Charlène & Tayron ◘ La beauté séduit la chair pour obtenir la permission de passer jusqu'à l'âme.

Planté sur mes deux pieds face à cet homme, mon regard se fait perçant, j’écoute ses explications qui à mon sens ne tiennent pas la route mais je ne dis rien, je croise simplement les bras sur ma poitrine avant de tourner légèrement la tête pour regarder l’homme à mes côtés. Nos regards se croisent et en un simple signe de tête, je sais ce que je dois faire. Depuis que je fais partie de ce monde, j’ai appris à lire entre les lignes, je n’ai pas besoin de grand chose pour comprendre, doucement tel un guépard, je m’approche de l’homme lui tournant autour avant de lever le regard vers mon “mentor” alors que ma main attrape mon couteau et d’un geste simple et rapide, la lame vient lui ouvrir la gorge. Je reviens vers devant lui alors qu’il essaie d’ouvrir la bouche pour parler “Tsss tsss tsss on ne t’a pas demandé de l’ouvrir” ma main vient s’écraser sur sa bouche pour le faire taire attendant la fin de sa vie. Quand cela est terminé, je finis par me retourner pour regarder deux hommes.

“Vous faites disparaître le corps et que ça soit fait correctement pas comme la dernière fois”Après un dernier regard, je nettoie le couteau posant mon regard sur le chef “J’y vais, j’ai un rendez-vous ce soir mais comme toujours s’il y a un soucis, j’ai mon portable” je lui souris “Profite de ta soirée, tu sais que tu peux prendre une des filles” Il n’a pas besoin de dire ça, je le fais déjà assez mais cette fois-ci, c’est avec une femme, une vrai femme que j’ai rendez-vous pas besoin de me taper une minette ce soir, passer un moment avec Charlène même en tout bien tout honneur est un pure délice. Un léger signe de tête et je quitte l’entrepôt prenant la direction du magasin pour faire quelques courses pour la soirée. Je n’ai pas prévu un repas grandiose mais juste ce qu’il faut pour passer un petit moment tranquille devant un bon repas et un bon verre de vin.

Une fois à la maison, je m'attèle à préparer le repas, ce soir ça sera un simple plat de pâtes fraîches aux légumes accompagné de gambas flambées. Une fois la table mise et tout prêt, mon regard se pose sur l’horloge du salon “Merde, j’suis en retard” Je soupire et prend la direction de la salle de bain pour prendre une douche rapide avant que Charlène n’arrive. Je ne sais pas si c’est moi qui n'ai pas été assez rapide ou tout simplement qu’elle est en avance mais je n’ai à peine le temps de me sécher que j’entends frapper. Rapidement, j'enfile une serviette autour de ma taille afin d’aller ouvrir la porte. Quand mon regard se pose sur la femme devant moi, je ne peux comme toujours qu’admirer sa beauté, depuis notre rencontre étrangement elle a pris une place important dans ma vie et elle est une des rare femmes à avoir ma confiance et même plus.

Mon regard se pose dans le sien alors que j’affiche un large sourire “Hey salut toi ! Entres, j’suis un peu en retard pour une fois !” Il est vrai que je déteste ça d’habitude mais pour une fois on va dire que ça passe non ? Je m’approche d’elle, pour la prendre dans mes bras avant de m’écarter “Je te laisse rejoindre le salon, je vais au moins m’habiller un peu, je ne voudrais pas te donner quelques chaleurs en restant comme ça” Je souris avant de prendre la direction de ma chambre “Fais comme chez toi, j’en ai pour cinq minutes” dis-je alors que je disparais dans la chambre.

Une journée de plus s'est écoulée sans avoir de nouvelles de ton ex-mari, et ce n'est pas plus mal ainsi. Ayant été déposer plainte récemment vu ce qu'il a encore pu faire, tu as un peu la boule au ventre chaque matin, dès que tu ouvres les yeux. Probablement est-ce plus fort que toi, mais tu ne peux pas t'empêcher de te demander à quelle sauce tu vas être mangée. Force est d'avouer que tu crains qu'il puisse te tomber dessus, allant jusqu'à t'attendre à la maison d'édition pour s'en prendre à toi, ou même à ton domicile. Après tout, il a bien osé s'en prendre à toi en public récemment. Heureusement, c'est une journée plutôt calme qui t'attends, malgré toutes tes angoisses. Principalement des rendez-vous avec des clients d'ailleurs, mais aussi un rendez-vous avec les employés de cette maison d'édition. Tu ne t'en plains pas, tu as cette chance d'avoir pu te construire une belle vie alors que ce n'était pas gagné, autant dire que tu veilles à en profiter à 200%. Ça, et la soirée promet d'être encore plus agréable que la journée en elle-même. Impatiente, voilà dans quel état d'esprit tu te situes.

Dès que ta journée de boulot touche à sa fin, tu quittes le bureau. Comme d'habitude, tu es la dernière à partir. Veillant à avoir tout fermé, c'est seulement après ça que tu rentres chez toi. Un petit coup d'oeil sur ton téléphone pour vérifier l'heure et... parfait. Tu as largement le temps de te préparer ! Pour commencer, tu files prendre une douche rapide afin de te rafraichir après cette journée de travail. Enfilant une serviette autour de ton corps après t'être essuyée, tu files dans ta chambre à coucher. C'est là que ça se complique. Pourquoi? La mission la plus difficile pointe le bout de son nez : choisir ta tenue. Tenue classique ? Ou plutôt jolie robe, qui semble un peu sexy sans en faire trop ? Colorée ou pas, comme choix de tenue? Trop de questions, tu réfléchis beaucoup trop. Tu optes plutôt pour une jolie robe blanche, légèrement décolletée et accompagnée d'une paire d'escarpins. Pour ce soir, tu as décidé de laisser tes cheveux au naturel, légèrement bouclés et lâchés. Et pour finir, le maquillage. Léger, naturel, tout ce que tu aimes. Pour finir, tu te regardes une dernière fois dans le miroir afin de t'assurer que tout soit bien. Ça devrait le faire, non? De toute façon, tu n'as plus vraiment le temps, là.

C'est avec ta voiture que tu te rends jusqu'à son domicile, ce sourire aux lèvres. C'est plus fort que toi. Rien que l'idée de passer cette soirée en sa compagnie te mets de bonne humeur. Dès que tu es devant chez lui, tu te gares à proximité avant de rejoindre son domicile. Tu frappes à sa porte, patientant sagement qu'il vienne t'ouvrir. Lorsqu'il ouvre la porte, tu es face à une surprise de taille. Lui, vêtu uniquement d'une serviette. C'est plus fort que toi, tu ne peux pas t'empêcher de le détailler du regar, un léger sourire en coin. Tu reviens sur Terre dès que sa voix parvient à tes oreilles. Hey ! Je suis contente de te voir. Je vois ça, mais c'est pas si grave. J'attendrai un peu. Parce que comme d'habitude, tu es bienveillante. Enfin, c'est réellement pas grave. Voyons le bon côté des choses, tu as pu profiter du spectacle au moins. Étant donné qu'il s'approche de toi pour te prendre dans ses bras, tu le serres délicatement contre toi. Ses paroles t'arrachent un petit rire. Pas de soucis, prends ton temps ! Quant aux chaleurs qu'il pourrait ou pas te donner, tu ne relèves aucunement, jugeant que ce n'est pas nécessaire. Si c'est pour griller le fait que oui, ça a pu te faire un petit quelque chose, autant tenir ce petit détail pour toi. Ne t'en fais pas, file ! Enfin, tu rejoins le salon comme il te l'a proposé, prenant place sur le canapé afin de l'attendre. En soi, ces quelques minutes seule dans son salon vont surtout te permettre de remettre tes idées au clair, même si ce n'étais pas désagréable. Loin de là.

Alors que je quitte les lieux du meurtre, je pense déjà à la soirée qui s’annonce, il faut dire que passer du temps avec Charlène est l’une des rare choses que j’affectionne particulièrement. Elle est l’une des seules à connaître une partie de qui je suis cependant elle ne sait pas tout. Alors que je prépare le repas, pour une fois, je ne fais pas attention à l’heure, je veux que tout soit parfait, je n’oublie rien, du moins j’essaie surtout. Il est déjà bien tard quand je me rends compte que je ne suis pas prêt, je soupire et rapidement voilà que je me retrouve sous la douche, l’eau coule lentement sur mon corps, je pense encore à ma fille, je me demande ce qu’elle est devenue, je me demande la tête qu’elle peut avoir, je ne me rends pas du temps que je passe sous la douche et c’est au moment de sortir que j’entends quelqu’un frapper à la porte. Je n’ai pas besoin de savoir qui se trouve derrière la porte, je le sais déjà. Quand j’ouvre mon regard se pose sur la femme devant moi affichant un grand sourire. Est-ce que je suis gêné d’être à moitié nu devant elle ? jamais !

“Je suis content de te voir aussi, j’avoue que tu m’as légèrement manqué” Bon il est vrai que j’aime sa compagnie et ça fait du bien de pouvoir profiter sans se soucier de ce que sera demain ou même de ce qu’elle peut penser de tout ce que je fais. Après l’avoir pris dans mes bras, je m’éloigne un peu d’elle pour la laisser entrer avant de lui dire que je vais m’habiller, j’avoue que j’aime être de la sorte mais ce n’est pas vraiment la soirée idéale pour être ainsi. Je m’éclipse rapidement et une fois dans la chambre, je choisis de passer un simple pantalon noir et une chemise blanche dont j’ai pris la peine de retrousser les manches jusqu’aux coudes. Un rapide coup de peigne dans mes cheveux mais aussi dans ma barbe naissante puis rapidement je viens la rejoindre. Alors que je franchis la porte du salon, mon regard se pose sur elle.

“Alors comment vas-tu ?” Dis-je alors que je me pose devant après avoir pris les deux verres pour les poser sur la table basse. “Qu’est-ce que je te sers ?” Je me tourne pour prendre les bouteilles lui servant un verre de la boisson choisie puis je me sers un verre de whisky. J’attrape l’assiette avec des petits canapés puis je pose tout sur la table basse et lui donne son verre. “Madame est servi” Je m’installe à ses côtés laissant mon regard parcourir son corps, la tenue qu’elle a choisi la met divinement bien en valeur enfin comme toujours mais là je ne peux nier que j’aime beaucoup. “On t’a déjà dit que tu était magnifique ?” Mon regard plonge dans le sien, depuis le temps elle sait comment je suis et que je ne suis pas à dire ce que je pense. Je lève mon verre pour venir les faire tinter “Aller à cette soirée”

Je porte mon verre à mes lèvres pour en boire une gorgée puis je le pose sur la table avant de reprendre ma place initiale. “Ta journée s’est bien passée ?” Comme toujours je suis curieux de savoir comment ça va pour elle, si sa journée s’est bien passé et puis j’avoue que j’essaie de savoir pour son ex, je sais qu’il y a un moment il l’a harcelé mais je n’ai pas vraiment suivie les dernières nouvelles mais je pense que si elle avait un soucis, elle m’en ferait part.

Une phrase est à l'ordre du jour, une seule : lâcher prise. Parce que ça devient tout simplement nécessaire. Tu détestes être dans un état de panique dès que tu poses le pied dehors. Simplement car, au fond de toi, tu as l'impression qu'en ayant peur, c'est qu'il domine encore ta vie. Comme c'était le cas auparavant. Et c'est tout simplement hors de question. Ce soir, tu vas penser à autre chose et passer une agréable soirée en compagnie de Tayron. Tout de suite, c'est plus réjouissant comme programme, il faut l'admettre. Tu crains les hommes depuis quelques années maintenant. Mais lui? Ce n'est pas exactement pareil. Il a confiance en toi, tout comme tu as confiance en lui. C'est inexplicable mais cette situation ne te déplait pas le moins du monde. En sa compagnie, il faut avouer que tu te sens totalement bien. À l'aise. Bien que tu ne l'admettes pas verbalement, il y a ce petit quelque chose chez lui qui t'intrigues et qui ne te laisses pas indifférente. Peut-être est-ce aussi pour ça que tu as décidé de te faire jolie ce soir?

