- Eileen PowellNothing should be out
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Faceclaim : Eve Best ♥
Crédits : JavaJunkie ♥
Date d'inscription : 23/02/2021
Âge : Quarante-neuf ans.
Situation financière : Aisée.
Situation amoureuse : Célibataire.
Orientation sexuelle : Les femmes, y’a que ça qui t’intéresse.
Habitation : Appartement #160, Downtown
Emploi/études : Médecin-urgentiste.
Multicomptes : Charlie (Katya Zamo) | Logan (Michelle Gomez) | Marnie (Kate Lindsey)
Rps en cours : Junon | Villa des secouristes | Siobhan
Do you poke smot? ft. @Junon Powell
Ah, les jours de congé. Rares, mais toujours profitables. L’occasion de se détendre, de penser à autre chose, faire un peu ce que tu as envie … faire le ménage, la lessive en retard, les courses, et toutes ces tâches que tu aimes tellement. Le ménage est relativement vite fait, malgré le chien qui a tendance à te traîner dans les pattes. T’es pas souvent chez vous, ta fille non plus, forcément, à part la poussière, c’est pas particulièrement sale. Les courses sont une autre histoire, car même si tu es habitué au régime alimentaire particulier de Junon, ça t’oblige quand même à faire un peu attention à ce que t’achète et à réfléchir un minimum à ce que tu vas pouvoir cuisiner. Avec tout ça, la matinée est déjà terminée, et il ne te reste qu’à faire ta vaisselle du midi, et de lancer une machine. Après ça, peut-être, tu parviendras à te poser un peu. Et t’en a bien besoin, vu la semaine intense que tu viens de passer au boulot. Était-ce la pleine lune ou autre chose, toujours est-il que tu en as vu de toutes les couleurs. Plus de monde que d’ordinaire, plus de grosses urgences, et beaucoup de patients désagréables. Un vrai bonheur. Perdue dans tes pensées, tu transfères le linge sale du panier vers la machine, en prenant bien soin, machinalement, de vérifier que toutes les poches sont bien vides. Pour avoir déjà oublié clés, portable, argent, et mouchoirs en papier, tu te méfies. Mais ça reste une tâche qui ne demande pas vraiment de réflexion, aussi tu peux sans soucis laisser ton esprit vagabonder, passant sans transition du menu de ce soir aux patients que tu as vu ce matin.
Jusqu’à ce que ta main rencontre un objet non identifié dans la poche d’un sweat shirt de ta fille. Dans ta grande naïveté, tu ne pensais vraiment pas tomber sur ça. De l’herbe. Toi qui pensais que tout ça était derrière vous. Qu’elle avait réussi à surmonter son addiction. C'eût été trop beau. Tu le sais, pourtant, pour en voir passer tous les jours, que l’addiction est une bataille constante. Mais tu pensais vraiment que Junon était plus forte que ça, qu’elle était capable de s’en sortir. Colère et déception se mêlent en toi. Envers elle, bien sûr, mais envers toi même aussi. Pour ne pas t’être méfiée, pour ne pas avoir remarqué. C’est vrai que vous êtes moins proches qu’à une époque, qu'à son âge elle vit sa vie sans toujours t’y inclure, mais ça reste ton boulot de la protéger, et t’aurais dû remarquer quelque chose. Une pointe d’espoir reste malgré tout, ou est-ce du déni ? Dans un coin de ta tête tu te dis qu’elle a très bien pu prêter ce pull a un ami qui a oublié ça dans la poche. C’est idiot comme idée sans doute, d’autant que ce n’est pas plus rassurant pour toi d’imaginer que ses amis se droguent. Certes, c’est juste de l’herbe. Un pétard de temps à autre n’a jamais tué personne, t’en as fait l’expérience. D’ailleurs, s’il n’y avait pas eu tout ce passif, tu n’en aurais sans doute pas fait beaucoup de cas, juste une petite discussion. Mais le passif est bien là, malheureusement. T’as eu beaucoup de mal à digérer le fait que ta fille était dépendante aux médicaments alors qu’elle était à peine ado. Ca t’as fait plus de mal que tu ne l’as jamais dit. Et de réaliser que tout est peut-être en train de recommencer … T’as pas le choix, tu vas devoir lui parler. Et vite. Toi qui espérait te détendre, tu vas passer le reste de l’après-midi assise sur le canapé, le fameux sachet dans les mains, à attendre qu’elle rentre et à réfléchir à ce que tu vas bien pouvoir dire. Les heures s'écoulent comme ça sans que tu ne t’en rende compte, jusqu’à ce que tu entendes le déclic de la porte d’entrée. Tu attends qu’elle entre dans le salon pour lever les yeux vers elle. “Junon … Faut qu’on parle.”
