- Aedan TaylorThere's nothing you can't say
nothing you can't do - Pseudo : cat
Messages : 1361
Points : 775
Faceclaim : Ji Chang Wook
Crédits : wrckedbunny
Date d'inscription : 20/10/2020
Âge : 30 ans
Situation financière : Aisée
Situation amoureuse : en couple - plus ou moins - avec la jolie Elvyra ♥
Orientation sexuelle : le genre lui importe peu, voire pas du tout. S'il tombe amoureux, il tombe amoureux d'une personne, d'un être humain. C'est aussi simple que ça.
Habitation : Appartement n°15, Downtown
Emploi/études : Avocat, a son propre cabinet
Multicomptes : Jin-Soo
Rps en cours : Aeryn - Niklaus#2 - Nora - Elvyra#4 - Elena - Elijah#2
We need to talk
Aedan & Elvyra
Depuis qu’il avait revu Elvyra, Aedan tournait en rond, il avait l’impression de devenir dingue à repenser sans cesse à ce qu’elle lui avait dit et à comment leurs retrouvailles s’étaient passées. Il ne s’était certainement pas imaginé ça. En réalité, il n’avait même jamais cru revoir la jeune femme. Son premier amour à qui il n’avait jamais avoué ses sentiments. Jusqu’à récemment. Indirectement. Car il avait fini par lui dire que le jour où il l’avait surprise avec un autre mec, il était venu lui avouer ses sentiments. Il avait mis beaucoup de temps à s’en remettre, il s’était senti tellement trahi qu’il n’avait même pas pris la peine de lire et d’écouter les messages envoyés par Elvyra. Peut-être aurait-il dû. Mais il était trop tard pour ça, maintenant. Ils s’étaient revus et elle s’était expliquée. Il aurait aimé pouvoir l’envoyer balader pour tout le mal qu’elle lui avait fait, mais finalement, il en avait été incapable. Car il avait cru en ses explications, il avait clairement lu son désarroi sur ses traits et ses larmes ne l’avaient pas du tout laissé indifférent. Aussi bien qu’il avait fini par la prendre dans ses bras. Une étreinte qui avait duré longtemps, une étreinte qui lui avait fait réaliser à quel point elle lui avait manqué et à quel point il tenait encore à elle. Ça expliquait probablement pourquoi il avait eu du mal à vraiment s’attacher à quelqu’un d’autre depuis et pourquoi il n’avait jamais eu de relation sérieuse et durable. Il avait voulu se voiler la face toutes ces années, mais la vérité était qu’il avait toujours des sentiments pour elle, des sentiments qu’il avait enfuis au plus profond de lui et qui venait de lui sauter en pleine face. Quelle plaie ! Alors oui, il avait beaucoup réfléchi depuis, il avait fait les cent pas dans son appartement, sous le regard agacé de son chat qui ne pouvait pas faire sa sieste tranquillement et qui s’était parfois amusé à lui sauter sur les jambes ou à lui mordiller les pieds. Bonjour, les griffures !
Avant de se quitter, elle lui avait donné sa carte pour qu’il puisse la contacter s’il le souhaitait. Combien de fois avait-il fixé cette carte, lisant et relisant ce qui y était inscrit, passant ses doigts sur le nom d’Elvyra en soupirant ? Combien de fois avait-il saisi son téléphone pour composer le numéro avant de se dégonfler ? Bien trop de fois. Il ne savait probablement pas vraiment ce qu’il voulait et tant qu’il n’en était pas sûr, il ne voulait pas prendre de risques. Mouais. Qui essayait-il de duper ? Il était évident qu’il ressentait toujours quelque chose pour elle et qu’il avait envie de la revoir, sans qu’ils ne s’engueulent et sans que quelqu’un pleure, cette fois. Était-ce seulement possible après tout ça ? Il voulait y croire, en tout cas. Finalement, il prit sa décision après avoir passé bien trop de temps à littéralement s’arracher les cheveux comme un crétin, voire à crier un bon coup parce qu’il n’en pouvait plus de se prendre la tête. Pourquoi faire simple quand on pouvait faire compliqué ? Il ne comptait plus les aller-retours qu’il avait fait sur son balcon et les clopes qu’il y avait fumées. Beaucoup trop, sans doute. Tout était de la faute d’Elvyra, de toute façon ! Oui, bon, rejeter toute la faute sur elle était bien trop facile. Il était fautif, lui aussi, il avait sa part de responsabilité et il le savait. Quoiqu’il en soit, après un énième tournage en rond, il prit sa décision. Il avait attrapé son portable et avait envoyé un message à la jeune femme. Oui, parce qu’il ne se sentait pas prêt à entendre sa voix. Était-ce lâche ? Peut-être un peu. Il lui proposa donc de se voir dans un restaurant qu’il avait choisi, le lendemain au soir. Une fois qu’il obtint le feu vert, il s’empressa de faire une réservation et le tour était joué. Cette fois, pas question de se défiler. Même s’il ne savait pas encore ce qu’il lui dirait.
Il allait sans dire qu’il n’avait pas très bien dormi cette nuit-là et qu’il s’était rendu au boulot avec des cernes pas possibles. Ses collègues s’interrogèrent, mais évidemment, il ne leur dit rien. Il quitta d’ailleurs le bureau plus tôt que d’habitude. En fait, il avait tout simplement pris son après-midi. Heureusement qu’il n’avait pas de procès ou autre. Vendredi après-midi, parfait. Il rentra chez lui et décida de faire une petite sieste, histoire d’être un peu plus réveillé et en forme pour ce soir. D’ailleurs, il faillit ne pas entendre son réveil, tant il était éreinté. Il se réveilla en sursaut, l’air totalement paumé avant de se précipiter dans la salle de bain pour prendre une douche et se préparer. Et là commençait le dilemme. Que devait-il porter ? Il ne voulait pas en faire trop ni pas assez. Quel était le juste milieu ? « AAAARGH ! » Il se prit la tête entre les mains, rageant tout seul devant sa glace. Finalement, il opta pour la combinaison classique. Pantalon, chemise. Pas de costard. Il en portait déjà assez au boulot et puis, ça donnerait trop l’impression que c’était un vrai rencard. Eh merde. A force de tirer sur ses cheveux comme un con, ils ne ressemblaient plus à rien. Le voilà donc à essayer de les dompter tant bien que mal. Pourquoi s’infligeait-il ça, au juste ? Il soupira, désespéré par son propre comportement. Finalement, au bout d’innombrables efforts, il avait réussi à ressembler vaguement à quelque chose. Nouveau soupir alors qu’il appliquait un peu d’eau de toilette. Il n’aurait sans doute pas dû, mais il aimait sentir bon. Avant que la clope ne vienne s’en mêler.
Quoiqu’il en soit, il était enfin prêt et quitta donc son appartement après avoir enfilé son manteau. Le restaurant n’était pas très loin de chez lui, il s’y rendit donc à pied. Prendre l’air lui ferait le plus grand bien. Il ne mit que quelques minutes avant d’arriver sur les lieux, se sentant bêtement nerveux. Il ne savait pas du tout à quoi s’attendre et ça le stressait un peu. C’était pire que l’attente avant une audience ou un verdict. Bien pire. Il décida d’attendre Elvyra dehors, faisant les cent pas en attendant et surtout, se faisant violence pour ne pas allumer de clope, cette fois. Fort heureusement, il n’attendit que quelques minutes avant de voir la jeune femme arriver. Son cœur loupa un battement. La dernière fois, il n’y avait pas vraiment fait gaffe, tant il avait été en colère, mais… elle était vraiment très belle. Il secoua la tête, puis s’avança vers elle, un sourire un peu crispé aux lèvres. « Hey… » Sérieusement ? C’était quoi, ça ? « Merci d’être venue. » Il se sentait stressé et mal à l’aise, alors qu’ils n’étaient même pas encore attablés. Ne voulant pas attendre davantage, il ouvrit donc la porte et la tint pour laisser Elvyra entrer d’abord. Il annonça ensuite son nom au serveur qui les accueillit et ce dernier les emmena vers la table qu’Aedan avait réservée, une table à l’écart, histoire qu’ils puissent discuter tranquillement – ou s’étriper en paix. Même s’il espérait évidemment qu’ils n’en arriveraient pas là. Lorsqu’ils s’étaient quittés, la dernière fois, c’était sans envies de meurtre, alors ça devrait bien se passer, non ? Il retira son manteau, puis s’installa et attrapa aussitôt la carte des vins tendue par le serveur, histoire de se planquer derrière. Bravo, Aedan. Ce n’est pas comme ça que tu vas faire avancer les choses.
Finalement, il reposa la carte pour observer Elvyra. « Tu veux du vin ? Ou autre chose ? » Une fois la réponse obtenue, il passa commande pour les boissons. Puis, il se concentra à nouveau sur la jeune femme. « Tu sais, j’ai beaucoup hésité avant de te contacter. Mais on ne pouvait pas laisser les choses en l’état. J’avais besoin de te revoir. Promis, je serai plus avenant. » Il lui adressa même un petit sourire sincère et pas forcé comme tout à l’heure. « Je voulais avant tout m’excuser pour la façon dont je t’ai traitée. J’étais aveuglé par la haine, par la jalousie… j’ai été un vrai connard. » C’était vrai. Peu importe ce qui s’était passé des années plus tôt, ça n’excusait pas son comportement. Surtout après tout ce qu’ils avaient vécu ensemble avant que tout ne se brise. « De quoi as-tu envie, Elvyra ? »
Avant de se quitter, elle lui avait donné sa carte pour qu’il puisse la contacter s’il le souhaitait. Combien de fois avait-il fixé cette carte, lisant et relisant ce qui y était inscrit, passant ses doigts sur le nom d’Elvyra en soupirant ? Combien de fois avait-il saisi son téléphone pour composer le numéro avant de se dégonfler ? Bien trop de fois. Il ne savait probablement pas vraiment ce qu’il voulait et tant qu’il n’en était pas sûr, il ne voulait pas prendre de risques. Mouais. Qui essayait-il de duper ? Il était évident qu’il ressentait toujours quelque chose pour elle et qu’il avait envie de la revoir, sans qu’ils ne s’engueulent et sans que quelqu’un pleure, cette fois. Était-ce seulement possible après tout ça ? Il voulait y croire, en tout cas. Finalement, il prit sa décision après avoir passé bien trop de temps à littéralement s’arracher les cheveux comme un crétin, voire à crier un bon coup parce qu’il n’en pouvait plus de se prendre la tête. Pourquoi faire simple quand on pouvait faire compliqué ? Il ne comptait plus les aller-retours qu’il avait fait sur son balcon et les clopes qu’il y avait fumées. Beaucoup trop, sans doute. Tout était de la faute d’Elvyra, de toute façon ! Oui, bon, rejeter toute la faute sur elle était bien trop facile. Il était fautif, lui aussi, il avait sa part de responsabilité et il le savait. Quoiqu’il en soit, après un énième tournage en rond, il prit sa décision. Il avait attrapé son portable et avait envoyé un message à la jeune femme. Oui, parce qu’il ne se sentait pas prêt à entendre sa voix. Était-ce lâche ? Peut-être un peu. Il lui proposa donc de se voir dans un restaurant qu’il avait choisi, le lendemain au soir. Une fois qu’il obtint le feu vert, il s’empressa de faire une réservation et le tour était joué. Cette fois, pas question de se défiler. Même s’il ne savait pas encore ce qu’il lui dirait.
