Isa & Soren - Il y a des jours comme ça ou j'aimerais ne pas te connaître.

“Il y a des jours comme ça ou j'aimerais ne pas te connaître.”

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Tu m'as bâti, tu m'as laissé en ruine...

Ce que tu vis en ce moment, tu ne pensais pas le vivre encore moins avec un homme que tu as mine de rien côtoyé quelque temps sans aucune ambiguïté… Tu ne pensais pas le vivre et pourtant, tu le vis avec lui et tu te sens bien à ses côtés réellement. Depuis ce fameux Week-end tu as la sensation de marché sur un nuage, tu flottes comme si la gravité n’a plus aucune attraction sur toi évidemment ce n’est pas physiquement le cas… Mais c’est la sensation que tu as et un sourire est continuellement accroché à tes lèvres, tu ne penses qu'à lui jour et nuit et tu n’as qu’une hâte de le revoir encore et encore. C’est dingue et parfait à la fois, c’est doux et effrayant en même temps c’est un mélange de nuance qui t’a envahi.
Malgré tout ce que tu peux ressentir, tu es allé sur la tombe de ta meilleure amie plus d’une fois, tu t’es retrouvée à lui demander sa bénédiction alors que cela est totalement absurde et tu le sais puisque tu ne fais rien de mal, puisqu’elle ne peut pas te répondre, mais une partie de toi infime y crois, espère.

Tu n’as pas parlé à beaucoup de personnes de ce que tu vis parce que tu ne veux pas le crier sur tous les toits, tu sais que les personnes qui t’entourent sont des gens qui connaissait Nina, ils étaient amis avec elle, ils étaient amis avec toi et il connaissait Soren… Alors pour le moment les personnes informer de ce que tu ressens de ce que tu vis sont les personnes qui n’ont jamais eu de contact avec Nina bien entendu, ils ont entendu parler d’elle parce que malgré tout même si tu n’as jamais trouver le moment pour mélanger certain touche de ta vie avec ta meilleure amie, elle est et restera importante pour toi.

La bonne humeur te possède depuis ce fameux week-end et même l’arrivé de ta frangine chez toi n’a pas réussi à gâcher ce que tu ressens pourtant tu sais qu’elle pourrait être une source d’emmerde infini, mais cela ne te touche pas réellement, tu te sens invincible. Rolland qui lui est évidemment au courant a été heureux pour toi et il n’a pas oublié d'émettre le fait qu’il savait que cela arriverait, il a été emballé par la nouvelle, mais il t’a tout de même suggéré de contenir ce que tu ressens parce que la chute est douloureuse peut-être même plus que ton passé… Mais toi, tu ne peux pas contenir cette sensation qui te caresse les tripes, tu ne peux pas t’empêcher de sourire c’est plus fort que toi.

Tu étais déjà de nature souriante, tu étais déjà une boule d’onde positive avant que tout se passe avec Soren, mais tout soit décuplé, tout est quadruplé. Tu as revu ta psy également et tu lui as parlé de tout ce qui sait passer et de ce que tu ressens et elle a su mettre un nom à ce que tu ressens et il semblerait que tu sois amoureuse et que tu vives ce qu’on appelle la phase de l’attraction passionnelle, elle a pris le temps de t’expliquer qu’il y a en tout quatre phases, mais elle n’a pas spécifier les suivantes.

Revoir Soren, c’est exactement ce que tu attends chaque seconde et tu l’as revu plus d’une fois depuis ce week-end d’ailleurs votre dernière rencontre a été plus torride alors que tu étais en service… Il est venu pendant ton temps de pause et c’est un moment chaud et intime que vous avez partagé sur le parking de l’hôpital bien que tu te doutes que pour lui ce n’était pas une première cela était pour toi une première fois parce que tu n’avais jamais eu l'occasion de vivre ce genre d’expérience.
Une expérience que tu n’es pas près d’oublier non seulement parce que c'était intense, mais également parce que depuis l’un de tes collègues te fait marcher… Il affirme avoir des photos de tes ébats et qu’il est en mesure de les transmettre au directeur de l'établissement si tu refuses de prendre un café avec lui. Être manipulé n’est pas ce que tu préfères, pire encore tu détestes cela et tu peux devenir désagréable… Estimant que cette histoire va rapidement se tasser parce que tu comptes bien lui faire comprendre qu’il ne te roulera pas dans la boue avec de simples photos tu as sagement pris la décision de ne pas en parler à Soren pourquoi ? Tu pensais sur le moment que cela était plus simple et que ça éviterait à celui-ci davantage de soucis puisque tu sais qu’il a déjà quelques complications familiales avec Amalrik.

Afin de régler cette histoire, tu as refusé de voir Soren aujourd’hui prétextant que tu avais bien trop de choses à faire pour ton boulot pendant ta pause… Mais en réalité tu étais en face de l’hôpital avec le crétin. Tu as finalement eu gain de cause concernant cette histoire parce que oui bien que tu n’as jamais pris parti pour quoi que ce soit ou qui que ce soit dans l'établissement, tu as été bien plus présente dans les locaux que n’importe qui et de ce fait, tu as appris un tas de choses sur pratiquement tout le monde comme l’infidélité parfaite de ce cher Mikael. Tu n’as pas eu besoin de dire grand-chose pour qu’il devienne plus doux et plus raisonnable et la main qu’il a posée sur ton épaule à ce moment-là en te suppliant de ne rien dire t’a confirmé qu’il avait bel et bien la queue coincée entre les jambes. Votre conversation n’a duré que peu de temps et son contact a été très court puisque tu as rapidement repoussé sa main, mais tu n’as pas perdu une seule seconde ton objectif de vue et tu as réclamé les photos avec l’assurance qu’aucune copie n’a été faite, c’est pour cela que tu es monté dans son véhicule afin d’aller chez lui pour récupérer ce qu’il n’aurait jamais dû avoir.

Cette histoire maintenant qu’elle te semble être réglée tu souhaites en parler avec Soren, tu as envie de partager avec lui et de lui montrer les photos… Tu n’as rien voulu faire dans son dos et tu n’as pas voulu lui mentir et dans un sens tes propos n'étaient guère des mensonges parce que tu avais réellement des choses à faire pour ton boulot. Quoi qu’il en soit, c’est avec enthousiasme que tu rejoins le bar de l’homme qui fait battre ton cœur, mais la serveuse au bar t'informe qu’il a pris repos pour l’après-midi pour travailler dans sa grange… Tu as donc essayé de l’appeler plusieurs fois, mais il ne t’a pas répondu.

