[flashback] sers moi de l'amour dans un verre de pastaga | Charlène

Au début, c'était difficile.
Pas seulement la honte, la douleur, la peur de l'annoncer à leur fille. Mais aussi la colère, l'incompréhension. Trop longtemps il s'était foutu d'elle. Trop longtemps, et aujourd'hui, elle avait enfin eu le courage de lui dire d'aller se faire voir.

"Cocue contente", elle ne l'était pas. En même temps, fallait dire que son mariage battant de l'aile, il y avait bien longtemps qu'elle avait arrêté de l'être. Mais lorsqu'il avait fait ses valises, tout s'était éclairci. Le coeur léger, elle se sentait libre, comme si plus rien n'était grave. Sa fille restée à ses côtés, elle pouvait enfin reprendre pied comme elle le voulait. Ouf.

Etrangement calme et plutôt joyeuse, elle avait commencé à faire ses cartons dans la journée. C'était fou, tout ce qu'on pouvait accumuler en une trentaine d'années de vie. A regret, elle jetait des photos, des cadeaux de mariage, ainsi que les hideux pulls de Noël que sa belle-mère lui tricottait chaque année et qu'elle s'obligeait à porter par politesse. Une journée de dédain de la part de son mari. D'humiliation sur ses rondeurs dans sa belle famille. Pouvait-on dire à belle maman que la laine, ça ne se tricotait pas uniquement pour des tailles d'enfants ? merci. Enfin. Ce calvaire était terminé. Finies les obligations ridicules et convenances superflues. ça et là, elle jetait les affaires imposées par son mari.

"Ne mets pas trop de couleurs Tam ! le noir, ça te mincit !"

Se souvenant de ces mots qu'elle répétait avec dédain et dégout, elle enfournait rageusement les tailleurs hors de prix et ridicules qu'il lui avait offerts. Et dans un soupire satisfait, elle conclut: "Et puis merde... si t'aimes tant le noir que ça... vas te farcir un croque-mort , connard!"

Une fois sa chambre vidée de toute vie conjugal, elle s'épongea le front, avant d'attraper son portable. Elle avait besoin d'une pause, d'un moment pour elle. Pas forcément pour "prendre soin" d'elle. Juste... pour elle. Un moment tranquille, à décompresser. Et pour cela, quoi de mieux qu'une soirée avec sa meilleure amie? rapidement, elle alla dans ses conversations et envoya un message à Charlène:

J'ai un truc à t'annoncer. Prépare toi, c'est du LOURD ! et j'parle pas d'mes fesses ! t'as quelque chose de prévu ce soir ? si non... ramène toi, j't'attends à la maison !

Elle rangea son téléphone dans ses poches, et attendant une réponse, alla tranquillement se préparer, fredonnant au rythme de sa playlist préférée...

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Sers moi de l'amour dans un verre de pastaga

Where have the times gone? Baby, it's all wrong. Where are the plans we made for two? If "Happy Ever After" did exist, I would still be holding you like this. All those fairy tales are full of shit. One more fucking love song, I'll be sick ı @Tamara Wordsworth & @Charlène Stappord

Après ton divorce, tu es devenue assez méfiante envers les hommes. Bien trop effrayée qu'ils puissent te blesser, tu ne les as laisse plus t'approcher de trop près. La distance avec la gente masculine, ça te convient bien. Pas de sentiments, pas d'attache, pas de souffrance. Enfin, ça, c'est ce que tu te répètes mais tu sais pertinemment que c'est simplement parce que tu n'as pas rencontré le bon... Ou alors tu ne veux pas accepter qu'un homme puisse ne pas te laisse indifférente, tout simplement. Dans tous les cas, tu es divorcée et ce statut te convient divinement bien pour l'instant. Après tout, ton époux a quand même eu des gestes très violents à ton égard. Que ce serait-il passé s'il avait donné le coup de trop? Si tu ne t'étais pas relevée? Le pire, tes enfants ne l'ont évidemment pas vu. Ils ont su que leur père était violent quand il s'en est prit à toi sous leurs yeux, leur innocence a volé en éclat à cause de lui. Tu leur as épargné les détails les plus affreux à tes enfants. Mais ta meilleure amie, elle, a été là pour écouter le meilleur comme le pire, sans aucun jugement. Tamara connait la majeure partie de ta vie, étant presque cette soeur d'une autre mère à tes yeux..

La rousse vit d'ailleurs une phase pas forcément la plus évidente avec son époux. Toi? Tu lui aurais bien arraché les yeux pour les lui faire manger, mais il paraît que c'est un peu violent. Et comme toute meilleure amie digne de ce nom, tu te dois de répondre présente pour elle. Tu le fais d'ailleurs de bon coeur. Lisant son SMS, un sourire s'affiche sur ton visage. Une sortie? L'idée est pas si mal après tout. Ni une, ni deux, tu lui réponds sans perdre de temps. Je me prépare et j'arrive ! Lâchant rapidement ton téléphone, tu regagnes donc le chemin de ta salle de bain après avoir choisi un pantalon, un haut hivernal de couleur bordeaux que tu affectionnes particulièrement et une paire d'escarpins. Ensuite, tu récupères ton téléphone que tu glisses dans ton sac à main avant de quitter ton domicile afin de rejoindre celui de ta meilleure amie. Il faut environ un quart d'heure pour arriver à sa demeure, le sourire aux lèvres. Toquant à sa porte, tu attends patiemment qu'elle vienne t'ouvrir. Peut-être pouvais-tu entrer directement, mais dans le doute, tu préfères attendre.

Niagara

Elles avaient toujours été là l'une pour l'autre. En réalité, tout s'était fait naturellement, entre Charlène et Tam, sans jamais y réfléchir, sans même quelque arrière pensée que ce soit. Tout avait été simple, de l'arrivée en ville de Tam jusqu'alors: bon comme mauvais moments l'une comme l'autre rappliquait aussi sec lorsque la seconde appelait "à l'aide" ou "à la cuite". Bien évidemment, ce n'était pas leur truc de se mettre à l'envers: paraît qu'elles avaient passé l'âge, au plus grand regret de Tamara : ses vingt ans, où étaient-ils passés ? elle n'en avait pas la moindre idée, mais pour une fois, elle était bien décidée à la retrouver, cette part d'elle si savamment cachée ces dernières années sous des couvertures de sourire et de surmenage...

Sortie de sa douche, fraichement vêtue d'un chemisier à fleurs et d'une jupe bleue. Serviette éponge enroulée autour de la tête, elle attrapa ses escarpins, s'avançant dans le salon lorsqu'elle entendit frapper à la porte:

- Entre Cha-ton ! fais comme chez toi !

Ses chaussures enfin enfilées, elle termina de sécher ses cheveux, lançant la serviette sur une chaise avant de venir accueillir décemment son amie, lui ouvrant grand les bras: elle était radieuse. La serrant dans ses bras, elle jubilait, avant de l'entrainer dans sa cuisine, ayant de plus en plus de mal à garder le silence sur la grande nouvelle qu'elle crevait d'envie de partager avec son amie.
Sortant deux verres, elle adressa un sourire à son amie:

- J'te sers quoi ? De l'eau, du café, du jus d'orange, du champagne ?

Elle se servit un verre d'eau pétillante, avant de s'adosser au plan de travail de la cuisine, observant son amie, un sourire amusé sur le visage:

- Tu ferais mieux de t'asseoir, blondie. Tu vas pas en revenir.