Il allait sans dire qu’il n’avait pas très bien dormi cette nuit-là et qu’il s’était rendu au boulot avec des cernes pas possibles. Ses collègues s’interrogèrent, mais évidemment, il ne leur dit rien. Il quitta d’ailleurs le bureau plus tôt que d’habitude. En fait, il avait tout simplement pris son après-midi. Heureusement qu’il n’avait pas de procès ou autre. Vendredi après-midi, parfait. Il rentra chez lui et décida de faire une petite sieste, histoire d’être un peu plus réveillé et en forme pour ce soir. D’ailleurs, il faillit ne pas entendre son réveil, tant il était éreinté. Il se réveilla en sursaut, l’air totalement paumé avant de se précipiter dans la salle de bain pour prendre une douche et se préparer. Et là commençait le dilemme. Que devait-il porter ? Il ne voulait pas en faire trop ni pas assez. Quel était le juste milieu ? « AAAARGH ! » Il se prit la tête entre les mains, rageant tout seul devant sa glace. Finalement, il opta pour la combinaison classique. Pantalon, chemise. Pas de costard. Il en portait déjà assez au boulot et puis, ça donnerait trop l’impression que c’était un vrai rencard. Eh merde. A force de tirer sur ses cheveux comme un con, ils ne ressemblaient plus à rien. Le voilà donc à essayer de les dompter tant bien que mal. Pourquoi s’infligeait-il ça, au juste ? Il soupira, désespéré par son propre comportement. Finalement, au bout d’innombrables efforts, il avait réussi à ressembler vaguement à quelque chose. Nouveau soupir alors qu’il appliquait un peu d’eau de toilette. Il n’aurait sans doute pas dû, mais il aimait sentir bon. Avant que la clope ne vienne s’en mêler.
Quoiqu’il en soit, il était enfin prêt et quitta donc son appartement après avoir enfilé son manteau. Le restaurant n’était pas très loin de chez lui, il s’y rendit donc à pied. Prendre l’air lui ferait le plus grand bien. Il ne mit que quelques minutes avant d’arriver sur les lieux, se sentant bêtement nerveux. Il ne savait pas du tout à quoi s’attendre et ça le stressait un peu. C’était pire que l’attente avant une audience ou un verdict. Bien pire. Il décida d’attendre Elvyra dehors, faisant les cent pas en attendant et surtout, se faisant violence pour ne pas allumer de clope, cette fois. Fort heureusement, il n’attendit que quelques minutes avant de voir la jeune femme arriver. Son cœur loupa un battement. La dernière fois, il n’y avait pas vraiment fait gaffe, tant il avait été en colère, mais… elle était vraiment très belle. Il secoua la tête, puis s’avança vers elle, un sourire un peu crispé aux lèvres. « Hey… » Sérieusement ? C’était quoi, ça ? « Merci d’être venue. » Il se sentait stressé et mal à l’aise, alors qu’ils n’étaient même pas encore attablés. Ne voulant pas attendre davantage, il ouvrit donc la porte et la tint pour laisser Elvyra entrer d’abord. Il annonça ensuite son nom au serveur qui les accueillit et ce dernier les emmena vers la table qu’Aedan avait réservée, une table à l’écart, histoire qu’ils puissent discuter tranquillement – ou s’étriper en paix. Même s’il espérait évidemment qu’ils n’en arriveraient pas là. Lorsqu’ils s’étaient quittés, la dernière fois, c’était sans envies de meurtre, alors ça devrait bien se passer, non ? Il retira son manteau, puis s’installa et attrapa aussitôt la carte des vins tendue par le serveur, histoire de se planquer derrière. Bravo, Aedan. Ce n’est pas comme ça que tu vas faire avancer les choses.
Finalement, il reposa la carte pour observer Elvyra. « Tu veux du vin ? Ou autre chose ? » Une fois la réponse obtenue, il passa commande pour les boissons. Puis, il se concentra à nouveau sur la jeune femme. « Tu sais, j’ai beaucoup hésité avant de te contacter. Mais on ne pouvait pas laisser les choses en l’état. J’avais besoin de te revoir. Promis, je serai plus avenant. » Il lui adressa même un petit sourire sincère et pas forcé comme tout à l’heure. « Je voulais avant tout m’excuser pour la façon dont je t’ai traitée. J’étais aveuglé par la haine, par la jalousie… j’ai été un vrai connard. » C’était vrai. Peu importe ce qui s’était passé des années plus tôt, ça n’excusait pas son comportement. Surtout après tout ce qu’ils avaient vécu ensemble avant que tout ne se brise. « De quoi as-tu envie, Elvyra ? »
- Elvyra FölckYou're a little late
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Âge : Âgée de 29 ans, je fêterai bientôt mes 30 ans, n'est-ce pas cool ?
Situation financière : Etant avocate, ma situation est plutôt confortable. Après tout, tant que j'ai un toit au-dessus de ma tête, c'est tout ce qui compte.
Situation amoureuse : Un jour, la mer aura emporté tout le sable. Les océans s’assécheront, et le soleil s’éteindra. Mais quand ce jour viendra, je t’aimerai encore. Parce que moi sans toi, ce n'est juste pas envisageable ♥ Cœur teinté d'une jolie couleur répondant au doux prénom d'Aedan
Orientation sexuelle : Aedanophile. C’est à dire que je suis attirée par les beaux bruns au sourire ravageur, typé coréen juste ce qu’il faut, brillant avocat et musclé comme jamais. Ça vous parle ?
Habitation : J'habite un appartement à Dowtown. Si tu veux l'adresse exacte, il suffit de demander.
Emploi/études : Avocate au sein du cabinet "Avocat & Associés", à Dupont Circle
Rps en cours :
Elvydan ♡ Être loin de toi - à des milliers de kilomètres - ne m'a apporté aucun réconfort. Le fait de ne plus être tourmentée par ta proximité, placée devant la preuve quotidienne de mon incapacité à obtenir le seule personne que je désire vraiment, ne m'a pas aidé à cicatriser. Ca n'a fait qu'empirer les choses. Avec le temps, j'ai compris une chose ... Toi et moi ne pouvons cesser de nous aimer, pas plus que la Terre ne peut cesser de tourner autour du Soleil ...
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Situation financière : Aisée
Situation amoureuse : en couple - plus ou moins - avec la jolie Elvyra ♥
Orientation sexuelle : le genre lui importe peu, voire pas du tout. S'il tombe amoureux, il tombe amoureux d'une personne, d'un être humain. C'est aussi simple que ça.
Habitation : Appartement n°15, Downtown
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Rps en cours : Aeryn - Niklaus#2 - Nora - Elvyra#4 - Elena - Elijah#2
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Aedan & Elvyra
Il ne savait pas à quoi s’attendre, il ne savait pas comment allait se dérouler la soirée. Mais qu’importe. Il était certain d’une chose : il ne pouvait pas faire comme si de rien n’était, comme s’il ne s’était rien passé. Il ne pouvait tout simplement pas laisser les choses en l’état. Il avait réalisé à quel point il tenait encore à Elvyra, malgré ce qui s’était passé, malgré la haine qu’il avait pu éprouver envers elle à un moment et surtout, malgré sa souffrance. Car oui, il avait vraiment souffert, il avait eu le cœur brisé et il avait eu du mal à s’en remettre. Néanmoins, il réalisait à présent qu’il aurait dû l’écouter plus tôt, qu’il aurait dû accepter d’entendre ses explications plus tôt. Ça lui aurait peut-être évité de se sentir mal aussi longtemps. Mais à quoi bon y penser ? On ne pouvait pas revenir en arrière. Au contraire, il avait envie d’aller de l’avant, maintenant. Comment ? Il l’ignorait, mais il espérait que ce rendez-vous avec la jeune femme l’aiderait à y voir plus clair. Déjà, il n’était plus dans un état d’esprit défensif et n’éprouvait pas non plus l’envie de lui hurler dessus ou de lui envoyer des piques. Peut-être espérait-il retrouver l’Elvyra qu’il avait connue, retrouver cette complicité que pas mal de gens leur enviaient à l’époque. Il n’en savait rien. Il s’était rendu assez dingue comme ça au cours des derniers jours, il fallait qu’il arrête. Mais mettre son cerveau sur off était juste impossible.
Lorsqu’il la vit arriver, il son cœur loupa un battement et il faillit la regarder comme un con avec la bouche grande ouverte. Elle avait changé. Et elle était terriblement belle. Mais il ne pouvait pas balancer ça comme ça. Alors, il fit comme si de rien n’était en la saluant, puis en entrant au restaurant avec elle. A croire qu’elle avait décidé de sortir les grands moyens car sa tenue était époustouflante aussi. Elle s’était mise sur son trente-et-un ou quoi ? Est-ce qu’elle pensait que c’était un vrai rencard ? Aedan ne savait trop quoi en penser, mais il était sans voix. D’ailleurs, il remarquait bien le regard de la jeune femme sur lui, même s’il faisait semblant de ne pas s’en rendre compte. C’était…gênant. Oui, la situation était gênante et Aedan se sentait assez con et paumé. Et ça l’énervait au fond de lui. Bon sang ! Au lieu de se planquer derrière la carte des vins, il ne pouvait pas juste se comporter en adulte ? Mouais. Mouaiiis. En temps normal, il prenait toujours ses responsabilités et pouvait même se montrer intransigeant, mais là…lààààà….c’était Elvyra, son premier amour. C’était légèrement différent qu’un rendez-vous avec un client ou même un ami.
Finalement, il décida enfin de parler et surtout, de s’excuser auprès d’Elvyra. Il était certain que les choses s’étaient apaisées depuis la dernière fois. C’était déjà une bonne chose. « C’était la moindre des choses…après tout ce qu’on a vécu, après tout le temps qu’on a passé ensemble… je te devais bien ça. J’ai seulement réalisé un peu tard que j’avais été un imbécile fini. » Il lâcha un petit rire nerveux, se traitant encore une fois mentalement de con.
