Ma plus belle œuvre aujourd'hui, c'est toi. ı Ianella Ღ

♛ Ma plus belle œuvre aujourd'hui, c'est toi.

L'amour se construit, il n'est pas le fruit d'une seule nuit, mais celui de toute une vie. Guidé par la passion, il ne réclame que de l'attention et des émotions qui sont le résultat de cette attraction. Fusionnel et passionnel, il est l'objet de fascination et de séduction de ces personnes en quête de sensation. L'amour se travaille et se prouve chaque jour sans aucun détour. Ce n'est pas un jeu, ni une stratégie, mais l'envie infinie de s'unir pour la vie. @gabriella belloua  :keurr:

Nous étions déjà début décembre et je savais que le terme de la grossesse approchait à grands pas. J’étais un peu partagé aujourd’hui car j’avais hâte de tenir cette petite merveille qui se trouvait dans le ventre de Gabriella dans mes bras, mais d’un autre côté c’était un pur bonheur de profiter avec mon épouse de la grossesse. En plus, j’adorais son ventre arrondi et j’aimais tant y poser ma main et mon oreille pour écouter notre enfant et lui parler. J’étais le plus comblé des hommes depuis le jour où mon chemin avait croisé celui de Gabriella, je l’étais encore plus depuis notre mariage. Mais à présent outre d’être le plus heureux des hommes et des maris, j’allais bientôt devenir le plus heureux des pères. Malgré tout, j’avais quand même hâte de voir notre bébé, notre petit miracle, pointer le bout de son nez. Je ne me serais pas vu fonder une famille avec une autre femme que Gabriella, c’était elle que je voulais et personne d’autre pour être ma femme et la mère de mes enfants, mon amour, ma meilleure amie, ma confidente, mon âme sœur. Simplement mon évidence. Celle sans qui je ne saurais pas vivre, celle dont ma vie dépendait, celle sans qui ma vie n’aurait plus de sens.

J’avais eu une grosse journée de travail aujourd’hui, ce n’était pas souvent et j’essayais que cela arrive le moins souvent possible en ce moment avec le bébé qui pouvait arriver à tout moment. J’étais épuisé alors je m’étais endormi d’assez bonne heure ce qui n’était pas vraiment à mon habitude mais qui aimais plutôt me coucher tard. Mes habitudes allaient devoir changer si je voulais tenir le rythme avec l’arrivée de notre merveille. Alors que je dormais bien, je fus sorti de mon sommeil par la douce voix de mon épouse. J’eus besoin de quelques secondes pour émerger et ouvrir les yeux mais je me redressais d’un coup en comprenant que… LE BÉBÉ ARRIVAIT ! « Ma chérie, laisse-moi quelques secondes pour me changer et prendre la valise pour la maternité et on y va ! » lui dis-je en déposant un baiser sur son front. Je me levais alors rapidement pour me changer et enfiler mes vêtements. Je commençais légèrement à paniquer, contrairement à moi, Gabriella semblait des plus sereines et ça me rassurait un peu.