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Âge : dix-neuf ans.
Situation financière : Aisée grâce à sa mère ; née dans la bonne famille de toute évidence, elle n'a jamais manqué de rien et a même eu tendance à être parfois un peu pourrie-gâtée.
Situation amoureuse : Difficile de trouver son autre lorsque personne ne prend le temps de la comprendre ; célibataire, quelques histoires ou plutôt amourettes sans importance où la jeune femme ne se sentait pas forcément à son aise.
Orientation sexuelle : Décousue et indécise, l'amour tel qu'on le lui dépeint dans les films et les romans, elle ne le connait de toute façon pas et ça qu'importe le genre.
Habitation : #160 Appartement à Downtown avec sa moman.
Emploi/études : Étudiante en deuxième année d'art et design à la George University of Washington DC ; employée le weekend dans une petite boutique de loisirs créatifs pour gagner son pécule.
Multicomptes : nicholas (h. cavill), gillian (m. otto) et pablo (p. pascal)
Rps en cours : (full/5) : MATEO — EILEEN — MAEVA — TYLER — TAZ — you ?
À venir : Sigrid, Mateo.
Do you poke smot ?
Outfit – Nuit noire lorsque les portes de son école se referment derrière elle ; ses yeux se lèvent vers le ciel nuageux et une clope vient orner ses lèvres charnues. Une fois le mégot allumé ses pas la font traverser le campus et conduisent jusqu’à l’arrêt de bus un peu plus loin. Assise sur un banc le temps lui semble infini tandis qu’elle attend ; ses mains fourrées dans la poche de son sweat, elle gigote nerveusement ses jambes pour tenter de se réchauffer un tant soit peu. Sûrement aurait-elle dû écouter sa mère lorsque cette dernière lui a conseillé de prendre une veste le matin-même ; mais butée comme elle peut l’être parfois, encore plus avec sa génitrice, jamais elle ne lui avouera avoir eu raison cette fois-ci. Quelques messages échangés avec des amis, scrutant en parallèle les réseaux sociaux puis il se met un peu à pleuvoir et malgré l’abris au dessus de sa tête le froid s’infiltre partout ; l’autocar finit par se pointer et la jeune femme éteint et balance sa cigarette dans une benne avant de se réfugier précipitamment à l’intérieur du véhicule à peine les portes-battantes entre-ouvertes. Au moins elle a une place assise, c’est toujours mieux que rien. Ses écouteurs pour la couper du monde, du vieux rap des années 90 s’insinue dans ses oreilles tandis qu’elle observe les ruelles illuminées par les lampadaires et les nombreux habitants rentrant chez eux à travers les larges vitres du bus.
Arrivée près de son domicile, l’étudiante remarque les lumières allumées dans le salon depuis l’extérieur de l'immeuble. Elle se rappelle que sa mère était de repos aujourd’hui ; ça ne l’arrange pas vraiment, elle qui aurait aimé être un peu tranquille en ce début de soirée. Soupire qui s’échappe de sa bouche, sa capuche sur la tête elle entre dans le hall du bâtiment puis dans l'ascenseur ; une fois arrivée devant la porte d'entrée, la poignet s’enclenche lorsque ses doigts poussent dessus. Elle se débarrasse rapidement de ses baskets en les balançant grossièrement dans l’entrée et dépose son sac de cours trempé ; heureusement pour la jeune femme, il n’y avait pas besoin qu’elle transporte du matériel pour les cours ce soir. « B’soir maman ! » Dit-elle en grelottant un peu à proximité du salon, fourrant à nouveau ses mains dans la poche avant du hoodie. Sa mère reste statique sur le canapé ; ses yeux fixent les siens et la fille ne connait que trop bien ce regard, les prochaines minutes vont forcément être désagréables pour sa propre personne. « Junon … Faut qu’on parle. » Officiellement élue la pire phrase du monde depuis la nuit des temps ; un frisson désagréable parcourt son corps frêle et elle observe sa mère avec plus d’incertitude et de désapprobation, fronçant perceptiblement les sourcils. « M’man t’es sérieuse de me sortir ça ? Tu sais que ça me stresse. » Dit-elle en râlant, ses bras se croisant contre son torse. « Bon, il se passe quoi là ? » Sa voix n’est pas très chaude et encore moins accueillante ; elle qui souhaitait se détendre un peu en rentrant, on dirait qu’elle va devoir repousser ses plans pour plus tard.