Et lui adressant un sourire malicieux, elle lui tendit sa main, sur laquelle, l'absence d'alliance en disait désormais long sur son nouveau style de vie.

- J'ai rejoint le club. J'ai jeté Tom. Et j'ai même pas pris la peine de faire le tri !

Riant légèrement, elle servit son amie et lui tendit sa boisson, soulagée d'avoir enfin craché le morceau.

Sers moi de l'amour dans un verre de pastaga

Where have the times gone? Baby, it's all wrong. Where are the plans we made for two? If "Happy Ever After" did exist, I would still be holding you like this. All those fairy tales are full of shit. One more fucking love song, I'll be sick ı @Tamara Wordsworth & @Charlène Stappord

Entre Tamara et toi, c'était tout simplement une évidence qui s'est créée au fil du temps. Une amitié sans faille, avec un respect et une entraide mutuelle. C'était simple, le lien s'est créé au fil du temps sans crier gare. Heureusement car à l'heure actuelle, tu ne vois plus ta vie sans elle. Elle est ta meilleure amie, un pilier dans ta vie. Peu importe à quelle heure l'une appelle l'autre, qu'importe les raisons, vous avez toujours été présentes l'une pour l'autre et ce n'est définitivement pas prêt de changer, pour ton plus grand bonheur. Lorsque tu as son approbation, tu ouvres la porte afin d'entrer, ton regard se posant instantanément sur elle. Des fleurs, des couleurs, une tornade est-elle passée par ici ? Mais cette tenue lui va à ravir.

Tu es superbe dans cette tenue, ça te change ! J'adore !

Une étreinte amicale est échangée entre elle et toi puisque vous vous serrez dans les bras. Ça fait toujours tellement plaisir d'être accueillie de la sorte. Elle t'entraine dans sa cuisine, tu te demandes ce qu'il peut bien se tramer pour qu'elle se comporte ainsi. Tamara, tu la connais. Beaucoup trop bien même. Il se passe quelque chose dont tu n'as pas encore connaissance, c'est une certitude ! Arquant un sourcil face à sa proposition de boisson, tu lui réponds du tac au tac.

Champagne, c'est génial quand il y a un truc à fêter tout comme quand il faut noyer une mauvaise nouvelle dans le fond du verre. Toi, tu as quelque chose à me raconter, je me trompe?

Comme elle te le conseille, tu t'assieds sur une chaise. Loin de toi l'envie de tomber sur les fesses et de te faire mal, d'autant plus qu'elle semble avoir une grande nouvelle à t'annoncer. Prenant sa main, tu constate qu'elle ne porte plus de bague. Tu poses sur elle un regard ébahit, surpris. En aucun cas tu ne pensais qu'elle t'annoncerait son divorce dès ce soir.

Mais non?! Tu sembles bien le vivre. C'est le cas? Rassure moi? Sinon je lui ferais manger la terre juste pour ça, je te jure. Et si tu le vis bien, il faut absolument fêter ça !

Après tout, tu ne vas pas le pleurer. Son mari -enfin ex-mari- est devenu l'avant-dernier des cons avec le temps. Tamara semblait vraiment souffrir et ça ne te réjouissais pas. Le dernier des cons, c'est ton ex-mari. Ils feraient bien la paire tous les deux.

Niagara

Rassurée que son amie soit enfin là, Tammy souffla un coup. Comme si, soudain, avec l’arrivée de Charlène, ses tensions et sa douleur se décidaient enfin à la laisser tranquille : elles avaient disparu. Elle adressa un large sourire à Charlène, prenant sa jupe entre ses pouces et ses index, croisant légèrement ses jambes avant de lui offrir une courbette des plus réussies :

- Merci madame !

Une fois dans sa cuisine, Tamara arqua un sourcil, riant légèrement à la remarque de la blondinette : - Champagne… ça viendra tout à l’heure, vile impatiente ! j’propose qu’on commence soft. Je ne sais pas toi, mais finir dans le caniveau à seize heures n’est pas une option pour moi !

Et riant légèrement, elle poursuivit, amusée : - Toi… on ne peut rien te cacher ! Effectivement. On part sur un gossip de niveau douze. Et sur ma personne, en plus. Alors… tu seras mignonne de le garder pour toi !

Lui adressant un clin d’oeil moqueur, elle finit par cracher le morceau, et conclure haussant les épaules à la question de Charlène.

- Lui, faudrait le noyer tout court. Et pas dans du champagne : ça coute trop cher ! Riant, elle reprit, haussant les épaules : comment je le sens ?Je ne sais pas trop. Je crois… que je suis soulagée. Mieux, j’suis heureuse. Fini, les tailleurs noirs à la con ! Et puis. Ma fille aussi est heureuse. Et ça, c’est le meilleur des médicaments.

Elle sourit avant de conclure : après… rien ne nous empêche de lui faire bouffer de la terre quand même : je crois que je me ferais pas mal à l’idée, j’dois dire !

Et vidant son verre, elle hocha la tête, résolue : - Bien évidemment, qu’il faut fêter ça ! c’est pour ça que je t’ai appelée ! Mieux. J’ai r’trouvé le contrat de mariage et un briquet. Ca te dit, on en fait une lanterne japonaise, avant d’aller véritablement boire du champagne ?

Lui adressant un clin d’oeil, elle lui murmura : - En fait… je crois que j’ai juste voulu trouver une excuse pour passer du temps avec ma meilleure copine. Promis, la prochaine fois, je ferai plus soft !

Sers moi de l'amour dans un verre de pastaga

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Quand elle te dit que le champagne viendra tout a l'heure, tu fais une moue digne d'un enfant qui est déçu. Meh. C'est elle qui l'a proposé après tout, elle a pas précisé que certaines réponses étaient piégées. Quelle déception. Comment ça, t'es digne d'une dramaqueen ?

Mais pourquoi t'as proposé du champagne? Je suis un peu plus résistante que ça, je vais pas finir dans le caniveau pour un verre de champagne tu sais ? T'es vilaine de faire des proposition piégées !

Un potin. Sur elle en plus. Tu t'installes donc, posant tes coudes sur la table et ta tête se dépose contre tes mains. Tu es à l'écoute du moindre potin, l'oreille grandement tendue. Prête à accueillir la nouvelle. Et autant dire que tu n'es pas déçue, ne pouvant certainement pas cacher ta surprise face à une telle annonce.

Ouais mais ça, ça se règle ! Laisse moi payer quelqu'un de doué et on en parle plus. Je propose pas de le faire moi-même parce que j'ai pas forcément envie de finir ma vie en prison. Dans tous les cas, vous allez revivre. Tu vas être heureuse et épanouie, ta fille ne pouvait certainement pas te souhaiter mieux tu sais? Retour aux couleurs, aux jolies tenues et à l'amusement entre filles ! Annonces-tu d'un ton excité.

Lui faire manger la terre, par contre, je peux le faire moi-même sans aucun problème ! Ajoutes-tu avec un petit sourire en coin. L'idée t'amuserais presque, tiens.

Fêter ça, brûler un contrat de mariage? Elle a été là pour le faire quand tu avais symboliquement besoin de détruire ce qu'il restait de ce stupide mariage dans lequel tu t'es embourbée, à ton tour d'être là pour elle. Je suis partante ! J'allumerais le briquet pendant que tu le brûles si tu veux, on va faire notre meilleur feu de joie. Et puis après on va fêter ça oui !

