Aurora & Troy ◘ Parer l'attrait de la beauté, il ne faudra qu'être l'aveugle à l'amour écarté

Parer l'attrait de la beauté, il ne faudra qu'être l'aveugle à l'amour écarté

Aurora & Troy

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Dans le jardin de la maison, je fais les 100 pas, je n'ai toujours pas signé la demande de divorce, pas que je n'ai pas eu le temps, quoique c'est une possibilité, je n'ai quasiment jamais de temps surtout pour la gente féminine mais aujourd'hui il faut que je parle à cette femme qui est mienne depuis trois ans et que je ne connais pas. Aujourd'hui, il faut que je règle ça et je compte bien comprendre ce qu'il se passe. Elle ne manque de rien, elle a tout ce qu'elle veut et là, elle décide qu'il est temps pour elle d'arrêter. Mon regard se pose sur la maison, d'un pas déterminé, je pénètre dans la maison principal, cela va faire au moins un an que je n’y ai pas mis les pieds Monsieur Fitzgerald, vous auriez dû m'appeler si vous vouliez me voir ou si vous aviez besoin de quelque chose” Je me tourne vers le majordome. Je l’observe, ses traits sont tirés, cet homme ça fait quelques années maintenant qu’il est avec moi, il a toujours été quelqu’un de fidèle, une personne en qui je peux avoir une totale confiance.

“Je n’ai besoin de rien Julian, je voulais voir Madame Fitzgerald, tu sais quand elle va rentrer ?” c’est étrange de parler d’elle alors qu’au fond je ne sais rien d’elle “Non je ne sais pas, par contre si vous me le permettez, j’ai quelques courses à aller faire, je peux vous laisser ou vous avez besoin de quelque chose ?” “Non tu peux y aller, ne t’en fais pas. Merci Julian” “A tout à l’heure Monsieur” Un simple signe de tête et je pénètre dans le salon, cela fait vraiment un moment que je n’avais mis les pieds dans cet endroit, je regarde chaque détail avant de voir un gilet féminin, je le prends entre les mains et d’un coup, le parfum qui s’en dégage m’enivre l’espace d’un moment puis je le pose sur le canapé.

Après quelques secondes, je finis par parcourir chaque pièce de la maison, j’observe chaque détail avant d’entrer dans l’une des chambres, aux premiers regards, je sais que je suis dans la chambre de la femme que j’ai épousé d’une certaine façon. Tout est à sa place, tout est parfaitement rangé, j’ouvre quelques tiroirs de la commode avant de les refermer. Au bout d’un petit moment, je retourne dans le salon, venant me poser devant la baie vitrée qui donne accès sur le jardin. Je regarde la maison où j’ai posé mes valises après le fameux mariage où je n’étais pas présent. Je me souviens de ce jour-là, j’avais prétexté un voyage d’affaires important mais ce n’était pas ça, nous étions à l’étranger avec le MC, nous avions prévu de frapper fort et nous sommes arrivés à ce que nous voulions. Est-ce que je regrette de ne pas avoir été là, peut-être oui. Cela aurait été plus sage que j’y sois.

Au bout d’un petit moment, j’allume une cigarette sans pour autant bouger de la place que j’ai pris quelques minutes auparavant, ce n’est qu’au bout d’un moment que j’entends la porte de la maison, un rapide coup d’oeil à ma montre et je m’attends à me retrouver de nouveau devant Julian mais quand je me retourne c’est devant une femme blonde que je me retrouve. Alors que je porte ma clope à la bouche, mon regard reste sur elle, je l’observe, je la détaille de haut en bas, j’ai le souffle coupé par la beauté de cette femme, par ce qu’elle dégage. Je reste silencieux alors que mon regard plonge dans le sien, j’ai l’impression d’un coup de me perdre dans son regard, étrange sensation que je n’avais jamais ressenti jusqu’à aujourd’hui.

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Quand tu étais gamine tu pensais réellement que tu vivrais tranquillement toutes tes journées autour de la piscine délicieusement chauffer, tu pensais qu’un domestique tiendrait ta boisson tandis qu’un autre te ventilait de manière à ce que tu ne ressentes pas la chaleur, tu voyais réellement ta vie comme celle qu’on pouvait voir à la télévision, mais en grandissant tu as vite compris que la vie ce n’est pas simplement se tourner les pouces. Tu as dû prendre les devants pour parvenir à rester celle que tu as toujours voulu être et tu t’es vendue comme une âme en peine sans respect tu as offert ce que tu as de plus précieux à un homme qui n’a jamais daigné s'intéresser à toi. En acceptant ce mariage, tu pensais que tu jouerais le rôle d’une épouse, tu avais imaginé passer tes nuits contre lui, tu t’y étais psychologiquement préparé, tu ne pensais pas, tu n’as jamais imaginé jouer le rôle de la plante de salon !

Quand tu as dit à tes amis que tu te mariais, aucun d’eux ne t’as prise au sérieux puisqu’au 21e siècle on se marie par amour, mais toi tu t’es mariée par objectif et pour ne plus être seule. Aurora, toi ce que tu voulais c'était rentrer chez toi et entendre une maison vivante, tu voulais qu’on t’attende, tu voulais juste un peu d’attention, mais même dans ton rôle d’épouse tu as été rejeté, tu as échoué.

Les gens persistent à ne pas vouloir de toi, ils te rejettent les uns après les autres même quand tu te plis à leurs exigences, tu as laissé le bénéfice du doute à ton époux malgré que tu n’as jamais eu l'occasion de le rencontrer, malgré que tu ne ressens rien pour lui, malgré que tu ignores même son âge tu lui as laissé le bénéfice du doute pendant trois longues années, mais aujourd’hui tu ne peux plus continuer.
Tu n’es pas une plante qu’on laisse suffoquer dans un coin,  tu as trop longtemps été ce genre de décoration tu as passer ta vie à jouer ce rôle, mais aujourd’hui toi, tu es un rosier grimpant tu veux qu’on te hume, tu veux qu’on te regarde, tu veux qu’on s'intéresse à celle que tu es.
Et tu as trouvée ça dans le regard, les attentions de Dylan, il est doux, il est charmant et souriant et il fait attention à toi alors qu’il ne sait jamais rien passer entre vous parce que toi tu es ainsi faite, tu ne pourras pas briser la promesse que tu as faite à ton époux quand tu as signé les papiers du mariage. En signant tu lui as promis fidélité, tu sais que lui même n’a pas tenu sa promesse signée, mais toi tu respectes tes actes tu respectes tes actions ça te permet de savoir qui tu es et de ne pas perdre tes objectifs de vue, mais aujourd’hui… Tu veux être consumé, tu veux briser ce lien qui t'unit à l’individu qui est ton mari et tu ne demandes rien, tu pourrais d’après ton avocat demander une part de sa fortune tu pourrais même aller plus loin en prétextant qu’il n’a pas rempli son devoir conjugal après tout quel homme laisse sa femme sans relation physique pendant 36 mois ? Tu sais que tu pourrais prendre ce qui te revient de droit, mais tu ne veux rien excepté sa signature.

Tu aimes le confort, tu aimes l’argent, mais tu as compris il y a des années quand tu t’es retrouvée à mettre les mains dans la friture qu’avoir de l’argent pour le dépenser seul n’a pas d’importance et grand intérêt c’est d’ailleurs pour ça que tu verses tous les mois une somme à l’orphelinat de la ville et que tu passes du temps à faire du bénévolat une fois par semaine, tu veux aider et soutenir les personnes qui sont seules, les personnes qui sont comme toi parce que quand tu regardes bien, tu as toujours été seule. Heureusement que tu as ta petite bande de copains qui te permette de te sentir moins délaissé parce qu’autrement ? Tu ne sais pas du tout, si tu  étais encore droite sur tes jambes. La solitude est un sentiment de torture intense, un sentiment que tu ne veux plus regarder. Tu es un rosier grimpant, tu es une fleur qui s’épanouit de jour en jour, tu es comme le vin Aurora tu te bonifies avec le temps et tu sais qu’il est temps pour toi de voler de tes propres ailes et de conquérir le monde à ton échelle sans faner dans l’ombre de quelqu’un.

Comme tous les lundis soirs, tu rentres plus tard parce que tu es passé au centre pour aider à préparer les paniers de nourriture qui seront distribués demain matin aux personnes qui en ont le plus besoin. Il n’est pas si tard que ça quand tu passes la porte de ta maison enfin la maison qui est en réalité ta prison. Tu passes une main dans tes cheveux dégageant les mèches rebelles qui ont fini par quitter ton chignon parfait de ce matin << Julian ? >> dis-tu te doutant qu’il traîne quelque part dans la maison, tu marches vers le salon et tu agrippes à l’encadrement de porte pour retirer tes talons, tu ne fais pas attention à la présence dans le salon tu balances tes escarpins plus loin << Tu n’imagines pasla journée que j’ai eue au bureau ! >> dis-tu en parlant à Julian qui ne s’est toujours pas manifester, tu finis par retirer le chignon qui n’en est plus réellement un de tes cheveux et c’est à ce moment-là que ton regard se pose sur la carrure d’un homme que tu n’as jamais eu l'occasion de parcourir quand il se retourne, tu fronces un peu les sourcils << Tu es qui toi ? >> les traits de ton visage durcissent face au sentiment de méfiance qui te parcourt << Julian ? >> tu n’as pas le souvenir qu’il t’est prévenu de l'arrivée d’un ami ou d’un nouvel employé et cet homme n’a clairement pas la prestance d’un employé domestique. En temps normal tu es polie, courtoise et parfaitement bien élevée, mais quand un inconnu se trouve chez toi et que ton employé qui est dans un sens comme un ami à tes yeux ne te répond pas c’est la méfiance qui parle.

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Debout dans cette maison qui est la mienne depuis longtemps, je ne m’attendais pas à retrouver beaucoup de choses à sa place. Il faut dire que depuis trois ans, je n’ai mis les pieds ici, je me dis que j’ai loupé beaucoup de choses pourtant Julian m’a répété des tas de fois de venir dans la maison, que celle qui était ma femme valait le coup d’être connu mais à chaque fois, j’avais quelque chose à faire, j’avais toujours une excuse pour ne pas être là. Je soupire, alors que je tire sur ma clope, je soupire, mon regard se pose sur le jardin avant d’entendre une la porte, je me retourne pour voir la jeune femme faire son apparition. Un léger rictus quand elle appelle ‘Julian’ donc ok c’est bien elle. Mon regard se pose sur elle, je ne sais pas, elle est tellement captivante que j’en perds les mots sur le coup. Quand elle me tutoie, je fronce les yeux en écrasant mon mégot dans le cendrier non loin de moi.

Cette femme a l’air d’avoir du caractère, cette femme, je ne sais pas, elle dégage un truc que je n’arrive pas d’écrire et ça me perturbe, c’est la première fois que j’ai cette impression. “Julian est parti faire des courses et le connaissant, il devrait en avoir pour un petit moment” Je laisse mon regard parcourir son corps l’espace d’un instant avant de revenir planter mes pupilles dans les siennes “Julian ne vous a pas dit qui j’étais ?” Humm étrange, j’étais persuadé qu’il avait montré une photo de moi à cette jeune femme qui est censé être mienne et pourtant jamais je n’ai posé le doigt sur elle, jamais je n’ai posé le regard sur elle en trois ans de mariage. Je m’avance vers le bar pour attraper une bouteille de whisky, je me sers un verre avant de me retourner vers ma femme.

“Je vous serre un verre ?” Oui je fais comme chez moi et c’est le cas en fait, je suis chez moi, tout ici m’appartient et si on regarde bien elle aussi. “Ne me regardez pas comme-si j'étais une bête curieuse, même si jusqu’à aujourd’hui on ne sait jamais vu, il n’en reste pas moins que vous êtes ma femme depuis trois années” Je me tourne vers elle, il y a des choses qui ne s’expliquent pas, des choses qu’on aurait préféré ne pas voir. Je n’ai pas encore signé les papiers du divorce, je n’ai pour le moment qu'à la regarder là devant moi, je n’ai pas envie de les signer ses papiers, est-ce que je suis égoïste, sur ce coup-là surement oui et j’en ai strictement rien à foutre.

“Je suppose que vous ne pensiez pas me voir, que j’aurai signé ses papiers sans me déplacer comme j’ai pu le faire dans le passé, bien que je n’étais pas dans le pays ce jour-là” Je ne cherche pas à m’excuser pour ma non présence le jour de notre mariage, le coup à l’étranger était prévu depuis des mois, et je ne pouvais pas être absent pour le bien de mes frères. Ce jour-là, c’était une mission importante, personne n’a été blessé, personne n’est mort mais ce local a brûlé, ce local n’est plus alors qu’il faisait du blanchiment d’argent, parce qu’ils prenaient aux pauvres pour redonner aux riches. J’avais beau faire partie de ses riches personnes et d’en jouer parfois, tout ça n’est qu’une facette.

Alors que mon regard reste sur elle, je me rappelle une conversation avec Julian sur la jeune femme, il me racontait ce qu’elle faisait et comme souvent, je l’écoutai d’une oreille mais j’ai tout enregistré, cependant, je n’ai jamais cherché à en savoir plus. Peut-être parce que ce mariage n’est basé sur rien, que nous n’avions jamais eu de rendez-vous avant, que tout ça avait été fait pour le bien de son père mais au fond, s’il savait que derrière tout ça à la base il y’avait quelque chose d’autre, que j’avais besoin de lui pour avoir certains renseignements mais ça c’est mon histoire et mes soucis.

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Tu n’aimes pas avoir des personnes que tu ne connais pas chez toi, tu ne te sens pas en sécurité probablement parce que le fait d’être seule n’est pas sécurisant et ce n’est pas contre Julian, mais il n’est pas non plus un homme dont on pourrait avoir peur. Quoi qu’il en soit tu es là face à cet inconnu et tu te sens crispé parce que tu ignores qui il est alors que lui semblent connaître un minimum les lieux d’autant plus qu’il parle de Julian, tu plisses les yeux essayant peut-être de le cerner, mais tu te doutes parfaitement que c’est peine perdue.