Toi aussi tu m'as manqué, et pas qu'un petit peu. Et c'est pas peu dire. Bien trop souvent, tu as pris cette habitude de garder ce que tu ressens pour toi. Seule détentrice de la moindre petite chose qui pourrait te détruire encore un peu plus. Mais pourtant, tu n'as pas eu peur de lui admettre que oui, il t'as manqué. Il ne tarde pas à te laisser seule l'espace de quelques minutes afin de s'habiller, se séparant ainsi de cette unique serviette qu'il portait afin de s'habiller dans une tenue dite "plus convenable", enfin, tout est théorique. En soi, ça ne t'aurais pas dérangée qu'il reste ainsi. Mais ça, tu ne peux pas vraiment le lui avouer à haute voix. Au moins, ça te laisse quelques instants afin de te ressaisir. Rapidement, il te rejoint. Ce sont d'ailleurs les bruits de ses pas qui te sortent de tes songes. Ton regard se pose instinctivement sur lui, lui adressant un sourire. Tu as fais vite. Pas un jugement, ni une plainte. Au contraire d'ailleurs. Il s'agit simplement d'une constatation. Sa présence est bien plus agréable que son absence donc ce retour rapide te convient bien.

Je vais bien, et toi? Question sincère d'une amie qui peut tout entendre, tu te poses simplement la question. Tu fais mine de réfléchir quelques instants avant de répondre à sa question. Si tu as du vin, c'est avec plaisir. Sinon, tu peux me servir la même chose que toi. Même s'il te servait autre chose, tu ne refuserais pas. En soi, tu n'es pas difficile. Même si c'est vrai qu'un bon verre de vin ne serait pas de refus ce soir, histoire de décompresser un peu. C'est un peu ton habitude après une longue journée : boire un verre de vin. Quel gentleman, merci ! Et avec ces quelques mots, tu lui adresses un sourire franc. Ces paroles te font légèrement rougir, ça faisait des années que tu n'avais pas entendu de tels mots, surtout qu'ils sont sincères. Pas récemment. Et venant de toi, ça a encore plus d'importance. Pour autant, je ne t'arrive pas à la cheville, tu sais? Regarde toi... Tu es parfait ainsi. Il a tout pour plaire, du moins selon ton point de vue. Ton regard s'accroche au sien, c'est plus fort que toi. C'est comme si ce regard t'attirait comme un aimant auquel tu ne peux pas résister. À ton tour, tu lèves ton verre, ajoutant quelques mots. Soirée qui s'annonce merveilleuse, même. Et, enfin, vous faites tinter vos verres.

Tu prélèves une gorgée de ta boisson que tu avales, répondant seulement ensuite à sa question. Habituelle, je dirais? Les rendez-vous avec les clients, un autre rendez-vous avec les employés, disons que c'était plutôt long mais pas désagréable pour autant. J'avais un peu peur ce matin vu la plainte qui a été déposée récemment à l'égard de mon ex-mari. Cette crainte qu'il arrive sans prévenir persistait, mais au final, ça a été, il n'est pas venu. Enfin pas encore... Puis je suis arrivée ici, et un homme très charmant est venu m'ouvrir en serviette. Alors ça ne peut qu'aller mieux. Et toi? Dis-moi tout ! Ainsi, tu t'es ouverte à lui, confiant à ton ami tes peurs les plus profondes au sujet de ton ex-mari. Par dessus le marché, tu lui as tendu une perche concernant sa tenue qui ne t'as pas déplue. Et, évidemment, tu lui as donc retourné la question. Certes, vous ne venez pas du même monde à ce niveau là, tu l'as bien compris même si tes connaissances à ce sujet sont très vague, on peut même dire que c'est le néant. Mais ça ne t'empêche pas pour autant de te demander s'il a passé une belle journée, simplement. Prenant une seconde gorgée de ton verre, lui laissant le temps de s'exprimer à ce sujet. Tu es toute ouïe et même un peu curieuse. Dans un tout autre sujet, tu ne tardes pas à faire une constatation. D'ailleurs, ça sent divinement bon ! Qu'as-tu concocté de bon? Curieuse? Un peu oui. Rien de nouveau.

Quand je regarde ma vie d’aujourd’hui, je ne me dis pas que je l’ai loupé, bien sûr j’ai loupé beaucoup de chose en 15 ans de prison comme ma fille mais cela m’a permi aussi de faire certaines rencontres, certaines compliqués mais d’autres magnifiques et Charlène fait partie de mes plus belles rencontres, elle est de celle qu’on s’attache vite même si l’on refuse de le faire. Elle est de celle qui ne vous juge pas et accepte presque tout de vous. Je n’ai jamais réellement cru en l’amitié homme/femme mais depuis sept ans que l’on se connaît, j’ai appris à y croire mais dire qu’il n’y a que cela, je mentirai, les choses évoluent avec le temps mais dire quoi, j’en serai incapable aujourd’hui, en tout cas, j’aime sa présence au point d’en vouloir parfois plus. L’entendre me dire que je lui ai manqué me fait sourire, encore plus quand elle précise en quelque sorte la quantité. Je ne rajoute rien mais je n’en pense pas moins à ce moment précis. Après m’être éclipsé pour me changer, ou plutôt pour m’habiller, je la rejoins dans le salon “Je n’allais pas te laisser seule longtemps, je n’aurai pas été un bon hôte”

Peut-être pour quelqu’un d’autre ça n’aurait pas été la même mais laisser une magnifique femme seule n’est pas dans mes principes. “je vais bien aussi” sa présence fait que je me sens bien, il est vrai qu’en ce moment c’est un peu plus compliqué surtout avec les filles qui font n’importe quoi mais bon ça allait vite s’arranger comme je le veux, elles n’avaient aujourd’hui pas le choix. “J’ai du vin sans soucis” Le verre de vin en main, je lui donne avant de prendre place à ses côtés venant à lui dire qu’elle était magnifique. Cette femme, je l’ai toujours trouvé magnifique, elle est comme un voile délicat, parfumé de mystère, sa beauté n’est pas que dans ses vêtement ou l’image qu’elle projette mais c’est ce qu’elle est qui la définit. Mon regard reste sur elle “Parfait , je suis loin de l’être et je peux t’assurer que tu es supérieur à moi sur ce domaine” Oh que oui elle était au-dessus de tout, elle est la grace incarnée.

Après avoir bu une gorgée de mon verre, je le pose sur la table tout en écoutant ses propos sur son ex mari et la crainte qu’elle a. Je glisse une main vers son visage pour venir remettre une mèche de ses cheveux correctement avant de reprendre ma place comme si rien ne s’était passé et pourtant ce geste a beaucoup de significations à mes yeux, elle ne compterait pas pour moi, je ne réagirai pas de la sorte. Cependant j’avoue qu’entendre qu’il continue me met hors de moi. Je soupire détournant un court instant le regard pensif mais au bout de quelques secondes je reviens sur elle. “Tu sais que tu n’as qu’un mot à dire ! Jamais je ne le laisserai te faire du mal à nouveau” Je n’ai pas besoin de rentrer dans les détails, pas besoin de lui promettre, elle le sait déjà. “Moi ? on va dire une journée classique dans mon second job et toujours entrain de faire des recherches pour retrouver ma fille, j’avoue que j’commence à perdre espoir de la retrouver un jour. M’enfin puis je suis rentré ici pour préparer le repas”

C’est difficile pour un père qui a été heureux d’avoir un enfant de ne l’avoir jamais connu réellement, il est difficile de se dire que l’on n'a pas été présent pour ses premiers amours, ses premières sorties, ses premières années d’école mais bon on n’est pas là pour parler de ça, on est là surtout pour partager une douce soirée. “j’espère que tu as faim, un petit carpaccio de saumon frais pour commencer, puis des pâtes fraîches aux légumes avec des gambas flambées et en dessert tu verras. Si tu n’aimes pas quelque chose n’hésite pas à me le dire, je peux faire autre chose” Je lui souris alors que j’attrape l’assiette pour lui proposer un petit canapé puis je le repose sur la table prenant mon verre à la main pour en boire une gorgée. “Si tu as froid, n’hésite pas à me le dire, on pourra allumer la cheminée” Enfin, elle sera allumée un peu plus tard quand même histoire de finir la soirée devant avec un verre à la main.

Heureusement, la vie n'apporte pas que des choses négatives. Malgré tout ce que tu as pu vivre par le passé, tu as aussi pu faire de belles rencontres. Comme cette femme qui t'as aidée à devenir celle que tu es aujourd'hui, et Tayron également. Le plus ironique, c'est qu'avec le recul, il a probablement tout ce que tu as longtemps cherché à fuir auprès des hommes. Sauf que jamais il n'en a fait pas usage en ta présence. Et puis même hors de ça, c'est plus fort que toi. Tu as beau te répéter qu'il est ton ami le plus cher, mais c'est pas vraiment le cas. Comment expliquer ça? Tu as beau manier les mots pour ton boulot, tu n'arrives pas à t'en servir pour autant, lorsqu'il s'agit d'expliquer comment tu te sens à son égard. Quoi qu'il en soit, c'est peut-être mieux de laisser cette question en suspend pour le moment. Quoi qu'il en soit, il t'as réellement manqué. Tu songeais déjà à lui proposer de se voir depuis quelques jours mais il t'as devancée. Puis, tu ne veux pas non plus exagérer en lui prenant tout son temps. Seulement quelques minutes s'écoulent depuis qu'il s'est éclipsé, c'est donc en peu de temps que tu dois reprendre tes esprits, ne laissant rien paraître. Habituel chez toi, maintenant. Je ne t'en aurais pas voulu, même si ta présence est évidemment plus agréable que ton absence.

Lorsque tu dis aller bien, c'est sincère. Qu'importe comment ta journée a pu se passer. En sa présence, les petits pépins du quotidien te paraissent si loin derrière toi. Tout comme toi, il va bien. Comme toute bonne amie, ça te rassure. Parfait alors, je t'en remercie. Le vin est probablement ta boisson alcolisée préférée d'un point de vue quotidien. Pas au point de te rendre dépendante, n'exagérons rien. Juste un petit verre le soir. Ce compliment ne te laisse pas indifférente et cette fois, tu ne peux pas réellement le cacher étant donné que tes joues virent à une teinte plus rosée qu'avant. À mes yeux, tu l'es. Et je ne pense pas dépasser quiconque, je t'assure. Surtout pas toi. Oh non, mais s'il savait... S'il savait qu'il y a ce petit quelque chose qui te titille tant chez lui. Quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse, tu ne vois pas les petits défauts de Tayron. Il est simplement lui, tu es toi. Rien que ça, c'est déjà immense quand on sait d'où tu viens...

Et c'est justement parce que tu as confiance en lui que tu lui avoues tout. Y compris cette crainte. Rien que revoir mentalement cette scène où il a pu t'attraper violemment par le bras, ou encore repenser à ce regard qui aurait pu te glacer le sang vu ce que tu as pu y lire, ça te rend malade. Ce geste qu'il a envers toi, ça t'arraches un sourire. Ton regard se pose dans le sien. Aucun homme n'a eu la capacité d'approcher ses mains à ce point de toi depuis longtemps, du moins avec ton accord. Ta main libre se pose délicatement contre la sienne. Je ne veux pas en arriver à ça, tu le sais... Mais merci. Pour tout ce que tu fais pour moi, ou tout ce que tu serais prêt à faire. Mine de rien, tu es très touchée, même si tu refuses. Hors de question de répondre à la violence. Tu as porté plainte, tu verras bien ce que ça donnera. Mais pour autant, tu n'as pas le souvenir qu'un homme ose aller jusque là pour toi. Je suis certaine que tu la retrouveras tôt ou tard. Tu as des pistes ? Des indices pour savoir où commencer à chercher? Elle doit bien être quelque part, et tu finiras par être réuni avec ta fille. J'en suis certaine. Si seulement tu étais dans le domaine de la police ou quelque chose du genre, tu aurais pu tenter de chercher plus en détail. Tu aimerais tellement pouvoir l'aider à retrouver sa fille...

