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« Voyager rend modeste. On voit mieux la place minuscule que l’on occupe dans le monde » Gustave Flaubert
Il est dix-huit heures.
Il est plutôt rare que tu viennes à la salle de boxe en fin de journée. D’habitude, tu t’arrange pour venir aux heures où il n’y a presque personne. Tu marches un peu à reculons vers la salle, tu le reconnais. Mais l’envie de te dépenser, de te défouler est trop forte pour que tu te contentes de rester chez toi ou juste d’aller courir dans un parc. La boxe t’accompagne depuis toujours, et ç’en est devenu ton échappatoire, ton moment essentiel. Tu t’entraines trois à quatre fois par semaine et, paradoxalement, tu n’as jamais eu aucun désir de compétition. Tu n’as pas du tout l’âme d’une compétitrice. Gagner ou perdre, peu t’importe. C’est le plaisir de jouer. « L’important c’est de participer » comme disait Pierre De Coubertin. Mais même participer, ça ne t’intéresse pas. Il faut dire que tu fuis pas mal le regard des gens, et que te battre devant une foule admirative, ce n’est pas ton truc. Alors tu boxes pour toi, soit sur le sac, soit avec des boxeurs que tu connais bien. Mais te battre contre des inconnus, jamais.
La salle est déserte. Personne sur le ring. Tu es étonnée, mais ça t’enlève une énorme pression. Aujourd’hui tu es dans ta bulle. C’est un jour sans, comme on dit. Une journée d’introspection complète où tu as juste besoin de paix et de solitude. Ce qui est bizarre, c’est que tu connais presque toutes les personnes qui viennent ici. Tu boxes dans sur ces rings depuis toute petite. Tu connais cette salle dans les moindres recoins. Tu connais chaque habitué. Mais quand tu as besoin de te cacher aux yeux du monde, ça englobe même tous ces êtres que tu connais par cœur.
Tu poses ton sac dans un coin. Tu prends une bonne gorgée d’eau, et tu commences l’échauffement par des étirements. Faire les choses dans le bon ordre, ça te tient à cœur. Tu prends le temps, mais tu te sens surexcitée quand arrive le moment d’enfiler les gants. Ça y est. C’est ton moment. Tu commences à taper. Tu as beaucoup de choses à évacuer, alors tu y mets beaucoup de force. Tu as du mal à canaliser toute cette énergie. Tu es enfermée dans ta bulle, seule, avec ce sac de frappe rouge. Mais une voix masculine te sort de là. Tu te retournes, pour tomber nez à nez avec un homme, plutôt grand. Tu es surprise, à tel point que tu sursautes avant d’esquisser un sourire gêné. « Je peux vous aider ? » Tu étais dans ton monde, alors tu n’as rien entendu de ce qu’il t’a dit avant.
Il est dix-huit heures.
Il est plutôt rare que tu viennes à la salle de boxe en fin de journée. D’habitude, tu t’arrange pour venir aux heures où il n’y a presque personne. Tu marches un peu à reculons vers la salle, tu le reconnais. Mais l’envie de te dépenser, de te défouler est trop forte pour que tu te contentes de rester chez toi ou juste d’aller courir dans un parc. La boxe t’accompagne depuis toujours, et ç’en est devenu ton échappatoire, ton moment essentiel. Tu t’entraines trois à quatre fois par semaine et, paradoxalement, tu n’as jamais eu aucun désir de compétition. Tu n’as pas du tout l’âme d’une compétitrice. Gagner ou perdre, peu t’importe. C’est le plaisir de jouer. « L’important c’est de participer » comme disait Pierre De Coubertin. Mais même participer, ça ne t’intéresse pas. Il faut dire que tu fuis pas mal le regard des gens, et que te battre devant une foule admirative, ce n’est pas ton truc. Alors tu boxes pour toi, soit sur le sac, soit avec des boxeurs que tu connais bien. Mais te battre contre des inconnus, jamais.
La salle est déserte. Personne sur le ring. Tu es étonnée, mais ça t’enlève une énorme pression. Aujourd’hui tu es dans ta bulle. C’est un jour sans, comme on dit. Une journée d’introspection complète où tu as juste besoin de paix et de solitude. Ce qui est bizarre, c’est que tu connais presque toutes les personnes qui viennent ici. Tu boxes dans sur ces rings depuis toute petite. Tu connais cette salle dans les moindres recoins. Tu connais chaque habitué. Mais quand tu as besoin de te cacher aux yeux du monde, ça englobe même tous ces êtres que tu connais par cœur.