Tu ris à l'entente de ses paroles. Oui, ça te fait quand même plaisir à entendre. Elle voulait passer du temps avec toi? Oh mais tu ne va pas la lâcher de la soirée ! Tu vas être gâtée dans ce cas parce qu'on va passer toute la soirée ensemble et on va s'amuser comme on l'aurait fait à 20 ans, alors j'espère que tu es en forme.

Niagara

Elle le savait : sa proposition n’était pas tombée dans l’oreille d’une sourde. D’ailleurs, pour être tout à fait honnête, elle aussi, mourrait d’envie d’en boire, du champagne, pourquoi pas même de se baigner dedans. Mais elle refusait de céder à l’appel si facile de l’alcool.Elle avait bien trop peur de l’état dans lequel elle pourrait terminer. Pourtant Tammy a toujours eu l’alcool joyeux, alors pourquoi avoir peur ? Tout simplement parce là, c’était un cas de force majeur et d’ailleurs, elle était bien heureuse que son amie ait pu se libérer aussitôt. Car plus les minutes passaient plus elle réalisait. Elle n’est pas plus malheureuse pour autant, elle avait juste peur : Tom n’étant plus là, elle pouvait désormais s’habiller comme elle l’entendait, pourquoi pas même faire sa crise d’adolescence tardive. Mais pour le reste ? Comment est-ce que l’on vivait lorsque l’on était seul, d’ailleurs ? Cette question, elle n’avait jamais eu à se la poser : Tom et elle, ça durait depuis l’adolescence. En vérité, rares avaient été les hommes qu’elle avait connus à part lui. Elle ne regrettait rien, seulement elle était dans le flou total. Le regard se perdant, happée par ces questions qui soudain venaient se briser contre ses tempes comme les vagues au bord de mer.

- Ce n’est pas pour toi que j’ai peur ! Mais… tu connais mon sens de l’équilibre approximatif lorsque je suis sobre, non ? Imagine avec… disons … cinq ou six verres dans le nez ? Non. Tu sais quoi ? Tu verras en direct live, ça sera beaucoup plus marrant !

Elle lui adressa un regard amusé avant de reprendre : Tu sais, si j’avais du l’buter… crois moi, j’aurais laissé cette opportunité à personne d’autre : c’est pas l’envie qui manquait, ces derniers temps. Surtout quand j’l’ai vu arriver, la bouche en coeur à l’hotel ! Et quelle gueule il a tiré quand il m’a vue à la place de cette pauvre fille dans le lit ! j’te jure c’était joui-ssif ! Il m’avait pas fait un tel effet d’puis des lustres ! Et sans m’toucher, dieu soit loué !

Oh, doux sarcasme. Tamara affichait maintenant un sourire bien plus franc et amusé en se remémorant la scène improbable. - Oh ! Ouais ! De vraies soirées de copines ! Voilà une vraie idée ! j’achète !
Hochant la tête, elle adressa un clin d’oeil à son amie, puis disparut quelques instants dans le salon, histoire de récupérer le papier incriminé :

- Tiens, c’est lui le coupable de tout ce merdier ! AU BÛCHER ! Viens, allons dans le jardin. Ce serait dommage de foutre le feu à la baraque ! Riant, elle la pris par la main, et sortit au jardin, lui tendant un briquet : un deal restait un deal.

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Quand tu as quitté ton époux, tu es passée par la même phase de questionnement. Certes, Tamara n'a pas été battue par son mari mais se retrouver seule, du jour au lendemain, ce n'est jamais facile. Car malgré tout, une certaine dépendance est présente. Et même si tout ira mieux après, voir clair sur le moment est difficile. Par exemple, avec le recul, tu sais que tu as bien fait de quitter le domicile conjugal. Mais sur le moment? Tu t'es posé la question, ayant cette peur que tes enfants te reprochent de les avoir séparé de leur père. Force est d'admettre que tu avais cette boule au vendre à l'idée de pas arriver à faire quoi que ce soit sans lui. Et s'il avait raison? Et si tu étais une incapable comme il te le répétait si souvent? Rapidement, tu as balayé cette idée de ton esprit. Maintenant, tu dois être là pour ta meilleure amie. Pour l'aider à encaisser et à avancer. C'est ton rôle d'amie et tu tiens particulièrement à le prendre très à coeur. C'est normal après tout.

Je sais mais... Faut s'amuser, non? Fêter ça parce qu'après tout, c'est quand même pas rien ! C'est un nouveau départ, une nouvelle Tamara qui va pouvoir faire ce qu'elle veut, s'habiller comme elle en a envie et pour se plaire à elle-même, non parce que son mari lui a dit. C'est une nouvelle vie qu'on doit fêter là alors... S'il y a une occasion pour finir complètement saoule, nues dans une fontaine ou peu importe, c'est ce soir.

En même temps, depuis quelques temps, tu le trouvais con. Son mari. À croire que son cerveau a glissé de sa tête à ses bijoux de famille. Pris à son propre jeu, il a été piégé. Quel dommage. Karma.

N'empêche qu'il est vraiment stupide. Il s'est douté de rien. Tu aurais dû faire une photo de sa tête pour me montrer ça tiens ! J'aurais adoré voir son visage décomposé sous la surprise quand il a réalisé qu'il allait pas se taper un coup avant de revenir à tes côtés pour faire semblant d'être le marin parfait et le père de l'année.

Quoi qu'il en soit, il a tout gâché par ses propres moyens, avec ses conneries. Et tu ne vas certainement pas être triste pour lui. L'adultère ne reste jamais impuni. Rectification ; Ça ne doit jamais rester impuni. Tu regardes Tamara rejoindre son salon pour récupérer ce dit contrat de mariage dont elle parlait. Sans un mot, tu hoches simplement la tête avant de te lever. Serrant délicatement sa main, tu la suis jusqu'au jardin où elle te tend un briquet. Évidemment, tu le prends avan de le faire fonctionner sans perdre une seule seconde. Il ne lui reste plus qu'à le mettre au dessus de la flemme et son contrat sera réduit en cendres. Littéralement.

Niagara

Elle avait beau être touchée par la situation, Tamara s’était fait la promesse de ne pas se laisser abattre : après tout, elle n’avait pas encore cinquante ans et des tonnes de projets ! Le demi-siècle était peut-être proche, mais sa vie était loin d’être finie. Et puis elle était bien entourée : elle avait sa fille, ses amis, son travail… et Charlène, soutien indéfectible sans qui, parfois, elle se demandait bien ce qu’elle pourrait faire… Mais ça, elle était encore trop pudique pour le lui dire. Alors à la place, elle préférait la taquiner, comme une ado, histoire de faire passer le message… après tout : qui aime bien chatie bien, non ?

A la remarque de la blondinette, Tammy hocha la tête « ouep. Et pas qu’un peu ! j’ai déjà refilé ses tailleurs de grand-mère à une association : ça rendra service aux plus démunis et moi, ça m’fait de la place. Dommage que j’ai pas pensé à ça plutôt : j’aurais p’t-être pu leur laisser Tom, tu crois pas ? » riant satisfaite de sa remarque (comme quoi finalement, elle avait besoin de peu pour s’amuser!) et elle haussa les épaules « Tu finiras nue dans une fontaine si tu veux, j’ai toujours su que c’était un vieux fantasme ! Pour moi, fait trop froid ! » elle ricana lui adressant un clin d’oeil amusé, puis elle partit en quête de ce contrat dont elle voulait se débarrasser au plus vite.

