[Violence/Hot] Quand il lui prend le bras, c'est pas pour la faire danser ı Tayron & Charlène

Quand il lui prend le bras, c'est pas pour la faire danser

Charlène & Tayron

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Le message de Tam quelques jours m’avait fait comprendre qu’il se passait quelque chose mais j’étais loin de m’imaginer à la suite. Il est vrai que de ne pas avoir de nouvelles, ce n’était pas normal, elle avait promis. Pendant deux jours, j’avais cherché avant de recevoir ce message, un message qui m’a fait complètement vrillé, tout s'est écroulé autour de moi et les morceaux de verre à pied témoigne de cette rage. Il l’avait et ses mots que j’étais entrain de lire me mettait hors de moi, il l’avait touché, il l’avait frappé et même pire encore. J’avais explosé en un rien de temps et il n’était pas prêt. J’avais envoyé un sms à Tam, il ne fallait pas qu’elle vienne, je sais que cela peut mal tourner et c’est ici que j’ai besoin d’elle. Heureusement pour moi, elle avait, je ne sais pour quelle raison, activé un traceur et grâce à des personnes de la Bratva, j’allais vite savoir où elle est.

“Hey Salut ! Dis moi tu peux me localiser un numéro, c’est urgent, je t’envoie ça par sms… Ouai… Un souci qui n’en sera plus un bientôt… Non pas besoin de gars, j’m’en occupe” Je pose le téléphone sur la table avant d’allumer une clope, je sais que je ne vais pas attendre longtemps avant d’avoir ce que je veux mais là, j’ai l’impression d’attendre une éternité. Quand la réponse arrive, je réponds, préviens mes proches avant d’aller me changer puis de prévoir ce que j’ai besoin. Il a signé son arrêt de mort et elle ne pourra pas m'arrêter, il est trop tard, je l’avais prévenu. Alors que je suis dans le pickup, je roule à vive allure, je n’arrive pas à descendre et pourtant… Pourtant je suis loin d’être au bout de mes surprises, surprises n’est pas le mot approprié.

Il me faut bien trois heures pour arriver non loin de l’adresse, je reste un moment dans la voiture observant les lieux avant d'apercevoir la voiture et de voir cet homme. Ma mâchoire se crispe et mon poing se serre machinalement. A petites allure, je rentre sur le terrain mettant la voiture sur le côté de la maison afin qu’il ne le voit pas. un rapide coup d’oeil et me voilà en dehors du véhicule. Je vérifie que l’arme que j’ai est bien chargée mais ça serait tellement simple de le faire crever si doucement. Sans faire de bruit me voilà devant la porte légèrement entrouverte, voilà une erreur de débutant. Après quelques pas dans la maison, je le vois avant de voir Charlène.

Mon coeur est en miette, j’ai envie d’hurler, la voir dans cet état me fait mal et éveille en moi une rage incontrôlée. Je pose l’arme sur le meuble et la corde que j’avais pris avant d’arriver tel un félin sur sa proie venant le tirer avec brutalité le faisant tomber au sol. Un rapide coup d’oeil sur la femme que j’aime et je me retourne vers l’homme “T’es qui toi ? C’est ma femm..” Je suis toujours silencieux mais avant qu’il n’ait fini sa phrase, mon poing finit sa course dans sa mâchoire. “J’suis celui qui va te faire payer ce que tu lui as fait… Regarde moi bien car c’est le dernier visage que tu vas voir”

L’homme se jette sur moi, je n’attendais que ça, je souris en le regardant et pourtant je suis loin d’être joyeux, un rapide coup d’oeil à Charlène afin de m’assurer qu’elle aille bien - même si c’est un euphémisme - et mon regard se pose sur l’homme avant de me prendre une droite. Une légère grimace et rapidement c’est au sol qu’il se retrouve alors que je le frappe encore et encore “ça fait quoi d’être tombé sur quelqu’un qui sait se battre connard ?” Au bout d’un moment, l’homme ne réagit presque pas. Je me redresse, mes poings sont recouverts de sang, ma respiration est rapide alors que je lui donne un nouveau coup de pied dans le ventre “Crois-moi que j’ai pas fini avec toi”

Je ne sais pas combien de temps c’est passé depuis que je suis là, j’avoue que j’ai un peu perdu le fils du temps. J’attrape la corde et l’attache afin qu’il ne puisse bouger, je me retourne pour regarder de nouveau Charlène, je cours vers elle “Mon ange… regarde-moi… je suis là” Mon regard se pose sur son corps meurtrie, les bleues ont envahi son corps, mon sang boue à l’intérieur, j’ai du mal à respirer, comment il a pu faire ça.. “Charlène… mais qu’est-ce qu’il t’a fait” Mon regard est encore plus noir qu’avant, ma mâchoire se crispe sans la quitter pour autant du regard, il n’ira pas loin de toute façon.

