think i'm already addictive to you | nicholas&makayla

" think i'm already addictive to you "

everything you touch turn to gold. | @nicholas merrill

OUTFIT - Elle n’avait clairement pas hésité quand il lui avait proposé un diner pendant cet échange de messages. Elle était déjà sous le charme du psychologue, peut-être qu’elle devrait quand même faire attention en sachant qu’il s’occupait de son petit frère, mais malheureusement elle ne pouvait pas s’empêcher de dire oui à un bel homme mais surtout à quelqu’un qui était visiblement beaucoup plus mature que la moitié des personnes qu’elle pouvait voir dans sa vie, c’était certainement la différence d’âge qui faisait ça. On pouvait clairement la considérer comme une folle de fréquenter un homme beaucoup plus vieux qu’elle, qu’elle allait finir par avoir des surnoms sur le dos, ou qu’elle allait se faire trainer dans la boue par des personnes qui ne lui voulaient pas du bien, mais elle s’en fichait, parce qu’elle était heureuse, et qu’elle allait voir si Nicholas était une belle addition dans sa vie. Elle ne voulait pas non plus se jeter dans les bras de l’espoir en croyant que quelque chose allait se passer, parce qu’il pouvait très bien regretter d’être avec une jeune femme de 20 ans pour une simple sortie entre deux personnes consentantes et qu’elle allait se mordre les doigts en l’entendant de vive voix. Et puis, pourquoi se prenait-elle autant la tête, surtout quand elle pouvait voir les messages qu’ils étaient tout le temps en train de s’envoyer quand le plus vieux n’avait pas de boulot et qu’elle n’était pas dans des entrainements. Un petit rire passa la barrière de ses lèvres quand elle se disait qu’elle devenait clairement folle à se faire des plans aussi méthodiques. Trop organisé, trop perfectionniste, elle voulait toujours avoir la main sur tout, certainement parce que son avenir était la chose la plus importante de sa vie, et qu’elle était légèrement stressée en ce moment avec son spectacle qui avançait à grands pas.

Elle oubliait qu’on était en Janvier, et qu’il faisait sacrément froid à Washington pendant cette période. Néanmoins, les cheveux détachés et coiffés, on pouvait certainement la voir de loin avec la couleur de sa robe. Un magnifique rouge, une robe que son père biologique avait déposé chez sa mère et qu’elle avait mis du temps à déballer puisque son esprit était perdu dans cette situation. Elle l’avait essayé, et elle en était tombée amoureuse. Cette robe était magnifique, et elle espérait qu’elle allait plaire à celui qui allait bientôt la rejoindre. Un manteau sur les épaules pour se réchauffer, il y avait de la buée qui sortait de ses lèvres peintes d’un magnifique rouge bordeaux pour suivre la couleur qu’elle portait en ce moment même. Elle avait répété à ses colocataires de ne pas faire n’importe quoi pendant son absence avant qu’elle ne descende en bas de son immeuble, elle oubliait qu’elle pouvait certainement glisser avec ses talons en sachant que le temps n’était pas le meilleur pour être perchée comme ça, mais elle voulait tout mettre de son côté, elle voulait absolument que Nicholas tombe encore plus sous son charme, enfin est-ce qu’il l’était déjà de base ? Elle pouvait paraitre forte, mais elle pouvait facilement douter d’elle-même. Surtout quand il lui avait avoué qu’il n’était pas habitué à fréquenter des femmes de son âge. Une chose était triste quand même, elle n’aurait pas le plaisir de monter sur sa belle moto, mais c’était beaucoup mieux, elle était en robe, elle ne voulait pas imaginer le résultat que ça aurait donné ! La nuit était bien tombée, et le ciel était assez dégagé pour que les étoiles pointent le bout de leur nez, assez pour qu’elle les observe avant qu’une voiture s’arrête devant elle, la faisant alors baisser son regard sur celle-ci, un sourire aux lèvres.

« Bonsoir… »

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feat. @Makayla Sharp ☾

Outfit – Une main moite sur le volant de la voiture tandis que la deuxième s’affaire à désamorcer l’un des boutons de sa chemise ; yeux rivés sur le trajet à emprunter, léger froncement de sourcil lorsqu’il se concentre sur le trafic routier, houleux en ce début de soirée. La veste sur ses épaules lui donne l’impression de ne pas être libre de ses mouvements et son pantalon lui sert l’entre-jambe. Pourtant le costume est parfaitement adapté à sa morphologie ; que ne donnerait-il pas pour enfiler sa veste en cuir, un jean et son sweat préféré à cet instant. Aversion pour les tenues sophistiquées dans toute sa splendeur mais il était hors de question d’enfiler des vêtements décontractés ce soir. Son père lui a répété une bonne centaine de fois qu’il avait fier allure là-dedans, avec sa moustache taillée et les bouclettes de ses cheveux courts soigneusement coiffées. Rare sont les fois où il est possible de l’apercevoir si pimpant, non pas que son apparence laisse à désirer le reste du temps, seulement il est vrai qu’en dehors du cadre du travail, rien ne vaut le confort à la coquetterie.

Virages après panneaux, intersections après feux tricolores, une légère tension fait pomper son coeur plus rapidement, jusqu’à en sentir les battements dans ses tempes. C’est idiot, ce n’est pas le premier rencard auquel il participe, même si son appréhension est toujours la même malgré les années qui passent. Makayla, le nouvel ouragan de sa vie ; apparue sans crier garde et maintenant maîtresse de ses pensées. Il y a encore quelques semaines, il était certain d’aimer une femme qui l’a rejeté mais la blessure n’a finalement été que superficielle ; elle a guérie avec une vitesse fulgurante à tel point qu’aujourd’hui, il n’y pense déjà presque plus. Peut-être faudrait-il arrêter de s’attacher à une femme dès que celle-ci lui accorde une once d’attention, ne serait-ce que pour se protéger de lui-même. Mais son coeur est ainsi, comme celui d'un artichaut ; il succombe facilement à tous les pièges de Cupidon. Aussi la jeune femme possède déjà une place privilégiée dans sa vie ; et peut-être cette fois-ci sera-t-elle différente, car elle est en de nombreux point, hétéroclite de toutes celles qu’il a pu côtoyer jusqu’à présent.

Sur les coups de vingt heures, la voiture sort de l’ombre d’une ruelle pour s’arrêter près d’un trottoir. Et c’est sous la lumière des lampadaires qu’il l’aperçoit enfin, presque mystique, robe rouge scintillante dissimulée sous un manteau, cascade de cheveux blonds ondulés, l’étoile qui fait bondir sa poitrine tel un saut périlleux dans le vide. Il stoppe le véhicule à sa hauteur, prend une grande inspiration et sort pour rejoindre la jeune femme. « Pardonnez-moi mademoiselle, j’attends une charmante étudiante pour l’emmener au restaurant ce soir, vous ne l’auriez pas vu par hasard ? » Dit-il alors en faisant quelques pas vers elle. Et plus il s’approche plus les mots lui manquent et ne peuvent lui rendre justice. Le bleu a toujours été sa couleur préférée mais il se pourrait bien que pour une fois, ce soit le rouge qui le détrône en haut du podium. Subjugué, il lui faut quelques secondes de plus avant de reprendre la parole. « Non sérieusement Makayla, tu es… à couper le souffle. » Il aurait aimé être meilleur orateur, trouver des mots poétiques et justes pour la décrire ; bien heureusement, son regard pétillant d’admiration parle à sa place et c’est encore le mieux qu’il puisse lui offrir. Il l’invite ensuite à s’installer dans la voiture, prenant bien soin de lui ouvrir la portière côté passager, automatisme inculqué par ses parents qui lui ont toujours appris à respecter les bonnes manières.

