Don't stop me now
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Sauvageonne × ft. Junon Powell Empty (#)

Sauvageonne × ft. Junon Powell

Message par Invité Dim 28 Mar - 16:14
Sauvageonne
ft.  @Junon Powell
En tant que kiné ayant déambulé dans plusieurs états, j’avais eu le loisir de croiser de drôles d'oiseaux. Des patients qui me confondaient avec un psychologue, d’autres qui venaient uniquement dans l’espoir que je leur prescrive des médicaments et encore d’autres qui gobaient chacun de mes mots comme un mantra… ce qui m’était très dérangeant! Je voulais les aider à se recentrer, à s’épanouir et voilà qu’on me hissait au-dessus de tout simplement parce que je leur donnais de l’attention! Le monde était triste pour ces gens. Tout ce que je voulais dire par là, c’était que j’avais pour habitude d’avoir des patients compliqués. De passages ou chroniques, je n’avais tout du moins jamais fermé ma porte et encore moins donné l’impression d’être ennuyés par leur cas. Ce n’était pas tous les jours faciles, mais ce n’était pas une raison pour abandonner ceux qui se laissaient ronger par leurs peurs, leurs problèmes et leurs addictions.

C’était ce que je me répétais alors que ma nouvelle patiente prenait place sur la table d'auscultation. Une petite jeune grognon qui ne semblait pas très optimiste à venir me trouver.

- Tu peux relever ton canon de pantalon, s’il te plaît.”

Je m’installais à côté d’elle, préparant mes petites affaires puis me fixant un instant sur ma petite radio aussi vieille que moi. Pendant qu’elle pliait son jeans, j’observais son style rapidement. Elle misait d’abord sur le confort, cachant son corps sous des habits amples, pas de bijoux, ni même la moindre trace de maquillage. Le diagnostic se formait dans ma tête, mais je me gardais bien d’en faire un commentaire. Qui aurait-il de pire pour une jeune de prendre des remarques par un strict inconnu sur son physique? Malgré un style garçon manqué, je laissais mon instinct me dire qu’elle n’était pas le genre à écouter du Nirvana ou un bon Pink Floyd. Je farfouillais sur ma radio et laissais Feel Good Inc. de Gorillaz prendre place. Une valeur sûre dira-t-on et vu l’intérêt que portait la jeunesse à la musique, il était probable qu’elle réagisse. Si ce n’était pas par la parole, se serait pas une grimace ou un dodelinement de tête et peut-être que cela en ferait un possible échange cordial. Peut importe finalement, tant qu’elle comprenait qu’elle pouvait me parler librement.

- “Tu as encore des douleurs en marchant? Ou un mouvement en particulier?”

Manipulant soigneusement sa cheville, je jouais avec ses articulations pour les détendre. Les nerfs étaient encore bien enflées, on pouvait dire que ma cliente ne s’était pas ratée. Il n’y avait pas que ça, sa mère m’avait parlé de quelques déboires de sa fille; la fumette et ses fameux médicaments miracle de l’attention. Un sujet épineux pour ma part et qui, il fallait l’avouer, sortant de mon champ professionnel. Je ne pouvais que l’aider à se sentir mieux, combattre son anxiété et faire de la prévention quant à ce que cette jeune consommait. Rien qu’elle n’écouterait, en somme. J’avais eu son âge et je ne m’étais pas gêné de faire coulisser mon majeur à l'égard des “vieux cons”. Je finis par redresser mon regard dans le sien, appuyant son pied contre mon épaule pour laisser mes mains glisser le long de son mollet pour en masser le muscle.

- “Je n’ai pas besoin de me fier à tes cernes pour savoir que tu manques de sommeil. Tes muscles sont tendus comme si tu prenais des coups en permanence… inspire et expire par la bouche et laisse toi aller, ça devrait aider à te détendre.”

