life is a screen playing some kind of road movie | Gaby ♥

Il ne savait pas depuis combien de temps il était resté ainsi, à la regarder dormir. Et dans le fond, quelle importance ? Milan se réveillait toujours tôt. Habitude héritée de sa vie en mer, toujours sur le pont au point du jour, à rêver devant les teintes roses orangées du lever du soleil… Aujourd’hui, c’était d’un tout autre spectacle, qu’il profitait. Lové contre sa femme, légèrement redressé, sa tête posée sur la paume de sa main, il l’observait, dormant d’un sommeil tranquille et apaisé. Elle dormait du sommeil du juste, tandis que lui, profitait du calme et du silence qui régnaient dans la maison.

Tout était une question de temps, il le savait : dans quelques minutes, tout s’accélèrerait. Une journée comme une autre ? Pas tout à fait. Car il avait bien une petite idée derrière la tête, et pour ce faire, il avait mis ses parents à contribution. Bien évidemment, il avait prévenu Gaby que les petits resteraient chez ses parents. Et si elle avait essayé de lui tirer les vers du nez toute la soirée, il n’avait pas lâché un mot : il voulait que sa surprise reste ce qu’elle était : une surprise. Il avait tout prévu. D’abord, il avait préparé un petit déjeuner digne de ce nom à l’écrivaine, qu’il lui avait apporté au lit, puis, était parti préparer les enfants. Et après un énorme câlin familial, les affaires des petits fins prêtes jusqu’au moindre détail, il les avait emmenés chez ses parents, pour le plus grand plaisir de ceux-cis, heureux de voir leurs petits enfants, permettant à Gabriella et Milan une escapade impromptue.

Cela faisait un moment, que Milan cherchait un prétexte, quelque chose d’original, pour marquer leur première sortie en amoureux et non en tant que parents depuis la naissance d’Hailee. Alors forcément, lorsqu’il avait découvert cet hôtel aux chambres juchées haut dans les arbres, il n’avait pas hésité une seule seconde. Une fois revenu dans la villa familiale, il avait rejoint Gaby, s’asseyant sur le bord du lit. Déposant un baiser sur son front, il s’était installé à côté d’elle, un sourire collé aux lèvres : « prête pour la sortie de ta vie ? » il lui adressa un clin d’oeil, avant d’ajouter : « bon. Ok. Tu ne sais pas où on va, mais fais moi confiance, j’suis certain que tu vas adorer ! » il sourit de nouveau, avant d’attraper sa petite valise, où il enfourna les affaires nécessaires pour une journée, répétant l’opération pour les affaires de Gaby, avant d’ajouter « tu as tout ton temps pour te préparer. On part pas loin. J’t’ai juste pris de quoi te couvrir : je crois qu’il va faire frais ! » il lui adressa un clin d’oeil et tranquillement, prit de quoi se changer, se dirigeant jusqu’à la salle de bains où il fit un brin de toilette, puis, se dirigea nonchalamment vers la machine a café, ouvrant son carnet à dessin où il commença à gribouiller quelques croquis, le temps que la belle n’arrive...

@Gabriella Fitzgerald Hill life is a screen playing some kind of road movie | Gaby ♥ 2303293335

Life is a screen playing some kind of movie road

Tu disais que c'était pour la vie, tu l'avais promis. Pourvu qu'on s'aime comme au premier jour et puis qu'on rêve. Pourvu que l'amour nous donne des ailes, qu'on s'aime. Nos soucis, nos problèmes, c'est pas la peine ı @Milan Hill & @Gabriella Fitzgerald Hill

Le matin, tu en profites un peu pour pouvoir te reposer, profitant de la chaleur de ton époux tout contre toi. Étant donné que tu te réveilles souvent la nuit pour subvenir aux besoins de ta fille, il va sans dire que tu profites de ces moments où tu peux te reposer. La première chose que tu vois dès que tu ouvres les yeux, c'est son regard posé sur toi. Avec tout l'amour que tu peux y lire. Et mon Dieu, tu as simplement trouvé l'homme parfait. L'homme de ta vie. Celui que tu aimes de toutes tes forces. Il pense à tout, y compris au petit déjeuner au lit. Ce genre de petites attentions sont si simples, mais elles te mettent du baume au coeur. Tu goûtes d'ailleurs à ces succulentes préparations avec beaucoup d'appétit.

La journée, elle, s'annonce plus difficile. Il difficile pour toi de savoir que tes enfants s'en vont, même l'espace d'une journée, ou de quelques heures. Mais Milan a tout prévu étant donné que ces deux bouilles d'anges restent chez ses parents. Tu leur voue une confiance aveugle, étant donc rassurée sur le fait qu'ils iront bien et que le couple s'occupera d'eux à merveille. Mais, pour autant, tu as cette pointe au coeur, ce petit déchirement dès qu'ils passent la porte d'entrée. C'est plus fort que toi... Mais ils reviendront vite, tu pourras les revoir bientôt. Puis, c'est aussi un signe que tu vas passer un moment seule avec ton époux et ça, tu en meurs d'envie.

Dès qu'il revient, il se dirige vers toi, s'installant même à tes côtés. Rien qu'à l'idée de ne pas savoir où tu vas, tu trépignes d'impatience. Pire qu'une gosse un peu trop curieuse le matin de Noël. Enfin, ça, il a dû s'y habituer avec le temps. Prête, même si je meurs d'envie de savoir ce que tu nous prépares, vilain cachotier ! Ensuite, tu prépares quelques affaires un peu chaudes, vu qu'on est en plein mois de février, c'est toujours plus prudent ainsi. Loin de toi l'envie d'attraper froid. Enfin, ça ne t'empêche pas d'y ajouter une surprise ou deux, un peu plus légères. Mais ça, il n'en saura rien ! Dès que ta valide est prête, tu files mettre un pantalon dans lequel tu te sens à l'aise... Enfin, le petit bonus, c'est surtout que Milan a souvent pu te dire qu'il te faisait de belles fesses. Avec ça, tu portes un haut un peu orangé ainsi qu'une paire de baskets. Pour une fois que tu troques tes superbes escarpins... Ensuite, tu t'occupes de tes cheveux que tu coiffes assez simplement, installant d'abord tes extensions avant de faire une haute queue de cheval. Niveau maquillages, tu optes pour du naturel... c'est à dire rien.

Dès que tu es prête, tu rejoins ton mari. Visiblement, il ne t'as pas entendu arriver, étant plutôt préoccupé par ses croquis. Pourquoi ne pas en profiter? Silencieusement, tu arrives derrière lui, l'encerclant de tes bras avant de poser délicatement ta tête contre lui, tout en ayant ce sourire aux lèvres. Je suis prête... Ensuite, tu relâches cette étreinte à contre coeur pour lui laisser la possibilité de te faire face, ou de partir s'il ne désire pas attendre.