De retour volant en main, il jette un regard furtif en direction de la jeune femme et lui sourit avant de reprendre la route. Leur destination n’est pas très loin, à quelques rues entre le quartier de Downtown et la place du Capitole. Difficile pourtant de se focaliser sur la route maintenant que le parfum de Makayla embaume ses narines. « J’espère que le restaurant te plaira. En tout cas, je pense que nos tenues sont appropriées pour le lieu où nous nous rendons. » Il n’a pas l’intention de lui révéler le nom de l’enseigne afin de laisser la surprise planer jusqu’au bout, mais il ne regrette en tout cas déjà plus d’avoir osé le costume trois pièces. Ce n’est que quelques minutes plus tard qu’ils y arrivent finalement ; il est le premier à l’extérieur du véhicule, avec un certain empressement afin d’aider son invitée, lui proposant sa main pour se relever et sortir à son tour. Les clés sont ensuite laissées au gardien de voiture devant l’enseigne du nom de « Fiola ». Il s’agit de l’un des restaurants italiens les plus chics et côtés de Washington DC et c’est donc avec une pointe de fierté qu’il emmène la jeune femme à l’intérieur du petit bâtiment, accueillis par une hôtesse qui les conduit à leur table une fois qu'il eut donné son nom pour la réservation.

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OUTFIT - Elle était loin de s’imaginer que les choses allaient être ainsi, jeune femme de 20 ans, loin d’être le stéréotype de la jeune femme qu’on veut montrer à ses parents parce qu’elle a l’air sage et qu’elle a l’âge d’avoir des enfants. Non, elle avait simplement l’âge d’une jeune femme qui pouvait encore vivre sa petite vie et faire la fête, avoir des petits copains comme pas possible et ne pas penser à se poser dans sa vie aux côtés de quelqu’un. Mais non, elle avait fini par tomber sur le jeune homme, pas qu’une fois, mais plusieurs fois sans prendre conscience qu’il pourrait prendre une place dans la vie de la belle danseuse. Il était pour sa prof, enfin c’était ce qu’elle s’était dit avant de comprendre que les choses avaient changé et qu’elle avait la route libre pour elle et ses envies. Elle n’avait pas un homme stupide en face d’elle, pas une personne qui voyait en elle que les formes qu’elle était fière de faire apparaître parce qu’elle aimait plaire. Non, elle voulait plaire qu’à une seule personne à présent, et il était en train de se venir à sa portée, dans quelques minutes, pour ensuite l’emmener et lui faire avoir des étoiles dans les yeux pour toute la soirée. On pourrait tout autant croire qu’elle était là pour autre chose au vu de la différence d’âge, mais le dicton ne disait pas que l’amour n’avait pas d’âge ? Il était peut-être trop tôt pour parler d’amour ou de sentiments, mais la route qu’ils prenaient ensembles allait certainement amener à penser certaines choses dans ce sens… enfin elle rêvait d’enfin être amoureuse de quelqu’un qui la voyait comme elle était, pas comme un simple objet à montrer au monde entier.

« Pardonnez-moi mademoiselle, j’attends une charmante étudiante pour l’emmener au restaurant ce soir, vous ne l’auriez pas vu par hasard ? », un rire passa la barrière de ses lèvres en l’entendant prononcer ce genre de parole face à elle, parce qu’elle savait très bien qu’il était nerveux, il lui avait dit par message, mais elle était contente de voir que l’effet qu’elle voulait lui donner était acquis ! Il était beau, beaucoup trop pour elle. Si bien coiffé, si bien habillé, et elle se trouvait même avoir une énorme attirance envers cette magnifique moustache qu’il avait taillé à la perfection. Elle avait un peu froid, certainement parce qu’être en robe durant l’hiver n’était pas une bonne solution, mais elle avait envie de passer des heures à le regarder, juste parce qu’il était magnifique à ses yeux. « Non sérieusement Makayla, tu es… à couper le souffle. », ses paroles furent alors la confirmation que cette tenue était parfaite pour les yeux de Nicholas, et que la jeune femme pouvait à présent laisser partir ce stress qu’elle avait au niveau de son cœur, par peur de ne pas plaire à l’homme qui était dans son esprit. Elle s’approcha pour déposer un baiser contre sa joue, comme pour lui dire bonjour, avant de bien sûr vérifier qu’elle n’avait pas laissé de traces sur sa joue. Elle avait les yeux rieurs, les yeux qui pétillent, certainement parce qu’elle n’avait jamais vécu de rendez-vous qui s’annonçait aussi tendre que celui-ci. Un véritable gentleman, elle le suivit jusqu’à ce qu’il l’aide à se mettre dans son véhicule en lui ouvrant la porte, est-ce qu’elle avait vraiment mérité d’avoir un bel homme comme lui autant respectueux et galant ? Elle se disait que sa prof n’était clairement pas intelligente pour avoir laissé partir une personne comme lui.

« Nicholas, toi aussi tu es magnifique… et réellement très galant. Je n’ai jamais eu le quart du traitement que tu es en train de me faire, je suis terriblement heureuse d’être en ta compagnie pour ce soir, vraiment. »

Elle ne mentait pas, et puis toutes les femmes devraient mériter d’avoir un homme comme le psychologue dans leur vie, ça les rendrait heureuse comme elles le méritent toutes. « J’espère que le restaurant te plaira. En tout cas, je pense que nos tenues sont appropriées pour le lieu où nous nous rendons. », elle savait que le contraire n’était pas prêt d’arriver sur le coup. Elle n’était pas si difficile que ça, et puis elle était avec Nicholas, alors pourquoi elle devrait se sentir déçu de ce qu’il avait choisi lui-même avec la plus grande des délicatesses ? Elle ne pouvait pas non plus s’empêcher de regarder le conducteur mais aussi la route pour savoir où elle se rendait… Et puis quelle surprise de tomber devant une bâtisse aussi magnifique. Jamais de sa vie elle avait eu la chance d’aller dans ce genre de restaurant, et elle aurait voulu engueuler Nicholas pour l’emmener dans un endroit aussi luxueux à ses yeux. Sa main au bras du jeune homme, elle suivit alors l’hôtesse pour aller jusqu’à la table qu’il avait réservé pour eux. Assise en face de Nicholas, bien sûr avec son aide précieuse, elle n’avait plus son manteau sur son dos, la robe était alors sous les yeux de son partenaire… Et puis elle ne pouvait pas s’empêcher d’avoir des étoiles dans les yeux. Elle avait de la chance.