C’est pour cela que tu te retrouves devant la grange dont il ta parler la dernière fois plusieurs voitures sont présente et sans même être à l’intérieur tu sais déjà ce qui se passe là-dedans. Tu te gares et tu marches vers la grange, tu peux d’ores et déjà entendre des personnes parler… Tu entres et personne ne semble te remarquer certainement que beaucoup de monde doit passer par cette porte. Directement, tu cherches Soren du regard et c’est la cloche du ring qui t’interpelle. Tu regardes le ring et tu y vois Soren, ton cœur bat à la chamade, mais tu restes en retrait parce que tu as compris qu’il commence à combattre, il n’y a pas besoin d’être surdouée pour comprendre cela.

Tu regardes, tu observes le combat camouflé par la foule, tu grimaces et tu te retrouves même à huée comme les autres… Tu te laisses porter par l’esprit présent, mais tu n’en restes pas moins inquiet pour Soren et à chaque fois qu’il prend un coup tu grimaces et tu souffres avec lui.
Tu ne sais pas combien de temps passe, mais quand vient la fin du combat la seule chose que tu constates c’est qu’il a besoin de soin alors naturellement tu t’éloignes retournant à ta voiture pour chercher ta trousse dans la voiture.

Quand tu reviens, tu le cherches du regard, mais tu ne le vois pas alors tu demandes aux troupeaux de mâles remplis de testostérone et leurs regards sur ta personne te dégoûte parce que tu vois parfaitement qu’il ferait bien de toi leurs quatre heures. Les petits surnoms comme ma jolie fussent subitement, mais tu ne te dégonfles pas et tu répètes ta question l’un d’eux plus correct leur dit d’arrêter et il t’indique les vestiaires. Tu remercies les hommes, mais principalement celui qui t’a aidé et tu prends la direction du vestiaire. Avant d'entrer tu demandes malgré tout si tu peux entrée ou si plusieurs hommes sont présent on t’informe que le seul combattant à être dans les vestiaires c’est Soren alors sans gêne tu entres après tout, tu veux lui faire plaisir, tu veux prendre soin de lui et tu veux lui faire la surprise de ta venue. Tu pousses donc la porte grandement et tu fais deux pas dans le vestiaire avant de te figer, ton regard quant à lui se paralyse et ton cœur semble avoir arrêté de battre. Ce que tu es en train de voir, tu ne pensais pas le voir un jour ni même le vivre et pourtant… Il est là debout entre ses choses qui ressemble à des casiers et elle est là debout contre lui leurs lèvres se caresse, se mélange, se savoure. Ton visage est tiraillé par l’incompréhension, la peine et la trahison, c'est finalement le demi-tour (pièce de serrure, petit bidule qui sort) qui se décoince et indique ta présence. Ce bruit te fait toi même revenir sur terre et tu t’approches d’un pas menaçant et tu entends la voix de la femme que tu ne connais pas << Tu ne vois pas que tu déranges la ? >> oh tu l’avais parfaitement compris, tu as pu le voir de tes propres yeux. Tu arrives à leurs niveaux et tu pousses la demoiselle qui râle pour te mettre face à l’homme qui vient de briser ton coeur, tu ne contrôles pas ce qui suit puisque ta main se colle violemment contre son visage ce genre d’action ne te ressemble pas parce que tu es du genre pacifiste, mais ce que tu ressens actuellement ne te permet pas de l’être et tu ajoutes << Je ne veux plus jamais te revoir >> lâches-tu sur un ton de voix tranchant, mais ton regard dévoile plus de sentiment que tu ne voudrais. Tu te tournes vers la femme et tu ajoutes << Il est tout à toi fait toi plaisir >>. Tu recules d’un pas et tu ne peux t’empêcher de regarder une nouvelle fois Soren, tu balances sur le banc la trousse que tu es allé chercher dans ta voiture pour le soigné et tu emboîté le pas avec l’idée de quitter les lieux << Supprime mon numéro >> ajoutes-tu au moment même où ta main se pose sur la poigné.

Winter Soldier

il y a des jours comme ça ou j'aimerais ne pas te connaître.

Isabel & Sorën

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Depuis ce weekend en dehors de la ville, j'ai cette impression de vivre sur une autre planète et pourtant c'est bel et bien présent. Ce que je ressens pour Isabel est fort mais aussi puissant. Je suis fou d'elle, je donnerai ma vie pour elle. Pourtant depuis quelques jours, elle est étrange, je ne sais pas, j'ai cette vague impression qu'elle me cache quelque chose mais je ne sais pas quoi, je n'arrive pas à comprendre. Alors sur le coup, j'ai mis cela sur le fait que peut-être pour elle ça allait trop vite, que pour elle, il fallait que l'on se calme. Je me souviens de ce moment sur le parking mais aussi ceux simple que nous passions et j'avoue que je n'ai pas envie de la perdre pour une appréhension qui n'aurait pas lieu d'être. Au fond, je me disais que je devais me faire des films, qu’elle était vraiment fatiguée ou qu’elle avait beaucoup de travail et qu’elle avait besoin de temps pour se reposer tout simplement.

Aujourd’hui, c’était mon dernier combat, j’avais fait cette promesse de ne plus me battre, de ne plus être au centre du ring mais ce combat, je me devais de le faire simplement parce qu’il aurait dû être celui qui aurait fait de moi un boxeur professionnel, cependant même si elle avait dit une fois de plus qu’elle n’avait pas envie de me voir parce qu’elle avait du travail, je ne m’étais pas résigné à ne pas la voir même si ce n’était que quelques secondes, c’était toujours ça. Alors que je venais d’arriver sur le parking avec ma moto, je me mis un peu à l’écart prêt à lui envoyer un sms mais c’est là que je l’ai vu avec cet homme qui avait une main sur son épaule. En un instant mon coeur venait de se retrouver brisé, le fait de la voir avec cet homme qui la touchait me faisait dire qu’elle m’avait menti, je ne peux nier que je venais de prendre une sacrée claque.

Je n’ai pas bougé l’espace de quelques secondes avant de partir sans même aller la voir, elle venait de briser une partie de ce que j’avais mis pour nous. Rapidement, je pris la route pour la grange, j’avoue que je ne sais plus quoi penser, j’ai l’impression que je viens de tout perdre une fois de plus. Je ne sais pas… Alors que je viens d’arriver à la grange, je fais le tour du bâtiment, il y a déjà du monde et machinalement je vais jusqu’au vestiaire pour me préparer avant de revenir dans la grange pour regarder les quelques combats avant le mien. Rapidement, mon regard est attiré par une jeune femme qui depuis un moment me regarde sur le coup, je ne prête pas attention à elle, je n’ai que faire d’elle, mes sentiments restent pour Isabel et pourtant elle vient de me réduire à néant tout ce que j’avais mis en route pour nous. Quand elle a essayé de me téléphoner à plusieurs reprises, je n’ai pas répondu, je n’avais pas envie de lui parler, je n’avais pas envie de l’entendre.

