Everything is fine Honey ? ft. Lorelei

La matinée à été calme à la librairie, comme bien souvent. Seuls les quelques rares habituées qui ont un peu de temps et qui préfère le silence et l'apaisement du matin font leur tour. Lorelei aime prendre le temps de papoté avec certains d'entre eux. rare sont les nouvelles têtes ce matin qui ont fait leur entrée en magasin. Mais qu'importe, Lei est toujours accueillante et laisse à contrecœur son livre du matin pour servir et renseigné ses clients. Elle a vendus un peu, quelques ouvrages du moments, puis il y à eu cette future mère qui avait nécessité un peu plus d'attention de la part de Lei. Jeune femme pas sereine de son accouchement à venir et de sa vie de mère en approche, la mère d'un garçon de 17 ans maintenant avait prit le temps de lui faire part d'un peu de son expérience. Elle n'était pas la plus merveilleuse du monde, ce n'était pas une loi universelle, mais elle lui avait réchauffé le coeur et conseiller deux livres pour commencer à se préparer à cette arrivée future qi chamboulerais sa vie et son coeur pour toujours.

Midi était arrivé et comme toujours, quelques travailleurs du coin venait se divertir pour quelques minutes dans la librairie. Certains étaient également des têtes connus d'autre venait si rarement voir jamais qu'ils semblaient inconnus. Lei ne mangeais jamais trop avant 13h30 ou 14h, le temps que le petit rush de midi se termine. Laissant son employée aller manger lui. Rare étaient les acheteurs à cette heure, s'était plus des âmes vagabondes qui cherchait juste un peu à changer de paysage pour leur pause de midi. La boutique se vida comme toujours aux alentours de 13h30 quand l'heure de repartir au travail approcha. Elle n'avait fait qu'une vente, c'était mieux que rien. La boutique avait ses jours, ses périodes. C'était ainsi depuis toujours. Miss Caldwyn quitta son post peu après, au retour de son employée, l'après-midi s'annonçais calme, puis il avait l'habitude en cas de soucis elle n'était pas loin de toute façon. Sa salade déjà faite, ouverte sur la table, la femme aux toilettes, elle entendit alors son employée l'appeler. Rapidement, elle sortit des WC pour prendre alors un appel du lycée de son fils. Les mots prononcés par le principal à l'autre bout du fil lui glaçaient le sang. Son fils avait bu ? Au lycée. Quelle mouche venait de le piquer ? Erwann était un gentil garçon, mais il avait un côté influençable et depuis quelques mois, peut-être un an, il changeait un peu. Se rebellant, grandissant, comme une crise d'ado un peu tardive. Dans un soupir, Lei raccrocha. Pas besoin d'entrée dans les détails son employé déjà comprit. Rebecca, Dieu qu'elle détestait ce prénom, fila rapidement prendre son gilet et son sac en arrière-boutique oubliant de refermer le tupper de sa salade. Qu'importait au fond. Fonçant déjà vers sa voiturette garer un peu plus loin.

Sa Mini Cooper bicolor blanche et noir garée sur le parking elle entra rapidement dans le bâtiment. Sans mal et avec une petite aide on lui indiqua l'infirmerie. Voilà bien longtemps qu'elle n'y avait pas été. Erwann s'était blessé une fois mais cela remonté à sa première année de lycée alors... Entrant après avoir frapper et l'accord de l'infirmière dans la pièce, elle croisa le regard de son fils. Ses grands yeux bleus déjà accusateur de la bêtise. Mais elle ne le gronderais pas ici. Le directeur toujours présent expliqua un peu le situation, montrant la preuve du crime. Bon, il n'avait pas bu assez pour nécessité un transport aux urgence selon l'infirmière même si le directeur semblais le vouloir. Le directeur semblait plus sévère et préconisa une exclusion temporaire de quelques jours, Lorelei fut d'accord avec la décision ainsi qu'un avertissement. La mère fut une nouvelle fois d'accord, mais n'apprécia pas trop la pique de l'homme quand à l'éducation donner à son fils. Lei préféra ne pas relevée. L'homme quitta l'endroit et Lei s'approcha enfin de son fils sonner sur le lit. L'infirmière plus comprehensive. Qui soupira "Ses jeunes..."