« C’est juste… Wow. Magnifique. Je n’ai jamais eu la chance d’aller dans ce genre de restaurant. Je pourrai t’engueuler pour avoir choisi un si luxueux restaurant, mais ce n’est clairement pas le moment, haha. »

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Outfit – Loin d’imaginer qu’il aurait l’occasion de se retrouver en si charmante compagnie il y a quelques mois encore, tandis qu’il quittait sa fiancée et les dix dernières années de sa vie au Canada pour retourner vivre au chevet de son père malade ; l’homme se sent chanceux ce soir. Les étoiles brillantes dans les iris noisettes de la danseuse suffisent à lui faire oublier ses petits tracas du quotidien et renforce la certitude que l'initiative de cette soirée était la plus douce des idées. Ne sachant quoi dire tant les mots lui manquent alors que devant lui se dresse le portrait d’une jeune femme s’étant de toute évidence donnée du mal pour lui plaire ; toute perplexité semble s’envoler dans les traits fins de cette dernière lorsqu’il finit par lui dire qu’elle est à couper le souffle et qu’ils grimpent tous deux dans la voiture, baiser flottant encore sur sa joue tandis qu’il reprend le volant entre ses doigts fébriles. Sur la route, c’est la ballerine en herbe qui reprend la parole la première, ne laminant pas sur les compliments à l’encontre du zoothérapeute. « Nicholas, toi aussi tu es magnifique… et réellement très galant. Je n’ai jamais eu le quart du traitement que tu es en train de me faire, je suis terriblement heureuse d’être en ta compagnie pour ce soir, vraiment. » Sa mâchoire se crispe momentanément ; non pas par désapprobation mais parce qu’il ne s’attendait clairement pas à une telle spontanéité de sa part ; à moins qu'elle ne cherche à le faire rougir ? D’ordinaire, ce n’est pourtant pas dans ses habitudes d’avoir le feu aux joues, mais si elle continue comme ça, il risque de se découvrir un nouveau trait de personnalité. Le temps de se racler la gorge pour s’éclaircir la voix et de lui jeter furtivement un regard chaleureux et l’homme lui répond d’une voix calme, sourire aux lèvres. « Merci, même si je ne suis pas hyper à l’aise là-dedans pour tout te dire. » Il souffle du nez en désignant son costume, avant de reprendre. « Et pareillement, ça me fait plaisir de passer ce moment avec toi. » Puis il déglutit ; le reste du trajet est finalement assez rapide, la sensation de ses lèvres brossées encore sa joue et une fois hors de la voiture, la fraîcheur piquante de la nuit est la bienvenue pour lui rafraichir les idées.

À l’intérieur du restaurant, l’homme et sa magnifique invitée sont dirigés vers une table située au fond de la grande salle, dans un coin tranquille et retiré, ce qui leur permet d’avoir une once d’intimité. L’hôtesse récupère leurs manteaux, laissant à Nicholas tout le loisir d’observer la danseuse et sa robe dans toute leur splendeur. En bon gentleman, c’est le psychologue qui se charge de tirer la chaise de madame pour qu’elle puisse s’assoir confortablement sur son siège, avant de prendre place à son tour. Un serveur s’approche aussitôt installés et leur tend à chacun une carte des menus et des boissons. Ce n’est qu’une fois tous les deux que la jeune femme s’exprime enfin, le regard enflammé. « C’est juste… Wow. Magnifique. Je n’ai jamais eu la chance d’aller dans ce genre de restaurant. Je pourrai t’engueuler pour avoir choisi un si luxueux restaurant, mais ce n’est clairement pas le moment, haha. » L’intéressé rigole à son tour, heureux d’avoir visiblement marqué un point et surtout su se démarquer par son choix. Il n’est pas non plus un grand amateur d’enseigne luxueuse, premièrement car il n’a pas les moyens de les fréquenter régulièrement et puis surtout car il ne s’y sent pas particulièrement à sa place ; mais il faut croire que sortir de sa zone de confort, ça a du bon parfois. « Ah oui, carrément ? Je pensais qu’on attendrait au moins le dessert avant d’avoir notre première dispute. » Commence-t-il à répondre sur le ton de l’humour, un air badin sur le visage pour la taquiner. « Depuis que je suis revenue à DC, je n’avais pas encore eu l’occasion de manger dans un bon restaurant comme celui-là, alors je me suis dis que c’était l’occasion ou jamais. » Ça et pour marquer le coup auprès de Makayla, bien évidemment ; faisant pour l'instant l'impasse sur les raisons qui l'ont poussé à partir du Canada et à revenir aux États-Unis. « Mais si jamais tu trouves que j’en ai déjà trop fais, je devrais peut-être annuler l’orchestre que j’avais engagé pour te jouer des sérénades toute la soirée, et aussi la pluie de pétale de rose à la sortie du restaurant, alors. » Plaisante-t-il à nouveau, n’ayant évidemment rien prévu de particulier de plus, si ce n’est passer une agréable soirée en magnifique compagnie.

