- Santana DelgadoLet the sunshine in
The sun shine in - Pseudo : Sely
Messages : 50
Points : 240
Faceclaim : Camila Cabello
Crédits : Tag (vava), Eli (CS), Mags (sign)
Date d'inscription : 17/04/2021
Âge : 23 ans, jeune adulte comme on dit.
Situation financière : Elle n'a pas énormément de frais puisqu'elle est logée et qu'elle est titulaire d'une bourse. Malgré tout, elle ne roule pas sur l'or. On va dire qu'elle est dans la moyenne.
Situation amoureuse : Célibataire et heureuse de l'être (pour l'instant).
Orientation sexuelle : Hétéro curieuse. Elle n'a connu que des messieurs mais ne serait pas contre étendre ses horizons.
Habitation : Elle vit dans un appartement à Adam Morgan (n°17). Elle habite chez sa grand mère paternelle.
Emploi/études : Elle étudie en fillière musique dans une école de performing arts. A côté, elle fait du baby-sitting.
Multicomptes :
--
Rps en cours : Disponible (2/5)
En cours (2/5)
Pablo - Mateo
Terminé
No puedes dejarme tranquila ?Santana & Pablo
Plumeau en main et écouteurs dans les oreilles, Santana bougeait au rythme de la musique qui résonnait. Et comme toute bonne passionnée de chant qu'elle était, elle ne se faisait pas prier pour pousser la chansonnette en même temps. Parfois, quelques paroles sortaient de nul part quand elle ne meumeumait pas le reste de la bande son. "Oh baby when you talk like that you make a woman go mad". Plus occupée à se déhancher sur les rythmes du tube de Shakira – sûrement son côté colombien – Santana n'était clairement pas concentrée dans sa tâche ce qui avait le don d'agacer sa grand-mère. Et son abuela ne manqua pas de le lui faire remarquer. « Hija, tu m'aides ou tu danses ? ». Avec ses écouteurs dans les oreilles, la jeune fille n'entendait pas grands choses et c'est la sensation d'un objet dans son dos qui la tira de sa rêverie. Se retournant, elle se retrouva nez à nez avec le plumeau de sa grand-mère sous le nez. Elle retira un de ses airpords : « Que dices ? ». La vieille femme soupira en baissant son arme de fortune, posant une main sur sa hanche. « Que voy a hacer contigo ? »[/color]. Santana haussa les épaules et répondit tout naturellement « Bailar ? ». Et avec un sourire espiègle, elle s'approcha de son abuelita, recommençant à chanter et à danser, l'entraînant avec elle. Elle avait beau avoir près de 90 ans, elle avait encore de l'énergie ! Enfin, c'était vite dit car au bout de quelques minutes elle eut besoin de s'asseoir soulignant que ce n'était plus de son âge toutes ses bêtises. Santana conseilla à sa grand-mère de rester au calme pendant qu'elle finissait le ménage. Ni une ni deux, elle revissa l'écouteur qu'elle avait retiré quelques minutes plus tôt à son oreille et recommença à jouer du plumeau et des hanches.
Lorsqu'elle eut terminé les corvées, une main sur son front et l'autre dans la poche arrière de son jean, Santana avait ce sentiment de satisfaction qui suit le travail accompli et surtout bien fait ! Quand elle inspecta les résultats de son labeur, elle en fut très heureuse. Elle était vraiment douée pour s'occuper d'une maison. Bonne à marier comme dirait sa mère. Et les mauvaises langues elles ricanerait affirmant que c'était dans ses gènes de latinos de savoir entretenir une maison. Dans tous les cas, elle était satisfaite de son investissement. La jeune fille vivait chez sa grand-mère depuis bientôt cinq ans et elle ne lui avait jamais rien demandé en retour. Bien sûr, elle avait toujours fait en sorte de pouvoir l'aider autant financièrement que dans son quotidien. Alors elle mettait un point d'honneur à effectuer les tâches ménagères ainsi que d'autres petites choses que malheureusement sa grand-mère n'était plus en mesure de faire seule. Ainsi, elle l'aidait également à faire la cuisine ou bien allait faire les courses à sa place. C'était d'ailleurs sa prochaine mission. Santana attrapa sa veste et son sac dans lequel elle fourra la liste des fournitures dont elles avaient besoin, enfila une paire de baskets et embrassa son abuela avant de quitter l'appartement.
