20 > Tell me about Darth Vader, Lukayla | Maklaus

Klaus il a eu un père plutôt absent pendant une longue partie de sa vie et une mère absolument horrible. Alors quand Mak lui annonce avoir rencontré son père il n'est pas de ceux qui sautent au plafond en se disant que c'est absolument génial et qu'ils vont pouvoir rattraper le temps perdu. Il ne veut pas non plus faire de son cas une généralité et partir complètement négatif juste parce que lui a eu une expérience de merde. Mais il reste un minimum méfiant quand même. Son père à Mak il a jamais été la. Apparemment, d'après ce qu'elle lui a dit par sms, ça serait parce qu'il ne connaissait pas son existence et dans ce cas c'est sa mère qu'a abusé. Mais il ne peut s'empêcher d'émettre une certaine réserve. Puis elle semble partagée elle aussi. Elle ne sait pas encore sur quelle pied danser. Sa première réaction face à lui a été la violence et elle n'est pas certaine de vouloir de lui dans sa vie. Ils en ont parlé par sms mais le sujet a dévié alors il a pris cette décision d'aller directement chez elle. Parce qu'il trouve tout de même le sujet important et il a envie de s'y pencher un peu plus. De ne pas la laisser seule dans cette histoire. Makayla et lui se connaissent pas depuis super longtemps. Ils ne sont pas des amis d'enfance, faut dire qu'avec leur différence d'âge c'est un peu plus compliqué.. Au départ ils pensaient juste baiser un coup et finalement leurs langues se sont déliées d'une toute autre manière suite à ça. Le feeling est tout de suite bien placé. Klaus s'est confié sur des choses dont il s'interdis de parler en général, comme son amour pour celle qui est à présent sa sœur. Il en e parlé uniquement parce qu'il ne pensait plus la revoir et du coup ça n'était pas bien grave. Sauf qu'ils se sont recroisés et aujourd'hui elle est probablement son amie la plus proche. C'est peut-être aussi parce qu'ils sont proches et n'ont plus vraiment de gêne entre eux qu'il se permet d'aller la voir sans même lui en avoir parlé avant. Au pire il tomberait sur un de ses colocs qui lui dirait qu'elle n'est pas la ou qu'elle est occupée. Voir personne n'ouvrirait la porte. Tant pis il aura essayé. De toute façon il n'est pas bien loin alors ça ne lui coûte pas grand chose. Il s'est tout de même munie d'une arme imparable, un paquet de bonbons. Arrivé devant la porte de son appartement il frappe quelques coups et dans le doute il appuie aussi sur la sonnette. Il ne sait pas qui ouvrira mais peu importe, il les connait ses colocs à présent.

Elle lui en avait parlé parce qu’elle en avait besoin d’en parler de cette situation. Elle avait vu son père, enfin celui qui avait contribué à sa création, elle n’était pas certaine de vouloir le considérer comme son père dans cette situation. Elle n’avait jamais cru tomber un jour sur cette personne, et visiblement sa mère n’avait pas compris le message que sa fille lui avait fait comprendre pendant des années qu’elle n’avait pas envie de le connaître, pas avant qu’elle ne soit prête. Et même du haut de ses 20 ans, elle ne l’était pas encore, mais clairement pas du tout. Peut-être une réaction excessive quand sa main s’était jetée sur la joue de cette personne, parce qu’elle n’avait clairement pas l’idée d’être heureuse de le voir, ou juste parce qu’elle ne savait pas comment réagir face à ça. Elle était vague dans ses propos, elle avait même fini par dévier la conversation avec Klaus quand elle était en train de lui parler de ça. Parce qu’elle ne savait pas quoi penser, elle ne savait pas quoi réfléchir sur cette situation. Son esprit était autant déchiré que son cœur, on lui avait menti, on lui avait raconté autre chose que ce qu’elle avait cru entendre, pas d’abandon, sa mère qui lui avait rien dit clairement et son père qui lui disait réellement tout ce qui avait bien pu se passer… Elle ne savait même pas le nom de ce dernier, un Dark Vador des temps modernes… Au moins elle pouvait se dire que sa couleur de cheveux était de cet homme, sa mère étant brune comme son petit frère Max. Elle était dans ses pensées la petite Makayla, elle avait envie d’y réfléchir comme oublier tout ce qu’elle avait vécu ses derniers temps, peut-être qu’elle devrait penser à aller s’amuser ou juste s’envoyer un bon paquet de clope devant netflix et les beaux abdos d’un des protagonistes d’une des séries qu’elle pouvait apprécier. Sauf que visiblement quelqu’un avait décidé de stopper un quelconque programme de la soirée. Sur ses pattes, elle était sortie de sa chambre pour aller jusqu’à sa porte, ouvrant alors en étant en short de pyjama, elle pouvait risquer une grippe si c’était un joli mec à sa porte… Sauf que c’était Niklaus, un joli mec, mais son meilleur ami. Elle avait l’habitude de le voir arriver ici, et elle savait très bien que la conversation qu’elle voulait finir n’était pas proche de le faire. En quelques secondes, elle était dans sa chambre, son énorme oreiller entre les bras, devant son meilleur ami qui était tout autant assis dans son lit.

« Qu’est-ce qu’il y a ? »

Elle ne savait pas, ou juste elle n’avait pas envie d’en parler plus, elle avait juste son oreiller dans ses bras, le menton dessus, le regard posé sur le blond en face d’elle. Elle attendait juste de savoir ce qu’il allait lancer et ce qu’elle allait pouvoir dire.

