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Gabriella Fitzgerald Hill
Gabriella Fitzgerald Hill
She’s a Queen with a little bit of savage
Pseudo : Javajunkie
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Faceclaim : Charlotte (perfect) Bendaoud, dite Vitaa Ღ
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J'peux tenir encore et ça, ça vaut de l'or. ı Ianella Ღ 6ckr
Date d'inscription : 11/09/2020
Âge : Trente-sept ans depuis le deux avril, en plein milieu de la trentaine. Elle a vécu un tas de choses, elle en a encore un tas d'autres à vivre. Après avoir frôlé la mort, elle sait qu'elle a la chance de pouvoir vivre.
Situation financière : Elle vit aisément grâce à son métier, elle peut vivre ses rêves et n'a pas à s'inquiéter de l'avenir. Elle a toujours fais des économies qu'elle a mises de côté pour se permettre certaines choses.
Situation amoureuse : Elle est mariée depuis six ans à cet homme qui lui a volé son coeur lorsqu'elle avait seize ans. Avec Hayden et Hailee, ils forment une belle et heureuse famille.
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle, bien qu'elle n'a d'yeux que pour les courbes de son mari.
Habitation : Elle réside depuis peu dans la villa #244 à Georgetown avec son époux, Hayden et Hailee.
Emploi/études : Écrivaine rédigeant ses histoires sous un pseudonyme. Un détail important puisqu'elle s'est retrouvée loin de chez elle du jour au lendemain et qu'elle n'était pas prête à répondre à ces questions.
Multicomptes : Charlène (Lara Fabian) + Sophia (Margot Robbie) + Soraya (Abigail Cowen) + Laura (Eliana Ghen)
Rps en cours : J'peux tenir encore et ça, ça vaut de l'or. ı Ianella Ღ Sye0

Milan ~ Ulysse ~ Logan ~ Gillian ~ Elena ~ Troy & Milan ~ Edel

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J'peux tenir encore et ça, ça vaut de l'or. ı Ianella Ღ

Message par Gabriella Fitzgerald Hill Mar 20 Oct - 11:52

J'peux tenir encore et ça, ça vaut de l'or.

Le monde entier pourrait bien essayer, on a ce qu'ils ont du mal à trouver, ça vaut de l'or. Quand tu parles, ma tête se met à trembler. Et dans tes larmes, j'pourrais me noyer. Ce que tu fais même quand c'est pas assez, ça vaut de l'or ı @Ian Belloua & @Gabriella Belloua, Ianella.  J'peux tenir encore et ça, ça vaut de l'or. ı Ianella Ღ 2303293335

Aujourd'hui est une journée assez calme pour toi. Tu n'as pas prévu de faire quelque chose d'exceptionnel ou de dingue. La fin de ta grossesse étant en début décembre, tu en profites surtout pour te reposer et terminer les derniers préparatifs liés à l'arrivée de votre petite princesse dans vos vies. Accoucher te fais un peu peur mais à chaque fois, tu relativise en te disant que tu vas vivre la plus belle journée de ta vie. Que tout ça ne sera qu'un lointain souvenir dès qu'on la posera tout contre toi. Ian et toi avez donc prévu de peindre sa chambre aujourd'hui, ayant eu envie de changer la couleur des murs de la chambre de votre futur bébé. Tu es toujours un peu euphorique lorsqu'il s'agit de votre bébé, en réalité. Il faut avouer que tu as tellement attendu ce moment et tu es apaisée de voir que tout se passe bien dans ta grossesse. Vu ta fausse couche suite à ton enlèvement, il est vrai que tu t'es énormément préoccupée de ce bébé que tu portes depuis quelques mois déjà. Ian tout autant que toi, vous auriez eu du mal à encaisser une autre fausse couche. Elle représente déjà tant à tes yeux, tout autant qu'aux yeux de Ian. Tu as aimé ton bébé dès que tu as appris être enceinte. Et depuis ce jour-là, ton tendre époux a veillé à ce que tu ne prennes pas de risques inutiles tout au long de ta grossesse. Enfin, tu n'avais pas particulièrement l'intention d'en prendre non plus, cet enfant étant ta priorité. Tu veux faire ce qu'il y a de mieux pour votre bébé, ça coule de source. Mener ta grossesse à terme est ce qui compte le plus pour toi, pour vous. En plus de votre couple et d'Hayden, évidemment.

Pour peindre la chambre de bébé, tu as enfilé une robe de grossesse que tu te fiches de salir. Ainsi, tu peux te sentir à l'aise dans tes vêtements sans avoir peur de t'en mettre partout. Ensemble, vous avez préparé les pots de peinture, les rouleaux de peinture et tout le nécessaire à changer la couleur de cette chambre. Ayant acheté cette villa il n'y a pas si longtemps, vous avez d'abord privilégié l'emménagement en tant que tel, gardant la peinture pour si vous aviez du temps à y consacrer. Participer activement à l'arrivée de bébé rien qu'en montant les meubles, en lavant les vêtements, en préparant ta valise et tout le reste rend sa venue tout de suite bien plus réelle pour toi. Tu commences donc à mettre en peinture, Ian n'étant jamais bien loin. Tu échanges régulièrement des regards attendris, joyeux et impatient. Les trois à la fois. Tu es comme une enfant à Noël rien qu'à l'idée d'avoir ton bébé dans les bras d'ici cette fête que tu chéris tant depuis l'enfance. Mais ton cadeau est le plus beau de tous, cette année. Du genre irremplaçable, inestimable.  Le genre de cadeau qui marque une vie. La consécration de vos dix-neuf ans d'amour. Comment ne pas être comblée alors que tu t'apprêtes à fonder une famille avec l'homme de ta vie, le seul et l'unique? Ensemble, vous pouvez définitivement tout affronter, même si tu espères profiter encore longtemps du bonheur. Enfermés dans votre bulle, profitant d'être heureux, tu n'as définitivement pas envie que ça puisse se terminer de si tôt.

Sauf qu'il faut évidemment un moment qui vient casser toute cette euphorie. Le genre de moment inquiétant pour une future maman pour qui le terme est prévu dans plus d'un mois. Une contraction se fait ressentir et automatiquement, ça t'inquiètes. Peut-être que tu te trompes, que ce n'en est pas une? Tu décides de ne pas inquiéter Ian directement avec cette douleur. Mais une seconde ne tarde pas à se faire ressentir et là, tu commences vraiment à stresser. Tu n'en as encore jamais eu avant aujourd'hui et bien que tu t'es renseignée à ce sujet, ton coeur de future maman ne peut pas s'empêcher d'imaginer le pire en espérant te tromper. Jamais de ta vie tu n'as autant eu ce désir de te tromper. Jamais. Il faut que tu en parles à ton mari, même si tu devras aller à l'hôpital. Tu as essayé de les éviter depuis ton enlèvement puisque ça ne te rappelles pas de bons souvenirs, te contentant donc ainsi de t'y rendre que si c'est important. Mais ton enfant fait bien évidemment partie des cas pour lesquels tu vas t'y rendre sans broncher. Mon amour... ? Peut-être verra-t-il ton inquiétude rien qu'à ton visage, tu n'en sais rien. Tu poses le rouleau de peinture, veillant évidemment à ne pas en mettre partout. Je crois que j'ai des contractions... Lui confies-tu en étant relativement stressée. Mais tu ne veux pas lui cacher ça, d'autant plus que tu n'as jamais menti à Ian. Votre relation étant basée sur l'amour et la confiance, tu n'as pas envie que ça change. Sans que tu ne t'en rendes comptes, les larmes te monte aux yeux. J'ai peur... Je ne veux pas que ça recommence... Il a vécu le deuil de ce premier bébé, tout comme toi. Tu n'as jamais pu oublié ce petit être que tu n'as même pas eu la chance de chérir. Tu ne doutes aucunement de sa capacité à comprendre à quoi tu fais allusion. Tu désires ce bébé plus que tout au monde, tout comme lui. On devrait aller à l'hôpital, dans le doute... L'initiative d'aller à l'hôpital vient même de toi, finalement. Ce n'est pas rien. Si tu l'abordes de toi-même, c'est que tu t'inquiètes réellement.
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Re: J'peux tenir encore et ça, ça vaut de l'or. ı Ianella Ღ

Message par Invité Mer 21 Oct - 10:34



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J'peux tenir encore, et ça, ça vaut de l'or.


