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Shut the fuck up ! | Joakara

Message par Invité Jeu 12 Nov - 1:24

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Une nuit parmi tant d'autres. Elles se ressemblent et pourtant elles sont toutes différentes. Parce qu'aucun client n'est comme un autre. On ne se rend pas compte du nombre de personnes qui vont aux putes tant qu'on est pas dans ce système. Enfin système propre à lui même vu qu'il ne bosse pour aucun proxénète, il est à son propre compte. C'est pour ça qu'il galère un peu plus à les trouver les clients. Mais il en trouve. Parce qu'il y en a justement qui ont ce désir d'être plus discret. Une grande majorité d'hommes mariés parmi eux, des femmes aussi, mais dans sa clientèle il a plus d'hommes que de femmes. Ceci dit cette nuit la c'est avec un homme d'affaire qu'il a passé plus de la moitié de la nuit. Rare qu'il reste aussi longtemps avec le même client. Mais il y en a. Il a même quelques clients fidèles qui font régulièrement appel à lui. C'est un job parfois difficile, mais s'il y a bien un boulot dans lequel il y aura toujours du marché c'est celui la. Il sait ce que les gens en pensent de tout ça. Mais il n'en a que faire. Cette vie lui convient. C'est lui qui l'a choisis. En fait il estime ne pas forcément mériter mieux, au moins, de cette façon il se sent à sa place. Il ne vie pas une vie de misère pour autant. Pas riche mais loin d'être pauvre non plus. Surtout maintenant qu'il partage un loyer avec Charlie. Depuis qu'il est venu vivre avec lui c'est plus facile. Il lui a laissé le temps de se reprendre d'ailleurs avant qu'ils soient officiellement en colocation. Parce qu'avant il était à la rue J, foutue dehors par son ancien proprio qui avait découvert comment il payait son loyer et n'avait pas spécialement apprécié. Les temps furent dures à cette période. Sans Charlie il serait peut-être encore à la rue en ce moment le gosse. Mais il a fait beaucoup pour lui et, à présent, les rues, il ne fait que les arpenter. Il rentre enfin dans cet appart qu'ils partagent. Il ne sait pas si son coloc est rentré de sa nuit de travail lui. Tel un zombi il se déshabille et se laisse quelques longues minutes de répit sous la douche. Rituel auquel il ne peut faire faux bons. Besoin de se laver, de se laver de tout ça pour changer de peau. Pour mieux passer d'Extasy à J. Et une fois sortis, crevé, il se dirige jusqu'à sa chambre dans laquelle il se laisse tomber, s'étalant de tout son long sur son lit froid. Ses paupières si lourdes se ferment. Il n'est pas encore si tard. Que cinq heure. Il lui arrive bien plus souvent de rentrer aux alentours des sept heure. Mais ça ne l'empêche pas d'être totalement crevé. Pourquoi faut-il que ça soit au moment de s'endormir qu'il fasse attention à cette musique qui tambourinait dans l'appart d'à côté ou d'en face. Il tente d'y faire abstraction. Bordel ils sont quel jour . C'était soir de fête la veille ? Pas moyen. Pas moyen de s'endormir. Quand il se fait à un rythme la musique change, les piaillements recommencent, c'est insupportable. J n'a jamais vraiment été le genre de voisin à aller frapper aux portes pour demander de baisser le son, la plus part du temps il arrive à s'y faire et s'il ne dort pas il s'en fout. Mais là, là ils ont mit le paquet. Non sans râler pour le simple fait de devoir mouvoir son corps encore une fois il se redresse et enfile les premiers fringues qui lui passent sous la main. Pète. Les. Couilles. Un air grincheux accroché aux visages, les yeux cernés et probablement même un peu rouges de fatigue ils sort de l'appart et frappe à la porte d'en face. Vu que c'est visiblement derrière celle ci que ça fait la fiesta. Il veut pas leur demander d'arrêter mais au moins de descendre le son. Mais celui ci est si fort que ça ne le surprend pas de voir que la porte reste fermée. Ils n'ont probablement rien entendu. Il tente aussi la sonnette, sait-on jamais, puis refrappe du poing contre la porte "Putain mais merde !! Pas possible de pioncer la !" ouais à gueuler son mécontentement comme ça dans le couloir il doit probablement faire autant de bruit mais de toute façon il est pas certains que ses autres voisins dorment.
Kara I. Williams
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Re: Shut the fuck up ! | Joakara

Message par Kara I. Williams Sam 14 Nov - 10:41


   

   
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Une semaine s’était écoulée depuis la dernière fois que j’avais eu l’opportunité de faire une grasse matinée. Chaque matin depuis les 6 derniers jours, j’avais dû me lever aux aurores pour avoir le temps de manger un truc, de prendre une bonne douche et pour me préparer pour le travail. Contrairement à ce que les séries et les films pouvaient nous faire croire, faire un maquillage complet, une coiffure potable et avoir une tenue sympa ne prenait pas cinq minutes. Surtout lorsque vous aviez des contraintes au niveau de chacune des étapes de votre routine pour être présentable devant la clientèle. J’adorais me pomponner et prendre soin de moi mais je devais bien avouer que je préférais le faire vers 10h du matin après une nuit d’au moins 9h de sommeil. Mais ma cheffe n’était tout vraisemblablement pas de cet avis, elle s’amusait visiblement à me coller toutes les matinées possibles et imaginables, espérant sans doute que je craque et/ou que je réalise moins de ventes. Mais je tenais bon, j’avais besoin de ce boulot si je ne voulais pas me retrouver à la rue et incapable de financer mes études. Mais aujourd’hui, tout était différent, en jour de repos, je n’allais pas devoir me lever aux aurores, je pourrais largement dormir jusqu’à ce que mon corps décide qu’il en avait assez, je pourrais enfin m’occuper tranquillement de ma peau et de mes cheveux, sans être pressée par la montre. Néanmoins, mes voisins semblaient avoir d’autres plans pour moi quand vers 5 heures et demie du matin, mes yeux s’ouvrirent soudainement. C’était quoi ce raffut de l’autre côté du mur de mon petit studio ? La musique était forte et irrégulière, tantôt douce tantôt proche du hard métal avec le volume des basses poussé à fond. Je le savais, je n’arriverais pas à m’endormir avant que cela s’arrête, je n’arriverais pas à retourner dans les bras de Morphée si ce bruit qui fait trembler les murs de mon petit chez-moi ne s’estompait pas. Enervée de me voir privée de cette grasse matinée tant attendue, je finis par me lever de mon canapé-lit. En débardeur et en short de nuit, je tapais contre le mur pour obtenir une réaction mais rien n’y fit, mes abrutis de voisins ne devaient pas entendre ou ne pas vouloir entendre mes protestations. Je sursautais en entendant une voix dans le couloir, hurlant qu’il ne pouvait dormir. Un sourire passa sur mon visage, au moins, je n’étais pas la seule dans ce combat. Indifférente à ma tenue, j’ouvris la porte de mon appartement et sortis sur le palier. Mon regard tomba sur un voisin que j’avais eu l’occasion de croiser quelques fois cette semaine en partant au travail. Il travaillait de nuit d’après ce que j’avais compris ou alors il aimait beaucoup faire la fête et ne rentrait qu’à l’aube de ses soirées mais dans tous les cas, il semblait furieux en cet instant de ne pas être en mesure de dormir. Bonjour, je vois que je ne suis pas la seule à ne pas pouvoir dormir… Est-ce que vous avez eu une réponse ? Le vouvoiement était naturel chez moi, je devais vouvoyer ma patronne et vouvoyer les clients, j’étais donc naturellement programmé pour ne pas tutoyer les gens lors de notre première rencontre. En attendant sa réponse, je me mis à appuyer sur la sonnette. Après tout, s’il avait eu une réponse, de toute évidence, le son n’avait pas baissé pour autant. Je ne suis pas du genre à appeler la police pour tapage nocturne mais je suis à deux doigts de le faire s’ils ne me laissent pas dormir ! J’avais partagé cette information avec le jeune homme mais en réalité, c’était plus pour moi que je prononçais ces mots, je n’étais pas du genre à me plaindre du bruit. J’avais toujours vécu dans des appartements où les bruits des voisins sont constants et où on peut savoir qui fait quoi quand. Néanmoins, j’avais appris à dormir et à vivre avec ces bruits ambiants mais là c’était trop. Et qui lançait une fête à 5heures du matin ?
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Re: Shut the fuck up ! | Joakara