La jeune fille récupéra sa voiture en bas de la rue. La chevrolet el camino de son grand-père était garé au pied de l'immeuble et comme à son habitude, elle vérifia l'état de son bolide. Oui, cette voiture, c'était son bébé, un héritage précieux tant sentimentalement qu'historiquement. Cette bagnole était un petit bijou de l'époque et son grand-père avait sué sang et eau pour se l'acheter. Sa grand-mère n'avait jamais eu la foi de la vendre et lorsqu'elle lui avait offert pour ses 19 ans, Santana n'avait jamais été aussi heureuse de recevoir un présent. Depuis, elle en prenait grand soin, un peu comme un hommage à son ancien propriétaire. La voiture avait quelques problèmes liés à l'âge mais elle était tout de même dans un état plus que correct. Et de toutes façons, elle ne s'en séparerait que lorsqu'elle serait au stade de l'épave. Mais ce qui était paradoxal dans cette histoire, c'était que la mexicaine conduisait vraiment très mal. A la voir jouer les pilotes, on avait du mal à imaginer qu'elle se souciait du bien-être de sa monture. C'était donc un miracle que la chevrolet soit encore en un seul morceau. A croire que son abuelo la protégeait de la-haut.
Santana s'installa derrière le volant et mit le contact. Sans prendre la peine de mettre de clignotants ou de contrôler ses angles morts, elle s'engagea dans la circulation non sans provoquer quelques coups de klaxon de la part des autres usagers. Sans se soucier de leur mécontentement, elle introduisit une cassette de musique colombienne sans doute aussi vieille que la voiture elle-même dans le lecteur. Faire installer un équipement plus moderne n'avait pas fait parti des modifications apportées à la chevrolet et elle l'aimait comme ça.
Santana mit environ 15 minutes pour se rendre à la supérette spécialisée la plus proche. Car la plupart des éléments sur sa liste était prévu pour la réalisation de plats colombiens ou mexicains tels que les tamales ou du sudado de pollo. Bien sûr, elle n'avait rien contre la nourriture américaine. Mais rien de tel que les recettes qui avaient bercé son enfance et séduit son estomac depuis qu'elle était petite pour lui faire plaisir. Riz, avocat, paprika, curcuma... la jeune fille vérifia qu'elle n'avait rien oublié et passa en caisse. Elle ressortit avec ses sacs qu'elle déposa dans le coffre avant de reprendre la route.
La météo était plutôt clémente avec un grand soleil et un beau ciel bleu bien que les températures ne soient pas tellement élevées. Il faut dire que la mexicaine ne s'était jamais vraiment habituée au climat local, aimant la plage et la chaleur de son pays d'origine. Mais c'était tout de même lunettes de soleil sur le nez qu'elle roulait en chantant dans l'habitacle du véhicule. Au feu rouge, la conducteur d'à côté la regardait avec un sourire amusé en train de danser autant qu'il était possible de le faire assis sur un siège de voiture. Santana était tellement absorbée par son karaoké qu'elle ne le remarqua même pas. Le feu passa eau vert et alors qu'elle allait embrayer, un chien traversa la route. La jeune fille pila pour ne pas écraser le toutou dont la propriétaire ne tarda pas à arriver pour récupérer le petit fugueur. Mais si elle avait eu le réflexe de s'arrêter à temps, ce ne fut pas le cas de l'automobiliste derrière elle qui lui rentra dedans. Le choc ne fut pas très violent mais elle sortit tout de suite de ses gonds ! C'était qu'elle avait le sang chaud la demoiselle. Descendant de voiture et totalement furax, elle s'en prit directement au responsable de l'accrochage. « Madre de Dios ! Que cabron ! ». C'était toujours comme ça quand elle s'emportait, son côté mexicain ressortait et sa langue maternelle reprenait ses droits dans sa bouche. Elle regarda l'arrière de sa chevrolet et constata qu'il y avait de la tôle froissée et de la peinture écaillée, de quoi la rendre encore plus