Rien qu'imaginer ne pas connaître tes enfants a la capacité de te laisser un pincement au coeur.  S'il y a bien une chose que tu ne regrettes pas de ce mariage, c'est d'avoir deux enfants en parfaite santé, deux enfants aimants. Tayron mérite d'avoir cette chance, comme n'importe quel parent d'ailleurs. Mais c'est parfait !Je ne doute pas que ce soit succulent, surtout préparé par tes soins. Ne t'en fais pas, pas besoin de préparer autre chose ! Et ceci répond indirectement à ta question... Oui, j'ai faim ! Dis-tu avec le sourire. Estomac sur pattes? Un peu. Dès qu'il te propose un canapé, tu te sers avant d'y goûter. Ils sont vraiment très bon, nul doute que tu vas apprécier le restant de ce qu'il a pu préparer. Tu vas ressortir d'ici en étant bien calée. Un feu de cheminée, rien de plus agréable. Je n'ai pas particulièrement froid mais si tu tiens à l'allumer, tu peux y aller. J'adore les feux de cheminées. Puis, tu trouves que ça peut donner une ambiance plutôt romantique par moments, même si ce n'est pas le but pour autant. Mais dis-moi, tu me gâtes ce soir. Que ce soit ta présence, ce vin, le repas ou le vin. La prochaine fois, ce sera à mon tour de te rendre la pareille. Ajoutes-tu avec sincérité. Est-ce indirectement une manière de lui dire que tu accepterais volontiers de le revoir bientôt ? Peut-être. Quoi qu'il en soit, tu termines ton verre de vin. J'aime beaucoup ce genre de moments qu'on peut avoir tous les deux. On devrait s'organiser ça un peu plus souvent, qu'en dis-tu? Si ce n'était pas assez clair que tu aimes passer du temps en sa présence, là, le message semble aussi clair que de l'eau de roche.

Un regard sur la femme qui se trouve dans mon salon alors que j’arrive dans la pièce, mon regard se fait plus tendre qu’à l’accoutumer, je le sais avec elle, je suis loin d’être l’homme que je suis devenu au quotidien, c’est une certitude ça, elle fait sortir en moi le meilleur mais je suis loin de l’être. Quelques heures avant, je mettais fin à la vie d’un homme sans pour autant que cela ne me touche. Avant la prison, tuer, gérer la prostitution et faire valloir ses droits avec mes poings, il était hors de question mais aujourd’hui… Aujourd’hui, je suis devenue ce que j’ai souvent détesté mais elle.. Elle me fait sortir celui que j’aurai pu ou plutôt dû être sans que je n’arrive à l’expliquer. En tout cas, ce qui aujourd’hui nous lie, n’a rien d’une simple amitié, ça c’est plus que sûr. Je souris à sa remarque avant de la rejoindre sur le canapé avec son verre de vin mais aussi mon verre de whisky la complimentant au passage. Comme souvent, j’ai l’impression qu’elle se dévalorise et pourtant malgré tout ce qu’elle a pu vivre, elle est magnifique, son corps est un appel à la tentation, ses lèvres donnent envie de venir en prendre possession même l’espace d’un instant, même pour une unique fois.. Enfin, je me perds dans mes rêveries et j’attends qu’elle me réponde sur sa journée.

Entendre qu’il est toujours dans les parages ne me plaît guère, savoir qu’il pourrait lui faire du mal est au-dessus de mes forces. Je suis loin d’être un tendre surtout avec les filles qu’il faut gérer mais elle, une fois de plus c’est différent, une fois de plus c’est autre chose et puis ce n’est pas comme ci, on venait de se rencontrer non plus. Je soupire “Je sais que tu ne veux pas en arriver là mais crois-moi que s’il t’approche encore une fois pour te faire du mal, police ou pas, j’interviendrai.” Pourquoi lui mentir, ce n’est pas moi, bon ok je lui cache une partie de ce que je fais mais c’est pour une bonne raison mais là concernant son connard d’ex, il est hors de question qu’il continue. Ma fille me manque, je ne peux le nier, je ne compte pas le nombre de fois en prison où je me suis demandé ce qu’elle faisait ou tout simplement à quoi elle pouvait ressembler mais chaque fois ce n’est qu’une tête sans visage qui m’apparaissait. Sa main sur la mienne me procure un bien fou “Pour l’instant rien de concret, je pense que sa mère a dû changer de nom pour éviter que je mette la main dessus après le procès même mon ancien avocat n’a rien soit disant. Mais comme tu dis, je finirai par mettre la main dessus maintenant on verra comment ça se passera.

Je ne peux nier que j’ai un pincement au coeur mais c’est comme ça, la vie continue 22 ans que je ne l’ai pas vu alors ça peut encore attendre un peu. La conversation repart sur le repas et mon regard reste sur elle, je me perds l’espace d’un moment sur elle avant de lui dire tout ce qu’il va avoir au repas ce soir, je souris encore et encore, je me sens tellement bien avec elle. “Parfait alors !” Puis je tourne la tête vers la cheminée avant de revenir vers elle. “On l’allumera tout à l’heure pour finir la soirée tranquillement.” Oh oui, elle n’allait pas partir comme ça sur un simple dessert. “Je le fais parce que tu le mérites et puis avoue que ça fait du bien que l’on s’occupe de toi un peu, sans te soucier de tes enfants ou autre et ça sera avec plaisir pour une autre soirée” Je pense que cela ne doit pas être facile pour elle et qu’elle ne doit pas trop prendre du temps pour elle. Où peut-être que si mais pas assez. Je finis mon verre l’écoutant “Tu as raison, on devrait prendre un peu plus de temps pour ce genre de moment que ce soit chez l’un ou l’autre ou pour une sortie dans un restaurant.” Il est vrai qu’on se voit oui mais depuis un moment ce n’est pas régulier mais l’on va remédier à tout ça sous peu.

“On passe à table ?” Doucement je quitte le canapé lui tendant la main pour l’aider à se lever puis comme un parfait gentleman que je peux être rarement je l’avoue, je l’accompagne à la table déjà dressée, je ramène la bouteille de vin puis les deux assiettes d’entrée. Je lui sers un peu de vin avant de prendre place en face d’elle. “Bon j’espère que cela te conviendra, si tu as besoin de quelque chose n’hésite pas à le dire” J’espère vraiment que le repas lui conviendra vraiment et tout ce qu’il y aura après.

Dire qu'il s'agit d'une simple amitié, c'est simplement te prendre pour une imbécile. Évidemment que tu t'en rends compte, mais tu refuses de l'admettre pour l'instant. Peut-être par crainte de te tromper? Que ça ne soit pas réciproque ? Ou par peur de souffrir à nouveau? Le pire, c'est qu'il aurait probablement la possibilité de te briser en miettes s'il le désire. Mais tu préfères ne pas songer à cette possibilité parce qu'il ne l'a pas fait, tout simplement. Indirectement, est-ce que tu ne préfère pas vivre dans le déni? Probablement que si. Ce qui compte, c'est qu'il n'ait jamais fais preuve d'un geste ou d'une parole pouvant te blesser. Bien au contraire. Cet homme qu'il est en ta présence, tu l'apprécies tout particulièrement. Dieu seul sait à quel point il a fallu être patiente pour en arriver là, mais c'est sans regret. Chaque effort, chaque seconde en a vaut la peine quand tu vois où ça vous mène, quelques années plus tard. Il a toujours eu cette place bien particulière dans ton coeur, cette même place qui est aujourd'hui envahie par une certaine ambiguité. S'il savait... S'il savait comme tu meurs d'envie d'enfin goûter à ses lèvres que tu vois comme le fruit défendu. S'il savait comme tu rêves de sentir son corps tout contre le tien. Et pourtant, face à lui, tu te fais violence pour ne rien laisser paraître.

Il va de soi que tu rêves de te débarrasser de ce problème qu'est ton mari. C'est presque étonnant que son alcoolisme ne l'ait pas encore tué d'une façon ou d'une autre. Peut-être aurais-tu préféré? Et pourtant, tu sais que souhaiter la mort de quelqu'un, c'est mal... Sauf que quoi qu'il puisse arriver, tu ne veux pas que ça se termine comme ça a commencé. Dans la violence. Pour l'instant, j'ai porté plainte. Les papiers du divorce ont été officialisés il y a quelques mois maintenant. Je ne veux pas qu'on en arrive là. Je veux être libre, vraiment libre. Ne fais rien de ce genre, s'il te plait... Mais quoi qu'il arrive, il faut que cette histoire puisse être laissée derrière toi. Il est temps d'en finir, tout en restant dans la légalité. Concernant sa fille, tu ne peux qu'imaginer la douleur que c'est d'être séparé de son enfant. C'est bien l'une des choses que tu n'aurais pas supporté d'ailleurs. Ta main se resserre délicatement sur la sienne, signe de ton soutient et de ta présence pour lui. Ce n'est pas impossible... J'imagine que tu as déjà cherché sur les réseaux sociaux et ce genre de choses? Mais je suis certaine que tu la retrouveras tôt ou tard. Tu finiras par trouver quelque chose. Tu la reverras et plus rien ne pourra vous séparer, tu verras. C'est plus fort que toi, tu ne peux pas t'empêcher d'être optimiste, de vouloir voir la vie parfois plus belle qu'elle ne l'est.

Tayron a prévu de bonnes petites choses pour manger ce soir, il te gâte visiblement et cela va sans dire que cette attention te fais plaisir. Rien que tu ne manges pas donc c'est plutôt parfait. Et en plus, il prévoit même un feu de cheminée en fin de soirée? Bon programme. Très bon programme. Annonciateur d'une bonne soirée. Une compagnie très agréable, un repas qui s'annonce délicieux et un feu de cheminée juste après ça? Tu sais accueillir tes invités. et évidemment, ça te plait. Il tape dans le juste. Souvent départagée entre le boulot, la présence auprès de tes enfants, tu ne prends pas suffisamment le temps de t'occuper de toi. Certes, tes deux enfants ne vivent pa à la maison mais il suffit de voir ce que devient Ryder pour t'inquiéter, comme n'importe quelle mère. J'admets qu'effectivement, ça me fait du bien. Mais je te remercies de prendre soin de moi comme ça... Tant de bienveillance à ton égard, tant de gentillesse, tu ne laisses jamais quiconque prendre soin de toi d'une manière ou d'une autre... Sauf avec lui. Il n'est pas comme tout le monde. Il a su obtenir ta confiance pour en arriver là. J'adorerais, vraiment. Peu importe où d'ailleurs. Rien que le fait de passer plus de temps avec toi, ça me suffit. Stricte vérité qui s'échappe d'entre tes lèvres. Tu as envie de passer davantage de temps en sa compagnie, c'est un fait.

Bonne idée, je meurs de faim ! Attrapant sa main, tu te relèves du canapé avec le sourire. Merci. En sa compagnie, tu te rends donc jusqu'à la table qu'il a préparé pour votre dîner de ce soir. Tayron a fait ça bien, vraiment. Tu es agréablement surprise d'ailleurs. Le moment est venu de prendre place, t'installant donc sur une chaise. Ces petites attentions, ces petits gestes, tu n'y es pas habituée. Tu as pensé à tout, dans les moindres détails. Vraiment, tu as assuré. Dis-tu avec sincérité, comme à ton habitude. Tu détestes mentir, ou faire de faux compliments car tu ne penses pas. L'honnêteté, c'est ton truc. Il ne tarde pas à prendre place en face de toi, enfin. Tu préfères amplement l'avoir auprès de toi. C'est gentil, je pense que ça ne sera pas nécessaire Puis, tu n'as pas non plus envie de le déranger en plein repas, préférant amplement partager ce repas dans l'intégralité auprès de lui. Eh bien... Je te remercie pour ces entrées qui ont l'air vraiment bonnes et je te souhaites un bon appétit. Et, enfin, tu goûtes à cette entrée qui t'es destinée. Et là... Tes papilles gustatives sont en éveil tant c'est délicieux. Il est vraiment doué dans ce domaine, c'est dingue. Bien plus doué que toi d'ailleurs. C'est divin ! Évidemment, tu ne t'arrêtes à une seule bouchée. Tu as bien l'intention de finir l'intégralité de cette entrée. C'est d'ailleurs ce que tu fais tout en prenant le temps de savourer chaque bouchée.

