Sushi time - Makayla

" sushi time "

OUTFIT - Elle-même ne savait pas ce qu’elle devrait faire en face de son père, enfin celui qui était son père en tout cas. Timide, pas dans son assiette certainement, elle n’avait surtout pas hésité avant d’accepter de prendre un dîner avec lui en se disant que c’était certainement la meilleure solution, parce que s’il en apprenait sur lui, elle en apprendrait sur une partie d’elle-même qu’elle n’a jamais su de toute sa vie. Elle en avait reparlé avec sa mère après lui avoir fait la tête pendant un certain, un certain temps qui avait fait qu’elle avait réussi à réfléchir sur tout ce qui avait bien pu se passer dans sa vie. Tout était en train de se dérouler à merveille, un 21e anniversaire qui avait terriblement bien commencé avec Nicholas et qui s’était terminé avec ses amis les plus proches dans sa vie. Nicholas… quand elle pensait à lui c’était une déferlante de bonheur dans tout son corps, elle n’était pas un objet d’une nuit, elle pouvait peut-être enfin avoir quelque chose de sérieux pour la première fois depuis des années ? Et là, elle allait passer du temps avec celui qui était son père, cette personne qu’elle pensait ne jamais rencontrer et qu’elle avait oublié de chercher quand les choses n’étaient pas de son côté. Elle n’était pas sûre de ce qu’elle pouvait ressentir en ce moment même depuis qu’elle savait qu’elle allait passer du temps avec lui, elle savait juste qu’en un seul regard, les traits dont elle s’était si souvent plainte parce qu’elle n’avait pas ceux de sa mère, c’était ceux de son père qu’elle avait pris. Même si sa blondeur était certainement la couleur qu’elle faisait depuis des années, sa couleur naturelle était si claire et sa mère était si brune qu’elle ne savait pas de qui elle pouvait tenir ça… Certainement du côté allemand qu’elle avait visiblement dans le sang ?

Elle était restée quelques minutes dans sa voiture devant l’immeuble de son père, parce qu’elle n’avait jamais eu l’occasion de savoir sa situation… et bordel qu’il devait être certainement riche ou aisé en voyant l’immeuble ou même la robe qu’il lui avait envoyé à Noël. Pas à l’aise parce que ce n’était pas son univers, elle sortit de sa voiture avant de se diriger vers la porte d’entrée. Dans la lettre qu’il avait laissé, une clé était tombée dans ses mains et une indication de l’endroit où se trouvait son appartement. Elle n’était jamais venue auparavant, parce qu’elle ne se sentait pas encore prête ni bien pour y aller et tomber certainement sur lui… Elle souffla un instant avant d’entrer et de prendre l’ascenseur pour monter jusqu’au dernier étage, enlevant son écharpe dans celui-ci. Devant la porte de l’appartement, elle toqua avant d’attendre sagement qu’Andrea vienne lui ouvrir. Elle posa son regard sur lui pendant un instant. « Hey, comment ça va ? », ça lui faisait bizarre d’être là, mais est-ce qu’elle devait se retenir d’être elle-même, comme elle pouvait l’être et qu’elle devait l’être avec son père ? Elle entra alors chez lui avant de se retourner vers lui avant de venir déposer un baiser contre son joue comme pourrait faire une petite fille avec son papa, ce qu’elle était maintenant mais en plus grande version.

« Je… On peut dire que ça va, et toi ? »

Elle était un peu perdue, mais au moins elle avait fait un pas vers lui… ça changeait de l’énorme gifle qu’elle avait pu lui foutre sur cette fameuse joue qui venait d’accueillir un doux baiser de sa part.

code sleipnir.

 — Andrea se trouve donc, là, devant elle, clairement, il a la boule au ventre, le stress en continue, l’impression qu’il va gaffer et perdre cette fille qu’il vient seulement de retrouver. Est-ce grave s’il la perd ? Bien sûr, c’est sa fille, il veut enfin la connaître, enfin savoir qui elle est, enfin savoir comment elle est même. Ainsi, il la regarde, il sourit doucement tout en la laissant alors entrer chez lui. Il va lui dire de faire ce qu’elle veut, comme chez elle, et il n’a pas le temps, qu’il sentit, le baiser sur sa joue, qui avait accueillit aussi une gifle avant par le biais de sa fille, mais, il a oublié depuis, étant donné, qu’il lui a pardonné, il ne pouvait pas lui en vouloir à sa famille, il ne peut rien lui en vouloir, il l’aime, c’est tout. Il sourit alors.

« - ça va, un peu de fatigue. »

Il rit un peu, avant de tout simplement fermer derrière elle. Il tend un peu les mains en souriant.

« - tu me donnes ton manteau et ton écharpe ? Et fait comme chez-toi, vraiment. »

Il sourit, et quand il eut les affaires, il vint les mettre sur un cintre, et les mit dans l’armoire prévu pour les rangements des manteaux, chaussures et écharpes. Andrea est presque assez speed avec le stress qu’il a un peu, à cause de se louper, tout simplement. Mais il a fait en sorte de se mettre à l’aise, d’où le fait, qu’il a les cheveux bouclés au naturel et non lissé comme souvent et autre chose qu’un costard comme à son habitude. Il va alors dans le salon.

« - La route, ça été ? »

Il la regarde, sortant alors des verres, il sourit un peu, mais pas trop, histoire de ne pas se montrer trop super enjoué, mais il est content de la voir ici, qu’elle ait accepté même de venir, autant dire, que oui, il est un peu trop heureux, il n’y peut rien, il est heureux de savoir qu’il est papa et que sa fille soit là.

« - J’espère que tu aimes les sushis. »

Il sourit.

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