Je veux te demander quelque chose. (+) Savannah ♥

Alors que je m’étais lancé à la recherche de Savannah il y avait un peu plus d’un an de ça maintenant, jamais je n’aurais cru que j’en serais là où je suis aujourd’hui. Nos retrouvailles avaient été quelques peu particulières et déjà j’avais apprécié le fait qu’elle ne me rejette pas. Déjà parce que j’avais abusé de mon pouvoir de président pour obtenir son adresse et aussi parce que je m’étais permis de me pointer chez elle, bien des années plus tard sans même prévenir. Je savais que ce n’était pas correct mais j’aimais tant Savannah que je ne savais pas me passer d’elle. Ce n’était pas pour rien que dès que j’avais cédé ma place de président à mon successeur, j’avais divorcé d’avec ma femme. En effet, cela avait été impossible pour moi au cours de mes mandats. Un président ne doit pas tromper sa femme, et encore moins divorcer. Mais après ça, plus rien ne m’empêchait de quitter cette femme auprès de laquelle je faisais semblant depuis bien trop longtemps puisque mon cœur était épris d’une autre et que je ne pensais qu’à elle. J’avais eu peur en venant chez Savannah, peur de la trouver mère de famille, mariée à un autre, ça aurait été la pire des choses pour moi qu’elle soit mariée ou en couple avec un autre homme. Elle était celle que je voulais, la femme que j’aimais, et je n’étais pas du genre à ne pas obtenir ce que je voulais, mais si elle avait été heureuse avec quelqu’un d’autre, j’aurais dû m’y résoudre, à vivre sans elle bien que ça n’aurait pas été facile. Finalement, je l’avais trouvé seule, avec un enfant, mais cela était loin d’être un problème pour moi qui rêvais d’avoir des enfants, mais je n’avais simplement pas trouvé le temps ni la personne qu’il me fallait pour ça. Au fil du temps, était arrivé ce qui devait arriver. Savannah et moi avons couché ensemble. C’était, à mon sens, simplement exquis de pouvoir à nouveau sentir son odeur, toucher sa peau, l’entendre gémir… Tout cela m’avait horriblement manqué durant toutes ces années. Durant tout ce temps, je m’étais accroché à ce souvenir que j’avais de notre seule nuit passée ensemble, et quand nous avions remis ça, j’avais trouvé cela encore plus exquis. Quelques temps plus tard, elle m’apprenait qu’elle était enceinte, de moi évidemment. J’ai été surpris, mais je ne l’ai absolument pas mal pris. Bien que nous ne soyons pas en couple, j’étais prêt à assumer mon rôle de père et je le ferais du mieux que je pourrais. La seule chose que je voulais, c’était d’être auprès d’elle… Elle avait besoin de temps et je le comprenais, je ne lui mettrais pas la pression mais pouvoir passer des moments seul avec elle me rendais fou de joie. Je saurais attendre ce moment où elle serait prête à ce que l’on soit officiellement ensemble. J’avais attendu toutes ces années, je pouvais bien patienter encore un peu. Fin juillet, Savannah avait mis au monde nos petits jumeaux Jenna, et Noah, deux adorables petits bébés qui me rendaient complètement gaga. Depuis leur naissance, je faisais de mon mieux pour être présent pour eux et pour soulager Savannah quand elle avait besoin de souffler. Je passais beaucoup de temps auprès d’eux mais je ne voulais pas non plus m’imposer complètement. Aujourd’hui, je décidais d’aller rendre visite à celle qui était pour moi la femme de ma vie et à mes enfants. J’avais prévu un petit ensemble de pyjama pour chacun d’eux ainsi qu’un joli ensemble de lingerie pour la maman. Bon, il était vrai que j’agissais parfois un peu comme si Savannah et moi étions en couple, alors que nous ne l’étions pas. Mais il nous arrivait parfois d’avoir des relations sexuelles et j’aimais la découvrir dans de nouvelles tenues de lingerie. Mes achats terminés, je filais jusque chez Savannah pour passer ma soirée là-bas, et peut-être la nuit qui sait. J’avais envie de lui demander quelque chose, je ne savais pas si elle allait accepter, ni même si j’allais vraiment lui demander, j’allais encore réfléchir et savoir si ça pourrait le faire ou si j’allais me faire envoyer balader. En arrivant à la porte, je toquais et attendais patiemment qu’elle vienne ouvrir.