- Serena BennettLet the sunshine in
The sun shine in - Pseudo : Sely
Messages : 342
Points : 230
Faceclaim : Danielle Campbell
Crédits : Angie (vava), Beylin (sign)
Date d'inscription : 19/01/2021
Âge : 23 ans et pas pressée de grandir (04/07/1997)
Situation financière : Ni pauvre ni riche, vive la classe moyenne.
Situation amoureuse : Mariée à ses chaussons de danse
Orientation sexuelle : Hétéro
Habitation : Adams Morgan n°947 - En coloc avec sa jumelle.
Emploi/études : Danseuse au Washington ballet et serveuse au Starbuck
Multicomptes :
--
Rps en cours : Disponible (3/5)
En cours (2/5)
Connor - Sinéad
Terminé
Je voudrais parler à mon père.Serena & Sinéad
Cela faisait trois jours que Serena était assignée à résidence. Trois jours qu'elle passait du canapé du salon au lit de sa chambre, de son ordinateur portable à son téléphone, de Netflix à Prime vidéo... Autant dire qu'elle tournait en rond comme un lion en cage, ne supportant pas de devoir passer ses journées à « se reposer ». Elle savait pourtant que c'était la seule chose qui permettrait à sa cheville de guérir. Elle avait fait une mauvaise chute à l'école et elle avait terminé le pied bandé avec obligation de rester chez elle pendant une semaine. Ce n'était pas grand chose en soi mais Serena détestait ne rien faire et surtout, elle détestait ne pas pouvoir danser. Ça la démangeait à chaque minute, à chaque seconde de la journée. Mais elle savait que ce serait contre-productif d'essayer de faire ne serait-ce que quelques figures, même les plus simples. Si elle voulait retourner au plus vite à sa passion et continuer ses répétitions pour le rôle de Clara, elle devait supporter cette semaine de repos forcé. Alors elle prenait son mal en patience et tentait de faire attention à sa cheville.
Emmitouflée dans un plaid, elle zappait de chaîne en chaîne sans grande conviction. C'est alors que quelqu'un sonna à la porte ce qui la coupa dans son élan. Elle lâcha la télécommande se battant avec sa couverture pour se lever. C'était tout simplement le facteur qui lui apportait un colis. Elle n'avait rien commandé, elle supposa donc que c'était pour Maddie. Elle remercia le jeune homme avant de refermer la porte et déposa la boite sur le plan de travail de la cuisine. Elle regarda le carton et se demanda ce qu'il pouvait bien contenir. La curiosité venait titiller la jeune femme et elle hésita à ouvrir le paquet. Elle se mordit la lèvre inférieure, essayant de résister à ce vilain défaut qui la caractérisait depuis longtemps. On aurait dit une personne au régime devant la vitrine d'une pâtisserie... Elle trépignait d'envie. Est ce que Maddie s'offusquerait de découvrir que sa sœur avait ouvert son courrier ? Elle n'en serait pas choquée en tout cas. N'y tenant plus, Serena commença à retirer le ruban adhésif de la boite quand quelque chose la fit stopper net. La culpabilité ? Pas du tout. Elle avait du mal à respirer comme si elle venait de se prendre un coup de poing dans l'estomac. Elle se rapprocha de la télévision qui diffusait une émission de faits divers quelconque. Sauf que le thème était loin d'être anodin pour la jeune fille. Une histoire qui refaisait monter à la surface, des réminiscences qu'elle aurait préféré garder enfouis. Il était stupide de penser qu'elle pouvait s'en défaire. Elles étaient juste tapies dans l'ombre, attendant le meilleur moment pour jaillir de sa mémoire et assaillir son esprit. Cette période de sa vie, elle en avait gardé des souvenirs d'enfants. Un père absent, jugé coupable d'avoir détourné des fonds puis emprisonné... Que comprendre à tout cela quand on a qu'une dizaine d'années ? Sa mère n'avait pas voulu épiloguer devant les jumelles qu'elle considérait si jeune pour affronter la cruauté du monde. Cette injustice qui leur avait enlevé leur père... En grandissant elle avait appris à vivre avec. Mais plus elle comprenait les tenants et les aboutissants de cette affaire et plus l'absence de son père se faisait présente et douloureuse.
Serena héla un taxi et lui indiqua sa destination. Sur la route, elle s'arrêta chez un fleuriste avant de reprendre son chemin vers le cimetière. La dernière fois qu'elle y était allée, c'était à la date anniversaire de la mort de son père, avec sa famille. En dehors de ce jour particulier, il était vrai qu'elle ne se rendait pas sur sa tombe. Mais suite à cette résurrection de souvenirs, elle avait senti le besoin d'aller se recueillir. Le taxi la déposa à quelques mètres de l'entrée du cimetière. Alors qu'elle avançait au milieu des sépultures, elle se remémorait ce jour sombre, il y a 12 ans déjà.
2009
Serena était assise sur son lit, le regard dans le vide, repassant inlassablement la brosse dans sa chevelure brune. Son geste était mécanique et si à la base il devait servir à dompter ses mèches rebelles, l'intention première ni était plus ; son esprit était perdu dans le vague, son corps ne faisait que répéter le même mouvement à l'infini. Même l’irruption de Maddie dans leur chambre ne réussit pas à la tirer de sa catatonie. Elle entendait une voix mais c'était comme si celle-ci se trouvait à des dizaines de kilomètres d'elle. Puis elle se fit plus proche mais encore beaucoup trop loin pour que la jeune fille comprenne ce qu'elle tentait de lui dire. « Serena, tu m'écoutes ? ». Elle s'arrêta alors de brosser ses cheveux et tourna la tête vers son interlocutrice. De toutes évidences, la voix provenait de sa jumelle qui avait du s'y reprendre à plusieurs fois avant de capter son attention. Elle posa sa brosse sur son lit. « Excuse-moi. ». Maddie vint se tenir à côté de sa sœur et lui saisit la main. « Tu viens, on nous attend. ». Serena affirma d'un signe de tête puis se leva lentement comme si le temps tournait au ralenti. « Je descends, dépêche-toi. ». Encore une fois, un simple signe de tête pour signifier qu'elle avait compris. Elle saisit sa veste qui était posé sur le dossier de sa chaise de bureau et jeta un regard vers le psyché. Le miroir lui renvoyait son image, l'image d'une jeune fille à peine adolescente, vêtue d'une robe noire et de chaussures assorties. Le stéréotype de la fille modèle qui part enterrer son père. Une larme commença à couler le long de sa joue. Elle l'essuya d'un revers de la main. Elle sortit de sa chambre et commença à descendre les escaliers. Le reste de sa famille était la, dans le hall. Un silence pesant planait dans l'atmosphère qui fut rompu par l'arrivée du taxi. Pendant tout le trajet jusqu'au cimetière, personne ne dit mot. Seul le bruit des sanglots étranglés de sa mère et de Riley ainsi que le moteur ronronnant brisait le calme de l'habitacle.
La cérémonie avait lieu en petit comité. Uniquement la femme et les enfants de Mr Bennett étaient présents. Il y avait bien un ou deux journalistes qui tentèrent de capter quelques images de la détresse de sa famille. Ses vautours, ses charognards qui n'avaient d'autres sources de joie que le malheur des autres. Ils étaient à l’affût de la moindre miette d'agonie qui pourraient venir nourrir leur feuille de chou. Comme si ils n'en avaient pas déjà assez fait du vivant de son père ! Mais qui étaient les pires au final ? Ceux qui tiraient profit de l'affliction des autres ou bien ceux qui s'en nourrissaient en achetant ce ramassis de conneries qu'on appelait magazine ? Connor les vira sans ménagements ce dont toutes les Bennett lui en furent gré. Pendant la cérémonie, Serena laissa son chagrin se déchaîner. Elle n'arrêtait plus les larmes qui roulaient sur ses joues. Maddie, à ses côtés, la consolait. Elle avait toujours été la plus forte des deux. Mais celui qui devint un véritable pilier pour elle à partir de ce jour, ce fut Connor. Les jours qui suivirent l'enterrement, Serena ne s'en souvenait pas. Elle avaient vécu de façon autonome, avait mangé, dormi, était allée en cours... mais c'était comme si une autre avait fait tout cela car son esprit, lui, était bien loin. C'était une discussion avec son frère qui l'avait faite sortir de sa léthargie.
Les souvenirs de ce jour lui firent monter les larmes aux yeux. Son père lui manquait. Certes il n'avait pas été beaucoup présent dans sa vie mais tous les souvenirs qu'elle avait de lui étaient joyeux. Comme ce Noël quand elle avait sept ans. Ou encore leur anniversaire à 8 ans. Cette bataille d'eau dans le jardin pendant la canicule. Les vacances à New-York... Oui, elle ne gardait que de bons moments avec son père. Était-ce le travail du temps ? On dit qu'il guérit toutes les blessures.
Serena déposa la rose qu'elle avait achetée en chemin. Elle sécha ses larmes avant de retourner à l'entrée du cimetière. Alors qu'elle marchait lentement pour ménager sa cheville, elle croisa une jeune femme qui se recueillait elle aussi sur une tombe. Ça devait être quelqu'un d'important pour cette personne car Serena crut déceler des larmes aux coins de ses yeux. Des gens venant honorer leurs morts, il y en avait d'autres alors pourquoi elle ? Est ce qu'elle avait senti comme une sorte d'écho dans la souffrance de cette demoiselle ? Elle ne saurait le dire mais quelque chose la poussa à s'approcher d'elle. Elle l'aborda alors de la manière la plus douce possible pour ne pas l'effrayer. « Tenez » dit-elle en lui tendant un mouchoir. Elle aurait du partir après qu'elle l'ait saisi mais quelque chose la retenait. Comme si une force invisible lui imposait de rester. Elle ne voulait pas paraître grossière alors elle ajouta « Toutes mes condoléances. ».