Les paroles de la jeune femme le surprirent et il la regarda un instant avec un petit air ahuri, incrédule. Là, pour le coup, il avait vraiment l’air d’un con. « Sérieusement ? Tu es revenue pour ça ? » Elle avait bien dit qu’elle était revenue en partie pour ça, mais c’était un détail. D’ailleurs, il finit par lui demander ce dont elle avait envie. Mais manifestement, il n’avait pas été assez clair puisqu’elle lui parla de nourriture. Ce qui fit buguer le jeune homme l’espace de quelques secondes avant qu’il ne se mette à rire doucement. « Ce n’est pas ce que je voulais dire. Mais soit, on peut déjà se concentrer sur notre futur repas avant toute chose. » C’était peut-être mieux. Ça lui laisserait un peu plus de temps pour réfléchir à ce qu’il dirait par la suite. Bien sûr…qui essayait-il de leurrer ? Il avait attendu bien assez longtemps. « Les tagliatelle au saumon sont très bonnes. Les penne quatre fromages aussi. Je pense que c’est ce que je vais choisir, d’ailleurs… » Après tout, il serait dommage de ne pas profiter des délicieuses pâtes faites maison ! Ils passèrent donc commande. Maintenant, plus rien ne les empêchait de parler. Ce fut d’ailleurs Elvyra qui reprit la parole en mentionnant le cabinet d’Aedan. Il ne put s’empêcher de sourire à ses propos et hocha la tête. « Oui, on peut dire que j’ai réussi. Je suis plutôt content ! Pour mes parents…je ne sais pas trop. Je les ai déçus récemment, alors…je ne sais pas s’ils ont encore la même image de moi. » Ah, ce fameux dîner de famille où il avait révélé à ses parents qu’il s’était fait tatouer. Il secoua la tête, ne voulant pas y penser davantage. D’ailleurs, on leur apporta les boissons et Aedan se fit une joie de goûter au vin avant d’approuver. Une fois le serveur parti, il hésita, puis finit par lever son verre en direction d’Elvyra. « Je ne sais pas trop à quoi trinquer, mais…trinquons ! » Sourire idiot, tintement de verres et gorgée de vin.
Lorsqu’il reposa son verre, il regarda la jeune femme droit dans les yeux. Il ne pouvait nier les battements effrénés de son cœur à cet instant précis. « Cette couleur te va très bien. J’aime beaucoup. » S’il avait fait semblant de n’avoir rien remarqué jusqu’à maintenant, il avait fini par céder et lui dire ce qu’il en pensait. « Tu es vraiment jolie, ce soir. » Encore des compliments ? C’était vraiment le jour et la nuit avec leur dernière rencontre. « Quand je t’ai demandé ce dont tu avais envie…je parlais de nous. De notre relation. Pas de nourriture. » Il leva démonstrativement les yeux au ciel avant de les reposer sur Elvyra. « Je dois t’avouer que je me suis beaucoup posé la question ces derniers jours. Et je ne sais pas du tout si j’ai trouvé une réponse. C’est très…confus. Mais je… » Gêné, il se passa une main dans la nuque, puis but une gorgée de vin comme pour se donner du courage. « Je n’ai pas envie qu’on en reste là. Je crois que toute cette histoire a avant tout été un énorme malentendu. Je n’ai peut-être pas trouvé toutes les réponses à mes questions, mais je suis sûr d’une chose : notre relation, ce qu’on a vécu par le passé… c’est bien trop précieux pour tout foutre en l’air. Et puis… » Il se tut alors que son cœur menaçait de bondir hors de sa poitrine tant il battait fort alors que lui-même s’efforçait de ne rien laisser paraître du trouble qui l’animait. « Tu me manques, Elvy… » Voilà bien longtemps qu’il ne l’avait pas appelée comme ça et c’était la première fois qu’il avouait ça à haute voix. Eh merde.
Lorsqu’il la vit arriver, il son cœur loupa un battement et il faillit la regarder comme un con avec la bouche grande ouverte. Elle avait changé. Et elle était terriblement belle. Mais il ne pouvait pas balancer ça comme ça. Alors, il fit comme si de rien n’était en la saluant, puis en entrant au restaurant avec elle. A croire qu’elle avait décidé de sortir les grands moyens car sa tenue était époustouflante aussi. Elle s’était mise sur son trente-et-un ou quoi ? Est-ce qu’elle pensait que c’était un vrai rencard ? Aedan ne savait trop quoi en penser, mais il était sans voix. D’ailleurs, il remarquait bien le regard de la jeune femme sur lui, même s’il faisait semblant de ne pas s’en rendre compte. C’était…gênant. Oui, la situation était gênante et Aedan se sentait assez con et paumé. Et ça l’énervait au fond de lui. Bon sang ! Au lieu de se planquer derrière la carte des vins, il ne pouvait pas juste se comporter en adulte ? Mouais. Mouaiiis. En temps normal, il prenait toujours ses responsabilités et pouvait même se montrer intransigeant, mais là…lààààà….c’était Elvyra, son premier amour. C’était légèrement différent qu’un rendez-vous avec un client ou même un ami.
Finalement, il décida enfin de parler et surtout, de s’excuser auprès d’Elvyra. Il était certain que les choses s’étaient apaisées depuis la dernière fois. C’était déjà une bonne chose. « C’était la moindre des choses…après tout ce qu’on a vécu, après tout le temps qu’on a passé ensemble… je te devais bien ça. J’ai seulement réalisé un peu tard que j’avais été un imbécile fini. » Il lâcha un petit rire nerveux, se traitant encore une fois mentalement de con.
Les paroles de la jeune femme le surprirent et il la regarda un instant avec un petit air ahuri, incrédule. Là, pour le coup, il avait vraiment l’air d’un con. « Sérieusement ? Tu es revenue pour ça ? » Elle avait bien dit qu’elle était revenue en partie pour ça, mais c’était un détail. D’ailleurs, il finit par lui demander ce dont elle avait envie. Mais manifestement, il n’avait pas été assez clair puisqu’elle lui parla de nourriture. Ce qui fit buguer le jeune homme l’espace de quelques secondes avant qu’il ne se mette à rire doucement. « Ce n’est pas ce que je voulais dire. Mais soit, on peut déjà se concentrer sur notre futur repas avant toute chose. » C’était peut-être mieux. Ça lui laisserait un peu plus de temps pour réfléchir à ce qu’il dirait par la suite. Bien sûr…qui essayait-il de leurrer ? Il avait attendu bien assez longtemps. « Les tagliatelle au saumon sont très bonnes. Les penne quatre fromages aussi. Je pense que c’est ce que je vais choisir, d’ailleurs… » Après tout, il serait dommage de ne pas profiter des délicieuses pâtes faites maison ! Ils passèrent donc commande. Maintenant, plus rien ne les empêchait de parler. Ce fut d’ailleurs Elvyra qui reprit la parole en mentionnant le cabinet d’Aedan. Il ne put s’empêcher de sourire à ses propos et hocha la tête. « Oui, on peut dire que j’ai réussi. Je suis plutôt content ! Pour mes parents…je ne sais pas trop. Je les ai déçus récemment, alors…je ne sais pas s’ils ont encore la même image de moi. » Ah, ce fameux dîner de famille où il avait révélé à ses parents qu’il s’était fait tatouer. Il secoua la tête, ne voulant pas y penser davantage. D’ailleurs, on leur apporta les boissons et Aedan se fit une joie de goûter au vin avant d’approuver. Une fois le serveur parti, il hésita, puis finit par lever son verre en direction d’Elvyra. « Je ne sais pas trop à quoi trinquer, mais…trinquons ! » Sourire idiot, tintement de verres et gorgée de vin.
Lorsqu’il reposa son verre, il regarda la jeune femme droit dans les yeux. Il ne pouvait nier les battements effrénés de son cœur à cet instant précis. « Cette couleur te va très bien. J’aime beaucoup. » S’il avait fait semblant de n’avoir rien remarqué jusqu’à maintenant, il avait fini par céder et lui dire ce qu’il en pensait. « Tu es vraiment jolie, ce soir. » Encore des compliments ? C’était vraiment le jour et la nuit avec leur dernière rencontre. « Quand je t’ai demandé ce dont tu avais envie…je parlais de nous. De notre relation. Pas de nourriture. » Il leva démonstrativement les yeux au ciel avant de les reposer sur Elvyra. « Je dois t’avouer que je me suis beaucoup posé la question ces derniers jours. Et je ne sais pas du tout si j’ai trouvé une réponse. C’est très…confus. Mais je… » Gêné, il se passa une main dans la nuque, puis but une gorgée de vin comme pour se donner du courage. « Je n’ai pas envie qu’on en reste là. Je crois que toute cette histoire a avant tout été un énorme malentendu. Je n’ai peut-être pas trouvé toutes les réponses à mes questions, mais je suis sûr d’une chose : notre relation, ce qu’on a vécu par le passé… c’est bien trop précieux pour tout foutre en l’air. Et puis… » Il se tut alors que son cœur menaçait de bondir hors de sa poitrine tant il battait fort alors que lui-même s’efforçait de ne rien laisser paraître du trouble qui l’animait. « Tu me manques, Elvy… » Voilà bien longtemps qu’il ne l’avait pas appelée comme ça et c’était la première fois qu’il avouait ça à haute voix. Eh merde.
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Situation amoureuse : Un jour, la mer aura emporté tout le sable. Les océans s’assécheront, et le soleil s’éteindra. Mais quand ce jour viendra, je t’aimerai encore. Parce que moi sans toi, ce n'est juste pas envisageable ♥ Cœur teinté d'une jolie couleur répondant au doux prénom d'Aedan
Orientation sexuelle : Aedanophile. C’est à dire que je suis attirée par les beaux bruns au sourire ravageur, typé coréen juste ce qu’il faut, brillant avocat et musclé comme jamais. Ça vous parle ?
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Emploi/études : Avocate au sein du cabinet "Avocat & Associés", à Dupont Circle
Rps en cours :
Elvydan ♡ Être loin de toi - à des milliers de kilomètres - ne m'a apporté aucun réconfort. Le fait de ne plus être tourmentée par ta proximité, placée devant la preuve quotidienne de mon incapacité à obtenir le seule personne que je désire vraiment, ne m'a pas aidé à cicatriser. Ca n'a fait qu'empirer les choses. Avec le temps, j'ai compris une chose ... Toi et moi ne pouvons cesser de nous aimer, pas plus que la Terre ne peut cesser de tourner autour du Soleil ...
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- Aedan TaylorThere's nothing you can't say
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Points : 775
Faceclaim : Ji Chang Wook
Crédits : wrckedbunny
Date d'inscription : 20/10/2020
Âge : 30 ans
Situation financière : Aisée
Situation amoureuse : en couple - plus ou moins - avec la jolie Elvyra ♥
Orientation sexuelle : le genre lui importe peu, voire pas du tout. S'il tombe amoureux, il tombe amoureux d'une personne, d'un être humain. C'est aussi simple que ça.