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Charlène & Tayron

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Le chemin est long pour la rejoindre, j'imagine tellement de choses que j'ai l'impression de manquer d'oxygène. Mon regard se trouble à plusieurs reprises sous la haine, la colère que je ressens envers cet homme mais j'avoue pas que. Cette colère est pour moi aussi, je me dis que si cette dispute sur ce parking n'avait pas eu lieu, si j'avais été direct avec elle, elle n'aurait pas eu cette envie de partir loin de moi et jamais il n'aurait pu lui arriver cela. Combien de fois sur le chemin qui m'amène vers la mort certaine de cet homme, je me suis posé la question sur comment il allait mourir. Et puis chaque fois c'était la même réponse, il doit souffrir, il doit comprendre ce qu'est la douleur, mais pas que celle des coups. Charlène ne pourra pas empêcher l'inévitable, elle ne pourra pas sans le vouloir le protéger de moi. Cet homme a creusé lui-même sa tombe..

Alors que j'arrive sur place, mon coeur est vide d'une certaine façon, il manque Charlène et pourtant je sais qu'elle est là, je sais qu'elle souffre mais son calvaire est presque fini. Face à la scène qui se passe sous mes yeux, je n'ai qu'une envie en finir immédiatement mais lui mettre une balle là comme ça, serait trop beau pour lui. Non il va souffrir et une fois de plus, elle ne l'empêchera pas. Je sais qu'elle va découvrir ce qu'elle ne voulait pas, on en avait parlé par SMS mais là.. il est trop tard. L'homme est au sol, il se débat, je me prends quelques coups mais l'adrénaline est présente comme toujours dans ces moments-là, cela dur un moment, je ne sais pas combien de temps, il est coriace cet abruti mais voilà qu'il faiblit, le voilà attaché. Mon regard se pose sur la femme que j'aime, mon coeur est douloureux et encore plus à la vue des bleus qui jonche son corps.

Quand elle me regarde, je n'ose la toucher, je ne veux pas lui faire de mal et pourtant je prendrai soin d'elle. Quand elle parle, mon coeur se sert dans ma poitrine avant de relâcher légèrement la pression quand elle parle d'un détail, oui je suis soulagé qu'il n'ait pas été jusque là mais il a quand même été trop loin, beaucoup trop loin. Ma main se rapproche de sa joue meurtrie " je suis là, il ne t'arrivera plus rien mon amour" oh oui c'est une promesse. Doucement je tourne la tête alors qu’il commence à bouger mais pas assez, je veux qu’il soit réveillé, je veux qu’il soit lucide, je veux qu’il ressente la douleur. Et puis voilà, les mots sont prononcés, les mots que j’attends depuis un moment maintenant.

Sans un mot, je me lève attrapant une chaise pour venir le mettre dessus, il est maintenant attaché sur la chaise. Mon regard parcourt la pièce avant d’aller chercher de l’eau puis je m’installe sur une autre chaise, l’observant silencieusement et venant lui jeter le verre d’eau à la tête. Il bouge, “Libère moi connard, t’es qui pour te mêler de mes affaires. Si tu veux la baiser, on peut s’amuser à deux. Regarde-là, elle ne demande que ça.” Mon regard vient se poser sur Charlène alors que je saisis le couteau à ma ceinture, un soupir s’échappe entre mes lèvres avant de revenir sur l’homme.

“Qui je suis ? Tu te serais renseigné un tant soit peu sur qui sont ses proches alors tu serais que Charlène est mienne, tu as osé t’en prendre à ma femme et crois-moi que tu as commis la pire des erreurs” Sur ses dernières paroles, mon couteau pénètre dans sa cuisse lui étirpant un gémissement. Un sourire s’affiche sur mes lèvres “Bah alors… ça fait mal ? Pauvre petite merde” Je retire le couteau d’un coup avant de le planter dans l’épaule, je finis par me lever retirant la chaise où mes fesses étaient posées. Je l’observe avant de lui tirer ses cheveux pour lui faire lever la tête.

“Tu crois que frapper une femme fais de toi un homme ? Je dirai plutôt une lopette, regarde là et demande lui pardon...” Je retire la lame avant de passer derrière lui, “Bouge toi de lui demander pardon connard” je lève les yeux vers Charlène alors que l’homme bredouille des excuses. Je lève les yeux au ciel, il est pathétique et je finis par me pencher, faisant entrer la lame du couteau dans son ventre, ouvrant de part et d'autre sa chair, ses boyaux quittent leurs places initiales pour se libérer et être à l’air libre. Le hurlement qu’il pousse me fait sourire, en fait ils sont tous pareil, une fois qu’ils se retrouvent face à une personne qui répond.

Je soupire, il est tant de m’occuper de Charlène, je pose le couteau et attrape une serviette, m’essuyant les mains. Le sang coule avec abondance, je le regarde avant d’attraper mon arme et de rejoindre Charlène, je l’observe, elle a les couleurs de l’arc-en ciel sur son corps, je me baisse et viens lui caresser sa joue “Mon ange, tu veux lui dire quelque chose avant que je le finisse ?” Oui je lui demande simplement par principe, au fond elle a peut-être un truc à lui dire.