Le vouvoiement qu’il emploie à ton égare dévoile qu’il ne te connaît pas et dans un sens ça te rassure puisqu’il ne te semblait pas déjà l’avoir vu auparavant cela dit tu n’as pas la mémoire des visages et étant gamine tu as vu un tas d’hommes rejoindre les rangs de ton père. Ta posture est toujours droite et raide, tu es véritablement tendu par sa présence, présence qu’il n’a toujours pas expliquée. Quand il parle une nouvelle fois de Julian, mais qu’il soulève une interrogation face aux actes de Julian le concernant tu comprends que tu es censé le connaître et l’idée qu’il fasse partie de la famille de Julian te caresse l’esprit, mais la manière dont il se déplace dans la maison t’affirme qu’il n’est pas un étranger des lieux << Julian ne m’a jamais parlé de vous et vous êtes qui d’abord ? >> tu emploies finalement un ton plus respectueux probablement parce qu’il l’emploi avec toi et quand il te propose un verre tu lèves un sourcil << Je crois largement être capable de me servir quelque chose si j’en ressens le besoin >> ta voix est tranchante, mais qui pourrait t’en tenir rigueur ? Il est là dans ce que tu nommes ta prison et tu ignores son identité << Vous êtes bien mignon avec votre posture de dure à cuir et votre assurance à dormir debout, mais ce n’est pas un hôtel ici >> ajoutes-tu sans te dégonfler protégeant verbalement ta “ prison” pourquoi ? Bonne question après  tout, cette maison pourrait bien cramer que cela ne te ferait rien, elle est pour toi un rappel constant que tu es seule et que tu n’as pas fait les bons choix en te vendant de la manière que tu as pu le faire. Ici, tu ne te sens pas chez toi, mais en réalité tu ne t’es jamais senti chez toi nulle part…

Tu sais que cet homme est en mesure de te mettre K.O d’un simple revers de main, il est grand, costaud et toi tu es tout l’inverse, mais tu n’es pas du genre à prendre la fuite devant un adversaire, peu importe son identité et son apparence. Tu le regardes se servir un verre et tu entends sa demande suite à ton regard, mais ce n’est pas ce qui te surprend le plus. Non, toi ce qui te surprend c’est la suite de ses paroles sans même t’en rendre compte ta bouche s’ouvre un peu du à la surprise qui vient de te percuter de plein fouet. Il serait donc ton époux ? Il serait donc l’homme qui n’a jamais daigné te regarder ne serait-ce qu’une fois, celui qui n’a jamais pris le temps de répondre à tes demandes passées ? Tu fronces les sourcils, tu l’imaginais bien plus vieux et beaucoup plus repoussant. Tu te doutes que tu devrais lui offrir un charmant sourire tout en te présentant comme il se doit, mais il a perdu à ton sens trop de temps pour se pointer devant toi.

Tu ne trouves pas les mots sur le moment, il te prend par surprise, il vient de te déstabiliser Aurora alors que cela n’arrive jamais. Tu finis par souffler de manière à lui faire comprendre qu’il est culotté de ce pointé devant toi après tant d’années et tu ajoutes << C’est donc vous, je suppose que je devrais être enchanté Monsieur Fitzgerald >> tu n’es pas doué pour jouer la comédie surtout dans ce genre de situation, mais tu te pensais tout de même meilleure actrice puisqu’il doit clairement voir qu’il te fait perdre ton temps plus qu’autre chose. Tu le regardes de haut en bas non pas pour le relooker, mais pour t'imposer pour qu’il comprenne qu’il n’aura pas le dessus sur toi plus maintenant en tout cas << Et bien, c’est une surprise vous supposer décidément vous me surprenez >> tu es sarcastique, tu te permets de la toiser alors que tu ne sais rien de lui, mais toi tu t’en fous du statut civil qui vous relies d’ailleurs tu ne portes pas ton alliance puisque dans le monde extérieur tu te sers de ton nom de jeune fille et non celui de ton époux d’ailleurs est-il au courant ? Tu en doutes, mais tu es loin de te douter également qu’il connaît tes petits rituels concernant le bénévolat tout comme tu es loin de te douter qu’il a remarqué les sommes que tu as retirées tous les mois. Dans le fond tu pensais vivre ta vie sans qu’il ne se rende compte de quoi que ce soit comme si son absence était réellement complète.

Tu finis par marcher dans le salon pour venir poser sur la table de celui-ci ton chouchou qui servait à tenir ton chignon << Et donc, vous avez signé ses papiers ? >> demandes-tu en te tournant posant sa main sur ta hanche en le regardant avec un regard déterminé sur ce que tu souhaites. Tu as hésité à demander le divorce parce que tu n’es pas du genre à briser tes promesses, mais tes amies et l’arrivée de Dylan dans ta vie te font voir les choses différemment. Après tout, tu as le droit comme tout le monde de briller dans le regard de quelqu’un.

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Cette femme face à moi bordel que j’aime ce qu’elle dégage, je ne sais pas pourquoi mais étrangement, ce que je ressens là, ce n’est pas quelque chose dont j’ai l’habitude, c’est quoi cette connerie qui me tombe dessus comme ça en un instant. Un léger rictus quand elle dit que Julian n’a jamais parlé de moi, pourtant je me doute qu’il a déjà dû le faire à quelques reprises comme il a pu le faire pour moi. je ne la quitte pas du regard alors qu’elle me répond, j’ai envie de rire quand elle parle de dur à cuire et de mon assurance “Si cela avait été le cas, croyez bien que vous ne seriez pas” Mon regard ne la quitte pas alors que je porte le verre à mes lèvres pour en boire une gorgée avant de lui annoncer que depuis trois ans je suis son mari même si rien n’avait été consommé depuis le début, remarque pour cela il aurait fallu que je sois présent pour elle. Un nouveau léger rictus et je lève les yeux au ciel “Franchement que vous soyez ou non enchanté ça m’est égale”

Je pense qu’il est trop tard pour être enchanté de quoi que ce soit, cela aurait du être fait bien avant, cela aurait dû mais à cause de moi car oui, je l’avoue, c’est ma faute, j’avais cas être présent, j’avais cas accepté de la voir mais souvent c’était au mauvais moment. M’enfin ce n’était plus le moment de parler de ça, de toute façon ça ne servirait à rien. Un léger soupir s’échappe entre mes lèvres, le ton qu’elle emploie n’est pas des plus sages et correct. “Pas la peine d’utiliser ce ton avec moi ma très chère épouse” Je bois une nouvelle gorgée de mon verre avant de faire quelques pas dans la pièce pour poser le cendrier ailleurs puis je me retourne posant mon regard sur les courbes de ma femme alors qu’elle se trouve de dos. Je ne peux nier qu’elle a un corps à damner n’importe quel homme sur terre, elle est divine et son caractère me plait vraiment, je passe une main dans ma barbe alors qu’elle parle des papiers.

“Vous avez l’air si pressé que ses papiers soient signés mais sachez que non, je n’ai pas encore signé et je ne les ai pas ici donc il faudra que vous attendiez” Ouai enfin j’avoue que là je n’ai pas envie de les signer mais plutôt d’apprendre à faire sa connaissance. Je me demande si cette demande est dû au fait qu’elle avait rencontré quelqu’un et qu’elle a décidé de se marier avec lui. Cependant, si tel est le cas, je me demande pourquoi Julian n’a rien dit, ce n’est pas lui, il m’a parlé de tout, il m’a parlé de l’argent qu’elle dépense pour des associations ou autre. “Pourquoi êtes-vous si pressé que je signe ses papiers, vous ne manquez de rien si je ne me trompe pas, peut-être à part la présence de votre mari”

Bon j’avoue que comme mari y’a mieux que moi, je suis loin d’être le mari parfait et je ne suis pas sûr qu’un jour je puisse l’être. Il suffit de voir comment je réagis avec les femmes pour comprendre que j’ai toujours refusé de tomber amoureux de quelqu’un et pourtant je ne demande que ça, je ne demande qu’à apprendre mais à force, je me dis qu’il est trop tard. “Julian m’a informé pour vos dépenses et pour le reste par contre il n’a rien dit concernant le pourquoi vous aviez demandé le divorce bien que je pense avoir une part importante dans tout ça” Mon regard se pose dans le sien attendant de voir ce qu’elle va dire et puis j’avoue que j’aimerai en apprendre plus sur elle.

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Ce moment où il se retrouverait devant toi, tu l’as attendu ! Oh oui, tu l’as attendu avec impatience et finalement avec le temps tu as simplement perdu patience et tu as arrêté d’y croire, tu as même investi dans ce que jamais, oh grand jamais tu aurais pensé investir “ Des jouets sexuels” Tu n’as pas une grande expérience dans le domaine du sexe premièrement parce qu’étant plus jeune tu n’étais pas assez jolie pour qu’un mec veuille de toi, mais également parce que la pension n’a pas ouvert de grande porte à un avenir amoureux… Il y a eu Thomas, mais ça n’a pas marché d’ailleurs ça n’a pas duré longtemps, peut être 10 mois tôt ou plus, le temps pour lui de te priver de ton innocence… Du coup, le sexe ? Tu n’y connais pas grand-chose, mais tu sais que tu en as besoin, tu sais que tu aimes ça et tu as découvert un tas de choses sur toi en jouant seule dans ton coin.

Tu aurais pu avoir des amants pendant ses trois dernières années, mais toi tu n’es pas comme ça, tu as fait un serment en te mariant et tu le respectes, tu veux réellement t’y tenir, mais si réellement ton mari n’accepte pas de te libérer alors tôt ou tard tu devras faire des choix. Des choix que tu refuses pour le moment probablement que l’espoir d’un divorce te pousse à croire encore que tu as la possibilité de repousser tes choix à venir.

Le fait est qu’il soit devant toi dans ce qui aurait dû être votre maison te surprend et clairement tu aurais préféré qu’il signe les papiers sans venir te voir parce que maintenant il y a des chances que tu culpabilises, mais comme toujours tu te reprendras pour tenir tête à cet idiot qui n’a jamais pris le temps de te laisser ne serait-ce qu’une chance aussi minime qu’elle soit.
Fidèle à toi même, tu l’ouvres un peu trop laissant ton mauvais caractère sortir, mais tu te défends, tu défends ton territoire bien que cela ne le soit pas  véritablement sur l’instant tu n’es pas censé deviner qu’il en a conscience. Sa remarque te donne envie de lui sauter à la gorge, mais tu restes sage et heureusement puisque tu l’entends t’annoncer son identité.

La surprise est de taille, mais tu ne te laisses pas abattre alors tu répliques et lui également. Il a du caractère et dans le fond ça t’amuse puisque tu aimes pouvoir mettre le tien en évidence, tu n’aimes pas les personnes faibles d’un air hautain plus que de mesure tu lui réponds << Merci bien pour la précision, mais j’ai parfaitement remarqué que tout ce qui me concerne vous est égal >>. Tu lui lances un pique clairement tu as ses trois ans de solitude en travers de la gorge, mais tu restes sur l’optique que tout cela sera bientôt terminé.
Le voir ne m’enchante pas du tout, au contraire, j’ai l’impression qu’il se moque de moi plus qu’autre chose.

Alors qu’il souligne le fait que tu n’as pas le besoin d’utiliser le ton que tu emploies à son égard, tu lui lances un regard qui clairement affirme que tu l’emmerdes, mais tu ne le diras pas à haute voix. Tu marches vers la table ou tu poses ton chouchou et tu lui demandes ensuite si les papiers sont signés parce que toi ce que tu veux dans la finalité c’est sa signature et rien d’autre, il n’est clairement plus l’heure à faire connaissance non, c’est trop tard et toi maintenant tu veux ta liberté << Pressé vous dites ? Ça fait trois ans, vous pensez vraiment que je me suis pressé ? Sérieusement, soyons un peu honnête je pense avoir été particulièrement patiente ! >> tu roules des yeux et tu ajoutes << Je ne suis pas a quelques jours je suppose >> dans tous les cas tu n’as pas le choix d’attendre, c’est lui qui a le pouvoir sur ce papier.  Tu passes une main dans tes cheveux pour les dégager en arrière et tu restes debout dans le salon, toi tu aurais voulu te poser et t'écrouler dans un bain chaud moussant, mais apparemment le thème de la soirée sera “Rencontre avec son époux”.

Ton regard se pose une nouvelle fois sur lui quand il ose te demander pourquoi tu es pressé à divorcé sur le coup tu te demandes si tu as bien entendu, mais il n’y a pas de doute c’est parfaitement ce qu’il vient de te demander et ce qu’il ajoute t'agacent quelque peu << Sérieusement ? Vous pensez réellement qu’une maison, un chéquier ainsi qu’une carte bleue illimitée suffisent à garder une femme ? >> tu trouves sa question totalement dérisoire et déplaisante << L’absence de mon mari est effectivement un facteur qui m’a encouragé à faire les démarches vers un divorce. >> je soupire doucement et je lève un sourcil en entendant que Julian, l’homme que je considérais comme mon ami dans un sens à balancer mes dépenses au grand manitou << Il a fait ça ? Et bien, il cache bien son jeu ! >> tu te rends donc compte qu’il sait parfaitement dans quoi tu as dépensé son argent du moins l’argent qu’il a pu retracer puisque tu as tendance à le retirer, mais tu n’as jamais abuser sur les dépenses, jamais simplement parce que cet argent n’est pas le tien. Tu croises les bras sur ta poitrine en le regardant attentivement rien que sa tête t’agace et pourtant tu n’as aucune raison particulière excepté qu’il est un gros con ! Mais ça ? Tu le sais déjà depuis longtemps alors pourquoi il t’énerve ? Tu n’en sais rien.

Le regard dans le sien, tu hésites à lui répondre, mais finalement tu te décides à répondre << Regardez-moi bien, regardez-moi correctement, vous pensez que j’ai le profil pour faire partie d’une décoration intérieure ? Je suis une femme, Monsieur Fitzgeral ou Troy, je ne sais même pas comment je dois vous appeler ! Quoi qu’il en soit je suis une femme et une femme Monsieur quand on en a une on fait en sorte de faire s’épanouir comme une fleur pour qu’elle soit encore plus plaisante à regarder et qu’elle donne envie d’être humé et vous ? Vous ne savez pas vous occuper d’une femme. >> tu n’es pas du genre prétentieuse non, tu as vécue dans l’obésité alors tu sais ce que sait de ne pas être attirante, mais en ce moment même tu veux qu’il comprenne pour qu’il ne reproduise pas la même erreur avec une autre << Je ne suis pas un top mannequin qui sort d’un magazine, je suis peut être pas à votre goût et très franchement j’en ai plus à foutre de ce que vous pouvez penser de moi  ! Je ne suis pas intéressé par le fric que vous pouvez mettre à ma disposition, je ne suis pas intéressé par l’avenir que vous me proposez. Accepter ce mariage a été une erreur et cette erreur dure depuis bien trop longtemps, vous ne voulez pas d’une épouse, vous n’avez pas le temps pour une épouse et moi je ne veux plus être votre femme >> tu décroises les bras en ajoutant << Nous ne sommes pas utiles à l’une et à l’autre, je ne vous demande rien même pas un centime, je veux simplement que cette comédie se termine, je pense que vous pouvez comprendre cela ? >> tu ne parles pas de Dylan simplement parce que tu ne sais pas ce qui peut se passer avec lui et parce que l’homme en face de toi, tu ne le connais pas et ta vie privée ? Il n’a pas besoin de la connaître.