Je détourne le regard pour revenir sur le ring avant de me préparer un peu, la jeune femme vient vers moi pour discuter, nous échangeons quelques mots et je sais que c’est très bien ce qu’elle veut. J’avoue que je n’ai pas la tête à ça et puis je n’ai pas envie de faire ça là maintenant même si… Je ne sais plus… Je soupire avant de mettre mes gants puis je lève les yeux vers le ring, il est temps pour moi d’y aller, temps pour moi de faire ce dernier combat, ce combat qui va signer la fin de tout ça. Le combat est rude, il est sanglant mais je ne lâche rien, au fond je lâche toute la rage que j’ai depuis que je l’ai vu avec lui. Je pense que c’est grâce à cela que je finis vainqueur du combat non sans mal et sans bobos. Quand je quitte le ring, la jeune femme me suit, alors que je suis dans le vestiaire, elle se colle à moi, mon regard se pose dans le sien.

J’hésite vraiment, je n’ai pas envie de faire cela et pourtant quand ses lèvres se posent sur le miennes, je réponds à son baiser avant de voir la porte s’ouvrir sur Isabel, je la regarde sans rien dire et sans bouger “Ferme-là to” dis-je à la femme qui venait de se reculer. Mon regard reste sur Isabel alors qu’elle parle après m'avoir mis une gifle qui n'a fait que serrer ma mâchoire et fait légèrement mal à cause de ma lèvre fendue. C’est vraiment l’hôpital qui se fout de la charité “Laisse là, elle n’a rien regarde là c’est une pauvre fille” Je fronce les yeux, j’ai beau être en colère après Isabel, elle n’a rien à dire “Toi tu sors d’ici, j’veux plus te voir” Mon regard se porte alors que Isabel “Tu te fous de ma gueule Isa. Quand tu étais ce type tout à l’heure, t’as pensé à moi et à ce que je pouvais ressentir encore plus quand il avait son bras autour de toi ? Et puis c’est pas comme-ci tu n'étais pas distante depuis un petit moment mais maintenant j’ai compris pourquoi ! Tu avais mieux à faire avec lui.” Je me redresse alors que l’autre femme a quitté la pièce depuis un petit moment.

(c) oxymort

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@Sorën Einersson

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Tu m'as bâti, tu m'as laissé en ruine...

Tu n’as pas cessé de penser à lui-même quand tu étais chez ton collègue pour récupérer les photos depuis ce fameux moment passé ensemble loin de la ville tu ne penses qu’à lui, mais ce que tu viens de voir te prouve que ce n’est pas réciproque. Ce que tu ressens ce n’est que de la douleur, il vient de te faire mal comme tu n’as jamais eu mal ! Bordel, comme tu n’as jamais eu mal… C’est dingue parce que tu as souffert quand tu as réalisé à l’époque ce qui t’était arrivé, mais là maintenant tu souffres bien davantage et tu ne pensais pas que souffrir plus que ce que tu avais pu déjà souffrir était possible. La douleur est si intense que tu ne contrôles pas ton geste et ta main se pose avec violence sur la joue de l’homme en qui tu avais confiance jusqu’à cet instant et dans l’instant tu te tournes vers la femme en lui donnant le droit de faire ce qui lui plaira avec celui que tu pensais être tien. Ton regard noircit en entendant ce qu’elle ajoute et tu t’apprêtes à te défendre, mais Soren semble d’humeur à jouer les preux chevaliers… Enfin dans un sens puisqu’il invite simplement sa pétasse à quitter les lieux certainement qu’il souhaite que je ne m’en prenne à elle dans un excès de colère. Obéissante, la jeune femme s’éloigne et quitte la pièce sans broncher cela te surprend, parce que toi tu n’aurais pas laissé ton potentiel avec une autre femme surtout pas dans ce genre de condition. Ta surprise tu l’as garde pour toi, il n’a plus rien besoin de savoir te concernant il n’a plus besoin de savoir ce que tu ressens, tu te dois de rebâtir tes barrières et tu as déjà commencé puisque tous les ouvriers sont déjà en place devant ton cœur entrain de bâtir ce qui sera ton nouveau bouclier. Toi aussi, tu t’apprêtes à quitter les lieux en soulignant ton souhait qui est qu’il supprime ton numéro, ta main est sur le point d’ouvrir la porte quand tu l’entends pester contre toi une accusation qui n’est pas justifiée puisque celui qui se fout de la gueule de l’autre ce n’est pas toi. Ta tête se tourne et ton regard noir se pose sur lui << Moi je me fou de ta gueule ? C’est qui qui avait sa langue dans le gosier d’une autre ? >> tu lâches la poignée plissant les yeux en écoutant ce qu’il te dit et tu ne comprends pas la moitié puisque tu ne sais pas de quoi il te parle, tu ne fais pas le rapprochement parce qu’il ne se passait rien de mal avec ton collègue puisque toi tu ne l’embrassais pas.

Tu croises les bras sur ta poitrine tout le fixant attendant qu’il termine ce qu’il a besoin de te dire et une fois fasse tu ajoutes << C’est bon ta fini ton mélodrame là ? >> ta voix est sèche comme jamais elle n’a été et la Isabel présente à l’intérieur de toi est armée de son katana prête à se défendre de ses paroles blessantes. Tu enchaines gardant cette raideur physique, forçant ton visage à ne rien laisser paraître tu tires tes traits de manière à ce qu’il soit illisible << Celui qui avait mieux à faire avec une autre Soren, c’est toi ! Je n’ai pas été distante, j’ai simplement eu énormément de travail et des choses à régler et tant bien même tu aurais ressenti une distance venue de ma part cela n’excuse en rien ce que tu viens de faire >> tu es rancunière, c’est un trait de caractère que tu traînes depuis toute petite << Et je ne vois pas de quel homme tu parles ! >> ajoutes-tu malgré le fait est que tu ne voyais pas d’importance à soulever ce point probablement que tes sentiments pour lui te force à lui dire des choses que tu ne contrôles pas.