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Charlène & Tayron

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L’amour peut rendre fou quand il est puissant mais là en regardant cet abruti, ce n’est pas de l’amour, ce n’est que de la jalousie, de la possessivité et encore venant de lui, je dirai de la débilité, de la connerie humaine. Elle m’a donné son feu vert, elle sait ce que cela veut dire mais en la voyant comme ça, je ne veux pas le faire dans la douceur. Il a osé toucher la femme que j’aime, il a osé me la prendre même quelques jours, il a commi la pire des choses en s’en prenant à elle. Cependant, je ne peux nier que je m’en veux un peu, j’aurai du le faire avant, j’aurai dû le tuer, j’aurai dû le faire même si elle n’était pas d’accord, j’aurai dû la protéger de lui et j’avais l’impression en la voyant là comme ça que j’avais failli à ma promesse.

“Ne me remercie pas, j’aurai dû mieux te protéger” Mon regard reste sur elle avant que je ne me redresse pour faire face à l’homme. Ses paroles me font vriller mais pour le moment, je garde mon sang froid, enfin façon de parler. Je soupire et j’écoute les paroles de Charlène, mon visage reste fermé et pourtant elle n’a pas tort, il ne pourra plus jamais poser ses mains sur elle et même sur une autre, pour ça elle venait de me donner une idée pour la suite. Je fronce doucement les yeux alors qu’elle se lève et c’est à ce moment précis que le couteau se plante dans sa jambe avant qu’il ne vienne dans son épaule. Est-ce que je prends plaisir à le faire, plus que jamais.

Je ne dirai pas que c’est aussi jouissif qu’une bonne baise mais ça s’en approche surtout quand on sait que l’homme va mourir. Mon regard suit la femme que j’aime alors qu’elle quitte la pièce, cependant, je n’aime pas ça, je n’aime pas la savoir seule mais je sais aussi que la violence n’a jamais été ce qu’elle aime, dans un sens qui aime ça à part quelqu’un d’un fou dans sa tête. Je mentirai que j’aime ça souvent, à mes yeux, ce n’est qu’un boulot comme un autre sauf dans ce cas là, c’est bien autre chose, cette fois-ci oui je prends mon pied à le faire et je peux dire qu’il va souffrir.

Tout ce que je fais est calculé, il ne va pas vivre mais surtout il va souffrir. Le ventre ouvert, mon regard reste un petit moment sur lui, je souris alors que je m’essuis les mains et que mon regard parcourt ses blessures “T’en fais pas je reviens, j’en ai pas fini avec toi” Je quitte la pièce pour aller rejoindre Charlène, je viens glisser doucement ma main sur sa joue tout en me mettant à sa hauteur. Je l’écoute et je lui souris. “Très bien, je vais en finir alors, tu devrais aller dans la voiture” J’attrape mon téléphone “C’est Tay ! Je t’envoie une adresse, y’a du ménage à faire. En 3 heures de la ville, en partant vers le sud.. Ah ben parfait à de suite, je t’envoie l’adresse exact”

Je range mon téléphone puis je tends la main à Charlène pour qu’elle se lève. “C’est bientôt fini, mon ange et après on va à l’hôpital” Je la regarde monter dans la voiture avant de retourner dans la maison. Je le regarde alors qu’il essaie de se détacher, “Tsss tsss tsss” Je reviens vers lui, l’arme en main, je pose le canon de l’arme sur sa main alors qu’il lève les yeux vers moi, suppliant de le laisser en vie. Un bruit sourd se fait entendre alors que j’appuie sur la gâchette, il hurle, me supplie, je le regarde tout en venant me mettre face à lui. Un deuxième bruit sourd se fait entendre et cette fois-ci c’est son membre qui n’est plus.

Je m’accroupie devant lui “Tu présenteras mes respects au diable et t’en fais pas on se reverra là-bas” Je me redresse et vais vers la porte, je m’arrête regardant devant moi, doucement je respire avant de me reculer et de lui tirer une balle en pleine tête. Je sors de la maison au moment où deux voitures entrent sur le terrain. Je m’arrête sur le perron après avoir regardé Charlène puis mon regard se pose sur les hommes. “Salut Tay ! Y’a quoi à faire ?” “Y’a un corps à faire disparaître et après faut détruire la maison, j’me charge du rapport pour Yulian, j’dois le voir demain.” “Il ou elle a fait quoi ?” “Il a enlevé la femme que j’aime et l’a battu, j’suis arrivé avant qu’il ne la viole donc j’pense que tu comprends” “Ouai tu as bien fait, aller on gère et je te laisse faire le rapport”

Un signe de tête et je rejoins Charlène dans la voiture “On y va” Je range mon arme sous le siège avant de mettre en route et de quitter l’endroit prenant la direction de l’hôpital. Sur le chemin, je reste silencieux, je la regarde par moment et je serre toujours les dents, j’ai du mal à redescendre, ce n’est pas après elle mais toujours à cause de lui, sur le chemin, j’envoie quelques sms dont un à Tam pour la prévenir. Au bout de trois heures, nous arrivons aux urgences de l’hôpital, je l’aide à descendre. “Je vais t’aider” Je glisse mes bras autour d’elle pour la porter avant de pénétrer dans les urgences à la recherche d’un médecin.

