- Pablo RiveraThere's nothing you can't say
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Points : 176
Faceclaim : pedro charming pascal.
Crédits : @tag pour l'avatar, @oldmoney pour la sign.
Date d'inscription : 25/01/2021
Âge : 41 yo.
Situation financière : très loin de rouler sur l'or ; né dans la pauvreté, l'opulence relève plus de la légende pour lui. mais personne ne l'a jamais entendu se plaindre, se contentant de peu, existant au travers de ce que la vie peut lui offrir et de ce qu'il possède déjà.
Situation amoureuse : chaos est-il un statut marital ? ses relations amoureuses ne sont qu'une suite d'échec cuisant ; ce n'est pas les efforts qui manquent pourtant mais c'est à croire qu'aphrodite se joue continuellement de lui. célibataire ; espoir, doux espoir demeure cependant intact au creux de son coeur, continuant à battre inlassablement.
Orientation sexuelle : sans concession hétérosexuel, les femmes sont les plus belles créatures terrestres à ses yeux ; aimant leur plaire et ne se lassant pas de les courtiser, elles tombent dans ses bras mais n'atteignent que rarement son coeur.
Emploi/études : collectionneur de petits boulots en tout genre depuis la fin de l'adolescence. école arrêtée à quatorze ans pour aider la mamá. il a finir par entamer une formation d'ambulancier et c'est encore le métier exercé par l'homme aujourd'hui.
Multicomptes : nicholas (h. cavill), gillian (m. otto) et junon (zendaya) aka les trois autres meilleurs persos du fofo.
Rps en cours :
Cover me in sunshine, shower me with good times ; tell me that the world's been spinning since the beginning, and everything will be alright.
(5/6) : SANTANA — LES MISÉRABLES#1 — MAEVA#2 — SINÉAD — LA VILLA DES SECOURISTES — you ?
Terminés : ZACH — MARNIE#1 — ELENA — MAEVA#1
À venir : Milo.
J’entends vibrer ta voix
dans tous les bruits du monde ;
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Outfit – Coeur qui s’emballe si fort qu’il pourrait sortir de sa poitrine d’un moment à l’autre ; assis sur son siège, ses doigts moites frottent machinalement le rugueux tissu de son jean. Difficile de rester focalisé sur autre chose que sur ses craintes. Pourtant devant lui la représentation est splendide, un régal tant pour les yeux que pour les oreilles. Mais ses pensées se dispersent à toute vitesse, appréhendant le moment prochain comme ça a été le cas tout au long de ces dernières années ; rares sont les fois où il est possible de le voir aussi anxieux, lui qui d’ordinaire relativise toujours et se laisse vivre au gré du vent. Cette fois la tâche lui semble à la fois si proche et à la fois insurmontable et le doute s’empare de lui, accueilli par chaque centimètre de son corps comme le pire des ennemis. Et puis sur scène elle lui apparaît enfin ; aussi belle que dans ses souvenirs voir même plus, de sa voix forte transcende son âme. Alors qu’il l’écoute chanter, c’est comme si plus rien n’existait autour, ni l’espace ni le temps ; si ce n’est son timbre qui fend les airs, ses yeux légèrement clos tandis qu’elle se concentre sur la musique et sa respiration.
Puis les secondes défilent et les applaudissements fusent et retentissent, puis les minutes s’écoulent à nouveau et la salle finit par se vider lorsque le spectacle prend fin. L’homme lui aussi se lève et finit par quitter les bâtiments du Washington National Opera. Toujours la poitrine pompant à toute vitesse, le froid noctambule brûle sa gorge, pique les yeux et il allume une cigarette pour se réchauffer. Sa silhouette se dissimule parmi tant d’autres sur le trottoir et il piétine, patientant difficilement, réfléchissant à l’hypothèse de faire machine arrière. Rentrer chez lui, retrouver sa fille et le petit cocon qu’ils ont réussi à se créer, bien à l'abri de toutes infortunes. Mais ça ne lui ressemble pas ; lui fonce tête baissée et il a déjà bien trop attendu pour ça. Presque vingt ans se sont écoulées, presque vingt longues années où il a eu le temps de retourner la situation dans tous les sens, d’imaginer tous les scénarios possibles et inimaginables à cette situation. Ce soir est le soir, il réajuste la casquette disposée sur sa tête puis une fois son mégot jeté, glisse ses mains dans les poches de sa veste et se dirige vers la sortie des artistes, attendant devant durant quelques instants qui lui paraissent une éternité.
À plusieurs reprises son regard croise celui d’autres personnes passant la porte, mais ça n’est jamais la bonne. Jusqu’au moment où elle est là, enfin là, emmitouflée dans son manteau et il a du mal à le croire ; à seulement quelques pas de lui, celle qu’il a abandonné bien malgré lui, celle qu’il a aimé comme un fou et celle qui a hanté ses pensées chaque jour depuis. Avec prudence il s’exécute de quelques pas, ni trop près ni trop loin. De ses doigts rugueux il relève son couvre-chef de telle façon qu’on discerne correctement son visage. Puis à la fois ému et tremblant, de sa voix grisonnante il s’élance. « Marnie ? » L’interpelle-t-il, roulant le « r » de son prénom comme il l’a toujours fait bien malgré lui. Il se destitue ensuite de sa casquette et tout est en désordre ; ses cheveux, ses pensées et ses mots, son coeur et sa vie. « C’est moi, Pablo. » L’a-t-elle oublié ? Se souvient-elle de son visage, de l’odeur de sa peau et de son rire ? Car lui se souvient de chaque détail, de chaque instant en sa présence qu’il chérit à la fois avec nostalgie et amertume.
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- Marnie SpellmanLa muse apaisera
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Âge : Trente-cinq ans.
Situation financière : Aisée.
Situation amoureuse : No comment … T’es célibataire, et ton passif est compliqué.
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle … Tu n’as aimé qu'un homme, et si tu as eu de nombreuses occasions d’embrasser des filles sur scène, tu n’en as jamais ressenti le désir à la ville.
Habitation : Maison #668 à Georgetown.
Emploi/études : Chanteuse lyrique. Pour être tout à fait précis, tu es mezzo-soprano. Tu parcours les scènes du monde entier pour te produire dans des œuvres lyriques qui vont des plus connues aux plus récentes.
Multicomptes : Charlie (Katya Zamo) | Logan (Michelle Gomez) | Eileen (Eve Best)
Rps en cours : Maeva | Les Misérables
___________
Pablo
J’entends vibrer ta voix dans tous les bruits du monde ft. @Pablo Rivera
Le rideau tombe, les applaudissements fusent. Depuis toutes ces années que tu fais ce métier, on pourrait croire que tu es habituée, que ça ne te fais plus rien. Mais c’est tout le contraire. Plus les années passent et plus l’amour du public te touche. De savoir que tu as pu procurer un peu de bonheur, de plaisir, à ces gens venus te voir, ça met un baume sur ton cœur. C’était une très bonne représentation, ce soir. T’étais en forme, tes camarades de scène également, le public était captivé … Ajoutons à cela qu’il s’agit d’un rôle que tu affectionne particulièrement et la soirée ne pourrait pas être plus parfaite. C’est le genre de soirées qui te rappellent pourquoi tu as choisi ce métier. Parce que c’est pas toujours facile, au jour le jour. Travailler ta voix chaque jour, faire attention à tout pour ne pas l’abîmer, apprendre de nouveaux rôles, répéter encore et encore les mises en scènes, chanter presque tous les jours, parfois deux fois dans la même journée, sous des costumes et des perruques parfois très lourds, en jonglant tout ça avec ta vie de mère célibataire … C’est un véritable défi, au quotidien, mais des soirs comme ça, ça te confirme que ça en vaut la peine. Tu te changes rapidement dans ta loge, pressée de rentrer chez toi retrouver ta fille.;:Sortant du théâtre par la porte des artistes, tu aperçois une silhouette dans la pénombre. Est-ce un fan, ou quelqu’un de mal intentionné. Impossible à savoir. Dans le doute, tu poursuis ton chemin, quand une voix se fait entendre. « Marnie ? » Surprise tu te retournes. Et tu te figes. La voix est familière. Et cet accent. Personne n’a prononcé ton nom ainsi depuis presque vingt ans. Ce pourrait-il ? Non impossible. Tu le dévisages. Et ton cœur s’arrête. « C’est moi, Pablo. »
C’est lui. C’est bien lui. Il a changé, vieilli. Mais ces yeux. Tu les reconnaîtrais n’importe où. T’as passé tellement de temps à te perdre dans ce regard qu’il est littéralement gravé en toi. Mille émotions se bousculent en toi, toutes plus fortes les unes que les autres. Mais il en est une qui prédomine. La colère. Une colère sourde, qui monte à mesure que les secondes s’écoulent en silence. T’as longtemps rêvé de le revoir un jour, mais maintenant qu’il est devant toi, tout ce que tu vois c’est la cause de tous tes malheurs. Oh bien sûr, quelque part au fond de toi, tu l’aimes encore. Mais c’est enfoui bien bien profond, et à l’heure actuelle, t’as juste envie de lui demander des comptes. Et en même temps, t’es pas certaine de vouloir entendre ses excuses. Parce que même si t’avais espoir, t’as préféré te faire croire qu’il avait disparu pour de bon, et contre sa volonté. Qu’il était mort. C’était moins dur que d’admettre qu’il t’avait juste lâchement abandonné quand t’avais le plus besoin de lui. Mais non, il est bien là, face à toi. T’as même pas les mots. Qu’est ce que tu pourrais bien lui dire, lui demander ? Par où commencer ? “T’es vivant”. Une constatation. Ta voix est froide, détachée. Tout l’opposé du maelstrom qui sévit dans ta tête et dans ton cœur. T’es satisfaite de constater que ta voix n’a pas tremblé, que tu as réussi à garder un semblant de contrôle sur tes émotions. Mais cette maîtrise est ténue, et il suffit que tu fasses un pas en sa direction pour que tes murs s’effondrent. Avant même que t’es pu ne serait-ce que tenter de te reprendre, ta main fuse vers sa joue, exprimant ainsi toute la colère et la frustration que tu éprouves. Puis, aussi soudainement qu’elle est venue, ta colère retombe, laissant place à la tristesse et l'incompréhension. Une larme, une seule, coule sur ta joue. “Pourquoi, Pablo ? Juste … Pourquoi ?”
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Situation amoureuse : chaos est-il un statut marital ? ses relations amoureuses ne sont qu'une suite d'échec cuisant ; ce n'est pas les efforts qui manquent pourtant mais c'est à croire qu'aphrodite se joue continuellement de lui. célibataire ; espoir, doux espoir demeure cependant intact au creux de son coeur, continuant à battre inlassablement.
Orientation sexuelle : sans concession hétérosexuel, les femmes sont les plus belles créatures terrestres à ses yeux ; aimant leur plaire et ne se lassant pas de les courtiser, elles tombent dans ses bras mais n'atteignent que rarement son coeur.
Emploi/études : collectionneur de petits boulots en tout genre depuis la fin de l'adolescence. école arrêtée à quatorze ans pour aider la mamá. il a finir par entamer une formation d'ambulancier et c'est encore le métier exercé par l'homme aujourd'hui.
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Outfit – Sa main dans ses cheveux longs, ses doigts parcourant son visage et se perdant dans le crépuscule de ses yeux ; des mois durant il l’avait aimé comme jamais auparavant il n’avait chérit, adoré, vénéré quelqu’un. Son monde s’appelait Marnie, sa pequeña nuez moscada comme il l’appelait souvent et à cette époque lorsqu’il la tenait entre ses bras, sentant la vie grandir dans son ventre maternel, il n’aurait pu imaginer que tout s’écroulerait si vite, en un instant et par sa faute. Il était jeune, dans un pays qu’il ne connaissait que très peu et il avait eu peur ; peur que les bêtises de son père ne finissent par le mettre en porte-à-faux, qu’il se retrouve en prison et que la femme de sa vie ne le voit comme rien de plus qu’un criminel. Mais pas un jour ne s’est ensuite passé sans qu’il n’ait une pensée pour elle, se posant mille et une question ; A-t-elle refait sa vie ? Se souvient-elle de lui, d’eux et de leur amour ? Pourra-t-il rencontrer leur enfant un jour, lui parler et se présenter comme son père biologique ?
Pour l’instant, le seul élément qui lui apparait est le visage déconfit de la chanteuse lyrique, s’étonnant apparemment qu’il soit vivant et dont la main finit très rapidement contre sa joue, dans une claque monumentale auquel il ne s’attendait pas en toute honnêteté. N’ayant eu le temps de réagir, le visage du mexicain se crispe à son tour et il passe ses doigts sur la trace qu’a probablement laissé la gifle, malaxant sa peau échauffée et mouvant sa mâchoire ébranlée. « J’imagine que je l’ai bien mérité celle-là… » Dit-il non sans une touche de sarcasme. Beaucoup de scénarios avaient effleuré son esprit ; certes il ne s’imaginait pas vraiment qu’elle puisse lui tomber dans les bras dans tous les cas. Mais depuis toutes ces années, c’était bien la colère qu’il redoutait et il sait à présent qu’il n’y échappera pas. Elle lui en voulait, au moins autant que lui ne s'en mordait les doigts ; comment pourrait-il en être autrement ? Sûrement pense-t-elle qu’il s’est enfui comme un lâche face à ses responsabilités, la laissant seule assumer leur parentalité. Quelques passants semblent interpelés par la scène et l’homme leur fait signe que tout va bien, de poursuivre leur chemin. « Pourquoi, Pablo ? Juste … Pourquoi ? » Finit-elle par demander, une larme coulant sur sa joue. Les sourcils de l’ambulancier se fronce dans une peine immense ; c’est de sa faute, tout est de sa faute. Sûrement aurait-il mieux fallu que le mexicain ne revienne jamais, qu’elle continue de croire qu’il était juste un de ces connards qui n’assument pas leur statut de père, ou même qu’il était mort ; mais maintenant il est trop tard.
Il s’éloigne d’un pas ou deux, l'anticipation et la crainte de se reprendre un coup et son coeur se serre tandis qu’il cherche ses mots. « Je… » Les mots semblent soudainement lui manquer, sa bouche et sa gorge s’assèchent, lui donnant l’impression de s'étouffer. Mal à l’aise sa tête se baisse, ses yeux scrutant ses vieilles baskets. « Je sais pas par où commencer… » Sa main passe sur son visage jusqu’à l’arrière de son cou et sa respiration est erratique, comme si ses jambes l’avaient portés sur un marathon de cent kilomètres. « J’voulais pas partir, Marnie. Je t’aimais comme un fou, j’te jure. » Il rentre sa tête entre ses épaules tout comme ses mains rejoignent les poches de sa veste ; gêné, ses yeux sont poirtant à présents fixés dans les siens, comme seule preuve de la sincérité de ses mots. « ‘Y’a pas un jour où j’ai pas pensé à toi. J’ai voulu te contacter des millions de fois mais j’avais peur… » Ses pensées sont décousues ; il avait pourtant un discours bien ficelé, mais depuis que leur regards se sont croisés, tout s’est comme envolé ; il ne reste plus que lui face à sa culpabilité, seule chose qu’il entrevoit avec certitude dans les traits de la jeune femme ; pourtant l’un comme l’autre ne sont pas au bout de leur peine.
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Pablo
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Il ne s’attendait probablement pas à s’en prendre une. Tant mieux. L’effet n’en est que renforcé. De toute façon, il croyait quoi ? Que t’allais lui sauter dessus en hurlant de joie ? C’est bien trop tard pour ça. Bien sûr, une part de toi est soulagée, même heureuse de voir qu’il est bien vivant et bien en forme. Mais c’est une toute petite partie de toi, bien largement dépassée par toutes les autres émotions qui font rage en toi. « J’imagine que je l’ai bien mérité celle-là… » Tu ne réponds pas. Oui, il l’a bien mérité. Et toi t’as bien mérité des réponses. Reste à voir s’il sera en mesure de te les donner. « Je sais pas par où commencer… » Par le début, peut-être ? Tu ne demandes rien d’autre que d’avoir toute l’histoire. « J’voulais pas partir, Marnie. Je t’aimais comme un fou, j’te jure. » Ca te fait mal d’entendre ça. Parce que tu ne sais pas si tu dois le croire, si c’est vrai ou si c’est juste un mensonge pour se faire pardonner. T’aimerais le croire, mais t’as trop peur que ça ne soit que du flan. “C’est facile à dire ça … Pourquoi t’es parti alors, si tu m’aimais tant ?” Comment justifier quelque chose comme ça ? En vérité, tu ne doutes pas qu’il t’aimais vraiment. Mais ça ne suffit pas. En tout cas, ça ne suffit plus. Quand on aime, on s’en va pas. Pas comme ça, comme un voleur.
« ‘Y’a pas un jour où j’ai pas pensé à toi. J’ai voulu te contacter des millions de fois mais j’avais peur… » Ça peut avoir tellement de sens, cette phrase. Peur de qui, de quoi ? De toi ? De quelqu’un d’autre ? De ses responsabilités ? Et ça n’explique rien. Il va en falloir bien plus que ça. Et si tu dois lui tirer les vers du nez, autant le dire tout de suite, ça va te gonfler. T’étais pas prête pour cette rencontre. Tu sais pas quoi dire, quoi faire, quoi penser. Lui a sûrement eu le temps de s’y préparer. “Mais peur de quoi, Pablo ? De quoi ?! Moi aussi j’ai pensé à toi, tous les jours. À me demander ce qui t’étais arrivé, si t’étais encore vivant. A me demander pourquoi tu m’avais abandonné, à douter de tout et surtout de moi ! T’imagines un peu ce que c’était pour moi ?” L’enfer. Mais ça, il ne le sait pas. Il n’a aucune idée de ce qui t’es arrivé ensuite. De ce que tu as dû faire. Tu réalises d’un coup qu’il ne se doute probablement même pas que tu as dû abandonner votre fille. “Un mot, une lettre, ça aurait coûté quoi ?” T’aurais sans doute pu tout comprendre, si seulement il t’avais expliqué. T’aurais pu tout accepter, aussi difficile que ça soit, s’il avait eu les couilles de te le dire. Juste une explication. Quelque chose. Mais non, rien. Que des mystères et des suppositions. Il n’y a rien de pire que l’incertitude. Et maintenant que tu l’as devant toi, t’as bien l’intention d’obtenir des réponses. Et de lui faire comprendre à quel point il a merdé. Tu ne sais pas ce qu’il cherchait en venant te voir à l’improviste. T’imagines déjà ce que va dire ta mère quand tu vas lui parler de tout ça. Elle lui en a toujours voulu, peut-être même plus que toi. Parce que c’est elle qui s’est retrouvée à ramasser les pots cassés. “T’étais où, pendant toutes ces années ?” Les larmes et le tremblement dans ta voix sont peu à peu remplacés par une certaine distance, une certaine neutralité, comme si tu cherchais à te protéger des réponses que tu demandes.
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Orientation sexuelle : sans concession hétérosexuel, les femmes sont les plus belles créatures terrestres à ses yeux ; aimant leur plaire et ne se lassant pas de les courtiser, elles tombent dans ses bras mais n'atteignent que rarement son coeur.
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Outfit – Finalement la gifle n’est rien comparée aux mots qui sortent ensuite de la bouche de la jeune femme. Toutes ces questions qui se bousculent et flottent dans les airs, auxquelles elle attend sûrement des réponses depuis un peu plus de dix-huit ans ; il donnerait n’importe quoi pour retourner à cette époque et tout faire différemment. Surtout quand la voix de la chanteuse se brise, surtout quand tout son corps frêle tremble de tristesse, de colère, d’amertume. Il savait que ça serait dur, il ne doutait pas du fait que ces retrouvailles seraient dramatiques, catastrophiques mais même dans son esprit fertile ça faisait moins mal que là ; là c’est pire que tout, là il voudrait s’arracher le coeur pour ne plus le sentir se serrer, il voudrait s’arracher le cerveau pour ne plus avoir à penser et même s’arracher la peau pour juste cesser d’exister. On peut toujours surpasser la peine de faire du mal, mais quant est-il lorsqu’il s’agit d’une personne qu’on a aimé dès le premier regard ; pendant toutes ces années il a cherché à la remplacer, s’amourachant de toutes les femmes qui auraient pu lui ressembler de près ou de loin. Et aucune ne leur est arrivée à la cheville, se trimballant sa solitude et ses remords et ses putains de regrets d’avoir foutu en l’air l’une des seules chances que le monde semble lui avoir offert au cours de sa chienne de vie.