C'est bien Mak qui ouvre la porte. Visiblement ravis de le voir vu ce large sourire qu'elle n'a pas. Il se retient de rire et referme derrière pour la suivre jusqu'à sa chambre dans laquelle elle s'est dirigée sans dire un mot « Qu’est-ce qu’il y a ? » il s'adosse contre le mur en face d'elle et croise les bras en observant sa petite moue mi boudeuse mi blasée "Bonjour à toi aussi Mademoiselle Sharp" il s'en amuse mais en réalité il n'est aucunement choqué par ce manque de formule de politesse. Pas entre eux. Ils se parlent relativement souvent par sms, quand ils se voient c'est un peu comme s'ils ne s'étaient pas vraiment quittés. "J'suis pas venu parler de ton sexy psy donc à ton avis ?" De toute façon il est persuadé qu'elle connaissait très bien la réponse avant même d'avoir posé la question. Même s'il l'a taquine un peu et se moque, en réalité il est vraiment la pour voir s'il peut l'aider. Pour qu'elle puisse lui en parler plus amplement et vider son sac. Après tout c'est un peu leur spécialité à eux deux non ? De s'écouter déblatérer, ça a quasiment commencé comme ça. C'est important de vider son sac. Il le sait bien. Accumuler la rage c'est pas ce qu'il y a de mieux. La preuve il ne lui a pas fallu longtemps pour claquer son père avant même de lui laisser le temps de s'expliquer. Lui il a fait un peu plus que claquer sa mère avec tout ce qu'il avait accumulé. Pas à tord pour le coup. N'empêche que si elle peut ne pas en arriver la ça serait pas mal. Il faut qu'elle évacue. Il se décolle du mur en soupirant légèrement et vient s'asseoir à côté d'elle "Comment tu te sens ?" parce qu'il trouve important de commencer par la. Il n'est même pas sûr qu'elle se soit poser la question elle, de savoir ce que ça lui faisait vraiment "C'est de la colère, de l'incompréhension, de la frustration, de la tristesse ?" parce qu'elle lui a dit que son père n'était pas au courant, apparemment sa mère ne lui avait rien dit. Donc il n'est pas impossible qu'elle en ressente de la tristesse à se dire que s'il avait su elle aurait pu avoir un père peut-être. "Ou si tu préfères tu peux aussi balancer plein d'insulte en te défoulant contre les oreillers, j'peux même les tenir si tu veux" un léger sourire étire ses lèvres. En réalité il est sérieux. Si ça peut lui faire du bien et lui permettre de redescendre la pression avant de causer. Ouais il a peut-être passé un peu trop de temps chez le psy lui aussi. Mais il a également beaucoup observé, le comportement humain il connait un peu.

« Bonjour à toi aussi Mademoiselle Sharp. », elle marmonna un bonjour contre son oreiller alors qu’elle continuait à regarder le jeune homme en face d’elle, parce qu’elle ne savait clairement pas ce qui allait sortir de sa bouche, et elle ne savait clairement pas si elle allait aimer tout court ce qui allait se passer sur le coup. Elle avait son oreiller contre sa poitrine, peut-être parce que c’était clairement la seule chose qu’elle pouvait écraser sans que ça hurle à la mort à cause de la force qu’elle était en train de mettre. « J’suis pas venu parler de ton sexy psy donc à ton avis ? », un soupir passa la barrière de ses lèvres en sachant que le sujet Dark Vador aka son père biologique revenu dans sa vie allait faire surface.  Elle avait réagi trop vite, ou trop brusquement, parce qu’elle n’avait clairement pas su le faire correctement en ayant cette personne en face d’elle. « Comment tu te sens ? », elle posa son regard sur son meilleur ami qui venait de se mettre à côté d’elle, alors que son oreiller était en train de se fondre en elle dans pas longtemps tellement elle était en train de le serrer contre sa poitrine. Sa réponse ? Elle ne le savait pas sur le moment, son esprit était tellement perdu qu’elle ne voulait pas y répondre, au fond d’elle, c’était clairement le bordel. Sa curiosité était là, parce qu’elle s’était toujours demandée qui était son père, mais pas de cette manière… « C’est de la colère, de l’incompréhension, de la frustration, de la tristesse ? », un peu de tout sur le coup, elle le regardait continuer à lui parler avant qu’elle ne prenne le courage de le faire.

« De tout. Un mélange. Un bordel. »

Elle s’était mise à le marmonner contre son oreiller alors que son cœur était encore en train de se serrer, parce que d’habitude elle était forte la petite Makayla, la grande gueule qui n’avait pas peur de montrer ce qu’elle avait dans le ventre. Là, c’était juste cette jeune femme, blessée, fragile, perdue. « Ou si tu préfères tu peux balancer plein d’insulte en te défoulant contre les oreillers, j’peux même les tenir si tu veux. », elle grogna avant de donner un coup contre l’épaule du jeune homme sur le coup après ce qu’il venait de lui dire. Elle-même ne savait pas ce qu’elle voulait maintenant, mais elle se redressa pour être un peu plus droite avant de prendre une grande respiration et de tout laisser sortir.