Habitation : Appartement n°15, Downtown
Emploi/études : Avocat, a son propre cabinet
Multicomptes : Jin-Soo
Rps en cours : Aeryn - Niklaus#2 - Nora - Elvyra#4 - Elena - Elijah#2
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Aedan & Elvyra
Bien sûr que ça n’avait pas été facile pour Elvyra. Ça n’avait été facile pour aucun des deux. Pendant un temps, aveuglé par sa colère, sa déception et même sa haine, Aedan s’était lui-même convaincu qu’Elvyra n’avait jamais souffert de ce qui s’était passé, qu’au contraire, elle devait en rire. Quel idiot il avait été de croire ça. Surtout qu’il était censé la connaître mieux que personne. Comment toutes ces années de complicité avaient pu être balayées de la sorte ? Pour un malentendu débile qui plus était. C’était d’un ridicule. Tant d’années perdues, tant d’années vécues dans la rancœur et pour quoi ? Rien du tout, au final. Mais à présent, il était encore temps de corriger ça, de remédier à la situation s’ils le souhaitaient tous les deux. Était-ce l’une des réponses que l’avocat avait cherché ? Peut-être. Il n’était plus sûr de rien à cet instant. Apprendre qu’Elvyra avait passé une mauvaise passe suite au décès de son père ne laissait pas Aedan indifférent. Au contraire, il se sentait mal, il avait mal au cœur. Il aurait dû être là pour la soutenir…mais il avait préféré disparaître, se murer dans son silence ridicule. « Je suis désolé que tu aies dû traverser tout ça. Vraiment. » Il était sincère et ce n’était pas de la pitié comme la jeune femme avait pu le croire lors de leur dernière rencontre plutôt explosive. Mettre les choses à plat. Ils en avaient besoin. Le malentendu était certes dissipé, mais il restait pas mal de points à éclaircir et, au final, il y avait un nouveau départ à prendre.
Lorsqu’elle déclara avoir voulu être à ses côtés lors de sa remise de diplôme, le cœur d’Aedan se serra. Cet instant avait été important pour lui, il avait marqué le début d’une nouvelle vie, d’une nouvelle étape. Une étape qu’il aurait aimé partager avec Elvyra. Malgré le désarroi qu’il ressentait à ce moment-là, il s’était tout de même surpris à espérer voir apparaître la jeune femme lorsqu’on l’appela pour qu’il récupère son diplôme. Mais elle n’était jamais venue. Finalement, ils s’attendaient tous les deux sans jamais faire le premier pas. Quel duo pathétique quand même. On pourrait presque les applaudir pour leur nullité. « Ne t’en fais pas, elle n’avait rien de particulier, tu n’as rien raté. » Faux. Mais il ne voulait pas revenir là-dessus. Repenser au passé lui faisait juste mal, du moins quand ça touchait à des souvenirs douloureux. « Peut-être, mais je n’avais jamais vu mon père comme ça avec moi. Peut-être était-ce en partie la frustration qu’il ressent par rapport à ma sœur qui refuse de reprendre les affaires familiales, mais…je ne sais pas. » Il soupira. Que se serait-il passé s’il était le fils biologique de ses parents ? Aurait-il dû reprendre l’entreprise ? Très probablement. Et il aurait sans doute accepté, même s’il avait un autre rêve. Contrairement à sa sœur qui s’affirmait et faisait ce qu’elle voulait. Mais ça, c’était une autre histoire.
Ils trinquèrent donc à cette soirée avant qu’Aedan ne se mette à complimenter Elvyra. Cette dernière semblait plutôt gênée à en juger son expression et la légère teinte qu’avaient pris ses joues. C’était… mignon. Aedan se surprit d’ailleurs à sourire bêtement face à cette scène. « C’est gentil, mais contrairement à toi, je n’ai pas changé de couleur de cheveux et je n’ai pas sorti le grand jeu… » Oups. Peut-être aurait-il dû garder ça pour lui, mais il fallait bien admettre qu’Elvyra avait sorti le grand jeu. « Avoue que tu espères séduire le serveur ! » Petite plaisanterie pour essayer de détendre un peu l’atmosphère, d’autant plus que le serveur était plutôt pas mal. Bon sang. Il n’allait quand même pas se mettre à mater un serveur alors qu’Elvyra était en face de lui ? Non, bien sûr que non. C’était juste une observation, rien de plus.
Elle lui proposa ensuite de lui poser toutes les questions qu’il voulait, dans l’espoir d’obtenir des réponses, mais Aedan secoua doucement la tête. « Ce sont des interrogations par rapport à moi surtout…par rapport à ce que je veux… » Et à ce que je ressens.
Il n’avait certes pas prononcé ces derniers mots, mais il avait avoué à Elvyra qu’elle lui manquait. Même là, près de lui, elle lui manquait. Leur relation lui manquait. Ses étreintes lui manquaient. Mêmes ses baisers auxquels il n’avaient jamais goûté parce qu’il avait été trop stupide pour avouer ses sentiments avant qu’il ne soit trop tard. Elvyra le regarda avec des yeux de merlan frit avant de… pleurer ? Du moins, une larme se mit à couler le long de sa joue. Aedan ne comprenait pas. Avait-il dit quelque chose qu’il ne fallait pas ? Paniqué, il se mit à chercher un mouchoir dans ses poches, mais n’en trouva pas. Du coup, il lui tendit maladroitement sa serviette. « Pardon. Je ne voulais pas te faire pleurer. » Quel idiot. Il ne savait même pas quoi dire tant il venait d’être pris au dépourvu. Et puis, elle finit par lui avouer qu’il lui avait manqué aussi avant d’enchaîner. Aedan ne l’interrompit pas et la laissa dire tout ce qu’elle avait sur le cœur. Inutile de dire qu’il ne s’attendait pas à tout ça. C’était à son tour de rester bouche bée. Il ne savait pas combien de temps il était resté là à la fixer, mais ça lui avait paru une éternité. Le temps semblait même s’être arrêté, au point où il ne se rendit même pas compte qu’on venait de leur apporter leurs plats.
Quel gâchis. Quel gâchis. C’était ce qui tournait en boucle dans sa tête. S’ils n’avaient pas été aussi idiots tous les deux, ils auraient pu vivre une belle histoire tous les deux. Ils ne se seraient peut-être jamais quittés…Le jeune homme finit par lâcher un soupir, tentant de se reprendre. « Pourquoi tu assumes toujours des choses sans en parler au principal intéressé ou sans te renseigner un minimum ? Tu n’as vraiment pas changé… » Ce n’était pas dit sur le ton du reproche, au contraire. Il arborait un léger sourire. Se sentait-il soulagé de voir qu’Elvyra n’avait pas tant changé durant toutes ces années ? Probablement. « Je crois qu’on a été bien cons, tous les deux. » Il se mit à rire doucement. « Je n’ai jamais osé de le dire par peur de te perdre également…Tu n’as même pas idée du courage qu’il m’a fallu, ce jour-là… » Il secoua la tête. Ne pas y repenser. C’était un malentendu, c’était terminé. Alors pourquoi ça faisait toujours mal ? Il baissa les yeux sur son assiette et attrapa sa fourchette pour commencer à manger, mais il finit par la reposer et releva les yeux vers Elvyra. « Tu ne m’as pas perdu, Elvy… » Il glissa sa main vers celle de la jeune femme afin de la prendre doucement dans la sienne. Ce simple contact le fit frissonner. Est-ce que ça pouvait être plus clair sur ce qu’il ressentait pour elle ? « On ne peut pas rattraper les années perdues, mais…on peut recommencer. Non ? » Mais recommencer quoi ? Il était évident qu’après toutes ces confessions, ils s’étaient aimés et s’aimaient probablement encore. Gêné par son propre geste, il finit par retirer sa main pour reprendre sa fourchette. « Mangeons. Ça va refroidir. » Crétin.
Lorsqu’elle déclara avoir voulu être à ses côtés lors de sa remise de diplôme, le cœur d’Aedan se serra. Cet instant avait été important pour lui, il avait marqué le début d’une nouvelle vie, d’une nouvelle étape. Une étape qu’il aurait aimé partager avec Elvyra. Malgré le désarroi qu’il ressentait à ce moment-là, il s’était tout de même surpris à espérer voir apparaître la jeune femme lorsqu’on l’appela pour qu’il récupère son diplôme. Mais elle n’était jamais venue. Finalement, ils s’attendaient tous les deux sans jamais faire le premier pas. Quel duo pathétique quand même. On pourrait presque les applaudir pour leur nullité. « Ne t’en fais pas, elle n’avait rien de particulier, tu n’as rien raté. » Faux. Mais il ne voulait pas revenir là-dessus. Repenser au passé lui faisait juste mal, du moins quand ça touchait à des souvenirs douloureux. « Peut-être, mais je n’avais jamais vu mon père comme ça avec moi. Peut-être était-ce en partie la frustration qu’il ressent par rapport à ma sœur qui refuse de reprendre les affaires familiales, mais…je ne sais pas. » Il soupira. Que se serait-il passé s’il était le fils biologique de ses parents ? Aurait-il dû reprendre l’entreprise ? Très probablement. Et il aurait sans doute accepté, même s’il avait un autre rêve. Contrairement à sa sœur qui s’affirmait et faisait ce qu’elle voulait. Mais ça, c’était une autre histoire.
Ils trinquèrent donc à cette soirée avant qu’Aedan ne se mette à complimenter Elvyra. Cette dernière semblait plutôt gênée à en juger son expression et la légère teinte qu’avaient pris ses joues. C’était… mignon. Aedan se surprit d’ailleurs à sourire bêtement face à cette scène. « C’est gentil, mais contrairement à toi, je n’ai pas changé de couleur de cheveux et je n’ai pas sorti le grand jeu… » Oups. Peut-être aurait-il dû garder ça pour lui, mais il fallait bien admettre qu’Elvyra avait sorti le grand jeu. « Avoue que tu espères séduire le serveur ! » Petite plaisanterie pour essayer de détendre un peu l’atmosphère, d’autant plus que le serveur était plutôt pas mal. Bon sang. Il n’allait quand même pas se mettre à mater un serveur alors qu’Elvyra était en face de lui ? Non, bien sûr que non. C’était juste une observation, rien de plus.
Elle lui proposa ensuite de lui poser toutes les questions qu’il voulait, dans l’espoir d’obtenir des réponses, mais Aedan secoua doucement la tête. « Ce sont des interrogations par rapport à moi surtout…par rapport à ce que je veux… » Et à ce que je ressens.