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OUTFIT - Elle n’était jamais du genre à cacher ce qu’elle avait sur le cœur, ou juste ce qu’elle voulait dire à la personne qui était avec elle pendant un instant, enfin sauf quand les choses étaient beaucoup trop intimes et trop blessant pour qu’elle ouvre son cœur avec ses mains nus pour faire plaisir à son entourage sur le fait de connaître des choses de la jeune femme. En attendant, elle était aux côtés de Nicholas, et il faisait bon vivre d’être avec lui, l’ambiance était magnifique à peine l’homme en présence de la jeune femme, et maintenant elle n’était que prête à en apprendre plus sur lui et sur tout ce qui pourrait arriver dans sa vie avec lui à ses côtés. « Merci, même si je ne suis pas hyper à l’aise là-dedans pour tout te dire. », et elle pouvait clairement le comprendre. C’était quelqu’un de très costaud, ça se voyait vachement à travers son costume, et elle était persuadée qu’il devait être terriblement serré qu’elle se sentait presque mal de devoir aller à un restaurant quand il n’est pas confortable dans sa propre tenue ! Elle, elle était habituée à mettre des robes, surtout après ses représentations et la salutation de toutes les personnes qui était venu avec les fêtes de haut standing, c’était comme ça l’after pour les danseuses étoiles à en devenir, se tenir droite sur scène comme devant les plus grands en buvant un verre de champagne qu’elle n’appréciait clairement pas. « Et pareillement, ça me fait plaisir de passer ce moment avec toi. », elle avait posé son regard sur les lumières extérieurs avant qu’il ne prononce ses quelques mots, la faisant alors dévier son regard sur lui, souriant doucement en rougissant sur le coup, bien sûr qu’elle était toute contente d’entendre ce genre de parole, ça lui changeait d’être le petit objet de désir de la moitié des personnes qu’elle pouvait connaître.
On pouvait dire qu’elle n’était pas à l’aise, car elle avait l’habitude des petits restaurants tranquilles où la joie de vivre était parfois mieux que tout ce qui était en train de briller autour d’elle dans ce restaurant, mais on ne pouvait pas dire le contraire sur le fait que c’était clairement magnifique et qu’elle ne pouvait pas cacher le fait qu’elle était impressionnée, mais vachement impressionnée par ce qui était en train de se passer devant ses yeux. Bien sûr, elle ne voudrait pas non plus y retourner tout le temps, il en était même hors de question, c’était beaucoup trop cher, elle le voyait quand elle regardait la carte devant ses yeux et qu’elle se retenait de faire des gestes ou dire des choses qui pouvaient montrer sa surprise et son mécontentement parce qu’elle allait faire dépenser la personne qu’elle avait en face d’elle. Mais elle ne devait pas se prendre la tête avec ça, elle trouverait certainement quelque chose pour lui rendre tout cette magie qu’il était en train de mettre dans les yeux et dans le cœur de la danseuse. « Ah oui, carrément ? Je pensais qu’on attendrait au moins le dessert avant d’avoir notre première dispute. », en entendant ça, elle se mit alors à rire sur le coup, parce qu’il avait quand même sacrément de l’humour face à celui de la blonde ! « Depuis que je suis revenue à DC, je n’avais pas encore eu l’occasion de manger dans un bon restaurant comme celui-là, alors je me suis dis que c’était l’occasion ou jamais. », et c’était adorable de sa part de penser à essayer de l’impressionner, alors que le petit cœur de Makayla avait tendance à tomber sous le charme dès qu’elle se sentait bien mais surtout en sécurité, pas un objet. « Mais si jamais tu trouves que j’en ai déjà trop fait, je devrais peut-être annuler l’orchestre que j’avais engagé pour te jouer des sérénades toute la soirée, et aussi la pluie de pétale de rose à la sortie du restaurant, alors. », elle le regarda avec des gros yeux pendant un instant avant de se mettre à rire en voyant l’imagination du psychologue en face d’elle, heureusement qu’elle avait compris que ce n’était qu’une plaisanterie.

« Je vais te briser le cœur, mais je préfère les lys et les dahlias par rapport aux roses, ta surprise aurait été mignonne mais ça n’aurait pas marché, » commença-t-elle en rigolant sur le coup avant de reprendre, « Les choses simples sont les meilleures crois moi, même si je sais que c’est une plaisanterie ! »

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feat. @Makayla Sharp ☾

Outfit – Tous les deux à présent installés à leur table, cartes des menus en main, la conversation se poursuit tranquillement et sur un ton badin. Bien que l’homme soit toujours un peu anxieux quant au bon déroulement de la soirée, il commence tout de même à un peu se détendre ; ses vêtements pimpants lui donnent moins l’impression de le serrer de partout, surtout depuis que la jeune femme l’a complimenté à ce propos. Ils ont en plus eu la chance d'être tombés sur une table un peu retirée du reste des autres clients du restaurant, ce qui leur laisse davantage de liberté pour s’exprimer sans être épié par des oreilles trop curieuses. De plus, la jeune femme a vraiment l’air heureuse d’être ici, dans ce restaurant en sa compagnie. Elle a même l’air assez réceptive à son humour, souvent considéré comme sarcastique et plein d’auto-dérision, ce qui est presque encourageant pour la suite ; le zoothérapeute essaye cependant de ne pas trop s’emballer, laissant le cours des choses se faire tranquillement sans y mettre trop de coeur, trop d’émotion, trop d’enthousiasme.

Les yeux rieurs de la jeune danseuse le font sourire à son tour et cette dernière s’esclaffe de leur possible première dispute puis quelques secondes plus tard, quand lui-même plaisante, imaginant une scène où il en aurait beaucoup trop fait ; Makayla comprend instinctivement que ce n’est pas sérieux ce qui fait énormément plaisir à son interlocuteur. Tous deux semblent être sur la même longueur d’onde et la danseuse est vraiment adorable. Ils ont déjà eu l’occasion de beaucoup échanger par messages avant cette entrevue, le zoothérapeute s'étant retrouvé les yeux rivés beaucoup plus que d’ordinaire sur son téléphone ces derniers jours, mais c’est tellement plus agréable de l’avoir en face de lui, de pouvoir observer son petit nez se retrousser lorsqu’elle glousse ou son regard devenir pétillant lorsqu’il la complimente. C’est rare mais le trentenaire se sent étrangement à l’aise en sa présence, savourant le fait de ne pas se sentir jugé ou d’avoir l’impression de se faire marcher dessus par une femme, comme ça pouvait être le cas avec son ex-fiancée et quelques une de ces anciennes conquêtes.

Tandis qu’il lit la carte des menus et jette de temps en temps un regard en direction de son invitée, se demandant bien ce qu’elle a l’intention de choisir tout en s’interdisant déjà de chercher à analyser la moindre de ses choix ou réactions ; il n’est pas en rendez-vous professionnel, alors il faut ranger son tablier de psychologue au placard pour le moment. Probablement va-t-il choisir le risotto pour sa part ; tout est écrit en italien et ne parlant pas un traitre mot de cette langue, autant dire qu’il ne comprend tous les menus sous ses yeux clairs. « Je vais te briser le cœur, mais je préfère les lys et les dahlias par rapport aux roses, ta surprise aurait été mignonne mais ça n’aurait pas marché, » S’enquiert de répondre Makayla tandis qu’il se concentre sur les mots qu’il lit avec attention sans en saisir le sens. Sa tête se relève et il sourit une fois de plus. La mère du trentenaire aimait également beaucoup les lys ; c’était une grande fan de botanique, elle connaissait la signification de chaque fleur par coeur. Dans ses vieux souvenirs, la lys signifie l’amour chaste et la pureté, tandis que les dahlia sont le symbole d'allégresse, de changement ou de reconnaissance. « Oh non tu ne me brises pas du tout le coeur, au contraire ce sont de très belles fleurs. Mais pas aussi belles que toi je te rassure. » Répond-il en arquant un sourcil, cherchant à la taquiner car il sait qu’elle pourrait être gênée s’il la complimente trop.

La danseuse reprend ensuite la parole, mots que l’homme en face ne peut que consentir. « Les choses simples sont les meilleures crois moi, même si je sais que c’est une plaisanterie ! » Il a le temps d’acquiescer mais pas de répondre ; le serveur vient prendre leur commande. Nicholas commande donc une bonne bouteille de vin pour eux deux et le fameux risotto, l’une des spécialités du restaurant apparemment ; il laisse tout le loisir à la jeune femme de donner son avis sur le choix de la boisson choisie puis de faire son choix de plat à son tour. Lorsque le jeune homme s’en va, laissant les deux interlocuteurs à nouveau seuls, le psychologue répond enfin à Makayla. « Je suis bien d’accord avec toi en tout cas, je ne suis pas du genre à en faire des caisses. Mais en même temps, il faut bien que je rattrape les erreurs de mes prédécesseurs, puisque de ce que j’ai compris, ils ne t’ont pas vraiment traité comme ils l’auraient dû. » Ses yeux et son sourire sont tendres et bienveillants et il élance sur la table couverte d'une nappe ses doigts vers ceux de la jeune femme pour les caresser doucement, sans avoir une trop grosse emprise non plus, au cas où ce geste lui déplairait.

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OUTFIT - Elle qui n’avait pas connu ce genre de choses, même en quelques années de fréquentation avec des personnes, elle ne savait pas tellement où se mettre mais elle savait surtout qu’elle devait avoir des étoiles dans les yeux en regardant tout ce qui pouvait bien se passer autour d’elle. Elle n’était pas du genre à courir après ce genre de choses, et honnêtement, elle n’avait pas prévu qu’elle allait se retrouver un jour dans un restaurant pareil avec quelqu’un comme Nicholas comme partenaire de la soirée, et même de plus dans sa vie, c’était ce qu’elle espérait au fur et à mesure qu’elle discutait avec lui et que son cœur était de plus en plus léger. Néanmoins, elle était bien heureuse d’être éloignée de tous, parce qu’elle avait peur d’être juste une tâche parmi la haute société qui devait venir beaucoup trop souvent dans les locaux de cet établissement, pas comme elle qui venait d’un milieu modeste et qui n’avait pas la même chance de venir ici dans une grosse voiture et d’avoir des robes qui pouvaient coûter la peau d’un homme. Elle pouvait remercier son père sans vraiment le connaître, et puis elle n’avait pas osé lui demander comment il avait eu cette robe qui devait certainement coûter chère, en attendant, elle était avec Nicholas, et elle ne voulait que ça.

Elle n’était pas indifférente à l’humour du plus âgé, c’était beaucoup mieux que celui des gens de son âge qui faisait passer des messages pas si respectueux que ça envers elle, lui était avec autodérision et sarcasme, assez pour faire rire la blonde et lui donner des étoiles dans les yeux comme si la plus belle merveille du monde était en train de lui présenter, ou est-ce qu’elle était du genre à exagérer dans sa tête en disant que c’était mieux que regarder une belle œuvre d’art quand elle avait Nicholas comme magnifique spectacle devant ses yeux ? Malgré tout, son caractère était là, même si elle pouvait se montrer douce, elle se permettait de lui dire qu’elle avait des choses qui ne pouvaient pas lui plaire et elle n’avait pas peur de mettre ses convictions et ses choix devant les yeux de Nicholas, certainement pour ça qu’elle ne commanda pas quelque chose d’énorme ni même de trop chère, parce qu’elle n’avait pas envie qu’il dépense trop pour elle. Un plat de pâtes, chose qu’elle pouvait faire elle-même parce que ce n’était pas chère, c’était ce qu’elle avait choisi même si elle pouvait risquer de tâcher sa robe et de mal finir sa soirée sur le coup ! Autant en profiter, surtout pour une robe qu’elle n’allait pas remettre si régulièrement, ou certainement que son père allait lui trouver autre chose comme par hasard qui allait la choquer plus qu’elle ne l’avait été en ouvrant le paquet. « Oh non tu ne me brises pas du tout le cœur, au contraire ce sont de très belles fleurs. Mais pas aussi belles que toi je te rassure. », heureusement pour elle que rien n’était dans son verre et qu’elle n’avait pas pris de gorgée d’un quelconque liquide, puisqu’elle se serait certainement étouffée en entendant le compliment du jeune homme. En attendant, elle se retrouvait toute rouge, parce qu’elle n’avait pas l’habitude de tout ça et qu’elle ne savait pas où se mettre dans cette situation. Instinctivement, par réflexe de sa timidité, elle passa une mèche de cheveux derrière son oreille.

« Tu sais que je vais devenir aussi rouge que ma robe si tu continues à me complimenter ainsi, Nicholas ? Sauf si, bien sûr, c’est ton but de me faire rougir tout au long de la soirée ? »

Ce n’était pas péjoratif, parce qu’elle n’avait jamais été autant complimenté d’une si belle manière qu’elle ne savait pas comment se tenir ni même être à l’aise… Et puis c’était Nicholas, comment ne pas devenir folle quand un si bel homme lui faisait autant de compliments ? Quand le serveur arriva, elle donna sa commande après celle du zoothérapeute avant d’acquiescer quand celui-ci commanda une bouteille de vin même si elle espérait que celle-ci ne soit pas trop forte pour la jeune femme qui était assez spéciale sous l’emprise de l’alcool. « Je suis bien d’accord avec toi en tout cas, je ne suis pas du genre à en faire des caisses. Mais en même temps, il faut bien que je rattrape les erreurs de mes prédécesseurs, puisque de ce que j’ai compris, ils ne t’ont pas vraiment traité comme ils l’auraient dû. », elle posa un instant son regard sur les doigts de Nicholas qui venait de prendre délicatement les siens, assez pour que le cœur de la blonde rate un battement à ce geste si doux et si plaisant. Même si elle était une femme qui aimait s’amuser et qui parfois ne se prenait pas la tête et avait des relations sans lendemain, elle était aussi du genre à vouloir quelque chose de sérieux… mais pas tout le monde n’avait la même idée qu’elle en tête. Alors ce geste, et ses paroles, elle ne pouvait pas rêver mieux.

« Même si ce n’est pas une comparaison et qu’elle n’a lieu d’être, tu fais déjà 100 fois mieux que tes prédécesseurs, aucun n’a fait tout ce que tu peux faire en ce moment même Nicholas… Certainement pour ça que mon cœur bat comme s’il faisait un rallye ! »

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Outfit – La soirée ne pourrait pas mieux se passer et l’homme n’en est que davantage satisfait ; le rouge de la robe se son invitée décolore à présent sur ses jolies pommettes et cela le fait sourire une fois de plus, se sentant presque bête d’avoir l’air aussi guilleret pour si peu ; mais il ne peut, ne veut pas cacher le fait qu’elle lui plait, raison pour laquelle il lui offre d’ailleurs un compliment. « Tu sais que je vais devenir aussi rouge que ma robe si tu continues à me complimenter ainsi, Nicholas ? Sauf si, bien sûr, c’est ton but de me faire rougir tout au long de la soirée ? » Il en a parfaitement conscience oui et c’est déjà un peu le cas lorsqu’il l’observe prendre une jolie teinte pourpre au niveau du visage et du cou. Un rire passe la barrière de ses lèvres car sa gêne est aussi visible qu’adorable. « Ce n’est pas mon but, non. Mais en effet je peux d’ores et déjà le constater. » La taquine-t-il à nouveau gentiment. Conscient qu’à la longue cela risque de devenir juste lourd, l’homme se contente donc d’acquiescer aux prochaines mots de la jeune femme après que leur commande a été prise ; il ajoute ensuite qu’il n’aime pas en faire des caisses mais qu’il souhaite essayer de faire mieux que ces prédécesseurs.

Le zoothérapeute se rappelle en effet sans mal les confessions de la danseuse à propos de ses autres relations qui se sont, d’après ce qu’il a compris, soldés par des échecs et des déceptions cuisantes. La jeune femme s’empresse alors de lui répondre quelques mots, leurs doigts toujours liés sur la table pour le plus grand bonheur du trentenaire. « Même si ce n’est pas une comparaison et qu’elle n’a lieu d’être, tu fais déjà 100 fois mieux que tes prédécesseurs, aucun n’a fait tout ce que tu peux faire en ce moment même Nicholas… Certainement pour ça que mon cœur bat comme s’il faisait un rallye ! » Et c’est au tour de l'homme d’être embarrassé par cette déclaration et surtout par l’honnêteté dont la jeune femme fait preuve. « Je suis heureux d’entendre que j’ai déjà mieux fais qu’eux à tes yeux, même si dans un sens cela m’attriste que des hommes aient pu te traiter avec si peu de considération. » Ses doigts continuent à caresser les siens, appréciant la douceur de sa peau sous la sienne ; il ne peut qu’imaginer ce que la jeune femme a pu vivre aux bras d’autres semblables et cela le désole véritablement. Il peut bien se montrer grincheux ou froid par moment, comme tout le monde il a des défauts après tout, mais jamais il ne lui fera du mal ou lui manquera de respect, bien au contraire.

Le serveur revient avec leur plat respectif et leurs mains se séparent alors, à contre-coeur ; le jeune homme leur sert à chacun un peu de vin dans leur verre. Le zoothérapeute a bien conscience que d’après la loi Makayla n’a pas encore le droit de boire de l’alcool, mais il sait aussi qu’elle n’en est pas à son coup d’essai à ce sujet-là et puis, ce n’est qu’un petit verre de vin, peu de chance qu'elle soit enivré avec ça. Et quand bien même il ne la force pas bien entendu. « J’espère que ton plat te plaira en tout cas. » Il tend son verre de vin pour trinquer avec elle, lui souriant avec chaleur et bienveillance. « À cette soirée en ta compagnie. Et puissent-elles se répéter et être nombreuses. » Sa voix plein d'espoir ; après quoi il boit une gorgée de son vin et s’attaque à son plat, tentant de ne pas paraître vorace aux yeux de la jeune femme.

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OUTFIT - Elle n’était clairement pas habituée à ce genre de chose, elle se rappelait encore des compliments complètement douteux de ceux qu’elle avait accepté de partager le lit parce qu’elle savait que c’était toujours ça la finalité avec ses personnes. Malheureusement ce n’était pas avec ça qu’elle allait finir ses jours, juste des relations sans lendemain parce que la plupart des hommes de son âge avaient le cerveau au niveau de leur bassin et non dans la boîte crânienne. En attendant, elle était là, tout de rouge vêtu sur son corps mais aussi de rouge sur son visage parce que le brun n’était clairement pas comme ce genre de personne qui n’avait que le corps de la jeune femme en tête et non le reste, et c’était ça qui faisait qu’elle était aussi bien. Les doigts entrelacés aux siens, c’était quelque chose de simples, mais si doux et si adorable à la fois qu’elle ne pouvait pas rêver mieux pour la soirée. « Ce n’est pas mon but, non. Mais en effet je peux d’ores et déjà le constater. », sa main libre se posa alors sur sa joue pour la sentir chauffée certainement et pour se rendre compte qu’elle rougissait face à lui. Elle était toute embarrassée parce qu’elle n’était pas comme ça d’habitude, elle était moins timide ou c’était clairement l’effet du jeune homme ! Elle laissa alors échapper un rire sur le coup pour essayer de cacher sa rougeur sur ses joues même si clairement il l’avait remarqué bien avant qu’elle ne lui dise certainement !

Ses anciennes relations, elle n’était pas du genre à les cacher, surtout pas à cette personne qui venait dans sa vie pour découvrir qui elle était. Elle n’avait pas non plus caché à quel point elle n’était pas une femme mais autre chose pour les hommes qu’elle avait fréquenté et qu’elle était au fond d’elle-même très étonnée de ne pas avoir fini dans le lit de Nicholas dès qu’ils s’étaient revus, et que ce dîner avait quand même pris du temps à venir, ou juste qu’il lui avait proposé un dîner tout court ! Elle était aux anges la petite, parce qu’elle avait l’impression d’être traitée à sa juste valeur et qu’elle allait pouvoir vivre une belle histoire si leurs chemins étaient fait pour se croiser ! « Je suis heureux d’entendre que j’ai déjà mieux fait qu’eux à tes yeux, même si dans un sens cela m’attriste que des hommes aient pu te traiter avec si peu de considération. », mais malheureusement la vérité était toujours beaucoup plus mauvaise que ce qu’on pouvait imaginer. Au moins, pendant ses paroles, les doigts de Nicholas étaient en train de caresser les siens, et elle ne voulait pas que ce genre de tendresse disparaisse de sa vie parce qu’elle était bien là, cette petite blonde dans ce restaurant qui était beaucoup trop différent du personnage qu’elle était. Elle posa son regard sur lui pendant un instant avant de sourire.

« Tu sais, maintenant je suis avec quelqu’un qui me prend en considération et qui me fait me sentir bien, alors au revoir les autres hommes qui n’en font qu’à leur tête ou surtout avec autres choses, parce que je préfère ce que je suis en train de vivre en ce moment même, tu vois ? »

Une véritable douceur en face de lui. Malheureusement, sa main dut être éloigné de celle de son partenaire de la soirée quand le serveur arriva avec les plats pour les mettre devant eux. En voyant le vin de plus en plus dans son verre, elle ria un instant d’embarrassement, parce qu’elle n’avait pas encore 21 ans et qu’elle n’avait pas envie d’avoir une mauvaise image pour Nicholas… mais visiblement c’était le contraire ? « J’espère que ton plat te plaire en tout cas. », pourquoi le contraire ? « A cette soirée en ta compagnie. Et puissent-elles se répéter et être nombreuses. », elle attrapa son verre afin de trinquer avec lui en souriant doucement à ses paroles avant de prendre une gorgée, et clairement elle n’avait pas l’habitude !

« Elles le seront, j’en suis sûre et certaine. Bon appétit Nicholas ! »

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Outfit – Le psychologue ne voudrait pas avoir l’air de trop en faire ; tenant doucement la main de la danseuse, il lui parait pourtant important qu’elle comprenne être en sécurité auprès de lui. Avec toutes les horreurs que peuvent subir certaines femmes en proie à des hommes de nos jours, la dernière chose que souhaiterait le zoothérapeute est qu’on l’associe ou qu’on le mette dans le même panier que ces personnes ; il a toujours eu un profond respect pour le sexe opposé, pour tout le monde à vrai dire car c’est ainsi qu’on l’a éduqué, jamais il ne lui viendrait à l’idée de considérer comme inférieur un semblable et de la traiter comme telle. Les mots de la jeune étudiante le conforte d’autant plus dans ce sens lorsqu’elle lui avoue préférer ce qu’elle est en train de vivre à n’importe quelle autre relation avec un homme aux intentions un peu douteuses. À ça l’intéressé rit une nouvelle fois, se sentant encore plus léger qu’au début de leur rencard. Depuis l’annonce de la maladie de son père, rare sont les moments où il s’est senti aussi bien, comme si tous ses problèmes s’étaient momentanément envolés ; et la présence de la jeune femme n’y est évidemment pas pour rien là-dedans.

Une fois leur plat servi, les deux adultes trinquent à cette soirée, le psychologue ajoutant qu’il espère que de nombreuses autres s’en suivront par la suite ; tout dépendra du déroulement de ce premier rendez-vous évidemment, mais pour le moment on peut dire que c’est bien partie pour. De plus, les mots de la danseuse viennent appuyer ce que le zoothérapeute pense déjà. « Elles le seront, j’en suis sûre et certaine. Bon appétit Nicholas ! » L’homme sourit tout en buvant quelques gorgées de son vin. Il n’y connait pas grand chose en ce qui concerne l’oenologie mais en tout cas ses papilles apprécient grandement les saveurs du nectar, faisant claquer sa langue sur son palais. « Bon appétit à toi aussi, petite diablesse. » Sa bouche se redresse en un autre sourire mesquin puis il s’attaque ensuite à son plat, tout aussi délicieux que la boisson ; de temps à autre il jette des regards en direction de la jeune femme, s’assurant qu’elle apprécie le moment puis échange quelques mots avec elle, entre taquinerie et sujets plus sérieux.

Au milieu de la conversation, une question glisse d’entre les lèvres du trentenaire. « Je ne crois pas t’avoir posé la question avant, mais tu as toujours vécu à Washington DC ? » Est-elle née ici, dans cette même ville où elle se trouve actuellement ? A-t-elle déménagé ? D’où viennent ses parents ? Qui sont-ils par ailleurs ? Il aurait mille autres interrogations à propos d’elle, l’envie de la connaître un peu plus à chaque instant. Mais chaque chose en temps, rien ne presse ; bien que leur plat se vide rapidement, la soirée n’est pas encore terminée, il lui reste encore un peu de répit pour en apprendre plus sur la magnifique jeune femme en face de lui.

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OUTFIT - Elle était de plus en plus à l’aise en ce moment même, elle qui n’était pas une grande adepte de ce genre d’endroit, ou même qu’elle n’avait jamais eu autant de chance d’être avec quelqu’un de si romantique comme elle avait tant rêvé depuis qu’elle était jeune, voilà qu’elle vivait un moment de rêve et qu’elle avait envie que ça continue pendant des heures et des heures. D’habitude, elle ne passait même pas par ce genre de case, et elle finissait dans le lit de la personne. D’un sens, elle aimait ce genre de chose, elle ne voulait pas le cacher, surtout quand elle était une jeune adolescente qui découvrait de plus en plus son corps. Mais à présent, elle était beaucoup plus âgée, et elle avait envie d’avoir quelque chose de sérieux et de vivre ce genre de dîner romantique, pas tout le temps dans ce restaurant ou ceux qui pouvaient ressembler, mais juste une bonne relation amoureuse, avec les bons comme les mauvais côtés de la vie. On pouvait dire qu’elle était une grande rêveuse, surtout quand elle ne voyait parfois que par ça quand elle était jeune et qu’elle voyait tous ses films romantiques, mais elle pouvait être aussi très mature et très sûre d’elle… elle avait fini par oublier le romantisme avant de le montrer en ce moment même à Nicholas en face d’elle, de rouge vêtue. Si elle pouvait un jour lui enlever cette chemise en passant…

Elle était excitée de goûter à cette nourriture, même si elle trouvait que les prix étaient beaucoup trop haut sur le coup ! Comment pouvait-on donner si peu de contenus avec un prix aussi haut ? Elle ne comprendrait certainement jamais le luxe alors que la plupart des étudiants et étudiantes avec elle vivaient dans ça depuis des années ! « Bon appétit à toi, petite diablesse. », son regard se posa pendant un instant sur le brun quand celui-ci lâcha le surnom qu’il avait fini par lui donner à force. Elle aimait ce surnom, parce qu’il était marrant, mais que c’était aussi quelque chose qu’il pouvait être le seul à comprendre, elle-même aussi. Elle était la diablesse, sa diablesse, et c’était assez pour la faire rougir légèrement avant qu’elle ne commence son repas tranquillement, parce qu’elle devait quand même bien se tenir dans ce genre de restaurant non ? Elle n’était tellement pas habituée qu’elle avait quand même peur de faire n’importe quoi, elle n’était pas là pour se faire remarquer et se mettre dans l’embarras.

« Je ne crois pas t’avoir posé la question avant, mais tu as toujours vécu à Washington DC ? », cela faisait quelque minutes que la conversation avait continuer et elle avait bientôt fini son plat quand Nicholas posa alors cette question. Elle posa doucement ses couverts pour pouvoir lui répondre, finissant sa bouche. Cela faisait à peine quelque temps qu’elle connaissait plus ou moins ce qu’elle était vraiment, ce qu’elle avait comme origine à présent en plus de celle de sa mère. Un véritable beau mélange dont elle était fière d’un sens.

« Je suis née ici. J’ai jamais tellement bougé de la ville sauf pour les sorties scolaires, donc je suis née ici et j’ai vécu ici depuis. Et toi alors ? Depuis combien de temps tu es à Washington ? »

Elle avait envie d’en apprendre plus sur la personne qui était en train de la rendre heureuse petit à petit, c’était peut-être trop rapide de dire ça. Mais elle avait cet impression qu’elle était heureuse et qu’elle n’avait pas envie que ça se termine, hors de question !

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Outfit – L’évocation du petit surnom que l’homme a donné à l’étudiante lors de leurs nombreux échanges par textos ne manque pas de faire rougir cette dernière, ce qui arrache un sourire de plus au zoothérapeute. Ce soir la jeune femme n’a pourtant vraiment rien d’une diablesse, entre ses joues prenant régulièrement une couleur pourpre et les traits de son frais minois presque intimidés en la présence du trentenaire. Mais il comprend qu’elle n’est juste pas dans son élement et dans un cadre habituel ; lui non plus d’ailleurs mais probablement sait-il mieux le cacher que la jeune femme. Une fois les plats servis chacun a la tête dans son assiette, s’échangeant quelques mots et quelques regards tout en dégustant son plat jusqu’à ce que ce soit le psychologue qui reprenne la parole pour demander à l’étudiante si elle a toujours vécu à Washington DC.

Cette dernière lui répond l’instant suivant, après s’être séparée de ses couverts. « Je suis née ici. J’ai jamais tellement bougé de la ville sauf pour les sorties scolaires, donc je suis née ici et j’ai vécu ici depuis. Et toi alors ? Depuis combien de temps tu es à Washington ? » Le psychologue s’essuie la bouche avec la serviette posée jusqu'ici sur ses genoux puis il boit un peu de son vin pour s’éclaircir la gorge. « Disons que j’ai un peu plus vagabondé que toi. » Un sourire nait sur ses lèvres tandis qu’il plonge son regard clair dans le sien, captivé par ses iris noisettes. « Comme tu dois t’en douter au vu de mon accent, je suis originaire d’Angleterre, mais mes parents et moi sommes partis pour l’Amérique lorsque j’avais trois ans. Pendant de nombreuses années, mon père et ma mère ont acheté des maisons pour les rénover et les revendre à travers tous les États-Unis, du coup nous avons beaucoup bougé. » Son regard s’assombrit furtivement lorsque le suicide de sa défunte mère lui revient à l’esprit ; c’était il y a tellement d’années mais il faut croire qu’on ne remet jamais vraiment de ce genre d’évènement. Par pudeur, il pense que ce n’est pas le genre de chose à évoquer lors d’un premier rencard et surtout le zoothérapeute ne voudrait pas casser l’ambiance. Il se contente alors de lui sourire un peu plus tendrement en évoquant d’autres souvenirs. « Lorsque j’avais onze ans environ, avec mon père nous avons finis par nous installer à Washington DC. Puis j’ai ensuite vécu une dizaine d’année au Canada peu de temps après la fin de mes études. Je ne suis revenu ici qu’au mois de septembre de l’année dernière pour m’occuper de mon père atteint de Parkinson. » L’homme omet également de parler de son ex-fiancée qu’il a quitté à quelques semaines seulement de leur mariage. On ne parle pas de ses anciennes conquêtes à un premier rendez-vous ; au delà d’être de la galanterie c’est surtout un principe de bon sens. De toute façon Ruby est déjà bien loin dans son esprit depuis le début de la soirée, depuis qu’il a vu la danseuse sous ce lampadaire, dans cette belle robe rouge et ses yeux brillants reflétant les lumières artificielles de la ville.

Un instant plus tard, le zoothérapeute prend un bouche de plus de son risotto presque terminé avant d’ouvrir à nouveau la bouche pour parler. « Mais assez parlé de moi. » L’homme n’aime pas particulièrement être le centre de l’attention. Il se rince la glotte avec quelques gorgées de la boisson acidulée et légèrement aigre encore présent dans son verre puis penche sa tête légèrement sur le côté. « À la place, je serais plutôt curieux de savoir quand et comment t’est venu cette passion dévorante pour la danse. »

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OUTFIT - Elle avait une personnalité différente en fonction de la situation, ce surnom allait certainement revenir dans une autre situation que celle qu’ils étaient en train de vivre, de toute manière elle n’était pas habituée à ce genre de restaurant même si sa mère en avait les moyens maintenant… Enfin, elle n’avait pas non plus envie de passer trop son temps dans ce genre de chose, mais c’était la vie qu’elle allait avoir en tant que danseuse, les fêtes étaient souvent dans ce genre de luxe même si ce n’était pas la chose qu’elle aimait le plus… Puis de toute façon elle avait l’habitude de prendre une bouteille et de partir rapidement avec son meilleur ami quand il pouvait venir afin de la finir aussi vite qu’elle avait été prise par la blonde. Elle était une danseuse, pas un objet d’exposition pour les membres de son école, même si elle avait envie d’avoir un rôle dans une grande compagnie après sa sortie des études qu’elle avait commencé.

« Disons que j’ai un peu plus vagabondé que toi. », elle l’avait elle-même deviné sur le coup. Peut-être sa manière de parler, un accent qu’il aurait ? Enfin, quand elle avait posé cette question en retour, elle était sûre et certaine qu’il ne venait pas d’ici, ou peut-être qu’elle avait tort, en tout cas il n’avait pas l’air si américain que ça. « Comme tu dois t’en douter au vu de mon accent, je suis originaire d’Angleterre, mais mes parents et moi sommes partis pour l’Amérique lorsque j’avais trois ans. Pendant de nombreuses années, mon père et ma mère ont acheté des maisons pour les rénover et les revendre à travers tous les Etats-Unis, du coup nous avons beaucoup bougé. », bon bah elle n’avait pas eu tort en pensant qu’il n’était pas d’ici en tout cas. Il avait quand même voyagé et certainement eu une vie de famille tranquille, contrairement à la jeune femme qui pensait encore à son géniteur qui n’avait pas été le meilleur surtout envers sa mère. Elle aurait bien voulu connaître ça, les voyages même si ce n’était pas le plus stable pour un enfant sur le coup, est-ce qu’il l’avait bien vécu de partir à chaque fois dans un autre état ? Elle allait certainement lui demander par la suite comment il avait vécu les choses ! Elle était quand même attentive et très intriguée par ce qui avait bien pu se passer pendant ses voyages, elle allait peut-être avoir cette chance du voyage quand elle sera dans une carrière de danseuse professionnelle ! « Lorsque j’avais onze ans environ, avec mon père nous avons finis par nous installer à Washington DC. Puis j’ai ensuite vécu une dizaine d’année au Canada peu de temps après la fin de mes études. Je ne suis revenu ici qu’au mois de septembre de l’année dernière pour m’occuper de mon père atteint de Parkinson. », la première fois qu’il était venu ici, la jeune femme n’était même pas encore née, à cette pensée elle avait envie de rire mais ce n’était pas tellement le bon moment de passer pour une folle. En attendant, elle avait quand même noté qu’il avait simplement parlé de son père, mais pas de sa mère. Elle n’avait pas envie de changer l’atmosphère du diner entre eux, mais elle gardait quand même ça en tête, elle voulait savoir ce qui avait bien pu arriver, bien sûr s’il voulait en parler avant tout.

« Wow ! C’est très différent de moi et mes pauvres petits voyages scolaires en tout cas ! J’aimerai trop que tu me racontes des anecdotes sur tes nombreux voyages ! »

Elle était curieuse d’en entendre plus sur lui, sur sa vie, ce qu’elle pouvait connaître sur lui pour plus tard ! « Mais assez parlé de moi. », elle fut surprise quand elle prit la dernière boucher de son plat qu’elle trouvait beaucoup trop bon, il voulait savoir des choses sur elle aussi ? Enfin, tout a fait normal ! « A la place, je serais plutôt curieux de savoir quand et comment t’est venu cette passion dévorante pour la danse. », oh, il venait de taper dans le mille en mettant la danse sur la table, parce que cette passion était toute la vie de la jeune femme. Une gorgée, elle passa la serviette sur sa bouche sans trop retirer la rouge à lèvre qu’elle y avait mis avant de se mettre doucement à sourire.

« Cette passion, elle vient de base de ma mère. Avant qu’elle ne tombe enceinte de moi, elle rêvait de devenir danseuse comme je suis en train de le faire, mais elle a mis sa carrière sur le côté pour réaliser son plus grand rêve qui était moi, et ensuite mon petit frère Max. Malgré tout, quand j’étais petite, j’aimais bien imiter les danseuses devant la télé et je me suis retrouvée à avoir une énorme passion pour la danse que ma mère a encouragé jusqu’au bout. Et me voilà maintenant en tant que futur danseuse étoile professionnelle. J’ai en quelque sorte réaliser le rêve de ma mère et le mien en même temps. »

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