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Sigrid Sörvik
Sigrid Sörvik
You're a little late I'm already torn
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Nice to meet you, neighbor ! || Mateo 887043225ad37e741c0ddd5c1d579b1eb8a4b08a
Date d'inscription : 12/02/2021
Âge : Tu consumes actuellement ta 36ème bougie, depuis le 17 Novembre.
Situation financière : Tu n'as pas à te plaindre, même si tu ne roules pas non plus sur l'or. Ta situation te convient parfaitement.
Situation amoureuse : Tu as quitté l'homme avec qui tu partageais ta vie début Mars, faisant de toi une femme nouvellement célibataire.
Orientation sexuelle : Seul les hommes ont su trouvé grâce à tes yeux jusqu'à présent, et tu n'es pas certaine que cela change un jour.
Habitation : Tu viens de trouver un bel appartement industriel au #76 Adams Morgan, avec, en bonus, un charmant voisin de palier.
Emploi/études : Passionnée par l'art en général, tu as décidé de faire de cette passion ton métier en devant décoratrice d'intérieur. Tu es à ton propre compte et espère un jour ouvrir ton propre cabinet de décoration.
Multicomptes : Léo Richardson (Robbie Amell) & Abigail Barnes (Kaya Scodelario)
Rps en cours :
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Nice to meet you, neighbor ! || Mateo

Message par Sigrid Sörvik Ven 26 Mar - 23:55

Nice to meet you, neighbor !
Mateo & Sigrid

La camionnette était chargée, fin prête pour sa nouvelle destination. C’était marrant de constater que toute ta vie, tout du moins matérielle, tenait en si peu de place. Depuis ton retour de Suède en 2019, tu n’avais pas vraiment pris le temps de te poser dans ton propre chez toi. Les premiers mois suivant ton retour, tu les avais d’abord passé chez ta jumelle, Sinéad, à la soutenir du mieux que tu pouvais dans la dure épreuve qu’elle traversait. Puis quand les choses avaient commencé à aller mieux, tu avais emménagé directement avec l’homme que tu venais de quitter en début de mois. Tu n’avais donc jamais eu l’occasion, depuis la Suède, de racheter tes propres meubles, de te refaire une collection de vaisselles ou encore de décorer à ton goût tout un appartement. Il était donc temps pour toi de prendre un nouveau départ, de recréer enfin ton propre univers, cela qui te ressemble, celui qui t’appartient.
Cela faisait plusieurs semaines que tu avais quitter l’appartement de Stephen après cette soirée où tu avais eu certainement la peur de ta vie. Tu remerciais encore du fond du cœur ta sœur, qui, grâce à ses cours de self-défense et son insistance à ce que tu révises tout ça en début d’année, t’avait permis de pouvoir te défendre et prendre la fuite avant que ce côté violent que tu ne soupçonnais même pas chez lui n’éclate et s’abatte sur toi. Depuis ce jour, tu avais emménagé une nouvelle fois chez ta jumelle, cet endroit où tu te sentais chez toi rien que par sa présence à tes côtés. Malgré cela tu tenais à ne pas t’y attarder, et avais entamé des recherches d’appartements assez rapidement. Contre toute attente au bout de deux semaines seulement, tu avais flashé sur un joli appartement dans un petit immeuble en brique rouge dans le quartier d’Adams Morgan. Ses grandes fenêtres exposées plein sud, son petit balcon et son design assurément industriel t’avait totalement séduite. Si d’ordinaire tu étais plutôt du style à aimer les appartement cosy dans le style scandinave – choix étonnant au vu de tes origines -, tu avais besoin de renouveau, et ce changement radical de décor t’aiderait certainement là-dedans. Aussitôt ton dossier déposé, tu avais fait le tour des magasins de meuble pour t’acheter, dans un premier temps, le strict minimum : un cadran de lit, un matelas, un canapé, quelques chaises et une table ainsi que plusieurs malles pour y ranger tes affaires le temps de choisir comment tu agencerais les rangements donc ton nouveau chez toi.