« Je suis partagée entre les haïr ou essayer de les comprendre. Ma mère aurait très bien pu tout lui dire, mais elle a eu le père de Max qui lui foutait la pression. Et mon espère de père aurait très bien pu insister ou même juste revenir ici en vacances… Rah ! »

Le dit coussin, inoffensif, se retrouva en quelques secondes contre l’un des murs, heureusement sans rien accrocher ou de cassable facilement. Elle passa ses mains dans ses cheveux, parce que la rage, la peine, tout ce bordel était dans sa tête. C’est ainsi qu’elle se laissa tomber en arrière, s’allongeant sur son lit, attendant de voir si son meilleur ami allait faire la même chose.

Il n'aime pas la voir comme ça. Elle serre tellement se coussin qu'il a du mal à croire qu'on son cœur n'est pas serré avec. C'est pas une fille fragile Mak. Même si elle peut en donner l'impression parfois. Il a appris à la connaitre, à s'intéresser à elle au delà des apparences. C'est une jeune femme forte. Elle a l'habitude de gérer des situations pas évidentes, que la plus part des gens jugeraient comme difficiles. La bipolarité de son frère par exemple. Cette maladie invisible est non seulement très dure à vivre pour la personne qui l'a mais également pour son entourage. Alors la savoir bouleversée aujourd'hui, ça lui fait un gros pincement au cœur. Les parents. Ils ont une puissance émotionnelle sur leurs enfants dont ils ne se rendent parfois pas compte. Et visiblement c'est tout autant le cas quand on a pas grandit avec. Il veut chercher à comprendre exactement ce qu'elle ressent. Pas uniquement par curiosité parce qu'il n'est pas certain de pouvoir y faire grand chose mais plutôt parce qu'en cherchant à mettre des mots dessus pour lui répondre ça va sûrement lui faire prendre conscience elle même de ce qu'elle ressent. Il n'y a que comme ça qu'elle peut savoir comment agir vis à vis d'elle même pour aller mieux « De tout. Un mélange. Un bordel. » enfin si toutefois elle arrive à mettre des mots dessus. Faire le tris dans ce gloubiboulga d'émotions brutes. Pas évident, faut bien l'admettre. Peut-être qu'il a juste trop l'habitude de tout analyser et de s'analyser lui même. La seconde option qu'il lui offre lui vaut un grognement et un coup dans l'épaule qui lui arrache, malgré tout, un sourire d'amusement. Il le ravale quand il la voit se concentrer. Probablement dans le but de lui donner une réponse un peu plus potable « Je suis partagée entre les haïr ou essayer de les comprendre. Ma mère aurait très bien pu tout lui dire, mais elle a eu le père de Max qui lui foutait la pression. Et mon espère de père aurait très bien pu insister ou même juste revenir ici en vacances… Rah ! » Il ne réagit pas quand le coussin fini contre le mur. Si son père ne se doutait pas avoir mis une femme enceinte il ne voit pas pour quelle raison il aurait insisté ou serait revenu ici en vacances. Sauf si c'était plus sérieux qu'un coup d'un soir ou un plan cul mais ça il n'en sait rien. Il tourne la tête vers elle quand elle se laisse tomber en arrière contre le matelas. Un long soupire s'échappe de ses narines "Okay" il se lève et rabat la couette sur elle, d'un côté puis de l'autre, en faisant un énorme sushi, puis il s'allonge à côté d'elle. Tourné sur le flan, la tête appuyée sur la main de son bras à demi relevé, accoudé au matelas. "Haïr et essayer de les comprendre c'est pas incompatible tu sais" il hausse brièvement les épaules "Ce que je te conseillerai serait d'essayer de comprendre la situation. Chercher à savoir ce qu'il s'est réellement passé, avoir les différents points de vues, même ceux de proches autour qui ont vécu la situation avec ta mère à ce moment la par exemple, plus tu as d'éléments mieux c'est. Et ensuite, à partir de la, dès que tu sauras vraiment ce qu'il s'est passé alors tu pourras décider de les haïr ou non. De laisser une chance ou non. Mais au moins tu le feras en connaissance de cause" ça lui semble la meilleure option "Parce la, tant que tu ne sais pas vraiment de quoi il en est, tu peux pas juger, tu te poseras toujours la question et tu te demanderas si t'es légitime de les haïr. Rester dans le flou comme ça, ça ne fera que te torturer l'esprit encore plus et te foutre dans la confusion" ça la lâchera pas. Pas tant qu'elle ne saura pas. Pour lui c'est une évidence.