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Me retrouver face à la femme que j’avais épousé il y a trois ans et étrange, je ne m’attendais pas une seconde à ce qu’il arrive tout ça, je ne m’attendais pas une seconde à ressentir tout ça, je n’arrive pas à comprendre ce qu’il se passe, j’ai l’impression d’être un idiot devant elle mais je garde ou du moins, j’essaie de garder la tête froide. Je lève les yeux au ciel alors qu’elle parle d’elle. Est-ce qu’elle a tort, je ne sais pas, au fond elle n’a pas tort mais ce n’est pas vraiment cela, c’est plus compliqué que cela. Quand j’ai accepté de l’épouser, à la base c’était pour ne pas que la société de son père coule, je ne sais même pas pourquoi il a voulu que j’épouse sa fille et encore aujourd’hui je ne comprends pas. C’est quoi le but de donner sa fille à un homme qu’elle ne connaît pas, à un homme qui au fond ne connaît rien de l’amour, qui n’a jamais compris en quoi ça servait surtout. Oh pourtant quand je vois ma soeur, je sais qu’elle a trouvé son bonheur avec Milan mais moi…. “Je ne dirai pas cela”

Mon regard se pose sur elle alors que je bois une gorgée de mon verre alors qu’elle me répond sur le fait qu’elle soit pressée, un léger rictus s’affiche sur mes lèvres une nouvelle fois, elle n’est donc pas à quelques jours prêts, c’est très bien, dans un sens ça m’arrange mais pas pour les raisons que l’on peut croire. Elle a l’air agacée et dans un sens cela me fait sourire, elle a du caractère, elle n’est pas du genre à s’écraser devant moi comme beaucoup le font la plupart des femmes et j’avoue que j’apprécie ça de plus en plus. “Je ne suppose rien, je constate juste que jusqu’à présent, vous n’avez manqué de rien à part comme vous dites la présence de votre mari. Concernant Julian, il ne m’a répondu simplement parce que j’ai posé la question sinon croyez-moi qu’il est plutôt du genre à vous protéger qu’autre chose”

Je finis mon verre et le pose sur un dessous de verre sur le bar puis je reviens vers elle, elle est vraiment belle, je dois me répéter intérieurement mais c’est plus fort que moi et ça commence réellement à m’énerver de réagir de la sorte. Quand elle me demande de la regarder, je plonge mes pupilles dans les siennes, quand elle dit que je ne sais pas m’occuper d’une femme, elle n’a pas tort sur le coup mais quand elle parle de son physique, je ne peux que ne pas être d’accord avec ce qu’elle dit sur elle. Il est vrai que les femmes qui m’accompagnent souvent aux soirées sont plus des femmes du même style mais je n’ai jamais réellement trouvé de quoi me contenter d’elles mais je ne peux nier aujourd’hui qu’il serait temps pour moi de me poser. “Je comprends” Je passe une main dans ma barbe avant de voir Julian vers son apparition.Mon regard se pose sur lui et je souris.

“Ne t’en fais pas Julian, on ne s’est pas encore entretué” Un léger signe de tête et voilà que je me tourne vers Aurora. “Souhaitez-vous que je vous prépare quelque chose ?” je me tourne vers ma femme et réfléchis rapidement avant de revenir sur mon majordome “Si Madame l’accepte afin de continuer de discuter sans se prendre la tête, tu pourrais nous préparer le dîner, Madame Fitzgerald qu’en pensez-vous ?” Mon regard se pose dans celui de ma femme, attendant de voir si elle accepte de partager le repas afin de pouvoir discuter. “Nous pourrons peut-être discuter tranquillement et ne pas continuer sur le chemin que nous prenons maintenant dans notre conversation”

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Parer l'attrait de la beauté, il ne faudra qu'être l'aveugle à l'amour écarté

Aurora & Troy

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Tu n’es pas du genre à être prétentieuse enfin tu as appris à être moins prétentieuse que tu l’étais autrefois alors quand tu lui parles de toi et de ton corps, tu ne te prends pas pour ce que tu n’es pas, non tu reste une demoiselle totalement banale à ton sens. Mais ce qui te perturbe actuellement c’est la réponse qu’il a prononcée suite à tes propos sur le fait est qu’il s’en fiche de toi. Tu ne soulèves pas parce que tu sais que c’est le cas, il ne t’a jamais prêté attention et pour toi cela veut dire qu’il s’en fout tout simplement, mais tu comprends probablement n’a il pas eu le choix de t’épouser, toi les magouilles de ton père tu n’y connais rien, mais tu te doutes que l’homme en face de toi est dans le même genre de connerie puisqu’il a pactisé avec le diable à ton sens. Tu comprends qu’il ne se soit pas intéressé à toi, même si au départ tu pensais réellement qu’il allait être un époux et que tu serais une épouse, une épouse imparfaite, mais tu pensais réellement que tu ne serais plus seule… Dans tous les cas tu sais avec certitude qu’il n’en a rien à faire de toi et au cours de ses 36 mois , il te l'a prouvé à plusieurs reprises alors tu sais que tu as raison sur ce point.

Le fait est qu’il constate que tu n’as jamais manqué de rien te donne une nouvelle fois envie de lui sauter dessus et de l’étrangler
Le fait est qu’il constate que je n’ai jamais manqué de rien me donne une nouvelle fois envie de lui sauter dessus pour l’étrangler, mais je me retiens, il serait dommage que notre première rencontre se termine par un meurtre… Cependant ta rage se calme quand tu l’entends soulevé tes dires que le manque d’un mari peut être qu’il n’est pas si con finalement penses-tu en le regardant attentivement puis il revient sur Julian et je croise les bras sur ma poitrine << Dans tous les cas Julian ne m’a jamais fait part de vos discussions me concernant pour être parfaitement franche, je pensais véritablement que l’oublie de notre union était présente vous concernant >> pour toi, il t’avait oublier puisqu’il n’a jamais rien daigné faire avec toi que ce soit physiquement ou verbalement puisque vous discutez actuellement pour la première fois enfin discutée… Cela est une façon de voir la chose.

Tu finis par laisser tes bras tombés le long de ton corps et tu lui expliques sans juger bon de ménager tes propros le concernant lui et sa capacité à avoir une femme, tu lui dis ce que tu penses de ce mariage et tu lui fais part du pourquoi du comment et sa réponse te surprend quelque peu puisque tu ne t’attendais pas à ce qu’il te comprenne. D’ailleurs, ta surprise doit être visible, mais heureusement pour toi Julian arrive au bon moment et te sauve, si tu peux dire cela ainsi. Tu le regardes et ton mari prend la parole, tu ne peux t’empêcher d’ajouter << Pas encore >> tandis qu’un très minime sourire se dessine sur ton visage. Ton regard reste sur ton majordome quand il te propose de préparer quelque chose, tu es sur le point de répondre que tu acceptes, mais ton mari reprend la parole avant toi, tu le regardes laissant ton regard jonglé sur la silhouette de ton mari et Julian plusieurs fois, tu hésites parce que toi tu ne veux pas être à sa disposition maintenant, mais dans un sens tu te dis que c’est peut-être ce repas qui te mènera à ta libération alors tu réponds << Cela me semble être envisageable >> tu regardes l’homme qui est ton mari et tu perçois deux manières différentes d'interprétation concernant sa phrase << Un autre chemin ? Vous pensez qu’apparaitre après trois ans pour prendre un dîner avec votre femme va changer le chemin que nous prenons ? >> tu ne sais pas ce que tu dois comprendre dans sa phrase, mais tu restes sur l’idée qu’il parle de cette agressivité que tu persistes à avoir contre lui << Peut-être qu’un bon repas atténuera certaine tension >> admets-tu en posant ton regard sur le majordome ensuite << Je me charge du choix du vin >> tu fais un sourire à ton majordome avant de regarder ton mari, tu ne penses pas que le vin pourrait faire penser quoi que ce soit puisque tu as tendance a boire un verre à tous tes repas du soir, il arrive même que tu boives la bouteille devant la télé << Si vous voulez bien m’excuser un moment, j’aimerais revêtir une tenue moins conventionnelle >> le tailleur ce n’est pas ton dada, toi tu préfères les tenues plus classiques, plus détendues surtout quand tu es chez toi. Tu quittes le salon en passant à côté des deux hommes et tu rejoins ta chambre pour quelques minutes puis tu sors de celle-ci pour rejoindre la salle de bain ou tu pars te faire un brin de toilette.

Tu sors de la salle de bain 10 minutes plus tard vêtues d’un pantalon en lin blanc et d’un débardeur tes pied son nu puisque tu aimes marché pied nu et tes cheveux son détaché et cascadant sur le haut de ton dos dénudé par l’absence de tissus du au débardeur que tu as choisi. Tu arrives dans la cuisine en sentant l’odeur du repas << Qu’est-ce que tu prépares de bon ? >> demandes-tu en passant ta tête au-dessus de la casserole pour regarder comme une enfant le ferait probablement et quand tu relèves la tête tu remarques ton mari, tu l’avais presque oublié celui-là, tu le fixe prenant un morceau de concombre que tu croques et tu viens à lui dire << Vous avez donc du temps à perdre aujourd’hui ? >>.

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Jusqu’à aujourd’hui, je n’ai jamais pris le temps de faire la connaissance de ma femme, je n’ai jamais réellement voulu parce que pour moi ce n’était pas un vrai mariage mais au fond, elle ne méritait pas tout ça et là en étant face à elle, je le conçois mais l’avouer est bien plus compliqué aussi, je ne suis pas du genre à m’excuser simplement parce que je n’ai jamais réellement appris à le faire. Mon père m’a toujours appris que s’excuser était pour les faibles alors jamais ou presque jamais, je ne l’ai fait. Pareil pour l’amour, l’amour, je ne l’ai jamais connu, du moins celui qui donne des papillons dans le ventre, celui qui vous ferez soulever une montagne et c’est pour cela que je suis comme ça aujourd’hui, je profite certe de ce qu’on me donne mais pas l’amour alors non je n’ai pas essayé de la connaître car ce mariage. Je la fixe et souris légèrement.

“J’ai beau ne pas avoir été présent à vos côtés, il n’en reste pas moins que j’ai toujours fait en sorte de prendre de vos nouvelles ou autres, j’ai beau être à vos yeux le pire des salops, j’ai encore des valeurs. Notre mariage n’a été fondé que parce que votre père vous a vendu, parce que pour moi c’est bel et bien le cas pour sauver son entreprise.” Je ne peux nier que c’est autre chose, je ne sais pas ce que son père lui a dit mais il est clair que cet homme a vendu sa propre fille pour de l’argent. “Votre père n’aurait pas du, j’ai accepté par qu’il a insisté, maintenant, ce que je fais dans la vie, m’oblige à vivre de la sorte et même si j’ai eu des femmes à mon bras, il est clair que quand il s’agit de chose plus privé je ne sais pas faire.” Je ne sais même pas si ça vaut le coup d’expliquer cela mais pour la suite, pour la signature de cette demande de divorce, je sais qu’il va falloir que j’essaie un peu plus de parler de cela.

C’est à ce moment précis que Julian entre, nos regards se croisent et j’ai l’impression qu’il est mal à l’aise, je souris avant de prendre la parole après la demande du majordome. J’écoute d’une oreille ma femme “Je ne parlais pas de ce chemin, mais d’arrêter cette aminosité qu’il y a de part et d’autre, ça serait déjà un bon pas” dis-je certainement sur un ton sec. Elle a du caractère et du répondant, c’est indégnable mais au bout d’un moment, il faut savoir mettre de l’eau dans son vin. “Ne me dites pas que vous comptez m’empoisonner à vouloir faire le choix du vin” Mon regard reste sur elle avant de revenir sur Julian qui attend toujours, un léger signe de tête et voilà que je me perds une fois de plus sur les courbes de la jeune femme face à moi.

“Vous êtes tout excusé” Mon regard la suit jusqu’à ce qu’elle disparaisse de ma vue. L’espace d’un moment mon esprit vagabonde vers d’autres horizons avant que je n’aille rejoindre Julian en cuisine. La conversation tourne sur la jeune femme l’espace d’un moment, il répond à mes questions comme toujours et s’excuse, je ne comprends pas et je souris avant de me mettre dans un coin de la pièce attendant le retour de celle que j’ai épousé il y a maintenant trois ans. Après de longues minutes, elle fait son apparition, même si j’aimais la tenue qu’elle portait avant, je trouve que celle-ci la met encore plus en valeur par la simplicité qu’elle dégage. Silencieux, mon regard reste sur elle avant qu’elle ne remarque ma présence.

“J’aurai eu du temps à perdre ce n’est pas ici que je le perdrai Madame Fitzgerald mais disons que je suis intrigué je l’avoue” Je ne suis pas quelqu’un qui prend des détours pour dire ce qu’il pense ça ne sert à rien, parfois je sais que je le devrais surtout quand je parle aux petits nouveaux que ce soit dans l’entreprise et encore plus dans le MC mais je ne peux pas faire autrement, c’est comme je dit et rien de plus. “J’espère que vous n’aviez rien de prévu car je compte bien passer une bonne partie de la soirée à discuter avec vous” Je suis sérieux, on a des choses à mettre sur le tapis et ce n’est pas à repousser l’échéance que l’on arrivera à la conclusion final.

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Parer l'attrait de la beauté, il ne faudra qu'être l'aveugle à l'amour écarté

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Tu n’es pas un cadeau, tu as un caractère de merde depuis que tu es gamine et encore celui-ci s’est arrangé en grandissant dans un sens la ruine de ton père t’a permis de changer et cela te réussi dans le fond puisque tu as pu te rendre compte de la vie en dehors de ce que tu avais toujours connu.
Tu ne diras pas que tu es devenue une meilleure personne puisque tu as toujours tes moments de fille gâtée ou tu pètes un plomb avec des caprices, des colères et il t’arrive d’être ingrate, mais dans la finalité tu te remets en question et tu t'améliores du moins tu essaies. C’est le genre de choses qu’on change en vieillissant puisque c’est l'apprentissage de la vie qui permet d’évoluer tout comme c’est en grandissant qu’on découvre un tas de choses comme l’amour… Toi, l’amour ? Tu en as jamais réellement eu puisque ton père, ta mère n’ont pas su t’en donner, mais heureusement pour toi tes amies eux t’en donnent d’une certaine manière. En épousant Monsieur Fitzgerald dans le fond tu pensais que tôt ou tard l’amour aurait pris place dans votre relation bien que tu t’attendais à un homme d’un certain âge, tu pensais réellement que l’amour allait prendre le dessus puisque tu t’es toujours imaginé que vivre avec une personne tous les jours t’oblige à l’aimer… Bon, il ne faut pas regarder le personnel puisque ça ne marche pas avec eux évidemment. Mais tu t’es trompé tout comme tu t’es trompé quand tu pensais que tu ne serais plus jamais seule et tu t’es également trompé quand tu as accepté cette union… Parfois on fait des choses sans réellement réfléchir à tout et on en paye le prix ensuite c’est un peu ce qui se passe pour toi en ce moment, tu payes le prix d’une union qui ne semblait pas désirée.