Message par Invité Dim 15 Nov - 18:00

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Hors de question qu'il passe une nuit blanche. Ou plutôt, une journée blanche après cette nuit déjà blanche. Habituellement il s'effondre assez rapidement mais la la musique l'en empêche. Si elle ne raisonnait encore que comme une musique de fond ça ne serait pas réellement gênant mais la. Non la c'est pas possible. Putain de merde il était bien confortablement installé dans son lit pourtant, il y serait bien resté. Mais au lieu de ça c'est devant la porte des voisins qu'il se retrouve. A frapper et sonner probablement dans le vide. A jurer pour rien vu qu'ils ne doivent rien entendre d'autre que leur musique trop forte. Bonjour, je vois que je ne suis pas la seule à ne pas pouvoir dormir… Est-ce que vous avez eu une réponse ? voix qui le surprend et il tourne subitement la tête vers la jeune femme. Putain la musique avait même couvert le bruit de sa porte. Il l'a déjà croisé dernièrement mais ils ne se sont jamais parlé. En général elle partait au travail quand il rentrait, en tout cas c'est ce qu'il suppose. Il secoue la tête "Salut, non aucune réponse" et ils ne sont probablement pas prêt d'en avoir une. Ils empêchent donc tout l'immeuble de dormir ou quoi ? Enfin si elle est sortir de l'appart juste à côté ça semble logique. Elle essaye à son tour d'harceler la sonnette alors que lui s'adosse au mur. Je ne suis pas du genre à appeler la police pour tapage nocturne mais je suis à deux doigts de le faire s’ils ne me laissent pas dormir ! un léger sourire amusé étire ses lèvres. Visiblement ils sont dans la même galère ouais "Ca fait combien de temps qu'ils t'empêchent de dormir ?" lui vient de rentrer du coup ils ne sait pas depuis combien de temps il y a cette musique infernale. La tête dans le cul il n'y a fait attention qu'après sa douche une fois qu'il a voulu s'endormir. Mais depuis il n'entend que ça. Il se laisse glisser le long du mur et fouille dans la poche de son jean. Yess. Il y trouve bel et bien un paquet de clopes entamé. Il s'en coince une entre les lèvres et lui tend le paquet au cas où elle en veuille une "Ca fait pas longtemps que t'es la non ? T'en fais pas c'est assez rare que y'ai d'la musique aussi fort et à cette heure ci. La j'sais pas c'qui leur prend ils ont craqué leur slip" ils peuvent peut-être attendre que la musique se calme ou qu'elle se termine, bref qu'elle fasse moins de bruit pour frapper à nouveau à la porte et sonner. "J'espère pour toi que tu dois pas bosser dans pas longtemps" la poisse. Lui il est une vraie loque quand il n'a pas dormi. Ca se voit direct en général "Au fait moi c'est J" trop l'habitude d'être appelé comme ça pour donner son nom entier. Ils sont voisins, habites quasiment en face, autant se présenter tout de même.
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Re: Shut the fuck up ! | Joakara

Message par Kara I. Williams Sam 21 Nov - 17:53


   

   
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Le manque de réponse de mes chers voisins ne m’étonna guère. Comment pouvait-il entendre nos protestations par-dessus ce vacarme assourdissant ? Même si on parvenait à défoncer leur porte, je n’étais pas convaincue qu’ils remarqueraient quoi que ce soit au vu du bruit qui faisait trembler les chambranles de la porte. La sonnette ne semblait pas être d’une utilité phénoménale dans cette situation mais je m’entêtais tout de même à continuer à l’actionner. Peut être qu’ils finiraient par entendre ce son incessant et insistant, en désaccord total avec le reste de leur playlist. Mais en attendant, nous étions coincés là, sur le pas de leur porte, à essayer de ne pas penser aux heures de sommeil que nous étions en train de perdre. Je dirais une bonne vingtaine de minutes… Je levais les yeux. Oui parce que nos chers voisins commencent à faire la fête vers cinq heures du matin apparemment et pas le soir comme la plupart des gens… A moins que cette petite sauterie ne soit la suite d’une sortie en boîte ce qui pourrait expliquer le début tardif des hostilités envers mon quota de sommeil. Lassée d’appuyer sans succès sur la sonnette, je finis par me poser à côté de ce voisin inconnu pour le moment et qui me tendais une cigarette que je refusais. Pas par politesse ou par dégoût total du tabac, simplement parce que mon corps n’était pas encore bien conscient qu’il était réveillé et que je préférais l’assommer à coup de théine au réveil plutôt qu’à coup de nicotine. Non merci. Un sourire éclaira mon visage face au mot du voisin. Cela ne fait que trois semaines que j’ai déménagé oui… Le bruit ne me gêne pas, j’ai vécu dans des endroits bien plus bruyants que ça avant mais là c’est clairement abusé, regarde les murs, ils tremblent ! Enfin bref, ça fait longtemps que tu vis ici toi ? L’endroit n’était pas spécialement luxueux mais assez cosy et abordable pour y rester quelques temps et pour des bourses aussi légères que la mienne, c’était plutôt un bon compromis entre localisation et loyer. Je secouais négativement la tête à la question du jeune homme. Non non, nos chers voisins ont ruiné la seule grasse matinée de ma semaine. Et toi, tu es rentré du boulot il y a longtemps ? Tu as pu dormir un peu ? Nous nous croisions pratiquement tous les matins, soit le jeune homme avait une vie très fêtarde soit il travaillait de nuit, j’avais choisi de privilégier la seconde option. J ? C’est un diminutif ? Moi c’est Kara. Les présentations étaient faites, il ne restait plus qu’à espérer que nos abrutis de voisins baissent le volume…
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Re: Shut the fuck up ! | Joakara

Message par Invité Dim 22 Nov - 1:45

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La voisine a beau s'acharner bien plus que lui sur la sonnette ça ne semble pas faire la moindre différence. C'est quand même dingue. Peut-être qu'ils sont sourds, allez savoir ? Et qu'ils mettent la musique à fond pour bien entendre les basses. Parce que ça, c'est certain on les entends. Mais sourd ou pas, à moins d'être handicapé du bon sens on en fout pas de la musique aussi fort à cette heure ci. Même la plus part des boites de nuits s'arrêtent avant. Bon pas toutes, certes, mais du coup ils ont qu'à aller dans celles qui sont encore ouvertes au lieu d'empêcher tout l'immeuble de dormir. Oui parce qu'ils ne sont probablement pas les deux seuls réveillés. Il ne sait pas si Charlie est déjà rentré ou pas mais il est surpris de ne pas le voir râler avec eux. Peut-être se fait-il violence pour ne pas le faire justement. En tout cas, ceux qui sont dans ce couloirs ainsi que les voisins du dessus et du dessous doivent pas mal morfler la. Je dirais une bonne vingtaine de minutes… il arque un sourcil, surpris. Sérieux ?? Mais qui fait ça ? Oui parce que nos chers voisins commencent à faire la fête vers cinq heures du matin apparemment et pas le soir comme la plupart des gens… c'est finalement un rire nerveux qui lui échappe tant ça lui semble ridicule. Il ne comprend pas. Quelle logique la dedans ? Encore quand c'est une soirée qui se prolonge sans voir le temps qui passe ça reste plus ou moins compréhensible mais la ? Franchement... "Ou alors... Ils ont tué quelqu'un et ils ont mis la musique pour couvrir le son de la tronçonneuse pendant qu'ils le découpe." il marque une seconde de pause à réfléchir comme si c'était réellement une possibilité avant de se rendre compte de ce qu'il vient de dire à voix haute. Il fronce les sourcils en tournant la tête vers elle "C'est très bizarre ce que je viens de dire là, on est d'accord ?" il rit. Parce que oui c'est chelou de sortir ça à quelqu'un comme ça. Quelqu'un qu'il ne connait pas qui plus est. Elle fini par renoncer à son tour et à lâcher la sonnette pour s'asseoir à ses côtés Non merci il pose le paquet à côté de lui au cas où l'envie de s'en griller une autre après lui vient, et par flemme d'y refoutre dans sa poche aussi, puis allume sa clope. Oui certes il n'est pas censé fumer à l'intérieur des locaux mais autant dire qu'il s'en branle. Ils sont deux dans le couloir, la seule qu'il peut déranger c'est sa compagne de galère, contrairement aux cons derrière la porte qui dérangent tout le monde. Si jamais elle venait à se plaindre de la fumer il éteindrait. Après tout elle a l'air sympa. Cela ne fait que trois semaines que j’ai déménagé oui… Le bruit ne me gêne pas, j’ai vécu dans des endroits bien plus bruyants que ça avant mais là c’est clairement abusé, regarde les murs, ils tremblent ! il en rit légèrement à nouveau tellement c'est effectivement dans l'abus le plus total, elle a raison Enfin bref, ça fait longtemps que tu vis ici toi ? il laisse aller sa tête en arrière contre le mur en soufflant lentement la fumée de sa dernière latte "Hmm ça fait pas tout a fait un an mais ça doit s'en rapprocher maintenant" il sera toujours extrêmement reconnaissant envers Charlie pour l'avoir sortis de la rue. Non non, nos chers voisins ont ruiné la seule grasse matinée de ma semaine. Et toi, tu es rentré du boulot il y a longtemps ? Tu as pu dormir un peu ? oui c'est vrai qu'à force de le croiser elle doit se douter qu'il bosse de nuit. Ca parait plutôt logique en fait. Il secoue la tête "J'suis rentré y'a pas très longtemps, j'me suis douché et c'est quand j'ai voulu me coucher que j'me suis rendu compte que ça allait pas être possible" s'endormir avec ce vacarme ? Y'a des limites tout de même. J ? C’est un diminutif ? Moi c’est Kara c'est joli comme prénom Kara, il aime bien. C'est pas un prénom qu'il a l'habitude d'entendre. Et aussi étrange que ça puisse paraître il trouve que son prénom va très bien avec son visage. Kara elle a une tête à avoir une main de fer dans un gant de velours. Mais ça n'est qu'un avis purement physique et donc, sur lequel il ne s'appuiera pas "Alors ravis de te connaitre Kara. Et pour répondre à ta question oui c'est un diminutif, en réalité c'est Joakim mais tout le monde m'appelle J" ou Jo parfois. Il s'en fout un peu au final mais à choisir il préfère le surnom qui ne comporte que son initiale. Il tire une longue latte sur son bâtonnet de mort lente. Si ça le détend un peu ça ne rend pas pour autant plus supportable les boom boom assourdissant de l'autre côté du mur "Dit Kara, t'aurais pas par le plus grand des hasards une cachette secrète loin d'ici ou on pourrait se réfugier pour ne plus rien entendre ?" ouais c'est bien beau de rêver. Pour dormir les seules solutions possibles semblent être aller à l'hôtel ou bien appeler la police. Hors il est hors de question qu'il appelle les flics, il s'en méfie constamment, à cause de son job. Et ça lui ferait chier de payer l'hôtel. Il peut toujours juste attendre que les voisins se couchent mais l'envie de s'éloigner de ce bruit, même si ça n'est pas pour dormir, se faire ressentir "Promis je suis pas un sereal killer" oui parce que entre ce qu'il a dit un peu plus tôt et sa proposition de s'isoler même si elle est plus ou moins sur le ton de la plaisanterie ça peut prêter à confusion.
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Re: Shut the fuck up ! | Joakara

Message par Kara I. Williams Dim 29 Nov - 16:18


   

   
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S’acharner sur la sonnette ne fit aucun effet sur notre problème du jour enfin plutôt du matin. Soit cette dernière était cassée, soit la musique couvrait le son strident qu’elle produisait, soit les voisins s’en foutaient. La troisième possibilité étant la plus probable au vu du manque de décence dont faisait preuve ses gens en démarrant une fête à cinq heures du matin dans un immeuble pas très isolé phoniquement et pourtant très peuplé. Mais au moins cet incident m’avait permis de rencontrer un nouveau voisin qui semblait sympa, bien que ses idées soient assez saugrenues. Celle qu’il venait d’énoncer en était un parfait exemple. Surprise et quelque peu décontenancée par son imagination, je restais quelques instants sans dire mots. Heureusement le jeune homme finit par se rendre compte que ce qu’il avait dit était un peu étrange. Un rire s’échappa aussi de ma bouche. Il semblerait que la fatigue n’est pas un très bon effet sur ton imagination ou alors cette dernière est débordante ! Franchement, je pouvais imaginer pas mal de scénario de ce qu’il se passait là-dedans mais celui d’un massacre à la tronçonneuse revisité n’en faisait clairement pas partie. Abandonnant la sonnette pour m’asseoir auprès du jeune fumeur, je lui demandai s’il était dans l’immeuble depuis longtemps. Après tout, nous étions coincés ici, autant faire en sorte d’apprendre à se connaitre et de faire de ce temps perdu, un temps utile. Savoir que le jeune homme habitait dans ces lieux depuis un an me rassura. Cela signifiait que ce genre de tapage nocturne n’était pas monnaie courante et surtout qu’on pouvait bien vivre dans cet immeuble. Ce n’était pas le grand luxe, c’était certain mais on pouvait au moins se payer un chez-soi au cœur de Washington pour un loyer inférieur à ma paie peu élevée. Quand le jeune homme m’indiqua ne pas avoir eu le temps de s’endormir avant que les fauteurs de trouble ne mettent la musique à fond, je me sentis un peu conne à mettre plein de ne pas pouvoir profiter de ma grasse matinée alors que lui n’avait même pas encore eu la chance de goûter aux délices de Morphée. Ah merde, nuit blanche du coup ? Tu travailles ce soir ? Parce que je ne suis pas convaincue qu’ils aient l’intention d’arrêter avant le petit matin… On ne pouvait pas dire que j’étais porteuse de bonne nouvelle. En effet, si le bordel ne cessait pas et que la fatigue n’était pas assez forte pour plonger J’ dans le sommeil, il n’aurait probablement que quelques heures de récupération avant d’embaucher de nouveau. J’ignorais ce qu’il faisait comme boulot mais travailler de nuit n’était jamais simple et pour l’avoir fait dans un bar pendant quelques mois, vivre en décalé du monde était dur pour le mental et le corps. Ravis de te connaitre également J’ ! C’était plus simple finalement de l’appeler ainsi et puisqu’il semblait être à l’aise avec ça, autant en profiter. Je posais la tête sur le mur derrière moi mais ne pus rester très longtemps dans cette position à cause des vibrations. J’échangeais un sourire avec le jeune homme alors qu’il me promettait ne pas être un serial killer. Je t’avoue avoir des doutes depuis que tu as mentionné un découpage de corps à la tronçonneuse… Mais pour m’éloigner de ce bruit, je suis prête à prendre le risque ! Il y a une pâtisserie au coin de la rue qui sert à partir de six heures du matin des viennoiseries françaises. Il faut que je m’habille mais on peut aller là-bas et prier pour qu’à notre retour, ils aient finis de scier ce pauvre corps ! Je me levais d’un bond, soudain réveillée et motivée pour sortir de cette boite sauvage qu’était devenu l’immeuble. Si J’ ne venait pas, il était hors de question pour moi de rester ici, je me dirigeais donc vers la porte de mon appartement, bien décidée à me changer et à prendre la route de la pâtisserie. Avant de disparaitre dans l’appartement, j’informais le voisin d’un détail. Si tu en as ils prennent les coupons de réductions qu’on a dans la boite aux lettres de temps en temps. Et même en dehors de ça, c’est pas cher du tout, surtout à l’ouverture ! Est-ce que je passais chaque jour devant cette boutique en bavant ? Absolument!
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Re: Shut the fuck up ! | Joakara

Message par Invité Mar 1 Déc - 2:35

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Il semblerait que la fatigue n’est pas un très bon effet sur ton imagination ou alors cette dernière est débordante ! ouais.. c'est pas totalement faux ça ! Il a effectivement peut-être poussé le bouchon un peu trop loin Maurice ! Parler de découpage de cadavre c'est probablement pas le sujet idéal avec quelqu'un que tu rencontres tout juste "Peut-être un peu des deux pour être honnête" bien qu'il ne pense absolument pas que ça soit une option, que c'était plus de l'humour qu'autre chose, évidemment. Faut dire que s'il pensait vraiment que ses voisins puissent être ce genre de personnes il ne serait pas en train de fumer tranquillement contre leur porte... Il a peut-être juste regardé trop de films.. On va dire que c'est ça ! Non parce qu'honnêtement.. Il aurait probablement pu la sortir sans la fatigue celle la Ah merde, nuit blanche du coup ? Tu travailles ce soir ? Parce que je ne suis pas convaincue qu’ils aient l’intention d’arrêter avant le petit matin… y'a peu de chance ouais, il est pas convaincu non plus. "J'vais probablement bosser ce soir ouais mais ça va, j'ai encore toute la journée pour dormir" il devrait bien trouver un moment au calme dans cette journée pour s'accorder quelques heures de repos. D'habitude il dort le matin c'est vrai mais il pouvait toujours dormir l'après midi. Bon, c'est sûr que du coup ça voudrait dire boulot dès le réveil mais c'était toujours mieux que ne pas dormir du tout. Parce que mine de rien, c'est physique comme boulot. Il ne se contente pas de faire l'étoile de mer. Ravis de te connaitre également J’ ! il sourit simplement. Surnom adopté ! Au moins ces cons de voisins ont permis qu'ils fassent connaissance. Quelque part on peut dire que c'est un mal pour un bien, ou en tout cas qu'il y a un point positif la dedans. C'est vrai, à force de se croiser il fallait bien qu'ils se causent un jour ou l'autre. Ils peuvent d'ailleurs peut-être continuer à causer autre part parce que c'est vrai que la c'est pas ouf. C'est limite s'ils arrivent à s'entendre. Je t’avoue avoir des doutes depuis que tu as mentionné un découpage de corps à la tronçonneuse… amusé, ses lèvres s'étirent. C'est bien pour ça qu'il a précisé. Mais pour m’éloigner de ce bruit, je suis prête à prendre le risque ! ah ! Il lève les poings en signe de victoire Il y a une pâtisserie au coin de la rue qui sert à partir de six heures du matin des viennoiseries françaises. Il faut que je m’habille mais on peut aller là-bas et prier pour qu’à notre retour, ils aient finis de scier ce pauvre corps ! cette fois ci c'est un rire qui s'échappe de sa gorge et il hoche la tête "Avec un peu de chance ! Croisons les doigts !" il devait bien être six heures après tout maintenant, ou en tout cas pas loin. Le temps qu'ils y arrivent ça sera ouvert. Elle se lève si facilement et rapidement qu'elle lui fout presque le vertige "Ah oui d'accord ! Okay okay je me lève" avec moins de panache non, plutôt dans un mood plus posé, au ralentis. La main sur la poignée elle l'interpelle à juste avant qu'il n'ouvre sa porte Si tu en as ils prennent les coupons de réductions qu’on a dans la boite aux lettres de temps en temps. Et même en dehors de ça, c’est pas cher du tout, surtout à l’ouverture ! à sa tête ça doit se voir qu'il ne voit pas du tout de quoi elle veut parler. Paumé. Littéralement. "Heuu d'acc" non vraiment aucune idée. Les coupons il ne sait quoi. Peut-être que Charlie en a gardé ? En général lui il prend les lettres et les colis pis tout le reste, pub etc, c'est poubelle sans réfléchir. S'il est déjà habillé il prend tout de même la peine d'enfiler des chaussures et une veste puis de prendre son portefeuilles ainsi que ses clés, on ne sait jamais. Il ressort assez rapidement de l'appart et s'adosse au mure le temps d'attendre la petite brunette. Enfin pas si petite que ça en fait, avec des talons hauts elle fait a peu prêt sa taille. En la voyant réapparaître il se décolle du mur, mains restant nonchalamment dans ses poches, il se dirige vers les escaliers "T'es genre une habituée ? De la pâtisserie ?" à l'écouter elle a l'air de déjà la kiffer et connaitre les bons plans "Je crois que j'y suis jamais allé" pourtant il en a passé du temps dans les rues de cette ville, il les a même habité. Mais jamais il n'est rentré. Une fois dehors il commence à marcher avant de tourner sur lui même dans un moment de doute "Heuu c'est bien par la hein ?" parce qu'il pense voir de quelle pâtisserie elle parle mais même la il n'est pas certain. C'est seulement quand ils reprennent leur marche qu'il reprend la parole "Tu connais toutes les boutiques ici ? Ca fait longtemps que tu vies en ville ?" pas à l'appart hein, ça il lui a déjà demandé. D'ailleurs il se rend compte qu'il pose beaucoup de questions "T'as le droit de me dire de me taire si t'as l'impression de passer un interrogatoire" il lève l'index "Ceci dit je te garantis pas que ça fonctionne" soyons honnête un peu. Quand il n'est pas dans la peau d'Extasy il a tendance à en faire qu'à sa tête. Mais s'il pose beaucoup de questions c'est parce qu'ils ne se connaissent pas du tout. En fait il a toujours un certain flottement quand il fait connaissance avec quelqu'un pour la première fois. Il ne les connait pas du tout donc difficile d'aborder un sujet précis alors ce sont souvent les mêmes questions qui reviennent. C'est vrai c'est peut-être un peu redondant mais faut bien en savoir un minimum non ?
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Re: Shut the fuck up ! | Joakara

Message par Kara I. Williams Dim 13 Déc - 16:07


   

   
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L’imagination de mon compagnon de galère était assez surprenante mais cela ne m’effrayait pas tant que ça, je ne saurais dire si c’était mon instinct ou le manque de sommeil mais j’étais persuadée que le jeune homme n’était pas un serial-killer. Ses idées saugrenues provenaient surement d’un film ou d’une série vue dans les derniers jours ou semaines. A vrai dire, nous étions tellement abreuvés de contenu sanglant sur les écrans qu’il n’était pas si étonnant que ça de voir un parfait inconnu me parler de massacre à la tronçonneuse dans l’appartement voisin du mien. Malheureusement, il ne serait pas non plus si surprenant que cela que ce soit effectivement ce qui se passait dans l’appartement derrière nous mais je préférais imaginer une soirée un peu trop arrosée et beaucoup trop bruyante qu’une sordide affaire de meurtre. Savoir que mon voisin allait pouvoir se reposer dans la journée me soulagea. Il aurait été dangereux de reprendre le travail sans avoir eu une once de sommeil entre ses deux services. J’ignorais toujours dans quoi J’ travaillait mais peu importait le métier, le sommeil était primordial. De mon côté, j’allais devoir me contenter du quota de sommeil déjà accumulé car il était impensable que j’arrive à fermer les yeux en pleine journée alors que j’avais un milliard de choses à faire, comme tous les jours. Je ne sais pas comment tu fais pour réussir à dormir en journée… Je n’ai jamais pu… Même quand je travaillais comme serveuse et que mes services finissaient à 5 heures du matin, je me levais toujours avant midi… La conversation avec mon voisin est plutôt agréable mais il est de plus en plus difficile de s’entendre avec ce vacarme qui résonne derrière nous. Je suis d’ailleurs étonnée de ne voir aucune autre porte s’ouvrir pour se plaindre du bruit, j’aurais pensé qu’Haley serait venu voir ce qui se passait. Mais peut être que la jeune femme est absente ou alors elle a un sommeil de plomb doublé d’une bonne paire de bouchons d’oreilles. Alors quand J’ propose de quitter ces lieux et de poursuivre cette conversation ailleurs, je n’hésite pas longtemps, provocant un signe de la victoire chez lui qui me fait sourire. Aussitôt la décision de partir actée, je me lèves et enclenche le processus, J’ lui semble un peu plus lent à la réaction mais il faut dire que contrairement à moi, il n’a pas encore eu l’occasion de profiter des bienfaits de Morphée. Pendant qu’il se lèves, j’atteins ma porte d’entrée et lance une dernière information qu’il ne semble pas vraiment comprendre. Mais pas le temps de chercher à lui expliquer, je referme la porte et file me changer. Me préparer en moins d’une heure est un véritable défi pour moi mais nous allons juste manger des pâtisseries, pas à un concours de mode ou de maquillage, j’opte donc pour un jean slim bleu et un sweat bordeaux à capuche, confortable et assez chaud pour le froid qui nous attend dehors. Une paire de bottines à talons plats et une veste longue d’hiver, me voilà de nouveau sur le palier. Direction la pâtisserie ! Pas du tout ! Mais je passe devant tous les matins en allant au boulot et j’ai toujours eu envie de m’y arrêter… Malheureusement, je suis toujours en retard… Finalement la nuit de folie de mes voisins allait m’apporter deux nouvelles choses aujourd’hui, la rencontre avec J’ et le test de cette pâtisserie qui me faisait saliver depuis des semaines. Le froid me prend légèrement par surprise une fois dehors alors je ressers mon manteau sur moi avant de suivre mon voisin. Je hoche la tête à la question du jeune homme, il est dans la bonne direction. Je souris au jeune homme en marchant à sa hauteur. T’en fais pas, les questions ne me gênent pas ! Je ne suis là que depuis quelques semaines… J’ai toujours vécu à Pittsburgh, en Pennsylvanie, avant. Et toi tu viens de Washington ? Tu bosses dans quoi ? Le chemin jusque la pâtisserie est court et rapidement, je pousses la porte du magasin. Il n’y a pas grand monde à cette heure-là mais quelques habitués sont quand même au comptoir en train de récupérer leur commande. Un regard vers les gourmandises proposées que j’en salives déjà. Mes coupons en main, je décide de prendre une tartelette au citron ainsi qu’un croissant français. On s’installe à l’intérieur ? C’était plutôt une remarque qu’une question vu le froid qui animait la capitale en ce mois de novembre. Une fois installés, je savoure une bouchée de mon festin avant de reprendre la parole. Tu as eu une super idée de vouloir quitter ce couloir, c’est excellent !
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Message par Invité Lun 14 Déc - 8:10

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Il est plutôt content de l'avoir croisé cette voisine. Bon, même s'il aurait préféré que ça ne soit pas parce que l'un comme l'autres ils n'arrivent pas à dormir. Mais elle a l'air vraiment cool et cette petite mésaventure faisait qu'il avait l'impression un peu de s'être trouvé une alliée dans cet immeuble. Parfois avoir vécu le même calvaire font que les gens se soutiennent plus facilement. Enfin il le sait parce que si un jour en rentrant chez lui il voyait la demoiselle se prendre la tête avec quelqu'un il irait prendre sa défense sans réfléchir. Alors qu'elle serait peut-être un tord. Je ne sais pas comment tu fais pour réussir à dormir en journée… Je n’ai jamais pu… Même quand je travaillais comme serveuse et que mes services finissaient à 5 heures du matin, je me levais toujours avant midi… il hausse mollement les épaules "En général je me réveille entre midi et deux mais la tout à l'heure je serais tellement crevé que je tomberais comme une masse et je sais que mon cerveau à ce moment la en aura absolument plus rien à foutre qu'on soit en plein jour, il voudra juste dormir" ses phases de sommeil il en a besoin. Comme tout le monde de toute façon. Bosser sans avoir dormis depuis plus de vingt quatre heures ça lui est déjà arrivé quelques fois et il l'a voit la différence. Il ne peut pas se permettre d'être médiocre, ses clients il en a besoin. Enfin, il a besoin de leur argent. Hors s'ils ne prennent pas leur pied aucune chance qu'ils reviennent vers lui. Ils iront voir ailleurs. Au final ça marche comme n'importe quelle boite qu'aurait pas envie de voir partir ses clients vers la concurrence. Même si ça lui fait toujours bizarre de se dire qu'au final c'est pareil, tellement son job est considéré comme différent. Enfin bref, ils ne s'entendent même plus penser et visiblement les voisins ne les entendent pas non plus donc autant bouger. Une fois l'un et l'autre prêt ils se dirigent vers la sortie de l'immeuble Pas du tout ! Mais je passe devant tous les matins en allant au boulot et j’ai toujours eu envie de m’y arrêter… Malheureusement, je suis toujours en retard… cette fois ci il ne peut s'empêcher de rire. "Etant un gros adepte de partir à la dernière seconde pour pouvoir glander le plus longtemps possible avant, je comprend, jamais j'penserais à partir en avance pour pouvoir m'arrêter dans une pâtisserie" plutôt trainer dans son lit et ensuite se rendre compte que comme il a repoussé à ka dernière minute il n'a pas le temps de faire quoi que ce soit d'autre de plus que les quelques habitudes matinales de base. Enfin, ça, c'est quand il a un rendez vous le matin ou en début d'aprem mais si on ne parle que de son job c'est assez rare qu'il bosse avant le soir. Du coup il est réveillé et levé bien avant pour le coup. "Mais du coup, c'est un peu l'occasion rêvée au final, sinon dans trois mois t'y serais toujours pas allée" il la taquine un peu mais au final y'a quand même de forte chance pour que ça soit vrai. Ce sont les trucs qu'on se dit qu'on va faire un jour mais qui sont toujours prévue "plus tard". Au final le temps passe et on se rend compte qu'il passe vite et qu'on a toujours pas fait ces fameuses choses qu'on s'était dit qu'il faudrait faire quand même un de ces quatre. T’en fais pas, les questions ne me gênent pas ! Je ne suis là que depuis quelques semaines… J’ai toujours vécu à Pittsburgh, en Pennsylvanie, avant. Et toi tu viens de Washington ? Tu bosses dans quoi ? Ah. Ben oui, forcément. Rien de surprenant elle aussi elle lui pose des questions. Ils ne peuvent pas faire connaissance dans un seul sens, c'est compliqué. Alors il le lâche comme une bombe, de toute façon y'a pas vraiment d'autres façon de le dire "J'me prostitue, et toi ?" le plus naturellement du monde même. Mais n'est e pas le meilleur moyen de dédramatiser la chose ? S'il ne le cris pas sur tout les toits il ne le cache pas non plus. A quoi bon ? Pour s'inviter des faux métiers à la place ? Inutile. Il sait qu'il ne peut pas dire ça sans que ça suscite une petite réaction. Ne serait-ce que de la surprise. Et c'est normal en même temps. Il n'en veut à personne pour ça et son côté je m'en foutiste l'aide à ne pas se focaliser sur ce qu'en pense les autres. Il n'y a que quand il est en couple qu'il s'en préoccupe vis à vis de l'entourage de la personne, parce qu'il ne veut pas la mettre mal à l'aise. Mais quand il est seul en revanche.. Il suit Kara à l'intérieur et sort son portefeuille pour se prendre des cupcakes. Ils ont l'air si bon On s’installe à l’intérieur ? il hoche la tête. Vaut mieux oui vu la fraicheur à l'extérieur. Il se pose donc à une table avec elle Tu as eu une super idée de vouloir quitter ce couloir, c’est excellent ! ah il ne regrette pas ça c'est clair "J'ai presque le bruit qui me résonne encore entre les oreilles mais ça fait clairement du bien" surtout qu'à cette heure ci la ville est encore très silencieuse, il y a peu de monde. "Alors ?" du menton il désigne la pâtisserie qu'elle tien dans sa main "Verdict ?" et il entame aussi une des siennes. Ben putain, c'est bon ! Elle a eu une bonne idée elle aussi en voulant venir ici "Pourquoi t'as voulu venir ici du coup ? Si t'étais habituée à ta ville ? Ah d'ailleurs j'ai oublié de te répondre tout à l'heure mais oui j'viens de Washington, j'ai grandi ici" du coup il connait assez bien la ville mais même avec ça elle arrive à lui faire découvrir une pâtisserie qui finalement n'est pas très loin de chez lui.
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Re: Shut the fuck up ! | Joakara

Message par Kara I. Williams Jeu 24 Déc - 10:40


   

   
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La simple idée de dormir en pleine journée me donnait des frissons, je n’étais pas un oiseau de nuit, je ne l’avais jamais été. Pour moi quand le soleil se couchait, il était important de l’imiter pour pouvoir engranger le plus de vitamine D possible lorsqu’il était debout. Bon, à mon grand regret, je n’étais pas pour autant une lève-tôt, me révélant même être parfois une véritable marmotte à dormir plus d’un tour d’horloge complet. Je souris à la remarque de mon compagnon de galère. En effet, quand on est fatigué, on dort, peu importe l’heure ou la hauteur du soleil dans le ciel. Je n’avais jamais vraiment fait de nuit blanche dans ma vie mais j’imaginais sans problème que mon corps aurait besoin de récupérer de cet événement même si nous étions en pleine journée. Vu comme ça, en effet, tu risques de ne pas voir beaucoup le soleil aujourd’hui. Sans compter que l’astre avait pris ses quartiers et ses horaires d’hiver, pas trop vite le matin, très tôt le soir. Pour ça Washington et Pittsburgh n’étaient pas très différentes, l’hiver était synonyme de quelques heures rares d’ensoleillement. Une fois une tenue décente enfilée et la porte de l’immeuble passée, je rigolais à la remarque du jeune homme. Compte plutôt six mois ! J’aurais peut-être fini par me décider un weekend mais ca n’aurait pas été demain la veille c’est certain. C’était drôle de comparer les habitudes de chacun et de constater que finalement, nous faisions partie de la même team, ceux qui partent à la dernière minute, qui se dépêchent pour profiter un maximum de la chaleur des draps, quitte à devoir se maquiller et se coiffer en même temps pour ne pas être en retard. Je ne comprenais pas les gens de l’autre team, se lever tôt, faire plein de tâches avant de partir au boulot, grapiller sur un sommeil déjà trop précieux pour réaliser tel ou tel action, c’était vraiment au-dessus de mes forces. J’étais ainsi depuis toute petite et même si mes différents boulots avaient mis à mal ma routine de sommeil, je n’en restais pas moins une grande dormeuse. La conversation entre nous passa rapidement sur des sujets plus génériques. Ce n’étaient pas forcément les questions les plus drôles du monde mais c’était important de connaitre ses points de la vie de l’autre si nous voulions apprendre à nous connaitre. Je ne m’attendais pas à sa réponse sur son travail en revanche. Marquant un temps d’arrêt mental pour digérer l’information qu’il avait balancé comme on annonce qu’on vient de changer le filtre à café de sa cafetière, je continuais à marche à ses côtés. Pour moi, chacun réalisait le boulot qu’il voulait, amassant de l’argent comme il le souhaitait, néanmoins, j’avais toujours été entourée de gens assez prudes et me retrouver en compagnie d’une personne travaillant dans le plus vieux métier du monde m’avait surprise. Me remettant de mes émotions, je haussais les épaules et repris la parole. Excuse-moi, j’ai été un peu surprise par ta réponse. Je suis vendeuse en magasins de cosmétiques et parfums dans le centre commercial du centre, le Shopping Center. Ce n’était pas le boulot de mes rêves et cela pouvait se sentir dans ma voix et mon intonation mais je n’étais pas encore prête à franchir le cap de ma carrière de rêve. Une fois à l’intérieur, le calme ambiant tout relatif de la ville permet à mes oreilles et mon cerveau de se détendre complétement. Je souris à mon jeune voisin. Ils sont délicieux ! Je ne regrette pas notre sortie. Avouais-je en croquant une autre bouchée de ma pâtisserie. Pendant que je mâchais tranquillement mon met, le jeune homme me demanda la raison de mon départ de Pittsburgh. Je haussais les épaules en avalant ma bouchée. Je suis venue rejoindre mon meilleur ami. Disons simplement que plus rien ni personne ne me retenait à Pittsburgh et que je ne voulais plus y croiser certaines personnes… Bon à vrai dire une seule personne mais je ne voulais pas embêter mon charmant voisin fraîchement rencontré avec mes histoires de cœur désastreuses. Washington est aussi une ville avec beaucoup de potentiel et je n’ai pas pour ambition de rester vendeuse toute ma vie, j’essaye de me donner les moyens de réaliser mes rêves et DC semblait être un bon moyen pour y parvenir… Ça doit être sympa de grandir dans une ville comme celle-ci qui ne dors jamais et qui bouge en permanence !
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Message par Invité Ven 25 Déc - 22:11

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Compte plutôt six mois ! J’aurais peut-être fini par me décider un weekend mais ca n’aurait pas été demain la veille c’est certainun rire lui échappe au gamin. D'accord six mois. Après tout il est tout à fait capable de faire pareil, se dire qu'il fera quelque chose un jour et se répéter ça tout les jours. Le "un jour" mais jamais ce jour. C'est si facile. C'est aussi pour ça que des fois quand il commence à se dire ça il se dit lui même qu'en fait non il ne va jamais le faire. Dans ces cas la soit il décide de faire la chose en question sur le moment soit il se dit tant pis. Puis si l'occasion se présente alors ça peut éventuellement arriver. La question qui risquait d'arriver arrive alors, fidèle à lui même, J balance ça comme une bombe. Bombe posée il n'a plus qu'à attendre de voir si elle va exploser ou non. Autrement dit il attend la réaction, il y en a toujours une. En soit rien que le fait de devoir attendre était une réaction de la part de la brune, vu qu'elle ne répond plus durant ces quelques secondes où ils continuent à marcher Excuse-moi, j’ai été un peu surprise par ta réponse. Je suis vendeuse en magasins de cosmétiques et parfums dans le centre commercial du centre, le Shopping Center un bref sourire étire ses lèvres. "T'en fais pas j'ai l'habitude, pour mon job j'veux dire" et finalement elle a eu une réaction plutôt cool. Il ne sent pas vraiment de jugement dans sa voix. Elle a simplement été déstabilisée. Faut dire que c'est encore très tabou pour la grande majorité des gens. "Et cool pour ton job, j'passerai peut-être te voir" il tourne la tête pour jeter un coup d'œil vers elle en souriant "Ca va tu gères les clients chiants ? Ca doit être galère parfois" pour avoir vu faire il y en a certains qui sont vraiment insupportables ! Ca doit être compliqué le métier de vendeur. Dans tout commerce d'ailleurs. Probablement que la pâtissière a droit à quelques drôles de cas elle aussi parfois. Pour le coup, avec eux ça a été plutôt simple. Simple et efficace d'ailleurs ! Ils sont délicieux ! Je ne regrette pas notre sortie uais il est parfaitement d'accord "On devrait peut-être dire aux voisins d'abuser de leur musique plus souvent en fin de compte ?" non ? Un peu exagéré pour des pâtisseries ? Bon peut-être c'est vrai. Je suis venue rejoindre mon meilleur ami. Disons simplement que plus rien ni personne ne me retenait à Pittsburgh et que je ne voulais plus y croiser certaines personnes… il hoche la tête "Je vois" plutôt bien d'ailleurs même si lui ça n'a pas été à échelle d'une ville "C'est le mieux à faire quand on peut plus piffer les gens, se barrer" si c'est bien pour cette raison parce que c'est seulement à la fin de sa phrase qu'il se rend compte que c'est peut-être pour tout autre chose. Si c'est le cas il va avoir l'air con mais bon. Il n'est pas vraiment à ça prêt. Il reprend une bouchée Washington est aussi une ville avec beaucoup de potentiel et je n’ai pas pour ambition de rester vendeuse toute ma vie, j’essaye de me donner les moyens de réaliser mes rêves et DC semblait être un bon moyen pour y parvenir… Ça doit être sympa de grandir dans une ville comme celle-ci qui ne dors jamais et qui bouge en permanence ! une fois encore il hoche la tête et avale sa bouchée avant de reprendre la parole "J'te cache pas que des fois on aimerait qu'elle dorme un peu quand même" petite référence à leur voisins encore "Mais c'est vrai que c'est plutôt cool en vrai. Y'a toujours quelque chose à faire quelques part; Si tu sors, que ça soit à n'importe quelle heure, tu trouveras bien quelque par où aller, que ça soit pour faire la fête ou grailler" c'est vrai que la dessus c'est plutôt pratique. Si t'as oublié de remplir ton frigo et que t'as une fringale en pleine nuit tu te retrouves pas niqué parce que tout est fermé. Y'a toujours moyen de trouver quelque chose d'ouvert. "Mais du coup, c'est quoi ton but ultime ? Ton rêve ?" être venu à DC pour ça c'est que c'est probablement pas simplement de passer vendeuse à manager puis à directrice d'un magasin vu que ça c'est faisable n'importe où. Du coup il est curieux. Le rêve d'une personne ça en dit beaucoup sur elle. Le fait que lui même n'en ai pas vraiment ça en dit aussi beaucoup sur lui.
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Re: Shut the fuck up ! | Joakara

Message par Kara I. Williams Dim 17 Jan - 12:00


   

   
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Le métier de mon nouveau voisin avait de quoi déstabilisé, surtout lorsqu’il vous était balancé comme une banale nouvelle dans une conversation classique. Mais il faut dire que n’importe qui aurait balancé son boulot de la même manière dans une conversation, c’était le boulot qui était surprenant, pas la façon de le partager. Remise de mes émotions, je souris au jeune homme. Je te fais des essais maquillage quand tu le souhaites ! Et pour les clients chiants, on s’habitue… C’est triste à dire mais au final, la majorité des clients sont des clients chiants sans le vouloir et ils appartiennent tous à des catégories différentes qu’on apprend à gérer avec le temps. Dans ton boulot aussi, la relation client doit être importante non ? Bon c’était assez évident que la réponse serait oui mais je ne voulais pas que la conversation tourne autour de moi uniquement et surtout je voulais que le jeune homme se sente à l’aise de parler avec moi, intérieurement, je voulais aussi être plus à l’aise pour parler de ses sujets, pas habituel pour moi et qui pourtant faisait le pain et le beurre de milliers de gens à travers le monde.

Les pâtisseries rendirent ce début de matinée bien plus agréable que quelques minutes auparavant, dans ce couloir froid et bruyant. Je ris à la remarque de mon comparse. Alors non, je pense qu’on peut trouver d’autres excuses pour aller manger des pâtisseries qui n’inclut pas de ruiner notre sommeil. Je m’attendais à ce que la question sur la raison de ma venue à Washington arrive, j’avais pris l’habitude depuis ces dernières semaines de rester évasive, de laisser l’imagination des gens faire le reste. En revanche, ma réponse laissait souvent place à des questions et des remarques, cette fois-ci, ce fut différent, J partageant mon point de vue et m’affirmant comprendre mon choix. Le regardant un instant, je ne posai pas plus de questions, comprenant qu’il avait lui-même du vivre des choses qui l’avait contraint à s’éloigner de personne. D’après ses mots, c’était plus une question de supporter les gens qu’autre chose mais le résultat était le même, nous nous étions éloignés pour sortir de notre vie quelqu’un. Dans mon cas cette personne était toxique et m’empêchait de vivre. J’ignorais si c’était le cas pour mon voisin aussi mais je savais que ce genre de conversation ne pouvait avoir lieu entre deux étrangers qui venaient de se rencontrer.

Dans tous les cas, le jeune homme semblait apprécier sa ville et les différentes options qu’elle proposait pour sortir et voir du monde. La remarque sur les voisins me fit sourire, comprenant parfaitement à qui il faisait allusion sur son envie de voir la ville dormir. Tu dois connaitre pas mal d’endroits sympas pour sortir non ? Je toquerais à ta porte pour avoir des conseils quand l’envie me prendra d’aller faire de nouvelles connaissances. Pour l’instant, hormis toi, mes collègues et quelques personnes rencontrées dès mon premier jour ici, je ne connais personne. Ce qui était un peu triste quelque part mais qui ne m’empêchait pas de dormir la nuit, être seule ne m’avait jamais déranger et cela n’allait pas commencer aujourd’hui. Je souris au jeune homme en prenant un autre morceau de pâtisserie. La question qui suivit me fit instantanément rougir, je n’avais pas pour habitude de parler de mes aspirations, de mes rêves et de mes envies avec les gens. Seul Matthias était au courant de tout cela. Dans ma tête, si je n’en parlais pas, cela restait mon rêve, mon ambition mais la vérité c’était que si je voulais qu’un jour cela se réalise, il fallait que j’en parle, que j’apprennes à assumer mes objectifs et à mettre en place des choses pour les accomplir. Je n’ai pas vraiment l’habitude d’en parler… A vrai dire, j’ai toujours un peu peur du jugement. Merci à mon ex de m’avoir laissé penser que mes rêves étaient ceux d’une enfant de six ans, grâce à lui j’avais construit cette espèce de mur de silence autour de mes rêves, les faisant taire pour me concentrer sur la vie réelle. Mais mon déménagement était l’occasion de remettre les compteurs à zéro, de repartir du bon pied et d’assumer qui j’étais et ce que je voulais faire dans la vie. J’aimerais lancer ma marque de cosmétiques. Je suis passionnée depuis des années et c’est quelque chose qui me traine dans la tête depuis que j’ai commencé à bosser dans ce milieu. Je sais que c’est un peu stupide et que c’est un rêve de gamine mais voilà, c’est ça mon but ultime… Après quelques instants à me remettre du partage de ces informations, je repris la parole Et toi c’est quoi ton but dans la vie ?
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Re: Shut the fuck up ! | Joakara

Message par Invité Lun 18 Jan - 23:41

Shut teh fuck up !

Je te fais des essais maquillage quand tu le souhaites ! Et pour les clients chiants, on s’habitue… C’est triste à dire mais au final, la majorité des clients sont des clients chiants sans le vouloir et ils appartiennent tous à des catégories différentes qu’on apprend à gérer avec le temps. Dans ton boulot aussi, la relation client doit être importante non ? il retient un léger rire mais pas son sourire en revanche "Quitte à choisir je préfère des essais parfums au essais maquillage" pas qu'il ai un problème avec le fait de se maquiller même si ça n'est pas plus son truc que ça, mais J a toujours été beaucoup plus odeur que visuel. Peut-être parce que pour lui tout les clients ont fini par plus ou moins se ressembler contrairement à l'odeur qu'ils dégagent, qui leur est propre. "Et pour répondre à ta question oui, c'est même la seule chose qui importe" plutôt logique vu le job "Disons que si le client est pas satisfait et que tu dois le rembourser il ne peut pas te refiler le service que tu lui as donné en échange. Donc t'as juste perdu ton temps et ton argent" c'était pas comme rapporter un parfum au magasin justement. Mais oui, il a déjà eu des clients qui refusaient de payer. Au tout début quand il n'était pas encore très pro et ensuite plus rarement mais s'est arrivé. Probablement pas pour une question de professionnalisme la mais plutôt parce que c'était des connards. Mais qu'est ce qu'il peut bien faire. Allez se plaindre à la police ? C'est assez rare qu'il ai l'occasion de parler de son job au delà de simplement l'énoncer. En général s'il vient à sortir ce qu'il fait les gens n'osent pas trop poser des questions. Trop tabou. Quelque part ça lui fait du bien qu'elle s'y intéresse un minimum, même si c'est peut-être juste par politesse. Alors non, je pense qu’on peut trouver d’autres excuses pour aller manger des pâtisseries qui n’inclut pas de ruiner notre sommeil amusé il porte une main à son cœur, prenant un air soulagé "Me voilà rassuré !" non parce que se taper ce vacarme tout les quatre matin c'est mort. Tu dois connaitre pas mal d’endroits sympas pour sortir non ? Je toquerais à ta porte pour avoir des conseils quand l’envie me prendra d’aller faire de nouvelles connaissances. Pour l’instant, hormis toi, mes collègues et quelques personnes rencontrées dès mon premier jour ici, je ne connais personne. Tant qu'elle toque pas à sa porte pendant qu'il dort c'est okay. C'est vrai qu'il connait pas mal d'endroits en ville, à force de la parcourir. "Les bars et les boites de nuit c'est probablement les meilleurs endroits en vrai si tu veux faire des rencontres même si c'est pas les endroits touristiques idéaux" bon on peut y faire toutes sortes de rencontres c'est vrai mais mine de rien on est plus susceptible d'y trouver quelqu'un qui veut bien parler qu'ailleurs. Les gens qui visitent ils sont en groupes ou en couples, ils sont entre eux ils vont pas tapé la causette comme ça et c'est pareil quasiment partout si on y réfléchis. Elle l'intrigue avec ses histoires de rêves, du coup, question posée, il s'installe confortablement au fond de sa chaise tout en savourant sa pâtisserie. Prêt à l'écouter, attentif. Je n’ai pas vraiment l’habitude d’en parler… A vrai dire, j’ai toujours un peu peur du jugement il hausse les sourcils tout d'abord surpris et surtout, encore plus curieux de savoir ce que ça peut bien cacher pour qu'elle ai tant peur d'être jugée. Puis il sourit "Franchement, je t'ai dis mon job, de quoi t'as peur ?" il a pas eu honte de lui dire et vu le job en question il serait sûrement mal placé pour juger quoi que ce soit. Il a bien trop l'habitude de devoir faire face au jugement pour ça. J’aimerais lancer ma marque de cosmétiques. Je suis passionnée depuis des années et c’est quelque chose qui me traine dans la tête depuis que j’ai commencé à bosser dans ce milieu. Je sais que c’est un peu stupide et que c’est un rêve de gamine mais voilà, c’est ça mon but ultime… attend quoi ? La il ne comprend pas. Autant il peut comprendre que certains jobs ou rêves amènent le jugement même s'il n'est pas d'accord, en tout cas il arrive à voir sur quoi se base les jugements pour critiquer, autant la il ne voit pas, genre vraiment. "Ben déjà les rêves d'enfants c'est pas stupide, c'est juste que tu sais ce que tu veux et ça depuis longtemps, ça veut juste dire que c'est pas une idée de passage et que t'es sûre de toi, d'après moi. Pis tout ceux qui ont leurs marques ont bien commencé par en rêver non ? Qu'est ce qu'il y a de ridicule à ça ? C'est plutôt un bon objectif je trouve, t'es ambitieuse et quand tu l'auras créé tu gagneras probablement bien t'as vie" il hausse les épaules "Franchement j'vois pas ce qu'il a de honteux, c'est même plutôt admirable comme projet" Certes, avec son job, en étant Extasy il a pris l'habitude d'analyser les gens pour pouvoir leur dire ce qu'ils veulent entendre mais la il ne s'agit pas de ça, c'est vraiment le fond de sa pensée qu'il exprime. De celle de J. Et toi c’est quoi ton but dans la vie ? son regard se perd dans le vide. Elle est difficile cette question. Dure à encaisser parce que ça lui fait remarquer qu'il n'a aucun rêve lui. Aucun projet. Rien... "Pouvoir continuer à payer mon loyer et vivre ça marche comme réponse ?" à nouveau il hausse les épaules "Parce que sinon j'sais pas trop. Je crois que je poursuis pas vraiment de but dans ma vie j'me contente de.. vivre. Parfois c'est cool, d'autres fois c'est plus compliqué" et il y repense à ce mini rêve dont il n'ose rêver finalement "J'ai p't'être bien.. juste un espoir, celui de rencontrer un jour quelqu'un avec qui y'aura un truc bien entre nous et qui pourra accepter mon mode de vie mais autant te dire que c'est pas gagné, puis je m'y accroche pas trop à vrai dire. C'est juste une idée un peu romantique comme ça" jusque la ça n'a été que des échecs. Non il ne rêve pas d'amour, il se dit simplement que ça doit être bien quand ça marche.
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Re: Shut the fuck up ! | Joakara

Message par Kara I. Williams Dim 31 Jan - 19:34


   