Niagara

Si le silence pouvait en inquiéter plus d’un ; Milan, lui, avait appris à aimer sa compagnie. Pour lui, il n’était pas synonyme d’angoisse, ou de panique. Non. Tous les matins, c’était dans ce même silence enrobé, cotonneux, qu’il prenait le temps de se réveiller. De voir sa femme si paisible, et par la fenêtre, le jour pointer doucement le bout de son nez. Et aussi simple ces moments pouvaient ils être, ils étaient, à ses yeux, les plus beaux qu’il lui ait été donné de voir. Ils lui appartenaient et n’avaient pas de prix à ses yeux.

Tranquillement, il avait fini par se lever, quittant à regret les bras de Gaby, revenant peu après avec son petit dejeuner. Il savait que ce serait dur pour elle de laisser les petits. Maigre réconfort : la rassurer. Après tout, que pouvait-il arriver, chez ses parents ? Ils avaient réussi à l’élever, ainsi que sa sœur, alors pourquoi pas garder leurs petits enfants l’espace de quelques heures ? Enfin, il était revenu, enfin seul avec Gabriella. Il se réjouissait de ce moment. Pas qu’il n’aime pas leurs enfants, il en était carrément gaga. Cependant, il mourrait d’envie d’enfin retrouver sa femme. Car depuis quelques temps, c’était difficile. Ou plutôt… différent. Il n’avait jamais trouvé que s’occuper d’enfants puisse être une corvée, à plus forte raison lorsqu’on s’occupait des nôtres. Mais pourtant, il attendait ce moment avec impatience. Cette journée tous les deux, jusqu’au lendemain. Une pause dans leur nouvelle vie, pour retrouver un peu de l’ancienne, le temps d’une soirée.
Après tout, ça ne serait probablement pas compliqué, pour lui, qui avait la chance de ressentir le même feu d’artifice au creux de la poitrine lorsque sa femme passait sous ses yeux. Et ce, depuis le premier jour.

Tranquillement, Milan vient s’installer à côté d’elle, profitant de la tranquillité qui règne dans la pièce. Il l’observait. Il connaissait ce regard mi interrogateur, mi surexcité. Mais il ne dirait rien. A la place, il se contenta de lui offrir un sourire, ses yeux se plissant sous l’amusement qui l’habite :

« Cherche pas, ma Plume ! j’dirai rien. j’suis une tombe ! Tout ce que je peux te dire… c’est qu’on sort de Washington. »

Aveu faussement innocent, déguisé pour attiser d’autant plus la curiosité de Gaby, il finit par mettre quelques affaires dans sa valise, puis se préparer et enfin, se poser cinq minutes, attendant tranquillement que sa belle finisse par montrer le bout de son nez. D’abord, il ne l’entendit ni ne la vit arriver, et c’est la chaleur des bras de l’écrivaine qui l’enveloppa, doucement. Sa main libre se posant sur l’avant bras de Gaby, qu’il caressa tendrement, il se leva pour se retourner, croisant ses bras autour de sa taille, et l’embrassa. Son regard plongeant dans le sien, il caressa sa joue tandis qu’un sourire se dessina sur son visage : « t’es prête ma puce ? » et lui adressant un clin d’oeil, il lança : « j’te l’ai sans doute déjà dit, mais… c’pantalon te fait des fesses magnifiques ! Comment j’fais pour résister à ça? » il se mit à rire « remarque… même sans, elles sont belles ! » il ricana, deposant un baiser dans son cou, avant de relâcher doucement son étreinte, allant chercher leurs bagages qu’il posa ensuite dans l’entrée.

Life is a screen playing some kind of movie road

Tu disais que c'était pour la vie, tu l'avais promis. Pourvu qu'on s'aime comme au premier jour et puis qu'on rêve. Pourvu que l'amour nous donne des ailes, qu'on s'aime. Nos soucis, nos problèmes, c'est pas la peine ı @Milan Hill & @Gabriella Fitzgerald Hill

Le silence n'est pas forcément un ennemi. Disons que tu adores entendre Hayden jouer, tout comme tu adore entendre ta fille babiller. Le bruit t'animes, tu vis avec depuis longtemps et ça ne t'as jamais gênée. Au contraire. Mais le calme, le silence, c'est parfois simplement ce dont tu as besoin. Comme ce matin, où tout se passe dans le silence. Parfois le calme avant la tempête, mais ce sont des moments desquels tu profites, tout simplement. Parce que tu t'estimes déjà chanceuse de pouvoir te réveiller auprès de ton mari chaque matin, dans cette maison que tu partages avec votre petite famille.

Laisse partir tes enfants, même l'espace d'une journée, c'est difficile.. Pas que tu as peur qu'il puisse leur arriver quelque chose, tu as confiance en tes beaux parents et tu sais qu'ils font bien s'occuper d'Hayden et d'Hailee. Simplement que c'est difficile pour toi de les savoir loin de toi, même pour l'espace de quelques heures ou d'une journée. En soi, certains trouveront peut-être que c'est ridicule mais tu n'y peux rien, c'est plus fort que toi. Pour autant, tu as conscience que tu as besoin de passer du temps en tête à tête avec ton époux. Que tu as besoin de pouvoir le retrouver et profiter de ces moments privilégiés en amoureux, tout simplement. D'autant plus que Milan a des projets pour ce moment n'appartenant qu'à vous. Et... Il ne veut absolument rien te dire à ce propos ! Han, s'il te plait ! Tu sais que je suis bien trop curieuse, j'ai envie de savoir...

Ma plume, surnom qu'il est le seul à t'attribuer. Ce surnom que tu affectionnes tant depuis des années maintenant. Il le sait très bien d'ailleurs. Malgré ta curiosité grandissante, tu as été préparé tes affaires afin de partir. Vu la saison et les températures, tu as prévu des tenues plutôt chaudes, et d'autres un peu plus sexy même s'il ne le sait pas. Oh non, ça, c'est une surprise. En soi, préparer tes vêtements n'a pas pris bien longtemps, peut-être une quinzaine voir une vingtaine de minutes grand maximum? C'est donc totalement prête à partir que tu le rejoins, t'approchant silencieusement de lui avant de te coller contre lui. Je suis prête, oui ! Dis-tu avec gaieté, totalement impatiente de voir ce qu'il te réserve. Tes joues virent à une teinte plus rosée à l'entente de cette remarque. Tu te mords la lèvre inférieure avant de lui repondre. C'est pour ça que je l'ai choisi... Et qui a parlé de résister? Même sans, hm? Tu ne peux pas laisser passer cette remarque. C'est même mieux, non? Sans le pantalon. Et tu ne doutes aucunement qu'il comprenne de quoi tu veux parler. N'aimant pas rester là sans rien faire, tu l'aides avec vos bagages, allant mettre vos bagages dans le coffre de la voiture afin de pouvoir vous en aller. Passer du temps hors de la maison te fera du bien, tu n'en doutes pas.