Tu poses ton sac dans un coin. Tu prends une bonne gorgée d’eau, et tu commences l’échauffement par des étirements. Faire les choses dans le bon ordre, ça te tient à cœur. Tu prends le temps, mais tu te sens surexcitée quand arrive le moment d’enfiler les gants. Ça y est. C’est ton moment. Tu commences à taper. Tu as beaucoup de choses à évacuer, alors tu y mets beaucoup de force. Tu as du mal à canaliser toute cette énergie. Tu es enfermée dans ta bulle, seule, avec ce sac de frappe rouge. Mais une voix masculine te sort de là. Tu te retournes, pour tomber nez à nez avec un homme, plutôt grand. Tu es surprise, à tel point que tu sursautes avant d’esquisser un sourire gêné. « Je peux vous aider ? » Tu étais dans ton monde, alors tu n’as rien entendu de ce qu’il t’a dit avant.
- Kieran MendezThere's nothing you can't say
nothing you can't do - Pseudo : Arkellana
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Points : 64
Faceclaim : Ben Barnes
Crédits : Avatar : (c)CORVIDAE - Crackship : (c)Elina
Date d'inscription : 31/12/2020
Âge : 34 ans
Situation financière : $$ - Il a des revenus qui lui permettent de vivre convenablement sans se poser de questions. Il peut payer ses factures et il s'acheter tout ce qu'il souhaite. Il n'est pas un grand dépensier mais il aime se faire plaisir malgré tout. Un bon équilibre qui lui permet de ne pas avoir de problèmes d'argent.
Situation amoureuse : Célibataire, sa dernière relation n'a jamais quitté son esprit
Orientation sexuelle : Hétérosexuel, il a eu des relations avec des hommes plus jeunes mais cela lui a seulement permis de réaliser qu'il aimait uniquement les femmes
Habitation : Une maison au n°46 de Dupont Circle
Emploi/études : Lieutenant de police
Multicomptes : Nora Grant (Zoey Deutch) & Cole Meyers (Sebastian Stan)
Rps en cours : [5/4] Sophia • Sinéad (2) • Sören • Nicholas • Jane
Rp terminés : Sinéad (1) ✢
Direct droit, crochet gauche
@Kieran Mendez x @Riley Bennett
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Tu as l’impression de rêver. C’est ça de te perdre dans tes pensées, Riley. Tu as cet homme face à toi. Tu l’entends. Il te reconnait mais toi… Tu dois être à des milliers de kilomètres. Tu n’es pas très physionomiste, ok, mais quand même. Tu as deux minutes pour te sortir de se malaise, courage. Il te demande ce que tu fais là. « J’avais envie de jardiner, je me suis dit que ce serait le bon endroit. » Tu le regardes. Ton humour ne fait pas l’unanimité. Il te sourit. Et ça fait tilt ! « J’en reviens pas ! Comment tu as atterri ici ? » Ca a mis le temps, mais tu finis par te souvenir. Tu as rencontré Kieran lors de ton voyage en Europe. A cette période où tu voulais sortir du cauchemar que représentait ta vie. Et cette rencontre t’a fait un bien fou. Vous en avez passé du temps ensemble, tout en pensant ne jamais vous revoir. Tu te rappelles ce voyage, des souvenirs plein la tête. Tu retrouves le sourire. Comme quoi, un visage, un être peut changer ton humeur en un claquement de doigts. « Comment tu as fait pour me reconnaître avec la tête que j’ai ? » Tu laisses échapper un doux rire. Il faut dire que tu n’es pas à ton avantage, après avoir autant transpiré. Tu enlèves tes gants pour récupérer ta gourde. Quitte à faire une pause, autant la rentabiliser. « J’ai tellement de questions à te poser. T’es à Washington pour combien de temps ? » Tu pourrais être un moulin à paroles dans ce genre de situation. De toute façon, avec toi c’est tout l’un ou tout l’autre, noir ou blanc. Il est rare que tu trouves l’équilibre. Et là, concrètement, tu as juste envie de le bombarder de questions. Tu te retiens, parce que tu as quand même très envie d’entendre ce qu’il a à dire, mais surtout il faut que tu penses à respirer Riley, sinon tu vas avoir un problème. Tu n’arrêtes pas de sourire. Tu es profondément heureuse de le voir. Tu te replonges dans ce voyage, dans cette vie que tu aimais tant. Au fond, si tu n’avais pas eu ta famille ici, tu serais probablement restée là-bas. Du moins, tu serais restée plus longtemps. De toute façon, tu es convaincue qu’il n’y a pas de hasard, et que la vie t’emmène là où tu dois être, au bon moment. Et le destin t’a ramené ton ami, alors tu ne peux qu’être heureuse.