Larmes qui continuent à couler sur le visage de la jeune femme, brillantes sur ses joues rosées telles des étoiles déchues. Cette vision lui est tout simplement insupportable et il détourne un instant le regard. Elle lui demande d’imaginer ce que ça a pu lui faire de se sentir abandonné de la sorte et le mexicain le sait très bien ; il a vu sa mère sombrer et souffrir de l’absence de son père et ne dit-on pas tel père tel fils ? Voilà qu’il a fait exactement les mêmes conneries. « Un mot, une lettre, ça aurait coûté quoi ? » Elle continue de l’accabler avec froideur à présent et elle a raison de le faire, c’est tout ce dont il est digne actuellement. « J’ai merdé, j’ai vraiment, vraiment merdé, sur toute la ligne. » Dit-il à voix basse, se contentant sur l'instant de ne pas craquer lui aussi et marmonnant d'autres grossièretés dans sa langue natale. Pas là pour attiser de la pitié, il ne veut pas pleurer devant elle, même si le regard de la femme transperce son âme lorsqu’elle lui demande où était-il toutes ces années. Un long silence s’en suit, sa casquette qu’il serre de toutes ses forces dans l’une de ses mains pour ne pas vaciller.
Le temps est venu pour des explications, alors l’ambulancier se lance. Qu’a-t-il à perdre de toute façon ? « C’est mon père, ese gilipollas. Tu te rappelles quand je l’ai retrouvé, il m’a proposé un travail. Mais il arnaquait les gens et moi j’ai rien vu venir, je comprenais même pas ce que je faisais quand je bossais pour lui. Il s’est retrouvé en taule du jour au lendemain et j’ai eu peur que ça me retombe dessus, que ça nous retombe dessus. » En avait-elle entendu parler ? Peu de chances à vrai dire, les informations ne circulaient pas aussi bien qu’aujourd’hui, à l’époque. « Alors j’ai fui, j’suis retourné au Mexique pour me faire oublier. Heureusement mon père a jamais parlé de moi, j’sais même pas si les autorités ont vraiment conscience que j’suis apparenté à lui. Il s’est suicidé dans sa cellule quand il a été condamné et je l'ai appris que bien plus tard… » Son regard s’assombrit et ses sourcils se froncent. La haine envers lui a beau être incommensurable pour tout le mal que cet homme a fait et la sanction est sûrement méritée mais il n’en reste pas moins son père ; ce n’est pas le genre de nouvelles qu’on annonce avec le sourire. « La vérité c’est que j’ai été lâche, Marnie. J’me cherche pas d’excuses, je cherche pas ton pardon. La seule raison pour laquelle t’as jamais eu de nouvelles de moi c’est parce que j’avais peur de ta réaction, que j’avais vraiment honte d’avoir fui de la sorte, de pas avoir été plus courageux. Parce que je me suis senti comme un con d’avoir tout fait foirer entre nous, d’avoir été naïf de croire que mon père était peut-être quelqu’un de bien. Je me suis mis en danger pour lui, je t’ai mis en danger toi aussi. Et notre bébé… » Le fruit de leur amour ; il avait pourtant tant de choses à lui dire, tant de choses à lui offrir aussi. « ‘Y’avait rien de prémédité. J’étais jeune et j’ai juste fais n’importe quoi. J’voulais pas te faire tout ce mal, je… j’le voulais ce bébé, avec toi… » Ses yeux bruns brillent à la lumière des lampadaires, sa vision devient brumeuse et sa voix d’ordinaire chantante, grave et vibrante se brouille. « Je-j’espère au moins qu’il ou elle va bien. »
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