« A qui le dites-vous. Mais il faut bien qu'il se forge un peu. Même si c'est en faisant des bêtises. »

Sur ses mots la brune appuya un regard à son fils. Il était surement trop sonner pour s'en rendre compte. Lei redressa le visage a peine assise sur une chaise face à l'infirmière, toutes deux aux chevets du garçon.

« Je peux le ramené à la maison ? »

L'infirmière accepta, avec un petit conseils pour le faire dessouler. Si Lei n'était pas une habituée des gueules de bois et des souleries, elle savait bien qu'une douche fraiche, un bon repas consistant et un petit café aiderais. Aider de l'infirmière les deux femmes mirent le grand garçon dans la petite voiture et Lorelei repartie en direction de sa petite maison.

La mère ne pipe pas mot pendant le voyage, son fils à son côté. Elle ignore quel degré d'alcoolisme, il a, elle ignore dans quel état précis, il est. Mais il semble totalement sonner. Arrivé devant la maison, Lei à un peu de mal à le sortir de la voiture, il n'est pas très gros Erwann, mais il a bien grandi et ça devient un homme. Alors il devient difficile pour un petit oiseau comme elle de le mené jusqu'à sa chambre, mais elle le fait. Le laissant se poser dans son grand lit de grand, qu'il a depuis deux ans maintenant. Elle le couvre comme elle peu. Soupire et le regarde alors, une main dans ses cheveux noirs bouclé. Il n'est pas en état qu'elle discute avec lui.

« Je vais te faire couler un petit bain. Cela te fera du bien. »

Se levant elle va dans la salle d'eau à l'autre bout du couloir, fait couler l'eau, pas trop chaud, juste assez pour qu'elle ne soit pas froide. Revenant vers son fils alors que l'eau coule doucement. Elle l'invite à se relever alors, elle l'aide à se dévêtir quelque peu. Elle ne lui ôte pas son sous-vêtement, il est grand, elle ne franchit plus ce cap depuis longtemps. Il a besoin de son intimité à présent. Elle le mène jusqu'à la salle de bain, et l'invite à entrer dans la baignoire. Arrêtant l'eau pour le bain, la faisant coulée pour la douche, elle laisse l'eau couler dans le dos de son fils, pour lui faire du bien. Elle a, un instant, l'impression de revoir un petit garçon, là sous ses yeux, coincer dans la céramique blanche de la baignoire, docile et ailleurs.

Après son arrivée à l’infirmerie du lycée, les souvenirs d’Erwann ainsi que son état de conscience restent assez flou et brumeux. Il ne comprenait pas vraiment les mots prononcés à son égard, se sentant comme dans un monde à part, ses sens comme plongés dans de l’eau et parfaitement engourdis, son regard noisette fixant un point dans la pièce mais ne voyant pas grand chose vraiment, il se sentait ailleurs. Alors que tout s’active autour de lui, il croit entendre son prénom prononcé plusieurs fois mais rien n’y fait, il a du mal à déceler les sons et les paroles.
La seule chose qu’il parvient réellement à déceler est le parfum de sa mère qui rentre dans la pièce, sentant son coeur s'accélérer alors qu’il la sent s’approcher de lui. Malgré son état vaseux, il sent les changements de pression s’effectuer sur son corps, ce même corps qui a tellement grandi. Le temps commence à s'accélérer, à moins que ça ne soit plutôt son corps qui est dans un véhicule en mouvement.