Il était maintenant temps de monter tout cela et de déposer toutes tes affaires dans ton nouvel espace de vie. Accompagné de ton frère et de ta sœur, tu enchaînais les allers-retours pour vider la camionnette de tous tes effets personnels. Alors que la fatigue commençait à se faire ressentir et que tu galérais avec un carton un peu trop lourd pour toi, tu croisas le chemin de l’un de tes nouveaux voisins. Mieux encore, il s’agissait directement de ton voisin de palier. Il n’hésita pas un instant pour te proposer un rapide coup de main, que tu acceptas avec plaisir. Avant qu’il ne s’éclipse pour vaquer à ses propres occupations, tu avais quand même obtenu l’information de son prénom, ou peut-être son diminutif, Mat. Lorsqu’il passa à côté de toi pour sortir de l’immeuble, tu sentis le coude de ta jumelle s’enfonçait dans tes côtes, accompagné d’un commentaire sur le physique plutôt agréable de ton nouveau voisin. Même si ce n’était pas vraiment ce sur quoi tu t’étais attardée aujourd’hui, tu devais reconnaître tout de même que ce cher voisin avait l’air tout à fait charmant. La journée s’était terminée dans les magasins, à la recherche de vaisselles et de quelques courses pour remplir ton frigo et tes placards. Exténuée, tu n’avais pas fait long feu ce premier soir, promettant un repas digne de ce nom, chez toi, très bientôt, à ta fratrie pour les remercier de leur aide.
Le lendemain matin, après un peu de rangement, tu n’avais pas tardé à te retrouver derrières les fourneaux. Tu t’étais mise en tête de réaliser une fournée de cookies que tu pourrais apporter à ton serviable voisin Mat, afin de le remercier de son aide pour la veille. Après les avoir laisser refroidir un petit peu et les avoir disposés dans une de tes assiettes fraîchement achetées, tu traversas donc le palier et alla sonner à sa porte. Tu espérais le trouver chez lui, sinon tu n’étais pas sûre de résister longtemps à l’envie de croquer dans quelques cookies avant son retour. Quand la porte s’ouvrit enfin, tu affichas un grand sourire. « Salut Mat ! Excuse-moi de te déranger en pleine journée mais je tenais à te remercier pour hier, alors je t’ai apporté quelques petites gourmandises. ». Tu levas le plat pour qu’il entre dans son champ de vision alors que ton regard, lui, se posait sur ton visage. Contrairement à la veille, l’homme ne portait pas de casquette et tu pouvais donc un peu mieux observer ses traits, ou plutôt devrais-tu dire ses yeux, dans lesquels tu te perdis presque instantanément. Si leur beauté incroyable était une bonne raison de bugger dessus, ce n’était la seule raison qui t’avait amené à marquer un arrêt de quelques secondes. Ces yeux… tu les reconnaissais, tu en étais presque certaine. Ton cerveau fit le reste du cheminement. Mat… « Matéo ?! ».  
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Re: Nice to meet you, neighbor ! || Mateo