Dire que je n’attendais pas ce repas est totalement faux, quand nous avions échangé au téléphone pour parler d’un petit dîner, j’étais heureux sans réellement comprendre vraiment ce qu’il se passe en moi, certe on est ami depuis des années maintenant mais je ne sais pas, il y a ce petit truc que je n’arrive pas à comprendre, un petit truc qui me turlupine depuis des jours mais encore aujourd’hui, je ne le sais pas, je ne le comprends pas mais ce que je sais c’est qu’elle a une place bien plus importante qu’une simple amitié et ça je l’ai compris depuis quelques temps. Quand je pose mon regard sur elle, cette femme a un pouvoir sur moi sans le savoir. Depuis que je suis au courant pour son ex-mari, j’avoue que je n’attends qu’une chose, j’attends qu’elle me dise de le faire ou du moins de lui donner une bonne leçon mais cela sera sa décision. Cependant, s’il venait oser la toucher une fois de plus, ça serait la dernière fois, ça elle pouvait en être sûr, il est hors de question que je le laisse recommencer sans impunité. “Je ne ferai rien, du moins pas tant que tu ne me l’auras pas demandé”

Mon regard se perd dans le sien, une fois de plus, elle va me rendre fou si elle continue de me regarder de la sorte. “J’ai un peu fouillé oui mais pour le moment ça n’a rien donné mais bon l’avenir le dire et puis on ne va pas parler de ça toute la soirée, j’avoue que j’ai plus envie de parler de toi que de parler de tout ça” ça s’est sûr que parler d’elle est bien plus joyeux que de parler de toutes les choses négatives qui se passent en ce moment. J’affiche un large sourire alors que je porte mon verre à mes lèvres pour en boire une légère gorgée “J’accueille juste les jolies femmes comme ça enfin je dirai plutôt une et je suis heureux qu’elle soit avec moi ce soir” Il est vrai que cela fait quelques temps que je n’ai pas emmené une femme chez moi, en fait elle est la seule depuis des mois que je n’ai pas emmené ou invité une femme chez moi.   “Je te l’ai déjà dit tu mérites qu’on prenne soin un peu plus de toi et puis j’ai l’impression de t’avoir un peu négligé dernièrement donc je compte bien me rattraper avec cette soirée mais aussi les autres qui vont suivre”

J’aime passer du temps avec elle et je me rends compte que c’est une chose qu’on a oublié dernièrement alors je compte bien rattraper ce temps perdu avec elle et surtout être ensemble; oui voilà, j’ai envie de profiter de chaque moment à ses côtés et rien que de savoir cela, me renforce dans l’idée qu’il y a une ambigüité dans notre relation qui s’est installé depuis quelques temps aujourd’hui. “Alors c’est parfait parce que j’aimerai passer aussi plus de temps avec toi” Pourquoi lui mentir là-dessus, à rien et puis je déteste mentir enfin lui mentir. Ok je ne lui raconte pas tout ce qu’il se passe dans mon job mais c’est pour une bonne chose, je me dois de la protéger. Je finis par me lever lui tendant la main pour l’emmener à table “Je cherche peut-être à t’impressionner tout simplement” c’est un peu la cas au fond en plus de lui faire plaisir. Les assiettes à table, je prends place devant elle.

“Bon appétit à toi aussi” Je souris et commence à manger, laissant mon regard à plusieurs reprises sur elle. Elle est des plus hypnotisantes, elle attire le regard de tous et encore plus le mien depuis un moment. “Je suis content que cela te convienne alors.” Je finis mon assiette et attend qu’elle fasse de même avant de me lever pour débarrasser les entrées “Toi tu ne bouges pas, je m’occupe de la suite” Les assiettes en mains je me retrouve dans la cuisine les déposant dans l’évier. Un rapide regard dans la salle, je fais réchauffer la suite avant de préparer les assiettes. Il ne me faut que peu de temps pour me retrouver à ma place les assiettes devant nous. “Et voilà ! j’espère que ça sera aussi à ton goût” Après avoir bu une gorgée de mon verre je reprends “Bon à part ton abruti d’ex qui fait chier son monde, tout se passe bien pour toi ? et tes enfants vont bien ?” Cela m’intéresse vraiment de savoir si tout se passe bien, si ses enfants n’ont pas de problèmes même si j’ai cru comprendre que pour Ryder, c’était assez compliqué parfois.

C'est limite si tu n'as pas décompté les jours et les heures qui te séparaient de ce moment avec lui. Digne d'une enfant qui attend impatiemment le jour de Noël avec ce regard pétillant à l'idée d'ouvrir ses cadeaux. Sauf que toi, ton regard ne pétille pas à l'idée de recevoir quelque chose. Non. Ce qui a pu te mettre des étoiles pleins les yeux, c'est tout simplement l'idée de le revoir. Plus le temps passe et plus tu te poses des questions sur la nature de tes sentiments à son égard. Peut-on parler d'amour? Tu n'en sais rien, mais ce dont tu es sûre, c'est que poser le simple mot d'amitié sur ce que tu ressens, c'est bien trop maigre, ça manque de sens et de sentiments. Auprès de lui, tu as simplement cette impression d'être toi-même. Sans murs, sans futilités, sans apparences pour te sauver. Juste toi, avec tes forces ainsi que tes faiblesses. Même ton passé douloureux, il le connait. Et pourtant, ce n'est pas le genre de chose que tu racontes. La peur que ton ex-mari débarque peut te faire peur, mais jamais en sa présence. C'est dingue, tu es en incapacité de dire clairement de quand date la dernière fois où tu t'es sentie en sécurité avec un homme... Est-ce que ça a seulement déjà été le cas ? Tu sais très bien que je ne peux pas demander une telle chose, les conséquences sont lourdes à porter. Ne serait-ce que vis à vis de ma confiance...

Tu as tant de difficultés à détacher son regard du sien. C'est plus fort que toi, ça ne se contrôle pas. Si tu ne te retenais pas, tu aurais probablement déjà franchi le cap. Celui de l'embrasser. Ce n'est pas l'envie qui t'en manque non plus. Mais ce n'est définitivement pas le moment. J'espère quand même que tu la retrouveras, et vite... Et comme ça, tu préfères parler de moi, hm? Impossible de ne pas relever ses propos. Pas cette fois. D'un point de vue extérieur, ça relève simplement de la taquinerie, mais au fond? C'est bien plus que ça. Tu te mordrais presque la langue pour ne pas ajouter que ton envie principale n'est pas de parler, tout simplement. Ce que tu désires ne relèves pas de la parole. Je me sens honorée, quel charmeur ! Mais quel homme aussi... En disant ça, tu ne peux pas t'empêcher de le détailler du regard l'espace de quelques instants avant de lui adresser un sourire. Tu me connais, tu sais que j'ai plus de mal à m'accorder du temps juste pour moi. Et tu ne m'as pas négligée voyons, tu as tes occupations et d'autres choses à régler, je le comprends et je le respecte totalement. Même si je ne refuse pas qu'on rattrape ça, que ce soit ce soir ou à un autre moment. Bah non, pourquoi tu refuserais de passer une soirée avec luI? Tu n'es pas stupide.

Chaque moment passé à ses côtés est magique, hors du commun et ce, malgré la simplicité de ce que vous pouvez prévoir. De par sa présence, ça te suffit pour te souvenir de ce moment pendant un long; très long moment. Le plus intriguant, c'est que tu genre à apprécier de passer du temps en compagnie d'autrui, mais jamais à en redemander à ce point. Eh bien écoute, on fixera une date. La prochaine fois, tu viendra jusqu'à la maison et ça sera à mon tour de te préparer un bon repas maison. Ça te va? Pourquoi perdre du temps? C'est une réelle proposition que tu lui fais. Si ton envie de le revoir n'est pas assez évidente, là, c'est peine perdue. Pourquoi tu cherches à m'impressionner? C'est déjà le cas... Cette question te turlupine, pourquoi t'impressionner? Tu n'as décemment pas besoin de ça... Sauf s'il cherche à te rendre folle, et c'est peut-être gagné d'ailleurs... Pourquoi nier l'évidence? Pourquoi ne pas faire face? Évidemment qu'il te rend complètement dingue !

Durant le repas, il t'arrive souvent de jeter de petits coups d'oeil assez discret en sa direction. C'est plus fort que toi, tu ne peux pas l'éviter. Comme s'il illuminait un endroit de par sa présence et que tu ne peux simplement pas l'éviter. Mais oui,  vraiment ! Tu as assuré ! Et le fait que tu ne laisse absolument rien dans ton assiette en dis long d'ailleurs. Le pire, c'est que tu n'as pas eu le temps de te lever pour l'aider qu'il te dit de pas bouger. Puisque tu ne te vois pas lui tenir tête, tu l'écoutes donc. Enfin, ce n'est pas pour autant que ton regard ne le suit pas, bien au contraire. En même temps, autant en profiter un peu, tout en discrétion évidemment. Il t'honore de sa compagnie dès que les plats sont chauds, tu lui souris légèrement avant de répondre. Mais je n'en doute même pas va, ne t'en fais pas ! Cette question te fais réfléchir. Si tes enfants vont bien? C'est le cas de ta fille oui. Ton fils, par contre c'est plus compliqué, il faut l'avouer. Tout se passe bien oui, autant au travail que pour ma vie plus personnelle. Je reprends goût à un tas de choses comme la danse. Ma fille se porte à merveille et Ryder a connu mieux, je l'avoue... J'ai été le rechercher au commissariat il n'y a pas si longtemps... J'ai peur pour lui, je l'avoue. Il a beau te dire qu'il est comme son père, tu sais très bien que non. Malgré le fait qu'il peut boire, qu'il peut se battre ou faire d'autres conneries que tu n'approuves pas, il n'a pas ce fond atroce que pouvait avoir ton ex-époux. Après cette partie de discussion un peu plus difficile, tu récupères ton verre afin d'en boire une gorgée. Et toi alors? Hors de tout ce qu'on a déjà pu se raconter? Tout se passe bien malgré tout ? Demandes-tu naturellement, c'est normal après tout. N'y tenant plus, tu goûtes enfin une bouchée de ce plat qu'il a pu préparer. Tout comme le premier, il est divin. Tayron est très doué en cuisine, c'est une certitude.

Quand on regarde bien, je ne parle que très peu de sentiments ou même de ce que je peux ressentir, j’ai pris l’habitude de tout garder pour moi mais cette femme à parfois le don de me faire mettre à genoux face à elle, je sais qu’aujourd’hui, je ne peux pas vivre dans elle dans ma vie, ma vie n’aurait pas le charme qu’elle a aujourd’hui. Être avec elle me procure un bien-être alors qu’en règle générale, je suis l’opposé quand je ne suis pas avec elle. Elle ne sait pas le pouvoir qu’elle a sur moi, j’ai beau retourné 50 fois tout ça dans ma tête, j’en reviens toujours au même, cette femme est la seule qui pourrait me faire changer sur le sujet de l’amour. On pourra me dire qu’elle n’est pas la femme parfaite, je sais que je l’entendrai un jour, qu’elle a des défauts mais et alors ? Depuis longtemps elle est à mon sens une femme parfaite même avec les défauts qu’elle peut avoir, des défauts que je ne vois même pas au fond et puis qui n’en a pas ? Il faut dire que je suis des plus mal placés pour juger quelqu’un pour ses défauts, enfin quelqu’un comme elle car au “travail” le non officiel, il est vrai que j’en prends compte. “Je sais mais au moins tu le sais et pour être franc avec toi, je ne supporterai pas qu’il t’arrive quelque chose”

Mon regard reste accroché au sien alors que je lui dis que je préfère parler d’elle que de ma fille que je ne connais pas et puis pour le moment ce n’est pas de ça que j’ai envie de parler “Tu es un sujet de discussion beaucoup plus attrayant je dois l’avouer tout comme te regarder” il est clair que la regarder est bien plus attrayant que de regarder autre chose et puis il faut aussi dire que plus je l’observe et plus j’ai envie de goûter à ses lèvres, d’effleurer sa peau du bout des doigts mais je me retiens de le faire et je continue de lui sourire “C’est vrai que dernièrement c’était un peu tendu mais ça va aller mieux et j’vais avoir un peu plus de temps aussi pour moi d’une certaine façon donc il y aura d’autres moments ça tu en as ma parole” Je ne donne ma parole que si je suis sûr de ça et là c’est le cas, du temps bien sûr que je vais en avoir un peu plus, du moins pour elle. “ça me va oui, on en reparlera tout à l’heure pour fixer cette date alors” Je sais très bien que je ne demande que ça et c’est de plus en plus le cas, j’ai ce besoin pas encore maladif mais pas loin de la voir, c’est plus fort que moi.