Winter Soldier

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Isabel & Sorën

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Depuis ce moment ou j'ai vu cet homme la maison sur elle, je suis complètement perdu, je ne la comprends pas et pourtant le message est clair, elle a refusé de me voir prétextant un trop de travail pour qu'au final j'apprenne qu'elle avait un rendez-vous avec un autre homme. Je ne peux noter que sur le coup, je me suis demandé si elle m'avait menti depuis le début, si tout ce qu'elle avait dit, était la vérité mais je sais qu'elle ne m'aurait pas menti sur ça alors pourquoi me mentir maintenant… pourquoi ne pas m'avoir dit directement qu'elle ne voulait plus de moi, cela aurait été beaucoup plus simple et aurait peut-être fait moins mal sur le coup. Quand cette femme pose ses lèvres sur les miennes, je ne sais même pas pourquoi, je l'embrasse, j'en ai même pas spécialement envie mais je l'embrasse pour oublier l'espace de quelques secondes le mal qui me ronge de l'intérieur jusqu'à ce que j'entende sa voix.

Mon regard se pose sur Isa après qu'elle m'ait giflé, je ne réponds rien à cela avant de lui dire qu'elle se fout de ma gueule. L'autre femme s'éclipse et c'est tant mieux. Quand elle me répond, la colère s'empare de moi, j'ai l'impression de tomber directement en enfer sans possibilité de revenir. Je me demande pourquoi elle n'avoue pas, pourquoi elle ne dit pas la vérité sur ce type qui tout à l'heure avait son bras autour d'elle. Pourquoi elle ne parle pas qu'elle a rencontré quelqu'un d'autre qui lui apporte certainement mieux que moi. Je passe une main sur mon visage, le sang coule le long de mon arcade sourcilière mais j'en ai strictement rien à foutre.

Mon regard se pose sur elle " Putin arrête de me prendre pour un con Isa… je vous ai vu tout à l'heure" après avoir fait quelques pas dans la pièce, je me tourne vers la personne qui vient d'ouvrir ma porte " Laisse nous" je n'ai pas le temps pour le moment d'avoir des soins ou que sais-je. Quand la porte se referme, je me retourne vers Isa, Putin, en plus de la colère, si elle pouvait savoir comme j'ai mal de "savoir" qu'aujourd'hui, un autre a plus de place dans sa vie que moi." Avant de venir ici, j'ai voulu te voir même quelques secondes malgré que tu ais dit que tu n'avais pas le temps car tu avais trop de travail mais j'ai vite vu que le travail c'était surtout parce que tu avais un rendez-vous amoureux au vu de comment il avait son bras autour de toi"

L'espace d'un instant, des perles salées pointent au coin de mes yeux alors j'évite son regard en me retournant, venant attraper une bouteille d'eau pour en boire une gorgée, prenant le temps de me ressaisir. Je ne sais pas combien de temps je vais tenir, je pensais être plus fort que ça mais je me rends compte que mes sentiments pour elle sont encore plus forts que je ne l'aurais pensé. J’ai du mal à faire la part des choses, je me pose tellement de questions et me remets en question. C’est tellement étrange de ressentir tout ça alors que tout était parfait, j’avais cette impression que l’on était heureux, j’avais l’impression que plus rien ne pouvait nous arrêter et pourtant en un instant, j’avais l’impression que c’était le cas. Je ne sais pas quoi penser bordel, je sais que j’ai joué au con en répondant au baiser de cette femme et en d’autres termes, je n’aurais pas réagi de la sorte, ce n’est pas moi.

Je bascule la tête en arrière venant respirer doucement essayant de reprendre mes esprits avant de me retourner pour la regarder “Il est vrai que je n’aurai pas du répondre au baiser de cette femme, je ne sais même pas ce qui m’a pris de le faire, j’en avais même pas envie mais c’est fait et puis de toute façon tu as mieux à faire maintenant, vu que tu as…” Je m’arrête car avouer là maintenant que pour moi si elle est partie avec cet homme c’est parce qu’elle avait trouvé mieux que moi…

(c) oxymort

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@Sorën Einersson

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Tu m'as bâti, tu m'as laissé en ruine...