Je venais de finir de m’habiller et m’apprêtais à rejoindre mon épouse pour l’aider à se lever du lit et l’accompagner jusqu’à la voiture. Mais visiblement tout n’allait pas exactement se passer comme prévu. « Mon cœur, je suis prêt, on peut y aller. » lui dis-je avec un petit sourire. J’écarquillais les yeux à ce qu’elle dit ensuite, qu’elle venait de perdre les eaux, ce qui signifiait que le travail aller commencer et que notre petite merveille ne voulait pas attendre plus longtemps pour pointer le bout de son nez. J’inspirais un grand coup pour reprendre mes esprits. J’étais encore un peu endormi et je croyais bien que je ne réalisais pas encore tout à fait ce qui était en train de se passer. « Tu abuses… Dans le lit sérieux ? » lui répondis-je en riant histoire de détendre l’atmosphère, ou plutôt me détendre moi car je me sentais terriblement stressé d’un seul coup. Je ne devais pas paniquer, mais je n’étais pas certain de réussir à me contrôler. J’allais devoir faire de mon mieux. Je venais m’asseoir près d’elle et lui prenais la main, c’était plus pour me rassurer moi mais j’espérais tout de même qu’elle apprécierait le geste. Je restais silencieux au départ après l’annonce de mon épouse. Elle allait devoir accoucher à la maison. « Oui… D’accord… » Il me fallait le temps d’assimiler l’information et de réaliser ce qui était en train de se passer. Gabriella n’avait pas tort, nous n’avions pas le temps de nous rendre à l’hôpital. En plus la route était glissante avec la neige qui avait décidé de se joindre à nous en début de soirée. Puis c’était vraiment une météo sous laquelle je détestais conduire et il était hors de question que je fasse prendre un quelconque risque à ma femme et à notre bébé. Je venais délicatement glisser ma main sur son ventre et le caressais lentement. Mon regard croisait le sien. Elle semblait détendue alors que je me sentais totalement en panique, ne sachant pas quoi faire ni même si je serais capable de l’aider à mettre au monde ce bébé. En réalité, je n’avais pas vraiment le choix, j’allais devoir prendre sur moi, me surpasser et le faire. Je me forçais à un petit sourire, je ne voulais pas l’angoisser. « Ca va, je gère… Il va bien falloir que je le sois. Et j’ai hâte de découvrir cette merveille. » Je venais plaquer mes lèvres contre les siennes pour échanger un tendre et langoureux baiser. Je sentais qu’elle avait confiance en moi et je ne voulais pas la décevoir, il n’était pas concevable pour moi de décevoir mon épouse. Je venais serrer sa main dans la mienne. « Par contre, je vais avoir besoin de toi pour me guider… » Je la regardais d’un air suppliant, j’allais avoir besoin d’elle et qu’elle ne me laisse pas tomber sans quoi je ne saurais pas m’en sortir.

♛ Ma plus belle œuvre aujourd'hui, c'est toi.

L'amour se construit, il n'est pas le fruit d'une seule nuit, mais celui de toute une vie. Guidé par la passion, il ne réclame que de l'attention et des émotions qui sont le résultat de cette attraction. Fusionnel et passionnel, il est l'objet de fascination et de séduction de ces personnes en quête de sensation. L'amour se travaille et se prouve chaque jour sans aucun détour. Ce n'est pas un jeu, ni une stratégie, mais l'envie infinie de s'unir pour la vie. @gabriella belloua  

Si un jour on m’avait dit que j’aurais une femme aussi extraordinaire que mon épouse, que je serais aussi heureux que je l’étais aujourd’hui et que mon rêve de devenir père allait se réaliser, je n’y aurais probablement pas cru. Et ce que j’aurais encore moins cru c’était que mon bébé allait naître, non pas à l’hôpital, mais chez moi et que j’allais devoir aider mon épouse à mettre notre petite fille au monde. Et si en plus j’avais dû croire que l’accouchement arriverait en pleine nuit après une journée plus que fatigante, j’aurais cru à une blague. Et pourtant, j’étais bel et bien marié à la plus merveilleuse des femmes et elle était prise d’importantes contractions, de plus en plus proches, et alors que nous nous apprêtions à partir pour l’hôpital, elle avait perdue les eaux dans notre lit. Notre bébé allait naître, incessamment sous peu, et j’allais devoir aider mon épouse à accoucher. Si j’étais angoissé, évidemment que oui, j’avais peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas bien faire, et de mettre par conséquent ma femme ou notre bébé en danger. Si quelque chose de mal arrivait, je ne saurais pas me le pardonner et me tiendrais pour responsable. Alors j’espérais que tout allait se passer sans encombre et que d’ici peu nous pourrions profiter de notre princesse que nous avions tant attendu. « Je n’ai pas envie de ça pour toi non plus, je veux que notre enfant arrive dans de bonnes conditions et cela signifie que ça ne doit pas arriver dans une voiture… » Sentir sa main serrer la mienne me rassura un peu. J’étais très stressé et je ne savais absolument pas quoi faire, j’allais suivre à la lettre chacun des conseils et des ordres que me donnerait ma femme, sans elle je ne saurais rien faire. Je ne doutais pas qu’elle saurait me dire tout ce qu’il fallait faire à la lettre, j’avais entièrement confiance en elle, et rien que pour ça, je n’avais pas tellement peur de la suite des évènements. En revanche, si j’avais été seul pour gérer tout ça, ça aurait été la panique la plus totale. Mais elle était là, et heureusement. Je suis si fier de ma femme, je vois qu’elle souffre des contractions qu’elle subit, pourtant elle ne se plaint pas, elle ne pleure pas, j’étais absolument ébahi par cette force qu’elle avait en elle. Je hochais doucement la tête à ce qu’elle dit. Je m’étais un peu enfermé comme dans une bulle où je n’étais capable d’entendre que sa voix. Bon, étant donné que nous étions seuls je ne pouvais entendre qu’elle, mais j’avais la sensation de ne rien pouvoir entendre d’autre. « Si tu savais comme je suis impatient aussi… On va enfin rencontrer notre fille… » A ces mots, je sentis les larmes me monter aux yeux. Elle n’était même pas encore né qu’elle savait déjà me mettre dans tous mes états émotionnellement. Sa main sur ma joue me fit un bien fou. C’était un peu ironique, c’était elle qui aurait dû paniquer à l’idée de devoir accoucher à la maison sans assistance médicale ou quoi, et finalement elle était en train de me rassurer, me dire que tout allait bien se passer et que nous allions vivre ce beau moment ensemble. Je caressais délicatement son visage. « Oui on va le vivre ensemble, et on s’en souviendra toute notre vie… » Je déposais un baiser sur son front en la serrant doucement dans mes bras.