Je suis un homme ordinaire, avec des pensées ordinaires, et j'ai mené une existence ordinaire. Aucun monument ne sera élevé à ma mémoire, et mon nom sera vite oublié. Mais j'ai aimé un être de tout mon cœur et de toute mon âme. Et, pour moi, cela suffit à remplir une vie. │ Nicholas Sparks. @gabriella belloua J'peux tenir encore et ça, ça vaut de l'or. ı Ianella Ღ 2303293335

Travaillant en tant qu’architecte à mon compte, je me permettais ces derniers temps, avec la fin de la grossesse qui approchait, de m’octroyer des jours de congés par-ci, par-là. Je faisais en sorte de m’organiser convenablement afin de ne pas me retrouver submerger de travail et de rendez-vous après mon congé. L’arrivée de notre petite princesse approchait et si nous avions déjà commencé à préparer sa venue au monde, tout n’était pas encore prêt. N’étant pas très difficile et faisant entièrement confiance à mon épouse, je lui laissais le soin de choisir la plupart des éléments dont nous avions besoin pour le bébé, je voulais que tout soit parfait pour elle. Me concernant, je m’occupais d’installer les achats dans la chambre et de monter les meubles au besoin. Toutefois, la décoration n’était pas totalement terminée puisqu’il nous manquait encore à faire la peinture. Encore une fois, j’avais laissé Gabriella choisir même si j’avais également eu un coup de cœur pour la couleur choisie. On se comprenait si bien tous les deux, nous avions les mêmes goûts la plupart du temps, et même si nos goûts pouvaient parfois différés, je laissais toujours le dernier mot à Gabriella car je savais qu’au final je trouverais que son idée était meilleure. Je l’aimais cette femme, si fort, du plus profond de mon être et je ne me voyais pas faire ma vie sans elle. Elle était pour moi, ma raison de vivre, mon essentiel. Ces dernières années, tout n’avait pas été toujours simple, mais grâce à notre amour nous avions réussi à surmonter des douleurs profondes, et notamment la fausse couche de Gabriella à la suite de son enlèvement. Ce fut très dur pour moi, mais encore plus pour elle et bien que je désirais un enfant d’elle plus que tout, je ne l’avais forcé, lui laissant le temps, jusqu’au jour où elle m’avait annoncé son désir d’enfant, le fait qu’elle était prête. Aujourd’hui, nous étions les plus heureux avec l’arrivée prochaine de notre bébé, mais chacun de nous avait sans doute peur que l’histoire se répète à nouveau et que le bébé ne puisse pas naître. Toutefois, j’essayais de ne pas penser à ça, me rendant compte à quel point Gabriella s’occupait déjà très bien de notre enfant alors qu’il était encore dans son ventre, elle faisait tout pour lui, elle était déjà une mère merveilleuse.

La peinture et tout le matériel ayant été acheté, il fallait maintenant s’occuper de repeindre la chambre. Je n’aimais pas vraiment l’idée que Gabriella participe, car j’avais peur que cela la fatigue avec le bébé, mais j’aimais l’idée de passer un moment avec elle et qui plus est pour préparer la chambre de notre princesse. Toutefois, je savais que mon épouse saurait faire la part des choses et ne chercherait pas à trop en faire au risque de mettre en danger le bébé. Pour cette activité, j’avais opté pour un vieux jean troué et un t-shirt que je me fichais bien de salir et que j’utilisais souvent pour bricoler. Il était enfin temps de passer à l’action et comme Gabriella, je commençais à peindre. Mais je savais que cela allait prendre du temps, car nous ne cessions de nous jeter des regards, et j’adorais ça. Tout ceci était rempli d’amour, de bonheur, de tendresse, tout était simplement parfait, je me sentais bien, heureux, apaisé. J’aime cette ambiance qui règne dans notre nouvelle demeure. Nous avons commencé simplement par un aménagement simple se disant qu’on aurait le temps de s’attarder sur la déco un peu plus tard. Pour le moment, de toute façon, la priorité c’était le bébé.

Je venais de jeter un coup d’œil à mon épouse, qui avait arrêté de peindre, mais sur le coup je ne m’inquiétais pas, pensant qu’elle prenait certainement une pause, ce qui était normal et que je la félicitais de faire. Quant à moi, je continuais à peindre histoire qu’elle ne dise pas de moi que je suis un bon à rien qui prend trop son temps pour faire les choses. Cependant, même si j’allais à une vitesse convenable, je prenais soin de faire les choses correctement, histoire que cela plaise à ma femme et qu’elle soit fière de moi. J’avais toujours besoin de son approbation, de sa reconnaissance, j’avais toujours besoin d’elle à mes côtés en réalité. Alors que je m’apprêtais à remettre de la peinture sur mon pinceau dans le but de continuer, je fus stoppé net par Gabriella qui s’adressait à moi. La connaissant bien après dix-neuf ans de relation, j’ai tout de suite senti que quelque chose n’allait pas, au son de sa voix. Je lâchais alors rapidement le pinceau, sans me préoccuper du fait de mettre de la peinture partout et m’empressais d’aller la rejoindre, non loin de moi. « Ma chérie, qu’est-ce qu’il y a ? » J’étais inquiet, et mon inquiétude ne fit que grandir quand elle m’annonça avoir des contactions. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait, comment était-ce possible ? C’était beaucoup trop tôt pour que notre bébé vienne au monde. « Merde… » J’étais paniqué, mais je tentais de garder mon calme, je ne voulais pas l’angoisser plus qu’elle ne semblait déjà l’être. A ce qu’elle me dit ensuite, je la prenais dans mes bras déposant un baiser tendre sur son front. « Mon ange… J’ai peur aussi. Mais ça va aller ne t’en fais pas, je te le promets… » En réalité, je n’en savais rien. Et je m’en voulais déjà d’avoir fait cette promesse, et si jamais ça tournait mal ? J’espérais que non car sans doute qu’elle ne me pardonnerait jamais ça. Je hochais la tête à la proposition qu’elle faisait. Elle avait totalement raison, on ne savait pas ce qu’il se passait avec le bébé et les contractions nous inquiétait, il était plus prudent de se rendre à l’hôpital, même si ce n’était rien. « Oui tu as raison, allons-y. » Je prenais la main de mon épouse et tranquillement je l’emmenais jusqu’à l’entrée de la maison où je prenais les affaires nécessaires soient mon portable, les clés de la maison, les papiers du véhicule et d’identité ainsi que les clés de la voiture. Je ne pris même pas la peine de me changer, tout ce qui m’importait c’était la santé de ma femme et celle de notre fille. J’enfilais à la hâte des chaussures et une fois que Gabriella était prête nous filions jusqu’à la voiture après que j’ai fermé la maison à clé.

Une fois dans la voiture, je roulais en direction de l’hôpital. J’étais silencieux, je ne savais pas quoi dire. J’étais tendu, stressé, j’avais peur. Cependant, je me concentrais sur la route ne souhaitant pas que nous ayons un accident, surtout par ma faute. Au bout de plusieurs longues minutes qui me parurent une éternité, je me garais sur le parking des urgences. J’aidais mon épouse à sortir de la voiture. Les contractions semblaient la faire souffrir et je n’aimais pas la voir souffrir, je détestais même cela. Enfin à l’accueil, je retrouvais l’usage de mes cordes vocales et m’adressais sans me poser de question à la première personne en blouse blanche que je voyais passer. « Ma femme a des contractions.. C’est trop tôt pour le bébé. Qu’est-ce qu’il se passe… ? » Je sentis ma voix me faire défaut à la fin de ma phrase. J’étais en totale panique, je sentais que je n’allais pas tarder à craquer. Je sentais les larmes me monter aux yeux. Pourtant, je ne devais pas flancher, je devais être là, fort, pour mon épouse, pour notre bébé.

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Âge : Trente-sept ans depuis le deux avril, en plein milieu de la trentaine. Elle a vécu un tas de choses, elle en a encore un tas d'autres à vivre. Après avoir frôlé la mort, elle sait qu'elle a la chance de pouvoir vivre.
Situation financière : Elle vit aisément grâce à son métier, elle peut vivre ses rêves et n'a pas à s'inquiéter de l'avenir. Elle a toujours fais des économies qu'elle a mises de côté pour se permettre certaines choses.
Situation amoureuse : Elle est mariée depuis six ans à cet homme qui lui a volé son coeur lorsqu'elle avait seize ans. Avec Hayden et Hailee, ils forment une belle et heureuse famille.
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle, bien qu'elle n'a d'yeux que pour les courbes de son mari.
Habitation : Elle réside depuis peu dans la villa #244 à Georgetown avec son époux, Hayden et Hailee.
Emploi/études : Écrivaine rédigeant ses histoires sous un pseudonyme. Un détail important puisqu'elle s'est retrouvée loin de chez elle du jour au lendemain et qu'elle n'était pas prête à répondre à ces questions.
Multicomptes : Charlène (Lara Fabian) + Sophia (Margot Robbie) + Soraya (Abigail Cowen) + Laura (Eliana Ghen)
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Re: J'peux tenir encore et ça, ça vaut de l'or. ı Ianella Ღ

Message par Gabriella Fitzgerald Hill Mer 21 Oct - 19:38

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Le monde entier pourrait bien essayer, on a ce qu'ils ont du mal à trouver, ça vaut de l'or. Quand tu parles, ma tête se met à trembler. Et dans tes larmes, j'pourrais me noyer. Ce que tu fais même quand c'est pas assez, ça vaut de l'or ı @Ian Belloua & @Gabriella Belloua, Ianella.  J'peux tenir encore et ça, ça vaut de l'or. ı Ianella Ღ 2303293335


Dans la vie d'un être humain, il y a des étapes bien plus difficiles à surmonter que d'autres. Ton enlèvement a été très compliqué, autant pour Ian que pour toi, mais la perte de cet enfant a été le comble. L'élément de trop. Aucune future maman, qu'elle soit au courant de sa grossesse ou non, ne devrait entendre ce genre de mauvaises nouvelles. Parti trop vite avant même que tu n'aies pu te réjouir, cette journée t'as assurément marquée. Tu avais beau ne pas te souvenir de ton désir d'enfant, ou encore avoir oublié une partie de ta vie, mais la perte de ce bébé ne t'as évidemment pas laissée insensible. Au fond de toi, tu le savais, tu n'as pas cherché à comprendre ni même à y apposer des explications. Désormais, les choses sont différentes. Tu as retrouvé ta mémoire, ton époux est là et tu vis une grossesse qui s'apparente à une grossesse rêvée. Pas trop de craintes, ni de douleurs, ou encore d'effets indésirables trop difficiles à vivre. Parfois, tu as mal au dos mais comparé à ce que tu t'imaginais, ça va. Tu t'es fais plaisir dans les choix concernant ce petit ange. Que ce soit les vêtements, les peluches, la couleur de la chambre ou encore les meubles, tout y est passé. Généralement, tu n'es pas une acheteuse compulsive mais Hayden et ce bébé font partie des exceptions. Il faut souligner que tu es tellement impatiente à l'idée que cette princesse pointe le bout de son nez. D'ici décembre, ça passe tellement rapidement. Tu aimes la sentir donner des coups ou bouger, mais tu es aussi impatiente de la tenir dans tes bras. Tout comme tu as hâte de la voir dans les bras de Ian. Rien qu'à le voir si investis dans cette grossesse, tu sais qu'il va être un père merveilleux avec elle. Tu l'as toujours su en réalité, tu te voyais déjà l'épouser et fonder ta famille avec lui. Aujourd'hui, ce rêve est en train de se réaliser et ça te rend toute émue.