« Tu sais ce qu’on dit. Y’a que les imbéciles qui doutent de rien ! En tous cas… c’est vrai que je regrette de pas avoir filmé. J’aurais pu foutre ça sur youtube ! t’imagines ? « Prank ! Je piège mon mari en me faisant passer pour sa maîtresse. Pouce bleu, abonne toi, je rends. » »

C’était sincère : elle regrettait presque de ne pas y avoir pensé plus tôt. Et pour cause : non seulement il serait passé pour le crétin qu’il était, mais en plus… elle aurait peut-être pu se faire de l’argent grâce à la vidéo ! Justice aurait été faite, elle, elle aurait bien ri, la boucle aurait été bouclée, fin de l’histoire.
Adressant un sourire complice à Charlène, elle se rendit dans le jardin, donna le briquet à son amie qui l’alluma presque aussitôt et sans attendre à son tour, elle approcha la feuille de la flamme : bientôt libérée de ses obligations de femme mariée, elle jubilait, avant de secouer la main : « Merde c’est chaud et ça pue le cramé ! Exactement comme mon mariage ! Allez. Sayonara, sucker ! » soulagée, elle souffla de satisfaction avant de proposer : « bon… on va s’le boire, ce champ’ ? c’est pas bon, quand ça attend de trop ! »

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Tamara a encore une partie de sa vie devant elle, pourquoi se priverait-elle d'en profiter? À tes yeux, son mari l'a enfermée dans des cases qui l'arrangeaient bien. Et l'amour, ce n'est pas ça. Quoi qu'il arrive, tu veilleras toujours à la supporter. Parce que c'est ton rôle d'amie, parce que tu es comme ça, tout simplement. Tu ne doutes pas que c'est réciproque d'ailleurs. L'amitié est forte, présente, et tu n'as pas le souvenir de lui avoir dit que tu l'aimais, mais toutes ces fois où vous vous amusez à vous châtier de la sorte, c'est votre manière à vous de vous le dire, c'est tout.

Tu as bien fais, j'ai toujours détesté ces tailleurs si tu veux tout savoir. Tu es pétillante avec des couleurs, ça te rend mille fois plus jolie encore. Je suis certaine qu'il ne voulait pas que tu attires l'attention. Mais comme ça? Tu vas attirer tous les regards ! Puis si tu veux tout savoir, Tom, je nel'aurais pas laissé dans une association. Non, j'aurais opté pour un centre de triage des déchets. ! Et évidemment, il est non recyclable. riant à la remarque de ton amie, tu réponds ensuite du tac au tac. Alors de mes fantasmes, non ! Mais d'une to-do-list que j'ai concocté dans ma tête, oui !

Un fou rire te prends face à cette semi blague qu'elle vient de faire. Elle en aurait été capable, tu n'en doutes pas. Mais juste imaginer ça... Ça aurait été à hurler de rire, tu n'en doutes même pas. Tu aurais tellement dû, même s'il se serait probablement fait insulter dans les commentaires... Et qu'il aurait pu porter plainte. Mais on aurait réglé le problème assez vite.

Ensuite, les choses sérieuses commencent. Mais c'est aussi le plus fun, sans aucun doute. Brûler ce foutu contrat de mariage, c'est ce qui était prévu. Toi? Tu t'es occupée de tenir le briquet et de l'allumer pendant qu'elle met son contrat de mariage au dessus du feu. Burn, baby, burn. Ça pue le cramé? Forcément, le feu, ça brûle. Merci Captain Obvious, mais avouons que ça te fait rire. Le contrat brûlé, tu ôtes ton doigt du briquet avec un sourire satisfait. Maintenant?! Faut fêter ça ! Et sans perdre une seule seconde, tu entraines ta meilleure amie au sein de sa propre demeure avec enthousiasme. Une nouvelle vie commence et tu comptes bien l'accompagner à travers ces étapes.

Niagara

Ses compliments font plaisir à Tamara. Pour la première fois depuis maintenant des années, elle se sent de nouveau elle même. Pas une vieille. Pas une ado non plus. Et pourtant, dans sa tête, elle est loin d’avoir cinquante ans ! Elle repense à ses rêves d’adolescente, un peu nostalgique et rêveuse. Bien sûr, certains avaient été réalisés : il y avait eu l’enfant et le mariage. Bon, l’un des deux s’était transformé en cauchemar, mais ça restait tout de même un truc de coché dans sa liste des choses à faire, qu’elle avait instaurée lorsqu’elle avait à peine vingt ans.
Regardant les flammes s’élever vers le ciel, elle avait été happée par la couleur qu’elles avaient. C’en était si beau, que l’espace d’un instant, elle se voyait bien devenir comme ce type, amoureux des flammes, qui s’était mis à tout cramer sur son passage, faisant ainsi trembler une région, tout un été. Où cela s’était il passé ? Impossible qu’elle s’en souvienne. Elle savait simplement avoir gobé cette information sur internet, entre deux articles débiles du type « VOUS NE RECONNAITRAI JAMAIS CES STARS DES ANNÉRS 80 : LA NUMERO SINQ VA VOUS AITONNER. » (oui, les fautes dans le titre étaient d’origine. C’était d’ailleurs ce qui l’avait frappée : on n’oublie pas une insulte telle à sa langue natale.)… Perdue dans ce moment de contemplation, elle déchanta bien vite, secouant frénétiquement sa main en sentant la brûlure. Dédramatisant aussitôt, elle laissa le dernier morceau de papier calciné tomber au sol, portant son doigt à sa bouche : « attends… toi aussi, tu as une liste de trucs à faire avant d’être vieille ? Eh bien… mon amie, je te propose de cocher quelques uns de nos goals adolescents… Pas plus tard que ce soir ! t’en dis quoi ? » adressant un clin d’oeil à son amie, elle rentra dans la maison, avant de conclure « meh. La vidéo sur youtube, ç’aurait été lui donner de l’importance. Or… il y a déjà un moment, qu’il n’en avait plus rien à faire de moi. Pourquoi j’aurais lui accorder du crédit ? » lui adressant un clin d’oeil, elle conclut : « surtout lorsque… j’peux décrire la scène et en rajouter des caisses pour lui faire 1)une réputation de p’tite bite et 2)… Le rendre plus ridicule que ce qu’il n’était déjà ! Pourtant, y’avait déjà un bon niveau ! » et adressant un clin d’oeil à son amie, elle précisa « promis. Toi, t’as eu la version sans exagération. Avoue, même normale, cette histoire était drôle ! » et attrapant sa veste, Tamara hocha la tête : « Oh que oui. Allons y ! ça m’a mise en jambe, cette histoire ! j’ai envie de faire la fêêêêête ! » dit-elle en mettant son sac en bandoulière, morte de rire.