Il n’avait certes pas prononcé ces derniers mots, mais il avait avoué à Elvyra qu’elle lui manquait. Même là, près de lui, elle lui manquait. Leur relation lui manquait. Ses étreintes lui manquaient. Mêmes ses baisers auxquels il n’avaient jamais goûté parce qu’il avait été trop stupide pour avouer ses sentiments avant qu’il ne soit trop tard. Elvyra le regarda avec des yeux de merlan frit avant de… pleurer ? Du moins, une larme se mit à couler le long de sa joue. Aedan ne comprenait pas. Avait-il dit quelque chose qu’il ne fallait pas ? Paniqué, il se mit à chercher un mouchoir dans ses poches, mais n’en trouva pas. Du coup, il lui tendit maladroitement sa serviette. « Pardon. Je ne voulais pas te faire pleurer. » Quel idiot. Il ne savait même pas quoi dire tant il venait d’être pris au dépourvu. Et puis, elle finit par lui avouer qu’il lui avait manqué aussi avant d’enchaîner. Aedan ne l’interrompit pas et la laissa dire tout ce qu’elle avait sur le cœur. Inutile de dire qu’il ne s’attendait pas à tout ça. C’était à son tour de rester bouche bée. Il ne savait pas combien de temps il était resté là à la fixer, mais ça lui avait paru une éternité. Le temps semblait même s’être arrêté, au point où il ne se rendit même pas compte qu’on venait de leur apporter leurs plats.
Quel gâchis. Quel gâchis. C’était ce qui tournait en boucle dans sa tête. S’ils n’avaient pas été aussi idiots tous les deux, ils auraient pu vivre une belle histoire tous les deux. Ils ne se seraient peut-être jamais quittés…Le jeune homme finit par lâcher un soupir, tentant de se reprendre. « Pourquoi tu assumes toujours des choses sans en parler au principal intéressé ou sans te renseigner un minimum ? Tu n’as vraiment pas changé… » Ce n’était pas dit sur le ton du reproche, au contraire. Il arborait un léger sourire. Se sentait-il soulagé de voir qu’Elvyra n’avait pas tant changé durant toutes ces années ? Probablement. « Je crois qu’on a été bien cons, tous les deux. » Il se mit à rire doucement. « Je n’ai jamais osé de le dire par peur de te perdre également…Tu n’as même pas idée du courage qu’il m’a fallu, ce jour-là… » Il secoua la tête. Ne pas y repenser. C’était un malentendu, c’était terminé. Alors pourquoi ça faisait toujours mal ? Il baissa les yeux sur son assiette et attrapa sa fourchette pour commencer à manger, mais il finit par la reposer et releva les yeux vers Elvyra. « Tu ne m’as pas perdu, Elvy… » Il glissa sa main vers celle de la jeune femme afin de la prendre doucement dans la sienne. Ce simple contact le fit frissonner. Est-ce que ça pouvait être plus clair sur ce qu’il ressentait pour elle ? « On ne peut pas rattraper les années perdues, mais…on peut recommencer. Non ? » Mais recommencer quoi ? Il était évident qu’après toutes ces confessions, ils s’étaient aimés et s’aimaient probablement encore. Gêné par son propre geste, il finit par retirer sa main pour reprendre sa fourchette. « Mangeons. Ça va refroidir. » Crétin.
- Elvyra FölckYou're a little late
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Âge : Âgée de 29 ans, je fêterai bientôt mes 30 ans, n'est-ce pas cool ?
Situation financière : Etant avocate, ma situation est plutôt confortable. Après tout, tant que j'ai un toit au-dessus de ma tête, c'est tout ce qui compte.
Situation amoureuse : Un jour, la mer aura emporté tout le sable. Les océans s’assécheront, et le soleil s’éteindra. Mais quand ce jour viendra, je t’aimerai encore. Parce que moi sans toi, ce n'est juste pas envisageable ♥ Cœur teinté d'une jolie couleur répondant au doux prénom d'Aedan
Orientation sexuelle : Aedanophile. C’est à dire que je suis attirée par les beaux bruns au sourire ravageur, typé coréen juste ce qu’il faut, brillant avocat et musclé comme jamais. Ça vous parle ?
Habitation : J'habite un appartement à Dowtown. Si tu veux l'adresse exacte, il suffit de demander.
Emploi/études : Avocate au sein du cabinet "Avocat & Associés", à Dupont Circle
Rps en cours :
Elvydan ♡ Être loin de toi - à des milliers de kilomètres - ne m'a apporté aucun réconfort. Le fait de ne plus être tourmentée par ta proximité, placée devant la preuve quotidienne de mon incapacité à obtenir le seule personne que je désire vraiment, ne m'a pas aidé à cicatriser. Ca n'a fait qu'empirer les choses. Avec le temps, j'ai compris une chose ... Toi et moi ne pouvons cesser de nous aimer, pas plus que la Terre ne peut cesser de tourner autour du Soleil ...
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Orientation sexuelle : le genre lui importe peu, voire pas du tout. S'il tombe amoureux, il tombe amoureux d'une personne, d'un être humain. C'est aussi simple que ça.
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Aedan & Elvyra
Evidemment que c’était pour lui qu’Elvyra s’était mise sur son trente-et-un, qu’elle avait même changé de couleur de cheveux. Le roux sublimait vraiment son visage, ses traits, ses yeux. Elle était magnifique, c’était indéniable. Il se surprit même à la regarder pendant quelques instants, presque fasciné. Mais il devait se reprendre. Il n’était pas là pour la fixer ou pour admirer sa beauté. Cette beauté qui, paradoxalement, lui faisait également mal car ça lui rappelait ce qu’il avait perdu, ce qui aurait pu être…des regrets, il en avait à la pelle et à présent, il se sentait terriblement con. On aurait presque pu croire que leur histoire sortait tout droit d’un film à l’eau de rose qui avait mal tourné. Ou tout droit d’une série. Comment avaient-ils pu être aussi stupides, tous les deux ? Finalement, leur crainte de perdre l’autre avait été plus forte et elle leur avait coûté des années d’une potentielle belle histoire. C’était navrant. Il ne répondit pas aux propos de la jeune femme, se contentant de lui adresser un petit sourire. Il ne savait pas quoi dire. Il était perdu. Et il avait mal au cœur de voir Elvyra dans cet état. Il s’en voulait aussi de la façon dont il l’avait traitée au tribunal, l’autre jour. Il s’en voulait pour plein de choses, en réalité. « Comment tu veux que je ne m’en fasse pas pour toi alors que tu pleures devant moi ? » Il fronça les sourcils. Elle n’avait pas changé de ce côté-là. Lui non plus. Il espérait que ce serait la première et dernière fois qu’il la verrait verser des larmes, ce soir. Mais personne ne pouvait prévoir la tournure des choses. Il ne savait même pas réellement ce qu’il voulait lui-même, il ne savait pas ce qu’il devait lui dire…mais il ne voulait pas se prendre encore plus la tête qu’il ne l’avait déjà fait ces derniers jours. Advienne que pourra.
Oui, les sentiments compliquaient toujours tout. Mais les sentiments pouvaient aussi être une belle chose. Tout dépendait des circonstances, du contexte et de plein d’autres éléments. « C’est le moins qu’on puisse dire… » Leurs plats finirent par arriver, mais ni l’un ni l’autre ne semblait vouloir manger. Au lieu de ça, Aedan glissa sa main vers celle d’Elvyra pour la prendre doucement dans la sienne. Il fut même plutôt surpris de voir qu’elle ne le repoussait pas, au contraire, elle entrelaça même leurs doigts. Son cœur battait la chamade et il avait soudain très chaud. Mais ce contact était agréable, il lui avait manqué. Elle finit par lui demander s’il pourrait encore lui faire confiance. Le jeune homme lâcha un petit soupir. Que répondre à ça ? Il s’était posé la question trop de fois ces derniers temps. « Ce qui s’est passé…était de notre propre faute, de la faute à notre connerie. » Il lâcha un petit rire sans joie. « Au final, tu n’as rien fait de mal. J’ai décidé de croire à ton histoire. Non. En fait, j’y crois sincèrement. Je ne vois pas pourquoi tu aurais inventé tout ça. Alors, je pense que la question ne se pose même pas. » Vraiment ? Oui. Il le pensait. Chose encore totalement inconcevable à peine quelques jours plus tôt. Il avait envie de recommencer, même s’il n’était pas totalement sûr de la signification de ce qu’il venait de dire. « J’aimerais qu’on réapprenne à se connaître. » Il lui sourit sincèrement. Oui, ce serait un bon début. Ils avaient passé plusieurs années loin l’un de l’autre, il y avait donc pas mal de choses à découvrir sur l’autre – ou à redécouvrir. « Les soirées passées à parler de tout et de rien pendant des heures me manquent…tous les moments passés avec toi me manquent, en fait. J’étais tellement aveuglé par ma colère que je ne l’avais pas réalisé plus tôt… » C’était gênant de dire ça, mais il ne voulait plus cacher ce qu’il ressentait, ce qu’il voulait. Il devait se montrer sincère s’il ne voulait pas commettre les mêmes erreurs que par le passé.
Puis, le silence s’installa pendant qu’ils mangeaient. Un silence pesant. Un silence qui leur permettait aussi de remettre un peu d’ordre dans leurs idées. Mais bon sang. Il n’avait pas invité Elvyra pour qu’ils restent assis là comme des cons, à ne rien dire. Finalement, une fois leurs plats terminés, la jeune femme brisa le silence en premier, lui demandant si elle pouvait lui poser une question. Aedan la regarda, un peu surpris, mais hocha doucement la tête, l’invitant donc à poursuivre. Ce qu’il attendait d’elle ? Question piège, question difficile. « Je… » Eh merde. Il ne savait pas quoi dire. Que voulait-il réellement ? Il ignorait combien de temps il était resté silencieux, mais ça avait dû durer un petit moment puisqu’Elvyra finit par lui demander d’oublier ce qu’elle venait de dire avant de déclarer qu’ils devraient renoncer au dessert. « Quoi ? Tu veux qu’on se quitte déjà ? Alors qu’on n’a rien résolu au final ? » Il chercha son regard pour y planter le sien. « Je refuse de te laisser t’enfuir, cette fois, Elvy. » Parce que c’était bien ce qu’elle comptait faire, non ? Couper court à ce dîner et à cette conversation qui n’avait pas réellement abouti, même s’ils s’étaient quand même dit ce qu’ils avaient sur le cœur depuis si longtemps. « Je vais prendre un dessert et un café. Si tu n’en veux pas, n’en prends pas, mais ne me laisse pas finir tout seul. J’aurais l’air de quoi sinon ? » Il essayait de plaisanter, même si le cœur n’y était pas réellement. Il rappela donc le serveur et commanda un café ainsi qu’une mousse au chocolat. Même s’il n’avait plus vraiment faim, il ne refusait jamais une douceur sucrée.