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Quand il lui prend le bras, c'est pas pour la faire danser

Charlène & Tayron

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Elle le sait que je m’en veux de ne pas avoir su la protéger de cet homme, si je lui avais dit toute la vérité sur mon boulot alors on ne se serait pas séparé, j'aurais pu avoir un oeil sur elle. J’aurais pu l’avoir à mes côtés. Elle me dit que non mais c’est ancré en moi, c’est plus fort que moi. Si elle savait que je regrette tout ça et cette frustration que j’ai, c’est cet homme qui va la subir en plus de la haine que j’ai envers lui. Quand elle est dehors, la séance commence et pourtant il ne sait pas que ce que je fais et assez soft, j’ai fait pire, bien pire, j’ai brûlé des chairs doucement avec un chalumeau, j’ai entaillé la peau avec du barbelé et tellement d’autres choses mais là même si je veux qu’il souffre, je dois m’occuper de la seule femme que j’aime.

Quand je la retrouve dehors, je l’observe un petit moment avant de la rejoindre, je n’ose pas la toucher, je ne veux pas qu’elle se sente mal parce qu’avec ce qu’il s’est passé cela peut-être traumatisant. Je sais qu’elle ne voulait pas à la base que ça se finisse comme ça avec lui mais on n’a plus le choix, et même si elle me disait non là maintenant, je ne pourrai l’accepter. Cet homme est une ordure et il doit mourir, oh je ne dis pas que je suis quelqu’un de droit loin de là, je sais très bien que c’est en enfer que j’irai après ma mort mais lui il dépasse tout. Je l’observe alors qu’elle monte en voiture, je reste un petit moment sur le perron avant de pénétrer de nouveau dans la bâtisse pour en finir définitivement avec lui.

Je ne ressens rien quand mon arme est figée en direction de sa tête, la balle est partie dans un bruit sourd, sa cervelle éclabousse les lieux, il manque un bout crâne, je reste de marbre avant de me retourner pour sortir définitivement dans ce lieu maudit. A peine ai-je franchi la porte que deux voitures arrivent, l’arme toujours en main, j’explique ce qu’ils ont à faire puis je vais rejoindre Charlène. Il n’est plus, il ne lui fera plus rien, il ne la touchera plus, j’espère juste maintenant qu’elle pourra après un moment reprendre le cours de sa vie, de notre vie.

Le trajet est calme, pas un mot ne sort, j’ai du mal à redescendre, je préfère la laisser comprendre que tout est fini, qu’il ne lui fera plus rien que d’avoir certaines paroles qui pour le moment ne serviront à rien. Quand je sens sa main sur ma cuisse, je ne peux nier que de sentir sa main me fait doucement descendre la pression mais pas entièrement. Quand on arrive à l’hôpital, je n’ai pas spécialement envie d’être là mais c’est pour elle, c’est pour son bien. Je la porte, je l’emmène à l’intérieur “Ne me remercie pas” Je lui souris avant de regarder le médecin qui vient à notre rencontre.

Quand il me demande de la poser sur le brancard, je le fixe, je n’ai pas envie de la laisser, je n’ai pas envie d’être loin d’elle mais il ne me laisse pas le choix “Vous avez intérêt à prendre soin d’elle” Mon regard est froid, mon regard est dur et pourtant j’en ai rien à foutre de l’image que je suis entrain de donner, il n’y a que la santé de ‘ma femme’ qui me préoccupe. J’attends qu’on vienne me chercher et c’est à ce moment précis qu’Elena arrive, je soupire, elle n’aurait jamais dû venir mais le café qu’elle vient de m’amener va me faire du bien, elle reste avec moi un bon moment avant qu’elle ne parte rejoindre Leo.

Cette gamine, elle aura aussi un jour ma peau, je me tourne pour regarder autour de moi quand une infirmière vient me chercher. “Veuillez me suivre, je vais vous emmener voir Mademoiselle Stappord” Je la suis jusqu’à la pièce où se trouve Charlène, je l’observe avant de tourner la tête vers l’infirmière “Le médecin va arriver” Je fronce les yeux, j’aurai aimé savoir maintenant, j’aurai aimé qu’elle me dise qu’elle peut rentrer. J’attends qu’elle ferme la porte pour me rapprocher de Charlène. “Comment te sens-tu ? Ils t’ont dit quelque chose ? Tu peux sortir quand ?” Je déteste l’hôpital et en fait je n’ai qu’une hâte de l'emmener à la maison pour m’occuper d’elle. J'attrape sa main et je m'installe sur le lit tout en laissant mon regard sur elle.