Tout est désormais prêt pour peindre la chambre, un des derniers détails qu'il restait à faire avant l'arrivée de bébé. En effet, tu as volontairement choisi de le faire en dernier puisque la peinture n'était pas le plus urgent mais puisque tu as enfin le temps et Ian aussi, autant en profiter pour que cette pièce soit parfaite pour la venue de ce petit ange tant attendu. Tu as donc enfiler une tenue que tu te fiches de salir afin d'entamer la peinture. Tu adores redécorer les pièces et tout repeindre mais puisqu'il s'agit de votre enfant, c'est d'autant plus important et symbolique pour toi. Il faut dire que tu as tellement attendu ce moment. Un tas de regards sont échangés entre vous deux, c'est un signe de tendresse. En même temps, tu l'aimes toujours autant qu'au premier jour. En dix-neuf ans, la flamme ne s'est jamais éteinte ni essoufflée. Ian n'est pas que ton mari, il est aussi ton pilier, ton meilleur ami, ton confident, tout à la fois. Ça n'a jamais changé. Ian est ton âme soeur, ton inséparable et tu le sais depuis ton plus jeune âge. Ensemble, vous pouvez tout affronter. Certains t'ont dit que les couples formés à l'adolescence ne duraient pas, et pourtant... Toi, tu l'aimes comme au premier jour et il t'as toujours fais savoir que c'était réciproque. C'est peut-être ça, le secret de votre couple qui n'est clairement pas prêt de se séparer ? Jusqu'à ce que la mort vous sépare n'étais pas une parole en l'air pour toi, tu as bien l'intention de l'aimer jusqu'au bout. Jusqu'à ce que l'un de vous deux en soit à son dernier souffle, jamais tu ne l'abandonneras.

Cette contraction se fait ressentir, et ça t'inquiète. Ian pose son regard sur toi mais tu ne veux décemment pas l'inquiéter si ce n'est pas grand chose. Peut-être que tu es un peu parano? Que tu stresses un peu trop pour pas grand chose? Mais cette fois, une seconde contraction surgit. Ce n'est pas que dans ta tête, c'est bien réel et ça te stresse. Tu es incapable d'avoir des secrets pour ton mari, ce n'est pas nouveau. Il faut donc que tu lui en parles. C'est pour cette raison que tu ne tardes pas à l'interpeller, lui avouant ensuite que tu ressens des contractions. Tout comme toi, il s'inquiète et c'est normal, il s'agit de votre enfant après tout. Il tente de garder son calme mais lui autant que toi, vous n'êtes pas sereins. Tu as les larmes aux yeux rien qu'en envisageant le pire. Tu sais autant que moi qu'on ne peut pas promettre ce genre de choses, ça ne dépend pas de nous... Mais on fera le maximum. Je ne peux pas la perdre Ian... Il veut bien faire et tu ne peux pas lui en vouloir pour ça. Tu imagines le pire sans te dire que ce n'est peut-être pas grand chose, au final. Ian acquiesce d'ailleurs face à ta proposition d'aller à l'hôpital. Ni lui ni toi ne prenez le temps de vous changer, tu récupères simplement ton sac à main contenant toutes tes affaires importantes. Ensuite, tu enfiles une paire de chaussures plus adaptée mais c'est tout. À deux, vous filez jusqu'à la voiture pour vous rendre jusqu'à l'hôpital.

Le trajet se passe dans le silence. Des larmes s'écoulent le long de tes joues tout au long du trajet. Tu pleures silencieusement, toi qui n'est pas du genre à t'effondrer sans raison. Terrorisée, apeurée, effrayée, tu ne parviens pas à te défaire de cette crainte qu'il puisse arriver quelque chose à ton enfant.  Proche de l'hôpital, tu essaies donc d'essuyer tes larmes pour ne pas alerter Ian sur ton état moral. Il est temps pour toi de sortir de la voiture grâce à son aide, les quelques contractions que tu éprouvent te font effectivement souffrir et surtout, tu imagines tellement de scénarios possibles sans même penser au plus probable d'entre tous. Une main se pose sur ton ventre, tu la sens se déplacer contre ta main. C'est encore ça le pire, on dirait qu'elle se porte à merveille mais tu es bien trop paniquée pour penser correctement. Tu attrapes la main de Ian alors qu'il s'adresse à l'accueil, serrant doucement sa main afin de lui faire savoir que tu es là, mais aussi pour bénéficier d'un certain réconfort. Promets moi que tu ne me lâcheras pas, j'ai besoin de toi... Tu essaies de rester forte, ou plutôt de faire semblant mais c'est difficile. On ne tarde pas à venir te poser des question afin de t'emmener faire une échographie. Tu n'es pas plus sereine, tu seras rassurée lorsque tu l'auras vue, lorsque tu verras qu'elle se porte bien. Mais heureusement, le médecin ne tarde pas à t'expliquer que ce n'est pas rare à ce stade de la grossesse et que ce n'est pas forcément grave. Ça t'enlèves un certain poids mais pas totalement, car la possibilité reste présente. Ton attention se porte ensuite sur Ian. Quoi qu'il arrive, je veux que tu saches que je t'aime et ça ne changera jamais... À chaque instant, tu veilles à garder un contact visuel ou physique avec Ian. Tu as besoin de ça pour ne pas craquer. Plus que jamais, tu as besoin de lui.

Niagara


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Re: J'peux tenir encore et ça, ça vaut de l'or. ı Ianella Ღ

Message par Invité Ven 30 Oct - 10:42



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J'peux tenir encore, et ça, ça vaut de l'or.


Je suis un homme ordinaire, avec des pensées ordinaires, et j'ai mené une existence ordinaire. Aucun monument ne sera élevé à ma mémoire, et mon nom sera vite oublié. Mais j'ai aimé un être de tout mon cœur et de toute mon âme. Et, pour moi, cela suffit à remplir une vie. │ Nicholas Sparks. @gabriella belloua J'peux tenir encore et ça, ça vaut de l'or. ı Ianella Ღ 2303293335

Il était vrai que Gabriella et moi nous étions mis en couple jeune. Et même si je l’aimais par-dessus tout et ce depuis toujours, si l’on m’avait dit que j’en serais là avec elle aujourd’hui, je ne l’aurais pas cru. On veut faire croire aux enfants que le grand amour existe, on les fait rêver en leur montrant des princesses Disney auprès de leur prince charmant, mais la plupart du temps en grandissant on se rend compte à quel point on s’est moqué de nous. L’amour, avec un grand A n’existe pas, ou du moins pas autant qu’on le prétend. Et pourtant, je le vis cet Amour et avec la plus merveilleuse des femmes. J’ai comme l’impression d’être dans un conte de fées, sauf que ce que je vis est bien réel. Alors oui, j’avais dû vivre des moments difficiles notamment avec l’enlèvement de Gabriella, mais aussi avec le fait que je l’avais abandonné, heureusement que quelques jours mais c’était tout de même grave. Même si je ne pourrais jamais oublier cette période sombre de ma vie, j’essayais au maximum de ne pas y penser et de vivre le moment présent et penser à l’avenir. La vie est un enchaînement de bonnes et de mauvaises choses. Evidemment les mauvaises choses sont plus dures à vivre et à encaisser mais avec un peu de bonne volonté et en étant bien entouré, on pouvait plus ou moins facilement parvenir à aller de l’avant. Si j’avais réussi à aller de l’avant, c’est parce que j’avais eu Gabriella auprès de moi, et que j’avais la certitude qu’elle serait toujours auprès de moi, j’avais entièrement confiance en elle pour ça. Finalement, j’avais entendu un jour l’amour triomphe toujours, et c’était vrai.

Connaissant mon épouse, je n’avais jamais eu aucun doute, tout au long de la grossesse concernant le fait que tout serait prêt pour l’arrivée du bébé. Déjà, c’était l’euphorie d’apprendre que nous allions avoir notre bébé, celui que l’on désirait depuis tant d’années et pour lequel Gabriella s’était senti enfin prête après le choc de la fausse couche. Neuf mois c’était à la fois long et pas assez, cela permettait de peaufiner les derniers détails avant l’arrivée du bébé mais parfois à trop s’occuper de tout ça, bien que c’était totalement nécessaire, peut-être que l’on ne profitait pas assez de la grossesse. Je n’avais pas pu totalement arrêter de travailler, j’avais tout de même besoin de gagner ma vie histoire de subvenir aux besoins de ma famille, il n’était pas question pour moi de ne vivre uniquement grâce aux revenus de Gabriella, je n’étais pas ce genre de personne à me la couler douce et à me laisser entretenir. Durant la grossesse, et il restait encore au moins un mois, nous avions fait tous les achats nécessaires, avions aménagés la chambre, et il ne restait plus que la peinture à laquelle nous allions enfin pouvoir nous attaquer maintenant que le choix de la couleur avait été acté.