Elle n'était pas du genre à se laisser abattre, ou même à baisser les bras facilement. Elle était cette jeune femme forte qui avait toujours une solution à son problème ou qui était du genre à vouloir tour régler par elle-même parce qu'elle n'avait pas besoin des autres pour se débrouiller, enfin c'était ce qu'elle disait le plus souvent, mais on ne pouvait pas avoir trop de choses sur les épaules d'une jeune femme de 20 ans non plus. Entre son frère, et maintenant ses parents, elle ne savait plus sur quel planète elle se trouvait, pire encore, comment pouvait-elle être sûre que tout cela n'était qu'un stupide cauchemar et qu'elle allait se réveiller à un moment dans une vie normale avec des parents normaux et une vie de famille normale ? Elle n'en savait rien, et elle savait très bien que tout était réel, autant que son cœur était serré dans sa poitrine à penser à tout ce qui était en train de se dérouler dans sa petite vie qui était de nature tranquille, juste agitée par les compétitions ou son petit frère. « Okay »,  elle n'avait rien dit, surtout quand elle s'était carrément écroulée sur son lit après avoir balancé ce pauvre coussin qui n'avait rien demandé dans cette histoire. Puis en quelques secondes, voilà qu'elle était clairement entourée de sa couverture, made in Niklaus. Ça pouvait la rassurer, elle ne pouvait pas le cacher, mais elle se dégageait assez pour pouvoir se tourner afin d'être en face de lui, mais surtout se remettre aussitôt dans la couette, histoire d'avoir cette chaleur protectrice comme on pouvait dire. « Haïr et essayer de les comprendre c'est pas incompatible tu sais. », il n'avait pas tort, et elle le savait. Le bordel dans sa tête faisait qu'elle ne savait pas comment réagir, comment penser, comment laisser s'exprimer les choses dans son cœur sans devoir faire du grand n'importe quoi. « Ce que je te conseillerai serait d'essayer de comprendre la situation. Chercher à savoir ce qu'il s'est réellement passé, avoir les différents points de vues, même ceux de proches autour qui ont vécu la situation avec ta mère à ce moment la par exemple, plus tu as d'éléments mieux c'est. Et ensuite, à partir de la, dès que tu sauras vraiment ce qu'il s'est passé alors tu pourras décider de les haïr ou non. De laisser une chance ou non. Mais au moins tu le feras en connaissance de cause. », elle se mordit doucement la lèvre comme une petite enfant, parce qu'elle savait qu'il n'avait pas tort sur le coup. « Parce la, tant que tu ne sais pas vraiment de quoi il en est, tu peux pas juger, tu te poseras toujours la question et tu te demanderas si t'es légitime de les haïr. Rester dans le flou comme ça, ça ne fera que te torturer l'esprit encore plus et te foutre dans la confusion. », elle ne pouvait pas non plus être trop neutre dans l'histoire, parce que sa mère ne lui avait pas tout dit, comme avec ce que son père lui avait balancé. 

« J'ai aucun moyen de contact avec Dark Vador, et Padme m'a menti donc j'ai un peu de mal sur le coup, pour le moment, à parler avec. Je sais juste qu'il était le premier grand amour de ma mère, qu'ils sont restés quelque temps ensemble, puis il est reparti dans son pays et puis pouf. J'ai l'impression que ma vie est digne d'un film cliché hollywoodien. », elle marqua une pause pendant un instant avant de souffler et de reprendre, « Je déteste ce genre de film en plus. »

Klaus n'est pas psy, mais pour les personnes à qui il tien il essaye toujours de leur apporter quelques conseils qu'il pense juste. Quelques potentielles solutions pour les sortir de leurs tourments. C'est vrai qu'il aurait pu simplement se contenter de ce qu'elle lui avait dit par sms et lui répondre "patpat courage" mais il ne sait pas faire. Pour ça qu'il déboule, pour ça qu'il creuse le sujet. Parce que d'après lui c'est pas suffisant, d'après lui elle a rien extériorisé et d'après lui c'est pas en rester à ça sans s'y intéresser plus qui va l'aider. Il ne peut pas. Elle a besoin qu'on donne de l'importance à ce qu'il s'est passé, parce que c'est important. Elle le connait assez pour savoir comment il est et connaitre son mécanisme de réaction, probablement pour ça qu'elle n'a pas été surprise le moins du monde en lui ouvrant la porte. « J'ai aucun moyen de contact avec Dark Vador, et Padme m'a menti donc j'ai un peu de mal sur le coup, pour le moment, à parler avec. Je sais juste qu'il était le premier grand amour de ma mère, qu'ils sont restés quelque temps ensemble, puis il est reparti dans son pays et puis pouf. J'ai l'impression que ma vie est digne d'un film cliché hollywoodien. » ah, donc c'est pas juste un coup d'un soir ou une banale histoire de cul. Ca complique un peu c'est sûr. Après avec les éléments qu'il a il aurait plutôt tendance à blâmer la mère que le père. Après tout s'ils n'étaient plus ensemble il n'avait pas vraiment de raison de revenir ni même de se demander si elle était ensemble. En tout cas, s'il avait été à sa place il ne se serait pas posé la question, il se serait dit que si ça arrivait alors la mère le préviendrait, logique. Mais visiblement pas la logique de la mère de Mak. Pour l'instant, c'est elle qui lui semble avoir fait le coup de pute, envers son père et envers la blondinette. « Je déteste ce genre de film en plus. » elle lui arrache un sourire. Lui non plus il n'aime pas. Mais pas pour les mêmes raisons. Plutôt parce que ça lui arrache cette sur-sensibilité de merde qui lui pourris la vie, il n'assume pas. Jouant toujours au mec normal. Hors de question de se montrer touché devant ces histoires romancées à la con. Il passe son bras autour du sushi géant qu'elle est devenue et vient caler son menton au dessus de sa tête pour l'enlacer "T'es quelqu'un de courageux, t'arriveras à trouver le cran de te lancer dans ta recherche de vérité, j'en doute pas une seconde" pas une non. Même si ça doit prendre un peu de temps il est a peu prêt certain qu'elle le fera. Elle préfèrera connaitre la vérité que de laisser couler sans jamais savoir. Elle en a besoin. "Il t'as dis qu'il voulait créer un lien ? Rattraper le temps perdu ?" ça serait plutôt ironique s'il n'a laissé aucun moyen de le joindre. Ceci dit elle est peut-être partie trop vite pour lui en laisser l'opportunité "Ta mère doit avoir son numéro dans tout les cas si tu te décides"