Lui proposer de s’intéresser au yoga était une idée, mais il fallait d’abord que je tâte le terrain et en apprenne plus sur elle. Sans rentrer dans la manipulation, il fallait que je sache lui présenter les choses de manière à titiller sa curiosité. Rien n’était gagné, mais je relevais le défi.
:copyright:️ 2981 12289 0
Junon Powell
Junon Powell
This time I'll be special you know I will
Pseudo : @//
Messages : 133
Points : 132
Faceclaim : zendaya.
Crédits : @tag pour l'avatar.
Sauvageonne × ft. Junon Powell Ae9628c0ea6fa09a3f19d15104d0d52b8968ad91
Date d'inscription : 23/02/2021
Âge : dix-neuf ans.
Situation financière : Aisée grâce à sa mère ; née dans la bonne famille de toute évidence, elle n'a jamais manqué de rien et a même eu tendance à être parfois un peu pourrie-gâtée.
Situation amoureuse : Difficile de trouver son autre lorsque personne ne prend le temps de la comprendre ; célibataire, quelques histoires ou plutôt amourettes sans importance où la jeune femme ne se sentait pas forcément à son aise.
Orientation sexuelle : Décousue et indécise, l'amour tel qu'on le lui dépeint dans les films et les romans, elle ne le connait de toute façon pas et ça qu'importe le genre.
Habitation : #160 Appartement à Downtown avec sa moman.
Emploi/études : Étudiante en deuxième année d'art et design à la George University of Washington DC ; employée le weekend dans une petite boutique de loisirs créatifs pour gagner son pécule.
Multicomptes : nicholas (h. cavill), gillian (m. otto) et pablo (p. pascal)
Rps en cours : (full/5) : MATEOEILEENMAEVATYLERTAZ — you ?

Sauvageonne × ft. Junon Powell AoYEARUA_o

À venir : Sigrid, Mateo.
Sauvageonne × ft. Junon Powell Empty (#)

Re: Sauvageonne × ft. Junon Powell

Message par Junon Powell Lun 5 Avr - 20:10




Sauvageonne ;

feat. @Tyler Jenkins


Outfit – Putain de cheville à la con. Pourquoi il fallait qu’elle la lâche comme ça ? Après dix-neuf de loyaux service ça y est, elle avait décidé de prendre son envol, de vivre sa propre vie c’est ça ? La jeune femme s’est rétamée dans les escaliers de l'immeuble dans lequel elle habite une semaine plus tôt. Il était très tôt, elle avait fait pratiquement nuit blanche, enchaînant pilule sur pilule pour l’aider à se concentrer. Il fallait qu’elle termine absolument un projet artistique dans les délais pour les cours ; il y a toujours plus à faire, plus à rendre, plus à démontrer. À l’école élémentaire, l’étudiante était le gros poisson dans la marre en terme de créativité, celui qu’on remarque tout de suite par son talent. Mais à l’université, elle n’est qu’un minuscule poisson au milieu d’un vaste océan rempli d’autres poissons bien plus menaçants qu’elle. Elle n’est rien, elle a tout à prouver de ses capacités et ses profs ne se privent pas de lui dire. Elle aime pas vraiment ça les cours, l’ambiance, les autres étudiants, la compétition, les gens en général, mais elle veut pas être ce genre de personnes paumées qui fout rien de sa vie. Elle ne sait déjà pas ce qu’elle veut faire plus tard, elle a galéré à obtenir une bourse et convaincre sa mère que ses études la mèneront quelque part alors elle ne peut pas échouer ; elle n’a tout simplement pas le choix. Mais maintenant que sa cheville est foulée, l’artiste en herbe est bien embêtée. Elle se traîne une attèle et boîte comme un marin avec une jambe de bois. Les premiers jours elle s’était même essayée aux béquilles "parce qu’il faut reposer ta cheville Junon". Mais ça fait des ampoules à ses doigts elle a besoin d’eux pour continuer à créer. Sans eux la jeune femme n’est rien du tout.