Emmitouflée dans un plaid, elle zappait de chaîne en chaîne sans grande conviction. C'est alors que quelqu'un sonna à la porte ce qui la coupa dans son élan. Elle lâcha la télécommande se battant avec sa couverture pour se lever. C'était tout simplement le facteur qui lui apportait un colis. Elle n'avait rien commandé, elle supposa donc que c'était pour Maddie. Elle remercia le jeune homme avant de refermer la porte et déposa la boite sur le plan de travail de la cuisine. Elle regarda le carton et se demanda ce qu'il pouvait bien contenir. La curiosité venait titiller la jeune femme et elle hésita à ouvrir le paquet. Elle se mordit la lèvre inférieure, essayant de résister à ce vilain défaut qui la caractérisait depuis longtemps. On aurait dit une personne au régime devant la vitrine d'une pâtisserie... Elle trépignait d'envie. Est ce que Maddie s'offusquerait de découvrir que sa sœur avait ouvert son courrier ? Elle n'en serait pas choquée en tout cas. N'y tenant plus, Serena commença à retirer le ruban adhésif de la boite quand quelque chose la fit stopper net. La culpabilité ? Pas du tout. Elle avait du mal à respirer comme si elle venait de se prendre un coup de poing dans l'estomac. Elle se rapprocha de la télévision qui diffusait une émission de faits divers quelconque. Sauf que le thème était loin d'être anodin pour la jeune fille. Une histoire qui refaisait monter à la surface, des réminiscences qu'elle aurait préféré garder enfouis. Il était stupide de penser qu'elle pouvait s'en défaire. Elles étaient juste tapies dans l'ombre, attendant le meilleur moment pour jaillir de sa mémoire et assaillir son esprit. Cette période de sa vie, elle en avait gardé des souvenirs d'enfants. Un père absent, jugé coupable d'avoir détourné des fonds puis emprisonné... Que comprendre à tout cela quand on a qu'une dizaine d'années ? Sa mère n'avait pas voulu épiloguer devant les jumelles qu'elle considérait si jeune pour affronter la cruauté du monde. Cette injustice qui leur avait enlevé leur père... En grandissant elle avait appris à vivre avec. Mais plus elle comprenait les tenants et les aboutissants de cette affaire et plus l'absence de son père se faisait présente et douloureuse.
Serena héla un taxi et lui indiqua sa destination. Sur la route, elle s'arrêta chez un fleuriste avant de reprendre son chemin vers le cimetière. La dernière fois qu'elle y était allée, c'était à la date anniversaire de la mort de son père, avec sa famille. En dehors de ce jour particulier, il était vrai qu'elle ne se rendait pas sur sa tombe. Mais suite à cette résurrection de souvenirs, elle avait senti le besoin d'aller se recueillir. Le taxi la déposa à quelques mètres de l'entrée du cimetière. Alors qu'elle avançait au milieu des sépultures, elle se remémorait ce jour sombre, il y a 12 ans déjà.
2009
Serena était assise sur son lit, le regard dans le vide, repassant inlassablement la brosse dans sa chevelure brune. Son geste était mécanique et si à la base il devait servir à dompter ses mèches rebelles, l'intention première ni était plus ; son esprit était perdu dans le vague, son corps ne faisait que répéter le même mouvement à l'infini. Même l’irruption de Maddie dans leur chambre ne réussit pas à la tirer de sa catatonie. Elle entendait une voix mais c'était comme si celle-ci se trouvait à des dizaines de kilomètres d'elle. Puis elle se fit plus proche mais encore beaucoup trop loin pour que la jeune fille comprenne ce qu'elle tentait de lui dire. « Serena, tu m'écoutes ? ». Elle s'arrêta alors de brosser ses cheveux et tourna la tête vers son interlocutrice. De toutes évidences, la voix provenait de sa jumelle qui avait du s'y reprendre à plusieurs fois avant de capter son attention. Elle posa sa brosse sur son lit. « Excuse-moi. ». Maddie vint se tenir à côté de sa sœur et lui saisit la main. « Tu viens, on nous attend. ». Serena affirma d'un signe de tête puis se leva lentement comme si le temps tournait au ralenti. « Je descends, dépêche-toi. ». Encore une fois, un simple signe de tête pour signifier qu'elle avait compris. Elle saisit sa veste qui était posé sur le dossier de sa chaise de bureau et jeta un regard vers le psyché. Le miroir lui renvoyait son image, l'image d'une jeune fille à peine adolescente, vêtue d'une robe noire et de chaussures assorties. Le stéréotype de la fille modèle qui part enterrer son père. Une larme commença à couler le long de sa joue. Elle l'essuya d'un revers de la main. Elle sortit de sa chambre et commença à descendre les escaliers. Le reste de sa famille était la, dans le hall. Un silence pesant planait dans l'atmosphère qui fut rompu par l'arrivée du taxi. Pendant tout le trajet jusqu'au cimetière, personne ne dit mot. Seul le bruit des sanglots étranglés de sa mère et de Riley ainsi que le moteur ronronnant brisait le calme de l'habitacle.
La cérémonie avait lieu en petit comité. Uniquement la femme et les enfants de Mr Bennett étaient présents. Il y avait bien un ou deux journalistes qui tentèrent de capter quelques images de la détresse de sa famille. Ses vautours, ses charognards qui n'avaient d'autres sources de joie que le malheur des autres. Ils étaient à l’affût de la moindre miette d'agonie qui pourraient venir nourrir leur feuille de chou. Comme si ils n'en avaient pas déjà assez fait du vivant de son père ! Mais qui étaient les pires au final ? Ceux qui tiraient profit de l'affliction des autres ou bien ceux qui s'en nourrissaient en achetant ce ramassis de conneries qu'on appelait magazine ? Connor les vira sans ménagements ce dont toutes les Bennett lui en furent gré. Pendant la cérémonie, Serena laissa son chagrin se déchaîner. Elle n'arrêtait plus les larmes qui roulaient sur ses joues. Maddie, à ses côtés, la consolait. Elle avait toujours été la plus forte des deux. Mais celui qui devint un véritable pilier pour elle à partir de ce jour, ce fut Connor. Les jours qui suivirent l'enterrement, Serena ne s'en souvenait pas. Elle avaient vécu de façon autonome, avait mangé, dormi, était allée en cours... mais c'était comme si une autre avait fait tout cela car son esprit, lui, était bien loin. C'était une discussion avec son frère qui l'avait faite sortir de sa léthargie.
Les souvenirs de ce jour lui firent monter les larmes aux yeux. Son père lui manquait. Certes il n'avait pas été beaucoup présent dans sa vie mais tous les souvenirs qu'elle avait de lui étaient joyeux. Comme ce Noël quand elle avait sept ans. Ou encore leur anniversaire à 8 ans. Cette bataille d'eau dans le jardin pendant la canicule. Les vacances à New-York... Oui, elle ne gardait que de bons moments avec son père. Était-ce le travail du temps ? On dit qu'il guérit toutes les blessures.
Serena déposa la rose qu'elle avait achetée en chemin. Elle sécha ses larmes avant de retourner à l'entrée du cimetière. Alors qu'elle marchait lentement pour ménager sa cheville, elle croisa une jeune femme qui se recueillait elle aussi sur une tombe. Ça devait être quelqu'un d'important pour cette personne car Serena crut déceler des larmes aux coins de ses yeux. Des gens venant honorer leurs morts, il y en avait d'autres alors pourquoi elle ? Est ce qu'elle avait senti comme une sorte d'écho dans la souffrance de cette demoiselle ? Elle ne saurait le dire mais quelque chose la poussa à s'approcher d'elle. Elle l'aborda alors de la manière la plus douce possible pour ne pas l'effrayer. « Tenez » dit-elle en lui tendant un mouchoir. Elle aurait du partir après qu'elle l'ait saisi mais quelque chose la retenait. Comme si une force invisible lui imposait de rester. Elle ne voulait pas paraître grossière alors elle ajouta « Toutes mes condoléances. ».
crackle bones
- Sinéad SörvikYou're a little late
I'm already torn - Pseudo : Elina
Messages : 544
Points : 45
Faceclaim : Katheryn Winnick
Crédits : awona
Date d'inscription : 23/12/2020
Âge : 36 ans depuis le 17 novembre
Situation financière : Moyenne, elle ne roule pas sur l'or mais elle ne manque de rien
Situation amoureuse : Célibataire, tutrice de sa nièce de 20 ans
Orientation sexuelle : Bisexuelle
Habitation : Adams Morgan, appartement 12 avec sa nièce, Soraya
Emploi/études : Mécanicienne dans un garage, elle donne également des cours de self-defense
Multicomptes : Elijah Collins (Bill Skarsgård), Maeva Espinosa (Jenna Ortega) & Mateo Redfield (Travis Fimmel)
Rps en cours :
Soraya ღ Sorën ღ Pablo ღ Serena ღ Sörvik ღ Sean ღ Kieran(2) ღ Nicholas(2)
Terminés : Nicholas(1) ღ Kieran(1)
Abandonnés : Amalrik ღ
Serena & Sinéad
Je voudrais parler à mon père
Les temps sont durs, dernièrement. Sinéad est embarquée dans une spirale de détresse qu’elle ne parvient pas à quitter. Tout part en vrille. Rien ne va. Si sa vie continue à déraper à ce point, elle va devenir folle. Pourquoi est-ce que le sort s’acharne-t-il autant ? Pourquoi lorsque quelque chose semble s’améliorer c’en est une autre qui déraille ? Y’a-t-il une force supérieure qui prend un malin plaisir à la faire tourner en bourrique ? A balancer les malheurs et le désespoir sur sa route comme on lance des graines à des pigeons ? Plus rien ne tourne rond depuis plusieurs mois et hier soir, c’était la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Si la mort tragique et accidentelle de sa sœur aînée en décembre dernier est déjà un coup dur en soit, récupérer la garde de sa nièce ne s’est pas avéré facile. Soraya est une chouette gamine mais les deux femmes ne se connaissent pas. Sin fait de son mieux pour s’occuper d’elle alors qu’elle peine déjà à gérer sa propre vie. La suédoise n’est pas parfaite, loin de là, pourquoi elle ne ménage pas ses efforts pour que les choses se passent au mieux entre elles. Alors suite à un accrochage entre la nièce est la tante, les mots de la rouquine tournent en boucle dans l’esprit de la mécanicienne. « J'préférais quand maman était là, elle était moins sur mon dos. » Ça, c’est difficile à digérer.
Blessée dans son ego et dans son for intérieur, Sin n’est pas rentrée chez elle après s’être pris cette si violente baffe en pleine figure. Elle s’est mise à errer en ville, à s’arrêter dans un bar pour enchainer plusieurs verres d’affilées sans se préoccuper de ce qu’il pouvait se passer autour d’elle et elle a rejoint Pablo, encore une fois, sans l’avoir prévenu au préalable. Pas un mot n’est sorti de sa bouche. Pas une explication. Rien. Tout ce qu’elle voulait, c’était se vider la tête et passer sa frustration et ses nerfs sur quelque chose de concret. Le pauvre, à force de faire face à ses sautes d’humeur, il va finir par la prendre pour une folle. Sa petite affaire terminée, c’est toujours aussi muette qu’elle a récupéré ses vêtements et qu’elle a quitté son appartement. N’étant toujours pas prête à rentrer chez elle, c’est dans sa voiture qu’elle a passé les dernières heures de sa nuit.
