#56 You're joking, right ? | Zach

Fatigué. C’était ce qu’il pouvait dire sur son état après avoir fini de regarder les copies de ses élèves et qu’il avait enfin décidé d’aller se coucher. Laura avait décidé de sortir avec des amies, d’un sens elle pouvait faire tout ce qu’elle voulait, tant qu’elle était en sécurité et que son fils n’avait pas de problème. Il avait prévu de se reposer au maximum pour commencer une bonne matinée et avoir une après-midi assez sportive avec les cours qu’il devait faire avec ses élèves. Il n’avait même plus envie de se demander si c’était avec les premières années ou les masters avec qui il allait avoir cours, il avait juste envie de dormir et de pas penser aux âneries qu’il allait entendre le lendemain. Maintenant, il se demandait depuis combien de temps la personne était en train de taper contre sa porte d’entrée. Il avait levé les yeux vers son réveil pour voir qu’il était le beau milieu de la nuit et que visiblement la personne n’avait pas l’air trop d’accord de le laisser dormir. Est-ce que c’était Laura ? Non, elle avait retourné son sac devant lui et elle avait vérifié plusieurs fois qu’elle avait les clés pour ne pas le déranger. Donc là, l’italien n’avait clairement aucune idée de l’identité de la personne qui était en train de croire que sa porte d’entrée était un moyen de s’entrainer à taper… Et bordel, maintenant c’était le coup de la sonnette alors qu’il venait à peine de poser les pieds contre le sol de son appartement.

« Putain… »

Il passa une main dans ses cheveux bruns bouclés complètement en désordre à cause de sa nuit, il attrapa le bas de jogging qu’il avait laissé sur le côté pour ne pas ouvrir en étant en boxer devant la personne, un torse nu ce n’était pas choquant, mais en boxer c’était une autre histoire. Il ouvra alors la porte d’entrée d’un seul coup avant de voir une tête brune venir se vautrer contre son torse, le faisant alors baisser le regard pour voir qui pouvait être la folle devant sa porte. « Hey ! Salut toi ! », Jazz, c’était Jazz. Et elle avait certainement trop bu au vu de l’odeur d’alcool qui remontait au nez de Zach. « T’sais qu’t’es beau quand t’es tout ébouriffé comme ça ? », son cœur pouvait peut-être avoir un rythme cardiaque plus rapide parce que celle qui le rendait fou était là, ce n’était pas trop non plus le moment de faire ce qu’elle était en train de faire. Un mouvement de retrait quand elle lui vola un baiser, il savait très bien que ses voisins allaient péter un câble le lendemain. Il l’emporta avec lui dans l’appartement avant de fermer la porte d’entrée derrière lui, lâchant alors un soupir.

« Je peux savoir ce que tu fais à une heure aussi tardive devant la porte de mon appartement, habillée comme ça et totalement bourrée ? »

Il n’avait pas trop l’ambition de se prendre la tête avec elle, et juste faire en sorte qu’elle dorme et qu’elle rentre chez elle le lendemain. Et comment il allait lui dire pour Laura aussi ? Il avait prévu de lui dire, mais ce n’était pas avec de l’alcool dans le sang qu’elle allait l’entendre de ses oreilles. 

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Zach n’avait clairement pas prévu que la brune se ramène ainsi en pleine nuit, dans une tenue pareille et surtout dans l’objectif de réveiller certainement la moitié de ses voisins dans cette folie passagère qu’elle avait avec l’alcool dans le sang. La tête dans les vapes parce que cela ne faisait pas longtemps qu’il était réveillé, et il était du genre à essayer de comprendre la situation alors que la porte était enfin fermée et qu’elle n’allait certainement pas faire du tapage nocturne, ce n’était pas trop le moment d’avoir ce genre de problème pour Zach. Il haussa un sourcil quand il la vit alors compter sur ses doigts après la question qu’il venait de lui poser. « Euuh… tard parce que… bah j’contrôle pas le temps moi ! Devant la porte parce j’peux pas rentrer direct sans la clé, bah oui hein… habillée comme ça… », bon dieu, même s’il avait le cœur tendre pour la brune, il était surtout fatigué et blasé devant elle, essayant de comprendre ce qu’elle foutait avec un diadème sur la tête et ce boa en plume être les mains. « Aaah c’est le diadème c’est ça ? Enterrement de vie de jeune fille ! Eeett bah bourrée parce que j’ai picolé parce que même réponse que juste avant. », un soupir passa la barrière de ses lèvres.