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Combien de temps as-tu passé assise là, à essayer de garder le contrôle de tes émotions, et à réfléchir à la discussion qui s’impose ? Ca t’as paru à la fois terriblement long et extrêmement rapide. Et lorsque le bruit de la clé dans la porte te sort de tes pensées, t’es absolument pas prête. Mais t’as pas le choix. C’est pas quelque chose qui peut attendre. C’est bien trop sérieux pour ça. Tu l’entends déposer, avec toute la délicatesse qui la caractérise, ses affaires dans l’entrée, avant de la voir entrer dans le salon, trempée jusqu’aux os et grelottant. Tu lui avais dit, pourtant, de mettre une veste … Tant pis pour elle. « M’man t’es sérieuse de me sortir ça ? Tu sais que ça me stresse. » Oui, tu le sais. Et toi-même tu détestes cette phrase. Mais elle a au moins le mérite de lui faire comprendre que c’est sérieux, même si elle a l’air plus agacée qu’inquiète. Elle ne se doute probablement pas de ce que tu as à lui dire. Elle le sait, pourtant, que dans cet appartement, tout finit toujours par se savoir. Et que garder des secrets, ça ne mène jamais à rien de bon. Bien sûr, il aurait été surprenant qu’elle vienne te voir pour te dire ‘Au fait Maman, j’ai recommencé à fumer’. Surtout que tu ne sais pas si ça s’arrête là. A-t-elle aussi recommencé les médicaments. Et si oui, pourquoi a-t-elle préféré replonger plutôt que d’exprimer son mal-être ? Mais peut-être est-ce aussi juste pour faire comme ses potes ? Suivre le mouvement. Trop de questions sans réponses, trop d’éventualités qui te font toutes plus peur les unes que les autres. Tu ignores à quoi va aboutir cette conversation, mais tu te doutes déjà qu’elle ne sera pas plaisante.
« Bon, il se passe quoi là ? » Impatiente, hein ? N’ayant aucun intérêt à faire durer le suspens, et n’ayant aucune idée de comment aborder le sujet, tu te contentes de sortir ta trouvaille et de la poser sur la table basse, bien en vue. Après quelques secondes, tu précises. “J’ai trouvé ça en faisant le linge.” T’as probablement pas besoin de rajouter quoi que ce soit, le ton de ta voix exprimant clairement tes sentiments. La déception et la colère. T’aurais voulu garder ta voix neutre que t’aurais pas réussi. Pourtant, t’es généralement plutôt douée quand il s’agit de garder un extérieur impassible. Mais avec ta fille, t’y arrives jamais. Bien entendu, le chien qui était en train de manger dans la cuisine profite de ce moment pour venir faire la fête à sa maîtresse. Toujours le bon timing, celui-là. Tu lèves le regard vers elle, des questions plein les yeux. Une seule de ces questions est formulée, cependant. La plus importante. “Tu peux m’expliquer ?” L'explication à intérêt à être en béton si elle veut que ça passe. Et elle a pas intérêt à essayer de se défiler, t’as pas l’intention de lâcher le morceau, quoi qu’il arrive. Même si tu dois y passer la nuit. Ce que tu préfèrerais éviter, t’es du matin demain et t’auras besoin de toute ton énergie. Ton après midi à ressasser sur le canapé t’as déjà bien vidée. “Je pensais que c’était fini ça, Junon … ”
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Outfit – Le coeur de Junon s’emballe car l’expression dans les traits du visage de sa mère est tellement sévère ; la jeune femme se demande bien ce qu’elle a à lui reprocher cette fois, ce qu’elle a encore fait de si mal pour s’attirer les foudres de celle qui l’a mise au monde. Leur relation n’est pas au beau fixe depuis un certain temps ; depuis plusieurs années déjà à vrai dire, les disputes et les désaccords s’enchainent bien plus rapidement que les moments de complicités. La jeune femme n’en est pas particulièrement heureuse parce qu’il s’agit de sa mère après tout, de la seule famille qu’elle ait par dessus le marché. Mais à son jeune âge on ne rêve que de liberté et de découvrir le monde par sois-même ; or l’étudiante a souvent l’impression d’étouffer et de pas avoir de porte de sortie avec la médecin urgentiste à ses côtés. Son penchant pour les interdits pourraient sûrement s’expliquer par ce simple fait, l’envie de désobéir à ce qu’on lui dit de faire pour avoir l’impression d’exister par elle-même et d’être libre, enfin. Seulement ne dit-on pas qu’à voler trop près du soleil, on finit par se brûler les ailes ?
