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Pablo Rivera
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Situation financière : très loin de rouler sur l'or ; né dans la pauvreté, l'opulence relève plus de la légende pour lui. mais personne ne l'a jamais entendu se plaindre, se contentant de peu, existant au travers de ce que la vie peut lui offrir et de ce qu'il possède déjà.
Situation amoureuse : chaos est-il un statut marital ? ses relations amoureuses ne sont qu'une suite d'échec cuisant ; ce n'est pas les efforts qui manquent pourtant mais c'est à croire qu'aphrodite se joue continuellement de lui. célibataire ; espoir, doux espoir demeure cependant intact au creux de son coeur, continuant à battre inlassablement.
Orientation sexuelle : sans concession hétérosexuel, les femmes sont les plus belles créatures terrestres à ses yeux ; aimant leur plaire et ne se lassant pas de les courtiser, elles tombent dans ses bras mais n'atteignent que rarement son coeur.
Emploi/études : collectionneur de petits boulots en tout genre depuis la fin de l'adolescence. école arrêtée à quatorze ans pour aider la mamá. il a finir par entamer une formation d'ambulancier et c'est encore le métier exercé par l'homme aujourd'hui.
Multicomptes : nicholas (h. cavill), gillian (m. otto) et junon (zendaya) aka les trois autres meilleurs persos du fofo.
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Message par Pablo Rivera Dim 7 Fév - 0:44




J’entends vibrer ta voix
dans tous les bruits du monde ;

feat. @Marnie Spellman


Outfit – Coeur qui s’emballe si fort qu’il pourrait sortir de sa poitrine d’un moment à l’autre ; assis sur son siège, ses doigts moites frottent machinalement le rugueux tissu de son jean. Difficile de rester focalisé sur autre chose que sur ses craintes. Pourtant devant lui la représentation est splendide, un régal tant pour les yeux que pour les oreilles. Mais ses pensées se dispersent à toute vitesse, appréhendant le moment prochain comme ça a été le cas tout au long de ces dernières années ; rares sont les fois où il est possible de le voir aussi anxieux, lui qui d’ordinaire relativise toujours et se laisse vivre au gré du vent. Cette fois la tâche lui semble à la fois si proche et à la fois insurmontable et le doute s’empare de lui, accueilli par chaque centimètre de son corps comme le pire des ennemis. Et puis sur scène elle lui apparaît enfin ; aussi belle que dans ses souvenirs voir même plus, de sa voix forte transcende son âme. Alors qu’il l’écoute chanter, c’est comme si plus rien n’existait autour, ni l’espace ni le temps ; si ce n’est son timbre qui fend les airs, ses yeux légèrement clos tandis qu’elle se concentre sur la musique et sa respiration.

Puis les secondes défilent et les applaudissements fusent et retentissent, puis les minutes s’écoulent à nouveau et la salle finit par se vider lorsque le spectacle prend fin. L’homme lui aussi se lève et finit par quitter les bâtiments du Washington National Opera. Toujours la poitrine pompant à toute vitesse, le froid noctambule brûle sa gorge, pique les yeux et il allume une cigarette pour se réchauffer. Sa silhouette se dissimule parmi tant d’autres sur le trottoir et il piétine, patientant difficilement, réfléchissant à l’hypothèse de faire machine arrière. Rentrer chez lui, retrouver sa fille et le petit cocon qu’ils ont réussi à se créer, bien à l'abri de toutes infortunes. Mais ça ne lui ressemble pas ; lui fonce tête baissée et il a déjà bien trop attendu pour ça. Presque vingt ans se sont écoulées, presque vingt longues années où il a eu le temps de retourner la situation dans tous les sens, d’imaginer tous les scénarios possibles et inimaginables à cette situation. Ce soir est le soir, il réajuste la casquette disposée sur sa tête puis une fois son mégot jeté, glisse ses mains dans les poches de sa veste et se dirige vers la sortie des artistes, attendant devant durant quelques instants qui lui paraissent une éternité.

À plusieurs reprises son regard croise celui d’autres personnes passant la porte, mais ça n’est jamais la bonne. Jusqu’au moment où elle est là, enfin là, emmitouflée dans son manteau et il a du mal à le croire ; à seulement quelques pas de lui, celle qu’il a abandonné bien malgré lui, celle qu’il a aimé comme un fou et celle qui a hanté ses pensées chaque jour depuis. Avec prudence il s’exécute de quelques pas, ni trop près ni trop loin. De ses doigts rugueux il relève son couvre-chef de telle façon qu’on discerne correctement son visage. Puis à la fois ému et tremblant, de sa voix grisonnante il s’élance. « Marnie ? » L’interpelle-t-il, roulant le « r » de son prénom comme il l’a toujours fait bien malgré lui. Il se destitue ensuite de sa casquette et tout est en désordre ; ses cheveux, ses pensées et ses mots, son coeur et sa vie. « C’est moi, Pablo. » L’a-t-elle oublié ? Se souvient-elle de son visage, de l’odeur de sa peau et de son rire ? Car lui se souvient de chaque  détail, de chaque instant en sa présence qu’il chérit à la fois avec nostalgie et amertume.


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Situation financière : Aisée.
Situation amoureuse : No comment … T’es célibataire, et ton passif est compliqué.
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle … Tu n’as aimé qu'un homme, et si tu as eu de nombreuses occasions d’embrasser des filles sur scène, tu n’en as jamais ressenti le désir à la ville.
Habitation : Maison #668 à Georgetown.
Emploi/études : Chanteuse lyrique. Pour être tout à fait précis, tu es mezzo-soprano. Tu parcours les scènes du monde entier pour te produire dans des œuvres lyriques qui vont des plus connues aux plus récentes.
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Re: J’entends vibrer ta voix dans tous les bruits du monde // Marnie

Message par Marnie Spellman Mer 17 Fév - 21:53

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Le rideau tombe, les applaudissements fusent. Depuis toutes ces années que tu fais ce métier, on pourrait croire que tu es habituée, que ça ne te fais plus rien. Mais c’est tout le contraire. Plus les années passent et plus l’amour du public te touche. De savoir que tu as pu procurer un peu de bonheur, de plaisir, à ces gens venus te voir, ça met un baume sur ton cœur. C’était une très bonne représentation, ce soir. T’étais en forme, tes camarades de scène également, le public était captivé … Ajoutons à cela qu’il s’agit d’un rôle que tu affectionne particulièrement et la soirée ne pourrait pas être plus parfaite. C’est le genre de soirées qui te rappellent pourquoi tu as choisi ce métier. Parce que c’est pas toujours facile, au jour le jour. Travailler ta voix chaque jour, faire attention à tout pour ne pas l’abîmer, apprendre de nouveaux rôles, répéter encore et encore les mises en scènes, chanter presque tous les jours, parfois deux fois dans la même journée, sous des costumes et des perruques parfois très lourds, en jonglant tout ça avec ta vie de mère célibataire … C’est un véritable défi, au quotidien, mais des soirs comme ça, ça te confirme que ça en vaut la peine. Tu te changes rapidement dans ta loge, pressée de rentrer chez toi retrouver ta fille.;:Sortant du théâtre par la porte des artistes, tu aperçois une silhouette dans la pénombre. Est-ce un fan, ou quelqu’un de mal intentionné. Impossible à savoir. Dans le doute, tu poursuis ton chemin, quand une voix se fait entendre. « Marnie ? » Surprise tu te retournes. Et tu te figes. La voix est familière. Et cet accent. Personne n’a prononcé ton nom ainsi depuis presque vingt ans. Ce pourrait-il ? Non impossible. Tu le dévisages. Et ton cœur s’arrête. « C’est moi, Pablo. »

C’est lui. C’est bien lui. Il a changé, vieilli. Mais ces yeux. Tu les reconnaîtrais n’importe où. T’as passé tellement de temps à te perdre dans ce regard qu’il est littéralement gravé en toi. Mille émotions se bousculent en toi, toutes plus fortes les unes que les autres. Mais il en est une qui prédomine. La colère. Une colère sourde, qui monte à mesure que les secondes s’écoulent en silence. T’as longtemps rêvé de le revoir un jour, mais maintenant qu’il est devant toi, tout ce que tu vois c’est la cause de tous tes malheurs. Oh bien sûr, quelque part au fond de toi, tu l’aimes encore. Mais c’est enfoui bien bien profond, et à l’heure actuelle, t’as juste envie de lui demander des comptes. Et en même temps, t’es pas certaine de vouloir entendre ses excuses. Parce que même si t’avais espoir, t’as préféré te faire croire qu’il avait disparu pour de bon, et contre sa volonté. Qu’il était mort. C’était moins dur que d’admettre qu’il t’avait juste lâchement abandonné quand t’avais le plus besoin de lui. Mais non, il est bien là, face à toi. T’as même pas les mots. Qu’est ce que tu pourrais bien lui dire, lui demander ? Par où commencer ? “T’es vivant”. Une constatation. Ta voix est froide, détachée. Tout l’opposé du maelstrom qui sévit dans ta tête et dans ton cœur. T’es satisfaite de constater que ta voix n’a pas tremblé, que tu as réussi à garder un semblant de contrôle sur tes émotions. Mais cette maîtrise est ténue, et il suffit que tu fasses un pas en sa direction pour que tes murs s’effondrent. Avant même que t’es pu ne serait-ce que tenter de te reprendre, ta main fuse vers sa joue, exprimant ainsi toute la colère et la frustration que tu éprouves. Puis, aussi soudainement qu’elle est venue, ta colère retombe, laissant place à la tristesse et l'incompréhension. Une larme, une seule, coule sur ta joue. “Pourquoi, Pablo ? Juste … Pourquoi ?”
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Re: J’entends vibrer ta voix dans tous les bruits du monde // Marnie

Message par Pablo Rivera Jeu 18 Fév - 13:38




J’entends vibrer ta voix
dans tous les bruits du monde ;

feat. @Marnie Spellman


Outfit – Sa main dans ses cheveux longs, ses doigts parcourant son visage et se perdant dans le crépuscule de ses yeux ; des mois durant il l’avait aimé comme jamais auparavant il n’avait chérit, adoré, vénéré quelqu’un. Son monde s’appelait Marnie, sa pequeña nuez moscada comme il l’appelait souvent et à cette époque lorsqu’il la tenait entre ses bras, sentant la vie grandir dans son ventre maternel, il n’aurait pu imaginer que tout s’écroulerait si vite, en un instant et par sa faute. Il était jeune, dans un pays qu’il ne connaissait que très peu et il avait eu peur ; peur que les bêtises de son père ne finissent par le mettre en porte-à-faux, qu’il se retrouve en prison et que la femme de sa vie ne le voit comme rien de plus qu’un criminel. Mais pas un jour ne s’est ensuite passé sans qu’il n’ait une pensée pour elle, se posant mille et une question ; A-t-elle refait sa vie ? Se souvient-elle de lui, d’eux et de leur amour ? Pourra-t-il rencontrer leur enfant un jour, lui parler et se présenter comme son père biologique ?

Pour l’instant, le seul élément qui lui apparait est le visage déconfit de la chanteuse lyrique, s’étonnant apparemment qu’il soit vivant et dont la main finit très rapidement contre sa joue, dans une claque monumentale auquel il ne s’attendait pas en toute honnêteté. N’ayant eu le temps de réagir, le visage du mexicain se crispe à son tour et il passe ses doigts sur la trace qu’a probablement laissé la gifle, malaxant sa peau échauffée et mouvant sa mâchoire ébranlée. « J’imagine que je l’ai bien mérité celle-là… » Dit-il non sans une touche de sarcasme. Beaucoup de scénarios avaient effleuré son esprit ; certes il ne s’imaginait pas vraiment qu’elle puisse lui tomber dans les bras dans tous les cas. Mais depuis toutes ces années, c’était bien la colère qu’il redoutait et il sait à présent qu’il n’y échappera pas. Elle lui en voulait, au moins autant que lui ne s'en mordait les doigts ; comment pourrait-il en être autrement ? Sûrement pense-t-elle qu’il s’est enfui comme un lâche face à ses responsabilités, la laissant seule assumer leur parentalité.  Quelques passants semblent interpelés par la scène et l’homme leur fait signe que tout va bien, de poursuivre leur chemin. « Pourquoi, Pablo ? Juste … Pourquoi ? » Finit-elle par demander, une larme coulant sur sa joue. Les sourcils de l’ambulancier se fronce dans une peine immense ; c’est de sa faute, tout est de sa faute. Sûrement aurait-il mieux fallu que le mexicain ne revienne jamais, qu’elle continue de croire qu’il était juste un de ces connards qui n’assument pas leur statut de père, ou même qu’il était mort ; mais maintenant il est trop tard.

Il s’éloigne d’un pas ou deux, l'anticipation et la crainte de se reprendre un coup et son coeur se serre tandis qu’il cherche ses mots. « Je… » Les mots semblent soudainement lui manquer, sa bouche et sa gorge s’assèchent, lui donnant l’impression de s'étouffer. Mal à l’aise sa tête se baisse, ses yeux scrutant ses vieilles baskets. « Je sais pas par où commencer… » Sa main passe sur son visage jusqu’à l’arrière de son cou et sa respiration est erratique, comme si ses jambes l’avaient portés sur un marathon de cent kilomètres. « J’voulais pas partir, Marnie. Je t’aimais comme un fou, j’te jure. » Il rentre sa tête entre ses épaules tout comme ses mains rejoignent les poches de sa veste ; gêné, ses yeux sont poirtant à présents fixés dans les siens, comme seule preuve de la sincérité de ses mots. « ‘Y’a pas un jour où j’ai pas pensé à toi. J’ai voulu te contacter des millions de fois mais j’avais peur… » Ses pensées sont décousues ; il avait pourtant un discours bien ficelé, mais depuis que leur regards se sont croisés, tout s’est comme envolé ; il ne reste plus que lui face à sa culpabilité, seule chose qu’il entrevoit avec certitude dans les traits de la jeune femme ; pourtant l’un comme l’autre ne sont pas au bout de leur peine.

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Re: J’entends vibrer ta voix dans tous les bruits du monde // Marnie

Message par Marnie Spellman Sam 20 Fév - 19:20

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Il ne s’attendait probablement pas à s’en prendre une. Tant mieux. L’effet n’en est que renforcé. De toute façon, il croyait quoi ? Que t’allais lui sauter dessus en hurlant de joie ? C’est bien trop tard pour ça. Bien sûr, une part de toi est soulagée, même heureuse de voir qu’il est bien vivant et bien en forme. Mais c’est une toute petite partie de toi, bien largement dépassée par toutes les autres émotions qui font rage en toi. « J’imagine que je l’ai bien mérité celle-là… » Tu ne réponds pas. Oui, il l’a bien mérité. Et toi t’as bien mérité des réponses. Reste à voir s’il sera en mesure de te les donner. « Je sais pas par où commencer… » Par le début, peut-être ? Tu ne demandes rien d’autre que d’avoir toute l’histoire. « J’voulais pas partir, Marnie. Je t’aimais comme un fou, j’te jure. » Ca te fait mal d’entendre ça. Parce que tu ne sais pas si tu dois le croire, si c’est vrai ou si c’est juste un mensonge pour se faire pardonner. T’aimerais le croire, mais t’as trop peur que ça ne soit que du flan. “C’est facile à dire ça … Pourquoi t’es parti alors, si tu m’aimais tant ?” Comment justifier quelque chose comme ça ? En vérité, tu ne doutes pas qu’il t’aimais vraiment. Mais ça ne suffit pas. En tout cas, ça ne suffit plus. Quand on aime, on s’en va pas. Pas comme ça, comme un voleur.

« ‘Y’a pas un jour où j’ai pas pensé à toi. J’ai voulu te contacter des millions de fois mais j’avais peur… » Ça peut avoir tellement de sens, cette phrase. Peur de qui, de quoi ? De toi ? De quelqu’un d’autre ? De ses responsabilités ? Et ça n’explique rien. Il va en falloir bien plus que ça. Et si tu dois lui tirer les vers du nez, autant le dire tout de suite, ça va te gonfler. T’étais pas prête pour cette rencontre. Tu sais pas quoi dire, quoi faire, quoi penser. Lui a sûrement eu le temps de s’y préparer. “Mais peur de quoi, Pablo ? De quoi ?! Moi aussi j’ai pensé à toi, tous les jours. À me demander ce qui t’étais arrivé, si t’étais encore vivant. A me demander pourquoi tu m’avais abandonné, à douter de tout et surtout de moi ! T’imagines un peu ce que c’était pour moi ?” L’enfer. Mais ça, il ne le sait pas. Il n’a aucune idée de ce qui t’es arrivé ensuite. De ce que tu as dû faire. Tu réalises d’un coup qu’il ne se doute probablement même pas que tu as dû abandonner votre fille. “Un mot, une lettre, ça aurait coûté quoi ?” T’aurais sans doute pu tout comprendre, si seulement il t’avais expliqué. T’aurais pu tout accepter, aussi difficile que ça soit, s’il avait eu les couilles de te le dire. Juste une explication. Quelque chose. Mais non, rien. Que des mystères et des suppositions. Il n’y a rien de pire que l’incertitude. Et maintenant que tu l’as devant toi, t’as bien l’intention d’obtenir des réponses. Et de lui faire comprendre à quel point il a merdé. Tu ne sais pas ce qu’il cherchait en venant te voir à l’improviste. T’imagines déjà ce que va dire ta mère quand tu vas lui parler de tout ça. Elle lui en a toujours voulu, peut-être même plus que toi. Parce que c’est elle qui s’est retrouvée à ramasser les pots cassés. “T’étais où, pendant toutes ces années ?” Les larmes et le tremblement dans ta voix sont peu à peu remplacés par une certaine distance, une certaine neutralité, comme si tu cherchais à te protéger des réponses que tu demandes.
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Re: J’entends vibrer ta voix dans tous les bruits du monde // Marnie

Message par Pablo Rivera Sam 20 Fév - 22:16




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Outfit – Finalement la gifle n’est rien comparée aux mots qui sortent ensuite de la bouche de la jeune femme. Toutes ces questions qui se bousculent et flottent dans les airs, auxquelles elle attend sûrement des réponses depuis un peu plus de dix-huit ans ; il donnerait n’importe quoi pour retourner à cette époque et tout faire différemment. Surtout quand la voix de la chanteuse se brise, surtout quand tout son corps frêle tremble de tristesse, de colère, d’amertume. Il savait que ça serait dur, il ne doutait pas du fait que ces retrouvailles seraient dramatiques, catastrophiques mais même dans son esprit fertile ça faisait moins mal que là ; là c’est pire que tout, là il voudrait s’arracher le coeur pour ne plus le sentir se serrer, il voudrait s’arracher le cerveau pour ne plus avoir à penser et même s’arracher la peau pour juste cesser d’exister. On peut toujours surpasser la peine de faire du mal, mais quant est-il lorsqu’il s’agit d’une personne qu’on a aimé dès le premier regard ; pendant toutes ces années il a cherché à la remplacer, s’amourachant de toutes les femmes qui auraient pu lui ressembler de près ou de loin. Et aucune ne leur est arrivée à la cheville, se trimballant sa solitude et ses remords et ses putains de regrets d’avoir foutu en l’air l’une des seules chances que le monde semble lui avoir offert au cours de sa chienne de vie.