A présent, droite comme un i, ce sont les larmes qui roulent le long de ses joues. L’ambiance est morose dans ce cimetière vide et sans vie. Les bras croisés, elle se tient devant la tombe de sa sœur, enterrée en décembre dernier, juste à côté de celle de son père qui lui, s’en est allé vingt ans auparavant. Le premier grand drame de sa vie. Il était malade, tout le monde s’attendait à ce que la maladie finisse par l’emporter mais aux yeux de Sinéad, il avait toujours été fort, un véritable battant comme elle. Un modèle qui lui a transmis sa passion pour la mécanique. Son roc dans sa vie d’adolescente compliquée. Passer du temps avec lui, au dessus du moteur d’une vieille voiture était toujours un plaisir inimaginable. C’est lui qui lui a tout appris. C’est avec lui qu’elle aurait aimé apprendre à conduire. Elle n’en a pas eu le temps. Aujourd’hui encore, il lui manque terriblement. Que penserait-il d’elle à présent ? Serait-il fier de la vie qu’elle mène ? Le déçoit-elle ? Pas un jour ne passe sans qu’elle ne se pose la question.
Les souvenirs de son passé envahissent son esprit, tel un veux film diffusé sur une bande passage comme au cinéma. Le temps a fait son œuvre et certains détails sont été effacés. Comme le son de son rire, impossible de s’en rappeler. Et sa sœur ? Elle serait sans doute anéantie de voir sa famille se déchirer de la sorte. De constater à quel point c’est compliqué aujourd’hui entre Sinéad et Soraya. Et ça, ça la fout littéralement en l’air. Perdue dans ses souvenirs, elle ne remarque pas immédiatement la jeune fille qui s’approche d’elle. Ce n’est que lorsqu’elle entend sa voix chatouiller son oreille qu’elle revient sur terre et qu’elle tourne la tête dans sa direction. Parait-elle à ce point malheureuse pour que l’inconnue lui tende un mouchoir ? Avisant quelques secondes cette main tendue, elle finit quand même par récupérer ce qu’elle lui offre. « Merci. » Lance-t-elle en reniflant légèrement et en tapotant le mouchoir sous ses yeux pour essuyer ses larmes. « Je me suis laissée happer par des souvenirs. » Lance-t-elle avec un faible sourire pour se justifier. Elle ne lui doit rien, à cette fille, alors pourquoi ? Parce que Sin n’aime pas exposer ses faiblesses. « Enfin, j’imagine que si tu es ici, ce n’est pas de gaieté de cœur non plus. » Non, la suédoise n’est sans doute pas la seule à être en deuil.
- Serena BennettLet the sunshine in
The sun shine in - Pseudo : Sely
Messages : 342
Points : 230
Faceclaim : Danielle Campbell
Crédits : Angie (vava), Beylin (sign)
Date d'inscription : 19/01/2021
Âge : 23 ans et pas pressée de grandir (04/07/1997)
Situation financière : Ni pauvre ni riche, vive la classe moyenne.
Situation amoureuse : Mariée à ses chaussons de danse
Orientation sexuelle : Hétéro
Habitation : Adams Morgan n°947 - En coloc avec sa jumelle.
Emploi/études : Danseuse au Washington ballet et serveuse au Starbuck
Multicomptes :
--
Rps en cours : Disponible (3/5)
En cours (2/5)
Connor - Sinéad
Terminé
Je voudrais parler à mon père.Serena & Sinéad
La mort. Ça a toujours été un concept compliqué à aborder et encore plus à assimiler. Perdre un être cher était une épreuve à laquelle chacun de nous était confronté un jour. De façon plus ou moins brutale : un accident de voiture, une chute dans l'escalier, être au mauvais moment au mauvais endroit... Plus ou moins facilement : une maladie ou simplement l'âge, avoir une période d'adaptation qui permet d'accepter l'idée que le temps qui nous est imparti avec nos proches nous est compté. Et puis plus ou moins tôt... Serena n'avait que onze lorsque le drame avait frappé sa famille. Elle avait eu beaucoup de mal à se faire au fait que son papa ne rentrerait plus à la maison. Elle était triste, très triste de le perdre et d'un autre côté, il était presque un inconnu. Lorsqu'elle était petite, il passait énormément de temps au travail. Lorsqu'il rentrait le soir, les jumelles étaient déjà au lit. Et le matin, il ne partageait pas le petit déjeuner avec elle. Elle le voyait en coup de vent passer la porte d'entrée avec son manteau et son attaché-case. Elle avait des souvenirs, de beaux souvenirs... mais il y en avait si peu... A l'époque, la jeune fille était déchirée entre plusieurs émotions contradictoires telles que la tristesse, l'incompréhension, l'indifférence... C'était déjà difficile d'appréhender la mort de cette personne qui, certes, n'avait pas été beaucoup présente mais qui comptait énormément malgré tout. Mais ce qui fut encore plus dur à saisir, ce fut les circonstances de cette perte.
Sa famille l'avait volontairement protégée de la réalité et de la cruauté des faits. Mais en grandissant, elle avait voulu savoir, comprendre et lever le voile sur toute cette histoire. Son père s'était suicidé à cause d'une erreur judiciaire. Est ce que c'était pire qu'un accident ou un cancer ? Elle ne se permettrait pas d'en juger. Mais la douleur qu'elle avait ressentit en apprenant la vérité fut si intense qu'elle n'aurait jamais cru qu'on pouvait souffrir de la sorte. Comme si la première fois n'avait pas été assez dure, la deuxième fut presque insoutenable. Les questions étaient toujours plus nombreuses et les réponses, au contraire, totalement inexistantes. Pourquoi il avait fait ça ? Est ce qu'elle aurait pu faire quelque chose ? Est ce qu'il s'est senti délaissé par sa famille, est ce qu'il lui en voulait ? Est ce que c'était de sa faute ? Elle ne le saurait jamais. Toutes ces interrogations, elle arrivait à les taire la plupart du temps. Mais un jour comme aujourd'hui, où les événements remontaient à la surface comme des geysers, il était impossible de les ignorer. Elle était de « ceux qui restent » comme on dit. Mais que restait-il exactement ? Des regrets.
Devant la tombe de son père, il était tout bonnement impossible de ne pas ressentir cette culpabilité inhérentes aux proches des victimes de suicide. Et bien qu'elle sache ne rien avoir à voir dans sa mort, les « et si » n'en étaient pas moins douloureux. Tel un poison qui la rongeait et la consumait.
Serena s'éloignait au milieu des sépultures, laissant son esprit se débattre encore une fois entre les moments joyeux et la tristesse. Pour une raison qui lui était étrangère, son attention fut détournée de ses mornes pensées et se porta sur une jeune femme qui devait elle aussi faire face difficilement à un événement tragique. Toujours sans savoir pourquoi, Serena s'était approchée et lui avait tendu un mouchoir qu'elle n'était pas sur que la blonde accepterait. Elle avait même cru pendant quelques instants qu'elle allait se prendre un vent monumental, voire une réflexion bien acerbe. Ce qui n'aurait pas été étrange. Après tout, elle se pointait la bouche en cœur avec, certes, de bonnes intentions, mais une audace presque déplacée. Les gens qui se recueillent sur la tombe d'un proche n'ont pas spécialement envie de compagnie, encore moins de celle d'une inconnue. Elle essaya de se mettre à la place de cette femme. Si quelqu'un était venu la déranger pendant qu'elle était près de son père, elle ne savait pas vraiment comment elle aurait pu réagir. Sans doute de la même façon. Elle était sur le point de ranger le mouchoir et de repartir avec le rose aux joues quand la blonde le saisit et la remercia. Puis elle s'excusa. Comme si elle en avait besoin. Serena comprenait totalement l'état d'esprit dans lequel elle devait être en cet instant et devinait sans mal les sentiments qui la tourmentaient sûrement. Elle avait ressenti tout ça il y avait à peine quelques minutes. Elle aurait été gonflée de lui jeter la pierre. Ses propres souvenirs l'avaient rattrapée le matin même et c'est ce qui l'avait amené à se rendre sur la tombe de son père. Une fois sur place, la mémoire ne l'avait pas lâchée, bien au contraire. Tout était aussi frais que si ça s'était passé la veille. Bien que le temps ait pu faire son œuvre et avait guéri quelques blessures, certaines étaient encore à vif et cicatrisaient à peine.
Même si elles ne se connaissent pas, la brunette sentait qu'elles partageaient la même souffrance. La blonde s'aventura à supposer que Serena n'était pas ici pour le plaisir et elle avait raison. Même si Mr Bennet avait été mis en terre il y avait près d'une décennie, elle ne venait toujours pas par gaieté de cœur. Certaines personnes, après plusieurs années, ne ressentaient plus la même douleur de venir au cimetière. Ils venaient rendre hommage à leurs proches décédés et bien souvent, les circonstances de leur perte étaient ce qu'on pouvait qualifier de « normales ». Ainsi, faire son deuil devenait plus facile. Malheureusement, ce n'était pas le cas pour Serena. « En effet, je me suis moi aussi laisser emporter par les souvenirs et j'ai ressenti le besoin de venir me recueillir sur la tombe de mon père. ». Elle avait sorti tout ça de façon naturelle alors qu'elle ne connaissait pas du tout son interlocutrice. Mais elle se sentait en confiance pour une raison qui lui échappait totalement. Elle découvrirait bien assez tôt que c'était les similitudes dans leur détresse qui créaient ce lien étrange et palpable. « Et vous, vous êtes venue rendre hommage à qui ? ». Sa question était quelque peu délicate surtout qu'elles ne se connaissaient pas. Elle avait déjà interrompu les pensées de la jeune femme et elle était peut-être déjà allée trop loin. « Vous n'êtes pas obligée de répondre, je ne voulais pas être indiscrète. ». Serena passa une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Elle se sentait gênée et le rouge lui monta aux joues. « Je devrais vous laisser... ». Elle ne bougea cependant pas, attendant une réaction de la part de l'inconnue. Était-ce sa curiosité naturelle et maladive qui la poussait à en savoir plus sur la blonde ? Certainement pas ! Elle était peut-être une fouineuse mais pas une de ses charognes à la curiosité malsaine qui aimait se repaître du malheur des autres. Elle voulait juste essayer de soulager la peine de cette fille car elle avait la même au fond du cœur.
Sa famille l'avait volontairement protégée de la réalité et de la cruauté des faits. Mais en grandissant, elle avait voulu savoir, comprendre et lever le voile sur toute cette histoire. Son père s'était suicidé à cause d'une erreur judiciaire. Est ce que c'était pire qu'un accident ou un cancer ? Elle ne se permettrait pas d'en juger. Mais la douleur qu'elle avait ressentit en apprenant la vérité fut si intense qu'elle n'aurait jamais cru qu'on pouvait souffrir de la sorte. Comme si la première fois n'avait pas été assez dure, la deuxième fut presque insoutenable. Les questions étaient toujours plus nombreuses et les réponses, au contraire, totalement inexistantes. Pourquoi il avait fait ça ? Est ce qu'elle aurait pu faire quelque chose ? Est ce qu'il s'est senti délaissé par sa famille, est ce qu'il lui en voulait ? Est ce que c'était de sa faute ? Elle ne le saurait jamais. Toutes ces interrogations, elle arrivait à les taire la plupart du temps. Mais un jour comme aujourd'hui, où les événements remontaient à la surface comme des geysers, il était impossible de les ignorer. Elle était de « ceux qui restent » comme on dit. Mais que restait-il exactement ? Des regrets.
Devant la tombe de son père, il était tout bonnement impossible de ne pas ressentir cette culpabilité inhérentes aux proches des victimes de suicide. Et bien qu'elle sache ne rien avoir à voir dans sa mort, les « et si » n'en étaient pas moins douloureux. Tel un poison qui la rongeait et la consumait.
Serena s'éloignait au milieu des sépultures, laissant son esprit se débattre encore une fois entre les moments joyeux et la tristesse. Pour une raison qui lui était étrangère, son attention fut détournée de ses mornes pensées et se porta sur une jeune femme qui devait elle aussi faire face difficilement à un événement tragique. Toujours sans savoir pourquoi, Serena s'était approchée et lui avait tendu un mouchoir qu'elle n'était pas sur que la blonde accepterait. Elle avait même cru pendant quelques instants qu'elle allait se prendre un vent monumental, voire une réflexion bien acerbe. Ce qui n'aurait pas été étrange. Après tout, elle se pointait la bouche en cœur avec, certes, de bonnes intentions, mais une audace presque déplacée. Les gens qui se recueillent sur la tombe d'un proche n'ont pas spécialement envie de compagnie, encore moins de celle d'une inconnue. Elle essaya de se mettre à la place de cette femme. Si quelqu'un était venu la déranger pendant qu'elle était près de son père, elle ne savait pas vraiment comment elle aurait pu réagir. Sans doute de la même façon. Elle était sur le point de ranger le mouchoir et de repartir avec le rose aux joues quand la blonde le saisit et la remercia. Puis elle s'excusa. Comme si elle en avait besoin. Serena comprenait totalement l'état d'esprit dans lequel elle devait être en cet instant et devinait sans mal les sentiments qui la tourmentaient sûrement. Elle avait ressenti tout ça il y avait à peine quelques minutes. Elle aurait été gonflée de lui jeter la pierre. Ses propres souvenirs l'avaient rattrapée le matin même et c'est ce qui l'avait amené à se rendre sur la tombe de son père. Une fois sur place, la mémoire ne l'avait pas lâchée, bien au contraire. Tout était aussi frais que si ça s'était passé la veille. Bien que le temps ait pu faire son œuvre et avait guéri quelques blessures, certaines étaient encore à vif et cicatrisaient à peine.
Même si elles ne se connaissent pas, la brunette sentait qu'elles partageaient la même souffrance. La blonde s'aventura à supposer que Serena n'était pas ici pour le plaisir et elle avait raison. Même si Mr Bennet avait été mis en terre il y avait près d'une décennie, elle ne venait toujours pas par gaieté de cœur. Certaines personnes, après plusieurs années, ne ressentaient plus la même douleur de venir au cimetière. Ils venaient rendre hommage à leurs proches décédés et bien souvent, les circonstances de leur perte étaient ce qu'on pouvait qualifier de « normales ». Ainsi, faire son deuil devenait plus facile. Malheureusement, ce n'était pas le cas pour Serena. « En effet, je me suis moi aussi laisser emporter par les souvenirs et j'ai ressenti le besoin de venir me recueillir sur la tombe de mon père. ». Elle avait sorti tout ça de façon naturelle alors qu'elle ne connaissait pas du tout son interlocutrice. Mais elle se sentait en confiance pour une raison qui lui échappait totalement. Elle découvrirait bien assez tôt que c'était les similitudes dans leur détresse qui créaient ce lien étrange et palpable. « Et vous, vous êtes venue rendre hommage à qui ? ». Sa question était quelque peu délicate surtout qu'elles ne se connaissaient pas. Elle avait déjà interrompu les pensées de la jeune femme et elle était peut-être déjà allée trop loin. « Vous n'êtes pas obligée de répondre, je ne voulais pas être indiscrète. ». Serena passa une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Elle se sentait gênée et le rouge lui monta aux joues. « Je devrais vous laisser... ». Elle ne bougea cependant pas, attendant une réaction de la part de l'inconnue. Était-ce sa curiosité naturelle et maladive qui la poussait à en savoir plus sur la blonde ? Certainement pas ! Elle était peut-être une fouineuse mais pas une de ses charognes à la curiosité malsaine qui aimait se repaître du malheur des autres. Elle voulait juste essayer de soulager la peine de cette fille car elle avait la même au fond du cœur.
crackle bones
- Sinéad SörvikYou're a little late
I'm already torn - Pseudo : Elina
Messages : 544
Points : 45
Faceclaim : Katheryn Winnick
Crédits : awona
Date d'inscription : 23/12/2020
Âge : 36 ans depuis le 17 novembre
Situation financière : Moyenne, elle ne roule pas sur l'or mais elle ne manque de rien
Situation amoureuse : Célibataire, tutrice de sa nièce de 20 ans
Orientation sexuelle : Bisexuelle
Habitation : Adams Morgan, appartement 12 avec sa nièce, Soraya
Emploi/études : Mécanicienne dans un garage, elle donne également des cours de self-defense
Multicomptes : Elijah Collins (Bill Skarsgård), Maeva Espinosa (Jenna Ortega) & Mateo Redfield (Travis Fimmel)
Rps en cours :
Soraya ღ Sorën ღ Pablo ღ Serena ღ Sörvik ღ Sean ღ Kieran(2) ღ Nicholas(2)
Terminés : Nicholas(1) ღ Kieran(1)
Abandonnés : Amalrik ღ
Serena & Sinéad
Je voudrais parler à mon père
Aucune personne saine d’esprit ne s’aventure dans un cimetière pour le plaisir. A part quelques jeunes adeptes de frayeur en tout genre pour Halloween peut-être. Mais pas en plein hiver. La mort n’est pas un sujet avec lequel on peut plaisanter. Surtout pas quand des proches reposent en ces terres sacrées. Malgré tout, croiser une demoiselle aussi jeune, en pleine journée provoque un petit pincement au cœur à Sinéad. Elle aussi, a-t-elle perdu un être cher ? A son âge ? Elle doit sans doute tourner autour de la vingtaine. Peut-être a-t-elle perdu un proche lorsqu’elle avait le même âge que Sin ? Perdre son père à seize ans s’est révélée être l’une des épreuves les plus difficile de sa vie. Tous les Sörvik étaient pourtant plus ou moins préparés à son départ à cause de la maladie mais lorsqu’il est réellement parti, le monde de Sinéad s’est littéralement écroulé sous ses pieds. Son père était son modèle dans la vie, son meilleur ami. Avec lui, elle adorait passer du temps à retaper la vieille voiture dans le garage familial. Elle écoutait chaque conseil qu’il pouvait lui donner avec une attention sans faille. C’est lui qui lui a transmis ses connaissances et cette passion pour la mécanique. Alors quand il a fermé les yeux, c’est une partie de Sin qui est morte avec lui.
La petite brune confirme les doutes de la suédoise et elle ne peut s’empêcher de baisser la tête. « Je suis désolée. » Désolée qu’elle ait dû subir la perte de son père, elle aussi. La curiosité de la jeune fille lui fait relever la tête. Sinéad aurait pu s’offusquer de ce genre de question si personnelle et directe. Elle aurait pu se fermer davantage et couper court à la conversation. Pourtant, ce n’est pas son état d’esprit aujourd’hui. L’inconnue s’excuse pour son manque de discrétion et de délicatesse mais la blonde secoue doucement la tête. « Non, ce n’est rien. » La suédoise s’attarde quelques secondes à observer la demoiselle à ses côtés. Elle se perd dans son regard clair et malgré la situation quelque peu étrange, elle retrouve la même lueur qu’elle au fond de ses prunelles. Cette lueur de gamine blessée par la vie. Sans qu’elle ne comprenne réellement pourquoi, elle a envie de discuter avec elle et de partager un peu de sa peine. Comme si elles étaient liées d’une façon ou d’une autre. Peut-être le fait d’avoir perdu leur père toutes les deux. « J’ai perdu mon père moi aussi. J’avais seize ans à l’époque, ça remonte à loin. » Et pourtant, elle s’en souvient comme si c’était hier. « J’étais proche de lui alors ça m’a énormément secoué. Il était malade mais il est parti si subitement… » Ses prunelles dérivent sur la pierre tombale portant le nom de Monsieur Sörvik, puis sur celle juste à côté. Celle de Dahlia. « J’ai perdu ma sœur aînée en décembre dernier. Accident de voiture. » A croire que le sort s’acharne sur cette famille. « Je m’occupe de ma nièce à présent, elle doit avoir à peu près ton âge. » A peu de chose près, sans doute. Elle amène le mouchoir près de ses yeux pour terminer d’y essuyer le restant de larme et reporte son attention sur la petite brune. « Et toi, c’est arrivé quand ? Si ce n’est pas indiscret. » Quand a-t-elle perdu son père ? Est-ce récent ou bien plus ancien comme Sin ?
- Serena BennettLet the sunshine in
The sun shine in - Pseudo : Sely
Messages : 342
Points : 230
Faceclaim : Danielle Campbell
Crédits : Angie (vava), Beylin (sign)
Date d'inscription : 19/01/2021
Âge : 23 ans et pas pressée de grandir (04/07/1997)
Situation financière : Ni pauvre ni riche, vive la classe moyenne.
Situation amoureuse : Mariée à ses chaussons de danse
Orientation sexuelle : Hétéro
Habitation : Adams Morgan n°947 - En coloc avec sa jumelle.
Emploi/études : Danseuse au Washington ballet et serveuse au Starbuck
Multicomptes :
--
Rps en cours : Disponible (3/5)
En cours (2/5)
Connor - Sinéad
Terminé
Je voudrais parler à mon père.Serena & Sinéad
Serena n'allait jamais au cimetière. A part avec sa famille pour l'anniversaire de la mort de leur père mais sinon, elle n'y mettait pas les pieds. La mort la mettait mal à l'aise. Pourtant, dans certaines cultures, ce n'était pas une fin en soi. Au Mexique par exemple, "Dia de los muertos" était une fête pleine de vie que les gens célébraient en famille dans la joie et la bonne humeur. Pourtant dans son pays natal, la mort était froide, triste, solitaire. Elle ne serait sans doute pas venue si il n'y avait pas eu tous ses souvenirs. Tout ça à cause d'une stupide émission de faits divers. Ou plutôt tout ça à cause d'une procédure judiciaire bâclée... Toujours était-il qu'elle avait ressenti le besoin de venir le voir. Mais tout cela pour quoi ? Au final, à part être de nouveau envahie par les souvenirs et accablée par le chagrin, elle n'avait rien trouvé d'autre... Juste la mort et elle.
Serena ne voulait en aucun cas se montrer intrusive. Elle savait trop à quel point on pouvait souffrir de se retrouver la, devant une pierre tombale avec le silence pour toute compagnie. Un silence qui était bien souvent plus assourdissant que le bruit d'une foule composée de centaines de personnes. La solitude était quelque fois la seule amie sur laquelle on pouvait compter dans cette situation. Pourtant, il était aussi parfois salvateur de partager sa détresse et sa douleur. Était-ce pour cela que Serena se refusait à partir et à laisser la jeune femme seule ? C'était peut-être pour elle et non pour cette inconnue qu'elle souhaitait lui faire part de son malheur. Voulait-elle soulager sa conscience ? La blonde brisa le silence lui affirmant qu'il n'y avait rien de mal à son indiscrétion et elle aborda même la raison de sa présence ici. Elle aussi était venue rendre visite à son père. A priori, elle avait perdu son géniteur bien des années auparavant, comme Serena. Elle lui raconta qu'ils étaient proches et la brune comprenait totalement son mal-être. Son père et elle n'avaient jamais eu une relation très forte et pourtant, elle vivait avec son absence chaque jour. Alors que devait ressentir cette femme dont la relation avec son paternel était quasi fusionnelle ? Cela ne pouvait être qu'une véritable torture. De plus, il avait succombé à la maladie. Bien que, dans ce genre de situation, on savait déjà que ce ne serait pas éternel et que les jours nous étaient comptés, le décès restait tout de même soudain. On n'était jamais vraiment préparé à la perte d'un proche. Jamais.
Et alors que Serena pensait qu'il était déjà très douloureux de vivre séparer d'un de ses parents, la blonde avoua que son père n'était pas le seul être cher qu'elle avait enterré ici. Sa sœur était également partie... La brune en eut le souffle coupé ! Rien que d'imaginer sa vie sans Esmée ou Riley était un déchirement atroce. Quant à Connor ou Maddie... c'était carrément inenvisageable. Elle ne pourrait jamais se remettre de leur mort. Elle vivrait par automatisme, comme un zombie, n'étant plus qu'un corps sans âme. Comme elle l'avait fait les jours qui avaient suivi l'enterrement de Monsieur Bennett, sauf que la, rien ne serait capable de la sortir de sa léthargie. Elle ne pourrait jamais plus être heureuse. Serena regardait son interlocutrice. Comment cette femme pouvait-elle encore tenir debout après avoir subi autant de malheur ? La réponse ne tarda pas. Elle s'occupait désormais de sa nièce qui n'était pas plus âgée qu'elle. Prendre soin de ceux qui restent, voilà sans doute ce qui la faisait tenir. Se battre pour les autres. C'était probablement aussi la raison qui avait poussé Connor, Esmée ainsi que leur mère à continuer sans s'effondrer... La demoiselle ressentit soudain une profonde admiration pour ses aînés mais aussi pour la jeune femme en face d'elle. Elle, elle ne serait sans doute pas capable d'en faire de même.
Ce fut au tour de l'inconnue de lui demander les circonstances de la perte de son père. Serena déglutit tout en regardant ses chaussures. Elle prit une profonde inspiration. « Il... il s'est suicidé... en prison... Il a été accusé à tord puis condamné et... il n'a pas supporté... ». Sa voix s'éteignit dans un soupir. C'était la première fois qu'elle parlait des causes de la mort de son père à quelqu'un. Même dans sa famille, elle n'osait pas aborder le sujet. Comme si c'était tabou. Les larmes commencèrent à lui monter aux yeux. Elle reprit : « J'avais onze ans et ma famille a essayé de nous ménager ma jumelle et moi. Ce n'est que des années plus tard qu'on a vraiment su. ». Elle marqua une pause avant de reprendre, la gorge serrée. « Ça fait plus de dix ans maintenant mais j'ai encore du mal à l'accepter... ». Sa voix n'était plus qu'un murmure et elle tentait tant bien que mal d'étouffer ses sanglots. L'éventail de sentiments qui l'envahissait à l'heure actuelle avaient l'effet d'une bombe atomique dans le cœur de la jeune fille. C'était tellement étrange de parler de tout ça avec une personne qu'elle ne connaissait pas, qu'elle venait à peine de rencontrer. Les mots n'avaient jamais franchi ses lèvres auparavant mais ça lui faisait plus de bien qu'elle ne l'aurait cru. Pouvoir ouvertement dire ce qu'elle en pensait, que c'était injuste et qu'elle en souffrait encore. C'était comme si elle était libérée d'un poids qu'elle portait depuis une dizaine d'années. Elle n'avait jamais osé en parler devant Connor ou Esmée et encore moins devant Riley. Elle se sentait illégitime à ressentir de la peine quand ses aînés avaient du subir tellement plus. Elle préférait garder son chagrin pour ne pas l'ajouter au leur. Elle essuya ses larmes d'un revers de la manche. Elle regarda la blonde et lui lança un sourire triste. « Merci. ». Elle ne savait pas quoi lui dire d'autre. Elle l'avait juste écoutée mais c'était tellement plus que cela pour la jeune fille. Après avoir ravalé un ultime sanglot, elle lui tendit une main. « Je m'appelle Serena. ».
Serena ne voulait en aucun cas se montrer intrusive. Elle savait trop à quel point on pouvait souffrir de se retrouver la, devant une pierre tombale avec le silence pour toute compagnie. Un silence qui était bien souvent plus assourdissant que le bruit d'une foule composée de centaines de personnes. La solitude était quelque fois la seule amie sur laquelle on pouvait compter dans cette situation. Pourtant, il était aussi parfois salvateur de partager sa détresse et sa douleur. Était-ce pour cela que Serena se refusait à partir et à laisser la jeune femme seule ? C'était peut-être pour elle et non pour cette inconnue qu'elle souhaitait lui faire part de son malheur. Voulait-elle soulager sa conscience ? La blonde brisa le silence lui affirmant qu'il n'y avait rien de mal à son indiscrétion et elle aborda même la raison de sa présence ici. Elle aussi était venue rendre visite à son père. A priori, elle avait perdu son géniteur bien des années auparavant, comme Serena. Elle lui raconta qu'ils étaient proches et la brune comprenait totalement son mal-être. Son père et elle n'avaient jamais eu une relation très forte et pourtant, elle vivait avec son absence chaque jour. Alors que devait ressentir cette femme dont la relation avec son paternel était quasi fusionnelle ? Cela ne pouvait être qu'une véritable torture. De plus, il avait succombé à la maladie. Bien que, dans ce genre de situation, on savait déjà que ce ne serait pas éternel et que les jours nous étaient comptés, le décès restait tout de même soudain. On n'était jamais vraiment préparé à la perte d'un proche. Jamais.
Et alors que Serena pensait qu'il était déjà très douloureux de vivre séparer d'un de ses parents, la blonde avoua que son père n'était pas le seul être cher qu'elle avait enterré ici. Sa sœur était également partie... La brune en eut le souffle coupé ! Rien que d'imaginer sa vie sans Esmée ou Riley était un déchirement atroce. Quant à Connor ou Maddie... c'était carrément inenvisageable. Elle ne pourrait jamais se remettre de leur mort. Elle vivrait par automatisme, comme un zombie, n'étant plus qu'un corps sans âme. Comme elle l'avait fait les jours qui avaient suivi l'enterrement de Monsieur Bennett, sauf que la, rien ne serait capable de la sortir de sa léthargie. Elle ne pourrait jamais plus être heureuse. Serena regardait son interlocutrice. Comment cette femme pouvait-elle encore tenir debout après avoir subi autant de malheur ? La réponse ne tarda pas. Elle s'occupait désormais de sa nièce qui n'était pas plus âgée qu'elle. Prendre soin de ceux qui restent, voilà sans doute ce qui la faisait tenir. Se battre pour les autres. C'était probablement aussi la raison qui avait poussé Connor, Esmée ainsi que leur mère à continuer sans s'effondrer... La demoiselle ressentit soudain une profonde admiration pour ses aînés mais aussi pour la jeune femme en face d'elle. Elle, elle ne serait sans doute pas capable d'en faire de même.
Ce fut au tour de l'inconnue de lui demander les circonstances de la perte de son père. Serena déglutit tout en regardant ses chaussures. Elle prit une profonde inspiration. « Il... il s'est suicidé... en prison... Il a été accusé à tord puis condamné et... il n'a pas supporté... ». Sa voix s'éteignit dans un soupir. C'était la première fois qu'elle parlait des causes de la mort de son père à quelqu'un. Même dans sa famille, elle n'osait pas aborder le sujet. Comme si c'était tabou. Les larmes commencèrent à lui monter aux yeux. Elle reprit : « J'avais onze ans et ma famille a essayé de nous ménager ma jumelle et moi. Ce n'est que des années plus tard qu'on a vraiment su. ». Elle marqua une pause avant de reprendre, la gorge serrée. « Ça fait plus de dix ans maintenant mais j'ai encore du mal à l'accepter... ». Sa voix n'était plus qu'un murmure et elle tentait tant bien que mal d'étouffer ses sanglots. L'éventail de sentiments qui l'envahissait à l'heure actuelle avaient l'effet d'une bombe atomique dans le cœur de la jeune fille. C'était tellement étrange de parler de tout ça avec une personne qu'elle ne connaissait pas, qu'elle venait à peine de rencontrer. Les mots n'avaient jamais franchi ses lèvres auparavant mais ça lui faisait plus de bien qu'elle ne l'aurait cru. Pouvoir ouvertement dire ce qu'elle en pensait, que c'était injuste et qu'elle en souffrait encore. C'était comme si elle était libérée d'un poids qu'elle portait depuis une dizaine d'années. Elle n'avait jamais osé en parler devant Connor ou Esmée et encore moins devant Riley. Elle se sentait illégitime à ressentir de la peine quand ses aînés avaient du subir tellement plus. Elle préférait garder son chagrin pour ne pas l'ajouter au leur. Elle essuya ses larmes d'un revers de la manche. Elle regarda la blonde et lui lança un sourire triste. « Merci. ». Elle ne savait pas quoi lui dire d'autre. Elle l'avait juste écoutée mais c'était tellement plus que cela pour la jeune fille. Après avoir ravalé un ultime sanglot, elle lui tendit une main. « Je m'appelle Serena. ».
crackle bones
- Sinéad SörvikYou're a little late
I'm already torn - Pseudo : Elina
Messages : 544
Points : 45
Faceclaim : Katheryn Winnick
Crédits : awona
Date d'inscription : 23/12/2020
Âge : 36 ans depuis le 17 novembre
Situation financière : Moyenne, elle ne roule pas sur l'or mais elle ne manque de rien
Situation amoureuse : Célibataire, tutrice de sa nièce de 20 ans
Orientation sexuelle : Bisexuelle
Habitation : Adams Morgan, appartement 12 avec sa nièce, Soraya
Emploi/études : Mécanicienne dans un garage, elle donne également des cours de self-defense
Multicomptes : Elijah Collins (Bill Skarsgård), Maeva Espinosa (Jenna Ortega) & Mateo Redfield (Travis Fimmel)
Rps en cours :
Soraya ღ Sorën ღ Pablo ღ Serena ღ Sörvik ღ Sean ღ Kieran(2) ღ Nicholas(2)
Terminés : Nicholas(1) ღ Kieran(1)
Abandonnés : Amalrik ღ
Serena & Sinéad
Je voudrais parler à mon père
Parler à une inconnue est parfois libérateur. Ce n’est pas pour rien que beaucoup de personnes vont consulter un psy lorsqu’elles ne vont pas bien. La communication est souvent la clé de bien des maux. Un exutoire. Un moyen de relâcher la pression. De laisser la peine s’envoler. De se libérer du poids des regrets, de la culpabilité ou de la détresse. Retrouver Kieran et partager sa tristesse avec lui s’est déjà révélé utile et libérateur d’un certain poids – même si son retour dans sa vie est encore une chose compliquée à gérer. Chaque chose en son temps. Parler à cette fille est facile, contre toute attente. Elles ne se connaissent pas. Ne se sont jamais croisées auparavant. Aucun jugement puisqu’elles semblent liées par la même peine. La même douleur. Elle est présente au fond de leurs prunelles, à toutes les deux. Sans qu’elle ne puisse expliquer pourquoi, Sinéad a confiance en cette jeune fille. Sans doute qu’elle lui rappelle une partie de son passé. Les points communs ne sont pas visibles, pourtant ils sont bel et bien perceptibles.
A son tour, la suédoise se permet une question indiscrète. La jeune fille baisse la tête, semblant hésiter ? La curiosité de Sin est-elle allée trop loin ? La petite brune ne tarde pas à lui répondre et ce qu’elle entend lui glace le sang. Un suicide, en prison, une condamnation à tort. C’est déjà beaucoup pour une seule personne. La justice est parfois mal faite et malheureusement certains innocents payent pour de vrais criminels. Perdre un proche, leur père dans leur cas à toutes les deux, n’est jamais facile, peu importe les circonstances. La demoiselle continue sur sa lancée en donnant un peu plus de détails sur sa vie. L’un d’eux retient particulièrement l’attention de la mécanicienne. Cette fille a également une jumelle. Un nouveau point commun. D’autant qu’elle aussi était jeune quand elle a perdu son père. Lorsqu’elle termine son récit, Sin reste silencieuse quelques secondes pour respecter sa peine. Voir les larmes couler sur ses joues lui brise le cœur, malgré son empathie inexistante en temps normal. A croire que vivre des drames successifs a quelque peu brisé sa carapace. « Je suis vraiment désolée. » Joignant le geste à la parole, elle pose sa main sur l’épaule de la jeune fille, tentant de se montrer un minimum réconfortante.
Lorsqu’elle retire sa main, la petite brune la remercie et essuie ses larmes. Dans le même temps, elle tend sa main vers elle pour se présenter. Un léger sourire se dessine sur les lèvres de la suédoise en l'attrapant dans la sienne pour la serrer brièvement. « Sinéad, mais tu peux m’appeler Sin. » Tout le monde l’appelle ainsi. Rares sont les personnes qui l’appellent par son prénom entier. A part sa mère. « Tu sais, peu importe le temps qui passe, la douleur reste présente. Elle ne disparait jamais réellement. Il faut juste… Essayer de vivre avec. Et je sais à quel point c’est difficile. Certains jours plus que d’autres. » Elle pousse un soupir et jette un dernier coup d’œil en direction des tombes de ses proches. « On continue de les faire vivre à travers nos souvenirs. » Ainsi ils peuvent continuer d’exister, dans leurs esprits. Lentement, elle reporte son attention sur Serena. « Ça te dit qu’on marche un peu ? Enfin, si tu n’as rien d’autre à faire ? » Elle sourit doucement avant de poursuivre et de lui donner quelques arguments potentiels pour la convaincre. « Moi aussi j’ai une sœur jumelle. Une vraie, on se ressemble comme deux gouttes d’eau. Quand on était petites, on s’amusait à faire tourner nos parents en bourrique en s’imitant l’une l’autre. Mon père tombait souvent dans le panneau mais pas ma mère. Je ne sais pas vraiment comment elle faisait mais elle parvenait toujours à nous différencier, même si on était habillées et coiffées pareil. » Une sorte d’instinct maternel peut-être ? Quelque chose d’indescriptible. « Je trouve qu’on a beaucoup de points communs en fait. C’est étrange et à la fois plutôt intriguant. » En ont-elles d’autres ? Serena a-t-elle un seul et unique frère également ? A-t-elle une passion qui la prend aux tripes, comme Sinéad ?
- Serena BennettLet the sunshine in
The sun shine in - Pseudo : Sely
Messages : 342
Points : 230
Faceclaim : Danielle Campbell
Crédits : Angie (vava), Beylin (sign)
Date d'inscription : 19/01/2021
Âge : 23 ans et pas pressée de grandir (04/07/1997)
Situation financière : Ni pauvre ni riche, vive la classe moyenne.
Situation amoureuse : Mariée à ses chaussons de danse
Orientation sexuelle : Hétéro
Habitation : Adams Morgan n°947 - En coloc avec sa jumelle.
Emploi/études : Danseuse au Washington ballet et serveuse au Starbuck
Multicomptes :
--
Rps en cours : Disponible (3/5)
En cours (2/5)
Connor - Sinéad
Terminé
Je voudrais parler à mon père.Serena & Sinéad
Le décès de leur père avait beau être survenu en 2009, il faisait parti intégrante de la vie des Bennett. Comme si ils avaient été marqués au fer rouge par toute cette histoire. Certes, ils continuaient de vivre et d'avancer. Ils avaient tous quitté le nid et semblaient poursuivre leurs rêves. Même leur mère semblait avoir repris le cours de sa vie après l'avoir mise de longues années sur pause. Elle avait l'air plus heureuse et plus épanouie depuis quelques temps. Serena n'en était pas sûre mais elle soupçonnait que quelque chose était en train d'arriver sans savoir de quoi il s'agissait précisément. Dans l'ensemble, toute la famille semblait avoir fait son deuil et avançait vers un avenir radieux. Mais si l'on grattait un peu la surface, les choses étaient tout autre. Par exemple, Connor et Esmée n'avaient jamais accepté le verdict qui avait envoyé leur père en prison et scellé ainsi son destin... leur destin à tous. Serena savait bien que ce n'était pas pour rien que son frère avait changé de plan de carrière. Si il était devenu avocat, c'était pour deux raisons : trouver des preuves afin d'innocenter leur père et réhabiliter sa mémoire mais aussi pour défendre des personnes dans le même cas que Mr Bennett. Connor se battait tous les jours pour éviter que l'erreur dont avait été victime son père ne se reproduise. Un vrai héros qui défendait la veuve et l'orphelin.
Esmée aussi avait fait de sa certitude en l'innocence de leur père son métier. Elle était journaliste ce qui était plutôt utile quand on cherchait à faire éclater la vérité. Elle était méticuleuse dans ses recherches et pas du genre à se laisser acheter. Elle aussi était une sorte de super héroïne, révélant les pourris de ce monde au grand jour. Tous les deux avaient fait de cette quête de justice leur madeleine de Proust et Serena savait qu'ils n'auraient de cesse tant qu'ils n'auraient pas atteint leur but.
Pour Riley, la marque au fer rouge avait une toute autre forme. C'était elle, la plus proche de leur père. Elle était celle du milieu, celle sans "binôme". Piégée entre le duo Connor/Esmée et les jumelles, elle avait souvent ressenti la solitude parmi cette fratrie pourtant nombruse. Et dans cet isolement, son père était sa lumière, son phare. Il était son héros... Sa perte a été un véritable coup de poignard pour Riley, sans doute avait-elle ressentie la même douleur que l'inconnue du cimetière qui était elle aussi très proche de son père.
Devant autant de souffrance, Serena se voyait mal faire part de la sienne. Elle lui paraissait si minime comparée à la leur qu'elle trouvait presque indécent d'oser l'exprimer. Mais devant cette jeune femme, c'était facile, naturelle. Elle ne se sentait pas jugée, elle ne cherchait pas à savoir si sa peine était plus grande ou plus difficile à vivre. Elles étaient juste deux personnes ayant connu le même événement tragique et qui aspiraient à s'en remettre. Pouvoir parler aussi librement de ce qu'elle avait gardé pour elle depuis tant d'années avait fait s'ouvrir les vannes. Elle pleurait à chaude larme, mélange de détresse et de soulagement. Elle sentit alors la main de la blonde se poser sur son épaule. Elle se voulait réconfortante, ajoutant qu'elle était désolée. Sa sollicitude était vraiment touchante. Peut-être était-ce parce qu'elle était plus âgée qu'elle mais Serena se sentait comme une petite fille dans les bras de sa grande sœur.
Une certaine proximité s'était installé entre elles, elle le sentait. Elle finit par se présenter et l'inconnue n'en resta pas une très longtemps. « Enchantée Sinéad, enfin, Sin. ». La jeune femme n'essaya pas d'enjoliver la réalité. Elle était directe et ce qui était plutôt nouveau pour elle, habituée à un perpétuel ménagement. Mais c'était bénéfique ! La douleur ne disparaîtrait jamais, autant s'y faire. La seule chose qu'on pouvait faire c'était vivre avec et chérir nos souvenirs. La vision de Sinéad résonnait en Serena plus qu'elle ne l'aurait cru. Il était vrai que, malgré les années, la peine de s'était pas envolée, elle était juste apaisée par les bons moments qu'ils avaient passés tous ensemble. Comme elle le disait, c'était parfois plus compliqué, le mauvais refaisant surface. Mais l'idée que les jours meilleurs seraient plus nombreux était une perspective encourageante.