Alors que son cerveau comprend enfin qu’il est en voiture, une nouvelle pression se fait sentir sur son corps alors que ses pieds foulent le sol de la maison qu’il connaît si bien. Bien que sa mère fait attention qu’il ne se cogne pas, quand son pied tape contre une marche des escaliers pour monter à sa chambre, son corps réagit par automatisme, comme lors des nuits où il va pour boire de l’eau ou aller aux toilettes mais que son cerveau et ses yeux sont encore endormis, ses pieds font le chemin de la montée seuls jusqu’au moment où la pression du sol change et qu’il se laisse atterrir, accompagné par sa mère, sur son grand lit. Pour la première fois depuis son arrivée à l’infirmerie, il sent son regard se fixer sur un objet au plafond et il en décèle les contours ainsi que commence à comprendre le sens.Son corps à moitié dans le lit se fait recouvrir d’un drap assez difficilement avant qu’il ne sente la présence d’une main dans son épaisse chevelure aux belles boucles noires, il sent la différence et comprend bien que c’est sa mère, ses lèvres s’étirent doucement en un léger sourire, se doutant bien que ça n’allait pas effacer ce qu’il avait fait, du moins ce dont il se souvient.

Il la sent partir puis le son de l’eau coulant dans la baignoire parvient à ses oreilles avant qu’elle ne revienne, toujours posé dans la même position, n’ayant même pas penser à bouger. C’est au moment où elle l’invite à se lever, qu’il essaie de se mettre debout bien que ses longues et fines jambes parviennent difficilement à le maintenir stable en position perpendiculaire au sol. Ses vêtements quittent son corps en caressant doucement sa peau fine et légèrement ivoire contrastant avec sa chevelure sombre, dévoilant son corps imberbe.

Au moment d’arriver dans la baignoire, ignorant le regard de sa mère, il se défait maladroitement du dernier rempart à sa nudité innocente avant d’entrer dans le récipient en céramique plein d’une eau tiède. Le contact humide sur sa peau sèche le fit frissonner immédiatement avant que la douche ne vienne s’abattre sur son dos courbé ayant rapproché ses genoux de son torse.

En suivant le rythme de l’eau, il se sent reprendre peu à peu un peu plus conscience de lui et de son corps alors qu’il ses ses lèvres tremblantes, le goût écoeurant de l’alcool lui revient en bouche. Son esprit se désembue peu à peu bien qu’une migraine commence à s’emparer de son esprit.
M’an je suis désolé… J’aurais pas du…

La migraine s’intensifiant au fur et à mesure que son esprit reprend place, il finit par se prendre la tête dans les mains avant d’avoir quelques haut le coeur et finir par vomir dans l’eau du bain en fondant en larmes. Son repas du midi n’avait été qu’une simple pomme et ¼ d’une bouteille de Vodka pur, son estomac et son foie le rappelant maintenant à l’ordre eux aussi.

C'est dans ses moments que Lorelei se dit que parfois elle à louper quelque chose, louper une partie de son éducation. Mais en un sens, il a 17 ans et il teste des choses de la vies comme beaucoup le font certes. Mais elle se demande pourquoi là, maintenant à l'école, pourquoi pas demander à sa mère, dans un cadre différent de boire un peu. Non pas qu'elle lui tendrait une bouteille en lui disant de la boire. Mais justement, elle lui apprendrait, ce que l'alcool fait de l'homme, ce que trop en boire fait. Elle lui aurait dit. Erwann n'est pas un enfant bête, non. Alors, il doit déjà bien savoir tout ça, au fond oui. Mais il a 17 ans, il est influençable et au-delà de ça, il veut tester la vie par lui-même. Sa mère, là qui le regard d'un œil troubler alors qu'elle lui ôte ses principaux vêtements pour un bain réconfortant. Elle ne le voit pas grandir, elle s'en rend compte aujourd'hui. Cela passe si vite. Il a 17 ans, il est presque un adulte, bientôt, il fera sa vie loin d'elle. Bientôt, il l'oubliera, en partie. Bientôt, c'est elle qui aura besoin de lui. Mais aujourd'hui, ici, à cet instant, c'est lui, son fils qui à besoin d'elle.