La chute risque d’être douloureuse, surtout lorsque l’objet de la discorde finit par être exposé à la vue de tous sur la table basse. La gamine comprend que la suite ne va pas du tout aller en sa faveur ni lui plaire tandis que la colère monte instantanément. Son premier réflexe est de froncer un peu plus les sourcils, se demandant si sa mère a fouillé dans ses affaires et pourquoi ferait-elle un truc pareil ? A-t-elle si peu confiance en elle finalement ? « J’ai trouvé ça en faisant le linge. » La colère se transforme en honte surtout lorsqu’elle discerne quelque chose qu’elle ne connait que trop bien sur le visage de sa mère ; de la déception. Oh, elle sait n’être qu’un enchainement d’échec cuisant aux yeux de sa mère. Trop faible pour surmonter les critiques à l’adolescence, trop influençable pour ne pas devenir dépendante à des médicaments, trop bête pour ne pas s’être dirigé vers des études scientifiques. N’est-elle pas qu’un ramassis de déchet de toute façon, alors en quoi sa mère est-elle étonnée qu’elle ait fini par reprendre la fumette ? Ses émotions se mélangent déjà dans son esprit mais l’animosité de sa mère est particulièrement communicative.
Basil vient se joindre à la petite réunion familiale en faisant la fête à la jeune fille ; mais Junon n’a pas le coeur à lui rendre la pareille. Il sautille sur son pied et agrippe son mollet et l’étudiante lui octroie quelques caresses puis lui demande de se calmer tandis que son attention revient à sa mère. « Tu peux m’expliquer ? » Est-ce seulement nécessaire ? Quelles précisions pourrait-elle apporter ? C’est de l’herbe, de l’herbe dans un sachet, un sachet contenant de l’herbe qu’elle a trouvé dans l’un de ses vêtements, sûrement son sweat préféré d'ailleurs. La jeune femme reste muette, ne sachant pas vraiment quoi dire qui pourrait lui sauver la peau, ni justifier la merde dans laquelle elle s’est de toute évidence empêtrée. Alors la médecin urgentiste reprend la parole une autre fois, perdant visiblement patience face au mutisme de son enfant. « Je pensais que c’était fini ça, Junon … » Cette fois l’interloquée lève les yeux au ciel, croisant à nouveau ses bras sous sa poitrine. « Ouais bah tu pensais mal alors. » Dit-elle d’une voix lasse et insolante, fuyant tout de même le regard de sa génitrice. Comme toujours lorsqu’une situation l’angoisse, elle réagit au quart de tour, cherchant la porte de sortie la plus proche pour fuir et pour éviter de s’engouffrer dans un trou encore plus profond qui l’empêcherai de pouvoir s’évader. « C’est bon, c’est juste un peu d’herbe, ça a jamais tué personne putain. » Dit-elle avec froideur et agressivité ; prise la main dans le sac -ou plutôt dans le sachet d’herbe, qu’a-t-elle de plus à perdre de toute façon ? « C’est pour me détendre. J’arrête quand j’veux, j’suis pas accroc comme quand j’étais dépendante aux médocs avant, si c’est ça qui t’inquiète. » Elle le dit avec un tel aplomb ; car elle y croit vraiment, qu’elle peut s’en passer si elle le veut, de la fumette et des autres stupéfiants qu’elle prend parfois en soirée ou pour booster sa concentration. Pourtant la jeune femme n’a jamais essayé d’arrêter depuis qu’elle a repris.
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T’as passé tellement de temps sur ce canapé, à l’attendre, que t’as eu le temps de te remémorer tous les mauvais souvenirs de ces dernières années. Vos premières disputes. Ses crises d’angoisse. Ta décision de l’envoyer voir un psy qui l’a collé sous médocs. La réalisation qu’elle était devenue dépendante aux dit médocs. La sensation de colère et d’impuissance que t’as ressenti face à ça. Et finalement, le soulagement quand elle est revenue de ce fameux été en ayant tourné la page. T’aurais du te douter que ça ne durerait pas. Des addicts t’en vois passer presque tous les jours. Et peu nombreux sont ceux qui s’en sortent, surtout pas sans aide. Pourquoi ta fille serait-elle si différente des autres ? T’as jamais réussi à vraiment comprendre les causes de son mal-être. T’as essayé, pourtant. Mais c’est comme si vous n’arriviez plus à communiquer. Immédiatement, et sans grande surprise, ta fille se braque et se met sur la défensive. Comme si tu étais son ennemie. Toi tout ce que tu veux, c’est l’aider, pas l’enfoncer. Mais ça, elle refuse de l’accepter.