Tu viens de lui dire que tu ne pensais pas qu’il faisait attention à toi et tu ressens l’envie de lui répondre “ Des nouvelles en simple prévision que je sois toujours en santé mentale, je présume ? “ Puisque- tu es certaine qu’une femme qui se suicide serait une mauvaise image pour lui, mais après tout la solitude pousse les gens à prendre cette sortie et beaucoup la prenne. Toi ? Non, tu n’es pas comme ça tu n’aurais pas le courage de mettre fin à ta vie par tes propres moyens. Tu aurais pu lui dire cette phrase que tu as clairement pensée, mais au lieu de lui répondre cela tu soulèves le point qu’il tente de mettre en avant dans l’échange que ton père a fait avec toi cherche-t-il à te faire du mal ? Tu n’en sais rien, mais tu sais que ce petit jeu ne t’amuse pas. Cela dis tu n’es pas stupide et de ce fait tu sais parfaitement que ton père ta vendu comme on pourrait vendre un vulgaire de course << Je suis parfaitement consciente que je n’ai été qu’une simple monnaie d’échange dans vos affaires Monsieur Fitzgerald cela dit bien que je ne sois absolument rien que ce soit à vos yeux comme pour ceux de mon paternel, j’ai moi aussi des valeurs comme vous dites tout comme j’ai des principes et laisser mon père aller à sa perte n’est pas ce que je souhaitais >> dis-tu alors en précisant que tu as eu mine de rien ton mot à dire dans la conclusion de se mariage, mais tu découvres ensuite par ses propres paroles que tu es ici simplement parce qu’il a prit pitié des supplices de ton paternel et qu’il n’a jamais désiré se mariage et tu ne peux t’empêcher d’être touché par cette révélation puisque c’est un rejet… Un rejet dont tu avais conscience puisqu’un mari qui voulait d’un mariage ne t’aurait pas laissé moisir dans ton coin comme il a pu le faire, mais l’entendre rend les choses beaucoup plus réaliste, mais bon tu as l’habitude de ne pas être désiré d’ailleurs c’est comme ça depuis toujours puisque tu es le fruit d’une infidélité et que tu n’aurais jamais dû ne serait-ce que prendre racine dans le corps de ta mère pour suivre ton évolution… Depuis le départ Aurora tu n’es que succession d'incrustation dans un décor qui ne te désire pas << Mon père à simplement trouver le moyen de se débarrasser de moi Monsieur Fitzgerald sachez que ce soit auprès de lui comme ici, je ne suis guère désiré, il a trouvé un moyen de garder ce qui était important pour lui tout en se débarrassant d’un package qu’il traînait avec lui depuis des années alors dire qu’il n’aurait pas dû me semble dérisoire. >> tu n’as pas honte de lui faire comprendre qu’il a débarrassé ton père, tu n’as pas honte de lui faire comprendre que tu n’as jamais été la bienvenue nulle part et maintenant tu sais qu’ici également tu n’es pas la bienvenue, il ne t’a pas choisit on t’a imposé à lui et cela explique beaucoup de choses << Vous n’avez pas à vous justifier, vous avez eu la gentillesse et la bonté d’avoir pitié d’un homme comme mon père et vous avez accepté de m'épouser sans conviction ce n’est pas comme si quelque chose de privé était naissant là-dedans. Vous vaquez à vos occupations intéressées et cela va de soi >> tu as compris, tu as finalement tout compris en l’espace de quelques secondes… Tu n’es qu’un cadeau qu’il n’a jamais voulu, jamais désiré… Aurora qu’avais-tu imaginé ? Pourquoi aurait-il été différent ?

Mais il semble comprendre pourquoi tu demandes le divorce et cela te surprend, mais heureusement Julian arrive pour te sauver de cette surprise qui anime ton visage. Il parle de repas et tu acceptes dans l’espoir qu’il signe ses maudits papiers puisque maintenant encore plus qu’avant tu veux partir, tu ne veux pas être le boulet qu’on traîne derrière soi et tu as parfaitement compris que c’est ce que tu es depuis le jour où tu as signé ce contrat. Malgré toi, tu gardes ta posture dressée et tu es quelque peu cassante dans tes propos et il te fait comprendre que cela l'agace ce qu’il ignore ? C’est que tu t’amuses de ce genre de situation puisque tu aimes le conflit enfin… Tu as toujours chercher le conflit pour attirer l’attention de ton père, mais tu comprends aujourd’hui que tu n’as pas d'intérêt à chercher l’intention de ton mari alors tu te tais et tu finis par parler du vin et sa remarque te vole un minime sourire << Si, j’avais voulu vous tuer cher mari sachez que cela serait déjà fait >>.

Tu viens ensuite à t’excuser et tu quittes la pièce pour aller te changer, c’est 10 minutes peut être 15 que tu reviens dans la cuisine vêtue simplement puisque toi tu aimes êtes à l’aise, mais tu gardes une certaine classe puisque tu portes du lin et non pas un jogging de bas quartier. Tu as grandi dans le luxe et tout ce que l’argent peut attribuer alors tu aimes mine de rien vivre dignement et être vêtue de manière légère, détendue tout en gardant un style de “Richesse”. Totalement à l’aise et douce avec Julian, Totalement détendue avec Julian, tu es loin d’être sur la défensive, mais tu le remarques alors que tu l’avais limite oublié. Tu tentes de faire la conversation bien que ta phrase soit peut-être dans la catégorie du reproche, tu l’écoutes et tu lèves un sourcil << Intrigué ? Puis-je savoir ce qui vous intrigue ? >>. Tu ne comprends pas ce qui l’intrigue subitement.

Tu ouvres le tiroir de la cuisine et subitement tu tournes la tête vers ton majordome qui semble faire comme s’il ne te voyait pas, tu t’approches de lui et tu tends ta main attendant clairement quelque chose, mais tu regardes ton mari << Si j’avais eu des projets sachez que je n’aurais pas accepté de partager un repas en votre compagnie, mais il s’avère que je n’ai de rien de prévu pour la soirée nous allons donc pouvoir discuter de ce qui semble être important pour que cela vous force à vous déplacer >> tu sens alors un objet arriver dans ta main et tu regardes Julian << J’arrêterais demain... peut-être >> tu souris joyeusement a Julian c’est d’ailleurs même ton premier véritable sourire, mais il est pour le majordome. Tu marches vers la baie vitrée et tu l’ouvres pour rejoindre la terrasse et tu prends une clope de ton paquet le posant ensuite sur la table de jardin, tu sais que tu dois arrêter cette saloperie et Julian t’aide en cachant ton paquet, mais là maintenant avec la présence de ton mari tu n’es pas en mesure d’arrêter << Je vous avoue que je ne vois pas de quoi vous avez envie de discuter >>. Tu coinces la clope entre tes lèvres et tu cherches dans tes poches un briquet que tu n’as pas puisque tu as oublié de le prendre.

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Quand je la regarde, je ne peux pas penser à autre chose de pourquoi elle est devenue ma femme, il est vrai qu’elle a été une monnaie d’échange pour son père et je n’ai pas cherché à en savoir plus, je n’ai jamais voulu plus simplement parce que pour moi, il ne peut avoir de sentiments dans ma vie du moins pas celui de l’amour. Cela m’est arrivé d’être en couple mais jamais ça n’a tenu, jamais je n’ai ressenti le moindre sentiment, pourtant le peu de temps où j’étais avec elles, j’étais fidèle mais là, on a beau être marié, par ma faute, on n’a jamais été un couple. Est-ce que je le regrette alors que mon regard se pose sur elle et qu’elle me parle de son père, je le pense sincèrement, je peux expliquer la raison, est-ce parce qu’elle est différente de ce que je connais d’habitude, est-ce que c’est parce qu’en fait, elle m’attire sans que je n’ose l’avouer.

Je fronce les yeux “Je suis désolé que tout ça se soit passé ainsi, j’aurai du faire des efforts et pas seulement me concentrer sur ce que je fais depuis des années” Je ne dis pas qu’entre elle et moi ça se serait passé autrement, j’en sais strictement rien mais pour la première fois, je me pose des questions mais il n’en reste pas moins que je suis toujours le même homme qu’il y a trois ans. Je la laisse partir pour aller se changer et rejoins Julian dans la cuisine où nous échangeons sur beaucoup de choses mais aussi sur la femme qui vit ici, il me fait comprendre qu’il a essayé de me dire certaines choses et que j’étais vraiment buté, j’avoue qu’il n’a pas tort, il vient de marquer un point.

Je m’écarte doucement pour regarder par la fenêtre réfléchissant à ce qu’il m’a dit avant de me retourner pour la regarder, elle est magnifique, elle est même… Je ne sais pas en fait. Je l’observe pour lui répondre et après un regard vers Julian, je passe une main dans ma barbe avant de plonger mes pupilles dans les siennes “Je ne pourrai le dire, mais vous toute entière m’intriguer” Pourquoi lui mentir surtout au vu de la situation. Le sourire de Julian en dit long, je fronce les yeux et fais non de la tête avant de la voir partir prendre un paquet de cigarette, j’avoue que pour une fois, je prends le temps de l’observer et je suis content de voir qu’avec Julian il y a ce lien présent et que cette maison est sienne.

Quand elle quitte la pièce, je regarde Julian “Je t’interdis de dire quoique ce soit et j’veux pas entendre que tu avais raison” Je souris et finis par aller la rejoindre sur la terrasse. “Y’a rien qui me force, mais j’étais curieux de savoir pourquoi vous ne demandiez rien. Et puis Julian a une bonne opinion de vous, parfois un peu trop, c’est à se demander s’il n’est pas amoureux de vous” Bon vu l’âge qu’il a, je ne suis pas sûr que c’est cela mais il a réussi à me mettre le doute et à faire que je suis là aujourd’hui devant elle. J’allume une clope et m’appuie contre le mur. L’espace d’un moment, mon regard glisse sur son corps, je me souviens de ses paroles sur la taille mannequin ou truc de ce genre.

Je ne vois pas pourquoi elle a dit ça comme ça, je trouve qu’elle est bien plus parfaite que d’autres. En la voyant chercher un briquet, je m’approche vers elle alors le mien et l’allume attendant qu’elle allume sa clope. “Pourquoi ne pas repartir sur de bonnes bases, je ne parle pas d’annuler votre demande, je ne suis pas là pour ça mais au moins de prendre le temps de cette soirée pour discuter comme des adultes” Doucement je me recule pour lui laisser de l’espace. Je ne montre peut-être rien, je suis peut-être froid les ¾ du temps voir tout le temps mais là, j’ai l’impression de laisser passer certaines choses. “Troy Fitzgerald” dis-je en tendant la main vers elle tentant de faire en sorte de partir sur de nouvelles bases même si je sais que je ne suis pas du genre à être un homme simple et bon.

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Tu n’as pas honte de dire ce qui en est concernant ton père, tu sais parfaitement les choses tu en as conscience depuis des années en même temps tu as grandi avec un père absent et un manque d’amour alors tu n’as pas honte de dire les choses même si ça fait de toi une rejeté de toute manière c’est ce que tu es et tu assumes même si dans le fond tu ne comprends pas pourquoi personne ne veut de toi, même si dans le fond tu en souffres.

Quand il s'excuse, tu le regardes avec une surprise immense parce que tu ne pensais pas qu’un homme comme lui aurait serait en mesure de s’excuser, mais tu apprécies pourtant cela ne change rien à ce qui s’est produit pendant ses trois années qui se sont écoulées. Cela dit tu ne veux pas de pitié, tu n’aimes pas la pitié tu n’as jamais apprécié cela c’est quelque chose qui te répugne << Merci >> dis-tu parce que tu apprécies réellement ses excuses, tu pourrais lui dire que ce n’est pas bien grave, mais tu mentirais parce que toi mine de rien tu as souffert de son absence, tes espoirs d’être désiré se sont évaporés et tu t’es remise en question longtemps avant d’en conclure qu’il ne voulait pas de toi tout simplement.

Tu finis par disparaître pour te changer et quand tu reviens, tu en as presque oublier ton mari, mais quand tu le remarques vous échanger quelques mots et tu lui demandes ce qui l’intrigue et la réponse qu’il te donne te fait sourire intérieurement tandis que ton regard lui reste neutre << Il n’y a pourtant rien d’intriguant chez moi >> ajoutes-tu en cherchant ton paquet de cigarettes ne le voyant pas tu en conclus directement que Julian l’a pris comme convenu, mais finalement tu n’as plus envie d’arrêter de fumer aujourd’hui alors tu viens lui réclamer en disant que tu peux arrêter demain. Tu ouvres la baie vitrée et tu arrives sur la terrasse ou tu prends une clope pour la coincer entre tes lèvres avant de chercher du feu alors que ton époux te rejoint.

Tu soulignes le fait que tu ne vois pas de quoi vous pourriez parler tous les deux simplement parce que vous êtes différents tu l’as compris avec le temps où du moins tu t’en es fait ton image. Tu l’écoutes te dire qu’il n’est pas forcé, mais qu’il était curieux que tu ne demandes rien et puis il semblerait que Julian parle pas mal de toi, tu écarquilles les yeux en l’entendant parler d’amour concernant Julian << Julian est un peu comme le père que je n’ai jamais eu et je pense qu’il me voit davantage comme une fille qu’une potentielle conquête >> tu l’espères du moins parce que toi, tu n’as jamais vu Julian sur cet angle et pourtant, il aurait pu assouvir ton manque d’orgasme, mais tu as largement préféré jouer avec des morceaux de plastique. Tu recherches toujours un briquet quand une flamme s’allume juste devant toi, tu plonges ton regard dans celui de ton mari avant de venir allumer le bout de ta clope respirant la fumée. Sentir la fumée entrée dans tes poumons te soulage et t'apaise tandis que tu l’entends proposer un genre de nouveau départ. Il prend bien le temps de préciser qu’il ne parle pas d’annuler ta demande et cela te rassure parce que toi tu restes sur tes positions, tu veux qu’il signe, tu veux partir de cette prison qui est la sienne et bon sang, tu veux qu’un homme te touche…

Tu craches doucement la fumée que tu as respirée quelques secondes plutôt et tu vois sa main se tendre devant toi alors qu’il se présente, tu glisses ton regard sur sa main franche avant de le regarder une nouvelle fois te demandant un court instant ou se planque le piège. Mais tu te décides finalement à te prendre au jeu pour cette soirée, tu y vois ton intérêt puisque tu veux qu’il signe ses papiers. Ta main rejoint la sienne, tu l’as serres doucement en disant << Aurora Jordan Fitzgerald >> tu as hésité un instant à prendre ton nom de jeune fille, mais finalement tu es sa femme et reprendre depuis le départ signifie reprendre au moment même ou tu as signé ce fameux contrat.
De ton autre main tu retires la clope de tes lèvres et tu ajoutes << C’est un plaisir de faire votre rencontre >>, ton regard est plus doux et moins agressif, chose qui est déjà un bon point et qui ouvre une évolution positive pour le repas qui va avoir lieu sous peu.