Alors qu’elle m’avait annoncé avoir eut des contractions et comme je savais qu’il était beaucoup trop tôt pour que le bébé arrive, j’avais paniqué, et je lui avais promis quelque chose que je ne pouvais pas promettre. Je m’en étais aussitôt voulu et je m’en étais voulu encore plus quand elle me fit la remarque qu’il n’était pas possible de promettre ce genre de chose. J’étais vraiment trop con… Et sans doute qu’éternellement je me trouverais chanceux d’avoir une femme aussi géniale, aussi merveilleuse, que je ne méritais pas… « Je le sais… Excuse-moi… Je le sais, et je ne peux pas non plus, je ne veux pas ! » Je me sentais impuissant, et voir les larmes dans les yeux de mon épouse me brisait le cœur. Je n’aimais que la voir heureuse, souriante, épanouie. La voir triste, je ne le supportais pas, surtout quand je ne pouvais rien faire pour la réconforter. Il fallait que nous soyons rassurés, que nous sachions ce qu’il se passait, et au plus vite. C’est pourquoi nous étions partis pour l’hôpital sans tarder et sans prendre le temps de nous mettre sur notre 31.

Sur le trajet, j’avais jeté un coup d’œil vers elle et j’avais vu qu’elle pleurait, mais je n’avais rien dit, je n’avais rien fait. Je savais qu’elle était inquiète, et je l’étais tout autant qu’elle. Nous avions peur, peur que quelque chose n’aille pas avec le bébé, peur que la petite se décide à nous rejoindre beaucoup trop tôt. J’avais posé ma main sur sa cuisse en guise de réconfort, mais je préférais rester silencieux pour ne pas risquer de dire n’importe quoi comme je l’avais fait un peu plus tôt à notre domicile. Alors que je cherchais absolument un médecin une fois que nous étions arrivés à l’accueil des urgences, j’avais senti sa main prendre la mienne et je ne saurais décrire ce que ça m’avait fait mais je m’étais senti légèrement mieux. Je n’étais pas rassuré, loin de là, mais déjà le fait que nous soyons ensemble, dans la même galère et que l’on était là l’un pour l’autre c’était déjà un soulagement. A ce qu’elle me dit, je ne su pas faire autrement que de la serrer fort dans mes bras. Je voulais la rassurer et cela me rassurait aussi. « Jamais, tu entends ? Jamais je ne te lâcherais ! Je serais toujours là mon ange, toujours. Toi et moi c’est pour la vie. » Rapidement, un médecin était arrivé pour poser des questions et nous emmener en salle d’examen pour réaliser une échographie. Il semblerait que ce ne soit pas anormal des contractions à ce stade de la grossesse, et bien qu’il se voulait rassurant tant que je n’avais pas un verdict clair, je ne pourrais pas me détendre. Je venais déposer un baiser sur son front et caressais ses cheveux, prenant le temps de contrôler mes larmes pour qu’elles ne se mettent pas à couler le long de mes joues. « Moi aussi je t’aime, et quoi qu’il arrive tu devras toujours me supporter. Jamais je ne cesserais de t’aimer, tu es ma vie Gabriella… » Je ne disais pas ça sur le coup de l’émotion, je le pensais vraiment. Evidemment j’espérais qu’il n’arriverait rien au bébé, mais quoi qu’il puisse se passer aujourd’hui, jamais je ne laisserais tomber mon épouse. Je restais auprès de mon épouse en lui tenant la main. Je regardais le médecin avec insistance, attendant qu’il daigne nous donner un diagnostic et qu’il dise enfin ce qu’il se passe, je n’en pouvais plus d’être dans le doute, de ne pas savoir.

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Gabriella Fitzgerald Hill
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Âge : Trente-sept ans depuis le deux avril, en plein milieu de la trentaine. Elle a vécu un tas de choses, elle en a encore un tas d'autres à vivre. Après avoir frôlé la mort, elle sait qu'elle a la chance de pouvoir vivre.
Situation financière : Elle vit aisément grâce à son métier, elle peut vivre ses rêves et n'a pas à s'inquiéter de l'avenir. Elle a toujours fais des économies qu'elle a mises de côté pour se permettre certaines choses.
Situation amoureuse : Elle est mariée depuis six ans à cet homme qui lui a volé son coeur lorsqu'elle avait seize ans. Avec Hayden et Hailee, ils forment une belle et heureuse famille.
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle, bien qu'elle n'a d'yeux que pour les courbes de son mari.
Habitation : Elle réside depuis peu dans la villa #244 à Georgetown avec son époux, Hayden et Hailee.
Emploi/études : Écrivaine rédigeant ses histoires sous un pseudonyme. Un détail important puisqu'elle s'est retrouvée loin de chez elle du jour au lendemain et qu'elle n'était pas prête à répondre à ces questions.
Multicomptes : Charlène (Lara Fabian) + Sophia (Margot Robbie) + Soraya (Abigail Cowen) + Laura (Eliana Ghen)
Rps en cours : J'peux tenir encore et ça, ça vaut de l'or. ı Ianella Ღ Sye0

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Message par Gabriella Fitzgerald Hill Ven 30 Oct - 17:26

J'peux tenir encore et ça, ça vaut de l'or.

Le monde entier pourrait bien essayer, on a ce qu'ils ont du mal à trouver, ça vaut de l'or. Quand tu parles, ma tête se met à trembler. Et dans tes larmes, j'pourrais me noyer. Ce que tu fais même quand c'est pas assez, ça vaut de l'or ı @Ian Belloua & @Gabriella Belloua, Ianella.  J'peux tenir encore et ça, ça vaut de l'or. ı Ianella Ღ 2303293335


Ensemble depuis vos dix-sept ans et mariés depuis six ans, on t'as souvent dit plus jeune que le premier amour était rarement le bon. Tes proches avaient peur que tu souffres mais pour toi, ça n'avait pas de sens. Dès que tu as croisé le regard de Ian, tu as ressenti quelque chose d'unique et de particulier. Ça ne s'explique pas, il faut le vivre pour comprendre. Votre relation a longtemps été digne d'un compte de fée et à aucun instant, tu n'as regretté de lui avoir offert ta virginité. Pour certains, ce n'est pas grand chose mais toi? Tu avais ce désir profond de t'offrir à l'homme que tu étais persuadée d'épouser. C'était tout simplement une évidence et si c'était à refaire, tu foncerais tête baissée. Rien qu'à en juger ce petit ventre arrondi, ça se voit : tu n'as jamais regretté. Qu'importe les difficultés, ensemble, vous pouvez tout surmonter. Y compris la perte de votre premier bébé, ton enlèvement et son bref départ. Tu l'aimes et il t'aime, il n'existe rien de plus important que cet amour partagé. Ce bébé verra le jour au sein d'un couple aimant et ça, c'était très important pour toi. Après tout, cette petite fille était tellement désirée au sein de votre couple... Tu ne t'es jamais sentie aussi heureuse et épanouie que maintenant. Certaines femmes se sentent pas forcément bien en étant enceinte et en faisant face à tous ces changements mais toi? Rien au monde ne peut te rendre plus heureuse, d'autant plus que tu partages ces merveilleux moments avec l'homme de ta vie.

Quand tu as appris être enceinte, c'est limite si tu as pas commencé à faire des emplettes avant même de savoir le sexe. Bien trop impatiente, digne d'une enfant le matin de Noël. Il n'y a pas plus drôle comme comparaison en sachant que cette année, tu auras le plus beau des cadeaux. À Noël, cette petite princesse sera dans tes bras. Les neuf mois sont passés si vite, tu n'as même pas vu le temps passer. Ça t'es même arrivé de profiter des absences de Ian pour le travail afin de faire quelques folies pour ce bébé. Si la grossesse t'as rendue légèrement dépensière? C'est pas impossible, mais tu n'as tout de même pas à te priver ni à t'inquiéter, donc pourquoi pas après tout ? Tu es tellement prête que tu as déjà bouclé ta valise de grossesse. Après tout, ton enfant peut naître à la fin de ton huitième mois et que tu le veuilles ou non, le délai minimum pour que ton bébé ne soit pas prématuré approche à grand pas. Malgré tout, tu espères que Hailee restera au chaud encore quelques jours, voir même jusqu'au bout de cette merveilleuse grossesse. En même temps, tu aimes tellement la sentir bouger et donner des coups. Cette grossesse est magique et tu veux profiter de chaque seconde.

Seulement, tu ne t'attendais définitivement pas à ressentir des contractions à ce stade de la grossesse. C'est trop tôt et rien que ça, ça a l'art de te faire angoisser. Tu n'es pas quelqu'un de très stressé de nature. Au contraire, tu es plutôt du genre cool et détente. Mais là, c'est tout simplement impossible pour toi de rester calme face à l'importance de cette situation. Tu n'en veux aucunement à Ian de cette promesse qu'il a tenté de faire, mais tu as parfaitement conscience que s'il existe bien une chose qu'on ne peut pas promettre, c'est celle là. Ni lui ni toi n'avez de pouvoir sur la vie de cet enfant que tu portes et même toi, tu te sens impuissante alors qu'il s'agit de ton corps. Je suis pas prête pour ça... Je veux pas m'imaginer une telle chose, je m'en remettrais pas. Et ce n'est pas un mensonge. Tu as déjà eu bien du mal à faire le deuil de ton premier bébé mais là, à ce stade de la grossesse, c'est tout simplement impensable pour toi. Tu ne songes même pas aux possibilités les plus probable. Après tout, peut-être que ce n'est rien? Et même si tu ne te trompes pas, on sauve des bébés prématurés. On en voit naître tous les jours mais tu es bien trop butée et apeurée pour imaginer ces options là...