« Je ne sais pas comment répondre à ta question. Je me la suis posé tant de fois…Mais je suis sûr d’une chose. Je ne veux plus te perdre. Est-ce qu’on ne pourrait pas juste…effacer ce qui s’est passé et reprendre là où on s’était arrêté ? » Il secoua la tête. Non, ce n’était pas ce qu’il voulait au fond. Et une telle demande était plutôt ridicule et irréaliste. « Oublie ça. Ce serait ridicule. Mais j’aimerais qu’on essaie de renouer, de retrouver notre complicité… » Est-ce que ça ne revenait pas un peu au même ? Quel idiot. Au fond, il savait très bien ce dont il avait envie, mais il ne pouvait pas le dire, ce serait déplacé. Non ? Le fait était qu’il l’aimait toujours. Il l’aimait toujours à en crever. Il avait eu beaucoup de mal à l’admettre, mais c’était un fait. Comment pourrait-il lui balancer ça ? C’était impossible. Idiot. Ne s’était-il pas promis d’être sincère, cette fois ? De ne plus être lâche ? De ne plus avoir peur de ses sentiments ? Il se désespérait.
Oui, les sentiments compliquaient toujours tout. Mais les sentiments pouvaient aussi être une belle chose. Tout dépendait des circonstances, du contexte et de plein d’autres éléments. « C’est le moins qu’on puisse dire… » Leurs plats finirent par arriver, mais ni l’un ni l’autre ne semblait vouloir manger. Au lieu de ça, Aedan glissa sa main vers celle d’Elvyra pour la prendre doucement dans la sienne. Il fut même plutôt surpris de voir qu’elle ne le repoussait pas, au contraire, elle entrelaça même leurs doigts. Son cœur battait la chamade et il avait soudain très chaud. Mais ce contact était agréable, il lui avait manqué. Elle finit par lui demander s’il pourrait encore lui faire confiance. Le jeune homme lâcha un petit soupir. Que répondre à ça ? Il s’était posé la question trop de fois ces derniers temps. « Ce qui s’est passé…était de notre propre faute, de la faute à notre connerie. » Il lâcha un petit rire sans joie. « Au final, tu n’as rien fait de mal. J’ai décidé de croire à ton histoire. Non. En fait, j’y crois sincèrement. Je ne vois pas pourquoi tu aurais inventé tout ça. Alors, je pense que la question ne se pose même pas. » Vraiment ? Oui. Il le pensait. Chose encore totalement inconcevable à peine quelques jours plus tôt. Il avait envie de recommencer, même s’il n’était pas totalement sûr de la signification de ce qu’il venait de dire. « J’aimerais qu’on réapprenne à se connaître. » Il lui sourit sincèrement. Oui, ce serait un bon début. Ils avaient passé plusieurs années loin l’un de l’autre, il y avait donc pas mal de choses à découvrir sur l’autre – ou à redécouvrir. « Les soirées passées à parler de tout et de rien pendant des heures me manquent…tous les moments passés avec toi me manquent, en fait. J’étais tellement aveuglé par ma colère que je ne l’avais pas réalisé plus tôt… » C’était gênant de dire ça, mais il ne voulait plus cacher ce qu’il ressentait, ce qu’il voulait. Il devait se montrer sincère s’il ne voulait pas commettre les mêmes erreurs que par le passé.
Puis, le silence s’installa pendant qu’ils mangeaient. Un silence pesant. Un silence qui leur permettait aussi de remettre un peu d’ordre dans leurs idées. Mais bon sang. Il n’avait pas invité Elvyra pour qu’ils restent assis là comme des cons, à ne rien dire. Finalement, une fois leurs plats terminés, la jeune femme brisa le silence en premier, lui demandant si elle pouvait lui poser une question. Aedan la regarda, un peu surpris, mais hocha doucement la tête, l’invitant donc à poursuivre. Ce qu’il attendait d’elle ? Question piège, question difficile. « Je… » Eh merde. Il ne savait pas quoi dire. Que voulait-il réellement ? Il ignorait combien de temps il était resté silencieux, mais ça avait dû durer un petit moment puisqu’Elvyra finit par lui demander d’oublier ce qu’elle venait de dire avant de déclarer qu’ils devraient renoncer au dessert. « Quoi ? Tu veux qu’on se quitte déjà ? Alors qu’on n’a rien résolu au final ? » Il chercha son regard pour y planter le sien. « Je refuse de te laisser t’enfuir, cette fois, Elvy. » Parce que c’était bien ce qu’elle comptait faire, non ? Couper court à ce dîner et à cette conversation qui n’avait pas réellement abouti, même s’ils s’étaient quand même dit ce qu’ils avaient sur le cœur depuis si longtemps. « Je vais prendre un dessert et un café. Si tu n’en veux pas, n’en prends pas, mais ne me laisse pas finir tout seul. J’aurais l’air de quoi sinon ? » Il essayait de plaisanter, même si le cœur n’y était pas réellement. Il rappela donc le serveur et commanda un café ainsi qu’une mousse au chocolat. Même s’il n’avait plus vraiment faim, il ne refusait jamais une douceur sucrée.
« Je ne sais pas comment répondre à ta question. Je me la suis posé tant de fois…Mais je suis sûr d’une chose. Je ne veux plus te perdre. Est-ce qu’on ne pourrait pas juste…effacer ce qui s’est passé et reprendre là où on s’était arrêté ? » Il secoua la tête. Non, ce n’était pas ce qu’il voulait au fond. Et une telle demande était plutôt ridicule et irréaliste. « Oublie ça. Ce serait ridicule. Mais j’aimerais qu’on essaie de renouer, de retrouver notre complicité… » Est-ce que ça ne revenait pas un peu au même ? Quel idiot. Au fond, il savait très bien ce dont il avait envie, mais il ne pouvait pas le dire, ce serait déplacé. Non ? Le fait était qu’il l’aimait toujours. Il l’aimait toujours à en crever. Il avait eu beaucoup de mal à l’admettre, mais c’était un fait. Comment pourrait-il lui balancer ça ? C’était impossible. Idiot. Ne s’était-il pas promis d’être sincère, cette fois ? De ne plus être lâche ? De ne plus avoir peur de ses sentiments ? Il se désespérait.
- Elvyra FölckYou're a little late
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Situation financière : Etant avocate, ma situation est plutôt confortable. Après tout, tant que j'ai un toit au-dessus de ma tête, c'est tout ce qui compte.
Situation amoureuse : Un jour, la mer aura emporté tout le sable. Les océans s’assécheront, et le soleil s’éteindra. Mais quand ce jour viendra, je t’aimerai encore. Parce que moi sans toi, ce n'est juste pas envisageable ♥ Cœur teinté d'une jolie couleur répondant au doux prénom d'Aedan
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Aedan & Elvyra
Quelle situation de merde. On pouvait le dire. Des années gâchées pour rien, pour un malentendu totalement débile. Sans doute qu’Aedan s’en voudrait encore un moment, mais il savait aussi que ça ne servait à rien de ressasser constamment ce qui s’était passé. C’était le présent qui comptait, ce présent en compagnie d’Elvyra, ce présent qui leur permettrait peut-être d’enfin renouer pour de bon. Il ne savait pas encore comment la soirée se terminerait, mais il était sûr d’une chose : il ne voulait plus laisser partir la jeune femme. Il voulait recommencer, réapprendre à la connaître, passer à nouveau du temps ensemble, rire avec elle, juste…profiter de sa présence, en fait. Bien entendu, ce serait sans doute compliqué, il leur faudrait certainement du temps pour apprendre à se réapprivoiser, à retrouver leur complicité d’antan, mais s’ils le voulaient tous les deux, il n’y avait aucune raison pour que ça ne marche pas, si ? Il ne se doutait évidemment pas du tout de la tournure que prendraient bientôt les choses. Pour l’instant, ils s’apprêtaient à manger et le jeune homme avait enfin décidé de croire Elvyra et de le lui faire savoir. Il était sincère et heureusement, elle semblait le croire. Même s’il avait l’impression que quelque chose clochait. « Je suis vraiment désolé d’avoir été aussi con… » Il baissa les yeux, honteux. Il s’était pourtant déjà excusé, il avait dit ce qu’il pensait de la situation, mais il ne put s’empêcher de s’excuser une nouvelle fois. Il ne savait pas trop quoi ressentir en cet instant. Il avait le cœur serré d’un côté, une envie presque incompréhensible de pleurer…et de l’autre côté, il avait juste envie de prendre Elvyra dans ses bras et de ne plus la lâcher, de lui demander de rester avec lui pour toujours. Encore un peu et on aurait pu croire qu’il comptait la demander en mariage. Il ne fallait pas exagérer non plus. Ils en étaient encore loin, très loin.
Néanmoins, les paroles suivantes de la jeune femme le laissèrent totalement perplexe, perdu. Quand avait-il dit qu’il n’avait pas souffert toutes ces années ? Que cherchait-elle ? A le faire culpabiliser davantage encore ? Si tel était le cas, c’était réussi. Vraiment réussi. « Quand est-ce que j’ai dit ça ? J’étais en colère, mais tu crois vraiment que je n’en ai pas souffert ? C’était bien plus simple de te détester, de te maudire car ça m’aidait à combler ce manque atroce que tu avais laissé… » Bon sang. Il sentait les larmes lui monter aux yeux. Hors de question de commencer à pleurer. Hors de question ! Finalement, les choses s’annonçaient plus compliquées qu’escomptées, il le savait déjà. Il était à la fois heureux d’être ici, avec elle, et à la fois, il ressentait un réel pincement au cœur en posant les yeux sur elle. Et encore une gifle supplémentaire. Avait-elle décidé de l’achever ? De se venger de la façon dont il l’avait traitée au tribunal ? « Avec des si on referait le monde. On ne peut pas revenir en arrière. Evidemment, il faut qu’on en parle pour mieux avancer, mais…s’il te plaît. Arrête de me faire culpabiliser encore plus. » Il restait calme. Pour le moment. Mais il se sentait vraiment mal, là, tout de suite. Croyait-elle réellement qu’il n’avait pas songé à la rejoindre à l’aéroport, ce jour-là ? Bien sûr qu’il y avait pensé. Il avait failli y aller. Mais il s’était ravisé au dernier moment, trop lâche, trop en colère.
Au moins, il parvint à la retenir, cette fois. Le temps d’un dessert, mais c’était déjà ça de gagné. Aedan fronça les sourcils aux propos de la jeune femme avant de pousser un soupir faussement exaspéré. « T’as fini de faire ta jalouse ? » En réalité, c’était assez drôle à voir. Même s’il n’avait plus trop le cœur à rire, au fond. Pas après ce qu’elle lui avait balancé, pas maintenant qu’il s’en voulait encore plus.