“Simplement parce qu’une femme comme toi, se doit d’être impressionné et traité comme une reine” Beau parleur ? on pourrait le croire mais ces mots sortent étrangement tout seul, je n’ai jamais dit cela à une femme pas même à la salope qui fut ma femme. Je suis content d’apprendre que la première partie du repas lui a plu, j’aime faire plaisir quand je cuisine encore plus lors de ce genre de soirée pourtant ce n’est pas censé être quelque chose de romantique… Enfin je crois… je ne sais même pas ce que veut dire d’être romantique au fond mais je fais mon mieux pour faire que cette soirée soit à la hauteur de cette femme. La suite du repas arrive et c’est là que je demande des nouvelles enfants mais aussi d’elle. Je commence à manger tout en la regardant, je suis content d’apprendre que cette histoire avec son ex, ne l’a pas complètement détruite et qu’enfin elle reprend goût à ce qu’elle avait laissé derrière elle pendant des années. Je fronce un peu les yeux quand elle parle de son fils “Il a fait quoi pour se retrouver au commissariat ? ça n’a pas dû être facile pour toi d’aller le récupérer là-bas”

Je me doute en la regardant que la situation de son fils la préoccupe vraiment, cela ne doit pas non plus être facile pour lui. Oh je ne lui cherche pas d’excuses mais il doit bien avoir quelque chose qui cloche pour qu’il soit ainsi. "Écoute ça va, à la boîte c’est relativement calme, ils ont embauché deux mecs qui savent enfin faire leur boulot correctement donc ça me laisse un peu plus de soirée libre. Le reste ça va comme dans ce monde” Elle sait que j’évite de parler de certains sujets, je lui ai déjà expliqué pourquoi je ne parle que très peu de ce que je fais pour la mafia, je le fais juste pour la protéger. “Mais tout se passe bien et ça me laisse le temps en plus de pouvoir profiter de toi” ‘profiter’ peut-être pris de plusieurs façons et puis tout est possible non ?

Les sentiments, c'est un sujet très difficile chez toi. Parce qu'admettre ses sentiments, c'est aussi laisser la possibilité qu'on te brise à nouveau, d'une manière ou d'une autre. Jusqu'à présent, tu te disais être incapable de pouvoir envisager quoi que ce soit avec un homme. Mais finalement, et si tu laissais l'avenir te porter où il doit te mener? Et si tu te laissais enfin le bénéfices du doutes que tu t'es refusé ces dernières années? Après tout, il faut se rendre à l'évidence. Dire que Tayron n'est qu'un ami serait presque insultant vu l'ampleur de ce que tu peux ressentir à son égard, même si poser des mots sur cette situation est complexe. Et pourtant, ce n'est pas faute d'avoir tenté de nier, de te dire qu'il est tout ce que tu aurais pu fuir si ce n'était pas lui, mais en vain. Plus tu luttes, t moins ça fonctionne. Moins de prise de tête, moins réfléchir. Voilà ce dont tu as besoin. Écoutes ce que te dit ton coeur et ta raison, rien d'autre. Il ne m'arrivera rien Tayron, ne t'en fais pas... Tout ira bien et cette histoire sera bientôt un passé lointain pour moi. Enfin, tu l'espères très sincèrement.

Rien qu'en te regardant, il est impossible de nier que ses paroles ne te laissent pas indifférente. Alors comme ça, tu es un sujet de conversation plus attrayant, hm? Tu te mordilles la lèvres inférieure, ton regard ne lâchant pas le sien. Vous savez, Monsieur Brennan, j'aime beaucoup parler. Mais il y a bien d'autres choses que je préfères faire bien avant ça. Ok, ça, c'était légèrement de la provocation. Ces propos laissent amplement place à l'imagination et ses idées diverses et variées. De la plus chaste à la plus perverse. Libre à lui de laisser libre court à son imagination comme il le désire. Je ne doute pas de toi voyons. Puis on se verra quand on peut. Si c'est plus difficile à certains moments, je serais patiente. Même si tu me manquera. Mais s'il a du temps à te consacrer un peu plus souvent, ça serait avec un immense plaisir. Ces moments en sa compagnie sont tellement précieux pour toi. Ils valent plus que tout l'or du monde. On a un deal alors, on en discutera plus tard ! Dis-tu avec un sourire presque satisfait. Tu n'as même pas du te battre pour qu'il accepte et ça, ça te fait plaisir.

Mais tu sais que tu m'impressionnes déjà suffisamment ? Et je t'assures que tu me traites déjà comme une reine aussi, je n'en mérite pas tant. Et c'est vrai, ça te touche qu'il te traite ainsi mais tu ne mérites pas particulièrement plus qu'une autre femme, du moins à tes yeux. Visiblement, aux siens, c'est mérité et rien que de savoir ça, ça te touche en plein coeur. D'autant plus qu'il n'a pas lésiné sur les moyens, que ce soit sa tenue, cette table, ce repas, l'ensemble. Il a vraiment rien laissé au hasard pour ta venue. Puis bon, en même temps, pour t'impressionner, il suffit d'être lui. Tout simplement. Quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse. Enfin, tu expliques à Tayron qu'effectivement, tu reprends goût à la vie malgré tout. Y compris à des activités que tu as pu pratiqué par le passé comme la danse qui a toujours été un loisir, même si tu n'as jamais réellement pris de cours. Tout comme tu évoques ce sujet assez difficile qu'est ton fils, et ça t'inquiète, évidemment. Il avait trop bu, il s'est battu, rien de très joyeux non plus. Il pense tenir de son père mais c'est probablement plus complexe que ça. Je m'inquiète énormément pour lui. C'était pas la première fois apparemment. Simple confidence, même si malheureusement, il est majeure et indépendant. Tu restes sa mère mais il est en capacité d'assumer les bêtises qu'il peut faire, comme il le fait déjà. Là, c'est surtout l'agent qui t'as appelé, et non Ryder qui a demandé qu'on te contacte.

En même temps que cette discussion s'enchaine, tu dégustes ce plat qu'il a pris le temps de préparer pour toi ce soir. Le sujet dévie à ce travail qu'il fait pour la mafia. D'ailleurs, tu ne poses jamais trop de questions à ce sujet. La curiosité a ses limites et tu sais t'y tenir. S'ils sont capables de faire leur travail, c'est déjà ça en moins à gérer pour toi déjà. Et si tu as plus de soirées libres, j'en connais une que ça intéresse grandement ! Lui dis-tu, reprenant ensuite une bouchée de ton plat. Tu le manges avec beaucoup d'appétit d'ailleurs, en même temps, il est clair que tu te régales. A l'entente de ses paroles, ton esprit ne peut pas s'empêcher de dévier. Tu prends la dernière bouchée de ton plats, l'avalant donc avant de répondre. Profiter de moi? Il va falloir être plus explicite. Mais l'idée me tente bien. Ton regard se plante dans le sien alors que tu récupère ton verre de vin, venant ainsi terminer son contenu. Rien qu'à ce qu'il peut lire dans ton regard, il est évident que ce n'est pas des idées chastes auxquelles tu penses. En tout cas, tu as déjà bien des idées pour qu'il profite de toi, si ce n'est que ça. Tu en meurs tellement d'envie... Puis merde. T'as peut-être envie de jouer un peu, toi aussi. Histoire d'en rajouter une couche, tu te décides à lui faire du pied sous la table. Première étape encore douce, c'est certain. Mais pourquoi t'arrêter là? Moi aussi, j'ai envie de profiter de toi. De bien des manières. Dès qu'il a fini son repas, tu te lèves de ta chaise afin de t'approcher de lui. Tu te penches en sa direction, te rendant parfaitement compte que tu flanches et qu'il n'y aura pas de retour en arrière. Enfin, comme tu le voulais tant, tes lèvres partent à la rencontre des siennes pour un baiser tant désiré.

Peu sont ceux avec qui je suis celui que j’ai toujours été au plus profond de moi, je sais que j’aurai pu il y a longtemps avec la seule femme que j’ai au fond aimé à ma façon mais avec ma famille c’était beaucoup plus compliqué et puis je n’ai pas compris pourquoi du jour au lendemain plus de nouvelles sans compter que je me suis retrouvé en prison pour une chose que je n’ai pas commis mis bon je ne peux pas refaire le passé et là face à Charlène, je n’en ai pas envie. Etrangement, j’ai envie de me tourner vers l’avenir même si je ne sais pas ce que sera fait demain ça c’est plus que sûr. Je me fais du souci pour elle, je me dis qu'il devait lui arriver quelque chose, je ne le supporterai pas mais comme je viens de dire, je ne ferai rien sans qu’elle ne me l’ait demandé.. Enfin sans qu’il ne fasse rien. “Très bien, j’espère pour toi” Quand je lui dis qu’elle est un sujet bien mieux, je dis vrai, je préfère largement parler d’elle que de devoir continuer de parler de ma fille où même de la prison. Je ne dis que très peu ce qu’il s’est passé là-bas, au départ c’était loin d’être une partie de plaisir, avec le temps.. Cela a été différent mais je ne souhaite pas une seconde cela à quelqu’un.

Sa réponse me tire un large sourire, cela fait un moment qu’il y a un espèce de jeu entre elle et moi, j’ai l’impression que l’on se tourne de plus en plus autour et nier que cela me plait, serait un mensonge parce que oui j’aime ça. “Ah oui ? Je suis curieux de savoir les choses que tu préfères” Je souris mais ce n’est pas sans arrières pensées mais pour le moment je les garde pour moi. Cela fait un moment que je me demande pourquoi elle n’a personne dans sa vie, bon je sais qu’avec son ex, cela n’a pas été simple et encore aujourd’hui mais des hommes convenables, il doit bien en avoir un quelque part pour elle. Enfin je ne peux nier qu’aujourd’hui, je serai là pour regarder à deux fois même si ce que je ressens doit être mis de côté. “Et tu me manqueras aussi comme tu m’as manqué dernièrement mais ça tu le sais déjà, je te l’ai dit tout à l’heure” Je garde le sourire accroché à mes lèvres tout en faisant un simple signe de tête concernant le deal. Je ne cherche pas spécialement à l’impressionner ou à en faire trop, quoi que peut-être que si un peu.

Mais ce que je cherche surtout c’est qu’elle se sente bien, qu’elle a envie de nouveau envie “Arrête de dire que tu ne mérites pas ci ou ça, bon y’a juste si on te fait du mal que tu ne le mérites pas mais tout le bien oui” C’est comme ça, pourquoi lui dire quelque chose de faux ? ça ne sert à rien tout simplement. Je mange doucement mon plat venant poser mon regard à plusieurs reprises sur elle puis elle parle de son fils et j’ai l’impression qu’il est complètement perdu. “Tu sais, il pense peut-être qu’il aurait pu faire quelque chose pour te protéger et qu’il n’a pas réussi. Peut-être que c’est un point à relever mais bon après je ne sais pas hein” le repas se poursuit et il est vrai que le fait qu’au club, ils ont retrouvé du monde, va me permettre d’avoir un peu plus de temps pour moi et pouvoir profiter de tout mais surtout de moment avec elle. “Ah ouai ça t’intéresse beaucoup ? et bien en plus de me faire inviter chez toi sous peu, on pourrait aller manger au resto après-demain.”

Je souris à sa remarque, explicite certainement oui mais ça sera plutôt montrer, je pense que c’est mieux que de belles paroles. “ On verra si je t’explique ou si je te montre” Je souris avant d’être agréablement surpris par son pied contre ma jambe, j’avoue que cela a quelque peu son effet, mon regard se perd toujours sur elle alors que je finis complètement mon assiette avant de la voir se lever. Quand ses lèvres se posent sur les miennes, un léger frisson parcourt ma colonne vertébrale avant que je glisse mon bras autour de sa taille tout en reculant ma chaise pour me lever Ma main libre glisse le long de sa joue alors que ma langue vient chercher la sienne dansant sur le même rythme dont elles seules connaissent les pas. Quand le baiser prend fin, mon regard plonge dans le sien, rapidement, je pousse ce qu’il y a sur la table avant de la pousser doucement contre celle-ci venant lui voler un nouveau baiser. “Alors quand je disais profiter de toi, je parlais de ça…” Rapidement, je la pose sur la table délicatement, me glissant entre ses cuisses pour venir prendre ses lèvres à mon tour pour un baiser passionné.

Ton ex-mari a vu celle que tu étais réellement. Et tu oses espérer qu'un jour, il t'as réellement aimée comme tu l'as aimé. Mais tout ça, c'est derrière toi. Il n'est plus celui que tu connaissais, et peut-être qu'il ne l'a jamais été. C'est un deuil que tu as accepté de faire il y a de nombreuses années maintenant. Maintenant, tu veux te laisser la possibilité d'être heureuse, et pourquoi pas d'aimer à nouveau ? Certes, il faudra braver toutes tes craintes et ça risque de prendre du temps, mais après tout, pourquoi te priver d'un potentiel bonheur ? En l'état, la seule chose qui compte, c'est ce que tu peux ressentir en la compagnie de Tayron. C'est unique, différent de ce que tu as pu connaître jusqu'à présent. Ne devrais-tu pas te sentir mal à l'idée d'éprouver de tels désirs pour lui? Parce qu'en toute honnêteté, ce n'est absolument pas le cas. C'est bien plus fort que toi. Il éveille chez toi des désirs que tu n'avais pas ressenti depuis bien trop longtemps. Et pourtant, tu te dois de te contenir, du moins pour l'instant. S'il arrive quoi que ce soit, je te le dirais. Mais là, j'ai besoin d'être optimiste et de ne pas penser à ça. Juste le temps d'une soirée. Je veux régler mes problèmes à la loyale et s'il retente quoi que ce soit, on en reparlera.  Parce que malgré tout, tu n'as pas l'intention de lui cacher quoi que ce soit. Tu n'omettras pas de lui dire si ton ex-mari tente de s'en prendre à toi à nouveau. Hors de question d'ailleurs.