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Quand il lui prend le bras, c'est pas pour la faire danser

Charlène & Tayron

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J’espère qu’un jour, cette sensation de ne pas avoir su la protéger partira comme elle est venue mais je ne peux éviter d’y penser, Je ne suis pas de ceux qui se dit que rien n’est de leur faute, je suis responsable de beaucoup de chose et je les assume comme j’assume de ne pas avoir été là pour la femme que j’aime, celle qui sera dans des années miennes à jamais. Le voyage est long et silencieux, mais je crois que l’on a besoin de ça avant de se retrouver confronter au monde réel, pour le moment chacun est dans sa bulle. Mon esprit vagabonde sur tout ce qu’il s’est passé, je réfléchis à tout mais je suis loin de m’imaginer la suite et la découverte que nous allons faire. Sa main sur ma cuisse est là juste au bon moment, elle me permet de redescendre doucement la pression de ses derniers jours, elle me permet de comprendre qu’elle est là maintenant et non loin de moi.

Quand on arrive à l’hôpital, je l’aide à descendre avant de la porter, prêt à affronter les regards, je sais qu’il y aura des questions, je sais qu’on se demandera si c’est moi qui ait fait ça mais franchement, c’est le dernier de mes soucis, je veux savoir qu’elle va bien. Il est vrai que j’aurai pu faire appel à un médecin qui parfois nous aide quand on a des blessés mais là, elle a besoin de radio ou je ne sais quoi alors autant que ce soit à l’hôpital. Je souris alors qu’elle prononce ses mots qui m’ont manqué alors que j’étais loin d’elle “Je t’aime aussi, à en crever mon ange et plus jamais je te laisse me fuir” Je l’aime cette femme plus qu’il n’en faut. Quand on me dit de la poser sur le brancard, je fronce les yeux, je soupire, je n’ai vraiment pas envie de la laisser mais je n’ai pas le choix.

Alors que je tourne en rond dans la salle d’attente, Elena arrive, j’aurai préféré qu’elle reste avec Leo, j’aurai préféré qu’elle ne vienne pas mais non, elle n’en fait qu’à sa tête cette gamine. Je soupire mais dans un sens ça me fait du bien de l’avoir même si la conversation passe par beaucoup d’émotion. C’est au bout d’une heure trente qu’on décide enfin à venir me chercher pile au moment où Elena part, je soupire, j’avoue que j’ai peur d’apprendre qu’il y a plus de dégâts, je ne sais pas, tout est possible. Quand j’arrive dans la chambre, mon regard se pose sur Charlène alors que l’infirmière quitte les lieux. Je m’installe sur un petit bout de lit, je suis soulagé de la voir là, de la voir relativement bien même si cela ne passera pas comme ça.

Quand elle parle de leur tête qu’ils faisaient, je fronce les yeux, qu’est-ce qui peut avoir de grave pour en faire une tête étrange. “Après je t’emmène à la maison et je m’occupe de toi, je veux que tu te reposes ok ? et pour le médecin.. On verra ce qu’il va dire.” Je n’ai pas le temps de m’approcher d’elle pour caresser sa joue doucement que le médecin rentre. Quand il demande si je dois partir, je fronce les yeux m’apprêtant à bondir sur lui, je suis là et je ne compte pas partir peu importe ce qu’il va annoncer. Sa main dans la mienne me calme un peu, je ne peux le nier. Il explique pour les blessures avant d’entendre une chose à laquelle je ne m’attendais pas.

Comment ça enceinte ? Non elle ne peut pas être enceinte, ce n’est pas possible. Je l’écoute, elle a l’air tout aussi surprise que moi, je pose mon regard sur Charlène avant de passer une main sur mon visage. “Très marrant, vous vous êtes trompé de vocation, vous aurez du faire comique !Vous savez les blagues ça se fait le premier avril" je me gratte la tête en voyant son visage sérieux "Vous êtes sûr de vous ? J’veux dire vraiment?” Il refait un signe de tête positif. “L’appareil va arriver et on va regarder ça, Monsieur, si ce n’est pas vous le potentiel père de ce bébé, j’vais devoir vous demander de sortir” Je me redresse pour lui faire face “Elle vous a dit que je reste là alors je reste là que ça vous plaise ou non, j’espère que vous avez compris” je soupire avant de revenir vers Charlène “Désolé” dis-je alors réalisant que j’ai peut-être été très sec avec le médecin.

Je me retourne en entendant une porte s’ouvrir, je les regarde s’installer en étant un peu plus loin avant de m’approcher pour prendre la main de Charlène. Je suis complètement perdu à cette annonce et pour le moment j’avoue que je ne réalise pas. “Aller on va vérifier ça” La machine en route, j’observe Charlène pour le moment avant de poser le regard sur l’écran quand on entend un bruit de battement de coeur “Vous allez me dire que ce bruit c’est…. c’est le coeur du bébé ?” Bon il faut dire que je n’ai jamais pu être présent pour les échographies de ma fille et que je découvre tout. “Oui Monsieur et là vous pouvez le voir” Je passe une main sur mon visage regardant Charlène sans rien dire...