Le long du chemin jusqu'à l'hôpital, tu pleures silencieusement. Tu n'oses même pas bouger lorsque la main de Ian se pose sur ta cuisse. D'habitude, tu parles beaucoup mais là, tu es surtout envahie de culpabilité dont tu n'oses même pas lui parler. Après tout, s'il arrive quelque chose à cette petite fille et à ce stade de la grossesse, c'est forcément ta faute, non? C'est de ta faute à ne pas vouloir te reposer suffisamment, à ne pas t'écouter quand il le faut. Mentalement, tu ne cesses de te rabaisser et de te faire culpabiliser. Évidemment que tu te sens mal et rien qu'ainsi, le chemin jusqu'à l'hôpital te semble interminable. Ton regard se pose brièvement sur Ian, mais tu es morte de honte et de culpabilité face à cette situation. Promets-le moi Ian... Je suis tellement désolée, j'assure pas. C'est de ma faute tout ça... Heureusement, lorsque vous arrivez, tu ne tardes pas à être prise en charge par un médecin. Après tout, si tu as vraiment des contractions, la situation pourrait être assez urgente. Cependant, il te rassure face à cette situation mais tu n'en crois pas un mot. Pas encore. Tu t'allonges sur la table d'examen afin de passer une échographie pour voir comment se porte Hailee. Tu es ma vie aussi, je ne pourrais pas le supporter si tu t'en vas... Bien-sûr que non, tu ne le supporteras pas et ce n'est pas nouveau.

Le médecin t'appliques la crème sur le ventre avant d'y passer son appareil. Dans la pièce se font entendre les battements du coeur de la petite. Forts et réguliers. Elle bouge et gigote, elle est active. De quoi te faire fondre en larmes mais cette fois, tu es un peu plus rassurée. Le médecin ne tarde pas à t'expliquer d'où ça provient. Vous n'avez rien à craindre. Ce sont bien des contractions mais pas celles qui vous préparent à l'accouchement. Ce sont ce qu'on appelle des contractions de Braxton Hicks, elles peuvent survenir tout au long de la grossesse mais plus particulièrement à partir de la trentième semaine de grossesse. Vous ne les avez juste pas encore senties avant aujourd'hui mais c'est tout à fait normal. Votre bébé va très bien et elle n'est pas encore prête à venir. Dit-il d'une voix rassurante. Tu te sens tout de suite plus apaisée, ta main venant chercher instinctivement celle de Ian pour la serrer. Plus de peur que de mal finalement. Tu t'essuies le ventre avant de te relever, bien plus sereine qu'à l'arrivée. Ton regard encore rougi par les larmes se pose dans le regard de Ian. Je suis désolée, je nous ai fais peur pour pas grand chose... J'ai tellement eu peur que ça recommence... Heureusement que ce n'est pas grave, mais cette peur n'était certainement pas nécessaire. Sauf que vu la perte de ce premier bébé, c'était impossible pour toi de ne pas t'inquiéter...
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Message par Invité Sam 14 Nov - 20:30



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Je suis un homme ordinaire, avec des pensées ordinaires, et j'ai mené une existence ordinaire. Aucun monument ne sera élevé à ma mémoire, et mon nom sera vite oublié. Mais j'ai aimé un être de tout mon cœur et de toute mon âme. Et, pour moi, cela suffit à remplir une vie. │ Nicholas Sparks. @gabriella belloua J'peux tenir encore et ça, ça vaut de l'or. ı Ianella Ღ 2303293335

Le fait que Gabriella puisse déjà ressentir des contractions, qui semblaient très douloureuses et assez rapprochées me faisait paniquer. Je ne savais pas bien quoi faire et j’avais peur que le bébé arrive maintenant, c’était beaucoup trop tôt pour lui, et pour nous, rien n’était encore totalement prêt. Et peut-être ne l’étais-je pas tout à faire non plus. Il parait que l’on n’est jamais prêt pour l’arrivée d’un bébé mais je tentais quand même de m’y préparer au maximum pour assurer dès lors que notre princesse aurait pointé le bout de son nez. Mais à mon sens aujourd’hui n’était pas son jour, il fallait que la petite demoiselle reste encore un peu au chaud dans le ventre de sa maman. Nous étions angoissés tous les deux, et à vrai dire je n’étais pas des plus utiles pour tenter de rassurer mon épouse, toutefois j’essayais de faire de mon mieux, comme je l’avais toujours fait, même si parfois il m’arrivait de me bouffer un mur et de ne pas assurer. Je me sentais totalement inutile et impuissant face à ce qui était en train de se passer. Il s’agissait de ma femme et de mon bébé, enfin notre bébé, et je ne pouvais rien faire. Après tout je n’étais pas médecin et je n’y connaissais absolument rien alors je n’étais pas en mesure de pouvoir faire quoi que ce soit si ce n’était de rester près de Gabriella et de ne pas la lâcher, jamais. Je caressais doucement sa joue. « Moi non plus je ne suis pas prêt à ça. Et je ne veux pas y penser. Ne pensons à rien pour le moment, attendons l’avis du médecin d’accord ? » Je déposais un baiser sur son front en la prenant dans mes bras. « Je ne me remettrais pas de ça non, plus une deuxième fois, pas comme ça. » Je pinçais les lèvres pour retenir les larmes qui commençaient à me monter aux yeux. Ce n’était pas le moment de pleurer, je devais me montrer fort pour Gabriella, d’autant plus que pour le moment, on ne savait rien.

Le trajet jusqu’à l’hôpital m’avait semblé tout bonnement interminable. Je roulais vite, peut-être un peu trop, mais je conduisais prudemment, ne voulant pas faire prendre de risque à Gabriella ni au bébé. J’étais concentré sur la route et il m’arrivait assez souvent de rouler plus vite que la vitesse autorisée, mais j’aimais conduire, et je gérais plutôt pas mal au volant sans vouloir me vanter. J’avais été soulagé toutefois d’arriver à l’hôpital bien que l’état de ma femme ne se soit pas amélioré et qu’elle ressente toujours des contractions. Il nous fallait vite un médecin pour savoir ce qu’il se passait, et l’attente était interminable, stressante, il fallait que ça se termine, et au plus vite. Elle avait besoin d’être rassurée, et j’étais là pour ça. Par contre, je ne pourrais jamais la laisser croire que ce qui arrivait était de sa faute, ce n’était absolument pas le cas. « Je te le promet Gabriella. Je serais toujours là. Et ce n’est pas du tout de ta faute, tu assures avec notre bébé que tu portes. » J’avais du mal à trouver les mots pour la rassurer, je ne savais pas quoi dire. Et surtout, je ne voulais pas risquer de dire quoi que ce soit et qu’il y ait un souci avec le bébé alors que je lui aurais dit que tout allait bien aller, comme j’avais pu le faire avant que l’on quitte la maison pour rejoindre l’hôpital. Je me contentais d’être présent, de la rassurer au mieux, mais j’évitais de trop parler pour ne pas dire de bêtise. « Je ne partirais pas. Jamais. Tu entends ? Ma vie c’est toi, sans toi je n’ai aucune raison de vivre Gabriella. Je t’aime, et tu devras me supporter jusqu’à la fin de tes jours, ok ? » De toute manière, il n’était pas question que la laisse, jamais au grand jamais, quoi qu’il puisse arriver.

Pendant l’échographie, je suis crispé, j’ai peur de ce que le médecin va dire. On entend très bien le cœur de notre bébé qui semble battre comme il faut, mais tant que le médecin n’aura pas clairement dit que tout va bien, il me sera impossible de me détendre. Je serrais fort la main de mon épouse, essuyant les larmes qui coulaient sur son visage alors qu’elle voyait notre fille en train de s’agiter dans son ventre. Finalement, le médecin nous annonçait que tout allait parfaitement bien et que les contractions ressenties par Gabriella étaient tout à fait normales et qu’elles n’annonçaient aucunement l’arrivée du bébé, que nous pouvions être rassurés. Je soupirais de soulagement et pris quelques secondes pour reprendre mes esprits. Je sentais un poids se dégager de ma poitrine en apprenant que tout allait bien et cela faisait un bien fou. « Ne soit pas désolée, j’ai eu tout aussi peur que toi. Le principal c’est que tout va bien. Rien ne recommence, on va rentrer et tu vas te reposer, d’accord mon ange ? » Je tenais toujours sa main et je venais poser mes lèvres contre les siennes. « Je t’aime, et tout va bien, d’accord ? »

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Situation financière : Elle vit aisément grâce à son métier, elle peut vivre ses rêves et n'a pas à s'inquiéter de l'avenir. Elle a toujours fais des économies qu'elle a mises de côté pour se permettre certaines choses.
Situation amoureuse : Elle est mariée depuis six ans à cet homme qui lui a volé son coeur lorsqu'elle avait seize ans. Avec Hayden et Hailee, ils forment une belle et heureuse famille.
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle, bien qu'elle n'a d'yeux que pour les courbes de son mari.
Habitation : Elle réside depuis peu dans la villa #244 à Georgetown avec son époux, Hayden et Hailee.
Emploi/études : Écrivaine rédigeant ses histoires sous un pseudonyme. Un détail important puisqu'elle s'est retrouvée loin de chez elle du jour au lendemain et qu'elle n'était pas prête à répondre à ces questions.
Multicomptes : Charlène (Lara Fabian) + Sophia (Margot Robbie) + Soraya (Abigail Cowen) + Laura (Eliana Ghen)
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Message par Gabriella Fitzgerald Hill Dim 15 Nov - 14:25