En acceptant de laisser Soren entré dans ta vie, mais également dans ton coeur tu as laissé toutes tes barrières tombées l’une après les autres sans même que tu t’en rendes forcément compte et pourtant, maintenant que ton coeur souffre par ses actions parce que tu visualises être comme une trahison, un manque de respect tu te rends compte de ce qu’il représente pour toi… Enfin représentatif. Tu n’as qu’une envie c’est de foutre le camp de cet endroit et de ne plus jamais le voir parce qu’il t’a fait mal comme jamais tu as eu mal… Ce que tu ressens actuellement c’est incomparable à tout ce que tu as pu déjà ressentir de toute ta vie et pourtant Isa, tu es bien placée sur l’échelle de la souffrance tu as plus ou moins passer ta vie entière à souffrir et c'est pour cela que la joie et la douceur qu’il m'offrait t’a effrayé au départ enfin c’est ce que tu t’étais laissé croire, mais maintenant tu entends cette voix qu’est ta conscience te murmuré qu’elle t’avait prévenue… Tu vois bien qu’il semble désemparé en même temps tu as conscience qu’il ne s’attendait pas à être surpris de la sorte ! Après tout, quand on fait un adultère personne ne s’attend à être pris sur le fait. Malgré ton envie de disparaître, tu la maintiens parce que malgré cette envie tu restes sur place proche de la porte, tu peux quitter cet endroit d’un instant à l’autre il le sait et tu le sais, mais pour le moment tu l’écoutes… Tu l’écoutes encore et tu ne sais même pas pourquoi parce que finalement tu sais que sa bouche est sale en mensonge, sales en promesse qu’il ne sait tenir. Tu soulignes malgré tout que tu avais du travail et que tu devais régler des choses pour ton boulot parce que cela est la stricte vérité et tu précises que tu ne sais pas de quel homme il parle et cela est vrai parce que ton connard de collègue ne te semble pas être une possibilité. Son arcade saigne et tu ressens en toi cette envie d’aller lui soigner parce qu’il doit avoir mal parce que tu ne supportes pas de voir dans un tel état, mais tu ne bouges pas et une autre voix perdue dans un coin de ta tête te murmure “Qu’il souffre comme tu souffres, laisse-le”. Les traits de ton front se plissent, signalant une incompréhension totale à sa nouvelle affirmation << Tu nous as vues… Tu m’as vue avec un autre ? Mais tu perds la tête mon pauv…>> tu te tais subitement parce que l’idée qu’il t’est vu en compagnie de ton maître chanteur te vient à l’esprit, tu l’écoutes et tu reçois confirmation lorsqu’il parle du bras de l’homme sur ta silhouette… Tu comprends, tu réalises ce qu’il est en train de te dire alors que tu lui as tout expliqué sur toi alors qu’il connaît tes failles alors que tu t’es ouverte à lui te mettant à nue sous toutes les formes existante et c’est finalement un sentiment de déception, d’incertitude qui pousse la colère dans un coin le temps d’un instant. Tu comprends qu’il n’a pas confiance en toi, tu comprends qu’il te prend pour une catin, tu comprends trop de choses subitement que tu pourrais en faire un AVC. Tu restes totalement conne face à ses paroles parce que jamais tu n’aurais pu penser qu’il aurait pensé ce genre de chose de toi et pourtant c’est bel et bien le cas. Tu le laisses boire et tu prends le temps d’espacer chaque pensée qui s’entremêle depuis quelques secondes. C’est quand tu l’entends souffler que ton esprit se libère laissant place à l’évidence… Une évidence dont tu avais conscience depuis l’instant où tu as commencé à ressentir quelque chose pour lui. J’avais cette impression que l’on était heureux, j’avais l’impression que plus rien ne pouvait nous arrêter et pourtant en un instant, j’avais l’impression que c’était le cas. Je ne sais pas quoi penser bordel, je sais que j’ai joué au con en répondant au baiser de cette femme et en d’autres termes, je n’aurais pas réagi de la sorte, ce n’est pas moi. Ton regard rejoint le sien quand il te regarde et tu l’écoutes se défendre et se justifier en même temps, mais rien de ce qu’il peut te dire ne change ce qu’il a fait parce que toi tu sais que tu as été droite, tu sais que jamais tu n’aurais pu laisser un autre homme mettre sa langue dans ta bouche et non pas seulement à cause de ta fragilité face aux hommes, mais parce que toi quand tu aimes c’est à 1000 pour cent. Tu l’entends imposer ce qui semble être sa vérité alors que tu n’as jamais rien eu de mieux à faire qu’être avec lui et tu pensais qu’il l’avait compris, mais de toute évidence même sur ce que tu pensais lui avoir fait comprendre tu t’es plantée. Tu gardes ton regard dans le sien et tu prends la parole << L’homme avec qui tu m’as vu est un collègue de travail, un collègue qui nous a surpris faire des folies sur le parking de l’hôpital l’autre soir. Il a tellement apprécié le moment qu’il sait amuser à en faire un souvenir matériel >> tu sais que tu ne lui dois aucune explication pourtant tu le fais parce que malgré tout, il a le droit de savoir les choses, mais cela ne pardonnera en rien ce qu’il a pu faire derrière ton dos << Je ne t’ai pas menti, j’avais des choses à régler pour le boulot et il en faisait partit parce qu’il a tenté de me faire chanter… Son silence contre toutes mes opérations qui lui auraient convenu, je ne suis pas du genre à me faire emmerder par un branleur alors j’ai réglé les choses pour que je n’aie pas d’emmerdes au travail puisque m’envoyer en l’air sur le parking avec mon mec aurait été un peu mal vu par mon supérieur vois-tu ! >> tu fouilles dans ton sac et fais un pas en avant balançant la pochette de photos sur le banc << Je n’avais pas mieux à faire qu’être avec toi… >> dis-tu en reculant du pas que tu viens de faire et tu ajoutes << Je pensais que tu avais compris… Je pensais qu’on était bien toi et moi, je… >> tu sens la douleur monter dans ta gorge, mais tu te reprends en te raclant la gorge pour éloigner ce chat qui s'agrippe à tes cordes vocales << Mais apparemment on n’était pas sur la même longueur d’onde et on ne sait pas compris depuis le départ parce qu’autrement si tu avais réellement écouté tout ce que j’ai pu te dire, si tu avais ne serait-ce eu qu’un minimum confiance en moi je ne t’aurais pas vu entrain d’embrasser une autre femme enfin… >> l’idée qu’il soit devenu un homme qui saute de femme en femme te parcours, mais tu ne l’annonces pas à haute voix pourtant tu es certaine qu’il a compris ce que tu veux dire par ton “enfin”. Tu clignes des yeux doucement et tu remontes la bretelle de son sac à main sur ton épaule << On n’embrasse pas une femme si on n’en a pas envie Soren >> finalement tu es en colère, tu te sens trahie, mais tu es également peinée de savoir ce qu’il a pu penser de toi et finalement c’est peut être ça qui fait le plus mal dans l’histoire, tu n’en sais trop rien.

Winter Soldier

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Isabel & Sorën

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Je ne comprends pas ce qui nous arrive, je ne comprends pas comment elle a pu me mentir de la sorte, elle avait été clair avec moi, elle ne laissait personne la toucher si elle n’avait pas confiance en elle alors comment pouvais-je penser autre chose que cet homme était aujourd’hui celui qu’elle avait choisi. Et moi dans tout ça, je n’étais que le dindon de la farce, je n’avais été un passage dans sa vie, un amusement qui avait accepté beaucoup par amour pour elle. En voyant ce type avec elle, mon sang n’avait fait qu’un tour en moi et avec tout ça, je me demande encore comment j’ai pu ne rien voir. Je fronce les yeux alors qu’elle dit que je perds la tête, j’ai l’impression d’être dans un mauvais rêve, j’ai l’impression que rien n’est vrai que tout ce qui arrive n’existe pas mais je me rends compte que tout ça est bien la vérité, que tout ça n’est pas qu’une illusion.

Je tourne la tête, je bois un peu, et je commence à lui dire tout ce que j’ai vu et puis voilà qu’elle prend la parole, qu’elle parle de chantage, sur le coup, je me dis qu’elle aurait pu trouver quelque chose de mieux, si ça avait été cela, elle m’en aurait parlé, on s’était juré de ne plus rien se cacher mais tout ça.. tout ça n’était que mensonge alors oui, je n’aurai pas dû embrasser cette nana, mais à la différence, je n’ai pas menti pendant un moment, je n’ai pas laissé tout arriver. Je soupire “Arrête de te foutre de ma gueule Isa. J’ai écouté ce que tu as dit et c’est bien pour ça que c’est ce que je pense. Tu as été plus que comprise quand tu disais que tu ne laisses personne te toucher sans que tu ai confiance à lui et encore il t’en faut du temps alors le fait qu’il ait sa main sur toi comme si vous étiez un couple ce n’est pas rien Isa”

J’ai du mal à croire ce qu’elle me dit, pas après tout ce qu’elle m’a dit avant, cependant certaines de ses paroles me font réfléchir, pas le fait qu’on embrasse pas une femme si on n’en a pas envie car ça je le sais déjà, je crois que c’est surtout à cause de la colère que je peux ressentir pour elle qui me fait parler et rien de plus. Je finis par la regarder, j’ai l’impression de tout perdre là en un instant, je vois mon avenir s’envoler, mon coeur se briser plus rien n’a de sens et je ne comprends plus rien. Il est vrai que je ne suis pas resté longtemps pour voir la suite, pour la voir retirer ou non sa main si elle disait vrai mais c’est comme ça, elle aurait dû me dire la vérité, elle aurait dû être franche.