Aujourd’hui la jeune femme a un rendez-vous chez le kinésithérapeute pour la rééducation de sa jambe ; c’est évidemment sa mère qui a insisté parce que c’est ce que l’un de ses collègues médecin lui a dit, que ça serait mieux de faire quelques séances pour être sûre de pas prendre de mauvais appuis. Évidemment Eileen a pas pu s’empêcher de raconter toute sa vie au spécialiste lors de la prise de rendez-vous, notamment comment elle s’est cassée la gueule dans les escaliers alors elle s’attend déjà à voir l’homme la juger du regard. Oui elle se drogue, le monde entier est au courant maintenant, est-ce que ça mérite qu’on en fasse tout une histoire ? Elle fume pour se détendre et prend des pilules pour augmenter ses capacités intellectuelles, à ce qu’elle sache elle n’a tué personne, non ? Assise, ou plutôt affalée sur l’un des sièges dont dispose la salle d’attente, l’étudiante se lève à l’évocation de son nom. Elle entre dans le cabinet attenant où un homme aux cheveux bruns, la trentaine à la louche l’accueille en la priant de bien vouloir prendre place sur la table d’auscultation. La gamine marmonne un « bonjour » avant de s’exécuter. Plus vite ça sera fait, plus vite elle pourra se barrer et rentrer chez elle. « Tu peux relever ton canon de pantalon, s’il te plaît. » La jeune femme arque un sourcil tout en remontant l’ourlet de son jean jusqu’en haut de son mollet. De quel droit où il fait une remarque sur ses vêtements lui ? Elle ne dit rien mais n’en pense pas moins. L’homme met un peu de musique, un titre des Gorillaz que l’étudiante reconnait tout de suite parce qu’il lui arrive de l’écouter de temps à autre ; elle n’était pas bien grande quand le titre est sorti à l’international mais il a bercé son enfance. Le médecin la sort de sa rêverie en commençant à manipuler sa cheville, lui demandant par la même occasion si elle a encore des douleurs en marchant ou en faisant un mouvement particulier. « Ouais, ça me lance quand je tourne la cheville, quand j’fais plus de cent mètres d'affilé, quand j’fais un mouvement rapide. Tout l’temps en fait. Et j’peux pas utiliser de béquilles parce que ça m’arrache la peau des mains. » Les inventeurs de ces objets les ont jamais utilisé plus de deux minutes c’est sûr ; sinon ils auraient vite fait de rajouter des petits coussinets en velours plutôt que de laisser du plastique qui glisse sous la peau.

« J’suis étudiante, évidemment que je manque de sommeil. » Dit-elle ensuite avec cynisme, un ton blasé dans la voix lorsque le kinésithérapeute lui lance qu’elle a l’air fatigué et qu’il faut se détendre. Vieux crouton, manque-t-elle de rajouter. Elle écoute tout de même ce que le kiné lui dit et inspire avant d’expirer longuement. Elle grimace lorsque l’homme oriente sa cheville sous certains angles. Ça fait mal, bon sang. Et qu’est-ce qu’il en sait de ce qui va l’aider à se détendre d’abord ? Ils se connaissent même pas et l’étudiante a déjà tout essayé. Et spoiler alert, il n’y a pas grand chose qui fonctionne, enfin dans le domaine du légal du moins. Il la fixe et son regard sur elle la met mal à l’aise. « C’est bon, arrêtez de me regarder comme ça. Je sais que ma mère vous a tout raconté. Balancez moi votre sermon, qu’on en finisse vite. » Le ton de sa voix est peu accueillant et presque insolent pourtant elle se sent instantanément mal à l'aise de s'être montré aussi désagréable avec ce médecin. Après tout il n'a encore rien fait ou rien dit de mal mais elle ne peut pas s'empêcher d'être agacée par la situation.

codage par aqua



Revenir en haut

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum