- Elvyra FölckYou're a little late
I'm already torn - Pseudo : Rap'
Messages : 877
Points : 29
Faceclaim : Ebba Zingmark
Crédits : @Century Sex
Date d'inscription : 13/11/2020
Âge : Âgée de 29 ans, je fêterai bientôt mes 30 ans, n'est-ce pas cool ?
Situation financière : Etant avocate, ma situation est plutôt confortable. Après tout, tant que j'ai un toit au-dessus de ma tête, c'est tout ce qui compte.
Situation amoureuse : Un jour, la mer aura emporté tout le sable. Les océans s’assécheront, et le soleil s’éteindra. Mais quand ce jour viendra, je t’aimerai encore. Parce que moi sans toi, ce n'est juste pas envisageable ♥ Cœur teinté d'une jolie couleur répondant au doux prénom d'Aedan
Orientation sexuelle : Aedanophile. C’est à dire que je suis attirée par les beaux bruns au sourire ravageur, typé coréen juste ce qu’il faut, brillant avocat et musclé comme jamais. Ça vous parle ?
Habitation : J'habite un appartement à Dowtown. Si tu veux l'adresse exacte, il suffit de demander.
Emploi/études : Avocate au sein du cabinet "Avocat & Associés", à Dupont Circle
Rps en cours :
Elvydan ♡ Être loin de toi - à des milliers de kilomètres - ne m'a apporté aucun réconfort. Le fait de ne plus être tourmentée par ta proximité, placée devant la preuve quotidienne de mon incapacité à obtenir le seule personne que je désire vraiment, ne m'a pas aidé à cicatriser. Ca n'a fait qu'empirer les choses. Avec le temps, j'ai compris une chose ... Toi et moi ne pouvons cesser de nous aimer, pas plus que la Terre ne peut cesser de tourner autour du Soleil ...
Un autre avion, et tu repars ...
My heart is so jet-lag
☆ ★ ☆
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- Aedan TaylorThere's nothing you can't say
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Âge : 30 ans
Situation financière : Aisée
Situation amoureuse : en couple - plus ou moins - avec la jolie Elvyra ♥
Orientation sexuelle : le genre lui importe peu, voire pas du tout. S'il tombe amoureux, il tombe amoureux d'une personne, d'un être humain. C'est aussi simple que ça.
Habitation : Appartement n°15, Downtown
Emploi/études : Avocat, a son propre cabinet
Multicomptes : Jin-Soo
Rps en cours : Aeryn - Niklaus#2 - Nora - Elvyra#4 - Elena - Elijah#2
Un autre avion et tu repars...
Aedan & Elvyra
Cette semaine avait été un réel cauchemar. Aedan avait l’impression d’être sur pilote automatique la plupart du temps. Il allait au bureau, il traitait ses affaires, recevait les clients, allait en procès, bref, il faisait son travail et il le faisait bien, comme toujours. Néanmoins, il n’avait pas vraiment l’impression d’être là, c’était comme s’il était spectateur de sa propre vie. Intérieurement, il était juste…vide. Désespéré. Las. Il avait le cœur brisé. Et il savait qu’il était en partie fautif. Que sa stupidité et son incapacité à comprendre certaines choses en étaient en partie la cause. Bien sûr, il n’était certainement pas le seul en tort dans toute cette histoire, mais en l’occurrence, c’était tout de même en grande partie de sa faute. Il n’avait pas écouté Elvyra comme il aurait dû, il n’avait pas su détecter les signes, il n’avait pas su lire entre les lignes – ou écouter, en l’occurrence. Il lui avait hurlé dessus, il l’avait traînée à sa suite, l’obligeant à le suivre en lui faisant probablement mal. Il l’avait laissée repartir sous la pluie, incapable de réagir après qu’elle lui ai fait une véritable déclaration d’amour. Si les choses s’étaient passées différemment, il en aurait été le plus heureux des hommes. Mais vu le fiasco de ce rendez-vous…il ne pouvait pas s’en réjouir. Ce soir-là, il était rentré et il s’était mis à pleurer comme un gamin qui vivait son premier chagrin d’amour. Puis, après avoir pris une longue douche, il avait commencé à vider un peu toutes les bouteilles d’alcool qu’il avait chez lui. Le tout en se lamentant par sms auprès d’Elijah. Elijah qui ne savait certainement plus où donner de la tête avec ses conneries. Il avait tenté de lui remonter le moral à sa façon, avant qu’Aedan ne s’endorme comme une merde sur son portable. Lorsqu’il s’était réveillé, il avait eu un petit coup de panique et avait aussitôt consulté ses messages et son historique d’appels pour vérifier qu’il n’ait pas envoyé n’importe quoi à Elvyra ou qu’il ne l’ait pas appelée. Par chance, il n’y avait que les messages envoyés à Elijah.
Les jours qui suivirent, il avait songé à appeler la jeune femme, ou au moins à lui envoyer un petit message, mais il n’en eut pas le courage. Ses derniers mots avaient été très clairs. Elle ne voulait plus le voir. Elle avait décrété que tout était terminé. Quelle ironie. Ça n’avait même pas commencé entre eux. Mais Aedan avait l’impression d’avoir perdu un être très cher et de devoir en faire le deuil. Non. C’était idiot de penser ça. Il avait été voir son meilleur ami pour se lamenter en sa présence, mais Elijah aussi avait ses propres soucis. Du coup, ils avaient été un beau duos de loques qui pleurnichaient sur leur vie et surtout sur les femmes de leur vie. Mais finalement, ça lui avait fait du bien et ça lui avait permis de réfléchir à ce qu’il voulait réellement. Conclusion : il refusait que les choses se terminent de cette façon. Il devait dire à Elvyra ce qu’il ressentait vraiment. Il devait arrêter de faire l’autruche. Il l’aimait à en crever et après cette horrible soirée, c’était devenu encore plus clair. Alors, lorsqu’il avait vu le post Instagram de la jeune femme disant qu’elle s’envolait pour la Suède, suivi par un message d’Elijah lui disant qu’elle repartait pour de bon, Aedan avait vu rouge. Il avait commencé à paniquer, à faire les cent pas dans son appartement tout en gueulant comme un con, sous le regard médusé de son chat qui se demandait sans doute si son humain n’avait pas définitivement perdu la tête. Il avait l’impression d’être revenu des années en arrière, d’être face au même scénario. Sauf que, cette fois, il voulait une autre fin à l’histoire.
Finalement, sa décision fut prise très vite. Ne sachant pas à quelle heure partait le vol en question, il s’était renseigné sur tous les vols vers la Suède, ce jour-là. Le premier était en début d’après-midi, parfait. Il ignorait encore que c’était le vol que prendrait Elvyra. Peut-être que finalement, le destin avait décidé de leur donner un coup de pouce. Mouais. Il ne croyait pas vraiment au destin. Quoiqu’il en soit, il refusait de la laisser partir comme ça. Il avait déjà assez de regrets et au moins, il aurait tenté quelque chose, cette fois. Il espérait juste qu’il n’arriverait pas trop tard. La route jusqu’à l’aéroport fut infernale. Il avait décidé de prendre un taxi car il ne se sentait pas capable de conduire, trop nerveux, trop stressé. Mais pour le coup, il stressa le pauvre chauffeur qui n’avait rien demandé à personne. Sans parler des embouteillages à l’entrée de l’aéroport. Fait chier ! Si ça continuait, il allait rater Elvyra. Même s’il n’était pas certain que ce vol soit le sien, il y avait des chances. Il finit par entrer dans le bâtiment et se mit à courir un peu partout, cherchant frénétiquement une tignasse rousse. Au moins, sa nouvelle couleur permettait de mieux la repérer, maintenant. Mouais. Il y avait tellement de monde que la tâche s’avérait plus difficile que prévue. Il courait partout en criant le prénom de la jeune femme, se fichant du regard des autres gens qui devaient le prendre pour un fou. On aurait vraiment cru une scène tout droit sortie d’un film. Et puis, il la vit. Elle était non loin de la sécurité, près d’un panneau. Il l’avait clairement vue tenter de se cacher derrière. Elle l’avait donc vu aussi. Et sans doute entendu. Il se pourrait que demain, il n’ait plus de voix, mais tant pis.