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Charlène & Tayron

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La culpabilité va être présente pendant un bon moment, je sais que ce n’est pas réellement de ma faute mais pour moi ça l’est quand même. Sans cette dispute, sans tout ça, elle ne serait pas partie et il ne l’aurait pas enlevé, je sais qu’elle me redira encore et encore que ce n’était pas le cas mais je ne peux penser à autre chose. les minutes sont longues loin d’elle, ne pas savoir ce qu’elle a est une torture et pourtant je sais qu’elle est sauvée, je sais qu’il ne lui fera plus de mal, qu’il ne leur fera plus de mal. Elle m’a promis de ne plus fuir, elle me l’a dit et je lui fais confiance pour ça. Quand je la rejoins, mon coeur se serre une fois de plus à la vue des couleurs qui jonchent son corps, je serre les dents alors qu’elle me parle de cette impression qu’elle a concernant ce qu’un médecin a dit. Je soupire après tout on ne sait pas. “Oui je reste avec toi, je ne le laisse pas seule…”

Je parle aussi bien là maintenant qu’une fois à la maison, je ne la laisserai pas, elle ne sera pas seule, je la veux à mes côtés et rien de plus. Quand le médecin arrive, je l’observe, quand il parle du bébé, j’ai du mal à le croire, je sais que l’on a couché sans se protéger mais je ne m’attendais pas du tout à ce genre de nouvelles. Je réfléchis rapidement avant de l’entendre me dire que je dois sortir si je ne suis pas le père. Je fronce les yeux et lui réponds sans ménagement, je suis encore sur les nerfs et en plus de cela on rajoute la stupeur de penser qu’elle est enceinte. Est-ce que cela me fait peur, non pas du tout mais je me pose tellement de question, chaque fois qu’une femme est tombée enceinte, elle m’a abandonné, elle m’a trahi, je sais qu’elle ne le fera pas, qu’elle n’est pas comme elles mais ça en reste une probabilité.

Je m’installe à ses côtés tout en prenant sa main, je regarde l’écran et découvre pour la première fois tout ça. Un rapide coup d’oeil à Charlène et je peux voir qu’elle est heureuse d’une certaine façon. Je ne sais quoi penser sur le coup, je ne sais quoi dire simplement parce que cette crainte vient de pointer son nez. Et puis j’écoute les battements de coeur de ce petit être qui est entrain de grandir dans le ventre de la femme que j’aime, je ne peux nier que l’espace d’un moment ma vision s’est brouillée mais après avoir respiré doucement, ma vision revient pour venir serrer doucement la main de Charlène. Même si c’est précipité je suis heureux et maintenant il va falloir réfléchir pour la suite, enfin je me dis qu’elle serait réellement mieux chez moi définitivement.

Je reste silencieux alors que le médecin quitte la pièce en disant qu’il envoie l’infirmière dans quelques temps. Je me lève et me pose devant la fenêtre pensif puis je me retourne, venant la rejoindre et de reprendre ma place sur le lit. “Je ne vais pas te dire que je ne suis pas heureux, c’est faux mais… puisque je t’ai dit que je ne te cacherai plus rien, je ne peux nier que j’ai peur Charlène, tu sais y’a un dicton jamais 2 sans 3” Je sais qu’elle me comprend, je sais qu’elle ne le fera pas, qu’elle n’est pas comme elle mais c’est comme ça, c’est là en moi. “Je sais que tu es loin d’être comme elles… M’enfin oublie ce que je viens de dire, montre-moi les images !” Je les attrape pour les regarder tout en réalisant la chose. Sans m’en rendre compte, ma main se pose sur son ventre malgré qu’on est loin de le sentir “On va être parents !”... j’ai encore du mal à m’en rendre compte et pourtant c’est bien réel.

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Quand il lui prend le bras, c'est pas pour la faire danser

Charlène & Tayron

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Il est sûr que ce soir, elle ne restera pas seule, quoiqu’il puisse se passer, je serais avec elle que ce soit à l’hôpital qu’à la maison, enfin chez moi. “Je compte bien te ramener à la maison ce soir et être seuls” Je sais que s’ils disent non ça sera non mais je préfère être à la maison et pouvoir agir comme on le veut que d’être ici et devoir supporter tous les regards à la con des médecins. La découverte de ce petit être qui pousse en elle est une chose à laquelle je n’aurai jamais imaginé, je sais qu’on avait parlé d’adoption éventuellement mais savoir qu’aujourd’hui un petit être est là en elle me fait prendre conscience d’énormément de choses. Je l’observe, j’observe l’écran et mon esprit est en ébullition. Je ne pense pas au fait que ça aille trop vite, au fond, on se connait depuis longtemps mais nous c’est récent mais au fond je m’en fous, je sais maintenant ce que je veux et c’est fondé cette famille avec la femme que j’aime malgré cette crainte qui persiste.