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Quand mon regard se pose sur la femme en face de moi, j’ai encore un peu de mal à me dire que c’est ma femme, je ne m’attendais pas du tout à avoir une femme comme ça devant moi. Je voyais le même type de femmes que je cotoies depuis des années, une femme vénale, une femme qui n’a rien dans la tête, une femme qui ne cherche qu’une chose, avoir tout ce qu’il faut pour paraître bien mais quand je la regarde là maintenant, c’est tout autre chose que j’ai devant moi, cette femme n’a rien d’une bimbo qui ne pense qu’à sa personne et je peux le voir avec ce qu’elle fait avec l’argent qu’elle prend du compte. Je ne sais pas si c’est cela qui m’intrigue où ce qu’elle dégage en général mais elle est troublante sans que je ne puisse dire les raisons qui me poussent à cela.

“Détrompez-vous, je ne peux expliquer pourquoi mais vous êtes bien intrigante” Doucement je souris alors qu’elle dit que Julian est comme un père pour elle, je suis contente d’apprendre ceci, au moins cela prouve qu’il est digne de confiance et qu’il a été présent pour elle pendant ses trois ans où j’étais un sale con et que je suis toujours dans un sens. “Je le pense aussi en tout cas il vous estime vraiment et ne pense que du bien de vous et de ce que vous êtes” Je m’avance pour venir lui allumer sa cigarette avant de me reculer un peu laissant mon regard sur elle puis je finis par me rapprocher tendant ma main vers elle me présentant. Sa main dans la mienne me procure un électrochoc, c’est étrange… c’est… inimaginable et pourtant cela ne devrait pas être ainsi, elle est censée à la base être comme toutes…

“C’est un plaisir également Madame Fitzgerald” Mon regard se plonge dans le sien alors que je tire doucement sur ma cigarette fixant la maison que j’occupe depuis maintenant trois ans. Je reste un petit moment silencieux avant de me tourner en entendant du bruit derrière nous “Monsieur, Aurora, vous voulez boire quelque chose avant de passer à table ?” Je détourne mon regard sur la jeune femme attendant de voir si elle désire boire quelque chose “Un whisky sans glace ça serait parfait.” Je le vois sourire puis mon regard se pose une nouvelle fois sur la jeune femme. “Que pensez-vous de lui laisser sa soirée ? Je pense qu’il le mérite non ?” Il est vrai qu’il est rare qu’il prend sa soirée et peut-être qu’il en a besoin.

“Je sais qu’il va râler parce qu’il n’aime pas quitter son poste mais bon on ne va pas se sauter dessus pour s’étrangler ? Si ?” Je lui souris alors que mon regard se plante dans le sien. J’essaie de faire preuve de bon sens, de modérer mes paroles, j’essaie de faire en sorte que tout se passe bien avant que je ne signe ses fameux papiers. Est-ce que j’en ai envie, je ne sais pas du tout au fond, ça fait trois ans que l’on vit comme ça mais je ne sais pas, je me doute qu’il y a bien plus. Je me demande si pendant ses trois ans, elle a vu un homme ou plusieurs, j’avoue que je suis curieux de savoir cela mais étrangement dans un sens, je n’ai pas envie de le savoir et c’est ce qui commence à m’effrayer. Il va sérieusement falloir que je reprenne le dessus avant que cela fasse n’importe quoi.

“Si ce n’est pas indiscret, vous faites quoi dans la vie ? J’avoue que je n’ai jamais réellement chercher à savoir mais je suis curieux ce soir” Mon regard reste sur ma femme avant de détourner le regard vers la maison où Julian s’affaire à la tache en préparant la table qui a l’air d’être plus une table romantique qu’une table où l’on va discuter des papiers de divorce.

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Parer l'attrait de la beauté, il ne faudra qu'être l'aveugle à l'amour écarté

Aurora & Troy

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Tu ne comprends ce qu’il trouve d’intriguant en toi, mais lui-même ne semble pas le comprendre puisqu’il explique bien qu’il ne peut pas l’expliquer alors tu te décides à passer simplement à autre chose en te disant qu’il retournera après cette soirée dans sa maison et que ta vie redeviendra la même jusqu’au moment ou tu seras enfin libre.
Tu sais que le jour où il signera ses papiers tu te retrouveras sans rien, tu sais que tu n’auras plus Julian à tes côtés puisqu’il sera toujours aux côtés de ton mari, mais tu as déjà parlé de cela avec Julian et tu lui as promis de le voir une fois par semaine pour un déjeuner parce que tu ne veux pas perdre le contact avec lui, tu ne peux pas perdre le contact avec lui… C’est fou, mais Julian a pris une place importante dans ta vie. Tu sais également que tu n’auras plus le luxe que cette maison t’offre, tu vas probablement te retrouver dans un loft, mais au moins tu seras libre de chacun de tes gestes et de tes dépenses évidemment tu n’auras plus de cartes illimitées puisque ton salaire n’est pas illimité, mais il couvrira largement tes dépenses, tu le sais parce que tu as déjà calculé.

La conversation glisse sur Julian et tu souris en entendant qu’il t’estime beaucoup et qu’il pense que du bien de toi << Julian a tendance à voir que le positif >> dis-tu alors simplement en gardant à l’esprit que tu n’es pas un cadeau, il t’arrive comme tout le monde de faire des erreurs. Quand il s’avance et allume ta cigarette, ton regard plonge dans le sien et tu tires sur la tige pour qu’elle s’allume, tu laisses la fumée entrée dans tes poumons avant de doucement la recracher en sentant les bienfaits de la nicotine parcourir ton petit corps. Tu le vois s’approcher une nouvelle fois et il te tend sa main sur le moment tu es surprise, mais tu te décides à laisser ta main rejoindre la sienne, tu te présentes en ajoutant que c’est un plaisir de le rencontrer dans le fond c’est vrai, tu es contente de le rencontrer même si cela est trop tard tu es contente de mettre un visage sur celui qui sera bientôt ton ex-mari.
Tu souris laissant ta main quelques secondes dans la sienne appréciant la chaleur qui s’en dégage puis doucement tu l’as retires et peine deux secondes plus tard la voix de Julian se fait entendre, tu te penches sur le côté pour le regarder << Un jet avec un glaçon s’il te plait >> tu reposes ton regard sur ton mari ajoutant ensuite << Julian, prend toi quelque chose aussi s’il te plait >> boire un verre avec Julian cela t’arrive souvent alors pourquoi pas ce soir ? Tu entends ensuite la suggestion de ton mari, tu le regardes en plissant légèrement les paupières cherchant à comprendre le pourquoi l’illumination de cette idée.

Tu fais quelques pas pour rejoindre le cendrier ou tu tapotes ta cigarette pour que la cendre y tombe et tu relèves la tête en disant << Je n’ai pas l’intention de vous étrangler, mais si cela doit ce faire je préfère le faire sans témoin >> un sourire se dessine sur ton visage << Qu’il prenne sa soirée, c’est une bonne idée >> tu ne sais pas dans quoi tu t’embarques puisque tu ne connais pas ton mari, mais tu ne penses pas qu’il te fera du mal au contraire, vous aller manger un morceau tranquillement et discuter de chose et d’autre << Je vous laisse lui annoncer histoire qu’il râle sur vous et pas sur moi >> tu poses ta main sur tes lèvres pour retenir ton rire qui se fait malgré tout entendre. Tu ne te rends pas compte que tu le déstabilises, toi tu cherches qu’une chose dans la finalité et tu ne perds pas ton objectif de vue bien que tu penses que cette soirée peut finalement être sympa.

Tu reprends ton sérieux quand il te demande dans quoi tu travailles, tu le regardes et tu te décides à ne pas mentir puisque de toute manière cela ne rimerait à rien << Je suis dans l’édition >> lâches-tu simplement << Je suis les traces de mon père >> ajoutes-tu en le regardant attentivement, tu ne l’informes cependant pas de l’entreprise pour laquelle tu travailles puisque tu sais que tu es sa concurrente… Tu sais que tu combats ton père sur ce terrain et comme l’entreprise que ton père dirige est la sienne et bien tu te bats contre lui dans un sens et tu ne penses pas qu’il apprécierait savoir cela… À moins que ? Après tout, tu ne le connais pas.

Tu finis par écraser ton mégot dans le cendrier et tu rentres dans la maison, tu t’approches du repas que Julian laisse tranquillement mijoter et tu regardes Troy << Il n’a pas fait les choses à moitié >> dis-tu en remarquant la table qui est loin d’être simpliste… Elle ressemble davantage aux tables qu’on peut voir dans les comédies romantiques.

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Aurora & Troy

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J’ai du mal à comprendre ce qu’il y a chez elle qui m’attire autant alors qu’au fond, elle ne ressemble en rien aux femmes que je fréquente habituellement mais c’est étrange cette sensation que arrive à vous prendre comme ça sans que vous puissiez faire quoi que ce soit. Je peux comprendre les raisons qui la poussent à demander le divorce, je ne peux le nier et je finirai par les signer si c’est ce qu’elle désire. Julian est présent pour elle depuis le début de ce pseudo mariage et il est dans ma vie depuis tellement d'années que je ne sais plus exactement quand il est arrivé. Cependant il y a toujours été là pour me mettre un coup de pied au cul quand il le fallait. Quand il vient vers nous pour nous proposer un verre, mon regard se pose sur Aurora qui l’invite à boire un verre avec nous, son regard en dit long mais un simple signe de tête et j’accepte qu’il se joigne à nous. Quand il part, je fais la proposition de lui donner la soirée à la seule condition qu’elle ne m’étrangle pas. Sa réponse m’extirpe un léger sourire avant de le regarder par la fenêtre “Très bien je le ferai”

Ce petit geste qu’elle vient de faire est plus que craquant et je finis par détourner le regard pour voir ce qu’il avait préparé puis je reviens vers elle pour lui demander ce qu’elle fait dans la vie, quand elle me dit qu’elle suit les traces de son père, je ne suis pas surpris enfin pas vraiment mais je pensais quand même qu’elle aurait choisi une autre voie pour ne pas tomber comme lui. “Je vois, j’espère que vous arrivez à vous épanouir dans votre métier.” Elle a l’air oui en tout cas c’est une bonne chose. Quand elle rentre dans la maison, je la suis et souris à sa remarque “Ouai, va falloir que j’ai une petite conversation avec lui” dis-je en rigolant, il a quelque chose derrière la tête, j’en suis sûr. Quand il apparaît avec les verres, mon regard croise le sien l’espace de quelques secondes, je me doute bien de ce qu’il pense, il a toujours réussi à lire en moi même pour les pires choses que j’ai faites jusqu’à aujourd’hui.

“Julian après l’apéritif, tu pourras prendre ta soirée et je t’interdis de refuser, si tu ne sais pas quoi faire et que tu veux te poser tranquillement tu peux aller dans l’autre maison, tu seras tranquille” Julian fronce les yeux “Mais qui va vous servir ?” Je rigole “On peut se débrouiller, ne t’en fais pas” Je prends nos verres et donne celui à Aurora avant de prendre celui de Julian avant de lui retirer le plateau. “A cette soirée” Dis-je en faisant tinter les verres puis j’avale une gorgée de mon breuvage avant de planter mon regard dans celui d’Aurora “Aurora, tu es sûr que je peux te laisser ce soir ? Et vous Monsieur, vous êtes sûr que cela ne vous dérange pas” Mon regard revient rapidement sur Julian. “Si on te le propose c’est que ça ne nous dérange pas Julian, je pense que tu mérites bien d’être tranquille”

Pourtant, il a déjà pris des soirées, des journées aussi mais ça fait un petit moment qu’il ne l’a pas fait et puis il est toujours entrain de surveiller mes arrières et à me faire rappeler ce que je peux oublier “Très bien alors, je vais aller boire un verre en ville, ça fait un moment que je n’ai pas pas été voir mes amis musiciens” Je le regarde boire son verre rapidement bien qu’il n’était que très peu remplit “Là tout est prêt, ça garde au chaud, le dessert est dans le frigo avec les deux entrées, donc si vous m’y autorisez, je vais vous laisser.” Je le suis du regard alors qu’il pose son verre dans l’évier “Merci Julian, profite bien de ta soirée” Un large sourire s’affiche sur ses lèvres alors qu’il regarde Aurora. Le regard qu’il lui lance est assez protecteur et inquiet pour elle, j’apprécie vraiment de le voir ainsi. “ ça va aller ?” Je détourne le regard pour le planter vers l’extérieur laissant les deux discuter ensemble puis quand il part, je me retourne vers ma femme. “Souhaitez-vous manger tôt, ou souhaitez-vous que nous nous installions dans le salon pour continuer de parler ? Je pense que l’on pourrait aussi arrêter de nous vouvoyer non ? sauf si c’est ce que vous désirez ?”

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Tu es loin de te doute que tu lui plais, tu es loin de te douter que tu lui fais ressentir quelque chose puisqu’il n’a non seulement jamais prêté attention à toi, mais parce qu’il n’est pas du genre à sortir avec des femmes comme toi, tu le sais parce qu’au départ après avoir eu le droit à des vents de sa part alors que tu l’as invité quelquefois pour le dîner tu as fini par te mettre en tête que le souci venait de toi… Tu as finalement demandé à Julian si tu étais le genre de femme qui plaisait à Monsieur Fitzgerald, il a bien entendu essayé de détourner la conversation et finalement il a avoué que Troy était plutôt du genre à s’accoupler avec les demoiselles présentes en couverture de vogue, tu as donc compris que tu ne l’intéressais pas et que jamais cela arriverait…

Dans un sens tu as été déçu peut-être même que tu en as souffert puisque tu t’étais imaginé qu’il prendrait soin de toi et qu’il s’occuperait de toi. En acceptant de te marié a lui sans même savoir son âge tu t’étais imaginé un homme de la cinquantaine proche même de la retraite alors tu avais imaginé qu’il aurait été fier de se trimballer avec une minette à son bras, mais non ce ne fut pas le cas.Tu te souviens encore de la fois où tu as demandé à Julian de tout préparer pour le repas du soir, tu avais gentiment fait passer le message à ton mari qu’il était invité à te rejoindre ce soir-là tu pensais qu’il allait venir puisque tu as vu de la lumière dans sa maison, mais il n’est jamais venue et tu as finis par manger seule un repas froid sous le regard probablement triste de ton majordome, c’est après cette fois là que tu n’as plus jamais attendu à le rencontrer et que tu as continué ton chemin en profitant certes des avantages de ton mariage sans pour autant en abuser.