Se retrouver dans une situation comme celle-ci, où elle ne savait pas où se mettre, où on ne pouvait clairement plus sortir l’excuse qu’elle était trop jeune pour comprendre. Elle en avait déjà marre de toutes ses histoires, elle avait déjà mal vécu tout ce que sa mère avait bien pu lui dire quand elle était une adolescente, mais maintenant qu’elle avait son père dans les parages et la version de ses faits, elle ne savait clairement pas quoi faire. Et puis voilà, elle avait son meilleur ami avec elle, et elle avait l’impression qu’il allait clairement l’aider, pas comme un psychologue non, comme quelqu’un qui avait vraiment envie de l’aider dans ce qu’elle était en train de vivre à cause de ses parents. Parce que pourquoi, franchement pourquoi ? C’était ce qu’elle se demandait depuis qu’elle était tombée devant son père. Elle se prenait la tête dans son coin, elle était revenue chez elle si rapidement qu’elle était sûre que ses colocataires s’étaient posées des questions sur son état. Où était sorti cette histoire de ne rien dire à cause d’une nouvelle personne dans sa vie ? Pourquoi était-il jamais revenu pour mettre les points sur les i quand sa mère était folle amoureuse de lui ? Est-ce qu’il l’aimait encore avant de partir ? Est-ce qu’il comptait venir la chercher pour qu’ils vivent ensemble dans son pays natale ? Un soupir passa la barrière de ses lèvres tandis que son esprit était embrouillé par tout ça. « T’es quelqu’un de courageux, t’arriveras à trouver le cran de te lancer dans ta recherche de vérité, j’en doute pas une seconde. », peut-être, ou pas. Elle devait le trouver ce courage de se plonger dans quelque chose qui allait peut-être tout dire sur elle, sur sa personne, sur ses origines. Pourquoi maintenant de toute façon, peut-être qu’il aurait très bien pu rester dans son pays et elle n’aurait pas eu besoin de tout savoir. « Il t’a dit qu’il voulait créer un lien ? Rattraper le temps perdu ? », elle posa son regard sur Niklaus après l’avoir eu dans les étoiles.

« Il est parti avant moi, pour ne plus me perturber et ne plus foutre encore plus de bordel déjà avec la bonne idée de ma mère de nous faire ça dans notre dos. »

Un soupir passa encore la barrière de ses lèvres, parce qu’elle savait qu’il était heureux de la rencontrer et qu’il lui a dit qu’il voulait le faire depuis longtemps, mais c’était venu si soudainement et elle avait eu une vague de haine au fond d’elle qu’elle n’avait pas laissé le temps à son père biologique de dire quelque chose. Trop impulsive, trop de rage, ça pouvait faire n’importe quoi. « Ta mère doit avoir son numéro dans tous les cas si tu te décides. », si elle le voulait, oui.

« Je verrai quand j’aurai ma mère en face de moi… »

Il a pas l'habitude de la voir comme ça, alors forcément ça le préoccupe. Elle ne fait partis des personnes qui demande trop d'attention. Enfin, oui elle cause beaucoup par sms et ça ne le dérange pas, mais elle n'est pas dans le besoin constant de se plaindre et d'être soutenue. Donc quand c'est le cas y'a de quoi le prendre au sérieux. Bon il a fallut qu'il lui court un peu après pour avoir plus de détails mais en soit ça n'est pas plus mal. En parler en face c'est toujours mieux non ? En tout cas quand c'est important lui, il préfère. « Il est parti avant moi, pour ne plus me perturber et ne plus foutre encore plus de bordel déjà avec la bonne idée de ma mère de nous faire ça dans notre dos. » ah ça, faut avouer que l'idée du rendez-vous surprise pour dire coucou voici ton père c'était pas la meilleure idée qu'elle puisse avoir. Le choque qu'elle a pu avoir, il l'imagine assez bien. Même si bien sûr, n'étant pas à sa place il ne peut pas réellement savoir ce qu'elle a ressentis. Dans cette situation, si son père faisait venir sa mère en mode surprise c'est sûr qu'il réagirait extrêmement mal et pèterait probablement un câble, mais pour des raisons différentes. "Au fond peut-être que vous êtes un peu vous deux dans le même cas, voir le même camp. En tout cas vis à vis de ce que ta mère à fait" ça a l'air d'être surtout de sa faute d'après les informations qu'il a pour le moment. Après tout, un père ne peut pas être la pour sa fille s'il n'est pas au courant de son existence. « Je verrai quand j’aurai ma mère en face de moi… » il fait un petit mouvement de tête sur le côté "Ouais effectivement, pour ça faut déjà que tu reparles à ta mère" ça complique forcément un peu les choses vu qu'elle lui en veut aussi. Un soupire hors des narines il bascule sur le dos et se gratte la nuque "Tu voulais le connaitre à la base avant qu'il débarque ? Ou tu t'étais faite à la situation et t'avais pas envie qu'elle change ?" opportunité ou changement non désiré, ça joue aussi forcément. Il tourne à nouveau la tête vers elle, restant tout de même sur le dos "Il t'as donné quelle impression si tu retires la rage que t'as eu quand t'as appris que c'était lui ? Genre, en tant que personne, il te donne l'impression d'être un type bien ?"