Sin proposa alors d'aller se dégourdir les jambes si elle n'avait pas d'autres engagements. En l’occurrence, elle n'en avait pas sachant qu'elle n'était même pas censée se balader dans Washington avec son pied blessé. Elle n'en était plus à une petite marche près. Alors qu'elle allait accepté sa proposition, la blonde lui fit par d'une coïncidence assez surprenante. Elle aussi avait une sœur jumelle et tout comme Serena et Maddie, elles étaient le sosie l'une de l'autre. Des jumelles monozygotes comme les appelaient les scientifiques. Leur ressemblance physique était tellement parfaite qu'elles en avaient joué étant petites. Cette anecdote fit sourire la brune. Elles aussi avaient de nombreuses fois échangé leur place pour embêter leur mère. Et elle aussi savait les reconnaître, mettant à mal la supercherie. Une telle similitude dans leur vie était vraiment improbable ce que Sin ne manqua pas de souligner. Mais cela expliquait sans doute la raison pour laquelle Serena avait senti une certaine connexion entre elle. « C'est vrai, j'ai du mal à y croire ! ». Combien d'autres points communs pouvaient-elles encore avoir ? « Je veux bien qu'on aille marcher mais j'espère que tu n'es pas pressée, je me suis foulée la cheville il y a trois jours et je ne marche pas très vite. ». Même si elle n'avait pas respecté l’ordonnance de repos forcé, elle essayait de ménager au maximum sa blessure pour ne pas rallonger sa sentence. Serena commença à se déplacer à un rythme assez pataud mais c'était toujours plus rapide que quand elle était sortie de l'hôpital. « Alors, comme ça tu as une jumelle. Comment s'appelle-t-elle ? ». Elle s'était mise à la tutoyer sans s'en rendre compte. Encore un signe de l'aisance qu'elle avait à parler avec la blonde et de ce lien qui la mettait en confiance. « D'ailleurs, Sinéad c'est plutôt original, c'est de quelle origine ? ». Ce n'était pas très courant comme prénom ; en tout cas moins courant que Serena.
Esmée aussi avait fait de sa certitude en l'innocence de leur père son métier. Elle était journaliste ce qui était plutôt utile quand on cherchait à faire éclater la vérité. Elle était méticuleuse dans ses recherches et pas du genre à se laisser acheter. Elle aussi était une sorte de super héroïne, révélant les pourris de ce monde au grand jour. Tous les deux avaient fait de cette quête de justice leur madeleine de Proust et Serena savait qu'ils n'auraient de cesse tant qu'ils n'auraient pas atteint leur but.
Pour Riley, la marque au fer rouge avait une toute autre forme. C'était elle, la plus proche de leur père. Elle était celle du milieu, celle sans "binôme". Piégée entre le duo Connor/Esmée et les jumelles, elle avait souvent ressenti la solitude parmi cette fratrie pourtant nombruse. Et dans cet isolement, son père était sa lumière, son phare. Il était son héros... Sa perte a été un véritable coup de poignard pour Riley, sans doute avait-elle ressentie la même douleur que l'inconnue du cimetière qui était elle aussi très proche de son père.
Devant autant de souffrance, Serena se voyait mal faire part de la sienne. Elle lui paraissait si minime comparée à la leur qu'elle trouvait presque indécent d'oser l'exprimer. Mais devant cette jeune femme, c'était facile, naturelle. Elle ne se sentait pas jugée, elle ne cherchait pas à savoir si sa peine était plus grande ou plus difficile à vivre. Elles étaient juste deux personnes ayant connu le même événement tragique et qui aspiraient à s'en remettre. Pouvoir parler aussi librement de ce qu'elle avait gardé pour elle depuis tant d'années avait fait s'ouvrir les vannes. Elle pleurait à chaude larme, mélange de détresse et de soulagement. Elle sentit alors la main de la blonde se poser sur son épaule. Elle se voulait réconfortante, ajoutant qu'elle était désolée. Sa sollicitude était vraiment touchante. Peut-être était-ce parce qu'elle était plus âgée qu'elle mais Serena se sentait comme une petite fille dans les bras de sa grande sœur.
Une certaine proximité s'était installé entre elles, elle le sentait. Elle finit par se présenter et l'inconnue n'en resta pas une très longtemps. « Enchantée Sinéad, enfin, Sin. ». La jeune femme n'essaya pas d'enjoliver la réalité. Elle était directe et ce qui était plutôt nouveau pour elle, habituée à un perpétuel ménagement. Mais c'était bénéfique ! La douleur ne disparaîtrait jamais, autant s'y faire. La seule chose qu'on pouvait faire c'était vivre avec et chérir nos souvenirs. La vision de Sinéad résonnait en Serena plus qu'elle ne l'aurait cru. Il était vrai que, malgré les années, la peine de s'était pas envolée, elle était juste apaisée par les bons moments qu'ils avaient passés tous ensemble. Comme elle le disait, c'était parfois plus compliqué, le mauvais refaisant surface. Mais l'idée que les jours meilleurs seraient plus nombreux était une perspective encourageante.
Sin proposa alors d'aller se dégourdir les jambes si elle n'avait pas d'autres engagements. En l’occurrence, elle n'en avait pas sachant qu'elle n'était même pas censée se balader dans Washington avec son pied blessé. Elle n'en était plus à une petite marche près. Alors qu'elle allait accepté sa proposition, la blonde lui fit par d'une coïncidence assez surprenante. Elle aussi avait une sœur jumelle et tout comme Serena et Maddie, elles étaient le sosie l'une de l'autre. Des jumelles monozygotes comme les appelaient les scientifiques. Leur ressemblance physique était tellement parfaite qu'elles en avaient joué étant petites. Cette anecdote fit sourire la brune. Elles aussi avaient de nombreuses fois échangé leur place pour embêter leur mère. Et elle aussi savait les reconnaître, mettant à mal la supercherie. Une telle similitude dans leur vie était vraiment improbable ce que Sin ne manqua pas de souligner. Mais cela expliquait sans doute la raison pour laquelle Serena avait senti une certaine connexion entre elle. « C'est vrai, j'ai du mal à y croire ! ». Combien d'autres points communs pouvaient-elles encore avoir ? « Je veux bien qu'on aille marcher mais j'espère que tu n'es pas pressée, je me suis foulée la cheville il y a trois jours et je ne marche pas très vite. ». Même si elle n'avait pas respecté l’ordonnance de repos forcé, elle essayait de ménager au maximum sa blessure pour ne pas rallonger sa sentence. Serena commença à se déplacer à un rythme assez pataud mais c'était toujours plus rapide que quand elle était sortie de l'hôpital. « Alors, comme ça tu as une jumelle. Comment s'appelle-t-elle ? ». Elle s'était mise à la tutoyer sans s'en rendre compte. Encore un signe de l'aisance qu'elle avait à parler avec la blonde et de ce lien qui la mettait en confiance. « D'ailleurs, Sinéad c'est plutôt original, c'est de quelle origine ? ». Ce n'était pas très courant comme prénom ; en tout cas moins courant que Serena.
crackle bones
- Sinéad SörvikYou're a little late
I'm already torn - Pseudo : Elina
Messages : 544
Points : 45
Faceclaim : Katheryn Winnick
Crédits : awona
Date d'inscription : 23/12/2020
Âge : 36 ans depuis le 17 novembre
Situation financière : Moyenne, elle ne roule pas sur l'or mais elle ne manque de rien
Situation amoureuse : Célibataire, tutrice de sa nièce de 20 ans
Orientation sexuelle : Bisexuelle
Habitation : Adams Morgan, appartement 12 avec sa nièce, Soraya
Emploi/études : Mécanicienne dans un garage, elle donne également des cours de self-defense
Multicomptes : Elijah Collins (Bill Skarsgård), Maeva Espinosa (Jenna Ortega) & Mateo Redfield (Travis Fimmel)
Rps en cours :
Soraya ღ Sorën ღ Pablo ღ Serena ღ Sörvik ღ Sean ღ Kieran(2) ღ Nicholas(2)
Terminés : Nicholas(1) ღ Kieran(1)
Abandonnés : Amalrik ღ
Serena & Sinéad
Je voudrais parler à mon père
Sans qu’elle ne puisse en expliquer la raison, Sinéad se sent connectée à cette jeune fille. Comme si un lien invisible les unissait. Peut-être parce que la jeune Serena fait écho au passé de Sin. Peut-être que la tristesse qui déchire les traits de son beau visage rappelle celle qu’a ressenti la suédoise la majeure partie de sa vie. Peut-être qu’il y a quelque chose d’un peu mystique et d’inexplicable là-dedans. Deux âmes en peine qui se sont trouvées et qui réalisent qu’elles ont beaucoup en commun. Des similitudes qui les poussent à s’accrocher l’une à l’autre dans un moment de détresse intense. C’est presque imperceptible pourtant cette connexion est bel et bien présente. Peut-être que les deux femmes ne se sont pas rencontrées par hasard, finalement. Peut-être que c’était écrit, quelque part. Sinéad ne croit pas vraiment à toutes ces choses sur la destinée, mais pour aujourd’hui, pourquoi pas ?
Au fil de la discussion, les points communs s’enchainent. D’abord la perte de leur père, puis leur sœur jumelle. Comme quoi, leur rencontre n’est peut-être pas réellement un hasard en fin de compte. Quelle était la probabilité pour que deux femmes si similaires puissent se rencontrer dans cette grande ville qu’est- Washington ? Jusqu’où vont encore aller leurs similitudes ? La jeune Serena a-t-elle vécu d’autres drames elle aussi ? Au fond, Sin espère bien que non. Perdre son père est déjà une énorme épreuve en soit. La petite brune accepte sa proposition à aller marcher un peu non sans soulever un détail important sur sa capacité à suivre le rythme. Surprise par un tel aveu, la suédoise ouvre de grands yeux. « Oh je ne savais pas que tu étais blessée ! On peut tout aussi bien aller s’asseoir sur un banc si ça peut soulager ta cheville. Il ne faudrait pas que tu aggraves ta blessure. » A ces mots, Sin relève la tête pour jeter un œil aux alentours, à la recherche d’un endroit où se poser. « Il y a un banc là-bas, un peu plus loin, on peut le rejoindre si tu préfères, ça ne me pose pas de problème. » Et ce serait sans doute plus pratique pour elle. Une foulure, ce n’est pas quelque chose prendre à la légère, Sinéad est bien placée pour le savoir. Les blessures dans son métier – celui qu’elle exerce à la salle de sport – c’est monnaie courante chez ses élèves. « Est-ce que ça va aller ? Comment c’est arrivé ? » C’est important de le savoir. Est-ce un accident ? Une maladresse ? Ou la conséquence d’autre chose ?
Les deux femmes commencent à marcher et les questions s’enchainent. Un sourire vient se glisser sur le visage de la blonde en pensant à sa sœur. « Une jumelle cent pour cent identique oui. Physiquement du moins. On n’a pas tout à fait le même caractère. Sigrid est plus calme que moi, plus tempérée aussi. C’est elle qui parvient le mieux à me canaliser quand je dépasse les bornes. » L’eau et le feu, les deux éléments qui caractérisent le mieux les jumelles Sörvik. « Elle est mon pilier dans la vie et même si je ne suis pas la plus démonstrative, je ne me vois pas vivre sans elle. » Même si Sig a passé quelques années en Suède avant de revenir. La distance s’est révélée compliquée à gérer mais elle ne passait jamais une journée sans se parler. « Je suis à moitié irlandaise et à moitié suédoise. C’est un mélange un peu spécial mais il a plutôt bien fonctionné ! » C’était même plutôt amusant cette bataille de coutumes à la maison. Le monde et les croyances celtiques contre celles scandinaves. Un beau mélange de cultures. « Et toi alors ? Des origines particulières ? Ta jumelle est ton clone aussi ? » Chose que Serena n’a pas encore précisé. Peut-être sont-elles de fausses jumelles ?