Larmes qui continuent à couler sur le visage de la jeune femme, brillantes sur ses joues rosées telles des étoiles déchues. Cette vision lui est tout simplement insupportable et il détourne un instant le regard. Elle lui demande d’imaginer ce que ça a pu lui faire de se sentir abandonné de la sorte et le mexicain le sait très bien ; il a vu sa mère sombrer et souffrir de l’absence de son père et ne dit-on pas tel père tel fils ? Voilà qu’il a fait exactement les mêmes conneries. « Un mot, une lettre, ça aurait coûté quoi ? » Elle continue de l’accabler avec froideur à présent et elle a raison de le faire, c’est tout ce dont il est digne actuellement. « J’ai merdé, j’ai vraiment, vraiment merdé, sur toute la ligne. » Dit-il à voix basse, se contentant sur l'instant de ne pas craquer lui aussi et marmonnant d'autres grossièretés dans sa langue natale. Pas là pour attiser de la pitié, il ne veut pas pleurer devant elle, même si le regard de la femme transperce son âme lorsqu’elle lui demande où était-il toutes ces années. Un long silence s’en suit, sa casquette qu’il serre de toutes ses forces dans l’une de ses mains pour ne pas vaciller.

Le temps est venu pour des explications, alors l’ambulancier se lance. Qu’a-t-il à perdre de toute façon ? « C’est mon père, ese gilipollas. Tu te rappelles quand je l’ai retrouvé, il m’a proposé un travail. Mais il arnaquait les gens et moi j’ai rien vu venir, je comprenais même pas ce que je faisais quand je bossais pour lui. Il s’est retrouvé en taule du jour au lendemain et j’ai eu peur que ça me retombe dessus, que ça nous retombe dessus. » En avait-elle entendu parler ? Peu de chances à vrai dire, les informations ne circulaient pas aussi bien qu’aujourd’hui, à l’époque. « Alors j’ai fui, j’suis retourné au Mexique pour me faire oublier. Heureusement mon père a jamais parlé de moi, j’sais même pas si les autorités ont vraiment conscience que j’suis apparenté à lui. Il s’est suicidé dans sa cellule quand il a été condamné et je l'ai appris que bien plus tard… » Son regard s’assombrit et ses sourcils se froncent. La haine envers lui a beau être incommensurable pour tout le mal que cet homme a fait et la sanction est sûrement méritée mais il n’en reste pas moins son père ; ce n’est pas le genre de nouvelles qu’on annonce avec le sourire.  « La vérité c’est que j’ai été lâche, Marnie. J’me cherche pas d’excuses, je cherche pas ton pardon. La seule raison pour laquelle t’as jamais eu de nouvelles de moi c’est parce que j’avais peur de ta réaction, que j’avais vraiment honte d’avoir fui de la sorte, de pas avoir été plus courageux. Parce que je me suis senti comme un con d’avoir tout fait foirer entre nous, d’avoir été naïf de croire que mon père était peut-être quelqu’un de bien. Je me suis mis en danger pour lui, je t’ai mis en danger toi aussi. Et notre bébé… » Le fruit de leur amour ; il avait pourtant tant de choses à lui dire, tant de choses à lui offrir aussi. « ‘Y’avait rien de prémédité. J’étais jeune et j’ai juste fais n’importe quoi. J’voulais pas te faire tout ce mal, je… j’le voulais ce bébé, avec toi… » Ses yeux bruns brillent à la lumière des lampadaires, sa vision devient brumeuse et sa voix d’ordinaire chantante, grave et vibrante se brouille. « Je-j’espère au moins qu’il ou elle va bien. »

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Re: J’entends vibrer ta voix dans tous les bruits du monde // Marnie

Message par Marnie Spellman Dim 21 Fév - 16:11

J’entends vibrer ta voix dans tous les bruits du monde ft. @Pablo Rivera

« J’ai merdé, j’ai vraiment, vraiment merdé, sur toute la ligne. » Au moins, il en a conscience. C’est déjà ça de pris. Tu ne dis rien, ton silence suffit à exprimer ton approbation. Puis enfin, il se lance. Tu vas enfin avoir une explication, comprendre la cause de tous tes malheurs. Est-ce que tu vas le croire ? Probablement. Il a jamais su te mentir en face. Bien sûr, ça pourrait avoir changé. Mais tu préfère penser qu’il va te dire la vérité. Est-ce que ce sera suffisant pour que tu lui pardonnes ? Sans doute pas. Mais c’est un premier pas. Tu ne sais pas si tu y arriveras un jour, à lui pardonner. Mais ce qui est certain, c’est que tu ne pourras pas essayer de passer à autre chose tant que tu n’auras pas entendu sa version de l’histoire. Il te parle de son père, du travail qu’il lui avait proposé. Tu t’en souviens. C’était une aubaine pour vous qui aviez besoin de revenus. Si seulement vous aviez su. Il te parle de prison, de fuite. De retour au Mexique. T’avais même jamais envisagé qu’il ait pu retourner là bas. Pourtant c’est logique. S’il voulait fuir les autorités américaines, quoi de mieux. « La vérité c’est que j’ai été lâche, Marnie. J’me cherche pas d’excuses, je cherche pas ton pardon. La seule raison pour laquelle t’as jamais eu de nouvelles de moi c’est parce que j’avais peur de ta réaction, que j’avais vraiment honte d’avoir fui de la sorte, de pas avoir été plus courageux. Parce que je me suis senti comme un con d’avoir tout fait foirer entre nous, d’avoir été naïf de croire que mon père était peut-être quelqu’un de bien. Je me suis mis en danger pour lui, je t’ai mis en danger toi aussi. Et notre bébé… » Tu comprends. Tu comprends pourquoi t’as jamais eu de nouvelle. La peur, la honte, après la fuite, tu peux concevoir. Mais ce que tu ne comprends pas, c’est qu’il ait disparu sans un mot. T’aurais compris. T’aurais même fuit avec lui s’il avait fallu. Mais il ne t'a laissé aucun choix, et c’est sans doute ça qui te ronge le plus. “T’aurais dû m'en parler. Me le dire plutôt que de disparaître. J’aurais compris, Pablo. Je t’aurais suivi même. Au bout du monde s’il avait fallu.” Ta voix s’est faite plus douce. T’es trop fatiguée émotionnellement pour être encore en colère.

« ‘Y’avait rien de prémédité. J’étais jeune et j’ai juste fait n’importe quoi. J’voulais pas te faire tout ce mal, je… j’le voulais ce bébé, avec toi… » Tu le crois. Peut-être que tu te trompes, mais tu le crois. Tu entends la douleur derrière ses paroles, tu réalises qu’il a souffert de la situation lui aussi. Tu ne sais plus quoi penser. Un part de toi est soulagé de savoir que sa disparition était due à un facteur extérieur. Ce n’était pas toi, ou le bébé qu’il fuyait. Mais ça ne te rendra jamais ces dix-huit années de peine, de deuil, de doute. Elles sont perdues à jamais. Dix huit années que vous auriez pu vivre ensemble, avec votre fille. Ici ou ailleurs, peu importe. Mais ensemble. « Je-j’espère au moins qu’il ou elle va bien. » Cette dernière phrase te coupe le souffle. T’aurais dû t'y attendre, à cette question. Ce n’était qu’une affaire de minutes avant que le sujet ne vienne sur le tapis. Mais malgré tout, tu la prends en pleine tronche, comme si t’avais à ton tour pris une baffe. Parce que tu ne sais pas comment répondre. Comment lui annoncer. Parce que tu sais que même si c’est de sa faute, même s’il t’a fait souffrir, la nouvelle va lui faire du mal. Et même si tu lui en veux, t’as pas envie de lui annoncer ça. De voir la tristesse et la douleur dans ses yeux. “Pablo, je ... “ Tu te forces à relever la tête, à le regarder dans les yeux même s’il t’en coûte. “Je ne sais pas … Je … Je l’ai donnée en adoption Pablo … J’avais seize ans, je pouvais pas m’en occuper toute seule. Pas sans toi.” Ta voix se brise sur ces derniers mots. Tu trouves à peine le courage de lui préciser une dernière chose. “Une fille. On a eu une fille.” Tu fermes les yeux, incapable de regarder sa réaction, que tu n’imagines que trop bien.
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Situation amoureuse : chaos est-il un statut marital ? ses relations amoureuses ne sont qu'une suite d'échec cuisant ; ce n'est pas les efforts qui manquent pourtant mais c'est à croire qu'aphrodite se joue continuellement de lui. célibataire ; espoir, doux espoir demeure cependant intact au creux de son coeur, continuant à battre inlassablement.
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Re: J’entends vibrer ta voix dans tous les bruits du monde // Marnie

Message par Pablo Rivera Dim 21 Fév - 17:50




J’entends vibrer ta voix
dans tous les bruits du monde ;

feat. @Marnie Spellman


Outfit – Ses explications sont étrangement claires malgré le chaos dans son esprit. Et la réaction de la chanteuse ne se fait pas attendre, exprimant sa frustration de n’avoir été mise au courant de rien, d’avoir disparu sans un dernier mot. « […] J’aurais compris, Pablo. Je t’aurais suivi même. Au bout du monde s’il avait fallu. » Le regard du mexicain dérive à nouveau sur les environs. C’est trop dur à entendre, cette possibilité qu’il ait fait les pires choix même si au fond il en a déjà conscience ; l’entendre une seule fois de sa bouche c’est bien plus difficile que de se le répéter en boucle depuis toutes ces années. Même si ses paroles sont utopiques, elles lui font du mal et sa culpabilité n’en est que plus grande. S’inventer une vie heureuse avec elle, une vie à deux où ils auraient été heureux, combien de fois l’a-t-il imaginé ? « C’était pour vous protéger, j’voulais pas t’impliquer, je savais pas comment ça allait se passer et puis… tu penses vraiment que ta mère t’aurait laissé partir au Mexique avec un possible criminel en cavale ? T'imagines, s’ils m’avaient recherché, à quoi aurait ressemblé notre vie ? J’ai pas réfléchis, j’ai cru faire ce qu’il me paraissait le mieux sur le moment… » Dit-il pour se justifier, ses yeux s’ancrant dans les siens avec la plus grande des sincérités, bien qu'il sache que ses mots n'excusent toujours rien.

Toujours dans une optique de s’expliquer, l’homme avoue ensuite qu’il n’y avait rien de prémédité dans ce qu’il s’est passé, qu’il n’a pas voulu lui faire du mal, bien au contraire ; du haut de ses vingt ans, il a cru bon de se sacrifier, de s’effacer soudainement de la vie de l'américaine et de celle de leur enfant à venir, malgré que ses seules aspirations à l’époque étaient bien celles de vivre leur petite vie de famille. Il demande par ailleurs des nouvelles de cet enfant, dont il ne connait ni le nom, ni le genre, ni le visage ; celui de Marnie se décompose instantanément et c’est à peu près  à ce moment-là que l’ambulancier comprend qu’une information lui échappé jusqu’ici et il s’attend alors déjà au pire, sans réussir à se projeter tant cela l’effraie ; quelque chose qui concerne le bébé, leur bébé. « Je ne sais pas … Je … Je l’ai donnée en adoption Pablo … J’avais seize ans, je pouvais pas m’en occuper toute seule. Pas sans toi. » Son souffle se coupe ; ses lèvres tremblent et ses yeux cherchent les siens pour ne pas tomber. Elle évite précautionneusement son regard et son monde n’ayant alors plus rien avec se rattacher, s’effondre alors. « Oh… » C’est tout ce qui peut sortir de sa bouche. Une voyelle ébranlée ; puis mâchoire qui se crispe. Qu’elle le déteste, qu’elle lui jette toute sa colère et sa tristesse à la figure, il s’y attendait et surtout il aurait compris ; il y aurait survécu, difficilement mais il aurait fini par se faire une raison. « Une fille… » Il  répète les mots de la jeune femme puis hoche la tête comme pour acquiescer pourtant son regard se perd dans le vide, totalement désorientée. Une fille, une grande soeur pour sa Frida. Une grande-soeur qu’elle ne connaitra jamais à cause de lui. Parce qu’après tout c’est aussi pour la petite qu’il est là, parce que tout comme quand il a rencontré Marnie, à partir du moment où il a tenu sa fille dans ses bras pour la première fois, ses grands yeux ambrés plein de vie, c’est Frida qui l’a motivé à devenir un homme meilleur un peu plus chaque jour, à rattraper ses erreurs, à faire en sorte qu’elle soit toujours fière de son père. Il aurait espéré qu’il en soit de même pour son premier enfant ; à quoi peut-elle bien ressembler ? A-t-elle sa peau de latino, la voix de Marnie, les fossettes de sa grand-mère comme il se l’est imaginé des milliers de fois ?

« J’avais... j’avais pas vraiment pensé à la possibilité que tu ne l’aies pas gardé… mais je comprends. Ça aurait eu aucun sens, à ton âge, sans moi… tu voulais lui offrir ce qu’il y avait de mieux. » Comme c’est étrange de se prendre un tel retour en pleine face. La jeune femme a fait exactement la même chose que lui avec elle, penser à l’être aimé avant de penser à soi. Mais alors pourquoi ça fait aussi mal ? Il lui en veut presque d’avoir fait ça, mais la personne envers qui il a le plus d’amertume et de haine, c’est lui-même. « C’était une erreur, j’aurais pas dû venir… je sais pas à quoi j’pensais. » Dit-il en s’asseyant sur le rebord du trottoir, bitume froid qu’il touche sous ses doigts chevrotant. Comment va-t-il réussir à vivre à présent que tous ses espoirs sont anéantis ? Un amour détruit, réduit à l’état de poussière d’étoiles et dispersé dans les airs pour toujours ; une fille qu’il ne rencontrera pas et avec qui il n’aura jamais l’occasion de parler. Dix-huit ans à fuir son passé, à redouter ce moment précis et le résultat est finalement plus qu’amer. Il allume une cigarette qu’il sort d’un paquet dans la poche de sa veste. « J’aurais juste tellement aimé la voir, au moins une fois. » Dit-il toujours en fixant la fumée qui s’échappe d’entre ses lèvres pincées. Des larmes coulent sur ses joues et il s’en fiche bien qu’elle les voit, qu’elle ait pitié, qu’elle le juge ou qu’elle lui balance que c’est bien fait pour sa tronche. Là tout de suite, rien n’a plus d’importance. Il devra bien se reprendre assez rapidement, parce qu’il a des responsabilités, en tant que père, en tant qu’ambulancier ; mais pas là, pas tout de suite. « Je suis désolé Marnie, pour tout. Je sais qu’à ce niveau-là ça sert à rien, mais je le suis, vraiment. »

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Re: J’entends vibrer ta voix dans tous les bruits du monde // Marnie

Message par Marnie Spellman Mar 23 Fév - 22:24

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« C’était pour vous protéger, j’voulais pas t’impliquer, je savais pas comment ça allait se passer et puis… tu penses vraiment que ta mère t’aurait laissé partir au Mexique avec un possible criminel en cavale ? T'imagines, s’ils m’avaient recherché, à quoi aurait ressemblé notre vie ? J’ai pas réfléchis, j’ai cru faire ce qu’il me paraissait le mieux sur le moment… » Il a raison, sans doute. Au fond, tu le sais. Ça n'aurait pas marché. Mais au moins t’aurais su. Où il était, pourquoi il partait. Vous auriez pu en parler, décider ensemble de la suite. Même si vous auriez dû vous séparer malgré tout. Ca t’aurais fait moins mal que de le perdre aussi soudainement. “Je sais … Mais au moins on aurait été ensemble”. Ça sonne pathétique, sans doute. Mais c’est vrai. Du haut de tes seize ans, c’est la seule chose qui comptait pour toi. T’étais jeune et naïve, mais amoureuse. Et t’as gardé ce côté “tout ou rien”, malgré les années qui passent. Le sujet le plus difficile de la conversation, incontournable mais particulièrement douloureux, est abordé. Ta phrase terminée, tu retiens ton souffle sans le regarder. Un simple « Oh… » qui suffit à exprimer tout son désarroi. T’as presque pitié de lui. Toi t’as eu dix huit ans pour t’habituer à cette réalité. Lui avait sans doute gardé l’espoir de voir son enfant un jour pendant tout ce temps. « Une fille… » Une fille. Une toute petite fille aux grands yeux bruns si semblables à ceux de son père, dont le regard inquisiteur est gravé dans ta mémoire. Le dernier, et seul regard que tu as échangé avec elle.

« J’avais... j’avais pas vraiment pensé à la possibilité que tu ne l’aies pas gardé… mais je comprends. Ça n'aurait eu aucun sens, à ton âge, sans moi… tu voulais lui offrir ce qu’il y avait de mieux. » Exactement. T’es soulagée qu’il comprennent. Il aurait pu réagir bien plus mal à la nouvelle. Même s’il n’aurait eu aucun droit d’être en colère. Évidemment, il est déçu, triste, blessé. C’est normal, et ça te convainc un peu plus de la sincérité de ses regrets. Tu le regardes s’asseoir par terre, le visage ravagé par les émotions que tu sens ton cœur se serrer malgré toi. T’aurais voulu le détester, le haïr, le maudire. Mais tu ne peux t’y résoudres. Pourtant, on dit souvent qu’un amour déçu est un terreau parfait pour une haine sans fin. Mais pas chez toi. Parce que même déçu, même détruit, l’amour est toujours présent, au fond. En le regardant ainsi, tu comprends que tu ne pourras jamais entièrement tourner cette page. Il restera à tout jamais ta seule grande histoire d’amour. C’est à la fois si beau, et d’une tristesse infinie. Il s’allume une cigarette et toi, tu décides de t’asseoir à côté de lui. Parce que c’est débile de rester plantée là debout. Parce que de toute façon tes jambes commencent à fatiguer, d’avoir passer la soirée debout. « C’était une erreur, j’aurais pas dû venir… je sais pas à quoi j’pensais. » Tu ne sais pas quoi dire à ça. Toi-même, tu ne sais pas ce que tu ressens vraiment à l’égard de cette rencontre. Il te faudra du temps, du recul aussi pour vraiment savoir si cette confrontation à fait du mal ou du bien. Elle t’as apporté des réponses, mais est-ce que ces réponses vont t’apaiser ou te torturer encore plus ? « J’aurais juste tellement aimé la voir, au moins une fois. » Certains soirs, toi, tu penses l’inverse. Tu te demandes souvent si ça n’aurait pas été plus facile si tu n’avais jamais posé tes yeux sur ce petit être innocent. Cette frimousse qui hante tes nuits. A la naissance de Daisy, t’as mis du temps avant de réussir à véritablement la regarder, de peur de voir une trop grande ressemblance. “J’ai … J’ai une photo, chez moi. De sa naissance. Je pourrais te la montrer un jour.” Quand tu seras prête à le revoir, quand tu seras prête à affronter une nouvelle fois ce passé. La photo est enfouie, avec d'autres de cette époque, dans une boîte que tu n’as plus ouverte depuis de très nombreuses années. Que tu pensais même ne jamais rouvrir de ta vie. Mais peut-être qu’il est temps. « Je suis désolé Marnie, pour tout. Je sais qu’à ce niveau-là ça sert à rien, mais je le suis, vraiment. » En silence, tu regardes les larmes qui coulent sur ses joues. Les tiennes se sont arrêtées maintenant, le temps des émotions vives est passé. Tu dois presque te retenir de tendre la main pour essuyer ses yeux. “Je sais. Je t’en ai voulu pendant si longtemps tu sais … Je ne sais pas ce qu’il va se passer maintenant. C’est vrai, ça sert à rien. Mais ça me fait quand même du bien de l’entendre.”
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Situation amoureuse : chaos est-il un statut marital ? ses relations amoureuses ne sont qu'une suite d'échec cuisant ; ce n'est pas les efforts qui manquent pourtant mais c'est à croire qu'aphrodite se joue continuellement de lui. célibataire ; espoir, doux espoir demeure cependant intact au creux de son coeur, continuant à battre inlassablement.
Orientation sexuelle : sans concession hétérosexuel, les femmes sont les plus belles créatures terrestres à ses yeux ; aimant leur plaire et ne se lassant pas de les courtiser, elles tombent dans ses bras mais n'atteignent que rarement son coeur.
Emploi/études : collectionneur de petits boulots en tout genre depuis la fin de l'adolescence. école arrêtée à quatorze ans pour aider la mamá. il a finir par entamer une formation d'ambulancier et c'est encore le métier exercé par l'homme aujourd'hui.
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Re: J’entends vibrer ta voix dans tous les bruits du monde // Marnie

Message par Pablo Rivera Mar 16 Mar - 13:18




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Outfit – Les mots de Marnie raisonnent encore dans sa tête ; au moins, on aurait été ensemble. Peut-être que ça aurait suffit, peut-être que c’était aussi simple que ça. Ils ne le sauront jamais et le sentiment de culpabilité s'accroît d’autant plus à cette pensée. Trois existences gâchées par ses décisions impulsives, une harmonie bafouée par sa lâcheté juvénile. Ni la brise glaciale se faufilant sous sa veste, ni l’odeur du goudron envahissant les rues ne semblent plus le déranger à présent. Seuls des regrets énoncés à voix haute et cette douleur sourde qui accaparent sa poitrine. « J’ai … J’ai une photo, chez moi. De sa naissance. Je pourrais te la montrer un jour. » La voix de son interlocutrice est étrangement douce et compréhensive, bien loin de la colère signifiée quelques minutes plus tôt ; un instant de répit peut-être. Son offre est attrayante à première vue et l’hypothèse qu’ils finiront par se recroiser un jour le réconforte quelque peu. Pourtant cela ne suffit pas à le sortir du brouillard émotionnel dans lequel il se retrouve actuellement et la crainte que cela ne fasse qu’aggraver les choses lui traverse l’esprit. « C’est peut-être pas une bonne idée… c’est peut-être mieux que je la vois jamais. » Peut-être a-t-elle oublié à quel point il peut parfois être manichéen. Avec le mexicain, tout est tout blanc ou tout noir, il n’y a jamais d’entre deux.  Mais plus que tout, la peur de souffrir et que cette photo le torture plus qu’elle ne lui fasse du bien. Ce portrait pourrait lui rappeler à quel point l’enfant est hors de sa portée, réduit à un simple bout de papier rectangulaire. Il se demande si l’américaine regrette parfois son choix, si elle a de la peine en pensant à cette décision. Est-ce que cela la hante par moment, a-t-elle fini par réussir à refaire sa vie malgré tout ?

Devant ce tourbillon de questions, l’ambulancier ne peut que s’excuser avec dix-huit ans de retard, tout en sachant que c’est bien vain de tenir de tels propos aujourd’hui. Il n’ose qu’à peine la regarder tandis que des larmes coulent sur ce visage honteux. « Je sais. Je t’en ai voulu pendant si longtemps tu sais … Je ne sais pas ce qu’il va se passer maintenant. C’est vrai, ça sert à rien. Mais ça me fait quand même du bien de l’entendre. » À travers son rideau de larmes, il ose enfin tourner la tête et lui sourire tristement. Ces quelques mots, c’est encore le mieux qu’il puisse imaginer et entendre ce soir. La douleur est là, nichée au creux de son cœur ; mais entre espoir et désespoir, une lueur subsiste, la dernière d’une flamme presque éteinte. Il avait presque oublié à quel point elle pouvait être pleine de bonté et de bravoure. Jamais en presque vingt ans d’existence il n’avait pu rencontrer une autre personne comme elle. « Je t’ai vu sur scène ce soir, tu étais… enfin, c’était vraiment bien. » Dit-il en hochant doucement la tête, avec une certaine hésitation dans ses mots, puis ses yeux qui se baissent sur son mégot ; il n’est pas certain que complimenter directement sa personne soit une très bonne idée, ni très bien reçue par la chanteuse lyrique pour le moment, d’où l’incertitude dans sa phrase. Il continue de fumer sa cigarette, passant la paume de sa main sur son visage pour sécher ses joues. « J’me rappelle que déjà à l’époque, tu aimais beaucoup ça, l’opéra. J’ai pas pu m’empêcher de me remémorer notre rencontre… » Ajoute-t-il, ses yeux plein de mélancolie. Il se rappelle de ça comme si c’était hier ; chaque jour il a fait en sorte que ces images restent ancrées dans sa tête et qu’elles subsistent aussi intact que possible. C’est sûrement maladroit de sa part et dangereux aussi d’évoquer de tels souvenirs ; mais que risque-t-il de plus de toute façon ? Au pire il se prendra une autre gifle et peut-être que cela l’aidera à oublier la brûlure au niveau de son thorax. « Est-ce que… tu es heureuse malgré tout, j'veux dire, dans ta vie actuelle ? » Sur les planches du théâtre ce soir, elle avait l’air de l’être en tout cas ; mais il voudrait s’assurer que malgré toutes les souffrances qu’il lui a fait endurer, elle a fini par trouver un certain équilibre dans sa vie, ou peut-être même un havre de paix.

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Re: J’entends vibrer ta voix dans tous les bruits du monde // Marnie

Message par Marnie Spellman Sam 20 Mar - 18:43

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« C’est peut-être pas une bonne idée… c’est peut-être mieux que je la vois jamais. » Tu peux comprendre ce sentiment. Toi-même, t’as pas regardé cette photo depuis qu’elle a été prise. Mais c’est surtout parce que t’en as pas besoin. Son image est gravée dans ta mémoire et tu ne peux pas l’oublier. Parfois t’aimerais tout effacer, parfois tu regrettes d’avoir pu la voir avant de la laisser partir. Mais c’est impossible, et son visage hantera tes rêves jusqu’à la fin de ta vie. Tu peux concevoir que Pablo ne veuille pas vivre ça. Et en même temps, t’es contente d’avoir pu la tenir dans tes bras au moins une fois, malgré la douleur. Parce que sans doute que ça n’arrivera plus jamais. Tu vois les larmes qui s’échappent de ses yeux. Les tiennes se sont taries pour ce soir, mais tu sais qu’une fois le choc passé, une fois chez toi à l’abri des regards, les émotions referont surface. Il te faudra du temps pour te remettre de cette soirée. “Comme tu veux … Puis si tu changes d’avis ...” C’est son choix, tu le respectes. Et toi la photo tu l’auras toujours, il pourra venir plus tard si ça lui chante. Ca sera étrange, sans doute, comme moment. De vous retrouver tous les deux devant l’image de ce petit être que vous avez créé. Etrange oui, douloureux, sans doute, mais peut-être cathartique, qui sait.

« Je t’ai vu sur scène ce soir, tu étais… enfin, c’était vraiment bien. » Avec tout ça, t’en a complètement oublié que tu sors d’une représentation et qu’il t’as vu sur scène. T’es d’ailleurs surprise que personne d’autre ne soit sorti et ne soit tombé sur vous. Il s’est peut-être écoulé moins de temps que tu en as l’impression. “Merci ...” T’avais même pas réalisé que c’était la première fois qu’il te voyais ainsi. C’est après son départ que t’as choisi de poursuivre cette voie. Te jeter à corps perdu dans ta passion pour oublier tes malheurs, pour avoir l’impression d’avancer et de passer à autre chose. Évidemment, ça n’a pas marché aussi bien que tu l’aurais voulu. Sans doute parce que comme il l’évoque lui-même, l’opéra est ce qui vous a fait vous rencontrer en premier lieu. « J’me rappelle que déjà à l’époque, tu aimais beaucoup ça, l’opéra. J’ai pas pu m’empêcher de me remémorer notre rencontre… » T’avais obtenu un stage à l’opéra de Richmond. Un genre de stage d’observation, une aubaine pour toi qui s'intéressait de près à ce domaine. Pablo travaillait là bas, et un jour vos regards se sont croisés. La suite, on la connaît. Ton choix de carrière n'était donc sans doute pas seulement motivé par ton amour de la musique. A chaque fois que tu montes sur scène, tu penses un peu à lui, à eux. T’as jamais pu remettre les pieds sur les lieux de votre rencontre, par contre. Trop difficile.

« Est-ce que… tu es heureuse malgré tout, j'veux dire, dans ta vie actuelle ? » Question complexe, s’il en est une. Comment y répondre quand toi même t’en as pas la moindre idée ? T’as eu des moments heureux, sans doutes. Sur scène, souvent. Avec Daisy, aussi. Mais t’as jamais été globalement aussi heureuse que ces quelques mois que vous avez eu ensemble. “Je sais pas si heureuse est le bon terme … ça a été longtemps compliqué. Mais disons que depuis … J’ai une autre fille. Daisy. Elle a trois ans … Disons que depuis sa naissance, ça va mieux.” Tu ne veux pas t’étaler sur tout ce qui s’est passé pendant ces vingt dernières années, et surtout pas sur la débâcle qu’à été ton mariage. “Et toi ?” T’es clairement pas prête à l’entendre dire que tout a bien été pour lui depuis son départ, qu’il a refait sa vie et qu’il est parfaitement heureux … Mais tu te doutes bien que ce n’est pas le cas. Il n’aurait sans doute jamais cherché à te retrouver sinon. Et tu le connais suffisamment bien, même après toutes ces années, pour voir que ça l'a bouffé autant que toi.

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Situation amoureuse : chaos est-il un statut marital ? ses relations amoureuses ne sont qu'une suite d'échec cuisant ; ce n'est pas les efforts qui manquent pourtant mais c'est à croire qu'aphrodite se joue continuellement de lui. célibataire ; espoir, doux espoir demeure cependant intact au creux de son coeur, continuant à battre inlassablement.
Orientation sexuelle : sans concession hétérosexuel, les femmes sont les plus belles créatures terrestres à ses yeux ; aimant leur plaire et ne se lassant pas de les courtiser, elles tombent dans ses bras mais n'atteignent que rarement son coeur.
Emploi/études : collectionneur de petits boulots en tout genre depuis la fin de l'adolescence. école arrêtée à quatorze ans pour aider la mamá. il a finir par entamer une formation d'ambulancier et c'est encore le métier exercé par l'homme aujourd'hui.
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Re: J’entends vibrer ta voix dans tous les bruits du monde // Marnie

Message par Pablo Rivera Lun 22 Mar - 11:28




J’entends vibrer ta voix
dans tous les bruits du monde ;

feat. @Marnie Spellman


Outfit – Difficile de garder les esprits lucides ce soir ; trop d’émotion en trop peu de temps. La chanteuse lyrique semble s’être momentanément calmée et du côté de l’ambulancier, les larmes ont à présent cessé de couler. Une trêve peut-être, un moment de répit avant qu’une autre tempête ne finisse par s’abattre sur eux ; rien n’est moins sûr avec leur passif en dent de scie. Le mexicain prend donc le temps d’apprécier ces quelques instants de calme au détour d’une conversation un peu moins tumultueuse que le début de leurs retrouvailles. Il lui demande si elle est heureuse et la jeune femme semble hésiter un instant ; très probablement pas facile de répondre à cette question au milieu des tourments et des cicatrices qu’ont laissé le sillage de l’homme dans la vie de l’américaine. « Je sais pas si heureuse est le bon terme … ça a été longtemps compliqué. Mais disons que depuis … J’ai une autre fille. Daisy. Elle a trois ans … Disons que depuis sa naissance, ça va mieux. » Si l’homme est surpris de cette nouvelle il n’en montre rien ; à vrai dire ça ne l’étonne pas qu’elle ait finis par refaire sa vie. Ça ne le réjouit pas pour autant, mais qu’a-t-il à dire là-dessus après tout ? Elle ne lui appartient pas, elle ne lui a jamais appartenu. Est-elle mariée ? L’envie d’être indiscret est tentante ; finalement mitigé à propos de cette révélation, mais surtout soulagé que son interlocutrice ait réussi à sortir la tête de l’eau en dépit du chaos qu’il avait semé dans sa vie. « Daisy… » Il semble réfléchir un instant puis se met à observer le ciel nuageux tout en continuant de tirer sur sa cigarette. « C’est joli. » De nouveaux souvenirs refont surfaces dans son esprit, lui rappelant qu’à l’annonce de sa grossesse, ils avaient réfléchis à des prénoms eux aussi ; l’un d’entre eux était Poppy dans l’éventualité que l’enfant à naître soit une fille. La chanteuse lyrique semble apprécier les prénoms fleuris ; cette pensée arrache un sourire tendre aux mexicain avant que celui-ci ne baisse à nouveau ses iris brunes sur le pavé sombre sous ses pieds. Le rictus à ses lèvres s’estompe rapidement lorsqu’il se demande comment peut bien s’appeler l'enfant qu'ils ont eu ensemble.

Elle lui retourne la question et la réponse de l’intéressé promet d’être encore plus compliquée à entendre. « Un peu comme toi j’crois. Ça a longtemps été le brouillard. » Il écrase son mégot sur le rebord du trottoir et croise ses mains au dessous de ses genoux repliés. « Quand j’suis revenue au Mexique, j’me suis pris les foudres de toute ma famille pour être parti à la recherche de mon père. Mamá m’en a longtemps voulu et ça a pas été facile de me racheter. » Réaction appropriée pour ce qu’il considère avoir été la plus grosse erreur de sa vie. Sans cette idée idiote, peut-être qu’aucun malheur ne serait peut-être jamais survenu ; mais par conséquent, pas non plus de rencontre entre nos deux interlocuteurs. Il n’en est jamais arrivé à regretter d’avoir connue la chanteuse lyrique bien au contraire ; bien qu’il pense qu’à l’inverse, sûrement maudit-elle le jour où leur regard se sont croisés. Il marque une pause et ses sourcils se froncent. « J’suis devenu ambulancier. C’est peut-être pas le métier le plus prestigieux du monde mais j’ai l’impression d’être utile, à ma place, de faire quelque chose qui m’plait. » Puis il ancre son regard dans le sien, craignant pourtant la conséquence de ses prochains mots. « J’ai aussi une fille, Frida. Elle va bientôt avoir un an. » Frida comme l’illustre peintre et l’un des emblèmes du féminisme ; pas besoin de le préciser, il a bien conscience que la femme puisse comprendre la référence. Un prénom fort et avec un sens profond et caché ; des peintures de l’artiste étaient exposées lorsqu’il travaillait comme gardien de nuit en Virginie.  « On a divorcé avec sa mère l’année dernière. C’est une histoire assez… compliquée. D’une manière générale je n’ai pas été très chanceux en amour depuis… nous. » Car l’homme considère que son histoire avec la jeune femme a été une chance pour lui ; la seule d’ailleurs, puisque jamais plus il n’a ressenti pareil sentiments pour une autre. « J’dirais pas que ça a été la joie tous les jours. Mais ouais, pareil, depuis que la petite est là… juste de la voir me sourire et gazouiller, j’ai l’impression d’y voir plus clair et de pas… de pas avoir tout raté dans ma vie. »

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Habitation : Maison #668 à Georgetown.
Emploi/études : Chanteuse lyrique. Pour être tout à fait précis, tu es mezzo-soprano. Tu parcours les scènes du monde entier pour te produire dans des œuvres lyriques qui vont des plus connues aux plus récentes.
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Re: J’entends vibrer ta voix dans tous les bruits du monde // Marnie

Message par Marnie Spellman Dim 28 Mar - 14:42

J’entends vibrer ta voix dans tous les bruits du monde ft. @Pablo Rivera

Le temps de l’émotion vive et brutale est passé. Tu te sens entièrement vidée, et tu imagines que ça doit être pareil pour lui. C’est sans doute pour ça que vous en êtes maintenant à discuter calmement, comme deux amis qui ne se sont pas vus depuis longtemps. Les voix sont rauques et les yeux rouges d’avoir tant pleuré, mais dans la pénombre, quelqu’un qui passerait par là serait bien incapable de deviner l’ampleur de ce qui vient de se passer. « Daisy… C’est joli. » Tu vois passer un sourire sur ses lèvres, et tu sais à quoi il pense. Toi et ta passion pour les noms de fleurs. Et pour les fleurs de manière générale. « Un peu comme toi j’crois. Ça a longtemps été le brouillard. » Le brouillard. Voilà le terme approprié. T’as longtemps navigué dans un océan de brume qui t’empêchait de vivre pleinement ta vie. Et si aujourd’hui, le brouillard s’est levé, il reste quelques nuages qui ne t’ont jamais quitté. « Quand j’suis revenue au Mexique, j’me suis pris les foudres de toute ma famille pour être parti à la recherche de mon père. Mamá m’en a longtemps voulu et ça a pas été facile de me racheter. » Vu comment ça s’est fini, ça te surprend pas des masses. Il aurait mieux fait d’écouter sa mère dès le départ. Mais c’est le problème des enfants ça. Écouter leur mère. Tout le monde sait qu’une mère à toujours raison. Il l’aura appris à ses dépens … Et aux tiens au passage.

« J’suis devenu ambulancier. C’est peut-être pas le métier le plus prestigieux du monde mais j’ai l’impression d’être utile, à ma place, de faire quelque chose qui m’plait. » Tout l’inverse de toi … Toi t’as le prestige, par contre l’utilité, c’est une autre affaire. Enfin, non, la culture et le divertissement sont essentiels, c’est indéniable. Mais face à la santé, c’est clairement pas le même combat. Mais au moins vous avez tous les deux trouvé votre voie. Ce qui n’était pas forcément gagné à l’époque où vous étiez ensemble. « J’ai aussi une fille, Frida. Elle va bientôt avoir un an. » Même si tu t’y attendais, même si c’est parfaitement normal, et que t’as fait pareil, de savoir qu’il a eu une enfant avec une autre, ça te fait un petit pincement au cœur. C’est idiot, sans doute, mais t’en es presque jalouse. Et c’est sans doute stupide, mais t’es presque soulagée d’apprendre qu’il n’est plus marié. Il ne t’appartient pas, et pourtant une part de toi aimerais l’avoir pour toi toute seule. Parce que t’as beau lui en vouloir, t’as beau être en colère, t’as jamais vraiment cessé de penser à lui. « On a divorcé avec sa mère l’année dernière. C’est une histoire assez… compliquée. D’une manière générale je n’ai pas été très chanceux en amour depuis… nous. » C’est drôle quand même. Que malgré la séparation, la distance, l’ignorance de la vie de l’autre, vous ayez réussi à avoir un parcours plus ou moins similaire. Du moins sur ce sujet précis. Une vie amoureuse compliquée, un mariage raté, une fille à tout juste deux ans d’écart … Le hasard fait bien les choses. « J’dirais pas que ça a été la joie tous les jours. Mais ouais, pareil, depuis que la petite est là… juste de la voir me sourire et gazouiller, j’ai l’impression d’y voir plus clair et de pas… de pas avoir tout raté dans ma vie. » Rien de tel que de devoir s’occuper de quelqu’un d’autre que de soi pour s’échapper un peu de tous ses malheurs … Même si ça n’efface rien, ça donne une nouvelle perspective, un but.

“Frida … C’est joli aussi.” Tu te demandes si elle lui ressemble, et si elle ressemble à votre fille. T’as toujours imaginé votre enfant comme lui ressemblant plus à lui qu’à toi. “J’ai pas eu beaucoup de chance en amour non plus tu sais … Le père de Daisy, il s’est barré avant sa naissance. Juste un mot sur le frigo disant qu’il était finalement pas prêt à être père. Alors qu’on avait décidé à deux, de faire ce bébé. Mais il a préféré aller baiser sa maîtresse en toute tranquillité plutôt que d’assumer. Officiellement, on est divorcé depuis l’an dernier aussi.” Quelles sont les probabilités, en vrai, de se faire abandonner deux fois, par deux mecs différents, à presque 20 ans et 6000 bornes d’écart, les deux fois enceinte ? Ça paraît improbable, hein ? Et pourtant. La première fois a été la plus douloureuse. Pas tant parce que c’était la première, mais simplement parce que t’as jamais aimé Jeff comme t’as aimé Pablo. “Elle le sait, ta mère, qu’elle a une petite-fille quelque part ?” La tienne est au courant, évidemment. C’est elle qui t’a soutenue tout au long de cette histoire. Mais tu t’es toujours demandé ce qu’il en était de son côté.
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Situation financière : très loin de rouler sur l'or ; né dans la pauvreté, l'opulence relève plus de la légende pour lui. mais personne ne l'a jamais entendu se plaindre, se contentant de peu, existant au travers de ce que la vie peut lui offrir et de ce qu'il possède déjà.
Situation amoureuse : chaos est-il un statut marital ? ses relations amoureuses ne sont qu'une suite d'échec cuisant ; ce n'est pas les efforts qui manquent pourtant mais c'est à croire qu'aphrodite se joue continuellement de lui. célibataire ; espoir, doux espoir demeure cependant intact au creux de son coeur, continuant à battre inlassablement.
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Emploi/études : collectionneur de petits boulots en tout genre depuis la fin de l'adolescence. école arrêtée à quatorze ans pour aider la mamá. il a finir par entamer une formation d'ambulancier et c'est encore le métier exercé par l'homme aujourd'hui.
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Re: J’entends vibrer ta voix dans tous les bruits du monde // Marnie

Message par Pablo Rivera Lun 29 Mar - 10:56




J’entends vibrer ta voix
dans tous les bruits du monde ;

feat. @Marnie Spellman


Outfit – L’ambulancier raconte en quelques phrases quel a été son parcours depuis son départ des États-unis dix huit ans plus tôt. Un chemin plutôt sinueux si l’on résume brièvement, souvent semé d’embuche mais par lequel il en est ressorti grandi ; ce chemin qui a fait de lui l’homme qu’il est aujourd’hui, non sans fêlures ou faiblesses mais plein de bonne volonté pour tenter de faire les choses correctement cette fois, pour notamment rattraper ses erreurs passées. Cela commence donc par s’ouvrir avec sincérité à la chanteuse lyrique, n’omettant par conséquent pas de lui dire qu’il a été marié, mais aussi que tout comme elle, il a un enfant qu’il élève seul. La jeune femme semble dans un premier temps presque contrarié de ces révélations, jusqu’à ce qu’il évoque son divorce ; mais peut-être interprète-t-il mal les réactions de son interlocutrice. À la seule lumière des lampadaires, difficile de savoir s’il n’a pas juste imaginé les traits de son délicat visage se déformer.

C’est ensuite au tour de Marnie d’apporter plus de précisions sur sa vie amoureuse, assez désastreuse si l’on en croit ses paroles. Le père de sa fille s’est envolé peu avant la naissance de cette dernière, préférant s’amuser avec sa maitresse plutôt que d’assumer sa parentalité ; instinctivement les poings de l’ambulancier se referme tandis qu’il la regarde parler avec grande attention. Il aurait aimé attraper sa main pour la réconforter, sentant la voix de la chanteuse pleine d’émotions lors de sa prise de parole ; il se contente simplement de baisser le regard sur ses doigts sans oser faire quoi que ce soit. « Je… je ne sais pas quoi te dire… » Ses sourcils se froncent à nouveau. Dire du mal de cet homme qu’il ne connait de toute façon pas serait plutôt mal venu car même si les circonstances ont été différentes dans le fond, lui aussi a abandonné la chanteuse lyrique peu avant la naissance de leur enfant dans les faits ; mais par contre, jamais au grand jamais il n’aurait pu la tromper. Le mexicain trouve qu’il s’agit de la pire trahison qu’on puisse imposer à la personne qu’on aime et après tout ; lui-même en sait quelque chose. « Mon ex-femme m’a aussi trompé. Je l’ai appris quelques mois après la naissance de Frida, mais j'sais pas exactement quand elle a commencé à fréquenter d’autres hommes. Elle ne s’occupait jamais de notre fille, quand j’étais au travail elle l’amenait chez ma mère ou laissait la petite seule chez nous pendant des heures quand elle dormait… J’crois qu’au fond c’était surtout moi qui voulais me marier, fonder une famille et elle s’est forcée pour me faire plaisir ou j’sais pas… En tout cas on avait pas les mêmes projets de vie. Et puis, j’pense aussi que je ne l’aimais pas pour les bonnes raisons. » Gloria est une artiste peintre et par certains aspects physiques et mentaux elle lui a tout de suite fait penser à Marnie ; il ne lui en a pas fallu plus pour qu’elle suscite son intérêt et qu’il en tombe amoureux. C’est triste dans un sens, de s’être accroché à une femme qui lui faisait penser à celle qu’il a toujours véritablement aimé ; beau aussi, de constater à quel point l’amour peut être fort et passer les décennies sans prendre une ride. Quoi qu’il en soit, l’homme se garde bien de révéler certaines subtilités et autres détails à son interlocutrice.

Peut-être est-ce l’évocation de sa mamá à plusieurs reprises un instant plus tôt qui a inspiré la prochain question de Marnie. « Elle le sait, ta mère, qu’elle a une petite-fille quelque part ? » L’homme se contente de hausser les épaules en toute première réponse. Difficile de cacher un tel détail de sa vie à celle qui lui a donné la vie ; elle a toujours eu le chic pour être au courant de tout même lorsqu’un secret est méticuleusement caché, alors ça aurait été bien vain de ne pas lui dire. L’homme n’en a de toute façon pas eu la force ni l’envie. « J’ai bien été obligé de raconter l’intégralité de mon périple aux États-Unis à toute ma famille, ma mère y compris, donc oui, elle sait. Autant te dire que ça n’a pas arrangé mon cas, elle était encore plus furieuse… même si elle voyait bien que j’étais aussi rongé par les regrets. » Le mexicain marque une pause avant de prendre à nouveau la parole l’instant d’après. « Est-ce que la tienne va bien ? Elle vit toujours en Virginie ? »

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Re: J’entends vibrer ta voix dans tous les bruits du monde // Marnie

Message par Marnie Spellman Lun 5 Avr - 21:56

J’entends vibrer ta voix dans tous les bruits du monde ft. @Pablo Rivera

« Je… je ne sais pas quoi te dire… » En même temps, il y a t-il vraiment quelque chose à dire … C’est du passé, et pour le coup, t’as tourné la page depuis longtemps. C’est d’ailleurs ce qui t’as fait comprendre que ton mari n’a jamais pu remplacer Pablo dans ton cœur. Parce que la fin de ton mariage, tu t’en es remise bien plus vite que tu n’aurais pensé, même s’il a duré plusieurs années, alors qu’à l’inverse, ton histoire avec Pablo n’a duré que quelques mois, mais tu n’as jamais pu véritablement passer à autre chose, même si t’as essayé. Le portrait que te fait Pablo de la mère de sa fille est peu flatteur, et tu ne peux pas t’empêcher de ressentir une certaine colère envers cette femme que tu ne connais absolument pas. Parce que t’es incapable de concevoir de négliger un enfant comme ça. “Oh non, pauvre chouette …” Elle est encore toute petite, elle ne s’en souviendra pas, mais c’est terrible de commencer sa vie avec une mère qui n’en a rien à faire de toi. Pablo semble lui chercher des excuses, et tu le reconnais bien là, à se blâmer même s’il n’est pas en tort. Parce que clairement, même si leur relation n’était pas idéale, ou qu’ils n’en étaient pas à la même place dans la vie, si elle ne voulait pas d’enfant, elle avait qu’à le dire, plutôt que d’en faire un pour ne pas s’en occuper derrière. “T’en as la garde complète, j’espère ?” T’as pas trop de doute quant à sa réponse, tu te doutes bien qu’il aura tout fait pour ne pas la laisser seule avec sa mère, mais on ne sait jamais, la justice est parfois étrange … “Au moins Jeff aura eu l’honnêteté de me dire qu’il n’en avait rien à faire de notre fille avant sa naissance … Elle n'aura pas eu à subir un père inattentif.” Parce que clairement, ce qu’à vécu Pablo, tu l’aurais très très mal vécu toi aussi. Tu te demandes parfois d’ailleurs s’il a vraiment assumé jusqu’au bout avec sa greluche, s’il est présent pour leur mioche ou s’il s’est carapaté une fois de plus. T’aurais aimé que ta fille ait un père, mais tu préfères largement que cette place ait été vacante depuis sa naissance, plutôt qu’il ne disparaisse en cours de route, après qu’elle se soit attachée à lui.

« J’ai bien été obligé de raconter l’intégralité de mon périple aux États-Unis à toute ma famille, ma mère y compris, donc oui, elle sait. Autant te dire que ça n’a pas arrangé mon cas, elle était encore plus furieuse… même si elle voyait bien que j’étais aussi rongé par les regrets. » T’as jamais eu l’occasion de rencontrer sa mère, mais il t’en a souvent parlé, à l’époque, t’es donc pas vraiment surprise de ce qu’il te raconte. Au moins, toute la famille est au courant, ça évitera peut-être de mauvaises surprises un jour … Les secrets de famille, ça ne donne jamais rien de bon. “J’imagine bien … Et vu l’enflure qu’était ton père, j’comprends pourquoi elle voulait pas que t’ailles à sa recherche …” À l'époque, t’avais pas compris pourquoi elle s’opposait à ça, mais aujourd’hui, tout est plus clair. Comme quoi, faut toujours écouter sa mère ! Même si tu peux difficilement regretter qu’il ai fait ce choix, vu que sinon tu ne l’aurais jamais rencontré. Certes, il ne t’as pas amené que du bonheur dans ta vie, mais malgré tout ce qui s’est passé, tu n’as jamais regretté d'avoir croisé son regard, ce fameux jour, à l’opéra. Il s’enquiert ensuite de ta mère, et tu souris en pensant à celle qui t’a élevée. La seule personne à avoir été là pour toi tout au long de ta vie. “Elle va bien, oui … Et non, elle est plus en Virginie, elle est venue s’installer à Washington quand je suis revenue d’Angleterre.” Et elle t’en veut à mort. Ca evidemment, tu ne lui dit pas. Ça ne sert à rien d’en rajouter. De toute façon, il doit bien s’en douter, qu’elle ne le porte pas dans son cœur. D’ailleurs, quand t’y penses, la discussion que tu vas avoir avec elle pour lui annoncer que tu a revu Pablo risque d’être houleuse. Parce que t’as beau être relativement rancunière, elle est bien pire que toi sur ce terrain là.
Pablo Rivera
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Re: J’entends vibrer ta voix dans tous les bruits du monde // Marnie

Message par Pablo Rivera Ven 9 Avr - 16:37




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Outfit – L’homme raconte l'histoire avec son ex-femme à la chanteuse lyrique dont il voit les traits se durcirent à mesure que les mots ne passent la barrière de ses lèvres, comme si elle était presque en colère. « T’en as la garde complète, j’espère ? » Finit-elle par lui demander et le mexicain hoche alors la tête en toute première réponse. Il déglutit en plantant son regard dans le sien, ses sourcils s’arquant d’inquiétude. « Oui, heureusement. Mais les choses se sont un peu compliquées depuis que j’ai déménagé ici. Enfin tout devrait s’arranger bientôt, je l’espère. » L’artiste a décidé de mener la vie dure à l’ambulancier lorsque cette dernière a appris qu’il avait déménagé aux États-Unis ; elle n’a apparemment pas supporté de savoir qu’il a pris sa vie en main et un nouveau départ après leur divorce et tente de lui mettre des bâtons dans les roues. Mais l’homme n’a pas l’intention de la laisser faire son petit caprice surtout qu’il s’agit de l’épanouissement de sa fille dont il est question ; et pour son enfant, il est prêt à montrer les crocs. « Au moins Jeff aura eu l’honnêteté de me dire qu’il n’en avait rien à faire de notre fille avant sa naissance … Elle n'aura pas eu à subir un père inattentif. » Marnie reprend ensuite la parole tandis que l’ambulancier se perd à nouveau dans ses préoccupations à l’évocation de Gloria. Il relève cependant la tête et ne peut que consentir aux paroles censées de son interlocutrice. C’est vrai qu’au moins pour cette fois, les choses ont été limpides et l’américaine n’a alors pu que rebondir sur son avenir et celui de Daisy ; par ailleurs le mexicain se demande combien de temps elle a mis avant de comprendre qu’il ne reviendrait pas de son côté et avant de finir par prendre la décision de ne pas garder leur enfant.

La chanteuse lyrique demande ensuite à l’intéressé s’il n’a pas omis des détails à propos de leur histoire en Virginie à sa mère et surtout si celle-ci est au courant qu’elle a une petite fille quelque part sur cette planète qu’elle ne connait pas. Le mexicain lui répond dans toute la sincérité qui le caractérise en haussant les épaules. « J’imagine bien … Et vu l’enflure qu’était ton père, j’comprends pourquoi elle voulait pas que t’ailles à sa recherche … » S’enquiert d’ajouter Marnie aux mots de l’ambulancier. Il ne peut que hocher la tête une nouvelle fois à sa réponse ; bien des choses auraient pu être différentes quand on y pense. S’il avait d’avantage écouté sa mère, s’il avait été plus méfiant vis-à-vis de son père ; s’il avait été plus courageux. « C’est vrai… Pourtant, je regrette pas de l’avoir fait, dans un sens. » Il sourit tristement parce que c’est ridicule et en même temps criant de vérité ; il regrette beaucoup de chose, ce qu’il a pu se passer avec son père, que ce dernier n’ait été rien de plus qu’un enfoiré tout au long de sa vie. Mais certainement pas d’être parti aux États-Unis, d’avoir pu connaître quelque chose de différent ; ou d’avoir eu un coup de foudre pour la chanteuse lyrique par exemple.

Ses pensées vont ensuite à la mère de son interlocutrice ; il sait à quel point cette personne a toujours été particulièrement importante pour Marnie, aussi il lui parait normal de prendre de ses nouvelles. Il apprend donc qu’elle va bien et qu’elle s’est installée à Washington DC en même temps que sa fille. Cela ne le ravit pas forcément, puisqu’il imagine sans mal que depuis sa fuite, la mère protectrice qu’elle a toujours été pour l’américaine ne doit pas particulièrement le porter dans son coeur. « Oh… J’imagine qu’il vaut mieux pas que j’croise sa route alors… » Sûrement va-t-il devoir raser les murs de la ville à présent ; car il sait que si cette femme est adorable avec ses proches, elle peut se montrer particulièrement caractérielle et rancunière lorsqu’on leur fait quelque chose qui lui déplait. « J’ai aussi quelques frères et soeurs qui vivent également à Washington DC. » Précise-t-il à son tour sur un coup de tête. L’homme n’a pas de pensée particulière lorsqu’il balance cette information, comme bien souvent ses paroles dépassent sa réflexion.

Il n’a cependant pas le temps de davantage épiloguer là-dessus lorsque certains des collègues de Marnie finissent par sortir de l’établissement, s'approchant d’elle pour l’interpeler. L’ambulancier se relève un peu soudainement, ne souhaitant pas importuner d’avantage sa vieille connaissance. « Je devrais peut-être te laisser. » Dit-il en observant les deux personnes à quelques mètres d’eux. Son regard revient ensuite à son interlocutrice, une lueur incertaine animant ses iris foncées. « Est-ce, est-ce que tu crois qu’on pourrait éventuellement… s’échanger nos numéros de téléphone ? Par exemple si jamais je change d’avis pour la photo de naissance ou, peut-être... peut-être me donner rendez-vous pour me mettre une autre baffe totalement justifiée, sinon j’sais pas, juste si on a juste quelque chose à se dire ? » Demande-t-il avec légèreté, passant une main derrière sa nuque, un peu gêné que sa proposition puisse paraître indécente aux yeux de la jeune femme ; mais cette dernière accepte et finalement les deux adultes s’échangent rapidement leur numéro. Après un dernier sourire de la part du mexicain et un salut de la main hésitant, ils finissent par se séparer, rejoignant chacun leur quotidien. Peu sûr cependant que Pablo trouve facilement le sommeil ce soir, sûrement ressassera-t-il chacun des mots échangés avec Marnie, chacun de ses regards et de ses expressions. Un sentiment de nostalgie l’anime à peine l’a-t-il quitté, espérant secrètement qu’il aura l’occasion de croiser à nouveau sa route prochainement.

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Re: J’entends vibrer ta voix dans tous les bruits du monde // Marnie

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