On ne pouvait pas le cacher, elle pouvait être une pipelette quand l’occasion était faite pour que ça se passe ainsi, elle pouvait en dire des choses par sms ou même quand son meilleur ami était en face d’elle, rien ne pouvait changer ! Mais elle n’était pas du genre à demander de l’aide, elle voulait toujours se débrouiller toute seule dans la vie et elle savait très bien que Klaus était venu parce qu’elle ne lui avait pas dit qu’elle voulait quelqu’un pour la soutenir, pas faire tout ça toute seule, il avait fini par le deviner de lui-même, comme s’il savait comment elle pouvait fonctionner cette petite danseuse. « Au fond peut-être que vous êtes un peu vous deux dans le même cas, voir le même camp. En tout cas vis à vis de ce que ta mère a fait. », il avait raison sur le coup, son père et elle étaient dans le même camp contre sa mère, mais dans le cœur de la jeune femme, les deux étaient opposés, elle ne connaissait rien de lui et lui venait d’arriver dans sa vie comme un cheveu sur une soupe. Elle détestait vraiment sa mère dès qu’elle avait eu l’idée de les inviter au même moment comme s’ils allaient se sauter dans les bras et devenir une famille unie. « Ouais effectivement, pour ça faut déjà que tu reparles à ta mère. », un petit rire passa la barrière de ses lèvres quand il dit ça à sa manière.

« T’as pas tort pour ça… mais je ne sais pas pour le moment… »

Et elle disait clairement la vérité. Comment elle pouvait avoir sa mère à nouveau devant elle après ce quelle venait de faire ? Enfin, on pouvait penser que c’était une réaction extrême quand sa mère avait maladroitement fait les choses, mais avoir son père qu’elle n’avait jamais connu devant elle, ce n’était pas quelque chose de minime pour la blonde. « Tu voulais le connaitre à la base avant qu'il débarque ? Ou tu t'étais faite à la situation et t'avais pas envie qu'elle change ? », c’était une bonne question qu’il était en train de lui poser, parce qu’elle-même ne s’était jamais demandée si elle aurait envie de le rencontrer, elle n’avait plus cherché tout ça depuis qu’elle était adolescente, elle faisait sa vie à présent quoi. « Il t'a donné quelle impression si tu retires la rage que t'as eu quand t'as appris que c'était lui ? Genre, en tant que personne, il te donne l'impression d'être un type bien ? », elle lâcha un soupir quand elle se mit elle aussi sur le dos pour regarder son plafond comme si celui-ci allait finir par lui dire la réponse de ce que son meilleur ami était en train de lui demander depuis quelques minutes.

« J’avais simplement fini par me dire que ça ne servait à rien de se prendre la tête sur ça. J’ai eu un moment où je voulais le chercher quand j’étais plus jeune, mais maintenant que je suis plus vieille, j’ai plus fait attention à ça… Pour l’impression, il m’a paru être quelqu’un de poser, de gentil, quelqu’un qui a envie de prendre soin de sa famille. Je dois tenir mes yeux rieurs de lui. »

Un sourire. Marque de la victoire qu'il considère avoir eu à lui arracher ce petit rire. Première porte ouverte sur le chemin de l'apaisement. Si ça peut la détendre un peu. Démêler les nœuds qu'elle se fait au cerveau. « T’as pas tort pour ça… mais je ne sais pas pour le moment… » paumes tournées vers le ciel il hausse brièvement les épaules "Tu le feras quand t'auras envie, on est pas aux pièces" certes plus tôt elle règlera ça plus vite elle sera sereine et aura ses réponses. Mais ça il lui a déjà dit, elle l'a compris, maintenant il ne veut pas la brusquer. Il sait que si elle se sent trop sous pression ça risque de la renfermer un peu plus sur le sujet. Puis après tout, ils peuvent très bien en discuter et y réfléchir sans avoir à la presser. « J’avais simplement fini par me dire que ça ne servait à rien de se prendre la tête sur ça. J’ai eu un moment où je voulais le chercher quand j’étais plus jeune, mais maintenant que je suis plus vieille, j’ai plus fait attention à ça… Pour l’impression, il m’a paru être quelqu’un de poser, de gentil, quelqu’un qui a envie de prendre soin de sa famille. Je dois tenir mes yeux rieurs de lui. » il tourne la tête vers elle, un sourire attendris accroché aux lèvres. "Ecoute t'as voulu le connaitre à un moment de ta vie mais tu pouvais pas, maintenant t'en as l'occasion. A moins qu'il se barre à nouveau tu l'as sous la main si l'envie que t'as abandonné te reviens. Après tout c'est pas comme si y'avait un âge pour avoir envie de connaitre son père après tout" et puis d'après ce qu'il a compris il n'a pas vraiment l'intention de repartir. Au contraire, il veut la connaitre aussi maintenant qu'il connait son existence. A l'aide de ses pieds il se débarrasse de ses godasses et se redresse pour se tourner en tailleurs face à Madame Shushi. "En tout cas quand tu parles de lui sans énervement, objectivement on va dire, ben il a pas l'air d'un mauvais bougre ! Gentil, posé et qui veut prendre soin de sa famille ce sont plutôt des bons points tu crois pas ? Que des compliments, aucun reproche" il sourit un peu plus. Il veut juste qu'elle se rende compte que finalement il n'est peut-être pas celui qui est responsable dans cette histoire, pas celui qui mérite sa haine. De son point de vu la seule responsable est sa mère pour le coup. Après peut-être qu'elle avait ses raisons, il manque encore d'élément à ce niveau la.