Quand le médecin part, je reste silencieux face à cette fenêtre, j’attrape mon téléphone pour envoyer quelques sms, dont un à un ami, je sais qu’il est tard mais je sais qu’il peut faire ça pour moi. Quand il me répond qu’il a ce dont j’ai besoin, je souris et range mon téléphone. Puis je reviens vers elle alors qu’elle me demande comment je le vis, je laisse échapper un soupir entre mes lèvres avant de lui dire ce que j’ai sur le coeur, j’ai fait cette promesse de lui dire tout - ou presque tout car je ne vais pas parler de mes contrats avec la Bratva - Alors je lui parle de ma peur et pourtant je sais qu’elle ne le fera pas, mais au moins elle le sait, ça me passera, je le sais, tout passe, c’est la vie qui est comme ça. Mon regard sur elle, je l’écoute, elle se veut rassurante et ça me fait du bien.

“Merci mon ange, je serais toujours là pour vous deux et pour les grands s’ils en ont besoin, je ne vous lâche plus. C’est avec toi que je veux être et avec personne d’autre, je ne veux plus être éloigné comme on l’a été là, du moins pas comme ça” Un large sourire s’affiche sur mes lèvres avant que je ne mette ma main sur son ventre, je sais que là, je ne risque pas d’être mis sur la touche à cause de cela. J’ai encore du mal à réaliser tout ça mais il est bien là, il est en forme et c’est le principal. Au moment où je vais prendre la parole, l'infirmière arrive pour nous annoncer qu’on va pouvoir partir après quelques vérifications. Enfin ça va nous faire du bien de rentrer. “On y va, tu me laisse juste 5 min, j’dois passer un coup de fil”

Je quitte la chambre pour passer mon coup de fil, j’insiste et il finit par accepter, c’est parfait, tout sera parfait. Je rentre dans la chambre pour venir la regarder “On y va !” Je lui tends la main et on quitte l’hôpital pour se rendre dans la voiture. Comme toujours, je lui ouvre la porte avant de la refermer, prenant soin de ne pas lui faire de mal. “On y va par contre je dois faire deux arrêts” dis-je une fois installé à ses côtés. Silencieusement, nous prenons la route, je réfléchis encore et encore, je pense à notre enfant, je pense à nous, à ce que je veux, à la vie que je veux pour nous.

Rapidement, la conclusion est la même, je suis sûr de ce choix de vie. On arrive au premier arrêt, je me penche pour l’embrasser “J’en ai pour cinq minutes” Je quitte rapidement la voiture et je vais frapper à la grande maison, je reste à peine cinq minutes, il a trouvé parfaitement ce que je voulais, c’est juste parfait. Je reviens dans la voiture et lui souris avant de remettre le contact direction mon deuxième arrêt, on arrive devant un grand immeuble, je me gare devant avant de faire le tour de la voiture pour ouvrir la portière. “Viens” Je ne lui laisse pas le choix au fond, je lui tends la main avant de fermer la portière puis je l’emmène à l’intérieur de l’immeuble.

Un rapide coup d’oeil autour de nous, et nous prenons l'ascenseur direction le dernier étage, je suis silencieux et pourtant mon coeur bat à la chamade. Je ne comprends pas ce qu’il m’arrive, c’est un peu inexpliqué ou pas, enfin je sais pas. Je frappe à une porte et c’est un homme qui nous ouvre, je tire doucement la main de Charlène. “Je te présente Charlène, Charlène je te présente Julian” Je souris “Enchanté, j’ai presque fini, je vous laisse 5 min et après on pourra commencer quand tu seras prêt” “Merci, on te rejoins après” Doucement je tire la main de Charlène qui ne comprend pas vraiment ce qui arrive, “Viens j’ai à te parler”  je souris avant de venir poser mes lèvres sur les siennes.

“ Mon ange, tu es la seule personne que j’aime et celle que j’aimerais jusqu’à la fin de ma vie. Tu sais que je donnerai ma vie pour toi et je t’ai prouvé aujourd’hui ce dont je suis capable pour toi. Il n’y a pas un instant ou je ne pense pas à toi, tu es dans mes pensées jour et nuit. Tu es la plus belle chose qui me soit arrivée depuis des années… je ne veux pas te perdre, pour rien au monde, je ne veux plus te perdre. Aujourd’hui tu contrôles ma vie, mon coeur et mon avenir avec ce petit bout qui pousse en toi. J'essaierai d’être le plus sincère des hommes mais je te promets un amour éternel, je te promets d’être l’homme qui te protégera envers et contre tous. Ces promesses ne sont pas des promesses en l’air, ce sont juste des paroles d’un homme amoureux de la plus merveilleuse des femmes. Je t’aime, je t’aime à la folie. On va me dire que je suis fou et c’est le cas, je suis fou de toi. Et ici, je te demande d’être ma femme. Epouse moi maintenant mon ange. Je ne plaisante pas, je veux que tu deviennes ma femme. Je sais que tu veux quelque chose avec tout le monde et on le fera, on réunira tout le monde pour une magnifique cérémonie”