hystérique. « Que mierda. Voy a matarlo ! ». Elle se retourna vers sa future victime et le fusilla du regard. Alors qu'elle n'était qu'à un mètre de lui il signa définitivement son arrêt de mort. « Encore une clandestine ! Je parie que t'as ni permis ni assurance. Tu parles anglais au moins ? Hablas ingles ? ». Santana vit rouge instantanément et elle lui sauta littéralement dessus. Ce tapage n'était bien évidemment pas passé inaperçu et quelques passants tentaient de les séparer tandis que d'autres s'étaient chargés d'appeler la police et les secours. Tandis que deux hommes essayaient tant bien que mal de maîtriser Santana qui continuait d'insulter le chauffard en espagnol, celui-ci ne se faisait pas prier pour en faire de même. Les forces de l'ordre finir par arriver ainsi qu'une ambulance. Résultat des courses pour elle : un poignet endolori et quelques cheveux en moins. Quant à lui : une belle marque de la main de la mexicaine et une sacrée griffure sur la tempe. Alors qu'on l'emmenait en direction des ambulanciers pour l'examiner, Santana lâcha un long soupir en constatant que le secouriste n'était autre que son frère. « C'est une blague j'espère. Porque yo ? ». Elle n'était déjà pas assez soûlée, il fallait en plus qu'elle supporte la vision de Pablo. Elle s'assit sur le bord de l'ambulance décidant d'adopter la stratégie de se taire et de l'ignorer en espérant que ça aille vite.
Lorsqu'elle eut terminé les corvées, une main sur son front et l'autre dans la poche arrière de son jean, Santana avait ce sentiment de satisfaction qui suit le travail accompli et surtout bien fait ! Quand elle inspecta les résultats de son labeur, elle en fut très heureuse. Elle était vraiment douée pour s'occuper d'une maison. Bonne à marier comme dirait sa mère. Et les mauvaises langues elles ricanerait affirmant que c'était dans ses gènes de latinos de savoir entretenir une maison. Dans tous les cas, elle était satisfaite de son investissement. La jeune fille vivait chez sa grand-mère depuis bientôt cinq ans et elle ne lui avait jamais rien demandé en retour. Bien sûr, elle avait toujours fait en sorte de pouvoir l'aider autant financièrement que dans son quotidien. Alors elle mettait un point d'honneur à effectuer les tâches ménagères ainsi que d'autres petites choses que malheureusement sa grand-mère n'était plus en mesure de faire seule. Ainsi, elle l'aidait également à faire la cuisine ou bien allait faire les courses à sa place. C'était d'ailleurs sa prochaine mission. Santana attrapa sa veste et son sac dans lequel elle fourra la liste des fournitures dont elles avaient besoin, enfila une paire de baskets et embrassa son abuela avant de quitter l'appartement.
La jeune fille récupéra sa voiture en bas de la rue. La chevrolet el camino de son grand-père était garé au pied de l'immeuble et comme à son habitude, elle vérifia l'état de son bolide. Oui, cette voiture, c'était son bébé, un héritage précieux tant sentimentalement qu'historiquement. Cette bagnole était un petit bijou de l'époque et son grand-père avait sué sang et eau pour se l'acheter. Sa grand-mère n'avait jamais eu la foi de la vendre et lorsqu'elle lui avait offert pour ses 19 ans, Santana n'avait jamais été aussi heureuse de recevoir un présent. Depuis, elle en prenait grand soin, un peu comme un hommage à son ancien propriétaire. La voiture avait quelques problèmes liés à l'âge mais elle était tout de même dans un état plus que correct. Et de toutes façons, elle ne s'en séparerait que lorsqu'elle serait au stade de l'épave. Mais ce qui était paradoxal dans cette histoire, c'était que la mexicaine conduisait vraiment très mal. A la voir jouer les pilotes, on avait du mal à imaginer qu'elle se souciait du bien-être de sa monture. C'était donc un miracle que la chevrolet soit encore en un seul morceau. A croire que son abuelo la protégeait de la-haut.