Elle le mène bancalement jusqu'à la baignoire. Il est assez conscient ou a le réflexe d'ôter son slip. Lorelei, sa mère, relève les yeux. Elle sait qu'il n'est pas en état et si elle le connaît par cœur, si plus jeune elle lui a déjà torché les fesses de nombreuses fois, il n'est plus tant de cela. Et elle essaie de respecter l'intimité qu'il aimerait avoir, sûrement, s’il n'était pas à complément saoul. Sous le poids de l'eau, il se crispe un peu, Lei remonte un peu la température qui était trop tiède, de sa main libre elle prend un gant qu'elle frotte doucement dans son dos, tandis que son autre main maintient le pommeau de douche vers son dos courbé. Après quelques minutes, il bouge un peu et quelques frêles mots s'échappent de ses lèvres. Lorelei reste à ses côtés, elle ne dit rien. Elle a eu si peur alors qu'elle avait la secrétaire du lycée au téléphone qui venait de lui dire que son fils était bourré presque en coma éthylique à l'école. Elle avait un peu exagéré, il n'avait pas autant bu que cela, même si pour un petit corps pas habitué s'était beaucoup, oui. Mais rien d'aussi alarmant que ce que la femme lui avait dit. Enfin, Lei, n'était pas une grande habituée de ses états second. Mais pour sûre elle allait surveiller un long moment son fils. Et rester à ses côtés, si le moindre doute survient, elle sautera sur le téléphone pour appeler le 911. Mais l'heure n'était pas à une telle urgence.

De son excuse, la mère n'en retire qu'un rictus rapide. Inutile de le gronder, de chercher à lui faire la leçon à cet instant. Son esprit est trop embrouillé. Puis à quoi bon hurler. Lei détestait cela, si évidemment cela lui était parfois arrivée, c'était si rare d'entendre sa voix s'élever. Son éducation était plutôt douce et elle cherchait à faire comprendre à son fils l'erreur avec des explications. Mais ce n'était pas encore l'heure pour cela non plus. Son cœur se serra alors qu'il remonta ses mains contre sa tête, il semblait avoir mal. Un parti d'elle se dis que ça lui apprendrait, mais son cœur de mère souffrait de le voir souffrir. Il commença à avoir des haut de cœur, si le réflexe aurait été de l'enlever de là pour lui fourrer la tête dans les toilettes, il était trop lourd et déjà trop tard de toute façon. À peine le temps d'enlever le bouchon de la baignoire qu'Erwann venait de laisser son corps rejeter ce poison. Il ne semblait pas avoir mangé grand-chose, alors il n'avait rien à vomir, sauf de l'alcool. Le lavant un peu rapidement devant pour évacuer ce qu'il venait d'éjecter. Elle remit l'eau à couler dans son dos et vient à mouiller un peu sa tête. De sa main libre, avec douceur, elle l'invita à se pencher un peu en arrière pour lui laver les cheveux, rafraîchir son crâne et son visage. Aider le mal de tête qui devait le gagner à s'estomper.

Les minutes passes, elle le laisse un peu avec l'eau pour lui stimuler un peu son corps. Refroidis un peu l'eau avant de l'arrêter et de le sortir. Elle le laisse, en l'aidant, sortir, le sèche doucement et l'entour de son peignoir. Le guidant dans un chemin inverse vers sa chambre. Elle le dépose de nouveau dans son lit. Une nouvelle caresse dans ses cheveux bien humides. Son front est chaud, et son regard encore bien embrumé. Elle lui fait une moue qu'il connaît bien quand il vient à faire quelques bêtises. Se relevant, Lei le regarde avant de commencer à quitter la chambre.

« Repose-toi, nous parlerons plus tard de tout ça. Je vais te préparer une soupe et un verre de soda. »

Elle doutait qu'il mange vraiment, même s'il fallait. Mais au moins s'il arrivait à boire un peu de soda le sucre dedans aiderais un peu. Quittant donc la chambre, en descendant les escaliers elle lui indiqua qu'il hurle s’il avait un souci. Elle remonta rapidement à cette pensée. Ayant oublié de lui déposer une cuvette au pied de son lit à sa hauteur. Au pire des cas, il n'aurait qu'à se pencher pour l'atteindre. Elle lui indique cela et repart alors en bas. Lei s'est depuis peu mise à la cuisine, et donc à acheter quelques outils, notamment ce blender-cuiseur. Très utiles pour tout ce qui est soupes ou compotes. S'affairant en cuisine à couper quelques légumes traînant dans le frigo, elle guette le moindre bruit suspect qui pourrait venir du haut ou le moindre braillement même faible de son fils qui aurait besoin d'elle.