- Kieran MendezThere's nothing you can't say
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Situation amoureuse : Célibataire, sa dernière relation n'a jamais quitté son esprit
Orientation sexuelle : Hétérosexuel, il a eu des relations avec des hommes plus jeunes mais cela lui a seulement permis de réaliser qu'il aimait uniquement les femmes
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Tu l’écoutes avec attention. Et pourtant, ta tête est déjà repartie dans les souvenirs. Tu étais si bien, loin d’ici finalement. Mais même si tu as du mal à le reconnaître, ta famille te manquait beaucoup trop. Tu as parfois l’impression d’être seule au monde, mais tu ne l’es pas. Tu ne l’as jamais été. Ton père y a veillé. Sa famille était si importante à ses yeux. Alors, sûrement par peur de le décevoir si tu ne suis pas son chemin, tu restes près d’eux. Et qu’est-ce que tu les aimes ! Connor, Serena, Esmée, Maddie, votre mère. Rien ne remplace les liens du sang. Et tu sais que, peu importe ce qui se passe, tu pourras toujours compter sur eux.
Tu te raccroches à l’instant présent quand tu l’entends dire qu’il n’est pas de passage. Instantanément, un large sourire se dessine sur ton visage. « Tu es arrivé il y a longtemps ? » Il poursuit. « Et oui, je n’ai pas eu le courage de tout quitter. » Ton sourire devient plus timide. « Je rêve de repartir, mais j’ai tout ici : ma famille, la galerie. J’ai mes petites habitudes, je me suis faite à cette jolie petite vie. » Tu poses ta main sur son épaule. « Je suis tellement heureuse de te revoir ! » Tu te postes face à lui. « Tu te rappelles toutes les séances de boxe qu’on a faites ? Tu me laissais gagner à chaque fois. » Tu laisses échapper un doux rire. « Mais aujourd’hui, je suis sûre que je n’ai plus besoin de ta charité. » Vous faisiez beaucoup de sport ensemble. En fait, pendant ces quelques temps passés l’un avec l’autre, vous faisiez presque tout ensemble. Et dire que tu ne pensais jamais le revoir. Vous aviez pourtant échangé vos coordonnées avant de retourner chacun à votre vie. Et tu n’admettras pas que, tête en l’air que tu es, tu as perdu son numéro… Ce n’est pas faute d’avoir eu envie de prendre des nouvelles. Puis après, le temps a passé. Et tu as gardé ces beaux souvenirs en mémoire, en ne passant pas que tu le retrouverais ici, dans cette salle de boxe que tu connais depuis ton enfance.
Tu te raccroches à l’instant présent quand tu l’entends dire qu’il n’est pas de passage. Instantanément, un large sourire se dessine sur ton visage. « Tu es arrivé il y a longtemps ? » Il poursuit. « Et oui, je n’ai pas eu le courage de tout quitter. » Ton sourire devient plus timide. « Je rêve de repartir, mais j’ai tout ici : ma famille, la galerie. J’ai mes petites habitudes, je me suis faite à cette jolie petite vie. » Tu poses ta main sur son épaule. « Je suis tellement heureuse de te revoir ! » Tu te postes face à lui. « Tu te rappelles toutes les séances de boxe qu’on a faites ? Tu me laissais gagner à chaque fois. » Tu laisses échapper un doux rire. « Mais aujourd’hui, je suis sûre que je n’ai plus besoin de ta charité. » Vous faisiez beaucoup de sport ensemble. En fait, pendant ces quelques temps passés l’un avec l’autre, vous faisiez presque tout ensemble. Et dire que tu ne pensais jamais le revoir. Vous aviez pourtant échangé vos coordonnées avant de retourner chacun à votre vie. Et tu n’admettras pas que, tête en l’air que tu es, tu as perdu son numéro… Ce n’est pas faute d’avoir eu envie de prendre des nouvelles. Puis après, le temps a passé. Et tu as gardé ces beaux souvenirs en mémoire, en ne passant pas que tu le retrouverais ici, dans cette salle de boxe que tu connais depuis ton enfance.
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