- Serena BennettLet the sunshine in
The sun shine in - Pseudo : Sely
Messages : 342
Points : 230
Faceclaim : Danielle Campbell
Crédits : Angie (vava), Beylin (sign)
Date d'inscription : 19/01/2021
Âge : 23 ans et pas pressée de grandir (04/07/1997)
Situation financière : Ni pauvre ni riche, vive la classe moyenne.
Situation amoureuse : Mariée à ses chaussons de danse
Orientation sexuelle : Hétéro
Habitation : Adams Morgan n°947 - En coloc avec sa jumelle.
Emploi/études : Danseuse au Washington ballet et serveuse au Starbuck
Multicomptes :
--
Rps en cours : Disponible (3/5)
En cours (2/5)
Connor - Sinéad
Terminé
Je voudrais parler à mon père.Serena & Sinéad
Les rencontres étaient inhérentes à la vie. Dans la rue, au travail, dans le métro, à l'école. Des milliers de personnes se croisaient tous les jours à Washington sans pour autant se connaître, se parler. Vous avez peut-être été assis à côté de cet inconnu des dizaines de fois sans lui avoir jamais adressé la parole. Puis un jour pas comme les autres, vos destins se croisent. Ce petit instant qui fait que cette personne va rentrer dans votre vie. Il peut prendre la forme d'un individu rendant service alors que vous aviez fait tomber votre téléphone. Ou bien quelqu'un qui vous tient la porte en rentrant dans un immeuble. Ce petit moment banal qui peut paraître anodin mais qui marque pourtant le début d'une histoire entre deux êtres. Et bien pour Serena, cet instant avait pris la forme d'un mouchoir tendu à une inconnue. Faire connaissance dans un cimetière n'était vraiment pas commun. Ce lieu amenait plus à la solitude et à l'isolement qu'aux discussions et la prise de contact. Et pourtant, les deux jeunes femmes avaient commencé à parler et à faire connaissance. Et plus elles apprenaient à se connaître, plus les similitudes s’enchaînaient. Elles avaient toutes les deux perdues leur père il y a de cela des années. Elles avaient toutes les deux une sœur jumelle qui leur ressemblaient comme deux gouttes d'eau. Est ce que les points communs dans leur vie s'arrêtaient la ? Elle n'allait pas tarder à le découvrir puisque Sinéad l'avait invité à marcher un peu. Quand Serena évoqua sa blessure, la blonde lui proposa plutôt d'aller s'asseoir. Elle semblait inquiète que la jeune fille puisse aggraver son entorse. Cette sollicitude la toucha, bien qu'en soit, ce n'était rien de grave. Ça entravait juste son rythme habituel. « J'ai fait une chute ridicule. Je suis du genre maladroite, à pas savoir mettre un pied devant l'autre. ». Oui, elle était un vrai danger public pour elle-même. Ce genre de maladresse faisait partie de son quotidien. Elle avait l'habitude de se réveiller avec des bleus ou des bosses et elle n'avait aucune idée de la façon dont ils étaient arrivés la. « Je me suis fait ça pendant une répétition, je suis ballerine au Washington ballet. » dit-elle en désignant sa cheville. D'habitude et aussi bizarre que cela puisse paraître, quand elle enfilait ses chaussons, elle laissait sa maladresse au vestiaire. Mais cette fois, elle s'était faite déconcentrer bêtement et le résultat avait été sans appel. « La danse c'est ma passion. Ça a été ma bouée de sauvetage quand... ». Elle déglutit. « … après tout ça. Je me donne à fond et parfois ça finit mal pour moi. ». Elle lâcha un petit rire nerveux. « Mais cette entorse, c'est rien ! J'ai connu pire. ». Elle avait l'air plutôt fière de ses "blessures de guerre" bien que l'une d'entre elles pourraient bien mettre fin à sa carrière un jour.
Marchant tranquillement vers le fameux banc que Sin avait repéré un peu plus tôt, les deux jeunes femmes continuaient à débattre sur leurs points communs. Comme elle avait posé la question, la jeune femme aborda le sujet de sa jumelle. A priori, elles étaient des copies conformes au niveau du physique mais totalement différente en ce qui concernait leur caractère. Sa jumelle, Sigrid, était plus posée, plus réfléchie. En entendant la blonde parler de sa sœur, Serena ne put s'empêcher de faire le rapprochement avec sa propre situation. Maddie avait beau être son sosie, elle n'avait pas du tout le même tempérament que sa jumelle. Elle correspondrait plutôt à Sinéad avec son caractère bien trempée, alors que Serena serait plus proche de Sigrid et de sa tempérance. Mais malgré cette différence, la façon qu'elle avait de parler de leur lien n'échappa pas à la brune. Encore une fois, elle ne put que s'amuser de ce nouveau parallèle. Les jumelles Bennet ne pouvaient pas vivre l'une sans l'autre, à tel point qu'elles habitaient ensemble encore aujourd'hui. Elle comprenait donc très bien la relation que pouvait entretenir les deux jeunes femmes.
Sinéad évoqua également ses origines puisque Serena lui avait aussi posé la question. Le mystère se leva alors : elle était suédoise et irlandaise. Après cette révélation, la jeune fille se dit que c'était évident : blonde aux yeux bleus, elle aurait pu le deviner toute seule au final. En tout cas ça devait être vraiment chouette d'avoir des origines aussi lointaines que culturellement fascinantes ! « Tu parles suédois alors ? ». Ça pouvait paraître évident mais peut-être qu'elle n'avait jamais eu l'occasion d'apprendre.
Après quelques mètres, elles arrivèrent près du banc où elles purent s'asseoir et ce fut au tour de Serena de répondre aux questions que se posaient Sin. « Moi je suis 100% américaine ! Aucun parent éloigné d'une quelconque contrée exotique. Quant à Maddie, ma jumelle, c'est ma copie conforme. Les gens qui ne nous connaissent pas, n'arrivent pas à nous différencier. Et même certains de nos amis galèrent encore à s'y retrouver. Surtout quand on fait exprès de les mener en bateau. ». Chose que la suédoise devait comprendre puisqu'elle avait avoué elle-même avoir joué ce tour plus d'une fois quand elle était petite. « On est le parfait sosie l'une de l'autre. Mais pas en ce qui concerne le caractère. Maddie, elle serait plutôt comme toi alors que moi, je serais plutôt comme Sigrid. Mais ce qui ne change pas, c'est qu'on est inséparable toutes les deux ! Ça te rappelle quelque chose ? On vit carrément ensemble tellement on est fusionnelle ! ». Encore des points communs en bataille. Jusqu'où ça pouvait aller ? « On est les petites dernières de la famille. On a un grand frère et deux grandes sœurs. ». Est ce qu'elles étaient également les plus jeunes ? Avait-elle d'autres membres dans sa fratrie ? « Au fait, tu fais quoi dans la vie ? Mannequin ou quelque chose dans le genre ? ». Serena ne se gênait pas pour dire quand elle trouvait une personne belle et Sinéad, elle la trouvait très jolie alors elle ne serait pas étonnée qu'elle soit égérie d'une marque suédoise ou encore influenceuse.
Marchant tranquillement vers le fameux banc que Sin avait repéré un peu plus tôt, les deux jeunes femmes continuaient à débattre sur leurs points communs. Comme elle avait posé la question, la jeune femme aborda le sujet de sa jumelle. A priori, elles étaient des copies conformes au niveau du physique mais totalement différente en ce qui concernait leur caractère. Sa jumelle, Sigrid, était plus posée, plus réfléchie. En entendant la blonde parler de sa sœur, Serena ne put s'empêcher de faire le rapprochement avec sa propre situation. Maddie avait beau être son sosie, elle n'avait pas du tout le même tempérament que sa jumelle. Elle correspondrait plutôt à Sinéad avec son caractère bien trempée, alors que Serena serait plus proche de Sigrid et de sa tempérance. Mais malgré cette différence, la façon qu'elle avait de parler de leur lien n'échappa pas à la brune. Encore une fois, elle ne put que s'amuser de ce nouveau parallèle. Les jumelles Bennet ne pouvaient pas vivre l'une sans l'autre, à tel point qu'elles habitaient ensemble encore aujourd'hui. Elle comprenait donc très bien la relation que pouvait entretenir les deux jeunes femmes.
Sinéad évoqua également ses origines puisque Serena lui avait aussi posé la question. Le mystère se leva alors : elle était suédoise et irlandaise. Après cette révélation, la jeune fille se dit que c'était évident : blonde aux yeux bleus, elle aurait pu le deviner toute seule au final. En tout cas ça devait être vraiment chouette d'avoir des origines aussi lointaines que culturellement fascinantes ! « Tu parles suédois alors ? ». Ça pouvait paraître évident mais peut-être qu'elle n'avait jamais eu l'occasion d'apprendre.
Après quelques mètres, elles arrivèrent près du banc où elles purent s'asseoir et ce fut au tour de Serena de répondre aux questions que se posaient Sin. « Moi je suis 100% américaine ! Aucun parent éloigné d'une quelconque contrée exotique. Quant à Maddie, ma jumelle, c'est ma copie conforme. Les gens qui ne nous connaissent pas, n'arrivent pas à nous différencier. Et même certains de nos amis galèrent encore à s'y retrouver. Surtout quand on fait exprès de les mener en bateau. ». Chose que la suédoise devait comprendre puisqu'elle avait avoué elle-même avoir joué ce tour plus d'une fois quand elle était petite. « On est le parfait sosie l'une de l'autre. Mais pas en ce qui concerne le caractère. Maddie, elle serait plutôt comme toi alors que moi, je serais plutôt comme Sigrid. Mais ce qui ne change pas, c'est qu'on est inséparable toutes les deux ! Ça te rappelle quelque chose ? On vit carrément ensemble tellement on est fusionnelle ! ». Encore des points communs en bataille. Jusqu'où ça pouvait aller ? « On est les petites dernières de la famille. On a un grand frère et deux grandes sœurs. ». Est ce qu'elles étaient également les plus jeunes ? Avait-elle d'autres membres dans sa fratrie ? « Au fait, tu fais quoi dans la vie ? Mannequin ou quelque chose dans le genre ? ». Serena ne se gênait pas pour dire quand elle trouvait une personne belle et Sinéad, elle la trouvait très jolie alors elle ne serait pas étonnée qu'elle soit égérie d'une marque suédoise ou encore influenceuse.
crackle bones
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum