No limit •• Nicholas

Nicholas & Sinéad

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Ces derniers temps, ça ne va pas fort pour Nicholas. Même s’ils ne se voient pas beaucoup, Sinéad sait qu’il traverse une mauvaise passe à cause de la santé défaillante de son père. Son pauvre meilleur ami passe beaucoup de temps avec lui, au point d’en négliger son propre bien-être. Si elle a accepté de le laisser respirer pendant quelques semaines, il est temps maintenant qu’elle s’occupe de lui. Il faut dire également que le mois qui vient de s’écouler n’a pas été de tout repos, encore une fois. Apprendre que sa jumelle vivait avec un homme violent, ça a de quoi secouer. A présent que l’affaire est réglée – à savoir que l’homme est à l’hôpital et que Sigrid a trouvé un nouvel appartement pour vivre seule – Sin peut se focaliser sur une autre personne chère à son cœur. Nicholas, son meilleur ami. L’homme qui compte le plus sur cette terre, avec son frère Poppy.

Ce soir, les deux amis sortent. Sin l’a prévenu dans l’après-midi pour qu’il soit prêt à l’heure convenue. En attendant, elle a passé un long moment dans la salle de bain pour se préparer aussi. Une bonne douche, un peu de maquillage, une jolie robe noire, une touche de parfum et ses cheveux blonds lâchés en cascade sur ses épaules et la voilà presque prête. Bifurquant dans sa chambre pour récupérer son sac à main, elle vérifie qu’elle n’a rien oublié. Il lui faut quelques minutes pour choisir une paire de chaussures à talons et elle quitte son appartement en souhaitant une bonne soirée à sa nièce. De son côté, elle ne sait pas à quelle heure elle terminera sa soirée, ni même si elle rentrera d’ailleurs. Peut-être qu’ils seront trop bourrés l’un comme l’autre et qu’ils finiront par s’écrouler ivres mort sur dans sa voiture. Dans tous les cas, Sinéad est un minimum responsable et si elle boit trop, elle ne prendra pas la route. Mais pour le moment, ce n’est pas encore d’actualité.

Assise sur le siège passager, elle roule à travers les rues de Washington pour rejoindre la maison de son ami. Arrêtée à un feu rouge, elle jette un œil à l’heure sur le tableau de bord et elle attrape son téléphone pour envoyer un nouveau message à Nicholas, lui précisant qu’il ne lui reste plus que cinq minutes pour être prêt. Le klaxon derrière elle lui indique que le feu est vert et c’est en levant son majeur à l’intention du conducteur impatient qu’elle se remet en route. Cinq minutes plus tard, elle se gare bel et bien devant le domicile de son meilleur ami. Ponctuelle, pour une fois. Ce n’est pas vraiment son point fort mais ce soir, elle est bien trop enthousiaste par la soirée qui s’annonce pour perdre ne serait-ce qu’une minute. Une nouvelle fois, elle attrape son portable pour envoyer un « Il est 20h Cendrillon ! » à Nicholas. La patience, ce n’est pas vraiment son point fort alors elle fixe la porte d’entrée en espérant que son pote fasse vite. Pas de temps à perdre.

AVENGEDINCHAINS @Nicholas Merrill

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Outfit – Allongé sur son lit, l'homme fixe le plafond dont il connaît la moindre imperfection. Sa poitrine se soulève avec irrégularité tandis que ses muscles palpitent de douleur ; séance sportive tout juste terminée, de grosses gouttes de sueur perlent sur sa peau. Le t-shirt qu’il porte colle à son torse et à ses pieds des altères jonchent le sol, portant encore la chaleur de ses doigts. Sa respiration saccadée peine à reprendre un rythme normal alors il se concentre sur son souffle court tout en fermant les yeux. Inspiration et expiration, les poumons se gonflent puis se dégonflent ; fenêtre grande ouverte, le vent frais s’engouffre dans la petite pièce, faisant virevolter les fins rideaux au passage. Doucement la cadence de ses halètements se calment mais c’est pourtant toujours le chaos dans son esprit. Ce coup de téléphone, cette femme qui lui a appris que son père n’est peut-être pas l’homme qu’il a connu ; disait-elle la vérité ? Depuis ce fameux jour le fils peine à démêler le vrai du faux tout comme il lui est difficile de regarder le vieux Merrill dans les yeux. Lui aurait-il caché quelque chose d’aussi gros pendant près de vingt-sept années ? Cela n’aurait-il pas un lien avec le suicide de sa mère ? Désagréable impression d’être sur le qui-vive, l’intégralité de son monde se balançant en équilibre sur un fil, prêt à s’écrouler à la moindre secousse ; les questions se bousculent dans sa tête à toute vitesse à tel point que dès qu’un moment de latence s’installe, il a du mal à penser à autre chose.

Samedi après-midi triste, la sonnerie de son téléphone retentit à plusieurs reprises et il regarde avec lassitude les notifications qui s’affichent sur son écran avant de laisser tomber le cellulaire sur son tapis de sport ; rien ne lui fait envie à part cette colère somnolente en lui. Il sait que son père est au rez-de-chaussée en train de regarder son feuilleton préféré tout en faisant des mots fléchés, il n’aurait que quelques mètres à faire pour en découdre, lui demander des explications ; A-t-il vraiment eu une fille illégitime ? Mais son état de santé est tellement imprévisible et préoccupant que le psychologue n’ose pas engager la conversation avec son paternel à ce propos. Qui sait quelle réaction pourrait-il avoir ; au vu de sa fragilité actuelle, sûrement qu'il vaut mieux ne pas tenter le diable. Cela n’empêche pas l’homme d’avoir l’impression d’étouffer. Mais plus que de matérialiser ces incertitudes par des mots, il voudrait les oublier ; lâcher prise le temps de quelques heures, quelques jours, peut-être plus. Une autre sonnerie en provenance du téléphone se fait entendre et il soupire, las tout en s’étirant sur le lit pour récupérer l’objet de ses convoitises et voir qui lui envoie un autre texto. Un sourire nait sur ses lèvres en apercevant le nom de sa meilleure amie et après quelques échanges avec elle et sur une idée de cette dernière, ils décident de se retrouver ce soir pour boire quelques verres et danser un peu une fois qu'ils seront assez éméchés pour ça.

Début de soirée bien entamé lorsqu’il retire ses habits pour prendre une douche rapide ; il ne lui reste pas beaucoup de temps avant que la mécanicienne ne vienne le récupérer devant chez lui. Debout dans la baignoire, l’eau brûlante ruisselle sur ses cheveux, son visage et son corps, chassant la mousse au passage pour terminer sa course à ses pieds ; il passe l’une de ses mains sur son front et ses yeux, chassant la fatigue qui menace à tout moment de s’installer. Il faut dire que les soirées en extérieur, l’homme n’en a plus l’habitude. Combien de fois est-il allé à une soirée depuis son retour à Washington DC ? Cela se compte très probablement sur les doigts d’une main. Il sort de la salle de bain avec une serviette autour de la taille. Son père croise sa route dans le couloir. « Tu sors ce soir ? » Lui dit-il en voyant quitter la pièce parfumée, la barbe et la moustache taillées et ses cheveux soigneusement peignés. Le zoothérapeute marmonne une réponse positive tout en acquiesçant avant de filer jusqu’à sa chambre. Putain. Il enfile des vêtements assez simples mais suffisamment seyants ; son téléphone vibre à nouveau, sa meilleure amie sera bientôt là. Le temps de terminer de se préparer il reçoit un autre message. « Il est 20h Cendrillon ! » Une râle s’échappe de sa gorge en posant sa main sur son porte-feuille ; il sait qu’il a tout intérêt de s’activer pour ne pas la faire attendre car la jeune femme n’est pas réputée pour sa patience.

Quelques caresses à son chien et un rapide échange maladroit avec son père plus tard, il referme la porte d’entrée derrière lui, sa veste en cuir sur les épaules. Il repère tout de suite la voiture de son amie dans laquelle il s’engouffre rapidement afin de ne pas laisser le froid s’immiscer dans le véhicule. Un sourire franc orne ses lèvres quand son regard tombe sur la silhouette élégante de son amie. « Eh bah Boucles d’or, c’est moi qui devrais t’appeler Cendrillon en fait, tu t’es vraiment mise sur ton trente-et-un pour notre escapade de ce soir. » Sa façon à lui de dire qu’elle est splendide mais la suédoise sait déjà comment l’homme fonctionne après autant d’années à le côtoyer ; les compliments ce n’est pas toujours son fort. Il embrasse sa joue pour la saluer convenablement avant de boucler sa ceinture de sécurité. « Bon, tu nous emmènes où alors ? » Demande-t-il par la suite, impatient d’en découdre avec quelques verres de bières ou peut-être même avec un alcool plus fort ; après tout il va bien lui falloir quelque chose de costaud pour laisser ses soucis familiaux de côté et profiter d’une interlude bien méritée.

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Nicholas & Sinéad

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La perspective de passer une soirée avec son meilleur ami l’enchante au plus haut point. Tous les deux ont réellement besoin de sortir pour se vider l’esprit. Ce n’est pas vraiment la joie ces derniers temps, d’un côté comme de l’autre, alors s’amuser tous les deux leur fera le plus grand bien. C’est certain. Quoi de mieux pour se changer les idées que d’aller boire jusqu’à plus soif dans un bar. L’alcool a toujours été un moyen efficace pour relâcher la pression, pour se laisser aller et pour enfin se libérer l’esprit. Le pouvoir d’effacer les tracas et les soucis du quotidien, impossible de cracher dessus. Un père malade d’un côté, une vie chaotique de l’autre avec des péripéties incessantes depuis la fin de l’année dernière, il est réellement temps de lâcher prise. Une bonne fois pour toute. Ensemble.

Garée devant la maison de Nicholas, Sin patiente tant bien que mal. Le coude en appui contre la portière, sa main soutient sa tête alors que ses doigts tapotent contre sa cuisse. Attendre n’est pas quelque chose qu’elle aime, Sinéad. Son ami le sait et c’est pour cette raison qu’il ne tarde pas à apparaitre dans son champ de vision. Lorsqu’elle l’aperçoit, un sourire illumine aussitôt son visage. Nicho prend place et s’installer sur le siège passager, non sans faire l’éloge de sa meilleure amie. Flattée, elle rit légèrement en le détaillant brièvement à son tour – autant que faire se peut avec le peu de luminosité dont elle dispose. « Vil flatteur. Et encore, tu n’as qu’un bref aperçu, je ne fais jamais les choses à moitié, tu le sais. » Elle se penche tout de même un peu vers lui pour attraper le pan de sa veste et jeter un bref coup d’œil à sa tenue à lui aussi. « Je vois que tu as écouté mes conseils, tu t’es mis en mode beau gosse toi aussi. Parfait, on va faire tourner des têtes ce soir. » Le duo de choc, en somme.

Un baiser sur la joue et la ceinture bouclée, il est temps de se mettre en route. Curieux de connaitre ses plans pour la soirée, il lui demande où elle compte l’emmener. Ne répondant pas immédiatement, elle lui jette un coup d’œil en souriant avant de s’engager sur la voie pour se mettre en route. « The Tombs, le bar dans Georgetown. Il est pas mal, je ne sais pas si tu le connais ou si tu as déjà eu l’occasion d’y aller depuis ton retour ? » Dans tous les cas, il le découvrira ce soir. « Ça va nous faire du bien de changer un peu d’air et de boire surtout. Il s’est encore passé un truc chez les Sörvik le mois dernier, j’en peux plus. Je te raconterai mais ouais, j’ai vraiment besoin de décompresser ou je vais devenir dingue. Et toi aussi. » A ses mots, elle tourne la tête vers lui pour poser sa main sur son bras quelques secondes. Non, ils n’ont vraiment pas la vie facile dernièrement. Le trajet est plutôt rapide, il n’y a pas trop de circulation en ville et au bout de quelques minutes, ils arrivent déjà sur le parking du bar. Sinéad se gare, coupe le moteur et détache sa ceinture. « Nicho, pas de limite ce soir, ok ? » On ne peut plus sérieuse, elle lève sa main pour qu’il tape dans la sienne, afin de sceller une sorte de pacte. S’ils sont trop torchés pour conduire au retour, ils pourront toujours appeler un taxi. Qui sait comment la soirée va se dérouler.

Fin prête, elle sort de la voiture et réajuste sa robe. Dehors il fait un peu frais alors mieux vaut rentrer rapidement. Sin contourne son véhicule pour venir passer son bras autour de celui de son meilleur ami. Ensemble, ils peuvent ainsi entrer dans le bar et choisir une table dans un coin pour pouvoir s’installer tous les deux. Cependant, avant de s’asseoir sur la banquette, la suédoise se détache de son ami pour se poster face à lui et prendre réellement le temps d’admirer sa tenue cette fois. « Là je vois mieux ! Tu as sorti le grand jeu, cette petite chemise te va à ravir, tu es carrément canon. » Elle ne mâche pas ses mots puisqu’elle pense sincèrement chacun d’entre eux. A son tour, elle retire se veste et la balance négligemment sur la banquette avec son sac. Face à Nicholas, elle pose ses mains sur ses hanches, un grand sourire aux lèvres. « Et là, tu peux constater à quel point Cendrillon a mis le paquet pour ce soir. » Fière, elle prend presque la pose avant d’éclater de rire. Elle n’est pourtant pas du genre à se vanter, mais encore une fois, ce soir, plus aucune barrière. Tout est permis.

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Outfit – Habillé, parfumé et fin prêt, l’homme s’engouffre rapidement dans la voiture de sa meilleure amie. À peine installé il lui offre un compliment sincère auquel elle rit, lui promettant qu’il n’a encore rien vu tout en le regardant à son tour de bas en haut, allant même jusqu’à déplacer sa veste en cuir pour vérifier qu’ils se soient accordés vestimentairement parlant. « Je vois que tu as écouté mes conseils, tu t’es mis en mode beau gosse toi aussi. Parfait, on va faire tourner des têtes ce soir. » À vrai dire ce n’est pas vraiment son objectif ; il a surtout suivi ses conseils pour éviter de s’attirer les foudres de la jeune femme et parce qu’il ne voulait pas avoir l’air d’une tâche défraîchie à côté d’elle. La possibilité de faire tourner la tête de ces dames ce soir ne lui déplait pas totalement mais disons que dernièrement il a suffisamment eu sa dose en termes de péripéties et autres mésaventures, que ce soit au niveau amoureux ou même familial, pour préférer ne pas malmener inutilement son pauvre cœur.

Après l’avoir embrassé sur la joue de sa précieuse amie, il lui demande ensuite où elle compte les emmener ce soir. Elle lui apprend donc qu’ils iront dans à Georgetown, dans un bar se nommant « The Tombs » ; bar qui devrait combler leurs attentes si l’on se réfère aux mots de la suédoise. « J’y suis déjà allé, mais ça fait longtemps. » Répond-il en observant les rues sombres par la fenêtre du côté passager. Les occasions pour festoyer ne se sont pas vraiment succédées depuis son retour aux États-Unis. Il a bien fait quelques sorties et eu quelques rencards mais ça se compte sur les doigts d’une main ; casanier, il n’a jamais été un très grand fêtard mais c’est surtout l’état de son père qui le pousse à ne pas davantage se lâcher et sortir. « Ça va nous faire du bien de changer un peu d’air et de boire surtout. Il s’est encore passé un truc chez les Sörvik le mois dernier, j’en peux plus. Je te raconterai mais ouais, j’ai vraiment besoin de décompresser ou je vais devenir dingue. Et toi aussi. » Sur ce point-là, l'homme est totalement d’accord et hoche doucement la tête tout en jetant un regard dans la direction de la conductrice. « Tu me raconteras ça oui. J’en ai aussi appris une bonne à propos de mon père récemment. J’attendais que l’on se voit pour t’en parler de vive voix, je ne sais même pas quoi en penser pour l’instant. » Il ne s’étend pas sur le sujet pour le moment, se contentant de s’accrocher à l’idée que cette soirée sera une trêve dans cette succession de rebondissements en tout genre dont il est à la fois acteur et témoin depuis plusieurs mois. Il soupire longuement lorsque les doigts de son amie se posent sur son bras et puis les deux adultes se retrouvent finalement sur le parking devant l’entrée du fameux bar. Tandis qu’il s’attèle à détacher sa ceinture et à vérifier qu’il a bien toutes ses affaires avec lui, la mécanicienne reprend la parole. « Nicho, pas de limite ce soir, ok ? » Il relève la tête et voit la main de son amie levée pour qu’il vienne la taper avec la sienne. Un moment d’hésitation s’empare de lui, lâcher prise ce n’est pas vraiment son fort mais au fond de lui il sait que c’est ce dont il a besoin à ce moment précis. Alors il s’exécute, scellant ainsi leur pacte tout en hochant une nouvelle fois la tête. « Pas de limite. » Conclue-t-il avec une lueur de détermination dans les yeux ; et ça peu importe ce que ces mots risquent d’impliquer, il est un homme de parole et ne se dégonflera pas.

La jeune femme accrochée à son bras, ils entrent dans le bar ; ce n’est que le début de la soirée mais il y a déjà un peu de monde, ils trouvent tout de même un coin tranquille et se dirige vers une banquette. Le zoothérapeute s’allège en retirant sa veste qu’il pose sur le siège. Il ne fait pas froid dans la salle, loin de là aussi il se débarrasse avec engouement de cette couche de vêtement, laissant apparaître ses muscles saillants sous sa chemise en jersey. « Là je vois mieux ! Tu as sorti le grand jeu, cette petite chemise te va à ravir, tu es carrément canon. » S’empresse de s’exclamer son amie, une lueur d’admiration dans les yeux qui fait à la fois sourire et coin et lever les yeux au ciel l’interloqué. « Si tu le dis. » Se contente-il se répondre en haussant les épaules, secrètement touché par les mots de sa précieuse amie ; les compliments font toujours plaisir, surtout ceux de Sinéad qu’il sait plein d’honnêteté. Autrement dit, elle n’irait pas raconter des bobards juste pour lui faire plaisir. C’est par ailleurs au tour de cette dernière de se défaire de son manteau pour laisser tout le loisir au psychologue de l’admirer dans sa jolie robe noire ; ses mains sur ses hanches elle prend la pose devant lui, un sourire communicatif aux lèvres. Elle ajoute avoir mis le paquet au niveau de son apparence et ce serait mentir que de contredire ses propos. La suédoise a toujours été magnifique, il faudrait être un idiot pour penser l’inverse. Malgré que leur relation ait toujours été assez platonique jusqu'ici, il n’en reste pas moins que Sinéad représente une sorte d’idéal féminin pour le psychologue ; elle est belle, sportive avec de belles courbes, débrouillarde avec un caractère bien trempé et blonde. En bref, cette dernière est à couper le souffle. « Et encore, je trouve que tes mots ne te rendent clairement pas justice. Soyons honnête, je risque de m’attirer la foudre de pas mal de monde avec une telle beauté à mes côtés. » Il lui offre un clin d'œil puis attrape son portefeuille dans la poche de son blouson. « Bon allez, j’offre la première tournée, tu veux boire quoi ? » Finit-il par lui demander, prêt à aller passer commande auprès du barman à proximité du comptoir.

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