« Ouais bah tu pensais mal alors. » Elle n’essaye même pas de le nier. Elle doit se douter que ça ne servirait à rien. La preuve est posée bien en évidence sur la table basse. “De toute évidence …” Tu ne relèves même pas l’insolence qui perce dans sa voix, ça serait contre productif. Tu la connais, tu sais qu’elle se braque dès qu’elle se retrouve coincée. Et coincée, elle l’est bel et bien. A moins de s’enfuir physiquement, elle sait que tu ne lâcheras pas le morceau. C’est pour son bien. Même si elle ne s’en rend pas compte. « C’est bon, c’est juste un peu d’herbe, ça a jamais tué personne putain. » Alors oui, en effet, l’herbe n’est pas fondamentalement une drogue létale comme peuvent l’être d’autres. C’est une drogue très commune et qui, consommée avec modération, ne fait pas vraiment de dégât. Toi même ça t’es arriver d’en fumer, à une époque. Mais de là à dire que ça n’a jamais tué personne. “T’es bien sûre de ça ? Parce que des exemples, je peux t’en citer jusqu’à demain matin.” Des accidents liés au cannabis, t’en as vu passer des centaines dans ta carrière. Et c’était pas toujours beau à voir.
« C’est pour me détendre. J’arrête quand j’veux, j’suis pas accroc comme quand j’étais dépendante aux médocs avant, si c’est ça qui t’inquiète. » C’est bien ça, le cœur du sujet. Parce que oui, en soi, que ta fille de dix-neuf ans fume un pétard de temps à autre, ça ne devrait pas t’inquiéter plus que ça. Mais il y a tout le reste. Un passif d’addiction, même si c’était une addiction à autre chose, ça rend plus fragile. Plus susceptible de replonger, dans ça ou autre chose. Remplacer une addiction par une autre. Et même si elle te dit qu’elle ne touche plus aux médicaments, tu ne sais pas si tu dois le croire. T’aimerais ça, lui faire une confiance aveugle, et t’essayes. Mais si elle t’as caché l’herbe, qui sait ce qu’elle peut t’avoir caché d’autre ? “La dernière fois aussi tu me disais que t’étais pas accro … Comment je peux savoir si c’est vrai cette fois ?” Elle ne se rend pas compte de la gravité de la situation. Même toi tu ne peux pas vraiment savoir, tu ne sais pas ce qu’il en est vraiment, ce qu’elle consomme … Si tu pouvais avoir la certitude absolue qu’il n’y avait rien d’autre ... Mais la distance qui s’est installée entre vous récemment t’en empêche. Ca te bouffe, d’avoir perdu ce lien si fort qui vous unissait. Bien sûr, il y a encore des moments de complicités, d’amour entre vous, mais ce n’est plus pareil. Et ça rajoute à ton inquiétude. Parce que tu ne sais pas pourquoi vous vous êtes éloignées. T’as réussi à garder un semblant de calme jusque là, mais la désinvolture dont elle fait preuve et le ton agressif qu’elle emploie finissent de te mettre en colère pour de bon, et ta propre voix monte en volume. “Evidemment que ça m’inquiète Junon ! Tu crois que j’ai envie de te retrouver un jour à l’urgence en overdose parce que j’ai fermé les yeux ?!” Des scénarios comme ça, tu t’en étais déjà fait des tonnes, la dernière fois. T’en faisais des cauchemars. Et tu sens que ça va recommencer. Parce que ça te fait peur. Parce que tu sais que s’il y a une chose dont tu ne pourrais jamais te remettre, c’est de la perdre. Parce qu’elle est la personne la plus importante à tes yeux, ta seule raison de vivre.