Lorsqu’elle lui demanda ce qu’il voulait, il avait réfléchi, il n’avait su comment répondre avant de finalement formuler une réplique assez maladroite et surtout…ne disant encore pas tout ce qu’il pensait réellement. Et le verdict fut sans appel. Avait-il donc été si peu clair ? Avait-il si mal choisi ses mots ? Ou bien étaient-ils voués à l’incompréhension, tous les deux ? Eux qui se comprenaient si bien, avant. Il écouta la jeune femme et chacune de ses paroles était comme un coup de poignard en plein cœur. Pourquoi faisait-elle ça ? Il garda le silence, ayant perdu toute envie de manger son dessert. Il la laissa parler sans un mot, encaissant les coups, laissant son cœur se faire réduire en miettes. Encore une fois. Il n’entendait probablement pas l’essentiel, il n’entendait pas le message qu’elle essayait de lui faire passer lorsqu’elle parla de décrocher les étoiles pour lui, de torture si elle devait le voir heureux avec une autre. Il s’était arrêté sur le fait qu’elle ne voulait plus être à ses côtés, qu’elle voulait qu’il la laisse partir. Il se crispa au fur et à mesure de son discours et ne se rendit même pas compte qu’il serrait les poings depuis tout à l’heure, luttant contre les larmes, luttant pour ne pas craquer, pour ne pas s’effondrer face à de telles paroles.
Finalement, ce furent les derniers mots qui firent déborder le vase. Aedan bouillonnait. Mais il se retenait toujours, ne voulant pas provoquer d’esclandre au restaurant. Alors, sans dire un mot, sans finir ni son café ni sa mousse au chocolat, il claqua quelques billets sur la table, puis se leva, attrapa Elvyra par le poignet et l’entraîna dehors – non sans avoir veillé qu’elle prenne ses affaires tout de même. Il marchait vite, il ne la regardait pas, mais la tenait toujours fermement. Il finit par s’arrêter au bout d’une bonne minute, après l’avoir entrainée dans une ruelle juste à côté. Il respirait fort, il était prêt à exploser. Il s’était contenu trop longtemps. Il lui tournait toujours le dos, mais il avait soudain bêtement peur qu’elle s’enfuie. Alors, il lui fit face, les joues maculées de larmes. Hein ? Quand est-ce qu’elles avaient coulé, celles-là ? Il ne s’en rendait même pas compte. Peu importe. « TU TE FOUS DE MOI ? DIS-MOI QUE C’EST UNE BLAGUE ? » Il hurlait, il n’en pouvait plus. Inutile de dire que ça faisait bien longtemps qu’il n’avait pas perdu son sang froid de la sorte. D’habitude, il gardait tout pour lui, d’habitude, il cachait tout sous son masque impassible. Pas cette fois. « C’est pour ça que tu es revenue ? Pour me briser le cœur deux fois ? Bien joué ! Vraiment ! Si c’était pour faire ça, tu aurais dû rester en Suède ! C’est ta façon de te venger, c’est ça ? Tu aimes me tourmenter à ce point ? » Excédé, il l’attrapa par les épaules et la secoua. « Qu’est-ce que tu attends de moi ?! » Il la lâcha, tentant de se calmer. Ce n’était pas facile, loin de là. Il avait mal, vraiment mal. Jamais il n’aurait cru que l’amour pouvait faire souffrir à ce point. Aveugler à ce point. Car oui, il était bel et bien aveuglé. Il n’avait pas du tout capté le message d’Elvyra, il avait tout mal compris et voilà le résultat. Et pour couronner le tout, il se mit à pleuvoir. Génial, vraiment. Je t’aime, Elvy. Je t’aime tellement. Ne le vois-tu donc pas ?
Néanmoins, les paroles suivantes de la jeune femme le laissèrent totalement perplexe, perdu. Quand avait-il dit qu’il n’avait pas souffert toutes ces années ? Que cherchait-elle ? A le faire culpabiliser davantage encore ? Si tel était le cas, c’était réussi. Vraiment réussi. « Quand est-ce que j’ai dit ça ? J’étais en colère, mais tu crois vraiment que je n’en ai pas souffert ? C’était bien plus simple de te détester, de te maudire car ça m’aidait à combler ce manque atroce que tu avais laissé… » Bon sang. Il sentait les larmes lui monter aux yeux. Hors de question de commencer à pleurer. Hors de question ! Finalement, les choses s’annonçaient plus compliquées qu’escomptées, il le savait déjà. Il était à la fois heureux d’être ici, avec elle, et à la fois, il ressentait un réel pincement au cœur en posant les yeux sur elle. Et encore une gifle supplémentaire. Avait-elle décidé de l’achever ? De se venger de la façon dont il l’avait traitée au tribunal ? « Avec des si on referait le monde. On ne peut pas revenir en arrière. Evidemment, il faut qu’on en parle pour mieux avancer, mais…s’il te plaît. Arrête de me faire culpabiliser encore plus. » Il restait calme. Pour le moment. Mais il se sentait vraiment mal, là, tout de suite. Croyait-elle réellement qu’il n’avait pas songé à la rejoindre à l’aéroport, ce jour-là ? Bien sûr qu’il y avait pensé. Il avait failli y aller. Mais il s’était ravisé au dernier moment, trop lâche, trop en colère.
Au moins, il parvint à la retenir, cette fois. Le temps d’un dessert, mais c’était déjà ça de gagné. Aedan fronça les sourcils aux propos de la jeune femme avant de pousser un soupir faussement exaspéré. « T’as fini de faire ta jalouse ? » En réalité, c’était assez drôle à voir. Même s’il n’avait plus trop le cœur à rire, au fond. Pas après ce qu’elle lui avait balancé, pas maintenant qu’il s’en voulait encore plus.
Lorsqu’elle lui demanda ce qu’il voulait, il avait réfléchi, il n’avait su comment répondre avant de finalement formuler une réplique assez maladroite et surtout…ne disant encore pas tout ce qu’il pensait réellement. Et le verdict fut sans appel. Avait-il donc été si peu clair ? Avait-il si mal choisi ses mots ? Ou bien étaient-ils voués à l’incompréhension, tous les deux ? Eux qui se comprenaient si bien, avant. Il écouta la jeune femme et chacune de ses paroles était comme un coup de poignard en plein cœur. Pourquoi faisait-elle ça ? Il garda le silence, ayant perdu toute envie de manger son dessert. Il la laissa parler sans un mot, encaissant les coups, laissant son cœur se faire réduire en miettes. Encore une fois. Il n’entendait probablement pas l’essentiel, il n’entendait pas le message qu’elle essayait de lui faire passer lorsqu’elle parla de décrocher les étoiles pour lui, de torture si elle devait le voir heureux avec une autre. Il s’était arrêté sur le fait qu’elle ne voulait plus être à ses côtés, qu’elle voulait qu’il la laisse partir. Il se crispa au fur et à mesure de son discours et ne se rendit même pas compte qu’il serrait les poings depuis tout à l’heure, luttant contre les larmes, luttant pour ne pas craquer, pour ne pas s’effondrer face à de telles paroles.
Finalement, ce furent les derniers mots qui firent déborder le vase. Aedan bouillonnait. Mais il se retenait toujours, ne voulant pas provoquer d’esclandre au restaurant. Alors, sans dire un mot, sans finir ni son café ni sa mousse au chocolat, il claqua quelques billets sur la table, puis se leva, attrapa Elvyra par le poignet et l’entraîna dehors – non sans avoir veillé qu’elle prenne ses affaires tout de même. Il marchait vite, il ne la regardait pas, mais la tenait toujours fermement. Il finit par s’arrêter au bout d’une bonne minute, après l’avoir entrainée dans une ruelle juste à côté. Il respirait fort, il était prêt à exploser. Il s’était contenu trop longtemps. Il lui tournait toujours le dos, mais il avait soudain bêtement peur qu’elle s’enfuie. Alors, il lui fit face, les joues maculées de larmes. Hein ? Quand est-ce qu’elles avaient coulé, celles-là ? Il ne s’en rendait même pas compte. Peu importe. « TU TE FOUS DE MOI ? DIS-MOI QUE C’EST UNE BLAGUE ? » Il hurlait, il n’en pouvait plus. Inutile de dire que ça faisait bien longtemps qu’il n’avait pas perdu son sang froid de la sorte. D’habitude, il gardait tout pour lui, d’habitude, il cachait tout sous son masque impassible. Pas cette fois. « C’est pour ça que tu es revenue ? Pour me briser le cœur deux fois ? Bien joué ! Vraiment ! Si c’était pour faire ça, tu aurais dû rester en Suède ! C’est ta façon de te venger, c’est ça ? Tu aimes me tourmenter à ce point ? » Excédé, il l’attrapa par les épaules et la secoua. « Qu’est-ce que tu attends de moi ?! » Il la lâcha, tentant de se calmer. Ce n’était pas facile, loin de là. Il avait mal, vraiment mal. Jamais il n’aurait cru que l’amour pouvait faire souffrir à ce point. Aveugler à ce point. Car oui, il était bel et bien aveuglé. Il n’avait pas du tout capté le message d’Elvyra, il avait tout mal compris et voilà le résultat. Et pour couronner le tout, il se mit à pleuvoir. Génial, vraiment. Je t’aime, Elvy. Je t’aime tellement. Ne le vois-tu donc pas ?
- Elvyra FölckYou're a little late
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Âge : Âgée de 29 ans, je fêterai bientôt mes 30 ans, n'est-ce pas cool ?
Situation financière : Etant avocate, ma situation est plutôt confortable. Après tout, tant que j'ai un toit au-dessus de ma tête, c'est tout ce qui compte.
Situation amoureuse : Un jour, la mer aura emporté tout le sable. Les océans s’assécheront, et le soleil s’éteindra. Mais quand ce jour viendra, je t’aimerai encore. Parce que moi sans toi, ce n'est juste pas envisageable ♥ Cœur teinté d'une jolie couleur répondant au doux prénom d'Aedan
Orientation sexuelle : Aedanophile. C’est à dire que je suis attirée par les beaux bruns au sourire ravageur, typé coréen juste ce qu’il faut, brillant avocat et musclé comme jamais. Ça vous parle ?
Habitation : J'habite un appartement à Dowtown. Si tu veux l'adresse exacte, il suffit de demander.
Emploi/études : Avocate au sein du cabinet "Avocat & Associés", à Dupont Circle
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Elvydan ♡ Être loin de toi - à des milliers de kilomètres - ne m'a apporté aucun réconfort. Le fait de ne plus être tourmentée par ta proximité, placée devant la preuve quotidienne de mon incapacité à obtenir le seule personne que je désire vraiment, ne m'a pas aidé à cicatriser. Ca n'a fait qu'empirer les choses. Avec le temps, j'ai compris une chose ... Toi et moi ne pouvons cesser de nous aimer, pas plus que la Terre ne peut cesser de tourner autour du Soleil ...