« Je vois. Au moins t’es pas en danger c’est le principal. »

Un autre soupir passa la barrière de ses lèvres, au moins elle n’était pas chez quelqu’un d’autre dans un état comme le sien, c’était rassurant pour le brun. Il sentit alors le boa en plume dans son dos nu, se faisant alors approcher encore une fois par la jeune femme qui visiblement avait en tête de coucher avec lui, sauf qu’il en était hors de question pour lui. Elle était bourrée, pas dans un état normal, est-ce qu’il avait une tête de se laisser dans une galère quand elle n’allait certainement pas se rappeler des choses qu’elle avait faite ensuite ? Non non non, ce n’était clairement pas le style du Falcone. « Bah quoi ? T’es pas content d’me voir ? Parce que moi si. », il la regarda alors quand elle était collée à lui. « On fait ça où ? J’te laisse choisir. », un grognement passa la barrière de ses lèvres quand elle tenta une nouvelle fois de déposer ses lèvres contre les siennes, sauf que ce n’était pas au goût de l’italien qui avait autre chose à faire. Heureusement pour lui qu’il avait repris le sport et que son genou n’était plus un problème, il attrapa la brune pour la mettre sur son épaule, en espérant qu’elle ne régurgite pas l’alcool qu’elle avait dans le corps sur le dos du jeune homme.

« Nulle part. Tu vas surtout aller dormir. »

C’était comme ça qu’il se dirigea jusqu’à sa chambre pour la poser alors sur son lit, la laissant faire ce qu’elle voulait alors qu’il attrapait une couverture et un oreiller dans son armoire pour lui dans le salon.

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Il n’était pas tellement dans le même mood que la jeune femme qui avait de l’alcool dans le sang et qui ne savait pas tellement ce qu’elle était en train de faire certainement, elle finirait avec un mal de crâne demain et elle allait certainement partir rapidement. Enfin, il ne savait pas tellement sur le coup, et puis ce n’était pas tant qu’elle était dans un état pareil qu’il allait lui annoncer qu’il allait être père. Enfin, pour le moment il devait absolument trouver un moyen de la calmer pour qu’elle aille dormir à la place d’être en train de le draguer ou de le toucher un peu trop. « Ca, ça dépend de toi. T’es dangereux comme garçon ? », si elle n’était pas bourrée, elle aurait déjà la réponse. Il était très loin de tous ses ex qui avaient quelque chose que Zach n’avait pas : le côté dangereux un peu trop sur les bords. Zachariah, il était quelqu’un de tranquille, de réfléchi, qui ne faisait pas n’importe quoi dans sa vie, ni même du genre à avoir cet air bad boy. Il se demandait même la tête qu’il devait avoir quand il s’énervait parce que c’était rare chez lui. « Aaaah nan me met pas la tête en baas j’vais vomir. », il se mit doucement à grogner sur le coup, parce qu’il n’avait pas non plus la tête à la porter tel une princesse ou une mariée, il avait juste envie de se coucher à nouveau en espérant qu’elle ne soit pas dans un état comme celui-ci encore.

Une fois sur le lit, lui en train de fouiller dans son armoire, un nouveau grognement passa la barrière de ses lèvres. « Tu fiches quoi ? Viens m’faire un câlin… Steuplaiit. », c’était assez pour qu’il soit en rogne en plus d’être fatigué à cet heure là. Une couverture et un oreiller dans les bras, il se retourna vers elle pour la regarder.

« Tu rêves, tu vas dormir. Si jamais t’as un problème, je vais dormir sur le canapé pour te laisser mon lit. »

S’il se mettait à dormir avec elle, elle finirait certainement par faire ce qu’elle avait en tête toute seule, on ne savait jamais ce qui pouvait bien se passer dans la tête d’une jeune femme en pleine crise d’hormone et surtout bourrée. Il posa à nouveau son regard vers son armoire avant d’attraper un t-shirt qui était à lui, deux-trois fois trop grand pour elle. Il l’attrapa avant de tendre le bras vers elle, le t-shirt dans la main de l’italien. Son regard était sur la tentation sur pattes, parce qu’il n’aurait pas hésité si elle n’était pas sous alcool, hors de question.

« Tiens, met ça pour dormir, être en robe c’est pas la meilleure des tenues pour dormir. »

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