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Le monde entier pourrait bien essayer, on a ce qu'ils ont du mal à trouver, ça vaut de l'or. Quand tu parles, ma tête se met à trembler. Et dans tes larmes, j'pourrais me noyer. Ce que tu fais même quand c'est pas assez, ça vaut de l'or ı @Ian Belloua & @Gabriella Belloua, Ianella.  J'peux tenir encore et ça, ça vaut de l'or. ı Ianella Ღ 2303293335

À cet instant bien précis, tu réalises à quel point tu es impuissante face à cette situation. Il a beau s'agir de ton corps, tu ne peux pas contrôler ce qu'il se passe. Tu n'as aucune possibilité d'agir en ta faveur ou même en faveur de votre fille. As-tu fais quelque chose de mal? N'as-tu pas pris assez de temps pour te reposer? Tu culpabilises tellement. Même si tu ne dis rien à Ian, tu te remets énormément en question vu les contraction que tu peux éprouver. Tu te sens prête à devenir mère, mais pas si tôt. Pas comme ça. Rien n'est prêt, elle va être considérée comme prématurée et tu le sais déjà. Mais à quel moment pourrais-tu seulement être prête à voir ton enfant relié à des machines? Avec ce corps si petit? Et ce poids plume? Adorable comme il est, Ian essaie de te rassurer comme il le peut. Il veut faire au mieux pour apaiser tes maux, mais tu es bien trop terrorisée que pour penser clairement, que pour envisager le meilleur. Je ne peux pas penser à autre chose. Je sais qu'on doit attendre l'avis du médecin mais j'ai tellement peur. Je ne veux pas m'imaginer notre fille en couveuse, reliée à des machines ou que sais-je... Et ça représente évidemment les craintes de toutes les mères qui ont un coup de stress, tout comme tu le vis en ce moment. Ces derniers temps, tu es très émotive. Particulièrement même. Tu essaies de lutter, tu n'aimes pas pleurer devant ton époux parce que tu n'aimes tout simplement pas l'inquiéter avec tes états d'âme. Mais là? Il s'agit de votre fille, ce n'est pas n'importe qui.

La route est longue, interminable. C'est d'ailleurs sur le trajet que tu fonds silencieusement en larmes. Ta main droite est posée contre ton ventre, ton regard vagabonde sur le paysage défilant sous tes yeux. Incapable de parler et n'étant pas forcément d'humeur non plus, le trajet se passe dans le silence. D'habitude, tu déteste ça mais là? Aucun mot ne sort de ta bouche. C'est impossible. Trop pensive, tu accordes toute ta confiance à Ian pour vous emmener à l'hôpital.. Même s'il roule un peu vite, tu n'as aucunement l'intention de le blâmer vu les circonstances actuelles. Lorsque tu attends quelques minutes dans la salle d'attente de l'hôpital, tu confies à Ian cette culpabilité qui t'envahis. Si lui pense que tu assures avec votre bébé à naître, ce n'est certainement pas ton cas. Je n'en suis pas aussi sûre que toi, tu sais? J'ai pas contribué à ce que cette grossesse se passe bien... On en serait pas là sinon. À croire que ta fille n'est pas forcément d'accord avec toi puisque tu reçois un coup de pied sous les côtes. Enfin, tu sais qu'elle n'est pas en capacité de comprendre, mais de ressentir. S'agit-il plutôt d'un geste pour te rassurer? Tu n'en sais rien, mais tu te sentiras plus sereine à l'arrivée du médecin. Dans tous les cas, tu encaisses. Je t'aime aussi Ian... Tu as eu peur. Peur qu'il puisse partir s'il devait arriver quoi que ce soit.

C'est seulement une fois que le médecin te fais une échographie que tu es rassurée. Ces angoisses sont levées Que ce soit ses propos, son petit coeur qui bat déjà si vite ou comment elle semble si active et si éveillée. Votre fille se porte à merveille, elle va très bien. Ton coeur de future maman est tout de suite plus léger. Hailee a tellement grandit, c'est juste magique pour une future maman. Ton corps fait des miracles, c'est juste magique. Elle n'est pas encore prête à venir, c'est ce qu'il a dit et ça te rassure puisqu'elle ne doit pas naître avant le début du mois de décembre. Instantanément, tu te sens plus légère, apaisée. Ian te parle de repos, mais étant donné que vous aviez prévu de peindre la chambre, tu ne sais pas vraiment si c'est encore d'actualité. Mais... Et la chambre alors...? Ton tendre époux pose ses lèvres contre les tiennes, échangeant donc un baiser. Tous les deux, vous êtes plus sereins. Plus détendus. Je t'aime aussi, et je suis rassurée de l'avoir vu de mes propres yeux... Après cet échange, tu te lèves donc. Détestant les hôpitaux, tu n'as pas particulièrement envie de t'éterniser ici. On y va? Faire tout ce que tu veux, mais j'ai besoin de quitter cet endroit... Lui confies-tu. Vu ton vécu, tu sais que tu n'as aucunement besoin de lui expliquer. Il comprendra pourquoi.
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Message par Invité Dim 6 Déc - 14:31



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Je suis un homme ordinaire, avec des pensées ordinaires, et j'ai mené une existence ordinaire. Aucun monument ne sera élevé à ma mémoire, et mon nom sera vite oublié. Mais j'ai aimé un être de tout mon cœur et de toute mon âme. Et, pour moi, cela suffit à remplir une vie. │ Nicholas Sparks. @gabriella belloua J'peux tenir encore et ça, ça vaut de l'or. ı Ianella Ღ 2303293335

Je me sentais horriblement mal, tout d’abord parce que j’étais inquiet mais surtout parce que je ne savais pas quoi faire pour rassurer mon épouse. Elle était mal et je n’étais pas en mesure de la rassurer, je ne savais rien faire pour qu’elle se sente mieux et c’était un véritable calvaire pour moi. Depuis que j’étais avec Gabriella, si je détestais bien quelque chose, c’était qu’elle soit malheureuse, triste ou je ne sais quoi d’autre de négatif. J’aimais voir ma femme rire et sourire, que du bonheur émane d’elle, je voulais qu’elle soit heureuse et je faisais tout pour même si parfois j’étais impuissant et ne pouvais pas nécessairement faire quoi que ce soit pour améliorer son état comme c’était le cas en ce moment. « Moi non plus je ne sais pas penser à autre chose, mais essayons d’accord, le temps de savoir ce qu’il se passe… » Je la prenais dans mes bras suite à ce qu’elle avait dit ensuite. Imaginez notre fille en couveuse reliée à des machines par de nombreux fils était tout bonnement impensable pour moi. J’espérais vraiment que tout allait bien pour le bébé et surtout que notre princesse n’allait pas pointer le bout de son nez maintenant. « Moi non je ne veux pas imaginer ça… » ajoutais-je en gardant me femme dans mes bras. Je sentais qu’elle était au plus mal, j’étais dans le même état qu’elle mais j’essayais d’être fort pour la soutenir, car elle avait besoin de moi. Ce n’était pas facile de faire face et de ne pas m’effondrer, surtout quand j’étais envahi de la sorte par la peur et l’inquiétude. Il s’agissait de notre fille, notre petit miracle, cet enfant que nous désirions depuis si longtemps et que Gabriella s’était sentie prête à avoir. Ce bébé, c’était un cadeau de la vie et cette merveille allait nous permettre de devenir d’heureux parents, de notre propre enfant.

Savoir que mon épouse, assise côté passager dans la voiture, est en train de pleurer me fend le cœur. Mais je ne pouvais rien faire. Alors je me préoccupais plutôt de rouler tout droit vers l’hôpital afin d’y arriver le plus vite possible afin de savoir le plus rapidement possible ce qu’il se passait avec notre fille et pourquoi mon épouse ressentait des contractions alors qu’elle n’était pas encore arrivée au terme de la grossesse puisqu’il restait encore plus d’un mois de grossesse. Je n’aimais pas entendre qu’elle se sente responsable du fait de ressentir des contractions en ce moment, d’autant que ce n’était pas le cas, j’en étais sûr. Depuis le début de la grossesse elle avait été irréprochable, se reposant chaque fois que nécessaire et ne s’agitant pas plus que nécessaire. Je caressais doucement sa joue en déposant un baiser sur son front. « Moi j’en suis sûre. Toute la grossesse s’est bien passée jusque-là alors je suis convaincu que ces contractions ne sont pas de ton ressort mais peut-être un hasard ou un truc comme ça ? » Je n’étais pas en mesure d’expliquer ce qu’il se passait mais quoi qu’elle pense j’avait l’intime conviction que ce n’était pas de sa faute. « Plus que tout Gabriella, et pour la vie… » J’aimais Gabriella de tout mon cœur et jamais je ne pourrais vivre sans elle, quoi qu’il puisse arriver, jamais je ne la laisserais, j’avais bien trop besoin d’elle.