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Outfit – Difficile de cacher la culpabilité dans ses yeux plein d’insolences ; pourtant la jeune fille ne se démonte pas devant sa mère, contentant de se braquer comme elle sait si bien le faire lorsqu’une situation lui échappe et lui déplait, encore plus lorsque cela implique celle qui l’a mise au monde. Comprendre dans son regard qu’elle a encore déçu sa mère lui tord l’estomac dans tous les sens ; la colère fait rage dans son esprit. Pas tant contre la médecin urgentiste mais encore plus contre sa propre personne. Tout se mélange dans sa tête et les mots qu’on lui adresse déclenche en elle toutes ces émotions enfouies, refoulées ; la tempête fait rage, prête à tout emporter sur son passage. « T’es bien sûre de ça ? Parce que des exemples, je peux t’en citer jusqu’à demain matin. » S’enquiert de répondre Eileen, visiblement désoeuvrée face au niveau d’inconscience de sa fille sur les danger de la drogue et les répercussions tragiques voir catastrophiques que cela peut avoir sur la vie d’une personne. Son coeur s’agite dans sa poitrine et elle fronce davantage les sourcils. « Ramène pas ta science là, t’as très bien compris ce que je voulais dire. » Elle répond du tac-au-tac, parce que les sermons de sa mère elle les connait déjà par coeur ; elle sait très bien que fumer n’est pas sans risque, qu’à cause de l’inattention de personnes droguées, beaucoup d’autres sont morts par leur faute. L’étudiante n’est pas imprudente à ce point, on parle juste de pétard qu’elle consomme dans sa chambre le plus souvent ou chez des amis à la limite.
Un soupire de désapprobation s’extirpe ensuite de sa bouche lorsque sa mère lui dit n’avoir aucune certitude sur le fait ou non qu’elle puisse être accroc. Sa mâchoire se serre tout comme ses ongles s’enfoncent dans la peau de ses mains lorsqu'elle détourne le regard. « Je m’en fiche que tu me crois ou non, t’as jamais eu confiance en moi t’façon. » Dit-elle froidement, reportant ainsi la faute sur sa mère ; elle est coupable de s’intoxiquer, certes ça elle ne peut pas le nier. Mais est-elle la seule responsable là-dedans ? La médecin s’était-elle seulement déjà posée la question de pourquoi sa fille en est-elle arrivée là, à creuser ce trou sans fin ? S'est-elle déjà inquiétée de savoir ce qu'il se passait vraiment dans sa tête ? « Evidemment que ça m’inquiète Junon ! Tu crois que j’ai envie de te retrouver un jour à l’urgence en overdose parce que j’ai fermé les yeux ?! » Un frisson désagréable la parcourt, s'imaginant inerte avec sa mère totalement accablée à son chevet ; dans un même temps son sang ne fait qu'un tour dans ses veines. Parce que cette fois c’est la phrase de trop ; parce que c'est pas elle la fautive dans toute cette histoire, c'est pas elle qui a demandé à devenir comme ça. C'est les autres qui l'ont jamais compris, c'est les autres qui l'ont fait devenir ce qu'elle est ; cette personne qu'elle supporte plus d'être, surtout en ce moment-même.
La jeune femme fixe à présent sa mère dans les yeux, les traits de son visage fléchissant dans une moue moqueuse. « Tu vas m’faire pleurer arrête ! » Ses mots sont durs et elle n’arrive pas à croire qu’ils soient sortis avec une telle facilité. La tempête se transforme en ouragan, sa frénésie se déchaîne alors que ses mains bougent pour illustrer ses propos emplis de rancoeur. « La pauvre et parfaite Eileen qui se retrouve avec une fille droguée, franchement j’te plains hein ! Mais peut-être que si t’avais pas été le genre de mère indigne qui préfère bourrer son enfant d'anxiolytiques pour se donner bonne conscience plutôt que de chercher à comprendre le fond du problème j’en serais pas là, tous les jours de ma putain de vie à foutre un peu plus ma santé en l’air pour oublier ce monde de merde ! » Elle se met à faire les cent pas devant son interlocutrice, totalement hors de contrôle, des larmes menaçants de couler sur ses joues tandis qu’elle continue de s’agiter. « Oh et tu sais pas la meilleure Maman ? Histoire que tu sois pas encore prise au dépourvue dans quelques temps, j’prends aussi des médocs quand ça m’chante et j’essaie même pas d’arrêter parce que ouais, peut-être que ça finira par me tuer mais au final j’me dis que c’est pas plus mal, j'aurais plus à te supporter comme ça ! » Des sanglots s’entre-choquent avec ses mots balancés dans une hargne sans précédent ; s’immobilisant, elle finit par passer ses mains sur son visage. « J’te déteste, c’est de ta faute tout ça ! »
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