Niagara

Milan savait combien il était difficile pour Gaby de laisser partir les petits. A vrai dire, il n’en disait rien, mais ça lui brisait le coeur à chaque fois qu’ils devaient, pour une raison ou une autre, s’absenter quelques heures. Et le pire dans tout ça, c’était que c’était lui, qui était à l’initiative de cette séparation qui aurait pu être évitée ! Ils auraient pu les emmener ! Non. Il fallait être rationnel. Se séparer, pour mieux se retrouver. C’était d’ailleurs exactement la même chose qui l’attendait avec sa femme. Mieux se retrouver. il en avait souvent rêvé. Mais souvent, il avait jugé que ce n’était pas le bon moment. Et pour cause. Il n’avait pas tort. Leur fille née depuis quelques semaines seulement, ils n’allaient pas se barrer ainsi. Tout d’abord, parce qu’il n’en aurait jamais été capable, l’idée ne lui serait d’ailleurs même jamais venue en tête. Et puis, soyons honnête : Gabriella ne l’aurait jamais laissé faire… Et elle aurait eu raison !

Là, c’était le moment. Il le sentait, il le savait. Et il avait sauté sur l’occasion. D’abord, il en avait parlé avec sa femme, l’idée n’étant ni de la rendre malheureuse, ni de la séparer de ses enfants. Ni de… le séparer de ses enfants. Le coeur lourd, il avait emmené Hayden et Hailee chez ses parents et étaient revenu pour retrouver Gaby, et attiser, taquin, sa curiosité : « oui ! Je sais. Mais… on t’a jamais dit que c’était un vilain défaut ? » il rit, lui adressant un clin d’oeil avant de l’embrasser tendrement, sourire aux lèvres : « promis. Tu sauras bien assez vite. » Disparu à la salle de bains, il lui avait suffi de quelques minutes pour se préparer, puis, aller prendre son café, dessinant quelques croquis. Tiens. Et pourquoi pas une page de BD sur ce qu’ils étaient en train de vivre ? Concentré, il dessinait. Ses enfants, d’abord. Gaby, ensuite. Il leva les yeux tout sourire lorsqu’elle le prit dans ses bras. A son tour, il ne put s’empêcher de l’étreindre. D’abord, un compliment, pensé bien évidemment, sur sa tenue qu’il appréciait particulièrement. Et riant légèrement, il caressa tendrement son dos « je savais, que tu voulais me déconcentrer ! t’as tout calculé, en fait ! » avait il lancé, moqueur, avant d’acquiescer « oh que oui… c’est mieux sans » bordel. S’il s’était écouté, il ne lui en aurait pas fallu beaucoup plus pour l’étreindre, sentir sa peau contre la sienne. Mais non. Il se l’était promis. Pas comme ça. Pas n’importe comment. Il voulait faire les choses bien, ils avaient besoin de se retrouver. Prenant les valises, il aida Gabriella a les ranger dans la voiture, avant de démarrer : « alors. On va où d’après toi ? » oh. Bien évidemment : Milan n’avait pas mis le gps, voulant garder la surprise totale. La connaissant, elle aurait été capable de regarder l’adresse durant le trajet !

Radio allumée, c’est sifflotant, qu’il s’était garé sur le parvis. Autour d’eux, on pouvait apercevoir les chambres nichées entre les branches, et Milan essayait de repérer la leur tandis qu’il se dirigeait vers l’accueil : « alors ? Première impression sur ta surprise ? Ça valait le coup ? » lança-t-il en riant, avant d’annoncer leur arrivée au réceptionniste…

Life is a screen playing some kind of movie road

Tu disais que c'était pour la vie, tu l'avais promis. Pourvu qu'on s'aime comme au premier jour et puis qu'on rêve. Pourvu que l'amour nous donne des ailes, qu'on s'aime. Nos soucis, nos problèmes, c'est pas la peine ı @Milan Hill & @Gabriella Fitzgerald Hill

Ce moment rien que tous les deux te fera le plus grand bien, tu le sais. Malgré tout, tu as besoin de retrouver un peu ton époux. Pas forcément en partant pendant des jours, mais ne serait-ce que quelques heures, voir une nuit. C'est nécessaire pour vous et votre couple, même si tout se passe à merveille jusqu'à maintenant. Après tout, tu es une mère, mais tu n'en es pas moins une épouse et une femme pour autant, tu ne dois pas l'oublier. Tu profiteras de tes deux bébés dès que tu seras de retour mais en attendant, tu veux profiter un peu de Milan. D'autant plus que tu as récemment vu la spécialiste pour une visite d'après accouchement donc... Qu'importe comment vous désirez profiter, tu pourras aller jusqu'au bout sans aucune inquiétude.

Seule avec ton époux, tu essaies peut-être un peu de lui tirer les vers du nez, c'est vrai. Et alors? C'est pas si grave ça, j'ai envie de savoir moi ! Dis-tu en prenant une moue d'enfant, digne de celle d'Hayden quand il essaie de te faire craquer. Bah quoi? Faut user de tes meilleurs moyens si tu espères lui soutirer une information, bien qu'il soit tout aussi têtu que toi à ce sujet. Mais bon, visiblement, tu n'arriveras pas à savoir quoi que ce soit. Tu files donc pour te préparer, même si tu ne sais pas réellement où tu vas. Difficile de prévoir une tenue sans savoir pour quoi tu t'habilles, mais bon. Une tenue simple et passe partout, ça devrait le faire, non? Dès que tu es prête, tu files retrouver la compagnie de ton homme, arrivant derrière lui pour le prendre dans tes bras. Face à ses propos, tu lui adresses un sourire en coin. Voyons, mon chéri. Si je voulais te déconcentrer, j'aurais pas pris la peine de m'habiller outre mesure. La nudité absolue ou une paire de sous-vêtement aurait amplement fait l'affaire. Ensemble, vous quittez donc la pièce afin d'aller mettre les valises dans le coffre de la voiture. Dès que tout y est. Ensuite, tu t'installes et tu t'attaches. Tu regardes ton époux avant de lâcher une réponse complètement ridicule. Je sais pas, t'as prévu de me jeter dans un caniveau? Plus sérieusement, j'en ai aucune idée... Et c'est bien ça, que tu n'aimes pas. Tu détestes ne pas savoir.