Tu es donc loin d’imaginer ne serait-ce qu’un instant qu’il te trouve jolie et ta remarque précédente sur le fait est que tu n’es pas un mannequin vient clairement du fait que tu sais qu’il se tape le top du top niveau femme et toi qui se demandait si lui aussi respectait la close de fidélité, tu as finalement trouvé ta réponse rien qu’en le regardant ! Quel homme aussi bien fait que lui serait fidèle pendant 36 mois ? Il doit avoir toutes les femmes à ses pieds, ne serait-ce que par sa réputation, mais également pour son pognon et évidemment parce qu’il est loin, très loin d’être repoussant, mais ce n’est pas ton genre ! N’est-ce pas Aurora, il n’est pas du tout ton genre… enfin… non, non il n’est pas ton genre.

Tu remarques parfaitement que Julian attend l’accord de ton mari pour accepter ta proposition et dans un sens tu sais que c’est normal alors tu ne dis rien quand Julian repart et que tu entends ton mari dire qu’il l’informera de sa soirée de libre tu souris retrouvant le calme de ton petit rire que tu as pourtant tenter de camoufler avec ta main ensuite tu lui réponds concernant ton métier et tu hoches la tête << J’aime mon métier et j’ai mes objectifs >> tu te doutes qu’il ne serait pas en joie d’entendre tes objectifs et en soi tu n’as rien contre lui disons simplement qu’il est sur ton chemin… Mais qu’il est largement temps pour toi de montrer à ton père ce qu’il a laissé derrière lui << Je n’ai pas à me plaindre niveau épanouissement >> étrangement, tu t’entends avec tout le monde. Tu termines par rentrée dans la maison pour regarder le repas et tu remarques la table qui t’amuse plus qu’autre chose puisque tout cela est clairement trop… Tu ne veux pas d’un rencard, toi tu veux une fin rien d’autre. Tu soulèves d’ailleurs le fait que Julian n’a pas fait les choses à moitié et tu regardes ton mari quand il dit qu’il aura une petite conversation avec lui, mais tu ne dis rien puisque là-dessus encore tu n’as rien à dire.Julian est son employé et non le mien.

Il se fait rapidement voir avec les verres d’ailleurs, tu le regardes d’un air qu’il doit comprendre puisqu’il te connait et ton regard souligne “ Ne te fais pas d'illusion" . Tu sais que Julian n’est pas enthousiaste face à ta demande de divorce. Tu poses ta main sur le bord du plan de travail prenant appuie en écoutant Troy signaler à son majordome qu’il a la soirée de libre et la réponse de Julian ne te surprend pas le moins du monde, tu écoutes cela dit sans rien dire et quand ton époux te tend ton verre tu le prends en le remerciant et tu lèves ton verre << À cette soirée >> dis-tu en suivant le toast de l’homme qui est tien alors que tu ne le connais absolument pas pourtant tu le regardes, tu ne le quittes pas du regard c’est seulement quand tu entends la voix de Julian que tu tournes la tête et tu souris << Il n’y a aucun souci Julian vraiment et si jamais je l’étrangle je t’appelle pour creuser le trou dans le jardin >> tu souris amuser en faisant un clin d’oeil à Julian laissant ensuite un regard en coin glisser sur la silhouette de Troy. Pour le coup tu ne sais pas réellement pourquoi Monsieur Fitzgerald ressent le besoin d’être seul avec toi peut-être n’a-t-il pas envie que des oreilles traîne un peu partout, mais tu es d’accord sur le fait est que Julian a le droit à une soirée de repos d’ailleurs tu y penseras davantage à l’avenir puis l’entendre qu’il va rejoindre ses amis musicien t’enchante cela te fait réellement plaisir de savoir qu’il va s’épanouir le temps d’une soirée.

Tu bois une gorgée de ton jet 21 et tu hoches la tête << Amuse-toi bien >> dis-tu en posant ton verre presque vide que l’îlot de la cuisine et tu penches doucement la tête voyant l'inquiétude dans le regard de celui que tu considères comme ton ami << Ne t’en fais pas, Monsieur Fitzgerald saura se montrer charmant le temps de quelques heures >> tu lances un regard à ton mari comme pour le mettre en garde et tu ajoutes en remettant tes iris dans celle de ton majordome << J’ai survécu à mon père toutes ses années, je peux bien survivre à une soirée avec mon époux ne t’en fait pas amuse toi et reviens avec plein d’anecdotes à me raconter >> tu souris confiante puisque tu sais que dans tous les cas tu ne te laisseras pas emmerdé par qui que ce soit << Oust, je veux plus te voir ! >> dis-tu en le poussant un peu avant de le voir partir de la cuisine, tu te tournes en entendant ton mari << Je n’ai pas réellement d’appétit pour le moment, nous pouvons continuer l’apéro si cela vous convient >> tu récupères ton verre presque vide << Oui, oui bien sûr vous pouvez enfin tu peux me tutoyer cela va de soi >> tu souris tandis que tu entends la porte d’entrée bruit qui te signale que tu es maintenant seule avec ton mari, tu le regardes et tu sursautes quand tu entends ton portable présent dans ta poche sonner.
Tu plonges ta main dans ta poche et tu découvres un SMS de ta meilleure amie, tu souris avant de poser ton portable sur la table et d’ouvrir le placard au-dessus du frigo pour prendre un paquet de chips << Pas besoin d’appétit pour manger des chips >> dis-tu te doutant parfaitement qu’il va te dire que si tu as faim vous pouvez manger, mais comme toujours ce n’est pas de la faim ses de la gourmandise parce que tu es comme ça Aurora, tu adores manger surtout cette saloperie. Tu marches vers le salon et tu t’assois sur le canapé de manière simple puisque tes pieds viennent également sur l’assise, tu ne joues aucun rôle tu ne cherches pas à l’impressionner ou a faire ta belle non, tu es naturelle, tu es simplement toi << De quoi tu veux qu’on parle exactement ? >> tu restes assez perdu face à son besoin de parler après 3 ans… Puisque pour toi il est bien tard pour faire connaissance.

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Jamais depuis que je cours d’une certaine façon après la gente féminine, je n’ai ressenti ce que je ressens là maintenant. Est-ce que cela m’effraie, non ce n’est pas ça, c’est tout autre chose, c’est de l’incompréhension, les femmes sont à mes yeux toutes pareils mais elle, elle est l’opposée des femmes qui m'entourent généralement, pourtant.. Elle correspond plus à ce qui m’attire et puis elle est loin d’être le genre de fille docile et c’est ce qui est certainement à mon sens l’une de ses plus grandes qualités. Je sais que je ne me suis pas montré le plus chaleureux des maris, j’ai été absent pour elle, j’ai été loin d’elle pour diverses raisons qui me sont propres. Même si j’ai accepté d’être marié à elle, je ne voulais pas être un homme emprisonné dans une relation qui n’avait pas de sens. Je ne compte pas le nombre de fois où elle a essayé de prendre contact mais jamais je n’ai laissé une place à la jeune femme, trop occupé à gérer mes affaires, trop occupé à sauver le monde d’une certaine façon.

La conversation part sur la jeune femme et sur ce qu’elle fait dans la vie, je suis surpris d’une certaine façon sur ce qu’elle fait, je ne pensais pas qu’elle aurait choisi être comme son père surtout dans l’état actuel mais aprés si c’est ce qu’elle a choisi soit. “tant mieux alors” dis-je sans la quitter du regard. Cependant, il n’en reste pas moins que je me pose des questions sur ses objectifs mais pour cela je verrai plus tard si l’on vient à en parler. La remarque sur la table, me fait sourire mais il n’en reste pas moins que je sais très bien qu’elle a raison mais il va falloir que je parle avec Julian et qu’il arrête de vouloir faire qu’il se passe quelque chose entre elle et moi, je ne suis pas stupide, je sais que depuis le début c’est une des choses qu’il aurait aimé, peut-être dans d’autres circonstances, je ne sais pas du tout.

Voilà que je porte un toast accompagné de Julian et d’Aurora, je souris à ce qu’elle dit à Julian, je cherche à la connaître, à en savoir un peu plus, c’est une chose que je me dois de faire aujourd’hui même si la finalité sera toujours la même.. Après avoir bu une gorgée de mon verre, mon regard bascule sur Julian et sur Aurora restant silencieux à leur échange avant de voir enfin Julian partir. Je finis par demander à Aurora si elle a faim ou si elle souhaite aller boire le verre dans le salon. Quand elle répond, je souris encore plus quand elle accepte qu’on se tutoie. “Merci Aurora” Je souris alors qu’elle parle des chips “J’avoue que tu as raison mais il faudra quand même faire honneur au repas mais aussi à cette table disons… un peu trop romantique qu’il nous a dressé”

Je la suis dans le salon sans poser de question sur le sms qu’elle a reçu mais je me dis que la soirée risque peut-être s’écourter un peu. Mon regard se pose sur elle tout en prenant place à ses côtés “Je ne sais pas de toi ?” Enfin le je ne sais pas est de trop parce que oui je veux en savoir plus sur elle “Parle moi de toi, de ce que tu fais pour les autres, je suis assez curieux de ce côté là de toi.” J’avoue que je suis curieux simplement parce que dans un sens, on est pareil, sauf que moi j’utilise les armes pour me battre. “Je te remercie quand même d’avoir accepté de dîner avec moi” c’est la moindre des choses que je puisse faire quand même.

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Tu es obligée de t’avouer que c’est étrange ce qui se passe puisque dans le fond tu ne comprends pas pourquoi il prend le temps d’être là, pourquoi il prend le temps de te rencontrer alors que toi tu attends uniquement la signature qui signera la fin de cette fourberie. Dans un sens tu te dis que tu aurais dû demander le divorce il y a trois ans puisque peut être qu’il aurait pris le temps de venir à ta rencontre, puis tu te dis également que tu aurais perdu moins d’occasions puisque oui Aurora tu as eu un tas de possibilité, mais fidèle à tes promesses, à ta parole tu as simplement refuser toute invitation ou forme de séduction quelconque. Pourtant, maintenant que tu le regardes, que tu sais à quoi il ressemble, tu sais, tu as la certitude que lui ne sait jamais privée. Comment tu le sais ? Disons simplement que ton petit doigt te raconte bien des choses… Comme toute femme tu as de l’instinct Aurora et celui-ci te trahi rarement bien qu’il ne soit pas infaible.
Mais sur ce sujet-là, tu n’as même pas besoin de poser la question à Julian pour obtenir confirmation… Tu savais déjà qu’il allait à des soirées avec des potiches à son bras, mais certainement par stupidité tu pensais, tu te laissais croire qu’il ne couchait pas avec et maintenant en le regardant bien tu te rends compte que tu as été totalement débile de croire qu’il ne se passait rien d’autre, mais bon cette pensée t’a permise de tenir ton engagement, ta parole alors tu ne sais pas réellement si tu t’en veux d’avoir laissé une stupidité cohabité dans ton esprit.

Naturellement, tu réponds à ses questions pourtant tu es en droit de l’envoyer balader après tout ce ne serait que partie remise, mais tu y vois ton intérêt puisque tu veux qu’il signe les papiers du divorce, tu veux qu’il te libère parce que oui tu veux profité de ta vie à venir… Ta vie avec Dylan peut-être. Tu lui réponds donc avec sincérité sans pour autant signaler ton objectif alors que tu pourrais en soit tu devrais, il est ton mari… Mais ses trois dernières années t’ont bien fait comprendre que tu étais seule face au monde et que l’avis des autres ne te servirait à rien surtout pas son avis et ce n’est pas parce qu’il débarque sans prévenir après trois ans d’absence que tu dois t’ouvrir à lui alors, tu gardes ton final pour toi. Tu souris quand il affirme que c’est tant mieux, il est vrai qu’il est préférable d’apprécier son emploi et outre ma vengeance personnelle auprès de mon paternel, j’aime réellement ce que je fais et je suis douée probablement l’une des meilleures de la région, mon instinct, ma façon de voir le monde, ma hargne et ma passion à dévorer de nouvelle page ne fait qu’accroître mes performances. Cela dit, en lui parlant de tout cela, je ne me doute pas, je n’imagine, même pas qu’il puisse faire sa petite enquête à mon sujet… D’autant plus qu’on ne me reconnaît pas sous le nom marital dans ce milieu, mais en tant qu'Aurora Jordan.

Puis, Julian finit par partir et tu te retrouves seule avec la bête; si tu peux dire cela ainsi tu entends Monsieur Fitzgerald proposer un tutoiement étant une personne simple malgré toute l’éducation formelle que tu as pu avoir tu acceptes directement en acceptant l’idée de rejoindre le salon pour parler un peu avant de déguster le festin que Julian a confectionné pour vous. Gourmande, tu te laisses tenter par des chips et tu prends la direction du canapé ou une fois sur place tu demandes à ton mari de quoi il souhaite parler et tu ajoutes à ta phrase << Ne t’en fais pas pour le repas, je mangerais et je ferais honneur au repas bien que la table est trop romantique ! >>, mais tu sais pourquoi Julian à fait cela…

L’entendre me dire qu’il veut que je parle de moi me fait lever un sourcil puisque tu n'as rien à dire, ma vie est simple autrement dit ma vie est une routine, mais quand il ajoute plus de détails à ce qu’il souhaite savoir tu hausses doucement les épaules << Tu sais je fais rien de bien fou, je fais un peu de bénévolat une voir deux fois par semaine le soir après le boulot, ce soir j’ai préparé les paniers repas pour les personnes qui viendront chercher leurs paniers demain et parfois je fais l’animation lecture ou ce genre de chose pour les gosses >> tu prends une chips dans le saladier et tu l’as cale dans ma bouche mâchant attendant d’avoir avalé pour reprendre << J’aide ou je peux aider et au début du mois je donne une participation à l’orphelinat de la ville enfin celui des quartiers démunis je ne sais pas si tu vois ? Mais je pense que tu le sais déjà puisque c’est ton argent que j’ai distribué ces trois dernières années >> tu le regardes et tu lui réponds << Dîner avec toi ne m’emballait pas très franchement, mais je sais que je l’aurais regretté si je n’avais pas pris le temps de le faire alors ne me remercie pas, je ne le fais pas pour toi, mais simplement pour moi et ma conscience et puis au moins maintenant je sais que mon mari existe réellement ! >> tu ne veux pas être désagréable alors ta voix est douce et posé sans aucun stress, tu dévoiles simplement le fond sincère de la situation, tu laisses ton regard dévier sur la table et tu ris doucement << Puis, je crois que ce repas à fait un heureux >> ce genre de table tu en as faite dans le passé pour lui, mais ça remonte à loin maintenant subitement tu tournes la tête vers ton mari << Pourquoi maintenant Troy ? Je doute sérieusement que tu sois là pour voir à quoi ressemble véritablement ta femme… La demande de divorce t’a tellement surprise ? >>.