J’étais en train de me préparer une liste dans ma tête afin de ne rien oublier à ce qu’elle venait de me demander de prendre. Il me fallait donc des serviettes, de quoi envelopper notre fille à sa naissance, le nécessaire pour couper le cordon et je ne devais pas oublier de désinfecter le tout. Je pensais que c’était dans mes cordes d’aller me procurer tout cela sans rien oublier. « Oui, je crois ? Je ne pense pas oublier ce qu’il faut… Puis si on se rend compte qu’il manque quelque chose, je pourrais aller chercher plus tard… » Je plongeais mon regard dans le sien. J’aimais cette femme qui était la mienne tellement fort, elle était ma raison de vivre, la personne la plus importante à mes yeux. Evidemment, bientôt notre fille viendrait agrandir notre famille et deviendrait pour moi une autre raison de vivre. Il était évident qu’Hayden faisait également parti de l’équation. Nous n’étions pas ses parents biologiques mais il était pour nous comme un fils et nous prenions soin de lui et l’élevions comme si Gabriella lui avait donné la vie. Je déposais un furtif baiser sur sa tempe avant de quitter la chambre pour aller chercher tout ce qu’elle m’avait demandé. Je préparais les serviettes pour protéger les draps, un linge propre pour y envelopper notre fille quand elle serait née pour ne pas qu’elle prenne froid. Je mettais le tout de côté pour me préoccuper de ce qui serait nécessaire pour couper le cordon. Je prenais une paire de ciseaux que je désinfectais avec de l’alcool ainsi qu’une pince qui permettrait de clamper le cordon avant de le couper, que je désinfectais également. Après avoir tout préparé, je retournais avec tout le nécessaire dans la chambre. « Comment tu te sens ? » Je m’inquiétais pour Gabriella, je savais qu’elle arrivait à gérer la douleur mais je me doutais bien qu’elle souffrait énormément, d’autant plus qu’elle ne pourrait pas bénéficier d’une péridurale pour la soulager. De nouveau, les larmes me montaient aux yeux. « Moi aussi je t’aime. Et je ne te lâcherais pas, je vais faire de mon mieux pour que ça se passe bien, mais je compte sur toi pour m’aider d’accord ? Oui on va avoir notre bébé… » Je venais glisser ma main sur son ventre arrondi, d’ici peu ce ventre allait disparaître et je devais avouer qu’il allait me manquer même si le bonheur de tenir ma fille dans mes bras allait passer au-dessus de tout.