Il bouscula les gens sans ménagement, ayant trop peur qu’Elvyra lui file entre les doigts. Si elle passait la sécurité, c’était fichu. Les quelques mètres restants lui parurent si loin. Et puis, il arriva enfin à hauteur de la jeune femme, totalement essoufflé. Il resta un instant planté devant elle sans rien dire, tentant bêtement de reprendre son souffle. Elle n’avait pas intérêt à en profiter pour filer ! « Ne…pars…pas. » Bordel ! Il faisait du sport régulièrement, pourquoi était-il aussi essoufflé, là ? Bien sûr, ce n’était pas la seule chose qu’il avait à lui dire. Mais il attendit d’être pleinement capable d’articuler. « Je suis désolé. J’ai merdé. J’ai déconné. J’ai fait n’importe quoi. Je n’aurais pas dû te crier dessus. J’aurais dû mieux t’écouter. J’aurais dû te retenir, ce soir-là. Je suis désolé. » Il avait parlé à une vitesse folle, il n’était même pas sûr qu’Elvyra ait tout compris. Il secoua la tête, puis attrapa la jeune femme par les épaules, doucement, sans lui faire mal. Car ce n’était pas le but. Il chercha son regard des yeux, il voulait lui montrer qu’il était sincère. Quoique toujours un peu paniqué. Idiot. « Je…Je ne veux pas que tu partes ! Je sais ce que j’ai dit la dernière fois, mais je ne le pensais pas. On ne peut pas…se quitter comme ça. » Il déglutit péniblement et se mordit la lèvre inférieure. Son cœur battait à tout rompre et ce n’était pas uniquement à cause de sa course folle et insensée de tout à l’heure. « Elvy, je… » Je t’aime. Et encore une fois, il fut incapable de prononcer ces mots. A la place de ça, il l’embrassa. Il l’embrassa réellement, comme s’il pouvait mettre tous ses sentiments dans ce baiser. Il en avait si souvent rêvé sans oser franchir le pas. Maintenant, en plein aéroport, il avait enfin décidé d’agir. Il ne savait pas combien de temps ça avait duré, mais l’espace d’un instant, le temps semblait s’être arrêté. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, il resta planté devant elle comme l’idiot qu’il était, sans prononcer le moindre mot.
Les jours qui suivirent, il avait songé à appeler la jeune femme, ou au moins à lui envoyer un petit message, mais il n’en eut pas le courage. Ses derniers mots avaient été très clairs. Elle ne voulait plus le voir. Elle avait décrété que tout était terminé. Quelle ironie. Ça n’avait même pas commencé entre eux. Mais Aedan avait l’impression d’avoir perdu un être très cher et de devoir en faire le deuil. Non. C’était idiot de penser ça. Il avait été voir son meilleur ami pour se lamenter en sa présence, mais Elijah aussi avait ses propres soucis. Du coup, ils avaient été un beau duos de loques qui pleurnichaient sur leur vie et surtout sur les femmes de leur vie. Mais finalement, ça lui avait fait du bien et ça lui avait permis de réfléchir à ce qu’il voulait réellement. Conclusion : il refusait que les choses se terminent de cette façon. Il devait dire à Elvyra ce qu’il ressentait vraiment. Il devait arrêter de faire l’autruche. Il l’aimait à en crever et après cette horrible soirée, c’était devenu encore plus clair. Alors, lorsqu’il avait vu le post Instagram de la jeune femme disant qu’elle s’envolait pour la Suède, suivi par un message d’Elijah lui disant qu’elle repartait pour de bon, Aedan avait vu rouge. Il avait commencé à paniquer, à faire les cent pas dans son appartement tout en gueulant comme un con, sous le regard médusé de son chat qui se demandait sans doute si son humain n’avait pas définitivement perdu la tête. Il avait l’impression d’être revenu des années en arrière, d’être face au même scénario. Sauf que, cette fois, il voulait une autre fin à l’histoire.
Finalement, sa décision fut prise très vite. Ne sachant pas à quelle heure partait le vol en question, il s’était renseigné sur tous les vols vers la Suède, ce jour-là. Le premier était en début d’après-midi, parfait. Il ignorait encore que c’était le vol que prendrait Elvyra. Peut-être que finalement, le destin avait décidé de leur donner un coup de pouce. Mouais. Il ne croyait pas vraiment au destin. Quoiqu’il en soit, il refusait de la laisser partir comme ça. Il avait déjà assez de regrets et au moins, il aurait tenté quelque chose, cette fois. Il espérait juste qu’il n’arriverait pas trop tard. La route jusqu’à l’aéroport fut infernale. Il avait décidé de prendre un taxi car il ne se sentait pas capable de conduire, trop nerveux, trop stressé. Mais pour le coup, il stressa le pauvre chauffeur qui n’avait rien demandé à personne. Sans parler des embouteillages à l’entrée de l’aéroport. Fait chier ! Si ça continuait, il allait rater Elvyra. Même s’il n’était pas certain que ce vol soit le sien, il y avait des chances. Il finit par entrer dans le bâtiment et se mit à courir un peu partout, cherchant frénétiquement une tignasse rousse. Au moins, sa nouvelle couleur permettait de mieux la repérer, maintenant. Mouais. Il y avait tellement de monde que la tâche s’avérait plus difficile que prévue. Il courait partout en criant le prénom de la jeune femme, se fichant du regard des autres gens qui devaient le prendre pour un fou. On aurait vraiment cru une scène tout droit sortie d’un film. Et puis, il la vit. Elle était non loin de la sécurité, près d’un panneau. Il l’avait clairement vue tenter de se cacher derrière. Elle l’avait donc vu aussi. Et sans doute entendu. Il se pourrait que demain, il n’ait plus de voix, mais tant pis.
Il bouscula les gens sans ménagement, ayant trop peur qu’Elvyra lui file entre les doigts. Si elle passait la sécurité, c’était fichu. Les quelques mètres restants lui parurent si loin. Et puis, il arriva enfin à hauteur de la jeune femme, totalement essoufflé. Il resta un instant planté devant elle sans rien dire, tentant bêtement de reprendre son souffle. Elle n’avait pas intérêt à en profiter pour filer ! « Ne…pars…pas. » Bordel ! Il faisait du sport régulièrement, pourquoi était-il aussi essoufflé, là ? Bien sûr, ce n’était pas la seule chose qu’il avait à lui dire. Mais il attendit d’être pleinement capable d’articuler. « Je suis désolé. J’ai merdé. J’ai déconné. J’ai fait n’importe quoi. Je n’aurais pas dû te crier dessus. J’aurais dû mieux t’écouter. J’aurais dû te retenir, ce soir-là. Je suis désolé. » Il avait parlé à une vitesse folle, il n’était même pas sûr qu’Elvyra ait tout compris. Il secoua la tête, puis attrapa la jeune femme par les épaules, doucement, sans lui faire mal. Car ce n’était pas le but. Il chercha son regard des yeux, il voulait lui montrer qu’il était sincère. Quoique toujours un peu paniqué. Idiot. « Je…Je ne veux pas que tu partes ! Je sais ce que j’ai dit la dernière fois, mais je ne le pensais pas. On ne peut pas…se quitter comme ça. » Il déglutit péniblement et se mordit la lèvre inférieure. Son cœur battait à tout rompre et ce n’était pas uniquement à cause de sa course folle et insensée de tout à l’heure. « Elvy, je… » Je t’aime. Et encore une fois, il fut incapable de prononcer ces mots. A la place de ça, il l’embrassa. Il l’embrassa réellement, comme s’il pouvait mettre tous ses sentiments dans ce baiser. Il en avait si souvent rêvé sans oser franchir le pas. Maintenant, en plein aéroport, il avait enfin décidé d’agir. Il ne savait pas combien de temps ça avait duré, mais l’espace d’un instant, le temps semblait s’être arrêté. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, il resta planté devant elle comme l’idiot qu’il était, sans prononcer le moindre mot.
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Situation financière : Etant avocate, ma situation est plutôt confortable. Après tout, tant que j'ai un toit au-dessus de ma tête, c'est tout ce qui compte.
Situation amoureuse : Un jour, la mer aura emporté tout le sable. Les océans s’assécheront, et le soleil s’éteindra. Mais quand ce jour viendra, je t’aimerai encore. Parce que moi sans toi, ce n'est juste pas envisageable ♥ Cœur teinté d'une jolie couleur répondant au doux prénom d'Aedan
Orientation sexuelle : Aedanophile. C’est à dire que je suis attirée par les beaux bruns au sourire ravageur, typé coréen juste ce qu’il faut, brillant avocat et musclé comme jamais. Ça vous parle ?
Habitation : J'habite un appartement à Dowtown. Si tu veux l'adresse exacte, il suffit de demander.
Emploi/études : Avocate au sein du cabinet "Avocat & Associés", à Dupont Circle
Rps en cours :
Elvydan ♡ Être loin de toi - à des milliers de kilomètres - ne m'a apporté aucun réconfort. Le fait de ne plus être tourmentée par ta proximité, placée devant la preuve quotidienne de mon incapacité à obtenir le seule personne que je désire vraiment, ne m'a pas aidé à cicatriser. Ca n'a fait qu'empirer les choses. Avec le temps, j'ai compris une chose ... Toi et moi ne pouvons cesser de nous aimer, pas plus que la Terre ne peut cesser de tourner autour du Soleil ...
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Aedan & Elvyra
Dire qu’Aedan regrettait son comportement de la dernière fois et ce qui s’était passé était un euphémisme. Il s’en voulait vraiment beaucoup et d’ailleurs, plus il songeait, moins il se reconnaissait. Il n’était pas quelqu’un de violent, il n’était pas quelqu’un de cruel, il était toujours le premier à tendre la main à quiconque en avait besoin, il était le premier à offrir des mots de réconfort à ses clients désabusés. Alors pourquoi ? Pourquoi avait-il agi de la sorte envers Elvyra ? Envers la femme qu’il aimait depuis si longtemps sans jamais avoir pu lui dire ? Était-ce ainsi qu’on traitait quelqu’un dont on était dingue ? Non, certainement pas. Entre eux, il n’y avait que malentendus, paroles blessantes…comment en étaient-ils arrivés là ? Comment leur complicité avait-elle pu changer à ce point ? Comment avait-elle pu simplement…disparaître ? Inutile de dire que ces derniers jours furent une torture pour le jeune homme. Il ne savait pas quoi faire ou plutôt…il ne voulait pas voir la réalité en face. Il savait parfaitement ce qu’il avait à faire. S’excuser. Dire à Elvyra ce qu’il ressentait réellement et…la retenir, l’empêcher de partir comme la dernière fois. Alors pourquoi avait-il hésité à ce point ? Pourquoi n’avait-il pas cherché à la contacter plus tôt ? Il se sentait tellement idiot, tellement lâche. Et pourtant, il ne l’était pas d’habitude. A croire que l’amour rendait véritablement fou au point d’être incapable de réfléchir correctement. Néanmoins, il avait fini par se donner le coup de pied aux fesses dont il avait besoin. Le départ d’Elvyra avait tout précipité, dont sa décision. Cette fois, ce serait différent. Il ne voulait pas se retrouver seul avec ses regrets. Pas une deuxième fois.
Le voilà donc à l’aéroport. Il avait couru, il avait couru comme si sa vie en dépendait lorsqu’il avait aperçu la jeune femme plus loin, près de son panneau bien-aimé. Il avait bien vu qu’elle essayait de se cacher, mais il ne la laisserait pas faire. Pas avant de lui avoir dit ce qu’il avait à lui dire. Ensuite… la décision lui appartiendrait. Encore essoufflé, il lui demanda de ne pas partir. La réaction d’Elvyra ne fut pas celle qu’il attendait, même s’il l’avait sans doute bien mérité. Elle retourna ses propres paroles contre lui. Aedan baissa un instant la tête et se frotta la nuque de façon énervée. Non, il devait rester calme. De toute façon, il n’était pas énervé contre Elvyra. Il était énervé contre lui-même et sa propre stupidité. Il finit par relever la tête, cherchant le regard de la jeune femme. « Je suppose que je l’ai bien méritée, celle-là. » Il poussa un léger soupir. « Je suis désolé, Elvy… je ne le pensais pas. Mes mots ont dépassé mes pensées. J’étais en colère… » S’il devait passer des heures à s’excuser, il le ferait. S’il devait se mettre à genoux, il le ferait. Oui, il était désespéré à ce point. Alors oui, il continua à s’excuser, mais encore une fois, la réaction ne fut pas celle escomptée. Loin de là. Les paroles d’Elvyra lui firent mal. Chaque mot était comme un coup de poignard en plein cœur. Avait-elle donc une telle rancœur envers lui après ce qu’il avait dit et fait ? Croyait-elle qu’il n’était pas sincère ? « Je sais que j’ai déconné. Je sais que j’aurais dû agir différemment. Mais il est trop tard. Si je pouvais revenir en arrière, je le ferais. Si je pouvais réparer mes erreurs, je le ferais. » Que pouvait-il dire de plus ? Il ne s’était pas attendu à ça. Mais à quoi alors ? A ce qu’elle lui pardonne tout et lui saute dans les bras ? Ce serait trop beau pour être vrai. Il ne fallait pas rêver. Ce n’était pas un Disney où tout le monde vivait heureux à jamais à la fin. Même si, au fond, il le voulait ce happy end. Était-ce égoïste ? Peut-être.
Alors, il se dit que les gestes valaient mieux que les paroles. Qu’il pourrait peut-être lui faire comprendre autrement. En l’embrassant. Ce dont il avait envie depuis bien trop longtemps sans jamais avoir osé franchir le pas. Pourtant, ce baiser n’était en rien comme il l’avait imaginé, comme il l’aurait souhaité. Il n’était pas réciproque. Elvyra aurait très bien pu être une statue à ce stade-là.
Lorsque leurs lèvres se séparèrent, elle reprit la parole. Elle lui demanda pourquoi avant d’enchaîner avec ces paroles plus blessantes les unes que les autres. Cherchait-elle à lui rendre la monnaie de sa pièce ? A lui faire ressentir ce qu’elle avait ressenti des années plus tôt, puis dans la ruelle ? Il n’en savait rien, mais putain, ça faisait sacrément mal. Il n’avait pas dit un mot pendant qu’elle parlait, pendant qu’elle évacuait ce qu’elle avait probablement retenu depuis un moment. Il ne s’était pas non plus rendu compte que les larmes s’étaient mises à couler le long de ses joues. Jouer avec ses sentiments ? Lui faire du mal ? « Tu me crois donc si cruel que ça ? Tu es celle qui me connait le mieux au monde. Et tu me crois capable de faire ça ? » Bon sang. Il avait mal. Il avait juste envie de s’enfuir en courant. Mais il ne le ferait pas. Il ne le pouvait pas. Sinon, ce serait certainement la fin. Pour de bon. Et il n’était pas prêt à accepter cette fin. Elle n’avait aucun mal à lui dire qu’elle l’aimait, alors pourquoi était-ce si difficile pour lui ? Elle l’obligea à la lâcher, mais il n’en était pas question. Plus d’hésitation. C’était maintenant ou jamais. Alors, il l’attira contre lui pour la prendre dans ses bras, alors que ses larmes coulaient toujours. Il devait le lui dire. « Jag älskar dig. » Je t’aime. Il avait appris ces mots en suédois pour les lui dire. Pour les lui murmurer à l’oreille comme maintenant. Il n’était pas certain de sa prononciation, mais il espérait qu’elle comprendrait sa tentative maladroite. Son cœur battait à tout rompre. Il la tenait toujours contre lui, il avait peur de la lâcher, peur de voir l’expression sur son visage. Néanmoins, il finit par le faire, se détachant d’elle à contrecoeur avant de s’essuyer les yeux d’un revers de la main. « J’aurais dû te le dire plus tôt, mais je n’ai pas pu. Je suppose que je…n’en avais pas le courage. Je ne cherche pas d’excuses, je sais que le mal est fait. » Et pourtant, il gardait espoir. Après tout, que serait la vie sans espoir ? Même si cet espoir était infime. « Je t’en prie. Donne-moi une autre chance. Une dernière chance. Parler de mes sentiments est compliqué pour moi, mais je ne vais plus me cacher. Même après ce qui s’est passé ce soir-là, je n’ai cessé de t’aimer. Même si je t’ai détestée, je t’ai aimée. Même si je me suis montré froid et cruel envers toi quand on s’est revu…je t’aimais toujours. Je sais que j’ai mal agi. Je suis sincèrement désolé. » Il se laissa tomber à genoux, comme à bout de forces. « Pardonne-moi, Elvy. Pardonne l’idiot que je suis. » Sans doute qu’on les regardait, mais il ne s’en rendait pas compte et il s’en fichait.
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Aedan & Elvyra
Est-ce qu’ils étaient voués à ne pas se comprendre ? A vivre une relation ponctuée par les malentendus ? Pourquoi ? Pourquoi Elvyra pensait-elle qu’il la haïssait ? Lui avait-il témoigné le moindre geste haineux ? Lui avait-il dit la moindre parole haineuse ? Il lui avait demandé de ne pas partir, il s’était excusé…Où était la haine là-dedans ? Sans doute faisait-elle référence à leurs précédentes rencontres et là encore…ça n’avait pas été de la haine. Il eut un pincement au cœur en se disant qu’il avait vraiment dû donner une très mauvaise image de lui-même et qu’il avait réellement dû blesser la jeune femme, plus que ce qu’il avait imaginé. Oui, il l’avait détestée, oui il avait voulu lui rendre la monnaie de sa pièce pour ce qu’elle lui avait subir par le passé…mais à présent, il le regrettait amèrement. Il le regrettait depuis qu’il connaissait la vérité, depuis qu’il s’était enfin avoué ses sentiments à son égard – même s’il n’avait toujours pas trouvé le courage de le lui dire. S’il l’avait fait plus tôt, peut-être n’en seraient-ils jamais arrivés là. Mais avec des si on referait le monde. Tergiverser là-dessus ne servait à rien, finalement. Seul le moment présent comptait. Puis venait l’avenir. Il ne voulait plus rester bloqué dans le passé. Ça lui avait porté trop préjudice, ça leur avait porté préjudice. Il fallait bien apprendre de ses erreurs, n’est-ce pas ? Apprendre de ses erreurs, mais aussi les corriger. Aedan était bien décidé à le faire lorsqu’il avait finalement embrassé la jeune femme. Même si ça ne s’était pas passé comme prévu ou comme il se l’était imaginé. Les paroles d’Elvyra lui firent mal et étaient probablement sujettes à une bonne remise en question de lui-même. Avait-il changé à ce point ? Il n’en avait jamais eu l’impression, mais peut-être que c’était le cas, finalement. Peut-être que toutes ces années passées loin l’un de l’autre, toutes ces années passées à exercer son métier l’avaient changé. Il n’aurait su le dire.
Il secoua doucement la tête. Il devait trouver un moyen de l’atteindre, de lui faire comprendre ce qu’il en était réellement, de la retenir… « Je ne suis plus un étudiant, Elvy. Nous ne sommes plus ces étudiants qui passaient des heures à la bibliothèque… Je ne sais pas si j’ai changé. Peut-être. Mais ne changeons-nous pas tous avec le temps et les expériences vécues ? » Il restait calme, cette fois. Pas question de s’emporter comme la dernière fois. Son but était de retenir Elvyra, de lui avouer ses sentiments et surtout de ne pas la perdre pour de bon. Il ne pouvait plus hésiter, il n’en avait plus le temps ni le loisir. Alors, il finit par la prendre dans ses bras. Depuis combien de temps s’était-il langui de se contact ? Il ne le savait même pas. Et puis, il prit enfin son courage à deux mains pour lui dire ces fameux trois mots. En suédois. Finalement, que ce soit en suédois ou en anglais, ça faisait toujours trois mots. Il espérait qu’elle ait compris vu sa prononciation approximative. Evidemment, Elvyra sembla totalement choquée, perdue, même. Peut-être avait-elle du mal à réaliser ce qu’il venait de dire, ce qui se comprenait totalement. Il ne voulait pas laisser planer le silence trop longtemps, alors, il finit par s’excuser. Encore. Son cœur battait la chamade et en même temps, il lui faisait mal. Il avait peur. Peur du rejet, peur de se retrouver planté là comme un con, à genoux, alors qu’Elvyra courait pour prendre son avion. Il ne voulait pas ça. Mais le choix ne lui appartenait pas. Il avait dit ce qu’il avait à dire, la balle était dans le camp de la jeune femme, maintenant.
Un idiot. Oui, il l’était. Il lâcha d’ailleurs un petit rire sans joie. Combien de fois s’était-il déjà traité d’idiot mentalement ? Trop de fois pour les compter. Il fut toutefois surpris de voir Elvyra s’agenouiller devant lui. Surpris, mais reconnaissant qu’elle ne le laisse pas tout seul par terre comme un con. Elle prit la parole et Aedan put voir les larmes apparaître peu à peu dans ses yeux, puis rouler le long de ses joues. Bordel, ça lui faisait trop mal au cœur ! Il secoua doucement la tête. « Plus de guerre. Promis. Plus jamais. » Pouvait-il réellement tenir une telle promesse ? Il allait tout faire pour, en tout cas. Il avait failli tout gâcher pour de bon, c’était probablement sa toute dernière chance de sauver ce qu’il restait à sauver. Il se blottit dans ses bras, ne voulant pas la lâcher, ne pouvant pas la lâcher. Et puis, elle lui demanda de le répéter. Il n’avait pas besoin d’un dessin. Il savait de quoi elle voulait parler. Aussitôt, son cœur s’affola à nouveau. Le dire une fois lui avait déjà demandé beaucoup de courage et d’efforts, alors deux fois ? Non. Il ne devait pas se dégonfler. Dire qu’il avait du mal à exprimer ses sentiments n’était qu’une excuse finalement. Une excuse qui ne marcherait pas, cette fois. « Je t’aime, Elvy. Plus que tout. » Les larmes se remirent à couler. Bordel. Il allait finir totalement déshydraté si ça continuait. Il ne se souvenait pas avoir pleuré autant de toute sa vie. Même après cette séparation forcée, après cette trahison du passé.
Ils finirent par se détacher l’un de l’autre, restant assis l’un en face de l’autre, en silence. Leurs regards se croisèrent, se perdirent l’un dans l’autre et un petit sourire finit par apparaître sur les lèvres d’Aedan. Tout comme Elvyra, il se sentait apaisé tout à coup. Comme si un gros poids venait de tomber de ses épaules, mais surtout de son cœur. Cette sensation de légèreté était tout simplement incroyable. Et puis, ils s’embrassèrent à nouveau. Un baiser mutuel, cette fois, un baiser voulu et désiré par tous les deux, un baiser doux, passionné et intense à la fois. Un baiser qui lui coupa littéralement le souffle et la voix lorsque leurs lèvres se séparèrent. Il ne savait même plus quoi dire, là, tout de suite. Il fixait juste la jeune femme comme s’il avait du mal à croire ce qui venait de se passer.
Ce fut d’ailleurs elle qui rompit le silence qui s’était installé en disant qu’elle lui pardonnait s’il lui pardonnait aussi. Aedan porta la main de la jeune femme à ses lèvres pour y déposer un baiser. « Bien sûr que je te pardonne…tu es l’idiote préférée de l’idiot, après tout. » Il esquissa un petit sourire, alors qu’il écoutait ce qu’elle avait à lui dire. Puis, il hocha doucement la tête. « J’aimerais beaucoup ça aussi…Ecrire une nouvelle page avec toi ne me semble pas si mal… » Il n’avait plus rien à perdre, de toute façon. Le fait qu’elle ait accepté de l’écouter, qu’elle lui ait pardonné…était presque un miracle en soi. Il ne comptait pas gâcher cette opportunité. Et puis, une annonce, une annonce qui fit sursauter Aedan tout comme elle le fit paniquer. Comment ça, ce n’était pas ce qu’il croyait ? Ce qu’il pouvait détester cette phrase. Néanmoins, il la laissa s’expliquer, cette fois. Sans se mettre à gueuler comme un crétin en imaginant tout et n’importe quoi. Elle lui confia alors qu’elle ne partait que pour une semaine, à l’occasion du baptême de l’enfant de son frère. Aedan écarquilla les yeux, se sentant soudain très con. « Vraiment… ? Mais…On m’a dit que tu partais pour de bon. Que si je ne saisissais pas cette chance, je n’en aurais plus jamais. » Il fronça les sourcils avant de soupirer. « Elijah… » Puis, il sourit. Finalement, son meilleur ami lui avait rendu une fière chandelle. « Hein ? » Aller en Suède avec elle ? Aedan la regarda d’un air totalement ahuri. Rencontrer sa famille ? Alors qu’ils venaient juste de se réconcilier et qu’ils ne savaient même pas encore ce qu’ils étaient vraiment ? Ils s’étaient embrassés, ils s’étaient avoué leur amour… mais est-ce que ça voulait dire qu’ils étaient ensemble pour autant ? Avait-il seulement le droit de s’imposer auprès de sa famille comme ça ? « Je… Je ne risquerais pas de déranger ? » Depuis quand ça l’avait empêché de faire ce dont il avait envie ? Secouant la tête pour se remettre les idées en place, il finit par se lever, tendant la main pour aider Elvyra à en faire de même. « Je n’ai rien sur moi. Et il est trop tard pour prendre un billet maintenant. Mais je… » Et merde ! On ne vivait qu’une fois ! « Je prendrai le prochain vol. Ça me laissera le temps de récupérer quelques affaires, de trouver quelqu’un pour s’occuper de mon chat, de prévenir le boulot et surtout d’acheter un billet. » C’était fou, totalement fou. Surtout qu’il avait des procès prévus dans la semaine. Tant pis. L’un de ses confrères s’en occuperait.
Il prit les mains d’Elvyra entre les siennes et lui sourit tendrement. « Je te promets que je te rejoindrai. Je te tiendrai au courant de mon heure d’arrivée. Alors file ! Ce serait bête que tu loupes ton vol. » Léger, il avait le cœur léger. Il se sentait même…heureux ? Était-ce seulement possible ? Après tant d’années, tant de semaines de souffrance ? Dire qu’il aurait pu éviter ça… Il allait probablement se traiter de crétin encore un bon bout de temps.
- Elvyra FölckYou're a little late
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Date d'inscription : 13/11/2020
Âge : Âgée de 29 ans, je fêterai bientôt mes 30 ans, n'est-ce pas cool ?
Situation financière : Etant avocate, ma situation est plutôt confortable. Après tout, tant que j'ai un toit au-dessus de ma tête, c'est tout ce qui compte.
Situation amoureuse : Un jour, la mer aura emporté tout le sable. Les océans s’assécheront, et le soleil s’éteindra. Mais quand ce jour viendra, je t’aimerai encore. Parce que moi sans toi, ce n'est juste pas envisageable ♥ Cœur teinté d'une jolie couleur répondant au doux prénom d'Aedan
Orientation sexuelle : Aedanophile. C’est à dire que je suis attirée par les beaux bruns au sourire ravageur, typé coréen juste ce qu’il faut, brillant avocat et musclé comme jamais. Ça vous parle ?
Habitation : J'habite un appartement à Dowtown. Si tu veux l'adresse exacte, il suffit de demander.
Emploi/études : Avocate au sein du cabinet "Avocat & Associés", à Dupont Circle
Rps en cours :
Elvydan ♡ Être loin de toi - à des milliers de kilomètres - ne m'a apporté aucun réconfort. Le fait de ne plus être tourmentée par ta proximité, placée devant la preuve quotidienne de mon incapacité à obtenir le seule personne que je désire vraiment, ne m'a pas aidé à cicatriser. Ca n'a fait qu'empirer les choses. Avec le temps, j'ai compris une chose ... Toi et moi ne pouvons cesser de nous aimer, pas plus que la Terre ne peut cesser de tourner autour du Soleil ...
Un autre avion, et tu repars ...
My heart is so jet-lag
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