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Pourquoi avais-je besoin de la voir maintenant alors que depuis trois ans, je n’avais pas pris la peine de la voir, encore moins la peine d’en savoir plus sur elle mais aujourd’hui, on va dire que j’avais besoin de comprendre, déjà pourquoi maintenant, mais aussi pourquoi elle ne demandait rien alors que dans un sens elle serait en droit de demander d’avoir une partie des fonds que je possède où même la maison. Il y a beaucoup de choses que je n’arrive pas à comprendre mais là je ne peux nier qu’il y a aussi une sorte d’intrigue depuis que mon regard s’est posé sur elle. Je ne sais pas pourquoi, elle n’est pas dans les standards des femmes que je côtoies jusqu’à aujourd’hui et même si j’en ai profité, même si j’ai profité de leur charme, il n’en reste pas moins qu’elles n’ont rien de ce qu’elle a et ça je n’arrive à l’expliquer. Mon regard sur elle, je la suis jusque dans le salon, je m’installe à ses côtés et je reste là à la regarder alors que je bois doucement mon verre.

Un simple signe de tête à sa réponse sur le repas et le fait qu’elle va manger et je jette un coup d'œil à la table, il est vrai que c’est assez étrange dans un sens qu’il est pris le temps de faire cela. Enfin je sais très bien pourquoi, cela fait des années qu’il essaie de réellement me caser avec elle, du moins de faire en sorte que j’accepte de la voir mais jusqu’à présent je repoussais, déjà à cause de tout ce que je faisais mais aussi parce que… non en fait je me cherche des excuses, des excuses qui ne servent à rien, elle a essayé à plusieurs reprises de prendre contact mais en vain. Alors que nous sommes installés dans le canapé, mon regard se pose sur elle, venant lui demander ce qu’elle fait dans la vie. J’avoue que je suis curieux, je sais déjà quelques trucs mais je veux en savoir plus.

Je l’écoute alors que je bois une nouvelle gorgée de mon verre, le liquide a fini par ne plus me brûler l'œsophage. Je remarque qu’elle fait énormément de choses pour les autres, dans un sens on se ressemble bien plus qu’on en a l’air et pourtant quand on me connaît, je ne montre pas ce côté là de moi. Peu de personnes connaissent ma deuxième nature et c’est très bien comme ça. Je pose mon verre sur la table basse alors qu’elle dit qu’elle n’était pas emballée pour ce dîner. Je souris “Je vois, je vois et puis je me doute que ce repas n’était pas vraiment ce à quoi tu t’attendais, enfin je suis persuadé que tu pensais que j’allais signer les papiers sans rien dire où du moins sans savoir une choses” Mon regard tourne sur la table avant de revenir vers elle alors qu’elle reprend la parole.

“Ce n’est pas vraiment la demande qui m’a surpris mais le fait que tu ne demandes rien du tout alors qu’au fond tu serais en droit de demander une part” J’avoue que c’est ce qui m’a réellement surpris dans tout ça, c’était la première cause sur le fait de ma présence et puis j’étais un peu curieux. “Je n’ai pas d’excuses pour avant et je ne cherche pas le pardon pour quoique ce soit. J’ai fait des choix et j’ai respecté ses choix jusqu’au bout cependant, j’avoue que j’aurai peut-être dû faire un minimum d’efforts” Je ne cherche pas d’excuses, je ne cherche pas non plus le pardon pour ses trois ans d’absence. De toute façon ça ne sert à rien et j’ai pas envie non plus de chercher plus.

“Pourquoi dans les papiers, tu ne demandes rien ? Enfin comme je t’ai dit, tu serais en droit de demander quelque chose” J’avoue que je suis curieux de savoir pourquoi mais au fond peut-être que cela ne me regarde pas.

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Aurora & Troy

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Tu sais que Julian n’était pas emballé à l’idée que tu demandes le divorce, tu sais parfaitement qu’il n’est pas emballé à l’idée que tu mettes les voiles, mais de là à faire une table pareil ? Tu avoues avoir sous-estimé les pensées de ton majordome/ami.  Quoi qu’il en soit, tu ne perds pas le nord tu sais ce que tu veux, tu as eu le temps de réfléchir puisque tu as eu trois années de solitude pour laisser cette idée germe correctement dans ta tête… Tu as retourné la situation plusieurs fois dans ta tête et tu sais que tu ne peux pas continuer à vivre ainsi, tu ne peux plus faire semblant et surtout tu ne peux pas continuer à te priver de vivre pour un homme, pour un mariage qui n’a aucun sens.

Tu conçois que tu n’es probablement pas au goût de ton mari et que cela à jouer sur le fait est qu’il n’a jamais daigné te regarder, mais rien ne l'obligeait à te toucher, à t’aimer, il aurait simplement pu devenir un genre d’ami… Mais même cela, il n’a pas pris le temps de le construire alors tu ne comprends pas ce qu’il fait là après tout ce temps… Est-ce réellement ta demande qui l’a finalement attirée ?
Pourtant, il semble vouloir en savoir plus sur toi puisqu’il te demande des informations sur toi… Ouverte et voyant ton intérêt tu lui réponds observant son sourire naissant, tu souris à ton tour et tu hoches un peu la tête puisqu’il a parfaitement raison tu ne pensais pas le voir un jour << Je pensais que tu aurais simplement signé et que toute cette histoire serait déjà finie ouais >> tu pourrais lui mentir, mais tu n’es pas comme ça. Tu lui demandes le pourquoi et évidemment tu lui demandes si cela l’a véritablement surpris et sa réponse te fait lever un sourcil puisque cela te semble tout à fait normal de ne rien demander, tu te penches doucement pour venir poser les chips sur la table basse et tu reprends place initial tout en le laissant continuer à parler étrangement ce qu’il dit t'intéresse non pas parce que tu souhaites lui demander quelque chose finalement, mais simplement parce qu’il te fait part de ce qu’il aurait probablement dû faire dans un sens tu prends cela comme une sorte de regret, mais tu sais que le regret ne changera rien à ce qui a pu se produire << Tu as fait ce qui te semblait le mieux, je comprends vraiment… Tout le monde ne sait pas gérer un mariage encore moins quand il est arrangé, il n’y a pas de soucis tu as fait tes choix tout comme j’ai fait le mien en demandant le divorce >> tu souris légèrement ce genre de commentaire tu n’aurais pas l’avoir, il y a trois ans tellement tu étais en colère contre lui, mais aujourd’hui ? Tout cela te passe au-dessus << Ce qui est fait est fait et nous n’avons aucun moyen de revenir en arrière >> tu gardes ton petit sourire conciliant et tu passes le bout de ta langue sur tes lèvres pour lui répondre à sa nouvelle question.

Tu sais, oui tu sais que tu aurais pu lui demander la moitié de ses biens, tu aurais pu lui demander la maison et bien plus tout comme tu aurais pu porté plainte pour faute puisqu’il n’a jamais pris le temps de faire son devoir conjugal, mais tu ne cherches pas les emmerdes par sur ce terrain-là.
Tu laisses ton regard sur lui et tu soupires doucement << Quand j’ai signé les papiers pour devenir ta femme, je ne l’ai pas fait avec l’idée d’avoir un compte bancaire renfloué et de jolies choses dans mon armoire. >> tu passes rapidement un coup de main sur ton pantalon pour le lissé et tu reprends << Je t’ai épousé pour sauver les fesses de mon père et parce que je le voulais, je voulais trouver une forme de “Famille” et je me suis laissé croire qu’un mariage serait un lien indestructible >> tu lèves les yeux au ciel face à ma stupidité << Quand mon père m’a parlé d’un mariage arrangé, j’ai accepté sans même connaître ton identité… J’ai appris ton prénom et ton nom uniquement le jour où j’ai signé >> tu pinces tes lèvres avant de reprendre << Je n’ai jamais cherché d’argent, de confort et autre gadget que tu peux offrir avec ton pognon, je vais pas te dire que je n’ai pas profité de ton argent ses 3 dernières années parce que cela serait un mensonge et je ne suis pas une menteuse, mais je pense avoir utilisé simplement le nécessaire et ne pas avoir fait d’excès et tant bien j’aurais fait des excès, j’ai rattrapé ton absence par des billets et je ne veux pas ce genre de vie, je ne veux pas être une femme cacher dans un coin et qui a tout devant ses pieds… Autrefois cela m’aurait convenue, mais plus aujourd’hui, je ne t’ai pas épousée pour ton argent, il me semble normal de te quitter avec les mêmes bases, je reste ainsi fidèle à moi-même et très franchement ce n’est pas l’argent qui me rendra plus heureuse ce n’est pas l’argent que je recherche >> tu ne mens pas, tu es franche, tu t’ouvres même dans un sens, mais tu lui dois bien ses explications puisque malgré tout, malgré ses absences tu es celle que tu es aujourd’hui grâce à son compte en banque autrement tu n’aurais pas terminé tes études, tu le sais et tu es certaine qu’il le sait également << Je veux simplement qu’on arrête cette arnaque parce que je ne mérite pas d’être laissé dans un coin et toi, tu mérites d’avoir une femme qui te plait assez pour venir la voir >> tu le regardes avec un regard vrai, mais tu ne le quittes pas des yeux.

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Parer l'attrait de la beauté, il ne faudra qu'être l'aveugle à l'amour écarté

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Je ne sais pas pourquoi il m’a pris de ne pas signer directement les papiers et de vouloir savoir pourquoi elle ne demandait rien du tout, cela aurait été plus simple pour tout le monde et chacun aurait repris sa vie comme si de rien n’était. Cependant, je ne suis pas quelqu’un de simple, je suis loin de me dire que c’est normal alors j’ai fait ce que je pensais normal. Je suis venu la voir, j’ai pris place dans cette maison qui est mienne afin de faire la rencontre avec celle qui est ma femme. Quand elle dit ce qu’elle pensait, je me doute bien que c’était ce qu’elle pensait et que cela n’aurait pas du arriver. Maintenant j’étais là face à elle, je ne m’attendais pas à tomber sur une femme comme elle, je ne m’attendais pas une seconde à avoir face à moi, une femme de caractère qui n’a pas peur de dire ce qu’elle pense, qui n’a pas peur d’être tout simplement elle.

Je ne peux nier que c’est une qualité que j’affectionne chez quelqu’un surtout aujourd’hui, j’en ai assez de n’être entouré niveau femmes à part quelques exceptions que de potiches qui n’ont rien dans le crane. Je l’écoute me répondre avant de détourner le regard pour regarder la table avant de revenir vers elle. Elle n’a pas tort on ne peut revenir en arrière mais on peut faire ou plutôt je peux faire les choses bien pour une fois avec une femme. “Tu as raison, on ne peut revenir en arrière” Est-ce que j’en suis désolé peut-être que oui, peut-être que non, j’en sais rien au fond, m’excuser n’était pas dans mes priorités mais il n’en reste pas moins que je le suis pour elle. Elle ne méritait pas cela. Je lui demande pourquoi ne rien demander.

Je suis curieux de savoir le pourquoi de tout ça, je suis curieux surtout de comprendre mais après je respecte son choix même si je ne le comprends pas mais ça, ça pourra se régler autrement au moment du passage à la face final de cette fin de mariage. Je laisse mon regard dans le sien alors qu’elle explique tout. Je comprends ce qu’elle veut dire et pour ça je la respecte parce qu’au fond, ce n’est pas toutes les femmes qui auraient réagi de la sorte. Au contraire, elles auraient tout fait pour prendre au moins une bonne moitié de mon argent afin d’avoir une compensation mais à mon sens même si elle ne veut rien, elle mérite d’avoir quelque chose.

“Je vois et c’est tout à ton honneur de penser de la sorte, peu aurait eu cette… délicatesse ou plutôt ce raisonnement.” Je ne dis pas ce que je pense sur le fait qu’elle aurait dû demander, je verrai ça au moment venu, je verrai ça quand on sera devant le juge et que les papiers seront signés. Je finis mon verre détournant mon regard pensif, je réfléchis rapidement à tout ce qu’il en retourne, je réfléchis à ce qui est mieux mais très vite, mon regard se pose une nouvelle fois sur elle alors qu’elle parle de mérite. Un léger soupir s’échappe entre mes lèvres. “ça fait un peu Dirty Dancing ta phrase” dis-je en souriant “Je t’arrête sur un point, si je ne suis jamais venu te voir, ce n’est pas pour la raison que tu viens d’annoncer.”

Il est vrai que ce n’est surement pas parce qu’elle me plaît pas, jusqu’à aujourd’hui, je ne savais pas à quoi elle ressemblait et pourtant elle est bien plus belle que les femmes qui m’entourent elle est bien plus charismatique que ses même femme, je sais que c’est idiot mais c’est bel et bien le cas.

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Tu es bien des choses Aurora, mais tu n’es pas une menteuse alors tu lui dis les choses sans te cacher parce que ce n’est pas la peine et tu pourras au moins être certaine d’une chose c’est que tu auras toujours été sincère avec lui du moins pour le peu de conversation au vous aurez eu.
Tu sais que tu ne lui dois rien, tu sais qu’il ne te doit rien non plus d’ailleurs avec le temps il te la fait comprendre alors toi, tu souhaites simplement être libre de tes choix, de ta vie et surtout tu ne veux plus attendre pour rien… Peut-être qu’entre lui et toi ça aurait pu fonctionné, peut-être que tout aurait été parfait entre vous, mais tu ne le sauras jamais et maintenant c’est trop tard parce que toi tu as tiré un trait sur cette relation tu as tiré un trait sur l’espoir d’un quelque chose et tu es sur le point de commencer un nouveau chapitre de ta vie.

Tu lui souris quand il te dit que c’est tout à ton honneur, mais ce n’est pas ce que tu recherches ! Tu ne veux pas être valorisé parce que tu fais un choix qui semble juste << Je ne cherche pas à être honoré ou je ne sais quoi et très franchement je me fiche de ce que les autres auraient pu ou pas faire… Je ne regarde pas sur l’avis des gens >> tu ne lui avoues pas ce que tes amis ton conseiller très franchement pour beaucoup d’entre eux tu es complètement débile de ne pas demander d’argent ! Pour beaucoup tu fais une erreur et bien que ton père ne connait pas ta décision tu sais qu’il serait contre ou qu’il te dirait de plumer Troy Fitzgerald ! Mais il n’a pas besoin de savoir parce qu’il n’a pas fait attention à toi depuis l’instant où tu es devenue la femme de Troy… Ta relation familiale ? C’est un néant pourtant tu sais que le jour ou ton père aura besoin de toi il viendra à genoux comme il a déjà pu le faire dans le passé.

Tu ris en entendant sa remarque sur ta phrase, il est vrai qu’en la disant tu as pensé à ce film, mais tu n’aurais pas penser qu’il aurait soulevé << Absolument, je me suis senti une âme de Patrick Suez le temps d’un instant >> le sourire sur les lippes tu le regardes sans te laisser déconcentrer par quoi ce que ne soit même pas sa belle gueule.
Tu mordilles ta joue avant de lui répondre << Peu importe la raison la finalité reste la même >> dis-tu ne voulant pas rentrer dans un sujet qui te semble déplacé puisque tu n’as pas besoin de savoir si oui ou non il te trouve jolie ! Ce n’est pas ce que tu cherches, ce n’est plus ce que tu cherches. Tu passes une main sur ta nuque << Enfin bon, tu veux savoir d’autre chose ? Je ne suis pas douée pour ce qui ai confidence >> tu lui avoues cela sans te prendre la tête << Tu sais que ça fait déjà quelques semaines que tu as les papiers… Je ne suis pas pressé très franchement, mais j’avoue ne pas apprécier être dans le doute >> il doit le comprendre puisqu’il est un homme d’affaires et dans un sens tu es une femme d’affaires seulement tu as ta spécialisation bien à toi.

Tu ne veux pas lui mettre la pression, mais dans un sens tu ne veux pas attendre sans être certaine des choses << Tu ne profites jamais du jardin ? >> tu es bien plus curieuse que voulu puisque tu ne devrais pas soulever le fait est que tu as remarqué qu’il ne met jamais un pied dehors et tu ajoutes << Je ne t’espionne pas, mais comme le jardin est commun je sais que je n’ai jamais eu le plaisir de t’apercevoir même en coup de vent dehors >>.

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Je l’écoute alors qu’elle ne dit qu’elle ne cherche pas à être honorée, cela me prouve une fois de plus qu’elle est différente des autres et pourtant je me doute que Julian a du lui dire de demander quelque chose, que ce n’était pas normal et il n’a pas tort dans un sens mais bon la demoiselle face à moi a choisi autre chose. Mon regard parcourt doucement son corps avant de revenir vers son visage, je ne peux expliquer ce qu’il se passe là maintenant mais je suis entre deux mondes et je n’aime pas ça, j’ai l’impression de ne plus me retrouver et ne pas contrôler tout ce qu’il y a, je n’en ai pas l’habitude. Je me pose beaucoup de question là maintenant mais je chercherai des réponses un autre jour, là je n’ai pas envie de chercher plus. “Tu as bien raison ça ne sert à rien mais parfois ça aide bien pour arriver à ses fins”

oh oui ça aide bien surtout pour la deuxième partie de ma vie, celle que je cache, celle qui fait de moi un hors la loi. Celle qui fait de moi l’homme que je suis réellement et pas cette façade que je me suis construite pendant des années. Je lui fais pas que ce qu’elle vient de dire ressemble étrangement à un film que j’ai vu il y a des années. Un film que je n’ai ni apprécié ni détesté mais mes soeurs m’avaient tanné pour que l’on regarde Dirty dancing alors je n’avais pas eu le choix que d’accepter. Je souris à sa remarque “Je suis persuadé que tu as rêvé un jour avoir une histoire de la sorte avec quelqu’un” Après tout quelle femme n’en a jamais rêvé, quelle femme n’a jamais voulu se retrouver dans les bras de cet homme.

“Tu as raison, peu importe la raison, la finalité est la même, je n’étais pas présent mais cela n’a rien à voir avec ton physique.” Oh non rien à voir elle est juste magnifique. “Dans le doute ? As-tu peur que je ne signe pas ses papiers ?” Non j’allais les signer mais je voulais prendre le temps de les lire et d’y mettre ma touche avant que tout soit officiel. “Je dois juste prendre le temps de tout lire” Bon je ne dis pas si je vais les signer ou non, là maintenant je ne sais pas moi-même mais bon ça viendra avec le temps dans les jours à venir et puis il y a des choses que j’ai besoin d’éclaircir avant.

Je termine mon verre avant de poser mon regard sur elle alors qu’elle parle du jardin, c’est vrai que je ne profite que très peu du jardin ou alors à la nuit tombée, allant profiter de la piscine pour faire quelques longueurs dans le noir. “Il est rare de m’y voir, tu as raison, je rentre souvent tard du travail et j’ai plus envie de me poser que de flâner dans le jardin. Cependant, il m’arrive souvent d’aller faire quelques longueurs dans la piscine quand la nuit est à son apogé” Je sais qu’elle a en profiter et elle a bien raison maintenant, je n’ai jamais été réellement présent pour la découvrir ainsi. “Tu sais, je crois que je ne m’octroie pas assez de temps pour profiter de ce lieu comme il devrait l’être”

Quand on regarde bien, c’est tout à fait ça, je n’ai jamais organisé de soirée ici même avant mon mariage et pourtant même si cela est du travail, je suis persuadé que ça pourrait plaire à Julian d’avoir cette responsabilité. Je me gratte la barbe avant de revenir sur la jeune femme “Tu t’entends bien avec ta famille ?” Je suis curieux de connaître son rapport avec son père et le reste.

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Tu es du genre réaliste Aurora tu ne prétends pas l’illusion, jamais toi tu es directe et réelle donc tu l’es dans tes dire également que ça plaise ou pas. Tu souris en entendant que tu as raison, mais il se sent probablement obligé de rajouter un petit quelque chose qui n’est pas faux << C’est vrai, mais je pense qu’il y a des manières plus correctes d’arriver à ses fins que celle qui est de plumer son mari >> avant toute cette histoire avec ton père avant que tu tombes dans le monde des gens normaux et que tu mettes les mains dans la friture, tu aurais vu la vie différemment, mais tu as appris, tu as changé et tu as fait connaissance de personne qui t’ont montré que le bonheur et le pouvoir d’être heureux n’est pas dû à l’argent. Aujourd’hui, tu le sais ! Parce que tu l’as vécue, tu as été heureuse sans avoir un centime en poche, il faut simplement être avec des personnes qu’on aime et qui nous aiment en retour… Le genre de personne que j’ai jamais réellement eu dans ma vie avant de rencontrer mes amies et Julian. Quand il te fait part de sa certitude tu grimaces, parce que tu n’as jamais rêvé de vivre le genre d’histoire qu’il y a dans ce film << Oh mon dieu non plutôt mourir ! >> lâches-tu en écarquillant les yeux << Non, sérieusement c’est très cucul la praline comme histoire, c’est bien au cinéma avec un pot de popcorn, mais dans la vraie vie ? Franchement, on se ferait chier quand même non ? >> tu te redresses un peu << C’est assez plat comme histoire tu ne trouves pas et puis elle n’a aucune personnalité ses justes un pion qui tombe amoureuse d’un gars qui semble avoir une vie trop cool, mais très franchement je trouve qu’il est autant paumé qu’elle ! Et puis, ce genre d’histoire c’est bon pour les potiches >> avoues-tu simplement et haussant les épaules << Puis Patrick Suez ? Sincèrement, ce n’est pas le top canon du siècle non plus et puis ce n’est pas un mec enfin, il est pas incroyablement masculin >> tu ris doucement puisque tu sais que tu es l’une des rares demoiselles à dire qu’il n’est pas incroyablement sexy… Mais tu es comme ainsi, Aurora tu as toujours été différente sur beaucoup de choses << J’ai une préférence pour Tom Hardy si j’ai le droit de choisir >> tu souris amusé de la conversation. Le sujet retourne sur ton physique et tu clignes des paupières souriant très légèrement non pas que tu ne le crois pas, mais savoir cela ne change rien alors tu préfères passer à autre chose. Sur un ton plus sérieux tu réponds à sa question << La situation semble te convenir puisque tu n’as jamais cherché à te débarrasser de moi alors oui, le doute est présent même si nous savons parfaitement que je ne te sers à rien >> tu ne mens pas, une fois de plus tu pourrais, mais tu ne le fais pas parce que tu penses réellement que l'honnêteté est la clef à toute situation << Tout lire ? Tu sais, il n’y a rien d’écrit de spécial… Simplement que je demande le divorce et que je ne veux rien que ce soit matériel et financièrement, je n'ai même pas fait appel à un avocat… Je pensais qu’on pourrait régler cela sans chercher trop d’emmerdes à l’autre >> tu sais que cela est censé lui convenir puisque personne ne sait que tu existes, personne ne sait que tu es sa femme… Aux yeux du monde, il est toujours célibataire. Voulant soulager un peu la conversation qui mine de rien pour toi est lourde parce que tu souhaites réellement qu’il signe, tu passes au sujet du jardin et tu le regardes en l’écoutant trouvant fou que tu ne l’es jamais croiser même au milieu de la nuit puisque toi tu as souvent eu des insomnies, mais le destin à fait ce choix pour vous et tu vois un signe dans cela… Vous n’êtes pas fait pour être ensemble. Tu gardes ton regard sur lui laissant tes iris suivre les traits de son visage, tu ne pensais réellement pas qu’il était ainsi, tu n’as même jamais imaginé qu’il soit de ta tranche d’âge et encore moins qu’il soit ce qu’on peut appeler ‘Charmant’. Tu quittes les traits de son visage quand il te parle et tu penches légèrement la tête << C’est dommage, tu as un très beau domaine tu devrais prendre le temps d’apprécier les belles choses que tu as vraiment >> dis-tu d’une voix très calme et posée, tu es loin de l’agressivité que tu avais au départ. Tu sais ce que savent perdre toutes les belles choses de sa vie et de ce fait tu as compris qu’il faut savourer chaque chose qu’on a avec valeur. Quand il te parle de ta famille, tu fixes un moment avant de dire << Je n’ai pas de famille… Ma mère est portée disparue depuis mes 5 ans et mon père n’en a jamais été un enfin à partir de la disparition de ma mère il a changé… J’ai grandi avec les employés, je suppose que je dois avec des cousins et des cousines quelque part, mais je n’ai jamais eu l’opportunité de faire la connaissance. Je n’ai pas de nouvelle de mon père depuis l’instant ou j’ai signé les papiers et ses derniers mon à mon égard ont été “ Maintenant tu n’es plus une “Jordan” >> tu te racles un peu la gorge souriant les lèvres pincées et j’ajoute << J’avoue de ce fait ne pas savoir ce que je suis censé répondre à ta question, je ne suis pas en guerre avec mon père, mais je n'entretiens pas une bonne relation avec… En même temps quel genre de père vend sa fille au premier venu pour garder une bonne place dans une entreprise qui n’est même plus la sienne puisque tu l’as racheté ? >> tu as conscience de tout et tu vis avec depuis toujours… Au départ le rejet de ton père t'a fait souffrir, mais finalement en grandissant plus rien ne te choque venant de lui. Tu te redresse lisant ton pantalon rapidement << On mange ? >> tu cherches un peu à éloigner cette conversation qui est trop personnelle à ton goût, cette conversation qui te touche encore malgré ses années à t’endurcir.

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Aurora & Troy

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Une nouvelle fois, j’écoute ce que dit ma femme, mon regard sur elle est persistant, je l’écoute alors qu’elle dit qu’il y a des manières plus correctes, elle n’a pas tort et pour ça je peux dire qu’elle en a dans la tête. Bien plus que beaucoup.. Elle est loin d’être une femme comme les autres, je ne pourrai dire comment et pourquoi mais en tout cas elle est de ces femmes qui sont loin d’être sans cervelles et qui ne servent à rien. La conversation part sur ce film que les femmes aiment généralement, je me suis toujours demandé ce qu’elles pouvaient réellement trouver à ce type. Franchement, il n’a rien de bien fameux et elle… Un peu trop classique et qui ne sert pas à grand chose à part à faire joli. Je l’écoute me parler de ce film et je rigole à tout ce qu’elle dit, c’est étrange quand même qu’elle n’est pas de ce genre de femme qui aime ce film. “Tom Hardy… Je vois le genre. Concernant le film, j’avoue que la seule fois où je l’ai regardé, je l’ai trouvé niais. On sait tous que ce genre d’histoire ça n’existe pas.” Personnellement, ça me ferait chier ce genre d’histoire qui n’a pas de fond pourtant ça aurait pu être quelque chose de bien.

Mon regard se détourne pour regarder autour de nous venant prendre la parole l’espace d’un instant concernant le contrat. Il est vrai que j’aurai pu le signer depuis un moment mais jusqu’à aujourd’hui je repoussais ce moment simplement parce que je travaillais beaucoup et j’avais beaucoup de chose à faire pour le MC alors j’avais repoussé ce moment certainement par égoïsme aussi. Je repose mon regard sur elle alors qu’elle reprends la parole “Je ne te cherche pas d’emmerdes Aurora, je suis comme ça, je contrôle tout, je lis tout ce qui est papier et ça sera toujours le cas comme ça” Je suis comme ça, il me faut souvent du temps pour réellement lire les choses même si cela est un simple document, heureusement que je prends souvent une journée par semaine pour le faire.

La conversation tourne sur le fait que je ne vais que très peu dans le jardin, il faut dire que je lui ai laissé la maison et le jardin pour qu’elle puisse profiter de ce moment. Sans compter que je ne suis pas souvent à la maison la journée. Elle n’a pas tort quand elle dit que parfois, je devrais prendre le temps d’apprécier les choses mais je n’ai jamais réellement pu le faire depuis des années, c’est plus fort que moi, il faut toujours que je bouge et fasse plusieurs choses en même temps au lieu de profiter de la vie tout simplement “Je vais y songer” Je vais voir si prendre du temps peut-être bénéfique ou non, j’avoue que là ce n’est pas une priorité. Elle continue de répondre à mes questions sur sa famille et sur sa relation avec son père. Je suis assez attentif “J’avoue que c’est une chose que j’ai encore du mal à comprendre”

Le jour où son père est venu me voir pour me proposer ce “marché”, je me suis demandé si je n’étais pas entrain de rêver. Mais devant son insistance, j’avais fini par accepter sans rencontrer la jeune femme jusqu’à aujourd’hui. “On va manger, je vais aller chercher les entrées, tu veux bien t’occuper du vin ?” Je me lève du canapé tout en posant mon regard sur elle l’espace d’un moment avant de me rendre dans la cuisine pour aller chercher les deux entrées dans le frigo. Dans la cuisine, je pose mes mains sur le comptoir, soupirant légèrement alors que je baisse la tête, l’espace d’un moment je fais le vide en moi, je réfléchis à tout puis au bout de 5 minutes je la rejoins avec les deux assiettes. “Il a fait ça dans les règles de l’art” dis-je alors que je pose les assiettes sur la table aux places que Julian avait préparées.

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