Dès lors que le médecin avait pratiqué l’échographie et nous avait dit que tout allait bien, j’avais senti que c’était beaucoup moins tendu, ma femme et moi nous étions enfin détendus en apprenant que tout allait bien et que les contractions ressenties étaient tout à fait normales à ce stade de la grossesse. Notre fille allait parfaitement bien et c’était tout ce qui comptait. Nous nous étions rapidement mis d’accord sur le prénom dès lors que nous avions appris le sexe de notre bébé. Avec Gabriella, tout était toujours simple et c’était vraiment très appréciable. Je me doutais qu’elle s’inquiéterait de la chambre d’Hailee quand je lui avais parlé de repos et ainsi sa remarque me fit doucement rire. « Je m’en occuperais ne t’inquiète pas, tout sera prêt pour l’arrivée de notre bébé… » lui dis-je pour la rassurer en posant ma main sur son ventre que le médecin avait essuyé pour enlever le gel utilisé pour réaliser l’échographie. « Tout va bien, nous sommes rassurés, c’est le principal. Je t’aime de tout mon cœur… » Alors qu’elle se levais, je passais mon bras autour d’elle en l’attirant lentement contre moi. « Je suis du même avis, allons-nous en d’ici. » Je ne gardais pas un bon souvenir de la dernière fois que j’avais dû me rendre dans un hôpital puisqu’il s’agissait de cette fois où j’avais découvert Gabriella après son enlèvement et ce que son agresseur lui avait subir. Et je comprenais bien qu’elle ne se sentait pas à l’aise dans un hôpital pour la même raison. J’accompagnais alors le plus rapidement possible mon épouse en dehors de l’hôpital pour rejoindre la voiture. « Qu’est-ce que tu as envie de faire mon ange ? » Je la regardais avec amour, je voulais juste lui faire plaisir et faire ce qu’elle avait envie, ses désirs étaient les miens.

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Gabriella Fitzgerald Hill
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Date d'inscription : 11/09/2020
Âge : Trente-sept ans depuis le deux avril, en plein milieu de la trentaine. Elle a vécu un tas de choses, elle en a encore un tas d'autres à vivre. Après avoir frôlé la mort, elle sait qu'elle a la chance de pouvoir vivre.
Situation financière : Elle vit aisément grâce à son métier, elle peut vivre ses rêves et n'a pas à s'inquiéter de l'avenir. Elle a toujours fais des économies qu'elle a mises de côté pour se permettre certaines choses.
Situation amoureuse : Elle est mariée depuis six ans à cet homme qui lui a volé son coeur lorsqu'elle avait seize ans. Avec Hayden et Hailee, ils forment une belle et heureuse famille.
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle, bien qu'elle n'a d'yeux que pour les courbes de son mari.
Habitation : Elle réside depuis peu dans la villa #244 à Georgetown avec son époux, Hayden et Hailee.
Emploi/études : Écrivaine rédigeant ses histoires sous un pseudonyme. Un détail important puisqu'elle s'est retrouvée loin de chez elle du jour au lendemain et qu'elle n'était pas prête à répondre à ces questions.
Multicomptes : Charlène (Lara Fabian) + Sophia (Margot Robbie) + Soraya (Abigail Cowen) + Laura (Eliana Ghen)
Rps en cours : J'peux tenir encore et ça, ça vaut de l'or. ı Ianella Ღ Sye0

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Message par Gabriella Fitzgerald Hill Lun 21 Déc - 19:16

J'peux tenir encore et ça, ça vaut de l'or.

Le monde entier pourrait bien essayer, on a ce qu'ils ont du mal à trouver, ça vaut de l'or. Quand tu parles, ma tête se met à trembler. Et dans tes larmes, j'pourrais me noyer. Ce que tu fais même quand c'est pas assez, ça vaut de l'or ı @Ian Belloua & @Gabriella Belloua, Ianella.  J'peux tenir encore et ça, ça vaut de l'or. ı Ianella Ღ 2303293335


Tu as clairement besoin d'être rassurée d'une manière ou d'une autre, étant en panique totale face à cette douleur que tu viens de ressentir qui semblent vraiment similaires à des contractions. Ça te perturbe, tu es complètement perturbée et en panique. Ayant déjà perdu un enfant, il est normal que tu paniques vu ce que tu peux ressentir à cet instant bien précis. Sauf que Ian est dans un état similaire au tien. Pour lui, c'est tout aussi angoissant et malheureusement, il est tout aussi impuissant que toi face à ton état. Si Hailee devait naître maintenant, tu ne saurais jamais te le pardonner. Tu te sentirais bien trop coupable que pour vivre sereinement après ça. Au plus profond de toi, tu espères que tu t'imagines juste le pire et que tout vas bien. Après tout, tu n'as pas perdu les eaux donc c'est toujours ça, mais tu n'en sais pas plus. Être impuissante te frustres, tu déteste tellement cette impression. D'autant plus lorsqu'elle concerne votre enfant à naître. Cet enfant est désiré plus que tout au monde, il faut qu'il aille bien. Tu ne veux pas voir ton bonheur voler en éclat. Pas encore une fois.

Tu ne peux pas faire autrement que de fondre en larmes. Déjà parce que tu es une boule d'hormones en ébullition, mais aussi parce que tu es une future maman qui craint qu'on lui annonce que son rêve va voler en éclat. Parce que malgré toutes les apparences, tu es toujours cette femme douce et sensible. Tu restes une mère avec le coeur en deuil de ce bébé que tu n'as jamais pu connaître à cause de ce drame que tu as traversé et que tu le veuilles ou non, ça t'as marquée. Forcément que tu te blâmes, tu n'as pas les idées claires. La crainte d'une seconde fausse couche te fait penser de manière complètement illogique qui, sur le moment, ne te semblent pas si incohérentes. Après tout, si tu fais une seconde fausse couche, c'est sûrement de ta faute, non? Aussi logique que 2+2=4. Enfin, ça, ce sont toutes ces idées un peu difficiles qui se mélangent dans ta tête. Ça ne peut pas être du hasard, pas à un peu plus d'un mois du terme. Il y a une explication que je n'ai pas encore, mais ce n'est pas le hasard... Tu flippes que Ian t'en veuilles s'il arrive quoi que ce soit. Combien de couple ne volent pas en éclat à la perte d'un enfant. Et si, ensemble, vous êtes assez forts pour résister à tout, tu ne peux définitivement pas encaisser une nouvelle fausse-couche.

Sauf que heureusement, le médecin vous confirme que bébé n'est pas encore prêt à pointer le bout de son nez. Elle se porte à merveille et est très active. Ces espèces de contractions qui n'en sont pas vraiment n'annoncent rien de mauvais finalement. C'est même plutôt normal et encore, tu les as ressenties assez tardivement comparé à d'autres femmes. Elle va bien, le reste n'a pas d'importance. Hailee est ta priorité, ton ange tant attendu. Mais il est vrai que malgré tout, tu t'inquiètes quand même pour sa chambre. Tu offres à ton époux une moue digne d'un bébé. Mais je veux m'en occuper avec toi... Avec du repos, en faisant attention et en prenant toutes les précautions nécessaires, certes, mais tu veux aider et apporter ta petite touche malgré tout. Rapidement, vous quitter la pièce et, ensuite, l'hôpital. Tu n'en pouvais plus, tu détestes cette ambiance pesante et terrifiante liée à ton passé. Tu veux pas qu'on aille se chercher des plats à emporter dans notre restaurant préféré, qu'on profite un peu et qu'on continue la chambre? Ou alors on s'en charge un peu plus tard et on passe une journée en amoureux, rien que tous les deux? Que ce soit à la maison ou en extérieur d'ailleurs... Dans tous les cas, il est évident que ça inclus un programme où vous allez passer la journée rien que tous les deux. Tu n'as pas non plus envie de rester allongée dans le canapé à rien faire, surtout que tout va bien au final...
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Message par Invité Ven 25 Déc - 18:10



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J'peux tenir encore, et ça, ça vaut de l'or.


Je suis un homme ordinaire, avec des pensées ordinaires, et j'ai mené une existence ordinaire. Aucun monument ne sera élevé à ma mémoire, et mon nom sera vite oublié. Mais j'ai aimé un être de tout mon cœur et de toute mon âme. Et, pour moi, cela suffit à remplir une vie. │ Nicholas Sparks. @gabriella belloua J'peux tenir encore et ça, ça vaut de l'or. ı Ianella Ღ 2303293335

Je connaissais assez mon épouse pour savoir qu’elle avait besoin de réconfort, besoin d’être rassurée. Alors même si je n’étais pas serein moi-même, il fallait que je prenne sur moi afin de pouvoir être là pour elle. Elle était tout ce qui comptait pour moi, et son bien-être m’importait bien plus que le mien. Tant qu’elle allait bien et qu’elle se sentait bien, alors ça irait pour moi, mais si ce n’était pas le cas, alors ça ne pourrait pas aller. Mais malgré le fait que je faisais de mon mieux pour soutenir Gabriella, je n’y parvenais pas, et donc ça me rendait encore plus mal que je ne l’étais déjà, mais je prenais sur moi et je faisais mon maximum pour que cela ne se voit pas vraiment, même si elle me connaissait assez pour savoir ce que je ressentais en ce moment. Je me sens impuissant et inutile face à la détresse de mon épouse, et c’est quelque chose que je déteste. Cela me contrarie et me vexe, mais malheureusement je dois faire avec même si je n’aime absolument pas cela. On ne sait pas encore ce qu’il se passe, nous sommes anxieux et c’est normal. Nous avons chacun peur, à notre manière, de perdre à nouveau un enfant. Alors pour le premier certes nous ne le savions pas, mais puisque nous voulions un enfant, ça avait été un choc d’apprendre qu’avant même de savoir qu’il était là, il ne l’était plus. Alors aujourd’hui, nous ne voulions pas vivre une deuxième perte, et encore moins alors que ce bébé devrait naître d’ici un mois tout au plus.