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Situation amoureuse : en couple - plus ou moins - avec la jolie Elvyra ♥
Orientation sexuelle : le genre lui importe peu, voire pas du tout. S'il tombe amoureux, il tombe amoureux d'une personne, d'un être humain. C'est aussi simple que ça.
Habitation : Appartement n°15, Downtown
Emploi/études : Avocat, a son propre cabinet
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Rps en cours : Aeryn - Niklaus#2 - Nora - Elvyra#4 - Elena - Elijah#2
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Aedan & Elvyra
Aedan ne se reconnaissait pas. Il ne reconnaissait pas cet homme qui enchaînait malentendu sur malentendu, qui n’écoutait qu’à moitié ce qu’Elvyra lui disait, n’entendant ce qu’il voulait bien entendre et qui se mettait en colère de la sorte. Il devait être devenu totalement marteau. Pourtant, impossible pour lui de se contrôler, de se raisonner. Quand il s’agissait d’Elvyra, il devenait fou, incapable de réfléchir clairement. C’était un véritable enfer, aussi bien pour l’un que pour l’autre. Tout au fond de lui, il en avait conscience, mais c’était bien plus fort que lui. Il était juste hors de lui, mais au moins, il eut encore la décence de sortir du restaurant avant d’y créer une vraie scène. Les gens s’interrogeaient déjà assez comme ça. Peut-être même que certains penseraient qu’il maltraitait la pauvre Elvyra en la tirant ainsi derrière lui. Il ne réalisait tout simplement pas ce qu’il était en train de faire, aveuglé par sa colère et sa déception. Il avait mis tant d’espoirs dans cette soirée… et ces espoirs s’étaient envolés après les paroles de la jeune femme. Des paroles que l’esprit d’Aedan avait totalement déformées, omettant certains détails pourtant essentiels et très importants. Il ne réalisait pas qu’elle avait du mal à suivre, qu’elle avait mal à la cheville, il entendait à peine ses protestations, ses demandes de s’arrêter. La minute qui suivit parut interminable, mais finalement, il s’arrêta dans une ruelle, simplement pour se mettre à hurler comme un taré. Non, décidément, il n’était pas lui-même en ce moment. Il avait même l’impression d’être spectateur de sa propre folie, spectateur de ce qui se passait. C’était très étrange comme sensation.
Evidemment, Elvyra ne se laissa pas faire, elle lui répondit, en criant, elle aussi. La pluie avait commencé à tomber, mais Aedan n’y fit pas attention. Il aurait dû. Il aurait dû se rendre compte qu’il avait exagéré, qu’il s’était montré cruel et exécrable envers Elvyra, mais rien n’y fit. Il se mit même à la secouer, lui demandant bêtement ce qu’elle attendait de lui. Plus rien ? Encore un coup de poignard en plein cœur. Il ne comprenait pas. Il ne comprenait pas comment ils en étaient arrivés là, comment leur relation presque idyllique, bien que seulement amicale, avait pu devenir…ça. Les années passées loin l’un de l’autre avaient-elles eu raison d’eux ? Aedan refusait d’y croire et pourtant, depuis tout à l’heure, il faisait tout pour détruire le lien si fragile qui existait encore entre eux. Involontairement, sans le réaliser, certes, mais le résultat était le même. Pourquoi ? Pourquoi ? Cette question tournait en boucle dans sa tête sans qu’il ne trouve de réponse. Et la voilà qui se mettait à parler en suédois. « Si tu veux m’insulter, fais-le dans une langue que je comprends ! » Tant qu’à recevoir des insultes dans la gueule, autant les comprendre. Serait-il un peu maso en plus ? On pouvait se poser la question. Ses mots avaient dépassé ses pensées lorsqu’il avait dit à Elvyra qu’elle aurait mieux fait de rester en Suède. Sa réponse fut sans appel, une réponse qui lui fit une nouvelle fois mal au cœur. Bordel ! Etaient-ils donc voués à se détruire ?
Il encaissa le coup qu’elle lui donna sans broncher, la pluie ruisselant sur son visage, trempant ses vêtements, mais ça, il n’en avait rien à faire. Il ne prononça pas un seul mot lorsque la jeune femme se mit à lui balancer trop de choses à la tronche, beaucoup trop. Il ne réagit pas non plus lorsqu’elle le poussa contre le mur. Après la colère, voilà l’apathie. Oui, il se sentait apathique, tout à coup, vidé, sans force. D’autant plus que les mots d’Elvyra continuaient à fuser, à le frapper de plein fouet. Oui, il était idiot. Complètement con. Mais parfois, il avait besoin qu’on lui dise clairement les choses pour qu’il comprenne, notamment lorsque ça touchait aux sentiments. Alors non, il n’avait pas du tout décelé la déclaration masquée tout à l’heure. Là, oui, c’était clair. Tellement clair qu’il avait l’impression que son cœur allait exploser tant il avait mal. Il avait mal car il n’avait pas compris ce qu’elle avait essayé de lui dire depuis tout à l’heure. Il avait mal car il s’était comporté comme le pire des enfoirés. Il avait mal car il l’aimait plus que tout et il était incapable de le lui dire. Il avait mal car il avait tout gâché, il avait foutu en l’air toute chance de réconciliation. Il avait mal car il était persuadé de l’avoir perdue pour de bon, cette fois. Il avait mal car il était incapable de prononcer le moindre mot, d’esquisser le moindre geste. Il ne savait même plus si c’était la pluie ou ses larmes qui coulaient sur ses joues. Sans doute les deux. Il ne sentait pas le froid, il ne sentait plus rien. Il regardait Elvyra sans réagir, il avait le regard éteint. Il venait d’encaisser des mots dont il ne réalisait pas encore totalement la signification. Il regardait celle qu’il aimait s’en aller sous la pluie sans être capable de bouger, sans pouvoir la retenir pour s’excuser, pour lui dire qu’il l’aimait plus que tout, qu’encore une fois, tout n’avait été qu’un horrible malentendu. Mais ce malentendu-ci était bien plus grave. Il avait l’impression d’avoir atteint le point de non-retour.
Il ignorait combien de temps il était resté là, sous la pluie, mais Elvyra était partie depuis longtemps, maintenant. Finalement, il retrouva l’usage de ses jambes et rentra chez lui, toujours totalement apathique. Ce ne fut qu’une fois la porte de son appartement fermée qu’il s’effondra. Il se mit à pleurer, recroquevillé contre la porte, tandis que son chat se demandait ce qui se passait. Il allait passer une soirée et une nuit de merde, c’était certain. Pardonne-moi, Elvy.
Evidemment, Elvyra ne se laissa pas faire, elle lui répondit, en criant, elle aussi. La pluie avait commencé à tomber, mais Aedan n’y fit pas attention. Il aurait dû. Il aurait dû se rendre compte qu’il avait exagéré, qu’il s’était montré cruel et exécrable envers Elvyra, mais rien n’y fit. Il se mit même à la secouer, lui demandant bêtement ce qu’elle attendait de lui. Plus rien ? Encore un coup de poignard en plein cœur. Il ne comprenait pas. Il ne comprenait pas comment ils en étaient arrivés là, comment leur relation presque idyllique, bien que seulement amicale, avait pu devenir…ça. Les années passées loin l’un de l’autre avaient-elles eu raison d’eux ? Aedan refusait d’y croire et pourtant, depuis tout à l’heure, il faisait tout pour détruire le lien si fragile qui existait encore entre eux. Involontairement, sans le réaliser, certes, mais le résultat était le même. Pourquoi ? Pourquoi ? Cette question tournait en boucle dans sa tête sans qu’il ne trouve de réponse. Et la voilà qui se mettait à parler en suédois. « Si tu veux m’insulter, fais-le dans une langue que je comprends ! » Tant qu’à recevoir des insultes dans la gueule, autant les comprendre. Serait-il un peu maso en plus ? On pouvait se poser la question. Ses mots avaient dépassé ses pensées lorsqu’il avait dit à Elvyra qu’elle aurait mieux fait de rester en Suède. Sa réponse fut sans appel, une réponse qui lui fit une nouvelle fois mal au cœur. Bordel ! Etaient-ils donc voués à se détruire ?
Il encaissa le coup qu’elle lui donna sans broncher, la pluie ruisselant sur son visage, trempant ses vêtements, mais ça, il n’en avait rien à faire. Il ne prononça pas un seul mot lorsque la jeune femme se mit à lui balancer trop de choses à la tronche, beaucoup trop. Il ne réagit pas non plus lorsqu’elle le poussa contre le mur. Après la colère, voilà l’apathie. Oui, il se sentait apathique, tout à coup, vidé, sans force. D’autant plus que les mots d’Elvyra continuaient à fuser, à le frapper de plein fouet. Oui, il était idiot. Complètement con. Mais parfois, il avait besoin qu’on lui dise clairement les choses pour qu’il comprenne, notamment lorsque ça touchait aux sentiments. Alors non, il n’avait pas du tout décelé la déclaration masquée tout à l’heure. Là, oui, c’était clair. Tellement clair qu’il avait l’impression que son cœur allait exploser tant il avait mal. Il avait mal car il n’avait pas compris ce qu’elle avait essayé de lui dire depuis tout à l’heure. Il avait mal car il s’était comporté comme le pire des enfoirés. Il avait mal car il l’aimait plus que tout et il était incapable de le lui dire. Il avait mal car il avait tout gâché, il avait foutu en l’air toute chance de réconciliation. Il avait mal car il était persuadé de l’avoir perdue pour de bon, cette fois. Il avait mal car il était incapable de prononcer le moindre mot, d’esquisser le moindre geste. Il ne savait même plus si c’était la pluie ou ses larmes qui coulaient sur ses joues. Sans doute les deux. Il ne sentait pas le froid, il ne sentait plus rien. Il regardait Elvyra sans réagir, il avait le regard éteint. Il venait d’encaisser des mots dont il ne réalisait pas encore totalement la signification. Il regardait celle qu’il aimait s’en aller sous la pluie sans être capable de bouger, sans pouvoir la retenir pour s’excuser, pour lui dire qu’il l’aimait plus que tout, qu’encore une fois, tout n’avait été qu’un horrible malentendu. Mais ce malentendu-ci était bien plus grave. Il avait l’impression d’avoir atteint le point de non-retour.
Il ignorait combien de temps il était resté là, sous la pluie, mais Elvyra était partie depuis longtemps, maintenant. Finalement, il retrouva l’usage de ses jambes et rentra chez lui, toujours totalement apathique. Ce ne fut qu’une fois la porte de son appartement fermée qu’il s’effondra. Il se mit à pleurer, recroquevillé contre la porte, tandis que son chat se demandait ce qui se passait. Il allait passer une soirée et une nuit de merde, c’était certain. Pardonne-moi, Elvy.
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