Message par Mateo Redfield Sam 27 Mar - 1:42

Sigrid & Mateo

nice to meet you neighbor




Si pour beaucoup, le samedi est synonyme de ménage et de ruée vers les magasins pour remplir le frigo, pour Mateo, le début du week-end est plutôt placé sous le signe du repos. Son travail est éreintant et il bosse beaucoup la semaine alors lorsqu'arrive la fin de semaine, il n’a plus l’énergie de faire grand-chose. Le ménage chez lui, c’est le dimanche mais le samedi, c’est glandage toute la journée. Affalé dans son canapé, la télé fonctionne pour donner un fond sonore mais personne ne la regarde vraiment. Tom a voulu lancé le Roi Lion mais il connait tellement ce Disney qu’il n’a pas besoin de voir les images pour en réciter chacune des répliques. Concentré sur son nouveau dessin, il est agenouillé par terre pour dessiner sur la table basse du salon. Une œuvre d’art qu’il compte offrir à Junon, selon ses dires. L’avantage c’est que le fils a bien plus de talent dans ce domaine que son père.

Mateo a du mal à rester éveillé, il lutte contre ses paupières trop lourdes. Il ne s’en rend pas vraiment compte mais il s’endort à plusieurs reprises. Quelques brefs sursauts le réveillent et c’est toujours vers Tom qu’il tourne la tête pour s’assurer qu’il va bien. Le gamin est appliqué sur son chef d’œuvre et il relève parfois les yeux vers l’écran pendant ses passages préférés. Sur la table basse, son téléphone se met à vibrer pour l’avertir de l’arrivée d’un message. Mollement, il se redresse pour attraper son téléphone et lire le petit mot de son frère. Il y répond brièvement tout en se laissant retomber dans son canapé. La fatigue est toujours aussi écrasante, il a l’impression de ne pas avoir véritablement dormi depuis des jours. Il a pourtant des scrupules à se reposer quand son fils n’a pas école. C’est l’occasion de passer du temps ensemble et de faire des activités à deux. Dormir est une véritable perte de temps. Malheureusement, il faut bien recharger ses batteries de temps en temps.

A peine repose-t-il son téléphone sur la table basse que la sonnette de la porte d’entrée retentit. Ah. Tom relève la tête vers son père, sans doute pour s’assurer que le son ne lui a pas échappé. « Oui, j’ai entendu. » Lance-t-il en souriant et en se redressant. Dans la manœuvre, il ébouriffe les cheveux de son fils et il s’étire une fois debout. Tout en trainant les pieds vers sa porte d’entrée, il se frotte les yeux. Derrière la porte, une jolie blonde. Sa nouvelle voisine qu’il a entraperçue – et aidée – brièvement la veille. Elle fait visiblement preuve de beaucoup plus d’énergie que lui. « Salut. » A-t-il à peine le temps de prononcer alors qu’elle enchaine. Les « gourmandises » aussitôt mentionnées, il suit son mouvement du regard et il constate qu’elle n’est effectivement pas venue les mains vides. « Ce n’était rien, je n’ai pas fait grand-chose. » Ce qui n’est pas faux en soit. « Mais c’est gentil, merci. » Sourire aux lèvres, il relève les yeux vers elle et constate avec une certaine surprise qu’elle le fixe un peu étrangement. Qu’est-ce qui lui prend ? Perplexe, il hausse les sourcils mais il n’a pas le temps d’ouvrir la bouche. Elle le devance en prononçant son prénom entier. Oh. Ainsi donc elle le connait ? Du moins, ils se connaissent. « Euh, oui. » Et là, c’est le moment de faire marcher ta mémoire, Mateo. Pas vraiment physionomiste, il peine à la resituer. Il n’a pas le souvenir qu’elle lui ait donné son prénom hier, si ? Réfléchis mieux. Siv ? Sig ? Quelque chose comme ça ? Et d’où ça vient ça ? Il tente de se remémorer ce moment où il l’a aidée mais rien ne lui revient vraiment. Jusqu’à ce que quelques brides d’indices ne lui reviennent en tête. Hier en quittant l’immeuble il a croisé sa voisine avec sa sœur jumelle. A bien y réfléchir, il a également croisé un jeune homme roux qu’il n’avait jamais vu dans son bâtiment auparavant. Il n’a pas connu énormément de familles avec des jumelles blondes et un petit rouquin – qui n’est plus si petit que ça – ressemblant beaucoup à son amie Dahlia. « Oh, Sörvik ? La sœur de Dahlia, c’est ça ? Enfin, l’une des deux jumelles. » Il n’a jamais vraiment su différencier les deux à l’époque même si dans ses très lointains souvenirs, l’une était un peu plus extravertie que l’autre. Mais de là à savoir laquelle des deux il a en face de lui… « C’est une sacrée coïncidence que tu te retrouves à vivre à côté de chez moi après tout ce temps. » L’eau a clairement coulé sous les ponts et il est à des années lumières d’imaginer à quel point certaines choses ont changé. Et que l’une d’entre elles a totalement disparu pour s’éteindre. « Est-ce que tu veux rentrer pour boire un café ? Et déguster tes délicieux gâteaux qui sentent super bon d’ici. » Peut-être n’a-t-elle pas le temps de s’éterniser. Il ne peut pas la forcer à entrer chez lui si elle a d’autres choses à faire. « J'ai vu Dahlia quand je suis passé par la Californie il y a une bonne dizaine d'années mais ça remonte à loin, je n'ai plus de nouvelles depuis. » Ça doit faire pas loin de quinze ans qu'ils ne se sont pas vus, en réalité. Vivre sur les routes, sans forcément avoir de réseaux en passant par des coins paumés, ça ne facilite pas les choses pour garder contact.

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