« Tu le feras quand t'auras envie, on est pas aux pièces. », elle aimerait bien être à 100% sereine sur cette situation, avoir le courage d’aller voir sa mère aussitôt pour des explications. Mais il fallait qu’elle se repose déjà, assez pour qu’elle puisse souffler et qu’elle puisse se poser en espérant que la vie n’allait pas encore plus la mettre dans la boue. Chaque chose en son temps, elle avait tout le loisir de respirer et d’en apprendre un peu plus sur tout le bazar qu’elle était en train de vivre en ce moment. Elle aurait préféré tirer un trait complet sur tout ça et penser à autre chose, du style le psychologue qu’elle trouvait mignon, ou le fait qu’elle allait bientôt avoir son prochain spectacle de danse dans pas longtemps… Mais non, visiblement, être tranquille n’était pas une option chez les Sharp. Elle gardait les yeux fixés sur son plafond en sentant son ami gesticuler, peut-être qu’il était en train de ressentir son stress à sa place, ou juste qu’il était clairement incapable de rester en place comme elle le faisait elle, enfin c’était un peu de sa faute parce qu’elle était complétement enroulée dans ses couettes après ce que son meilleur ami avait fait d’elle. « Ecoute t'as voulu le connaitre à un moment de ta vie mais tu pouvais pas, maintenant t'en as l'occasion. A moins qu'il se barre à nouveau tu l'as sous la main si l'envie que t'as abandonné te reviens. Après tout c'est pas comme si y'avait un âge pour avoir envie de connaitre son père après tout. », elle savait très bien qu’au fond d’elle, elle voulait en apprendre plus sur lui, parce que même si c’était son père qu’elle n’avait jamais connu, c’était quand même une partie de sa personne, de ses origines, de ce qu’elle avait comme famille aussi. Elle n’avait que la moitié de son patrimoine génétique, c’était peut-être une chance pour elle d’en apprendre plus, sinon elle aurait certainement fini par faire un quelconque test comme tout le monde pour connaître ses origines. « En tout cas quand tu parles de lui sans énervement, objectivement on va dire, ben il a pas l'air d'un mauvais bougre ! Gentil, posé et qui veut prendre soin de sa famille ce sont plutôt des bons points tu crois pas ? Que des compliments, aucun reproche. », elle ne s’était pas rendue compte de ça, ou juste qu’elle n’avait pas envie de le juger sur le coup parce qu’elle ne le connaissait pas tellement, ce n’était clairement pas le but.

« J’ai pas envie de le juger sans connaître toute l’histoire. Ou juste parce que j’ai pas envie de juger tout court. Sinon on est pas sorti de l’auberge je pense. »

Elle essaya un peu de se dégager de ses couettes avant de lâcher un soupir, ou surtout un gros bol d’air frais comme si elle avait retenu sa respiration depuis un certain temps. Peut-être qu’elle ne devrait pas être comme ça, si énervée contre lui alors qu’il n’avait rien fait. Elle devrait avoir une rage contre sa mère plutôt, ou contre l’abruti qui avait certainement foutu le bordel pour que tout ça arrive.

« Tu restes dormir ? »

Même s'il ne savait pas comment tournerait la conversation ainsi que son opinion en arrivant aussi, il semblerait qu'il se place plutôt du côté du père que de la mère. Il fait avec les infos qu'elle lui donne et même s'il ne cherche pas à influencer son jugement il ne peut s'empêcher de donner son avis. Restant tout de même le plus neutre possible. En fait pour lui il ne fait surtout qu'énoncer les faits. C'est vrai que c'est elle qui ne vient de lui dire que du positif quand il lui a demandé de parler de son impression sur son père. Peut-être qu'il se doit de lui en faire prendre compte. Sa mère elle l'a connait suffisamment bien pour se faire son jugement toute seule mais son père elle a sûrement encore besoin d'aide et d'en apprendre plus « J’ai pas envie de le juger sans connaître toute l’histoire. Ou juste parce que j’ai pas envie de juger tout court. Sinon on est pas sorti de l’auberge je pense. » il hausse les épaules. Est ce que ça n'est pas ce qu'elle a fait dès le départ en lui foutant une claque sans même savoir qu'il ne connaissait pas son existence ? "Personne ne peut s'empêcher de juger Mak. On a tous un opinion de base qu'on se fait sur une personne rien qu'en la voyant, même sans la connaitre ni sans lui avoir parlé. Et c'est normal, on ne peut pas empêcher l'humain de se faire un avis. Mais c'est bien de se dire que tu ne veux pas forcément te fier à ce premier avis et que tu veux attendre d'en savoir plus pour ajuster ton opinion. Pour l'affiner pour qu'elle se rapproche le plus possible de la vérité. C'est toujours mieux de le faire avant d'agir ou de faire des choix qui pourront avoir de lourdes conséquences. Ca sera toujours mieux, même pour toi, de prendre le temps de tout savoir avant de te décider" ça y est il est encore repartis dans un discours analytique. Enfin, elle doit avoir l'habitude maintenant. Mais dès que ça vire important il aime un peu trop décortiquer le choses. Mais il pense ce qu'il dit. On juge tous. L'important c'est d'attendre d'avoir tout les éléments pour avoir un jugement qu'on est certain d'être juste avant de s'y fier. Elle se dégage un peu de sa couette qu'il a utilisé pour faire d'elle un hot-dog. Semble perplexe et blasée. « Tu restes dormir ? » il réfléchis quelques secondes, tentant de se rappeler s'il avait prévu de faire quoi que ce soit d'irepoussable ce soir. Mais rien de lui vient alors il hoche une fois la tête et souris "D'acc mais je veux pas avoir tes cheveux dans la gueule et tu me laisses de la couette" ce sont des conditions réalisables non ?