“Tu as raison, on embrasse pas une femme si on en a pas envie tout comme on ne laisse pas un homme soit disant un maître chanteur mattre la main sur toi” Mon regard reste sur elle mais il n’est plus comme avant, je sens mon coeur s’accélérer, je sens les larmes me montaient, j’ai l’impression d’être brisé, je ne sais plus quoi croire. “Tu aurais dû me dire la vérité, tu aurais dû me parler de cette histoire si elle est vrai ou tu aurais dû…. et puis laisse tomber, va le rejoindre, j’espère que vous serez heureux. Et sache que j’ai toujours eu confiance en toi… j’avais confiance en toi...” J’attrape une serviette pour aller vers la douche, je fuis mais surtout pour qu’elle ne voit pas les larmes rouler sur mes joues même si je sais qu’en passant à ses côtés, elle ne pourra que les voir.

J’allume l’eau et pourtant, je ne pénètre pas, je regarde l’eau couler alors que les larmes roulent sur mes joues, j’ai l’impression d’avoir tout perdu une fois de plus. Je me pose sur le banc où je venais de poser ma serviette, venant glisser mes mains sur mon visage.

(c) oxymort

“Il y a des jours comme ça ou j'aimerais ne pas te connaître.”

@Sorën Einersson

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Tu m'as bâti, tu m'as laissé en ruine...

Tu ne comprends pas ce que tu as pu faire de mal parce que cette main sur toi, tu l’as repoussé et puis tu ne lui as pas menti puisque tu lui as clairement dit que tu avais à faire pour ton emploi et c'était le cas. Mais tu admets malgré tout que tu aurais dû lui en parler du moins maintenant que tu remarques les dégâts tu te rends compte que tu aurais dû lui en parler… Mais finalement cela ne change rien à la situation et ça change encore moins les actions de l’homme que tu pensais être droit.

Tu peux comprendre qu’il soit en colère d’avoir vu la main de cet homme sur toi cependant il semblerait qu’il n’a pas pris le temps de regarder jusqu’au moment où tu as repoussé cette main puisqu’il reste sur l’idée que cet homme t’a touchée. Loin d’être stupide tu sais qu’il ne te croit même pas, tu le vois dans son regard puisque malgré tout cette dernière année t’a permis d’apprendre à le connaître un minimum… Et ce que tu lis dans son regard ne te plait pas, c’est d’ailleurs ce qui te fait probablement le plus de mal. Tu ne pensais pas qu’il pourrait te faire encore plus de mal, mais ses nouvelles paroles qui confirment tes dires te transpercent et ta gorge se noue subitement… Il semble avouer qu’il avait envie de cette femme du moins suffisamment pour l’embrasser et cette confirmation te fait un mal de chien.
Tu croises les bras sur ta poitrine et tu ajoutes << J’ai repoussé sa main Soren ! Mais toi, toi… >> tu plisses le front sentant l'inondation monter en même temps que tes émotions… Lui, lui il a embrassé une autre femme, il a eu envie d’une autre… Tu savais depuis le départ que tu ne serais pas à la hauteur depuis le départ, tu savais qu’il se lasserait de toi et de ce que tu pouvais lui donner et il n’a qu'à confirmer ce que tu as toujours pensé… Tes craintes se sont réalisées.

Tu remarques que son regard n’est plus le même, tu remarques un voile prendre le dessus sur ses iris simplement parfaitement et tu l’écoutes te reprocher de ne pas lui en avoir parler directement. Il est vrai que tu aurais pu lui en parler, mais tu as voulu le préserver sur le moment sachant qu’il avait déjà un tas de complication familiale, tu as probablement fait une erreur, mais tu l’avais prévenu depuis le départ… Tu ne sais pas comment faire vivre une relation et tu viens de faire ta première erreur, une erreur qui t'a montré à quoi ressemble le vrai visage de l’homme que ton cœur a choisi. Tu n’apprécies pas entendre qu’il émet un doute concernant l’histoire que tu as pu lui raconter et pourtant les photos sont sur le banc, mais il semble ne pas avoir envie des regardés, il semble ne pas avoir envie d’y croire et tant bien maintenant il décidait d’y croire cela ne changerait probablement pas grand-chose puisque lui… Sa langue a bel et bien visité le gosier d’une autre.

Tu décroises les bras et tu le vois s’éloigner sans même qu’il te laisse t’expliquer et cela ne te plait guère alors tu le suis et quand tu entends l’eau de la douche tu ne t’arrêtes pas te moquant qu’il soit possiblement nu de toute manière ce n’est comme si tu ne l’avais jamais vue. Tu arrives dans la salle d’eau et tu le vois assis sur le banc, tu le regardes restant sur son flanc, tu ne remarques pas les larmes puisqu’il a les mains sur son visage << Je n’ai pas voulu t’en parler parce que je savais que tu avais déjà beaucoup de choses à régler avec Amalrik et je ne voulais pas que tu t’énerves Soren ! Alors j’ai peut-être fait l’erreur de ne pas t’en parler directement, mais je sais que je l’aurais fait, mais j’ai voulu voir si je pouvais arranger cette histoire rapidement. >> tu soupires et tu ajoutes << Je n’avais même pas idée que ce genre de connerie pourrait nous faire ce genre de chose ! >> avoues-tu parce que dans le fond tu n’as jamais été réellement en couple << Je ne t’ai jamais menti Soren, j’ai toujours été vrai avec toi que ce soit concernant mon passé tout comme ce que je suis aujourd’hui, je ne t’ai pas caché non plus le fait est que tout cela était nouveau pour moi et que je ne savais pas comment m’y prendre par moment, je me suis ouverte à toi et toi tu insinues que je t’ai menti, tu insinues que je mens à propos de cette histoire ! Tu avais confiance en moi ? Avais ? Sérieusement Soren ? Je n'ai jamais rien fait qui puisse te faire souffrir que ce soit pendant notre histoire ou avant et je fais une erreur en ne précisant pas la chose que je dois faire pour mon boulot et tu ne me fais plus confiance ? >> d’un revers de main tu essuies les larmes qui finalement ont réussi à briser le barrage de tes yeux et tu ajoutes << On aurait jamais dû croire que s’était possible… C’est évident que c'était une connerie >> dire ses paroles te fait un mal de chien et pourtant tu le penses vraiment sur le moment… Là maintenant ton histoire avec lui était une véritable connerie, une connerie que vous allez payer parce que maintenant tu n’as plus confiance en lui, maintenant il ne peut plus être un simple ami << Je déposerais ta veste au bar demain après mon service >> tu le regardes encore un instant sachant que tu dois partir, mais tu ne bouges pas..