   
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Je souris à mon voisin nouvellement rencontré. Va pour des essais parfums alors, le rendez-vous est pris ! Je ne sais pas s’il viendra me voir un jour à la boutique mais s’il le fait, je serais la première ravie. C’était assez rare pour moi de voir des visages connus lorsque je travaillais et je n’étais pas contre changer cela. Ce serait probablement un soulagement de voir une tête familière au milieu de ses clients exigeants et demandeurs. Qualités que devaient également présenter ses clients ce qu’il confirma rapidement. Ca craint… J’espère que cela n’arrive pas trop souvent, je déteste perdre mon temps et mon énergie pour des clients chiants, j’imagine que c’est pareil pour toi… Ces derniers qui demandaient un remboursement ou un avoir de leur produit complétement vide qu’ils affirmaient vendeur de fausses promesses juste pour avoir un nouvel exemplaire gratuitement. Mais le client était roi et il était impossible de ne pas accepter sa demande. J’imaginais que c’était encore plus compliqué pour J’, sans moyens légaux de contrer la débilité et la cruauté des gens. Heureusement, l’ensemble des habitants de cette ville n’était pas aussi méchant et j’avais bien l’intention de découvrir de nouvelles personnes dans les prochaines semaines. Avoir rencontré mon voisin qui était originaire de cette ville me permettait d’en savoir plus sur les lieux à fréquenter pour faire des rencontres. Je ne cherchais pas spécialement quelqu’un pour partager ma vie, plus des gens pour partager mes délires et mes soirées, la solitude me convenait mais c’était toujours mieux d’avoir des options lorsqu’on avait envie de sortir. Je ne suis pas très intéressée par les endroits touristiques, l’idée c’est plutôt de rencontrer de nouvelles têtes qui vont rester en ville comme moi. La pâtisserie fut un peu trop rapidement avalé à mon goût. C’était vraiment un délice et je commençais à regretter ne pas avoir franchi la porte de la boulangerie plus tôt et je me jurais intérieurement de ne plus laisser passer une occasion de m’y rendre, même si cela signifiait me lever quelques instants plus tôt chaque matin. Ouais… Non… Aucune chance que je me lève plus tôt pour manger. La question du jeune homme te prit tout de même de court, révélant tes doutes et tes peurs sur l’évocation de tes rêves et de tes projets d’avenir. Sa remarque te fit sourire. Son boulot le mettait en effet dans une position où il devait recevoir des jugements en permanence et il n’était pas forcément adepte d’en prononcer à son tour. Alors je me lançais et lui révélais ce que j’avais du mal à exprimer à la plupart des gens qui entraient dans ma vie, ce qui me motivait à me réveiller chaque matin et qui me permettaient de tenir le choc même face à une journée remplie de clients chiants. Alors je n’en rêve pas depuis que je suis enfant… A vrai dire, je me suis découvert cette passion il y a quelques années à peine mais lorsque j’en parle, c’est souvent ce qu’on me dit, que c’est un rêve d’enfant qui veut vivre dans un monde de princesses et de licornes… Ou en tout cas, c’est ce qu’une personne qui avait compté pour moi m’avait servi à chaque fois que j’avais évoqué ma passion et mes rêves. Mais tu as raison, la plupart des créateurs ont commencé en en rêvant et sont aujourd’hui des gens riches et reconnus… Je le fais surtout pour partager ma passion avec le plus grand nombre, pas spécialement pour le salaire ou la gloire mais j’avoue que ce sont des aspects qui ne me gêne pas. En tout cas, merci c’est gentil et ça me rassure de voir que des gens me voit autrement que comme une enfant insatisfaite… Je relançais la conversation pour connaitre ses rêves à lui, après tout, chacun avait un but ou des envies à poursuivre dans la vie. J nia dans un premier temps avoir des objectifs mais finalement il évoqua un besoin de partager sa vie, partager son quotidien. Je souriais, c’était une belle idée et j’espérais sincèrement qu’il y parviendrait. L’amour n’était simple pour personne mais avec un métier comme le sien, il y avait un nouvel obstacle sur le chemin d’un happy ending. C’est une belle idée, j’espère sincèrement que tu pourras trouver cette personne. Ton métier est certes atypique mais si une personne tient vraiment à toi, je pense qu’elle pourra passer au-dessus de tout ça et je l’espère. En attendant, vivre et payer le loyer me paraissent de bons objectifs ! Je sortis mon portable de ma poche pour checker l’heure, je n’avais pas vu le temps passé et cela faisait déjà une petite heure que nous avions quittés l’immeuble. A ton avis, nos chers voisins ont arrêté leur petite sauterie surprise ?
(c) DΛNDELION


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Message par Invité Dim 31 Jan - 22:12

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Va pour des essais parfums alors, le rendez-vous est pris ! tête hochée, deal ! Il compte bien s'y rendre ! Après tout pourquoi pas. Bon il y irait avant tout pour lui faire coucou c'est sûr mais ça sera l'occasion de tester quelques parfums alors pourquoi s'en priver. Tant qu'à faire il préfère être client chez elle plutôt que chez quelqu'un qu'il ne connait pas. Ca craint… J’espère que cela n’arrive pas trop souvent, je déteste perdre mon temps et mon énergie pour des clients chiants, j’imagine que c’est pareil pour toi… ben surtout qu'au delà de son temps et son énergie il ne prend pas toujours son pied à baiser avec ses clients donc devoir le faire pour rien ça ne fout pas qu'un peu le seum. "Ouais c'est gavant, mais ça n'arrive pas très souvent non et heureusement" ça va la plus part des clients lui donnent bel et bien son argent. Faut dire que si la majorité d'entre eux ne le faisait pas il aurait arrêté de se casser le cul avec ça depuis longtemps. Sans mauvais jeu de mots. Mais en dehors de ceux qui ne payent pas et de ceux qui vont trop loin ça va, il gère. Et puis ça rapporte bien mine de rien. Je ne suis pas très intéressée par les endroits touristiques, l’idée c’est plutôt de rencontrer de nouvelles têtes qui vont rester en ville comme moi ah ! Ben la ils vont s'entendre ! Sourire jusqu'aux oreille il lui tend la main "Dans ce cas je suis ton homme" ça oui, ça, c'est dans ses cordes. Enfin les endroits touristiques il connait aussi mais c'est moins son kiff alors les faire visiter. Il est pas un super guide qui pourrait raconter les histoires de chaque monument. En revanche il peut l'amener à un paquet de bar ou de boite. Ca c'est son terrain alors il connait mieux. Alors je n’en rêve pas depuis que je suis enfant… A vrai dire, je me suis découvert cette passion il y a quelques années à peine mais lorsque j’en parle, c’est souvent ce qu’on me dit, que c’est un rêve d’enfant qui veut vivre dans un monde de princesses et de licornes… de princesses et de licornes, pourquoi ? A cause du maquillage ? Des tas de gens rêvent de monter leur entreprise et de percer, pourquoi ça serait différent pour du maquillage ? Les préjugés à la con. "Laisse les causer va, ils seront jaloux quand t'auras réussi" la base. C'est facile de critiquer. Souvent les gens ne sont pas capable de faire mieux mais ils se permettent de critiquer alors qu'on ne leur demande pas leur avis. Ce besoin humain mais parfois si insupportable. Mais tu as raison, la plupart des créateurs ont commencé en en rêvant et sont aujourd’hui des gens riches et reconnus… ben oui, ils commencent forcément tous par la. Certains démarrent avec plus de moyens que d'autres mais le départ de l'idée ne peut germer que d'une façon. Ensuite faut savoir passer au delà du "tu n'es pas capable" et des autres épreuves. Je le fais surtout pour partager ma passion avec le plus grand nombre, pas spécialement pour le salaire ou la gloire mais j’avoue que ce sont des aspects qui ne me gêne pas. En tout cas, merci c’est gentil et ça me rassure de voir que des gens me voit autrement que comme une enfant insatisfaite… tu m'étonnes que la gloire et l'argent ne la dérange pas. Surtout l'argent, après tout ça aide pas mal quand même. Mais il voit ce qu'elle veut dire "T'es pas une enfant insatisfaite t'es une adulte ambitieuse et en plus de ça je pense que tu le fais pour la meilleure raison" à savoir la passion. C'est quand même le meilleur moteur pour arriver à ses fins. Lui il n'est pas passionné non. Plus blasé et résigné qu'autre chose. Mais ça lui convient ce mode de vie. Ca lui permet de continuer à enchainer les jours les uns après les autres sans trop avoir à se prendre la tête. Tant que ça marche il continue. Peut-être qu'un jour il se lassera, après tout, il ne sait pas de quoi le futur est fait. Mais ça n'est pas encore le moment. Quand à ses passions... il n'est pas réellement sûr d'en avoir, ou bien il ne les a pas encore découvert. Il n'a qu'un petit rêve utopique pour lui donner une réponse. C’est une belle idée, j’espère sincèrement que tu pourras trouver cette personne. Ton métier est certes atypique mais si une personne tient vraiment à toi, je pense qu’elle pourra passer au-dessus de tout ça et je l’espère. En attendant, vivre et payer le loyer me paraissent de bons objectifs ! il a envie d'y croire mais il ne sait pas réellement s'il espère encore. L'impression que personne n'arrivera jamais à accepter réellement cette partie de sa vie "C'est gentil de ta part, je me contenterai de ce que j'ai pour le moment, après tout je suis pas malheureux" il n'est pas l'éternel insatisfait, celui qui a besoin de se fixer des objectifs quotidien pour s'améliorer. Pour avoir constamment mieux. Et c'est probablement pour ça qu'il n'avance pas vraiment dans sa vie. A ton avis, nos chers voisins ont arrêté leur petite sauterie surprise ? bonne question tien ! Il fini sa pâtisserie et se relève "Y'a qu'un moyen de le savoir"


HS; du coup tu me diras ce que tu veux faire ou non mais j'pense que y'a moyen de partir sur une fermeture la xD
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