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Ces compliments sont sincères, évidemment. Tamara est ta meilleure amie et, entre vous, pas de mensonges ! Mieux vaut une vérité qui blesse qu'un mensonge qui panse les plaies avant de rendre ça encore plus douloureux. Vous avez toujours été d'accord à ce sujet. Comme deux doigts d'une main. Il y a parfois eu des désaccords, mais dans la globalité, votre avis est commun et aussi clair que de l'eau de roche. Tamara mérite mieux. Qui sait, peut-être refera-t-elle sa vie tôt ou tard? Rien n'est impossible après tout, il ne faut jamais dire jamais, parait-il. Malheureusement, le moment de plaisir où vous voyez ce contrat brûler car Tamara a manqué de se blesser. Ce qui n'était pas le but non plus, avouons-le. Bah, euh... Oui, quand même. Il y a encore des choses que je veux réaliser. Et on pourra en réaliser certaines si tu veux mais... Je ne pourrais pas toutes les réaliser ce soir. Ou pas forcément avec elle, malheureusement. Parce que oui, tu t'es récemment remise dans l'idée que tu as ce désir de refaire ta vie avec quelqu'un d'autre avant de quitter cette si jolie planète. Tout comme tu veux découvrir de nouveaux horizons en partant en vacances. Mais il y en a quand même quelques unes que vous allez pouvoir réaliser ce soir, oui ! Ça aussi, laisse le bien croupir comme un con, c'est pas si mal en fin de compte. Ajoutes-tu en haussant les épaules, un léger sourire aux lèvres. Tu ris ensuite, parce qu'il vaut avouer qu'elle est très drôle mine de rien. C'est pas faux, puis il se colle déjà une mauvaise réputation tout seul aussi. Tu récupères simplement ton sac à main, n'ayant pas quitté ta veste. Faire la fête? Cette idée te mets en joie ! Allons-y, je suis prête à passer une soirée de folie. Même un peu impatiente, tellement que tu rejoins déjà la porte d'entrée afin de partir. Comment ça, t'es pire qu'une gosse? Ça arrive, effectivement.

Niagara

Un peu plus, et Tam aurait fini aux urgences. Mais elle s’en foutait. Mieux, elle était heureuse : enfin, elle avait fait ce dont elle rêvait depuis des mois, peut-être des années. Elle avait tellement donné pour ce mariage, tant essayé de le relever, qu’aujourd’hui, définitivement le détruire l’apaisait. Elle qui avait tout donné pour ne pas laisser couler ce navire pourtant déjà bien attaqué par les termites avait manqué d’y laisser sa santé. Sans même réaliser que de son côté, sa fille aussi en prenait un coup. Et c’est d’ailleurs ce qui avait fait déclic. Elle était prête à être malheureuse, à s’en prendre plein la tronche, mais hors de question d’éclabousser leur fille. Trop. C’était trop. Il avait fallu agir et Tamara n’avait pas pris meilleure décision depuis bien longtemps !
Adressant un sourire à son amie, elle hocha la tête « Dans ma liste j’ai… voir les chutes du Niagara et y sortir le shampoing. J’pourrai pas le faire ce soir non plus mais… qu’est ce que ça fait ? On peut bien faire quelques autres trucs, non ? » riant légèrement, elle adressa un clin d’oeil à Charlène. Et riant de plus belle à l’affirmation de son amie, elle haussa les épaules « sa tronche elle même, lui fout une réputation. Non mais franchement, comment j’ai pu rester mariée avec Jabba aussi longtemps ! Quelle angoisse ! l’amour rend pas aveugle, il te fait perdre ton bon goût, ouais ! Ew ! » un frisson de dégoût lui parcourut l’échine. En arriver à un tel point, jamais elle ne l’aurait cru. Elle qui l’avait tant aimé, cet ado beau comme un dieu à leur rencontre. Intelligent, sensible… Comment avait-il pu se métamorphoser en Gollum, conduit par le seul appât du gain ? Ça échappait à Tamara qui n’avait jamais été comme ça. Mais ce mystère serait résolu plus tard. Pour le moment, elle sortait de chez elle, envoyant un message à sa fille, puis ferma à double tour. « Tu vas peut-être me prendre pour une folle, mais… ça te dit, d’aller en boite ? »

Sers moi de l'amour dans un verre de pastaga

Where have the times gone? Baby, it's all wrong. Where are the plans we made for two? If "Happy Ever After" did exist, I would still be holding you like this. All those fairy tales are full of shit. One more fucking love song, I'll be sick ı @Tamara Wordsworth & @Charlène Stappord

Voir ton amie si heureuse te fait plaisir. Tu l'as tant vue se battre pour faire tenir ce mariage, elle a fourni tant d'efforts même si elle était la seule de ce mariage à avoir redoublé d'efforts. Maintenant, elle est tout simplement libre. Maintenant, ton rôle va être de la soutenir. Car même si elle a pris la meilleure décision qui soit, faire le deuil d'une partie de son passé n'est pas forcément chose aisée non plus. Faire quelques petits objectifs de vos to-do-list respective? Telle est la proposition de ta meilleure amie. Et pourquoi pas, après tout? Vous n'avez qu'une vie non? Alors autant en profiter avant qu'il soit trop tard. Effectivement oui, on peut tenter de remplir quelques petits objectifs ce soir, puis ça peut être assez fun je pense ! Vu comment ça tire à balles réelles rien que pas les mots qu'elle emploie, tu ne peux pas t'empêcher de pouffer de rire.Je ne me serais pas permise, disons qu'il en faut pour tous les goûts, qu'ils soient bons ou mauvais. Enfin, surtout mauvais dans son cas... Du moins maintenant. Ça, c'est fait et ce n'est plus à refaire. Après tout, elle l'a aimé cet homme. C'est qu'il avait été génial tôt ou tard. Mais le beau prince charmant cache parfois le pire des monstres, il suffit de voir comment tout a vrillé avec ton ex- époux qui donnait l'apparence du gendre parfait avant de perdre son emploi. Aller en boîte, dit-elle? C'est pas un truc de jeunes ça? Est-ce que vous allez seulement rentrer? Si tu penses qu'on arrivera à rentrer, ça pourrait être plutôt drôle j'avoue ! Parce que malgré tout, tu ne dis jamais non à faire une ou deux bêtises. Encore une fois, tu n'as qu'une vie, et elle est déjà bien entamée en plus d'être courte. Alors autant s'éclater et en profiter.

Niagara

Des idées plein la tête, Tamara en avait. Elle qui avait pensé son imagination morte pendant quelques temps, s’autorisait à présent à vivre de nouveau. Enfin, elle osait. Au diable le qu’en dirait-on, au diable les idées nauséabondes qu’au fil du temps, Tom avait su lui mettre dans la tête. Être ronde n’était pas synonyme de « vas te cacher ». Tamara, ça, commençait à le comprendre de nouveau. Mieux encore, elle était de plus en plus à l’aise avec l’idée. Aussi cela ne lui parut pas saugrenu, voire même assez logique, de proposer à Charlène de sortir en boite. Pas pour se prouver quelque chose. Pas parce qu’elle supportait mal l’idée de vieillir : elle n’avait en réalité aucun problème avec ça. Cependant, elle devait bien reconnaître qu’une sortie avec Charlène lui ferait le plus grand bien. De la bonne musique, de l’alcool, elle en avait besoin. Et si on pouvait trouver ça dans les bars, une chose lui manquerait pourtant dans son pub préféré : la promiscuité. Mieux encore, ce besoin de sentir des bras autour d’elle, le temps d’une danse. Réconfort éphémère mais précieux, Tamara recherchait ces petits moments précieux plus qu’en temps normal. Et n’importe qui en habilité de lui donner un shoot d’endorphine serait le bienvenu. Adressant un clin d’oeil à Charlène, elle reprit « assez fun ? Tu rigoles j’espère ! Ça va être GÉ.NIAL. ! » Sourire jusqu’aux oreilles, elle se mit en chemin jusqu’à la boite, haussa les épaules : « mais ouais ! Regardes nous, on est en bombe ! j’suis sûre que les videurs se battrons pour nous ! : à qui nous fera entrer le premier, j’suis certaine que ça va se jouer comme ça ! » et lui adressant un clin d’oeil, elle demanda : « ok. Alors, y’a quoi, sur ta liste, à toi, ma belle ? » et tout sourire, elle se rangea dans la fille d’attente, patientant sagement qu’un videur ne daigne les faire entrer sans poser de question. « le point positif… c’est qu’on ne demandera pas nos cartes pour s’assurer qu’on a bien 21 ans ! »