« Personne ne peut s'empêcher de juger Mak. On a tous un opinion de base qu'on se fait sur une personne rien qu'en la voyant, même sans la connaitre ni sans lui avoir parlé. Et c'est normal, on ne peut pas empêcher l'humain de se faire un avis. Mais c'est bien de se dire que tu ne veux pas forcément te fier à ce premier avis et que tu veux attendre d'en savoir plus pour ajuster ton opinion. Pour l'affiner pour qu'elle se rapproche le plus possible de la vérité. C'est toujours mieux de le faire avant d'agir ou de faire des choix qui pourront avoir de lourdes conséquences. Ca sera toujours mieux, même pour toi, de prendre le temps de tout savoir avant de te décider. », est-ce que c’était si facile que ça ? Elle avait quand même foutu une gifle à son père dès qu’elle l’avait vu alors qu’elle disait maintenant qu’elle n’avait pas envie de le juger. Est-ce que c’était du jugement ? C’était plutôt de la colère qu’elle avait ressenti, une colère envers ses deux parents, ceux qui avaient fait un grand n’importe quoi dans sa vie visiblement. Elle savait très bien que son meilleur ami aimait faire ce genre de choses, tout analysé afin de l’aider dans ce moment qui était en train de lui prendre la tête, et franchement, même si elle avait l’habitude, elle se retrouvait dans une situation qui ne faisait que de la perdre encore et encore dans ses pensées et dans ses choix de vie.

« Heureusement que je ne garde pas la première impression que j’ai de lui, parce que franchement, je crois que ma gifle ne va jamais être oublié, sympa comme première impression de sa propre fille aussi… Enfin bref, faut que j’arrête de me prendre la tête avec ça, je ferai ça plus tard. Quand j’aurai le temps et pas le cerveau en vrac. »

Elle était du genre à trop se prendre la tête si elle ne pouvait pas se retenir de penser et de réfléchir et réfléchir sans jamais s’arrêter. « D'acc mais je veux pas avoir tes cheveux dans la gueule et tu me laisses de la couette. », elle se redressa alors en entendant les paroles de son ami avant de lui foutre un coup, pas si fort que ça, contre son torse, par rapport à ses paroles.

« Alors déjà tu as jamais mes cheveux dans ta tronche vu que je prends jamais de place quand je dors avec toi, et en plus je te donne toujours ta propre couette quand tu dors avec moi ! Non mais ! »

Elle lui tira la langue avant de prendre son oreiller et de lui foutre dans la tronche.

« Heureusement que je ne garde pas la première impression que j’ai de lui, parce que franchement, je crois que ma gifle ne va jamais être oublié, sympa comme première impression de sa propre fille aussi… » ouais c'est sûr que c'est particulier comme première impression, après, est ce qu'il ne s'y attendait vraiment pas ? Est ce qu'il lui en veut d'avoir eu cette réaction ? Pas sûr en réalité. Donc au final c'est peut-être pas la claque qui l'aura le plus marqué. Peut-être pas cette première impression qu'il retiendra d'elle mais peut-être, en revanche sa déception, sa colère et son impulsivité c'est possible. Après il doit bien se douter que les circonstances ont provoqué ses émotions chez la jeune femme et qu'elle n'ai pas constamment comme ça. « Enfin bref, faut que j’arrête de me prendre la tête avec ça, je ferai ça plus tard. Quand j’aurai le temps et pas le cerveau en vrac. » il hoche la tête "C'est une excellente idée, j'approuve, fait une pause un peu, tu vas finir par te faire mal au crâne" oui après tout ça n'est pas parce que lui aime un peu trop se prendre la tête que ça plait à tout le monde. Elle a besoin de se détendre un peu aussi. Et pour ça il peut l'aider, lui changer les idées plutôt que de la laisser déprimer seule sur son lit. Il ne peut se retenir de rire quand il lui frappe gentiment le torse, comme vexée par ce qu'il vient de dire. « Alors déjà tu as jamais mes cheveux dans ta tronche vu que je prends jamais de place quand je dors avec toi, et en plus je te donne toujours ta propre couette quand tu dors avec moi ! Non mais ! » avant d'avoir le temps de répondre il se prend un oreiller dans la gueule et éclate de rire "Hey comme si me filer une couette t'empêchait de me la piquer ! Tu te vois pas toi quand tu dors !" à son tour il lui balance le coussin et se lève pour fuir les représailles dans la cuisine "Alors madame Sushi qu'est ce que tu veux manger ?" les mains qui trainent déjà dans les différents placards pour lui préparer de quoi s'éclater la panse, et la sienne par la même occasion.