La voir pleurer, ça me fend le cœur mais je dois essayer de ne pas y penser et me concentrer sur la route afin de ne pas causer un accident et risquer de mettre en danger ma femme et mon enfant. Mais c’est très dur à gérer, car j’ai envie de la consoler, de la prendre dans mes bras, de l’embrasser. Il faut qu’elle sache que je serais toujours là pour elle, que jamais je ne la laisserais, parce que je l’aime et que j’ai trop besoin d’elle. Malgré tout, durant le trajet j’étais resté silencieux, et je m’en voulais un peu de ne pas avoir dit un mot, mais j’espérais que mon épouse ne m’en tiendrait pas rigueur, qu’elle comprendrait. Puis après tout, nous étions chacun dans un état d’esprit qui faisait que nous n’avions pas nécessairement envie de parler, et on ne le pouvait pas vraiment non plus. Elle s’en veut, alors qu’elle ne devrait pas. Elle se sent visiblement responsable de quelque chose alors que ce qui arrive n’est absolument pas sa faute. Mais comment lui faire comprendre ça ? Quoi qu’il arrive, bien que j’espérais que tout allait bien autant pour elle que pour notre petite fille, jamais je ne la tiendrais pour responsable de quoi que ce soit. Elle n’avait rien fait de mal, et jusqu’à aujourd’hui elle avait été une femme enceinte exemplaire, alors je refusais qu’elle se sente coupable de ce qui arrivait. « Bien sûr que ça l’est… Tu n’es responsable de rien, ce n’est pas ta faute. Tu sais le corps humain est vraiment complexe… » Il était parfois difficile d’expliquer ce qu’il pouvait arriver, et sans doute était-ce le cas aujourd’hui. « Mon ange, quoi qu’il arrive, je serais toujours là, d’accord ? » J’avais plongé mon regard dans le sien pour qu’elle voit combien j’étais sincère, j’avais même senti les larmes me monter aux yeux ce qui les avait rendu brillants.

Je ne peux m’empêcher de sourire et de lâcher un petit rire quand elle me fit sa petite moue alors laquelle elle arrivait à m’attendrir à tous les coups. Mais je tentais de reprendre mon sérieux tout de même. « Je sais mon ange, mais il faut que tu te ménages et que tu te reposes… Donc n’y pense même pas ! » Je déposais un baiser sur son front. « Et n’essaye pas de m’attendrir encore une fois avec tes yeux de merlan frit ! » avais-ajouté en riant. Face à elle, j’étais faible, je ne savais rien lui refuser, mais il allait falloir que je me fasse un peu violence et que je lui tienne tête pour une fois. Il n’était pas question qu’elle prenne quel risque que ce soit pour elle ou pour le bébé. Une fois à l’extérieur, j’avais l’impression de respirer à nouveau. D’ailleurs, la proposition qu’elle fit me plaisait beaucoup, il fallait que l’on se change les idées pour oublier cette frayeur que nous venions tous les deux d’avoir. « Les plats à emporter, c’est une excellente idée ! Pour ce qui est de la chambre, je préfère m’en occuper seul, au moins pour la peinture, je ne veux pas que tu fasses d’effort inutile, tu comprends ? » Je pinçais doucement les lèvres. Je n’avais pas pour habitude de lui refuser quoi que ce soit, et je n’aimais pas le faire en ce moment, mais c’était pour son bien et celui de notre bébé, alors j’espérais qu’elle ne m’en voudrait pas. « Peut-être que l’on pourrait laisser un peu la chambre de côté pour aujourd’hui et faire autre chose, pour se changer les idées ? Je te laisse choisir par contre ! » L’idée de passer une journée en amoureux avec mon épouse me plaisait beaucoup. Evidemment, si nous avions pu nous épargner ce passage à l’hôpital, ça aurait été encore mieux, mais tout allait bien et c’était le plus important.

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Situation financière : Elle vit aisément grâce à son métier, elle peut vivre ses rêves et n'a pas à s'inquiéter de l'avenir. Elle a toujours fais des économies qu'elle a mises de côté pour se permettre certaines choses.
Situation amoureuse : Elle est mariée depuis six ans à cet homme qui lui a volé son coeur lorsqu'elle avait seize ans. Avec Hayden et Hailee, ils forment une belle et heureuse famille.
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle, bien qu'elle n'a d'yeux que pour les courbes de son mari.
Habitation : Elle réside depuis peu dans la villa #244 à Georgetown avec son époux, Hayden et Hailee.
Emploi/études : Écrivaine rédigeant ses histoires sous un pseudonyme. Un détail important puisqu'elle s'est retrouvée loin de chez elle du jour au lendemain et qu'elle n'était pas prête à répondre à ces questions.
Multicomptes : Charlène (Lara Fabian) + Sophia (Margot Robbie) + Soraya (Abigail Cowen) + Laura (Eliana Ghen)
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Message par Gabriella Fitzgerald Hill Lun 28 Déc - 17:59

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Le monde entier pourrait bien essayer, on a ce qu'ils ont du mal à trouver, ça vaut de l'or. Quand tu parles, ma tête se met à trembler. Et dans tes larmes, j'pourrais me noyer. Ce que tu fais même quand c'est pas assez, ça vaut de l'or ı @Ian Belloua & @Gabriella Belloua, Ianella.  J'peux tenir encore et ça, ça vaut de l'or. ı Ianella Ღ 2303293335


Cette situation t'angoisse et si tu es une femme forte au quotidien, il n'en est rien à cet instant précis. Tu es bien trop angoissée et stressée pour ça. Tu as besoin de soutient, besoin de savoir que tout vas bien mais il n'en est rien. Tes peurs deviennent déraisonnables, tu ne cherches pas à faire de liens logiques et de cohérences. C'est incontrôlable mais tu imagines tout simplement le pire concernant votre fille. Tu as déjà porté un enfant et tu as vécu un deuil avant même de savoir qu'il était là. C'était difficile, trop difficile à encaisser. Ce n'est pas pour rien qu'il a fallu attendre cinq ans pour que tu décides enfin à sauter le pas d'une nouvelle grossesse. L'idée de perdre ton bébé te brise petit à petit, ça te rend dingue. En soi, tu es tout simplement dans l'incapacité de réfléchir à autre chose. Et pourtant, toi qui est toujours si joyeuse et optimiste, tu as bien plus de mal à être sereine tant que tu n'auras pas vu un médecin.

Ce silence tout le long du trajet est lourd, insoutenable. Ça et cette peur qui vit en toi, tu craques. Tu fonds silencieusement en larmes, ton regard divaguant sur le paysage extérieur. À aucun instant, tu ne portes ton attention sur autre chose. Comme si tu cherchais à te cacher pour mieux pleurer. Tu culpabilises, forcément que tu culpabilises. Après tout, cet enfant est logé au creux de ton ventre. S'il lui arrive quoi que ce soit, c'est que tu n'as pas été capable de la protéger. Que tu n'as pas été capable de mettre un enfant en pleine santé au monde. Pourtant, si tes pensées pouvaient s'aligner clairement, tu réaliserais que d'autres enfant nés à ce stade survivent très bien. Tout comme tu réaliserais qu'il ne s'agit pas forcément de réelles contractions. Mais non. Et c'est seulement maintenant, une fois arrivés à l'hôpital, que tu te décides à parler de cette culpabilité qui te ronges. Oui, mais c'est à moi de la protéger. À moi de mettre un enfant en parfaite santé à terme. Ce n'est pas lié au hasard, j'en suis certaine. Car si lui ne te blâmes pas, toi, tu le fais bien pour deux. Je pourrais jamais me le pardonner, tu sais. Et ce n'est pas une parole dite en l'air, impossible de pouvoir te pardonner si tes doutes s'avèrent être vrais... Ce qui, après une échographie, n'est pas le cas. C'est tout simplement normal. Pas de raison de s'inquiéter.

C'est donc plus sereine que tu quittes cette pièce. Ian n'est visiblement pas décidé à te laisser participer à la peinture de la chambre. Meh. La réponse ne te plait pas, il le sait. D'ailleurs, il est rare qu'il te tienne tête à ce sujet. Tu soupires, tu dois te résilier. Enfin, ça ne t'empêchera pas de trouver autre chose à faire pour préparer l'arrivée du bébé, ça c'est une certitude. Heureusement quand même que vous ne tardez pas à sortir de l'hôpital, l'air devenait un peu trop pesant pour toi. Comme tu veux... Oh, on peut aller chercher des plats à ce restaurant italien que j'aime trop? J'en meurs d'envie ! Non, tu ne lui en veux pas. Tu comprends clairement le fond de ce refus même si évidemment, ça t'embêtes de ne pas pouvoir participer à mettre en couleur la chambre de votre fille. Mais non, on va décider ensemble. On peut s'allonger un peu et manger devant une série, ou aller un peu dans la piscine couverte... Ou se préparer une ambiance très romantique et se détendre dans la salle de bain, dans de l'eau bien chaude après avoir mangé... Tu aurais adoré lui proposer d'aller vous détendre dans le jacuzzi mais à ce stade de la grossesse, ce n'est pas recommandé donc... tu laisses tomber l'idée.
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