Santana s'installa derrière le volant et mit le contact. Sans prendre la peine de mettre de clignotants ou de contrôler ses angles morts, elle s'engagea dans la circulation non sans provoquer quelques coups de klaxon de la part des autres usagers. Sans se soucier de leur mécontentement, elle introduisit une cassette de musique colombienne sans doute aussi vieille que la voiture elle-même dans le lecteur. Faire installer un équipement plus moderne n'avait pas fait parti des modifications apportées à la chevrolet et elle l'aimait comme ça.
Santana mit environ 15 minutes pour se rendre à la supérette spécialisée la plus proche. Car la plupart des éléments sur sa liste était prévu pour la réalisation de plats colombiens ou mexicains tels que les tamales ou du sudado de pollo. Bien sûr, elle n'avait rien contre la nourriture américaine. Mais rien de tel que les recettes qui avaient bercé son enfance et séduit son estomac depuis qu'elle était petite pour lui faire plaisir. Riz, avocat, paprika, curcuma... la jeune fille vérifia qu'elle n'avait rien oublié et passa en caisse. Elle ressortit avec ses sacs qu'elle déposa dans le coffre avant de reprendre la route.
La météo était plutôt clémente avec un grand soleil et un beau ciel bleu bien que les températures ne soient pas tellement élevées. Il faut dire que la mexicaine ne s'était jamais vraiment habituée au climat local, aimant la plage et la chaleur de son pays d'origine. Mais c'était tout de même lunettes de soleil sur le nez qu'elle roulait en chantant dans l'habitacle du véhicule. Au feu rouge, la conducteur d'à côté la regardait avec un sourire amusé en train de danser autant qu'il était possible de le faire assis sur un siège de voiture. Santana était tellement absorbée par son karaoké qu'elle ne le remarqua même pas. Le feu passa eau vert et alors qu'elle allait embrayer, un chien traversa la route. La jeune fille pila pour ne pas écraser le toutou dont la propriétaire ne tarda pas à arriver pour récupérer le petit fugueur. Mais si elle avait eu le réflexe de s'arrêter à temps, ce ne fut pas le cas de l'automobiliste derrière elle qui lui rentra dedans. Le choc ne fut pas très violent mais elle sortit tout de suite de ses gonds ! C'était qu'elle avait le sang chaud la demoiselle. Descendant de voiture et totalement furax, elle s'en prit directement au responsable de l'accrochage. « Madre de Dios ! Que cabron ! ». C'était toujours comme ça quand elle s'emportait, son côté mexicain ressortait et sa langue maternelle reprenait ses droits dans sa bouche. Elle regarda l'arrière de sa chevrolet et constata qu'il y avait de la tôle froissée et de la peinture écaillée, de quoi la rendre encore plus hystérique. « Que mierda. Voy a matarlo ! ». Elle se retourna vers sa future victime et le fusilla du regard. Alors qu'elle n'était qu'à un mètre de lui il signa définitivement son arrêt de mort. « Encore une clandestine ! Je parie que t'as ni permis ni assurance. Tu parles anglais au moins ? Hablas ingles ? ». Santana vit rouge instantanément et elle lui sauta littéralement dessus. Ce tapage n'était bien évidemment pas passé inaperçu et quelques passants tentaient de les séparer tandis que d'autres s'étaient chargés d'appeler la police et les secours. Tandis que deux hommes essayaient tant bien que mal de maîtriser Santana qui continuait d'insulter le chauffard en espagnol, celui-ci ne se faisait pas prier pour en faire de même. Les forces de l'ordre finir par arriver ainsi qu'une ambulance. Résultat des courses pour elle : un poignet endolori et quelques cheveux en moins. Quant à lui : une belle marque de la main de la mexicaine et une sacrée griffure sur la tempe. Alors qu'on l'emmenait en direction des ambulanciers pour l'examiner, Santana lâcha un long soupir en constatant que le secouriste n'était autre que son frère. « C'est une blague j'espère. Porque yo ? ». Elle n'était déjà pas assez soûlée, il fallait en plus qu'elle supporte la vision de Pablo. Elle s'assit sur le bord de l'ambulance décidant d'adopter la stratégie de se taire et de l'ignorer en espérant que ça aille vite.
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