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par Invité Sam 23 Jan - 14:23« De bons amis, de bons livres et la conscience somnolente, voilà le secret du bonheur. » Marc Twain
Il est quinze heures.
Tu es à la galerie depuis huit du matin. Aujourd’hui, tu as pas mal de rendez-vous au téléphone, avec de jeunes artistes que tu aimerais grandement mettre dans la lumière. C’est une des raisons qui t’anime dans cette galerie : donner de la visibilité à ceux qui n’osent pas forcément. Puis, l’autre raison, évidente, c’est que partager tes passions est pour toi primordial. Tu apprécies lire un livre qu’on t’a conseillé, admirer les peintures remplies d’âme et d’amour. Tu es une artiste qui aime l’art dans son entièreté. En ce milieu d’après-midi, tu as enfin bouclé tous tes rendez-vous. Tu te sens remplie de joie par toutes ces heures de partage et de bienveillance.
Tu décolles enfin les yeux de ton ordinateur. Tu as laissé la galerie ouverte malgré tes occupations. Tu as vu quelques personnes passer, mais c’est une journée plutôt calme. Tu te lèves, tu prends le temps de t’étirer et de regarder autour de toi, le sourire jusqu’aux oreilles. Tu marches tranquillement vers l’espace bibliothèque, où tu vois Rose, ton amie, assise sur le canapé avec un bon livre dans les mains. Tu n’as pas eu le temps de la saluer, de papoter. Elle vient souvent ici, et vous vous entendez à merveille. D’ailleurs, tu aimes lui demander conseil lorsque tu as une idée en tête pour faire évoluer la galerie. « Salut toi ! Tu es là depuis longtemps ? » Tu as complètement perdu la notion du temps. Tu te souviens l’avoir vu entrer, mais tu es incapable de dire si c’était ce matin ou il y a dix minutes. Ta famille te dit souvent que tu as la tête dans les étoiles, et c’est vrai. Tu vis dans ton petit monde, et ta notion du temps est souvent différente de celle des autres. Heureusement que la galerie est ouverte à des heures à peu près fixes, ça te permet de garder un rythme cohérent avec le reste du monde. Bref, tu te perds dans tes pensées. Tu t’assois à côté de Rose et la regarde avec un sourire jusqu’aux oreilles. Tu as eu beau passer ta journée à papoter, ça ne te suffit pas. C’est ta double personnalité ça : certains jours tu ne veux voir et parler à personne, le lendemain tu ne peux arrêter de discuter.
Il est quinze heures.
Tu es à la galerie depuis huit du matin. Aujourd’hui, tu as pas mal de rendez-vous au téléphone, avec de jeunes artistes que tu aimerais grandement mettre dans la lumière. C’est une des raisons qui t’anime dans cette galerie : donner de la visibilité à ceux qui n’osent pas forcément. Puis, l’autre raison, évidente, c’est que partager tes passions est pour toi primordial. Tu apprécies lire un livre qu’on t’a conseillé, admirer les peintures remplies d’âme et d’amour. Tu es une artiste qui aime l’art dans son entièreté. En ce milieu d’après-midi, tu as enfin bouclé tous tes rendez-vous. Tu te sens remplie de joie par toutes ces heures de partage et de bienveillance.
Tu décolles enfin les yeux de ton ordinateur. Tu as laissé la galerie ouverte malgré tes occupations. Tu as vu quelques personnes passer, mais c’est une journée plutôt calme. Tu te lèves, tu prends le temps de t’étirer et de regarder autour de toi, le sourire jusqu’aux oreilles. Tu marches tranquillement vers l’espace bibliothèque, où tu vois Rose, ton amie, assise sur le canapé avec un bon livre dans les mains. Tu n’as pas eu le temps de la saluer, de papoter. Elle vient souvent ici, et vous vous entendez à merveille. D’ailleurs, tu aimes lui demander conseil lorsque tu as une idée en tête pour faire évoluer la galerie. « Salut toi ! Tu es là depuis longtemps ? » Tu as complètement perdu la notion du temps. Tu te souviens l’avoir vu entrer, mais tu es incapable de dire si c’était ce matin ou il y a dix minutes. Ta famille te dit souvent que tu as la tête dans les étoiles, et c’est vrai. Tu vis dans ton petit monde, et ta notion du temps est souvent différente de celle des autres. Heureusement que la galerie est ouverte à des heures à peu près fixes, ça te permet de garder un rythme cohérent avec le reste du monde. Bref, tu te perds dans tes pensées. Tu t’assois à côté de Rose et la regarde avec un sourire jusqu’aux oreilles. Tu as eu beau passer ta journée à papoter, ça ne te suffit pas. C’est ta double personnalité ça : certains jours tu ne veux voir et parler à personne, le lendemain tu ne peux arrêter de discuter.
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