Durant le trajet, tu regardes le paysage défiler sous tes yeux en chantant quelques musiques passant à la radio ou alors tu discutes avec ton époux. Tout se passe même plutôt bien, même si tu te poses de plus en plus de questions. Dès que tu arrives, tu regardes tout autour de toi. Tu comprends plus ou moins ce qu'il a pu préparer et ça t'arraches un sourire. Bien-sûr que ça en vaut la peine ! Nous retrouver un peu va nous faire du bien. Dis-tu avec un immense sourire, ta main attrapant ensuite la sienne. Tu as tellement hâte de découvrir ce qui vous attend, de manière bien plus concrete que de l'imagination. Jusqu'à présent, tu n'avais encore jamais pu vivre ce genre d'expérience.

Niagara

Milan n’avait qu’une hâte ! Celle de passer du temps avec Gaby. Bien évidemment, depuis l’accouchement, ils étaient restés pour ainsi dire collés à leurs enfants, que Milan aimait plus que tout. Cependant cette fois-ci, il avait besoin d’autre chose. De profiter de sa femme seul.
Elle et lui avaient vus, certains couples se déchirer à la naissance des gosses. Triste naufrage, pourtant banal. Milan n’en voulait pas. Ca ne faisait pas partie de ses plans, il avait bien l’intention de continuer à aimer Gaby comme au premier jour de leur rencontre. Patient, il avait profité de ces quelques mois de nouveauté à échafauder l’un ou l’autre des nombreux plans qui lui tournaient en tête, beaucoup trop longs, pour la plupart : le tour du monde à la voile aurait pu être une bonne idée, cependant, il comptait bien revoir ses enfants avant leur majorité. Et puis, il l’avait déjà fait ! aujourd’hui, il préférait bien mieux quelque chose que ni elle ni lui n’avaient jamais fait. Ainsi, l’hotel dans les arbres se révélerait être par-fait ! Ils passeraient du temps tous les deux, verraient de belles choses, et reverraient leurs enfants le lendemain. Compromis idéal. En préparant leurs affaires, l’illustrateur éclata de rire à la remarque de sa femme :

« arrête… si on continue comme ça, j’vais demander à décaler notre arrivée ! » lui adressant un clin d’oeil, il vint l’embrasser, puis ils chargèrent la voiture. Léger coup de coude, il fronça les sourcils, avant de lancer : « pourquoi tout de suite, te jeter dans la caniveau ? Va vraiment falloir qu’on se calme sur les docus netflix qui parlent de cas glauques, ça te réussit pas chérie ! » lui adressant un clin d’oeil moqueur, il avait finalement pris place dans l’habitacle, tout sourire, en réalité tout aussi surexcité que Gaby.

Dans la voiture, Milan rit tandis que Gabriella tente de lui faire cracher le morceau. Un sourcil s’arque même, de temps à autres, à la voir agir comme elle le fait. Secouant la tête, il se mit à rire de bon coeur : « rappelle moi de te laisser passer un peu moins de temps avec Hay’, hm ? Il déteint un peu trop sur toi ! Bientôt, j’vais te retrouver à sucer ton pouce devant midi les zouzous, j’ai pas signé pour ça, moi ! » ricanant, il lui adressa un clin d’oeil avant d’embrasser sa joue : inutile pour lui de préciser que, comme bien souvent, il taquinait Gaby ; sans doute son sport préféré, il en venait parfois à regretter que ça ne soit pas encore une discipline olympique !

Continuant tranquillement sa route, la main de Milan se posa sur la cuisse de sa Plume qu’il caressait tendrement, observant le paysage autour d’eux : ils étaient enfin arrivés. Sa main serrant doucement celle de Gabriella qu’il senti l’agripper, il hocha la tête, déposant un baiser sur son front : « j’crois aussi. j’ai trop hâte de voir comment c’est à l’intérieur !! » en réalité, c’était même pire que ça : il était comme un gosse. Allant prendre leurs valises dans le coffre, il s’était dirigé vers l’accueil, récupérant les clés de leur cocon… et au bout de quelques minutes, il avait enfin trouvé l’emplacement de celui-ci, et comment monter ces foutues valises sans mourir. Tout sourire, il avait posé ses bagages à côté du lit, s’asseyant : « enfiiin ! c’est trop beau ! » et il adressa un large sourire à Gaby, lui tendant les bras comme un enfant « Gabyyyy ! j’veux un caliiin ! » avait il lancé dans une voix de gamin, faisant plus ou moins les mêmes yeux que le chat Potté dans Shrek...

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Tu disais que c'était pour la vie, tu l'avais promis. Pourvu qu'on s'aime comme au premier jour et puis qu'on rêve. Pourvu que l'amour nous donne des ailes, qu'on s'aime. Nos soucis, nos problèmes, c'est pas la peine ı @Milan Hill & @Gabriella Fitzgerald Hill

Tu as beau être une jeune maman heureuse et pleine de vie, tu n'en oublies pas pour autant ton rôle d'épouse, et celui de femme à part entière. Evidemment que te retrouver seule avec lui va te faire le plus grand bien, c'est réellement nécessaire pour vous et votre couple. Pas que tu ressens un éloignement ou quoi que ce soit, simplement que tu n'as pas envie que les choses puissent changer entre vous. Depuis tes dix-sept ans, tu en es amoureuse et tu n'as certainement pas envie que ça change. Milan, c'est cet homme qui t'es complémentaire, celui que tu vois comme un pilier dans ta vie. Pour toi, ça a toujours été une évidence depuis ton enlèvement. Lorsqu'il a pu te dire que c'était pour le meilleur et pour le pire, ce n'était pas un euphémisme. Ensemble, tu vous sais capables de braver n'importe quelle tempête, aussi violente soit-elle. S'il a pu t'accorder toute sa confiance, il va de soi que c'est totalement réciproque. Les yeux fermés, sans réfléchir, tu pourrais le suivre jusqu'à l'autre bout du monde s'il te le demandait. C'est donc pour cette raison que, même sans savoir où il t'emmène, tu acceptes de le suivre et de préparer tes affaires pour partir. Face à ces quelques mots, tu lui adresses un regard qui en dit long.

Hm... Non ! Ça attendra. Je préfère qu'on prenne notre temps. Et, après ça, vous vous mettez donc à charger la voiture. À ses mots, tu roules des yeux. Ensuite, tu lui fais ce petit regard tristounet, presque un brin dramatique. En même temps, je sais que tu veux te débarrasser de moi ! Alors c'était soit le caniveau, soit le bord de la route ! Ce n'est rien de plus qu'une boutade, jamais rien de méchant. Évidemment que tu réalises bien qu'il ne t'abandonneras pas. En même temps, il ne manquerait plus que ça, tiens ! N'est-ce pas un motif de divorce, ça ?

Tu entre-ouvres la bouche, prenant cet air faussement choqué ! Qu'a-t-il osé dire là ?! Non, tu ne vas certainement pas laisser ça passer. Non mais pardon ?! Venant du mec qui a l'âge mental avec qui va avec, c'est culotté tiens ! T'es sûr que c'est pas toi qui déteins sur moi ?! J'ai pas signé pour ça non plus, au cas où ! Sale gosse va. Ça a de quoi te faire explorer de rire, ces habitudes entre vous n'ont jamais changées et heureusement. Milan et toi, vous êtes pas seulement mari et femme, mais aussi les meilleurs amis qui soit. Peut-être que c'est pour cette raison que votre couple tient depuis tant d'années ?

Enfin arrivés sur place, c'est seulement là que tu vas avoir les réponses à toutes ces questions qui se bousculent dans ta tête depuis qu'il t'a demandé de préparer tes affaires. C'est lui qui récupère les clés avant que vous puissiez vous diriger vers votre logement pour la nuit. Il faut d'abord patienter quelques minutes afin de trouver où il se situe, et comment monter vos bagages. Mais dès que c'est fait, tu y grimpes avant de regarder tout autour de toi, ayant ce sourire de gosse aux lèvres. Tu as beau avoir une imagination totalement débordante, tu ne pouvais définitivement pas prévoir ça. Aux paroles de ton époux, tu arques un sourcil. Tu veux un câlin ou... Un câââlin ? Bah oui, il y a toute une nuance et le connaissant, il saisira amplement ce que tu lui dis. Quoi qu'il en soit, ça ne t'empêche pas de t'approcher de lui pour le prendre dans tes bras.

Niagara

Lui ? Vouloir se débarrasser de sa femme ? Plutôt mourir ! Et puis quoi encore?! Il l’avait aimée depuis leur première rencontre au lycée et jamais n’avait voulu la quitter. Mieux encore, cette idée de lui avait jamais effleuré l’esprit. Avec Gabriella, c’était une évidence. Il arqua un sourcil à sa remarque, secouant la tête puis leva les yeux au ciel. « Gaby… Gaby… Gaby. Ma plume. Amour de ma vie. Tu réalise lorsque je t’appelle par tous ces petits noms que j’ai pour habitude de te donner, que penser ce genre de connerie ne serait-ce qu’un seul instant ne tient pas la route ? » Il lui adressa un clin d’oeil avant de reprendre, sa main se glissant sur sa cuisse : « Il pourrait y avoir une seule raison, pour que je te jette sur le bas côté. Mais elle impliquerait que la voiture soit en feu et que j’me sacrifie. Et j’ai pas très envie de me la jouer torche humaine alors… on va rester ensemble, c’est mieux, non ? » amusé, il lui adressa un sourire moqueur et embrassa sa joue. Bien sûr qu’il savait qu’elle le taquinait. Mais entrer dans son jeu était devenu sa spécialité.
Le voyage continua tout comme la discussion qui allait bon train et les deux amoureux n’eurent de cesse que de se taquiner. Surtout Milan, qui adorait provoquer sa femme. Il adorait voir cette petite moue incrédule sur le visage pourtant candide de Gabriella. Ouvrant de grands yeux pleins de pourquoi, Il prit un air faussement déçu, comme un enfant que l’on aurait puni de glace : « maiiis ! c’est celui qui dit qui est, d’abord ! c’est toi, tu déteins ! » lui tirant la langue, il lui adressa un clin d’oeil : « moi ? Un gamin ?? j’vois tellement pas où tu vas chercher des trucs pareils ! Enfin, tout de même Gaby, j’suis un adulte responsable, maintenant ! » Continuant de surveiller sa route qu’il ne quittait pas pour autant des yeux, un sourire vint étirer ses lèvres et illuminer son regard. Il était heureux, de profiter d’un moment privilégié avec Gabriella. Ça n’était pas arrivé depuis un moment. En réalité, il s’était parfois dit qu’ils finiraient peut-être comme ces couples qu’il enviait. Il l’espérait, d’ailleurs : l’exemple de ses parents était d’ailleurs parfait. Pour autant conscient que réitérer les faits et gestes de nos ainés était une connerie sans nom, il fallait bien admettre que la force du couple de ses parents le faisait rêver. Après plus de trente ans de mariage, ils s’aimaient tout comme au premier jour. Et l’illustrateur et l’écrivaine étaient bien partis sur la même voie. Complices dans leurs moindres faits et gestes, il savait que cette escapade leur permettrait de mieux se retrouver.

Une fois arrivés à la chambre, Milan se laissa tomber de tout son long sur le lit, réclamant un câlin, et éclata de rire à la remarque de Gabriella. Il arqua un sourcil : « à la base… j’demandais seulement un câlin. Mais l’un n’empêche pas l’autre ! Tu as envie d’un cââââlin, toi ? » il arqua un sourcil moqueur et se lova tendrement contre elle qu’il serrait dans ses bras avant de l’embrasser : « Ce weekend… il est à nous. Promis, on retrouvera nos enfants au plus vite mais… j’avais envie qu’on prenne un peu de temps pour nous. J’espère que ça te plait ? » Se redressant, il rompit leur étreinte à regret et prit sa main. Ensuite, Milan se précipita ensuite sur la vue sur la vue. Elle était magnifique. Imprenable. Emerveillé, un énorme sourire vint se figer sur son visage : « regarde moi cette vue !! c’est magnifique, non ??»
Restant derrière elle, il la serra tendrement contre lui, ses bras croisés autour d’elle. Et prenant quelques instants pour profiter du cadre dans lequel ils auraient la chance de rester pour quelques heures, il déposa un baiser dans le cou de Gaby… « j’te jetterai jamais dans le caniveau ! Des paysages comme ça… j’veux encore en voir des milliards avec toi. » et l’embrassant, il sourit contre ses lèvres « Ca te dit qu’on descende à la plage ? »

Life is a screen playing some kind of movie road

Tu disais que c'était pour la vie, tu l'avais promis. Pourvu qu'on s'aime comme au premier jour et puis qu'on rêve. Pourvu que l'amour nous donne des ailes, qu'on s'aime. Nos soucis, nos problèmes, c'est pas la peine ı @Milan Hill & @Gabriella Fitzgerald Hill

Milan, c'est ton évidence. C'est lui, ça a toujours été lui et ce, dès l'instant où vos regards se sont croisés pour la première fois. Ce jour là, tu t'en souviendras toute ta vie. Inconsciemment, tu l'as su. Il allait être l'homme avec qui tu ressentirais ce besoin de passer ta vie. Et pourtant, toi, tu as des valeurs très anciennes sur le mariage. Un seul mariage, avec le bon. Et ton mari serait le père de tes enfants. Les disputes arrivent, mais elles sont rares et jamais bien conséquentes. Votre couple a su affronter toutes les difficultés qui se sont mises sur votre route, y compris ton amnésie qui a duré presque six ans. Ton regard se pose sur lui, un immense sourire aux lèvres. Vingt ans que tu le connais, c'est plus que la moitié de ta vie, et pourtant... Il a toujours l'art de faire battre ton coeur comme au premier jour. De base, ça partait d'une petite taquinerie, rien de plus. Tu ne t'attendais donc pas à une telle déclaration de sa part... Tu l'aimes, tu l'aimes si fort. Comme une folle. À en mourir. Bien-sûr que je le sais, mon coeur. Je t'aime, tu sais? Et bien-sûr qu'on va rester ensemble. Ces taquineries sont devenues habituelles, elles rythment votre quotidien et c'est ça qui a toujours su vous amuser. Face à ces gamineries, tu ne peux pas contenir cet éclat de rire. Pire qu'un enfant ! Alors ça, même Hayden est capable de sortir mieux tiens ! Tu me déçois. Tu te mordilles la lèvre inférieure, cette situation t'amuses réellement. Il le sait, il te connait. Un adulte, un adulte... Seulement légalement ! Mentalement, je ne peux pas en dire autant... Responsable... Encore moins, désolée mon chéri ! Une perche bien tendue, tu l'as saisie à deux mains. C'était plus fort que toi. Ce genre de relation, c'est tout ce que tu pouvais espérer. Réellement.

Cette escapade romantique était importante, même si la séparation avec les enfants a été très difficile pour ton coeur de maman. Enfin arrivés et les valises posées, tu ne peux t'empêcher de lui poser cette question fatidique. Quel type de câlin? Eh, normal que la question se pose ! Tu arques un sourcil, ce petit sourire en coin qu'il ne connait que trop bien plaqué sur ton doux visage. Pourquoi choisir ? Pour autant, tu te contentes d'une étreinte et d'un baiser. Ce genre de moments, aussi simples soient-ils, tu les chéris plus que tout au monde. Bien-sûr que ça me plait voyons ! Et on va profiter pleinement de ce week-end, je te le promets. Ni une, ni deux, tu le suis afin d'observer cette superbe vue. Il sait y faire. Ta tête se pose contre son épaule. Rien qu'être ainsi avec lui, c'est tout simplement parfait. Oh ça oui, j'aime cette vue. Elle est inoubliable. Visiblement, il est encore sur cette plaisanterie liée au caniveau puisqu'il y fait allusion. Qu'importe où il veut t'emmener, tu pourrais le suivre au bout du monde s'il te le demandait. Tu te retournes afin de lui faire face, ta main se pose sur son visage alors que ton pouce caresse délicatement sa peau. J'adorerais oui, j'ai l'impression de pas y être allée depuis longtemps ! Et pourtant, non, ça ne fait pas si longtemps...

Niagara

Milan était heureux de cette vie qu’il avait avec Gabriella. De leur rencontre à aujourd’hui, ça avait toujours été d’une extrême douceur, entre eux deux. Ses potes, lorsqu’il était ado, l’avaient d’ailleurs souvent chambré : c’était fou, comme une tête brûlée comme lui avait soudainement trouvé son équilibre dans la douceur des bras de celle qui était devenue sa femme. Alors oui. Certains avaient pu avoir du mal à s’y faire. Mais ce n’était pas le problème de Milan : après tout, chacun pensait ce qu’il voulait, et lui,vivait très bien de la sorte ; encore mieux depuis l’arrivée d’Hayden et Hailee dans leurs vies : il était aux anges. Pour autant, ça n’avait pas été toujours très rose. Si leur amour avait toujours su faire taire ces disputes inutiles qui pouvaient parfois pointer le bout de leur nez, il avait pourtant été terrorisé, lorsque Gabriella avait disparu. Et face à son amnésie, on aurait presque cru à une mauvaise blague : Milan, lui, avait été loin d’en rire. Il n’avait jamais eu aussi peur de toute sa vie. Pas même lorsque son père et lui s’étaient retrouvés face à un gigantesque caïman. Tout ça ne lui avait fait ni chaud ni froid, comparé à l’idée de perdre à tout jamais Gabriella et ces souvenirs qu’il avait été le seul à garder, pendant de longues années. Cependant, ils ne s’étaient pas lâchés. Car si certains auraient pu être refroidis à l’idée de retrouver celui ou celle qu’ils aimaient totalement amnésique, Milan s’était raccroché à elle, de toutes ses forces. Avec le recul, il ne pensait même pas avoir tenté de la récupérer. C’était bien plus complexe que cela. Mais une chose était sûre : cette amnésie leur avait sans doute permis de se redécouvrir autrement, d’une certaine façon : eux, avaient eu la chance de revivre le frisson des premières fois : et ça n’était pas donné à tout le monde.

Amour de jeunesse qu’il espérait devenir amour de vieillesse, il était heureux de voir Gabriella chaque jour à ses côtés, et vieillir avec elle était probablement ce qui avait été donné de plus beau à Milan, en plus de ses enfants, c’est d’ailleurs tout naturellement que, contemplant le paysage, il avait finalement fait une déclaration sortie de nulle part à la femme de sa vie. Comme si soudainement, il s’était mis à douter, à cause des taquineries qu’ils avaient toujours aimé se lancer. En réalité, il les prenait tout simplement comme alibi. Il savait très bien qu’elles ne devaient rester que des plaisanteries. Mais y’avait-il un moment spécifique pour dire aux gens que l’on aime à quel point on tient à eux ?
Il haussa les épaules, moqueur, avant de lancer, un sourire au coin des lèvres tandis que son regard se plongeait dans celui de Gabriella « sans aucun doute, notre fils est capable de beaucoup mieux. Néanmoins... » il arqua un sourcil et pinça doucement sa joue « tu crois que je t’ai pas entendue, te marrer ? » il se mit à rire et lui tira la langue « eeeh c’est celui qui dit qui est ! » s’était il ensuite contenté de répondre, histoire d’enfoncer un peu plus le clou : il était mort de rire mais se stoppa net lorsqu’elle lui demanda pourquoi choisir le genre de câlin qu’ils allaient bien pouvoir se donner. Il arqua un sourcil, mordillant tendrement la lèvre inférieure de Gaby après l’avoir embrassée tout aussi tendrement « me feriez vous des avances, madame Hill ? Faites gaffe, vous êtes sur un terrain plus que glissant... » riant contre ses lèvres, il avant ensuite hoché la tête « cool. Content que ça te plaise, si tu savais ! » il se défit de son étreinte à regrets, avant d’aller passer son bombers en cuir : « bien évidemment, qu’on va profiter. C’est un peu le but de la manœuvre, ma plume ! » Là, il prit sa main et descendit avec elle. Quelques instants plus tard, ils se retrouvèrent sur la plage « tu vas rire, mais j’ai la même impression… on rattrape le temps perdu ? » avait il proposé, un air taquin sur le visage…

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Tu disais que c'était pour la vie, tu l'avais promis. Pourvu qu'on s'aime comme au premier jour et puis qu'on rêve. Pourvu que l'amour nous donne des ailes, qu'on s'aime. Nos soucis, nos problèmes, c'est pas la peine ı @Milan Hill & @Gabriella Fitzgerald Hill

Avec Milan à tes côtés, tu as toujours eu cette impression de vivre un rêve éveillée, d'être dans un conte de fée digne de ceux que ta mère te lisait lorsque tu était enfant, lorsque tu croyais encore au prince charmant. Finalement, ton prince, tu l'as trouvé. Il n'est pas venu sur son beau cheval blanc, avec son beau costard digne des années 90. Non, il est différent mais surtout, lui, il existe réellement. Vous avez beau être différents sur pleins de points, l'amour vous a réuni, quoi qu'il en coûte. Et oui, à ses côtés, tu as bravé les pires moments de ta vie tel que ton enlèvement ou encore la perte du bébé que tu portais à ce moment là. Mais tu as aussi pu vivre les moments les plus beaux et les plus magiques. Que ce soit le premier amour, la première fois, les rendez-vous romantiques, sans en oublier les deux points les plus importants : le mariage et le fait de devenir parents. Hailee est le fruit de votre amour, ni plus ni moins. Malgré ton amnésie, ton mari n'a jamais fuis, au grand jamais. Il est resté à tes côtés du début jusqu'à aujourd'hui inclus. Lorsqu'il a juré que vous deux, c'était pour le meilleur et pour le pire, tu n'imaginais pas ça. Comme quoi, ce ne sont pas que des paroles en l'air concernant ton couple. Cet amour était une évidence pour toi, et céder à la tentation a été la plus belle décision que tu aies pu prendre. Milan est ton pilier et imaginer ta vie sans lui est tout simplement inconcevable car sans lui, elle n'aurait tout simplement pas de sens. Impossible pour toi de renoncer à ce bonheur après l'avoir vécu pendant autant d'années passées à ses côtés.

Pour toi, vieillir à ses côtés n'est pas un espoir mais une évidence tant qu'il voudra encore de toi à ses côtés. Parce que non, jamais tu ne comptes t'en aller, tout comme tu ne t'es jamais imaginée vivre ta vie avec quelqu'un d'autre que lui. Ni maintenant, ni jamais ! Pourquoi aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs alors que tu es parfaitement satisfaite de ce que tu as ? À tes yeux, personne ne peux lui arriver à la cheville. Après tant d'années, il y a certaines petites habitudes qui ont pu prendre place, telles que ces taquineries d'ailleurs. Ce n'est pas pour te déplaire, tu t'estimes même si chanceuse de pouvoir te réveiller à ses côtés chaque matin. Par contre, cette déclaration était inattendue mais très agréable à entendre, cela te touche très sincèrement. Jamais, je rigolais pour autre chose voyons ! Dis-tu avec une tête aussi innocente que possible, comment s'imaginer que tu puisses mentir avec une telle bouille ? Shhhht j'ai raison et tu le sais très bien d'ailleurs ! Si tu lui as fais des avances ? Oui, et à peine masquées d'ailleurs. Pourquoi faire semblant ? S'il y a bien une personne qui sait à quel point tu n'es pas sage, c'est bien lui. Et il le sait mieux que personne. Je sais exactement sur quel terrain je m'avance, Monsieur Hill. Et oui, ce sont des avances. Lui avoues-tu en rougissant légèrement. Cet homme te fait encore le même effet qu'au premier jour, c'est dingue. Enfin, d'un commun accord, tu te rends en sa compagnie jusqu'à la plage qui n'est pas si loin d'ici. Cet air taquin, tu ne le connais que trop bien, mais où veut-il en venir ? J'adorerais ! Par quoi veux-tu commencer ? Lui demandes-tu, aussi impatiente et joyeuse qu'une enfant le matin de Noël.

Niagara

Pour l’illustrateur, son histoire avec Gabriella avait toujours été une évidence. Et pourtant, on ne pouvait pas forcément dire la même chose de son entourage : D’abord, il y avait eu ses amis. Tous s’accordant à dire que le gamin qu’il était à l’époque allait finir par se casser les talons à courir après une fille telle qu’elle. Et dans le fond, il savait qu’ils avaient raison. Gabriella était trop, pour lui. Trop forte, trop indépendante, et surtout trop belle : bien souvent, Milan s’était demandé pourquoi elle l’avait choisi ; pourquoi elle avait décidé de le garder, lui et ses défauts, lui et ses maladresses. Pas qu’il ait mauvais fond, il était d’ailleurs plutôt foncièrement gentil. Mais à trop vouloir bien faire, il lui arrivait de faire de faux pas, qui lui valaient des remontées de bretelles, certaines plus affectueuses que d’autres… Comme quoi l’adage disait vrai : l’enfer était pavé de bonnes intentions. Mais au-delà de ses amis, c’étaient ses parents, qui n’étaient pas restés en reste. Pas qu’ils n’aient pas été heureux de l’arrivée de Gabriella dans la vie de leur fils, mais n’allait elle pas la détourner de ses cours ? Allait-il continuer à prendre au sérieux le lycée, du moins assez suffisamment pour avoir son diplôme ? Oui. Bien sûr que oui. Milan avait beau être un grand romantique dans l’âme, il n’en était pas moins quelqu’un de responsable. Il avait toujours eu le sens des priorités, et ce depuis tout jeune. Rassurés lorsqu’il eut son diplôme, un peu moins lorsqu’il commença son cursus d’arts, ils avaient fini par le laisser vivre sa vie avec Gabriella. Ses amis, eux aussi avaient fini par les laisser tranquille et aujourd’hui, ce mauvais pari de leur part restait une plaisanterie que Milan n’hésitait pas à leur flanquer en pleine figure, lorsqu’ils se voyaient : orgueilleux ? Ouais. Un peu. Surtout lorsque l’on parlait de sa femme : là, Milan ne répondait plus de rien. Pour lui, c’était une évidence. Il avait été là dans les meilleurs moments, dans les pires aussi. Jamais il ne se résoudrait à laisser sa Plume de côté. C’était impossible : ses enfants et elle étaient son port d’attache et sans eux, il partait à la dérive. Si seulement Gabriella avait pu être lui quelques secondes, ne fusse que pour comprendre tout l’amour qu’il leur portait ! Bien évidemment, il avait beau être un énorme rêveur, Milan avait bien conscience de l’impossibilité de son souhait. Alors à défaut… il lui avait servi une déclaration, aussi spontanée que son envie de lui rappeler à quel point il l’aimait. Et arquant un sourcil face à ses rires, il avait secoué la tête, avant de reprendre d’un air incrédule : « Qu’est ce que tu mens mal, ma Plume ! Enfin… tu me mens mal ! » riant, il l’avait prise par les épaules, l’incitant à se retourner, puis l’embrassa tendrement avant de la prendre par la taille, commençant sa descente jusqu’à la plage. Un clin d’oeil adressé à la jeune femme, il caressa sa joue, répondant presque innocemment : « tes désirs sont des ordres, mon coeur ! » puis il se mit à rire, regardant où il mettait les pieds et haussa les épaules : « de ce que je sais… il me semble qu’il y a une crique, à l’autre bout de la plage, regarde, on en voit les limites ! » avait il lancé, pointant du doigt l’horizon, et il poursuivit : « y’a pas l’air d’y avoir grand monde, mais là bas… on serait seuls.. » avait il lancé faussement innocent. Pas que le fait d’être dans l’espace public les aient empêché de faire ce que bon leur semblait par le passé, mais tout de même : Milan avait imaginé bien plus romantique et poétique, pour leurs retrouvailles, qu’une pulsion assouvie entre deux rochers… Adressant un sourire à Gaby, sa main se nicha sur ses hanches, et il conclut : « et puis… ça a l’air vachement beau, en plus d’être un coin tranquille ! » puis, riant, il avait continué de s’avancer sur le sable, avant de retirer ses chaussures.

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Tu disais que c'était pour la vie, tu l'avais promis. Pourvu qu'on s'aime comme au premier jour et puis qu'on rêve. Pourvu que l'amour nous donne des ailes, qu'on s'aime. Nos soucis, nos problèmes, c'est pas la peine ı @Milan Hill & @Gabriella Fitzgerald Hill

A l'origine, ton père n'était pas très heureux à l'idée que tu puisses avoir un petit ami, surtout que tu étais assez jeune lorsque tu as rencontré Milan. Seize ans seulement, voilà l'âge que tu avais. Tu étais la petite princesse de ton paternel, sa chérie, sa fille rien qu'à lui et que personne n'avait le droit de toucher. Puis, il avait tellement peur qu'on puisse jouer avec tes sentiments. Heureusement, ton mari n'était pas comme ça. Puis il avait aussi cette crainte que tu sacrifies ta scolarité, ou même tes rêves. Et pourtant, ça n'a pas du tout été le cas. Au contraire même. Milan et toi étiez déjà assez matures malgré votre jeune âge, mais vous étiez aussi persuadés que votre amour allait durer. Pour autant, tu n'as jamais abandonné tes rêves. Par contre, tu en a eu de nouveaux. De ces rêves qu'on vit à deux. Le mariage par exemple, même si tu ne lui en avais jamais parlé. Après tout, ça pouvait attendre, tu étais encore jeune. Puis, la question de la maternité. Avoir un enfant n'était clairement pas une urgence, de ces désirs que tu voulais assouvir le plus rapidement possible. Par contre, tu savais pertinemment que tu voulais devenir maman et découvrir les joies de la maternité. Depuis l'adolescence, tu t'en est rendue compte. Bon, évidemment, tu voulais une vie stable avant d'avoir un enfant. Avoir des rêves pleins la tête ne t'as jamais empêché de garder les pieds sur terre et d'être responsable dans tes décisions. C'est bien un point commun que tu as avec ton époux, d'ailleurs. Vous avez beau être de grands enfants pour certaines choses, cela ne vous a jamais empêché de vous montrer responsables et d'être réfléchi dans les situations où c'était nécessaire.

Mais je ne mens pas, pour qui me prends-tu ? Je vais me vexer ! Dramaqueen ? Toi ? Ahah. Non. Ou alors juste un peu, mais ce ne sont que des airs faussement dramatiques. Jamais tu ne vas te vexer pour si peu car Milan te connait beaucoup trop bien, et tu t'en rends bien compte. Lui mentir est donc impossible. Main dans la main, c'est avec lui que tu rejoins donc la plage. Dès que tu es arrivée, afin éviter d'avoir du sable dans les chaussures, tu ôtes assez rapidement tes chaussures que tu récupères ensuite afin de ne pas laisser là, en plein milieu de tout. Ça a l'air magnifique, j'adorerais y aller, pas toi? Lui demandes-tu avec un enthousiasme certain. Surtout si on y est seuls, on pourra vraiment en profiter ! Ce n'est pas un sous-entendu, simplement que ça évitera d'être entourée d'un tas de gens. Non pas que tu n'aimes pas être entourée, mais disons que tu ne rates jamais une seule occasion d'être seule avec Milan. Sans personne dans les environs, donc. Tu sais, je suis déjà totalement convaincue, surtout que tu me connais. J'adore découvrir de nouveaux endroits, de nouveaux paysages. Ce n'est pas pour rien que j'adore voyager. Et je ne doute même pas du fait que ça va être magnifique. Et certainement mémorable d'ailleurs. Ce moment, tu l'avais attendu. Surtout qu'ils se font rares depuis la naissance d'Hailee et c'est normal. Il faut un certain temps d'adaptation après l'arrivée d'un couple, surtout qu'il s'agit d'un changement majeur dans une vie. Passer de deux à trois, puis de trois à quatre, c'est quand même pas rien. Et bien que tu es parfaitement heureuse et épanouie avec ces changements, passer du temps avec ton époux te manquait cruellement. Tu as donc bien l'intention d'en profiter pleinement. Alors, on y va, mon ange? Lui dis-tu avec un immense sourire et avec un regard amoureux. Que tu l'aimes, que tu es chanceuse de l'avoir dans ta vie. C'est fou.

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