Un sourire en coin se forme sur tes lèvres, ton regard plongé dans le sien. Ce que tu préfères? Bien des choses qui ne nécessitent pas la paroles. Là, tu pourrais répondre "l'embrasser" entre autre, parce que tu en meurs d'envie. Mais chaque chose en son temps, ne brûles pas les étapes. Je pense que tu t'en doutes, du moins pour certaines. Non? Et juste après ce regard qui en dit long, tu arbores ta meilleure moue angélique, presque l'air innocent. Cet air est bien trompeur vu les idées qui te traversent l'esprit. Idées qui, elles, sont bien moins chastes. En soi? Tu aurais probablement pu faire ta vie, tout comme lui d'ailleurs. Mais tu n'en avais pas envie. Ne pas être dans une relation pour pouvoir te retrouver a été nécessaire. Surtout que tu n'étais pas prête pour ça. Puis, maintenant, tu l'as dans la tête. C'est foutu. Mais tu sais que je n'ai pas l'intention d'aller où que ce soit. Tout comme peux toujours être disponible pour toi. Tu n'aurais pas forcément de scrupule à annuler une soirée, que ce soit entre copines ou autre. Surtout pas si c'est pour le voir. Il te rend folle, réellement. Et ça te fait aussi peur que ça t'attire.

J'estime juste ne pas mériter plus que quelqu'un d'autre, du moins selon moi. Mais si toi tu penses que si, eh bien... Merci. Tu fais déjà tellement pour moi, je ne sais pas comment te remercier pour tout ça. Et là, le sujet un peu difficile pour toute mère. Ton fils. Ou comment tu le vois entamer une descente aux Enfers. Tayron n'a peut-être pas tord, disons simplement qu'aucune option n'est à mettre de côté. Honnêtement, je n'en sais rien. Ce n'est pas impossible mais il a déjà fait ce qu'il pouvait. Je ne me pardonnerais déjà jamais de ce coup qu'il a pu prendre et qui m'était destiné. Il faudra que j'en parle avec lui tôt ou tard... Au plus vite même, ça sera le mieux. Mais tu vas d'abord lui laisser le temps de digérer le fait que son père est venu te rendre une petite visite loin d'être courtoise. La suite, elle, semble tout de suite plus légère et agréable. Un dîner après-demain, hm? Comment refuser ! Bien-sûr que ça me plait ! Et nous avons donc un rendez-vous après demain puisque j'accepte cette proposition. Dis-tu avec un immense sourire. Rien qu'à l'idée de le revoir après-demain, ton coeur s'emballe. T'es fichue, sans aucun doute. Accro? Très certainement.

Tu relèves ton regard de ton assiette dès que tu entends ces quelques mots. Impossible de rester silencieuse face à ça. Puis, c'est peut-être le moment de lui tendre une perche bien placée, non? Je préfère amplement les démonstrations que les paroles. Je te l'ai en partie dit tout à l'heure. Les démonstrations font partie des choses que je préfère, bien au delà de parler. Avant d'oser quoi que ce soit, tu as attendu qu'il termine son repas. C'est seulement après que tu as osé faire le premier pas en te levant pour rencontrer ses lèvres pour la première fois. Rien qu'à ce contact, un frisson te parcourt l'échine. Il ne rompt pas ce baiser et là, tu te sens simplement apaisée. Il ne tarde d'ailleurs pas à se redresser de sa chaise. Une de tes mains se pose contre son torse, l'autre venant rejoindre sa joue. Ta langue se mêle à la sienne, devenant presque inséparable de la sienne. Et pourtant, l'appel d'air se fait plus fort. Et malgré tout ça, tu ne peux pas détacher ton regard du sien. Surtout pas après un tel baiser. Tu te mordilles à nouveau la lèvre inférieure tandis que tes fesses rencontrent le bord de la table, ne l'ayant toujours pas lâché du regard. Là, soudainement, tu n'as plus envie de parler.

En quelques instants, tu te retrouves installée sur cette table où tu mangeais quelques instants plus tôt. Et, à nouveau, ta langue part à la rencontre de la sienne. Tes mains rejoignent sa chemise afin de l'attirer contre toi, mourant d'envie de le sentir contre toi. Rien que le savoir si proche de ton intimité en l'ayant entre tes cuisses, ça éveille tant d'envies chez toi. Tu le sens rien qu'aux signaux que t'envoie ton corps, que ce soit ces sensations un peu particulières dans le bas de ton ventre, tout comme ce désir de plus en plus présent que tu peux ressentir. Dès que tu relâches sa chemise, ta main droite regagne sa joue tandis que tu descend l'autre jusqu'au bas de ta robe. Pourquoi? Simplement pour la faire remonter le long de tes cuisses. Cette fois, tu es la première à rompre le baiser... Mais pas parce que tu as changé d'avis. Bien au contraire puisque tu as envie d'aller plus loin. Tes lèvres regagnent la peau de son cou pendant que tes mains, elles, attaquent sa chemise devenue un peu trop superflue à ton goût.

Je ne suis pas un modèle de droiture et de respect envers la gente féminine mais elle, c’est différent. Avec elle, j’essaie de l’être, avec elle, j’ai envie de l’être tout simplement. Je ne suis pas de ses hommes qui parlent pour rien dire, je déteste ça cependant je ne peux nier que parfois cela sert bien surtout avec les femmes que j’emploie - enfin façon de parler -  Pour le moment, je me concentre sur la femme qui se trouve à ma table, cela fait un moment que je me fait du soucis pour elle mais là savoir que son ex-mari est encore et toujours dans les parages ne me plaît guère. Je laisse échapper un léger soupir entre mes lèvres alors qu’elle dit qu’elle veut régler cela à la loyale. Bien sûr oui je la comprends mais avec ce genre d’homme, rien ne se fait à la loyale, ce genre d’homme n’est bon qu’à se retrouver entre quatre planches. “Très bien Charlène, c’est ton choix” C’est sûr que c’est son choix et je me dois de le respecter, c’est bien l’une des rares choses que je respecte avec cette nouvelle famille que je me suis créé.

Depuis peu, on se tourne autour, on se cherche pourtant j’ai l’impression que cela n’est que dans ma tête, m’enfin je me sens bien “Je pense que oui” Oui je me doute de quoi elle parle surtout quand on voit ce petit air qu’elle vient de prendre, un air tentatoire, un air qui donne envie d’en savoir encore plus où sous implement. Je n’ai jamais cherché à me mettre en couple, je n’ai jamais cherché à tomber amoureux de quelqu’un mais ce qu’il se passe là, ce que je ressens alors que mon regard se pose sur elle n’est en rien léger, je le sais et pour la première fois de ma vie, cela me fait légèrement peur. “Tu n’as pas à me remercier pour quoi que ce soit, je ne demande rien en retour ou alors une chose… Sois heureuse” Voilà ce que je veux, je veux qu’elle soit tout simplement heureuse et rien de plus. Son fils n’est en rien comme son père ça c’est plus que sûr mais je peux comprendre ce qu’il se passe dans sa tête aussi.

“Oui il va falloir si tu veux découvrir pourquoi il réagit de la sorte” Je l’admire, elle est courageuse, elle ne s’est pas laissé une seule fois submerger par tout ce qui était mauvais pour elle. Je finis mon assiette et je ne peux nier que l’air intérieur est électrique dans le bon sens du terme. Quand elle se lève, mon regard reste sur elle, le contact de ses lèvres contre les miennes sont douces, un léger frisson me parcourt mais rapidement je me retrouve contre elle, mes mains glissent le long de son dos alors que ce baiser se fait beaucoup plus passionné et torride. En un rien de temps, elle se retrouve contre la table et je me laisse attirer contre elle alors qu’elle se retrouve sur cette table. Je l’observe alors que je viens de me glisser entre ses cuisses avant de baisser doucement mon regard vers ses mains qui remontent son bas. Mes mains glissent sur ses cuisses nues, alors que mon regard se plante dans le sien avant d’échanger un baiser passionné avant qu’elle n’y mette fin.

Je l’aide à retirer ma chemise et je profite de ses baisers dans mon cou, bordel elle va me rendre fou mais je ne peux nier que j’aime ça, c’est tellement bon. Mes mains caressent doucement son dos avant de venir rapidement retirer sa robe blanche que je pose sur une chaise. Mon regard se pose sur elle, elle est magnifique, elle est tellement belle “Tu es tellement belle” Rapidement tel un félin, mes lèvres viennent prendre possession des siennes, mes mains caressent son corps alors que je prends ma place initiale entre ses cuisses. “A mon tour !” Je souris alors que je la pousse doucement sur la table prenant le temps de lui retirer son soutien-gorge, je me penche sur elle venant l’embrasser furtivement avant que mes lèvres glissent lentement sur chaque parcelle de son corps m’arrêtant sur l’un de ses monts. Ma langue s’attarde dessus alors que doucement, le dernier morceau de tissu qui la mène à la nudité absolue se retrouve au sol.

Certes, lui ne la jouera probablement pas à la loyale. Mais il est hors de question que tu te rabaisses à son niveau. T'es pas de celles à répondre à la violence par la violence, quoi qu'il ait pu faire. Et pourtant, il le mériterait. Parce qu'il y a eu la violence physique et la violence psychologie, comme il y a eu ce refus d'entendre "non" lorsque tu le lui disais. T'avais pas le droit de refuser quoi que ce soit, tout comme t'avais pas le droit de te faire jolie. Rapidement, tu balaies ces pensées de ton esprit pour te concentrer sur lui. Il faut avancer, ne plus vivre dans le passé, dans l'ombre de cette femme que tu étais auparavant. Lorsque tu poses le regard sur Tayron, tu vois un homme charmant, probablement le genre d'homme que tu devrais fuir mais qui t'attires malgré tout. C'est plus fort que toi, tu ne peux pas nier l'évidence au final. Il ravive en toi tellement de choses, tel un volcan qui se réveille après s'être endormi pendant de nombreuses années. C'est bien le seul homme que tu acceptes dans ta vie, qui a ce droit d'être aussi proche de toi. Rien que ça, ça en dit long sur ce que tu peux ressentir à son égard. Il ne faut pas se leurrer, t'es foutue.

Tu pensais être devenue cette femme indépendante qui n'a pas besoin d'un homme dans sa vie. Celle qui dit que l'amour ne sert qu'à briser des coeurs et à apporter de la négativité. Simplement parce que tu avais peur. Mais t'étais dans le tord, au plus haut point. Le plus ironique, c'est que t'espérais secrètement rencontrer celui qui allait te faire changer d'avis. Et si tu n'es pas encore exactement certaine de la nature de tes sentiments, il y a bien une chose de laquelle tu ne doutes pas : L'attirance que tu éprouves pour lui. De celles à te faire perdre la tête et à te rendre folle. C'est bien la plus grande surprise de ta vie. Peut-être joues-tu avec le feu? Tout comme tu pourrais finir par te brûler, à force de trop jouer. Mais c'est plus fort que toi. Sa demande te surprend autant qu'elle te touche, d'ailleurs. Être heureuse? Disons que tu te sens heureuse. En tout cas, tu as tout pour t'épanouir. Je pense que je le suis? Que j'en suis arrivée à un stade ou je peux dire sans réel mensonge que je suis heureuse. En grosse partie grâce à ta présence d'ailleurs. Signales-tu timidement. Pour toi, cet aveu est lourd de sens.