Winter Soldier

il y a des jours comme ça ou j'aimerais ne pas te connaître.

Isabel & Sorën

◊ ◊ ◊

Face à Isabel, je suis complètement perdu, je sais très bien qu’il y a des choses qui n’aurait pas dû se passer, je n’aurai non plus dû dire d’autre chose mais là c’est trop, je ne comprends pas ce qui nous arrive et pourtant mes sentiments pour elle sont toujours aussi fort, je pourrais crever pour elle et c’est peut-être le pourquoi, je prends mal le fait qu’elle m’ait menti. Quand elle dit qu’elle a repoussé sa main, je la crois et pourtant, je ne l’ai pas vu faire mais je sais qu’elle ne me ment pas. Je sais que je n’aurai pas dû embrasser cette fille mais il est trop tard pour revenir en arrière, le mal est fait que ce soit d’un côté que de l’autre. En un instant, j’ai l’impression d’être brisé, de ne plus avoir de coeur, j’ai l’impression de le sentir saigner tellement, je suis au plus mal.

Je ne regarde pas les photos qu’elle pose, je me doute d’avoir beaucoup de tort certainement plus qu’elle, je parle de confiance et du fait que j’avais confiance en elle, mes mots dépassent mes pensées car je sais que j’ai confiance en elle mais la douleur me fait certainement parler sans réfléchir. Alors que je quitte la pièce, je pense qu’elle doit certainement aller le rejoindre, je ne sais pas pourquoi je pense à cela mais c’est plus fort que moi.. Les larmes coulent sur mes joues, une nouvelle fois, je pleure pour une femme, je ne pensais pas une seconde que cela puisse être de nouveau possible et pourtant si. Quand elle prend la parole, je ne relève pas le visage, je l’écoute et cela me fait certainement encore plus mal parce qu’au fond elle n’a pas tort mais j’ai l’impression qu’elle ne comprend pas pourquoi j’ai réagi comme ça.

Par contre ce qu’elle vient de dire sur le fait que nous c’était une connerie, me fait encore plus de mal, parce que non, ce n’était pas une connerie mais je me rends compte qu’au fond, on n’était peut-être pas sur la même longueur d’onde… Je ne sais pas ou plus quoi comprendre ou croire, je ne sais plus rien, je suis perdu… Je finis par me redresser pour venir la regarder “Une chose pour le boulot, arrête s’il te plaît, parce que ok, c’est un mec de ton boulot mais ça n’était en rien pour le boulot. ça me concernait et même si je m’étais énervé, il le méritait et pas que pour cette histoire” Car oui je suppose que ce type est le type qu’elle m’a déjà parlé. Les perles salées roulent une fois de plus sur mes joues “Une connerie ? c’est une blague là ? Je comprends qu’en fait ça n’est jamais sortie de ta tête malgré tout ce que j’ai pu dire ou faire…”

Elle ne se rend pas compte que je me sens blessé par ses propos et je comprends que pour elle, il n’y a plus de retour en arrière, qu’elle a fait son choix. “Concernant la confiance… j’ai toujours eu confiance en toi mais il n’en reste pas moins que tu aurais dû me le dire… ça me concernait aussi” Je passe une main sur mon visage pour retirer tous signes de tristesse de mon visage. “Pas besoin pour la veste, tu as cas la garder ou la donner à un sans abri” Je reste un moment à la regarder avant de détourner le regard, la colère me gagne tout autant que la colère et pas spécialement envers elle, envers moi aussi, j’attrape la bouteille d’eau pour en boire une gorgée avant de la balancer contre le mur “Putin… t’es vraiment con” Je parle aussi bien pour la fille que pour le reste et pour avoir réellement cru en nous alors qu’elle non.

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@Sorën Einersson

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Tu m'as bâti, tu m'as laissé en ruine...

Tu ferais mieux de partir de t’éloigner de lui parce que cette situation est douloureuse et absurde, mais tu restes debout à l’entrée de la pièce, tu le regardes tu vois qu’il n’est pas bien, tu constates parfaitement que toute cette histoire lui fait du mal, mais il n’est pas le seul à souffrir parce que toi aussi tu as mal, mal à cause de lui. Quand il se redresse et que ton regard se pose sur son visage marqué par l’émotion tu sens ton cœur se presser dans ta poitrine le voir ainsi est douloureux et dans le fond ça te bouleverse…
Mais ses paroles ne suivent pas l’émotion présente sur son visage, au contraire, il continue à te faire des reproches. Tu les encaisses parce que tu aurais dû lui en parler c’est une évidence maintenant, mais pour ta défense toi, tu ne pensais pas que ce genre de chose pouvait conduire à ce genre de situation… Tu as appris quelque chose sur les relations amoureuses, tu as beaucoup appris sur l'homme qu’il est.

Tu l’écoutes et tu te rends compte qu’il ne voit pas plus loin que le bout de son nez, tu soupires donc et tu tentes de te défendre << Non Soren, c’est toi qui arrêtes parce que oui s’était pour le boulot ! C’est mon poste qui était menacé et non pas le tien ! C’est moi qui étais emmerdé par un connard, moi qui aurait pu se faire virer si cette histoire était arrivée au directeur alors si s’était pour le boulot que tu le veuilles ou non s’était le cas ! >>, mais finalement se justifier ne t’apporte rien et ne changera rien à ce qu’il a fait… À ce que vous êtes << J’aurais peut-être dû t’en parler et je ne dirais pas l’inverse, mais j’ai pensé bien faire autant pour toi que pour moi ! >>. Tu vois des larmes couler sur ses joues et tu n’as qu’une envie d'aller contre lui pour lui dire que tout cela est terminé, mais tu ne peux pas faire ça pourtant tu aimerais réellement le faire. Tu sais qu’il n’y a pas de retour en arrière possible.

Tu dis ce que tu penses parce que oui au vu du résultat toute votre histoire était une connerie et tu le fais savoir sauf que lui s’emballe une fois de plus sur une constatation qui n’a pas lieu d’être. Tu passes une main sur ton visage et c’est maintenant tes perles salées qui roulent sur tes joues << Tu n’en as pas marre de me faire passer pour la méchante Soren ? Sérieusement ! Putain ! >> lâches-tu tandis que tes larmes persistent à inonder ton doux visage << Tu ne comprends rien du tout ! J’ai cru en chacune de tes paroles, chacune de tes actions et jamais je ne remettrais cela en cause alors tu serais bien gentil d’arrêter de penser ou de croire n’importe quoi ! >>.