Sers moi de l'amour dans un verre de pastaga

Where have the times gone? Baby, it's all wrong. Where are the plans we made for two? If "Happy Ever After" did exist, I would still be holding you like this. All those fairy tales are full of shit. One more fucking love song, I'll be sick ı @Tamara Wordsworth & @Charlène Stappord

Ce soir, vous allez vous rendre en boite et profiter. Bon, en partant du principe que vous pourrez rentrer. Ça, c'est une autre affaire. À voir sur le moment. Autrement, vous improviserez, c'est pas grave. Mais vous n'avez rien à perdre à essayer, c'est une certitude. Dans tous les cas, cette petite soirée te fera le plus grand bien, même si tu risques de finir avec une sacrée gueule de bois d'ici demain matin. Sauf qu'après tout, on a qu'une vie donc autant en profiter à fond. Oui, si on rentre... Dis-tu en gardant une certaine réserve. Soyons honnêtes, ce n'est pas sûr que vous puissiez rentrer pour autant donc tu ne veux pas partir en étant trop confiante. Ensemble, vous vous mettez en chemin jusqu'à cette fameuse boîte où Tamara désire se rendre. J'aimerais être aussi confiance que toi mais je propose qu'on voit là-bas, sans se faire trop d'espoirs pour autant. Mais dans tous les cas, on va s'amuser. Si c'est pas là, ça sera ailleurs ! C'est plus fort que toi, il faut que tu gardes cette part de doute, sans vouloir être rabat-joie puisque tu as quand même l'intention de t'éclater à fond ce soir. Face à cette question, tu prends le temps de réfléchir quelques instants avant de répondre. Je veux partir sur un coup de tête dans une autre ville, ou même dans un autre pays, sans prévenir personne. J'ai envie d'aller nager dans la mer en pleine nuit, peut-être même en sous-vêtements ou complètement nue si ça me chante ! Ou pourquoi pas dans une cascade ? On pourrait même aller jouer au Poker à Las Vegas ! Oh puis j'ai envie d'adopter un chien ! Et ce ne sont que quelques éléments de cette fameuse bucket list. À sa remarque, tu exploses de rire. Sans rire, tu nous as vue? Forcément qu'ils douteront pas de notre âge. Oh non, faudrait être complètement aveugle pour ça. Patiemment, vous attendez votre tour, tu es curieuse de voir si ça va passer.

Niagara

Tamara en était certaine : elles entreraient en boite, quoiqu’il arrive. Et pour ça, elle avait même un plan. Voire même deux. Après tout, des gamins mineurs voulant entrer, il y en avait tous les jours en masse, devant les boites. Combien se faisaient recaler à l’entrée, tristes comme des pierres à l’idée de cette soirée en théorie mémorable, en pratique ratée ? Tamara haussa les épaules, un air taquin sur le visage « bien sûr, qu’on va rentrer ! j’ai une idée de génie ! » et amusée, elle lança « mais… tu verras ça bien assez tôt. Et puis si ça se trouve, on aura pas besoin de s’en servir alors... » et ricanant, elle lança « oui. J’aime cultiver le mystère. Ne m’en veux pas ! » Et riant elle hocha la tête. Dans le fond, Charlène avait raison ; si ce n’était pas là, ce serait ailleurs. En réalité, du moment que toutes les deux s’amusaient, elle se fichait éperdument de l’endroit. D’ailleurs, elles commençaient déjà à se mettre dans la confidence de la liste de leurs envies les plus folles, à faire avant de mourir.
« Oh ! Las Vegas ! Ça tombe bien, moi, j’veux aller danser avec le sosie d’Elvis ! Peut être qu’on pourra se faire un poker avec lui et faire d’une pierre deux coups ? » riant, elle poursuivit « pour le reste, j’avoue que j’ai toujours eu cette envie de me barrer sur un coup de tête. Ou de me baigner nue dans une fontaine juste pour me marrer. Voire même… d’y mettre du bain moussant, pour toujours plus de fun ! »

Elle ricana : s’imaginait déjà avec son bonnet de bain et son peignoir. Et ça la faisait marrer. « OH ! Et aller lécher la liberty bell à Philly ! Ça va de soi ! » Adressant un clin d’oeil à Charlène, elle conclut « bah, ça nous fait un avantage, pense a tous ces gamins qui se font jeter jour après jour ! » là, elles sortirent, arrivant quelques minutes plus tard dans la file d’attente de la boite « moment de vérité, nous voilà ! »

Sers moi de l'amour dans un verre de pastaga

Where have the times gone? Baby, it's all wrong. Where are the plans we made for two? If "Happy Ever After" did exist, I would still be holding you like this. All those fairy tales are full of shit. One more fucking love song, I'll be sick ı @Tamara Wordsworth & @Charlène Stappord

Bizarrement, tu es un peu plus sceptique qu'elle à l'idée de rentrer dans une boite de nuit. Mais bon, qui sait ? Ce n'est pas impossible ! Puis, au pire, vous finirez complètement saoule dans un barre avant de danser sur le comptoir du même bar avant de vous faire jeter dehors. L'un dans l'autre, ce ne sont pas les possibilités qui manquent non plus ! La connaissant, vous allez fêter ça ce soir, peu importe où et quoi qu'il en coûte. À ses paroles, tu ris avant de répondre assez naturellement. Alors, ma chérie, faut que je te le dise mais... Dire que t'as une idée de génie, ça me rassure pas, au contraire ! Déjà, quand est-ce que un "J'ai une idée de génie" a bien abouti, sérieusement? Surtout pas quand vous êtes ensemble, c'est bien le truc à ne pas dire ! Je vois ça, ma curiosité est piquée à vif, j'ai envie de savoir moi ! Puis, surtout, dans quoi elle a encore prévu de t'embarquer ? Visiblement, vous avez quelques envies communes toutes les deux. Est-ce une bonne idée de lui proposer de les réaliser? T'es encore sobre là, c'est bien ça le pire ! Eh bien... Allons nous fêter ton divorce, et on verra où on se réveillera demain matin ! Parce que vous connaissant, c'est pas impossible que vous finissiez dans une chambre d'hôtel à Vegas d'ici demain, juste histoire de dire "j'avais un rêve, alors je me suis levée et je l'ai réalisé" avec un air très philosophique... Enfin, surtout pour justifier vos conneries, oui.

Aux paroles de ta meilleure amie, tu exploses de rire. Elle en est là? Après, ça peut être drôle ! Par contre, prévois de l'alcool pour après. Mais j'imaginais pas du tout ça comme réponse. Dis-tu avec le sourire. Rapidement, vous vous retrouvez donc dans la file d'attente de cette boite de nuit. Tamara semble plus sereine que toi d'ailleurs. Un peu pessimiste? C'est rare, pourtant. Il faut faire preuve de patience jusqu'à ce que, enfin, votre tour arrive.

Niagara

Tam voyait bien que Charlène était plus sceptique que la fosse moyenne. Bon, en réalité, ça pouvait se comprendre. Non mais franchement. A bien y regarder, qui, grand dieu QUI les laisserait entrer dans une boite branchée ? Elles étaient bien trop… trop… enfin… pas assez…
Et pas assez quoi, hein ? Bon, d’accord, on pouvait en convenir, elles n’étaient pas vraiment l’archétype des individus qu’on pourrait croiser habituellement dans ce genre d’endroits, mais bon dieu, elles n’étaient pas non plus périmées, loin de là ! Non, elle ne finiraient pas encore à la casse. En tous cas, pas ce soir. Elle avait décidé qu’elles pourraient entrer et pour ça, elle avait même un plan bien ficelé !

Lui adressant un sourire, elle avait écouté attentivement son amie lui avouer certaines de ces choses qu’elle avait mises sur sa liste. Vous savez, cette fameuse liste qui attestait que oui, c’était officiel, on avait bel et bien vécu ? Et celle de Charlène, comme celle de sa meilleure amie semblait terriblement bien remplie.
Très sérieuse, elle n’en avait pas perdu une miette, lui adressant un sourire : « hm. Donc… si je comprends bien, on va pouvoir réaliser quelques uns de tes rêves, ce soir ! » lui avait elle lancé en riant. Les siens ? Peut-être aussi. Pour le moment, elle ne voyait pas encore vraiment de quelle façon, mais la soirée n’avait pas encore commencé : elle ne s’interdisait rien !

Haussant les épaules, elle avait pris un air faussement triste « alors là, ma Cha-kira, franchement, tu pourrais me vexer ! » avait elle lancé avant de, quelques secondes plus tard, pouffer de rire. Et une fois dans la file, elle avait opiné du chef : « En voilà, une idée qu’elle est bonne ! Tu vois, toi aussi, tu as des idées de génie ! » avait-elle fait remarquer, morte de rire, observant les gens qui entraient ou se faisaient virer … « bingo ! » elle fit signe à Charlène de la suivre, ayant repéré un groupe de gamins qui venaient de se faire jeter : « Oh… messieurs » avait-elle lancé aux videurs « je suis sincèrement désolée, je crois qu’il y a méprise. Ces enfants, ce sont les notres, nous les accompagnons. Il va sans dire que malgré notre beauté et nos corps somme toute extrêmement bien conservés, nous avons plus de 21 ans. C’est donc légal. Vous nous laissez entrer ? » coup de bluff, service rendu BAM, service deux en un. Elles étaient entrées, les videurs leur offrant des yeux levés au ciel en quasi yeux blancs tant ils étaient blasés. Tam salua les gamins, avant de lancer, toute fière à Cha’ : « alors ? j’t’avais pas dit qu’on entrerait ? » et toute contente, elle s’était dirigée vers le bar « on se la prend cette coupe de champagne ? »

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Evidemment que les idées de ton amie te laissent assez sceptiques. Tu as beau l'aimer comme une folle, mais il faut avouer que lorsqu'elle te dit qu'elle a une idée, ce n'est jamais annonciateur de bonne nouvelles. Au contraire, c'est plutôt un signale d'alarme qui te dis Fuis au plus vite si tu veux préserver ta santé mentale !, enfin ce qu'il en reste. Puis, vous n'avez plus vingt ans non plus, ce n'est donc pas si improbable que ça qu'on vous refuse l'entrée. Tu n'en serais ni surprise, ni vexée à vrai dire. Ça semble si... Prévisible? Garanti ?

Il y a encore un tas de choses que tu as mis sur cette fameuse bucket list et que tu ne lui as pas dis. Peut-être un peu par honte, indirectement? Ou parce que ça paraît dérisoire de lui confier de telles choses? Quoi qu'il en soit, tu gardes ce petit bout de jardin secret pour toi, et juste pour toi. Eh bien, qui sait ? Je suppose qu'on répondra à cette question demain matin, tu ne penses pas ? Avec vous deux, tu as retenu une chose : Ne jamais dire jamais. Car tout peut arriver, absolument tout. Te réveiller à Vegas dans le même lit que ta meilleure amie ne te surprendrait même pas donc... Qui peut dire où vous mènera cette soirée? Tu es bien curieuse en tout cas, c'est une certitude.

Aux paroles de ton amie, tu lèves les yeux au ciel. Si tu continues à m'appeler Cha-kira, c'est moi qui risque de me vexer. À ton tour, tu éclates de rire. Mon Dieu, qu'elle est folle. Mais que tu l'aimes. En même temps, je pense qu'on aura besoin de se désinfecter la bouche après ça alors autant lier l'utile à l'agréable ! Dès qu'elle te fais signe de la suivre, tu t'exécutes sans poser de questions. Tes yeux deviennes presque ronds face à l'ampleur du mensonge qu'elle vient de balancer. Elle a pas osé, bordel, elle a pas osé ?! Bien-sûr que si ! Et le pire, c'est qu'elle parvient à vous faire rentrer ! Tu exploses de rire une fois à l'intérieure. T'es malade, t'as pensé à consulter un psy? Je pense que ça urge ! Et, sur ces mots, l'entraines avec toi afin d'aller vous prendre deux verres.

Niagara

Tamara arqua un sourcil, prenant les épaules de son amie. Un large sourire se dessina sur son visage, et elle se mit à rire : « ne t'inquiètes pas ma chérie, tout est normal ! y’a bien longtemps qu’on l’a enterrée, ma santé mentale, souviens toi ! » ricanement suivi d’un clin d’oeil. Oups. A force d’avoir cette réputation de folle à lier, elle allait bien finir par le croire, qu’elle n’était pas nette. Mais pas d’inquiétude : si l’on en croyait le chapelier fou dans l’Alice de Sir Caroll, il paraissait que tous les gens bien, l’étaient, dingues ! Pour le moment, elle n’avait qu’une hâte, celle de faire toutes ces folies que Charlène et elle évoquaient avec enthousiasme. Oui. Elle en avait envie, de faire des bêtises plus grosses qu’elle. Des dont elles se rappelleraient encore longtemps toutes les deux, et qui pourraient leur faire dire sans hésiter qu’elles avaient vécu.
Un air faussement attristé se dessina sur son visage : « Oh, allez ! Elle est jolie Shakira ! Et puis elle danse super bien en plus ! Mieux que moi, en tous cas ! Tu m’apprendras, dis ? » lança-t-elle, morte de rire. Et arquant un sourcil, elle répondit du tac au tac, lorsque son amie lui expliqua devoir boire pour se désinfecter la bouche « olah, tout doux, docteur mamours, on va pas boire du gel hydroalcoolique, mais bien… du champ ! » lui adressant un clin d’oeil, elle lui fit ensuite signe de la suivre, avant de mettre en place son stratagème. Et une fois à l’intérieur, tout aussi morte de rire que son amie, elle haussa les épaules « un psy ? Quel psy ? Il m’a renvoyée quand j’lui ai dit que la voix dans ma tête entend des voix dans la sienne ! » et reprenant son sérieux, elle la suivit, serrant doucement sa main dans la sienne « n’empêche… que ça a marché ! On obtient toujours ce qu’on veut, avec un peu de conviction ! » lui adressant un clin d’oeil, elle sourit, satisfaite, avant de commander les deux verres qu’elle réceptionne quelques instants plus tard « à notre amitié ma Cha’ ! Chicks before dicks ! »

Sers moi de l'amour dans un verre de pastaga

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Les propos de ton amie t'arrachent un rire assez franc, tu ne t'attendais définitivement pas à ça, à vrai dire. Mais c'était assez drôle, il faut le reconnaitre. Je suppose qu'on est pas amies pour rien après tout, pas vrai ?! Bien-sûr, il lui faut une amie aussi folle et déjantée qu'elle pour ça. En même temps, tu t'ennuies un peu trop vite avec les gens normaux. Peut-être parce que tu connais Tamara depuis longtemps et qu'elle est, à tes yeux, l'amie idéale que n'importe qui aimerait avoir. Elle est ce genre d'amie que tu peux appeler à trois heures du matin en lui demandant simplement de ramener une pelle et qui ne posera pas de questions, de celles qui serait prête à fournir un alibi ou à fracasser quelqu'un juste parce que tu lui demandes. Jamais elle ne t'as laissée tomber. Sa folie fait partie d'elle, et tu aimes tellement ce côté totalement fou de sa personnalité. Et autant dire que ce soit, la soirée risque d'être bien animée vu les projets que vous avez afin de fêter son divorce. Sayonara connard !

Rassures-moi, tu sais que je ne pratiquais pas exactement les mêmes danses que Shakira ? Je suis loin d'avoir un tel déhanché ma chérie ! Et le pire, c'est que c'est totalement faux. Danse classique ou pas, tu n'as aucun problème à danser. Et contrairement à ce que tu peux dire, tu sais te déhancher et danser en soirée, juste que tu ne t'en rends pas forcément compte. Un sourire en coin apparait suite à ses propos. Je parlais pas de gel hydroalcoolique. Par contre, j'avoue qu'il est bien mignon docteur Mamour ! Je me le taperais bien. Quoi que j'ai toujours préféré Docteur Glamour, il est plus sexy et je suis certaine qu'il ferait des folies au lit ! Dis-tu avec un brin d'humour dans la voix. Enfin, si l'occasion se présentait, est-ce que tu y résisterais ? Tout dépend de ta situation sur le moment. Donc, son psy imaginaire a fuit ? Tiens donc ! Comprends-le, ton cas est probablement tellement complexe qu'il a dû lui-même voir un psy ! C'est une psy-ception ! Et le pire, c'est que tu n'as même pas bu pour être aussi perchée. Non, c'est ton état naturel. C'est encore pire. Après avoir attrapé ton verre, tu trinques avec ton amie Exactement ! Après avoir fait tinté vos verres, tu en bois une grande gorgée, ton regard se pose sur elle. Alors, tu veux commencer par quoi?

Niagara

Elle hocha la tête « bien évidemment, qu’on est pas potes pour rien ! Je choisis mes amis avec précaution ! Et… toi, t’es ma meilleure copine alors juge par toi même ! On doit avoir le même pète au casque, minimum ! » elle se mit à rire de plus belle, avant de lui adresser un clin d’oeil. Déclarer l’amour en lançant des taquineries, c’était sa façon de montrer à ceux qu’elle aimait qu’elle tenait réellement à eux. Faire passer le message dans une toile de bêtise, sans doute par pudeur. Elle était si heureuse, de fêter la fin de ce mariage destiné à couler, avec sa sœur de coeur. Bon dieu. Enfin, elle sentait le goût de la liberté. Tam avait toujours été là pour Cha, dans les bons comme dans les mauvais moments, et force était de constater qu’entre elles, ça n’avait jamais été à sens unique. D’autant que là… c’était un mauvais moment de prime abord… transformé en un excellent ! Que demander de mieux ?

A la remarque de Charlène, Tamara se mit à rire : « teuhteuhteuh ! Tu n’as peut être pas fait un doctorat en twerk, mais je t’ai assez vue danser en soirée pour pouvoir assurer que tu as un déhanché à en faire palir la colombienne je t’assure ! » Quand on vous disait, que les deux amies étaient aussi folles l’une que l’autre ? Maintenant, Charlène voulait se taper le docteur glamour ! Tamara éclata de rire « oh. Promis darling. On va te le trouver avant la fin de la soirée, je m’en fais ma mission première ! Enfin… aussi première que tous ces objectifs qu’on s’est lancés. Car oui, ce soir, je compte bien finir par lêcher cette putain de libertybell ! » elle se mit à rire de nouveau, remerciant le serveur de leur donner leurs verres et trinqua avec son amie « mais t’as raison. Il est carrément plus sexy, le docteur glamour ! Tu m’raconteras, hein ?» avait elle lancée d’un ton amusé avant de reprendre, hochant la tête, incrédule « ah bah oui ! Mais ils devraient être contents, les psys, je donne du travail a tous, comme ça, pas de jaloux ! Ils vont tous se voir entre eux, après m’avoir étudiée ! » riant, elle prit une gorgée de son verre et réfléchit quelques instants « déjà… j’crois que je veux qu’on danse. Mais pas les danses des années 80, hein ? On va leur montrer à ces gamins, ce que c’est que de vraiment se déhancher! Ready ?»

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Tamara et toi, ça a toujours une amitié assez belle et pourtant, assez simple. Vous partagez des valeurs très similaires, vous parvenez même à vous comprendre sans un seul mot, digne d'un couple marié depuis des années alors que pas du tout. Entre vous, un amour amical règne en beauté. Les taquineries aussi, mais attention ! Ce n'est pas parce que tu te permets de la charier et de lui balancer des conneries sous couvert d'humour que quelqu'un d'autre peut se l'autoriser. Ah non ! Sinon, un meurtre aura lieu en ville dans les plus brefs délais, eh ouais. Rien que ça. On rigole pas avec l'amitié, et surtout pas toi. Alors oui, évidemment, tu vas être là pour l'aider à fêter et à traverser ce divorce, parce que de toute façon, Tamara méritait clairement mieux qu'un goujat comme son mari. Ce genre de types devrait brûler en enfer d'ailleurs. Comment ça, t'es un peu extrême dans tes pensées ? Absolument pas.

Mais non, exagères pas ! Tu en fais toujours des tonnes ! Oui, tu adores danser en soirée comme au quotidien d'ailleurs. Mais au point de dire que tu as le déhanché de Shakira ? Certainement pas. Ah, Tamara... Toujours dans l'exagération quand ça te concerne, mais tu l'aimes. Sans elle, ta vie te paraîtrait bien fade. Heureusement qu'on a encore toute la soirée et même la nuit car vu ce qu'on a encore à faire ce soir, ça me semble bien nécessaire. Lui dis-tu avec un enthousiasme certain. Après tout, on a qu'une seule vie donc autant en profiter car on ne sait jamais quand sera réellement le dernier jour. Triste mais vrai, alors autant vivre à fond. Evidemment, tu auras même les détails si tu veux ! Bon, peut-être pas tout non plus mais... Puis merde, t'as bien le droit de partager ce que tu veux avec ta meilleure amie, bon sang.Ah bah là, je pense que tous les psys du pays auront du boulot jusqu'en 2030 minimum hein ! Et encore pire, si vous y alliez à deux, en même temps, ça serait encore pire. Autant être honnête après tout. A ton tour, tu bois une gorgée de ton verre avant de lui adresser un sourire. Allez, pourquoi pas ! Puis, ça va être drôle ! Le but principal de cette soirée étant de s'amuser, nul doute que cela puisse être une réussite.

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