolument tout autour de toi : les amis, la famille, les autres femmes. Plus personne ne semblait avoir la moindre once d’importance. Il ne fut donc pas incompréhensible, dès que tu fus à sa proximité, que tu ne calcules plus les autres êtres vivants. Tout ce que tu admirais, c’était l’intensité de son regard, les courbes qui se dessinaient parfaitement sous son élégante robe et la blancheur de son sourire. Aussitôt, ton enveloppe corporelle s’enivra de chaque battement de cils, de chaque attention qu’elle te portait avec sérénité. Elle était si parfaite, Camille. Et toi, pauvre idiot, tu te retrouvais à balbutier des inepties dans l’espoir de poursuivre cette relation basée uniquement sur une attirance. Peut-être était-ce un peu égoïste, voire présomptueux, d’agir de la sorte. Mais tu devais admettre que l’envie qui se posait dans ton dos, dès que tu parvenais à aborder la jeune femme, te donnait un sentiment de « Tout-Puissant ». Oui, toi, le pauvre bougre d’ambulancier, tu parvenais à échanger des moments interdits avec Camille Jimènez. Tant de jaloux te méprisaient sûrement ! Mais, pour elle, tu n’hésiterais pas à braver les mâles en proie à la testostérone, quitte à user des tes poings, si cela te permettait de continuer d’entretenir cette relation avec elle.

Malheureusement, l’échange fut écourté par tes camarades de soirée, impatients de te laisser t’enivrer davantage. C’est donc à contrecœur que tu délaissas la Belle de la nuit, profitant toutefois des tes amitiés pour papoter de tout et de rien. Les verres s’enchaînèrent doucement, mais tes yeux ne purent s’empêcher, tout du long des conversations, de chercher la silhouette de la divine créature. Elle paraissait si inaccessible, si à l’aise au milieu de cette population de jeunes riches, que cela t’étourdissait presque. Comment pouvait-elle éclipser si aisément toutes les autres, rien qu’en remettant ses cheveux en place ou en offrant un sourire de circonstance ? Elle avait ce pouvoir, Camille. Celui d’être unique. Inaccessible. Envoûtante. En y songeant, tu poussas un léger soupire tandis que ton palpitant continuait de battre la chamade rien qu’à l’imaginer, dans ton dos, en pleine discussion avec un autre homme. Pour ne plus y songer, tu préféras noyer tes sombres pensées dans l’alcool. Toutefois, après plusieurs minutes de silence pesant, tu sentis à nouveau son délicieux parfum ainsi que sa présence. Aussitôt, ton visage se détourna pour l’apercevoir, tandis qu’elle venait de te heurter – exprès ? – en émettant un léger « oups » du bout des lèvres. Elle te fit face et, comme un idiot, tu perdis tes moyens. « Le choix du dessert me paraît très intéressant… » dit-elle en caressant son décolleté avec une sensualité qui te rendait bête. « Mais je suis persuadée que ça sera encore meilleur après… Disons… Une danse… » lança-t-elle sans gêne, en jouant avec un des boutons de ta chemise. Tu déglutis alors, ne sachant que répondre à une telle suggestion de sa part. Et elle repartit déjà, tel un mirage, te délaissant pour rejoindre un autre groupe. Dès lors, tu ne pus t’empêcher de la dévorer des yeux, ne te focalisant plus que sur elle et elle seule. Personne d’autre n’avait la moindre importance. Elle décide alors de rejoindre la piste de danse et s’adonne avec passion à cet exercice sensuel avec élégance et désirs. Le tien s’en trouve encore plus animé. Tu prends alors une profonde inspiration. « Cette fille me rend dingue... » souffles-tu entre tes lèvres, avant de boire d’un trait la totalité de ton gobelet, que tu abandonnas pour rejoindre le groupe des danseurs – bien moins à l’aise que la jeune femme. Pourtant, l’entièreté de ton corps s’électrise pour le sien et il finit par essayer de suivre son rythme. Tu t’approches alors d’elle, doucement, arrivant dans son dos. Avec tendresse et subtilité, tes mains se glissent lentement sur ses hanches et ton visage s’approche de son cou, sur lequel tu laisses ton souffle animal le caresser. Tu remontes alors jusqu’à son oreille. « Est-ce que tu as la moindre idée de l’effet que tu me provoques, Camille… » lui demandes-tu sans que ce soit véritablement une interrogation. Bien sûr qu’elle le savait, Camille. Elle était ce genre de femmes, après tout. Elle plaît et elle en a parfaitement conscience. L’inverse aurait été, sans nul doute, un véritable gâchis. Et toi, comme bien des hommes, tu te damnes pour cette beauté. Quitte à enfreindre toutes les règles de bienséance.

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Pando