Tu l’entends maintenant te parler de confiance, il revient sur ses paroles, mais le mal est fait malgré tout et ce qui est dit est dit qu’il le souhaite ou non alors l’entendre revenir sur ses paroles te fait plisser les sourcils << Ah maintenant tu as toujours eu confiance en moi ? Tu changes rapidement de discours ! Pour quelqu’un qui a confiance tu n’as pas hésité le moins du monde à trouver réconfort ailleurs ! >> tu es sur la défensive, mais il t’a fait mal et l’image de lui et de cette fille reste bien centré dans ton esprit, c’est un revers de manche droite et puis gauche qui efface tant bien que mal les larmes qui s'abattent sur ton minois. Tu l’entends signaler que ce n’est pas utile pour la veste et la encore, tu ne comprends pas son comportement, mais tu ne peux qu' accepter sa décision << Bien >> tu avales difficilement tu as salive, mais en faisant cela tu ravales également ta peine qui ne demande qu'à être extériorisée.

Tu sais qu’il est temps pour toi de t’éclipser puisque rien de bon ne sortira de cette conversation, situation, mais tu as du mal à t’éloigner de lui… Tu le regardes prendre la bouteille d’eau et tu sais que tu dois partir et mettre un terme à tout cela. Alors tu passes une main dans tes cheveux et tu fais demi-tour pour rejoindre la porte quand tu entends un boucan contre les casiers et tu comprends qu’il s’énerve dessus, tu te figes un instant et tu fermes les yeux une partie de toi te dis d’y aller et l’autre te dis de faire loin, loin de lui. Tu hésites, toi qui n’est presque jamais proie au doute tu te retrouves paumé entre sentiment, raison, peur et rancune. Tu es sur le point de laisser les sentiments prendre le dessus puisque tu reviens doucement vers lui quand la porte derrière toi s’ouvre, tu tournes la tête pour regarder l'individu qui semble avoir à faire et c’est le visage et la silhouette de la femme qu’il a embrassée plutôt que tu découvres. Dans un sens tu ne peux pas lui en vouloir. Soren est beau, gentil, doux… Bref, il est clairement ce que toutes les femmes désirent alors oui, tu comprends qu’elle tente de l’avoir et toi ? Toi, tu ne seras pas celle qui ne l’en empêchera pas après ce que tu as entendu et vu… Tu regardes la direction des douches une dernière fois et tu soupires reculant alors pour prendre la direction de la sortie, tu passes à côté de la jeune femme et tu lui dis << Il a besoin de soin >> parce que oui malgré tout, tu as remarqué l’état de son arcade, mais tu ne seras pas son infirmière pas cette fois, tu passes ton tour… Tu ouvres la porte et finalement avec le cœur lourd et une envie de te jeter sous un train, tu quittes les vestiaires pour te retrouver dans la foule toujours présente.

Winter Soldier

il y a des jours comme ça ou j'aimerais ne pas te connaître.

Isabel & Sorën

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Je ne sais plus quoi penser, je ne sais plus ce qui est vrai ou faux, tout se mélange dans ma tête, il est vrai que je n’aurai pas dû embrasser cette femme mais je l’ai fait, je l’ai fait pour les mauvaises raisons mais je ne peux pas revenir en arrière, il est trop tard comme il est trop tard pour nous si je comprends bien tout ce qu’il se passe. Quand elle me rejoint, je ne la regarde pas, je l’écoute avant de venir enfin me relever pour la regarder et lui répondre, je ne sais même pas si ce que je dis à un sens, j’ai l’impression que tout vient de s’écrouler autour de moi et que je ne suis plus apte à penser correctement. Je laisse mon regard sur elle alors que les larmes coulent le long de mes joues, jamais je n’aurai pensé avoir aussi mal et pourtant, je ne sais pas ce qui me fait le plus mal, le fait qu’elle m’ait menti, le fait que je me suis laissé fait avoir, je ne sais plus rien là je n’ai qu’une envie, me foutre dans un trou et ne plus jamais ressortir.

Je l’écoute, je la regarde , je ne peux pas répondre parce qu’au fond, je ne sais pas quoi répondre, je ne crois que c’est bon de répondre au vue de comment tout ça tourne. Quand je la vois pleurer, je n’ai qu’une envie mais je ne bouge pas, je laisse mon regard sur elle, je comprends que je me suis trompé sur beaucoup de chose mais le mal est là, j’ai l’impression d’avoir le coeur brisé parce que même si je comprends certaines choses, il n’en reste pas moins qu’il y a des choses que je n’arrive toujours pas à comprendre… je lui réponds sur la confiance et voilà qu’une nouvelle fois, elle me renvoie dans mes buts. “Tu sais quoi laisse tomber” Je crois qu’il vaut mieux en rester là dans cette conversation qui tourne en rond car d’un côté c’est elle, de l’autre c’est moi, au fond on est tous les deux responsables de ce qu’il se passe et pas plus l’un que l’autre bien que je pense avoir un peu plus.

Je ne bouge toujours pas, je la regarde avalant ma salive avec un peu de mal avant de lui parler de la veste, au fond ça sert à quoi… J’en ai rien à faire d’une veste, c’est elle que je veux… J’attrape la bouteille d’eau pour en boire une gorgée alors que j’ai l’impression d’avoir la bouche sèche. Je reste un petit moment sans bouger avant de balancer la bouteille d’eau contre l'armoire et encore ce que j’ai envie de faire là c’est tout cassé. Je n’entends pas la porte, j’entends juste la voix d’Isabel dire que j’ai besoin de soin. Je fronce les yeux alors que je me retrouve face à cette femme qui tout à l’heure était contre moi. “Qu’est-ce que tu viens foutre ici” “Elle a dit que tu avais besoin de soins” Je jette un coup d’oeil derrière la femme.

Machinalement, je sers les dents avant de m’approcher d’elle pour l’attraper par le bras l’entrainant vers la porte “Je t’ai dit que je ne voulais plus te voir” Elle se rapproche, continuant son manège, mon regard se pose sur elle avant de la foutre dehors, la poussant “Dégages et surtout ne reviens jamais” Je me fous à hurler, les regards se tournent vers moi mais j’en ai rien à faire “Vous voulez quoi ? Mike, tu me la dégages d’ici” Rapidement, je cherche Isabel des yeux sans la voir, je soupire alors que je ne la vois pas, j’aurai aimé faire ce pas vers elle mais je venais de comprendre qu’il était trop tard… Je venais de perdre la femme que j’aime. Je referme la porte et pars sous la douche m’en foutant complètement de mes “blessures”.

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Isa & Soren - Il y a des jours comme ça ou j'aimerais ne pas te connaître.

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