Concernant ton fils, il est évident que tu n'as pas l'intention de rester là les bras croisés. Hors de question d'ailleurs. Tu as beau l'aimer comme une folle, tu n'en restes pas moins sa mère et non sa pote. Tu vas intervenir. J'en ai bien l'intention, j'ai envie et j'ai besoin de savoir. Mine de rien, tout ça a laissé des cicatrices invisibles auprès de tes enfants. Que tu le veuilles ou non. Rien que pour ça, tu t'en mords les doigts. Mais tu ne vas pas te laisser abattre, il en est hors de queston. Tu as beau avoir vécu des choses difficiles, tu as la hargne. Après de tels événements, tu es devenue plus forte, c'est une certitude. Tout comme tu as dû faire le deuil de cette femme à qui il a arraché toute son innocence, toute sa naïveté. En parlant d'innocence, elle se retrouve bien rapidement au placard ce soir. Après ce baiser que tu as pu échanger avec lui, la suite de la soirée prend un tout autre tournant. Bien plus torride que prévu et ce n'est pas pour te déplaire. Tu embrasses délicatement la peau de son cou, lui ôtant sa chemise en même temps. Pourquoi perdre du temps si précieux alors que le désir éprouvé à son égard te consume de l'intérieur? D'ailleurs, tu quittes sa peau, ancrant ton regard dans le sien avant de briser le silence. C'est psychologique pour toi, mais tu as besoin de le dire, tout comme tu as besoin que ce soit clair. J'en ai tellement envie. Sans marche arrière, sans changement d'avis, tu marques verbalement que tu es consentante pour aller plus loin, même si les signaux envoyés par ton corps sont plutôt clairs.

Dès que ces quelques mots sont prononcés, tu l'aides à ôter ta robe. De toute façon, tu mourrais de chaud avec ce tissu sur toi. L'espace de quelques instants, tu ne peux pas t'empêcher de te dire que tu as de la chance. Il est délicat et patient avec toi. Puis, il est tellement attirant, tellement sexy, il dégage ce petit quelque chose qui te plait tant chez lui. Tes joues sont toujours aussi roses, est-ce à cause du compliment qu'il vient de te faire ou simplement parce que tu pourrais jurer que la température a monté de plusieurs degrés? Les deux, sans aucun doute. Durant ce baiser si torride, tes mains glissent le long de son torse. Tout à toi. Il est tout à toi ce soir. Quelques instants plus tard, tu t'allonges sur la table, ne pouvant pas le lâcher du regard. Presque comme si tu voulais t'assurer que non, tout ça n'est pas trop beau pour être vrai. Tayron ôte d'abord ton soutient-gorge avant de découvrir chaque parcelle de ton corps. Sentir ses lèvres sur ta peau te rend folle, il a tant de pouvoir sur toi. Tu te mordilles la lèvre inférieure alors que les siennes atteignent ta poitrine, fermant les yeux l'espace de quelques instants seulement. Dès que ce dernier tissu couvrant ton corps rejoint le sol, tu es mise à nu devant lui, dans la tenue la plus naturelle qui soit. Mise à nu face à cet homme, dans tous les sens du terme.

Jamais je ne m’étais imaginé ressentir ce que je ressens là maintenant pour Charlène, il faut dire que ces sept années avec elle, m’ont permis de la découvrir, de voir que je pouvais lui faire confiance même si je ne peux lui parler de toutes mes “activités” . Je sais que j’aurai pu lui en parler, pas sûr qu’elle comprenne pour une partie, c’est un risque à prendre mais je le fais aussi pour la protéger et rien de plus. Cette femme plus je la regarde, plus je ressens ce besoin d’être avec elle, plus je ressens un besoin que je n’arrive pas à expliquer, je n’ai ressenti ça qu’une fois et c’était il y a bien des années et encore décénie c’est encore mieux, je devais avoir 18 ans, c’est la seule fois que j’ai pu ressentir ce genre de chose mais bon arrêtons de penser au passé, alors que je suis assis face à elle, c’est à elle que je veux penser, c’est elle qui me trouble et qui me donne l’impression de ne plus être des plus normals. Pourtant, ces automatismes sont bien présents et sont surtout simples avec elle. Savoir que ma présence la rend heureuse me fait plaisir, je ne pensais pas que cela puisse être possible, je n’ai pas spécialement l’impression de la rendre ainsi. “Si j’ai pu ne serait-ce que te rendre un peu heureuse alors j’en suis heureux. C’est tout ce que je demande, que tu sois heureuse et que plus rien de mal se passe pour toi”

Je souris avant de prendre une gorgée de mon verre “Et grâce à toi, je retrouve une partie de moi que j'avais laissé derrière moi, il y a longtemps, je suis heureux avec toi” Pourquoi lui mentir ? Elle me rend heureux, elle donne l’impression de revivre, elle me donne l’impression d’être celui que j'aurais dû être si on m’avait laissé le choix. Son fils a besoin d’aide et je me doute qu’il va avoir besoin de sa mère, un simple signe de tête à sa remarque, je sais très bien qu’elle va tout faire pour protéger son fils et savoir pourquoi il réagit comme ça et une fois de plus si un jour elle demande de l’aide alors je serai là pour elle tout simplement. Son baiser, je l’ai tellement attendu dans un sens, j’en ai rêvé plus d’une fois sans franchir le cap simplement parce que je ne pensais pas qu’elle ne le veuille et pourtant, là alors que je sens la douceur de ses lèvres sur les miennes, je me dis que j’ai loupé bien des choses. Rapidement, tout bascule, tout devient plus torride alors qu’elle se trouve sur la table, mes mains caressent son corps, ce contact me fait l’effet d’une bombe en moi, je sais là maintenant que cette femme, je l’ai dans la peau et pas que.

“Et j’en ai envie aussi” Je l’embrasse avant de lui ôter sa robe et d’ôter son haut de sous-vêtements et de venir laisser mes lèvres et ma langue explorer ces deux monts prenant le temps de lui faire découvrir cette sensation même si je pense que c’est déjà le cas. Doucement, je l’aide à s’allonger sur la table venant retirer le dernier morceau de tissus qui lui reste. Je l’observe un petit moment, enfin non je l’admire avant de venir l’embrasser une nouvelle fois après lui avoir dit qu’elle était à moi, elle ne peut pas savoir tout le sens de ses paroles parce que oui je la veux pour moi.

Tu t'étais tellement juré de ne plus aimer qu'au final, c'est arrivé sans prévenir. Malgré tout ce que tu pouvais te répéter. Mais ça te fait peur, si peur. Parce qu'aimer, c'est aussi laisser la possibilité à quelqu'un de te détruire. Ce quelqu'un, ce n'est pas n'importe qui. C'est l'homme qui t'es le plus cher, celui dont tu es le plus proche. Le seul qui a réussi à dompter ton coeur un peu trop sauvage, un peu trop brisé aussi. Pour autant, tu refuses de mettre tes sentiments dans une case, bien rangés. D'une part parce que c'est encore difficile pour toi et d'autre part, simplement parce que tu préfères vivre que de décrire ce que tu ressens avec des mots bien trop dénués de sens à ton goût. Forcément, sa présence a eu un impact énorme dans ta vie, surtout en tant de temps. Rien que par sa présence, celui qu'il est avec toi, les nombreux moment passés en ta compagnie. Le bonheur, c'est un mélange de petites choses qui se concordent à merveilles les unes avec les autres. C'est de plus en plus le cas dans ta vie. Surtout grâce à lui qui a su apporter sa pierre à l'édifice de ta vie. Bien-sûr que tu me rends heureuse. Pas qu'un peu d'ailleurs. Il ne m'arrivera rien, rassure-toi. Tout ira bien. Tel un phoenix, tu renait de tes cendres. Tu as appris à aimé celle que tu étais par le passé, mais maintenant? Il y a un après. Et rien que pour cette femme que tu vois dans son regard, tu aimes celles que tu deviens. Et apprendre à s'aimer, c'est bien la tâche la plus difficile qu'il t'ait été donné d'accomplir.

Si j'ai pu y participer, j'en suis heureuse. Après tout ce que tu as traversé, tu le mérites. C'est sincère. Pas du genre à balancer de belles paroles agréables à entendre mais que tu ne penses pas, tu dis ce que tu penses, et tu penses ce que tu dis. C'est évidemment le cas pour Tayron également. De plus, savoir que tu peux l'aider à retrouver cette part de lui qu'il a dû laisser derrière lui en avançant te touche sincèrement. En aucun cas tu ne t'imaginais pouvoir avoir une telle influence dans la vie de quelqu'un un jour. Tout comme tu n'aurais pas pensé qu'un seul geste puisse changer le cours de la soirée. Un baiser, un seul baisser. Le contact de tes lèvres contre les siennes. Tu l'as tant attendu, tant désiré. Même pour tout l'or du monde, tu ne changerais pas ce moment. Cela va au delà de tout ce que tu pouvais imaginer, tu te sens revivre auprès de lui. Rapidement, ce baiser prend un tout autre tournant. Bien plus torride, bien plus chaud. Ton corps se retrouve sur la table, ses mains sur son corps. Tu as bien conscience de ce qu'il va se passer, tu réalises bien tout ce que ça implique pour toi. Mais tu te sens prête, tu en as envie.

Marquer verbalement ton accord était nécessaire. Pas que les signaux envoyés par ton corps sont erronés, c'est simplement un besoin pour toi. Parce qu'il est différent, parce que dire que tu en as envie est un euphémisme. C'est bien plus que ça. Rien que ses lèvres sur ta poitrine aurait le don de te faire perdre la tête, mais ce n'est que le début. Étant presque nue, tu t'allonges sur la table, ton regard posé sur lui alors qu'il ôte ce dernier bout de tissu. Et, enfin, tu te retrouve nue face à lui. Rien que ce regard qu'il pose pour toi te fait brûler de désir pour lui. Entendre ces quelques mots te fait perdre la tête. Être sienne. Même pour ce soir, c'est déjà beaucoup. Un rapide baisé échanger et, rapidement, il reprend l'exploration de ton corps. Corps qu'il a complètement a sa merci s'il en a envie.

Rien que d’entendre le mot amour, cela me filait presque des boutons, je ne dirais pas que je n’ai pas aimé, j’aime mes amis proches, j’aime bien des choses mais aimer une femme ça n’était pas dans mon vocabulaire pourtant Charlène a fait changer la donne. Jusqu’à aujourd’hui, cela ne m'était pas venu à l’esprit et pourtant si je dois faire l’analyse de ce qu’il se passe quand mon regard se pose sur elle, je sais que tout à changer. Il ne me faut pas trois heures pour comprendre que ce que je ressens pour elle est loin d’être anodin. Je ne veux pas qu’elle soit juste un coup d’un soir, histoire de se vider et de passer un bon moment sans rien de plus. Elle mérite réellement d’un homme qui prend soin d’elle, un homme qui la comble et qui est là pour elle. Je ne suis pas des plus stables mais avec elle, je trouve étrangement cette stabilité qu’il me manque. Il y a des choses qu’il faudra mettre sur le tapis à un moment donné parce que je ne pourrais pas lui mentir sur qui je suis quand je suis avec eux mais, pas que sur ça. Parler de sentiments, il est bien trop tôt mais dire qu’elle me rend heureux et que dans un sens j’ai peur de la perdre c’est une évidence. Elle est forte et c’est une des choses que j’aime chez elle, elles ne sont pas toutes comme elle, généralement, c’est vers les hommes qu’elles se tournent afin de les protéger mais elle… elle est différente.

J’affiche un large sourire, je me rends compte qu’en sept années, elle est l’une des rares à m’avoir accepté comme je suis et surtout avec le passé que j’avais. “Tu y as participé, peu de personne aurait accepté un homme sortant de prison et faisant partie d’une “organisation” comme tu l’as fait. Encore plus avec ce que tu as vécu” Je suis parfois cet homme violent qui règle ses comptes avec ses poings et autres, c’est comme ça, c’est mon métier mais une chose est sûr, pas une seule fois, je ne pourrai imaginer lui faire du mal. C’est au-dessus de mes forces, cela doit vraiment vouloir dire que je tiens bien plus à elle que je n’ose le dire. Ce premier baiser était inattendu mais tellement voulu, je ne compte pas le nombre de fois, où j’ai rêvé de poser mes lèvres sur les siennes, où j’ai rêvé ne serait-ce que de l’avoir dans mes bras et lui dire enfin ce que j’ai dans la tête mais il a toujours fallu que je me remette en question, la provoquant parfois mais maintenant tout est différent, tout est parfait. Nos baisers sont plus torrides, ton corps la réclame, tes mains arpentent chaque partie de son corps, tes lèvres prennent le même chemin, elle est telle une oeuvre d’art, elle est simplement divine.

Tu étais arrivé à ce constat bien trop rapide : L'amour, ce n'est pas fait pour toi. À aucun moment tu ne pensais être autant dans le tord qu'à cet instant bien précis. Tu es tombée sur un homme abominable et horrible, mais ce n'est pas pour autant que ce n'est pas fait pour toi. Et ce que tu vis avec Tayron est magique. Peut-être n'est-tu pas encore prête à y apposer le mot "amour" encore, mais dans ce que tu ressens, c'est bel et bien le cas. Sans pression, tu profites simplement du moment présent sans chercher particulièrement à coller une étiquette sur votre relation. Ce n'est pas particulièrement nécessaire dans l'immédiat. Tu sais ce que tu ressens, le reste n'a pas d'importance dans le moment présent. Malgré tout, laisser entrer un homme dans ta vie est lourd de sens pour toi. Simplement car tu es devenue indépendante, à ne pas t'accrocher à un homme pour t'en sortir. Et avec les années, surtout grâce à un petit coup de pouce, tu t'en sors divinement bien, menant ainsi la vie dont tu rêvais depuis de nombreuses années. Même si tu t'accroches à lui, tu n'as pas envie de devenir dépendante, d'attendre qu'il te protège. Certes, tu te sens en sécurité lorsqu'il est là mais tu n'en attends pas plus. À aucun moment.

En même temps, on a tous un passé difficile. Et certes, tu as fais de la prison. Mais je n'ai pas l'intention de prendre mes jambes à mon cou pour autant. En aucun cas tu n'as fais preuve de violence envers moi. Je tiens à toi, je me fiche de savoir que tu fais partie de cette organisation, ou même que tu sors de prison. Non, ça n'a pas de réelle importance. Enfin, tu connais ces aspects plus sombres chez lui et tu apprécies qu'il ait suffisamment confiance en toi pour en parler, mais tu ne le juge absolument pas pour ça. Si tu le jugeais, tu n'aurais jamais osé l'embrasser. À vrai dire, tu aurais probablement pris la fuite. C'est plutôt ton genre d'ailleurs, de prendre la fuite simplement par peur de souffrir. Mais là? Non. Tu n'en ressens ni le besoin, ni l'envie. Tu es bien avec lui et ce baiser semblait si naturel, au final. Il fallait que ça arrive, tout simplement. Ce baiser dévie rapidement sur un tout autre désir, Mais celui là non plus, tu n'as pas l'intention de lui résister. À quoi bon? Ce n'est qu'une question de temps. Puis, tu n'as pas à te priver, vous êtes tous les deux adultes et responsables. Et consentants, surtout.

Croire que quoi que l’on puisse dire ou faire, l’amour a une place dans la vie de quelqu’un, j’ai toujours dit que non mais aujourd’hui je suis entrain de commencer de changer d’avis, en fait chacun est en droit de ressentir ce genre de sentiments envers une femme, un homme peu importe. Jamais je ne m’étais permis d’aimer au-delà de la raison et là face à elle, c’était ce qui arrivait. Est-ce que cela me fait peur ? Je l’avoue, oui ça me fait peur simplement parce qu’aimer c’est aussi souffrir peu importe la façon. Je sais que jamais je ne pourrais lui faire du mal comme son ex mari a fait. Après ces quelques paroles, mon regard reste sur elle, elle n’a pas tort et jamais je ne pourrai lui faire du mal de la sorte. Jamais je ne pourrai lever la main sur elle, je sais qu’elle peut souffrir par rapport à ce que je suis mais de là à lever la main dessus, il est hors de question. Mes lèvres réclament encore et encore les siennes, ma langue désire de plus en plus la sienne. Je sais que c’est elle que je veux, étrangement, c’est la première fois que je ne veux pas une femme juste pour une nuit, je la veux bien plus mais on va laisser le temps au temps.

“Je tiens aussi à toi beaucoup plus que je n’ose le dire” Ma langue explore son corps avant de venir s’aventurer sur son bouton d’or, puis voilà que je finis ma course pour venir en elle. Mon membre prend sa place qui lui est offert et dû, la chaleur m’envahit, une chaleur qui me prend au plus profond de moi. Mes mouvements se font de plus en plus profond et rapide, mes lèvres glissent dans son cou, mes mains caressent son corps, elles apprennent chaque partie de son corps, elle apprennent chaques zones parfaites, chaques petites imperfections qu’elle peut avoir mais qui à mes yeux sont parfaites. Mais j’en ai pas fini avec elle alors je la porte pour venir l’emmener vers le canapé mais je ne la pose pas dans le canapé, je la pose au sol. Mon regard plonge dans le sien pour lui dire que j’ai attendu cela depuis un moment, je la garde dans mes bras, je lui souris alors que ma main glisse sur son corps, mes lèvres viennent dans son cou déposant plusieurs baisers.

Aimer. Le sentiments que tu ne pensais plus être capable de ressentir un jour. Ça t'as procuré bien trop de souffrance pour ça. Peut-être que ce n'était pas fait pour toi? C'est en tout cas ce que tu te répétais depuis la séparation avec cet homme que tu ne reconnaissais plus. Et pourtant, aujourd'hui, tu ne tiendrais plus exactement le même discours. Tes sentiments à son égard ont changé avec le temps qui a filé. Petit à petit, sans que tu ne t'en rendes compte directement. Ça a commencé par des petits jeux de taquineries comme tu aurais pu le faire avec un ami, mais forcément, ça n'en est pas resté là. Tu t'attaches, et même si tu sais que tu risques de souffrir, tu ne veux pas lâcher prise. Tu n'as pas envie d'abandonner et de fuir. S'il y a bien un homme avec qui tu désires plus, c'est bien lui. Autant ne pas chercher à nier l'évidence. Il a beau faire ce travail qu'il exerce, tu t'en fiches. Pour toi, ça n'a guère d'importances vu l'ampleur de ce que tu peux ressentir à son égard. As-tu déjà aimé ton ex-mari à ce point? Même durant les beaux jours, avant qu'il ne devienne ce monstre qu'il était? Tu n'en est pas aussi certaine que ça, c'est encore bien ça le pire... Parce que tu avais juré "Pour le meilleur et pour le pire" mais le pire, c'est lui qui te l'as fais enduré. Maintenant, tu veux juste profiter, être heureuse et enfin pouvoir accepter un homme dans ta vie, qu'importe la place qu'il peut prendre. Cet homme n'est pas n'importe qui. C'est lui. Tayron.

Tu tiens à lui. Énormément. Et visiblement, c'est également son cas à en croire ses dires. Tu n'es pas obligé de le dire si tu n'oses pas encore, tu sais? Jamais tu ne le forceras, tu es bien placée pour savoir ce que c'est en réalité. Toi aussi, tu as besoin de temps pour oser dire certaines choses au sujet de tes sentiments. Tu n'es pas forcément prête à poser n'importe quel mot sur tout ça. De toute façon, chaque chose en son temps. Là, tu as l'esprit bien ailleurs. Il t'inflige ces douces tortures que tu désirais tant, chaque mouvement te procure un peu plus de plaisir. Tes mains en profitent pour explorer chaque parcelle de son corps que tu avais tant imaginé. Mais la réalité dépasse amplement tout ce que tu avais pu imaginer, même dans tes rêves les plus fous. Mais, un peu trop rapidement à ton goût, une frustration se fait quelque peu ressentir dès qu'il arrête. Simplement pour rejoindre le canapé -enfin presque-, ni plus, ni moins. Tu désirais plus, mais il faut savoir se montrer patiente, et c'est visiblement ce qu'il fait avec toi également.

Charlène… je sais qu’elle est la femme que je veux dans ma vie, je ne peux dire si elle est la femme de ma vie mais elle en prend le chemin si seulement elle me laisse cette place dans sa vie. Quand on me connait, on sait très bien que je ne suis pas un homme à me poser, je ne suis pas un homme à dire ce genre de chose, encore plus depuis ma femme. Est-ce que j’ai aimé ma femme, je ne sais pas, j’ai essayé ça c’est sûr, la preuve, on a fait une fille mais ce n’était pas la même chose que ce qu’il se passe là maintenant avec Charlène. Aujourd’hui, on a des choses à faire, on a des choses à construire et j’espère qu’elle acceptera de faire partie de ma vie, bon ok, elle en fait déjà partie mais c’est différent, enfin je le veux différemment pas seulement pour une nuit avec ce qui est entrain de se passer. Je souris à sa remarque, je sais, elle n’a pas tort mais pourtant, c’est tellement simple de lui parler, tellement simple de lui dire ses quelques mots pour lui dire qu’elle compte pour moi “Tu me connais, je n’ai jamais cherché à avoir plus dans ma vie, je n’ai jamais cherché à me caser mais depuis un petit moment, il y a une femme qui a changé mon point de vue sur tout ça”

Je l’embrasse, je sais qu’elle n’est pas bête et qu’elle sait que je parle d’elle mais je lui dirai après pour le moment, je préfère profiter de ce moment sans lui faire peur avec cette révélation. Son corps m’appelle, ses lèvres me donnent l’envie de l’embrasser encore et encore, elle est si parfaite. Rapidement après avoir goûté la chaleur de son intimité alors que je me trouvais en elle, je l’emmène vers le canapé.

Plus tu y penses et plus tu te vois capable d'envisager quelque chose si tu n'es pas la seule à le vouloir, faisant ainsi de lui l'exception qui confirme la règle. Parce que ce n'est pas rien à tes yeux, surtout pas vu ce que tu as pu traverser. Indirectement, c'est lui remettre ton coeur entre ses mains en sachant pertinemment que tu prends le risque qu'il puisse le détruire. À tes yeux, c'est une grande marque de confiance d'envisager la possibilité de prendre ce risque. De toute manière, tu te rends compte que tu ne peux pas nier l'évidence éternellement. Essayer de nier ne pourrait que te faire du mal, d'autant plus que ça n'atténuera pas ce que tu peux éprouver à son égard. Dans tous les cas, t'es foutue. Puis, tu as envie de te laisser porter, de vivre pleinement. Tu as confiance en lui, il n'y a pas de raisons qu'il cherche à te blesser consciemment. Ses paroles t'arrachent un sourire. Qui a changé ton point de vue à ce sujet, hm? Elle est bien chanceuse. Mais donc... tu envisagerais de te caser? Tu es chanceuse, oui. Si un autre homme avait osé dire de tels propos en te faisant comprendre que tu es concernée, tu aurais pris la fuite. Sans jamais te retourner. Mais pas avec lui. Loin de toi l'envie de fuir Tayron. Jamais.

Pour autant, tu n'émets aucune question sur l'identité de cette femme, préférant parler "d'elle" même si tu as bien compris qu'il ne s'agit pas de n'importe qui. S'il savait comme il a changé ton point de vue à ce sujet. Tout comme tu as changé le sien, visiblement. Un baiser échangé, un instant volé duquel tu profites pleinement. En même temps, tu as tant attendu, tant rêvé de pouvoir explorer son corps, mais pas que. Tant de fois, tu l'as désiré comme tu n'as pas désiré un homme depuis des années. Vous ne tardez pas à rejoindre le canapé où vous serez plus à l'aise, même si tu t'en fichais totalement. En même temps, tu avais bien d'autres choses à l'esprit que ça, il faut l'admettre.

Dans la vie rien n’est écrit et aujourd’hui, je le vois encore, cette femme, malgré les années qui sont passées depuis notre rencontre, je n’aurai cru qu’il puisse avoir ne serait-ce un soupçon de nous mais aujourd’hui cette impression de possibilité est bien réelle. Dire aujourd’hui, que je l’aime, j’en suis incapable mais lui dire que beaucoup de choses sont entrain de changer alors là oui c’est bien le cas. Elle est la raison de mes sourires ce soir, elle est la raison de mon bien-être et de cette envie de l’avoir pour moi. On pourra me dire que c’est étrange comme façon de voir les choses mais pour moi, c’est normal encore plus quand on me connait, je ne suis pas du genre à parler pour rien dire et quand je lui dis qu’elle m’appartient, c’est que cette envie est là et que rien n’est passager à mes yeux. “Fais pas celle qui ne sais pas de qui je parle”

Je souris avant de l’embrasser “Avant je t’aurai dit non mais aujourd’hui, je dirai qu’il est peut-être temps de goûter au vrai bonheur” Je lui souris alors que mes lèvres viennent prendre possession des siennes pour un baiser des plus passionnés. Mes mains caressent doucement son corps alors que doucement je l’allonge dans le canapé venant me positionner au-dessus d’elle.