Je lâche ses mains que j’avais pris avant de commencer pour sortir les deux boîtes dans la poche de ma veste, l’une contient les alliances et l’autre que je prends le temps d’ouvrir avec une autre bague Mon regard vient dans le sien attendant sa réponse. “Je n’ai plus envie de perdre mon temps mon ange” Mon coeur bat rapidement alors que mon regard est dans le sien et que je vois mon ami qui est autorisé à célébrer les mariages regarder du coin de l’oeil.

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Quand il lui prend le bras, c'est pas pour la faire danser

Charlène & Tayron

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La surprise est passée et malgré la peur de perdre à nouveau cette femme que j’aime mais aussi l’enfant qu’elle porte. Je sais qu’elle ne le fera pas, je sais qu’elle n’est pas comme ça mais c’est plus fort que moi et je ne peux que lui dire, on s’est fait une promesse alors il est normal de lui dire ce que je ressens à ce moment précis. En quelques mots, elle arrive à me rassurer, elle arrive à me convaincre également même si ce doute sera encore là pendant un petit moment. Après avoir passé mes coups de téléphone, je reviens dans la chambre avant de prendre nos affaires et quitter l’hôpital, il est temps de rentrer à la maison, enfin non pas tout de suite, avant nous avons quelque chose à faire. Dans la voiture, je reste silencieux, jusqu’à notre premier arrêt puis une fois prêt, il est temps d’aller dans ce lieu qui va changer notre vie à tout jamais, si bien sûr elle accepte.

Sur place, je la laisse sortir de la voiture “Fais moi confiance” rien de plus rien de moins, ma main serre doucement la sienne alors que l’on monte dans l’ascenseur. Je reste silencieux avant de frapper à la porte, un homme que je connais bien, un juge est présent, rapidement, je me retrouve seul avec Charlène, je n’ai pas besoin de réfléchir aux mots que je vais dire, ils coulent tous de source. Alors que je termine, je lui montre les deux boîtes avec les bagues, mon coeur bat à la chamade en attendant qu’elle dise quelque chose, j’ai l’impression qu’il y a une éternité entre la fin de ma phrase et le moment où elle prend la parole. Ses mots, je les écoute avec attention, ses mots, je les ai attendu, elle ne peut pas savoir et quand sa réponse arrive, je souris, je suis heureux tout simplement.

La première bague se retrouve rapidement à son doigts, je regarde mon ami et lui fais un signe de tête que l’on arrive. “Oui mon ange, on va se marier et je suis heureux qu’elle te conviennent mais s’il y a un soucis on peut toujours aller les échanger” Mes lèvres viennent se poser sur les siennes pour un baiser passionné, elle me rend tellement heureuse “On y va, il ne pas nous attendre longtemps” Je lui souris avant de lui prendre la main pour rejoindre Julian, il nous fait signe de se mettre face à lui “On peut passer directement à la question, ne t’embête pas à faire des discours” Je regarde Charlène avant de regarder de nouveau Julian.

“Tayron Brennan veux-tu prendre pour épouse Mademoiselle Charlène Stappord ici présente, de l’aimer et de la chérir dans la richesse ou dans la pauvreté jusqu’à ce que la mort vous sépare” Mes pupilles plongent dans celui de Charlène “Oui je le veux” Mon souffle est court, mon coeur s’emballe à un rythme qu’il n’a jamais eu mais je suis heureux “Charlène Stappord voulez-vous prendre pour époux Tayron Brennan ici présent, de l’aimer et de la chérir dans la richesse ou dans la pauvreté jusqu’à ce que la mort vous sépare” Mon regard se perd dans son regard en écoutant sa réponse. “Par les pouvoir qui me sont conférés, je vous déclare mari et femme”

Mes lèvres viennent à nouveau se poser sur les siennes avant de murmurer contre ses lèvres “Madame Brennan” Je m’écarte venant remercier l’homme qui vient de nous marier. “On va te laisser, on a déjà trop abusé, je te laisse préparer les papiers du mariage, on se voit de toute façon dans deux jours pour les autres papiers, Merci encore Julian” Après une accolade et de nouveaux des félicitations mon regard se pose sur celle qui est aujourd’hui ma femme. “On rentre à la maison ?”

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Quand il lui prend le bras, c'est pas pour la faire danser

Charlène & Tayron

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Tout est parfait alors que nous venons de nous dire oui pour la vie, en un instant, nous avons scellé notre amour à jamais, nous avons scellé que ce soit avec cet enfant qui va naître qu’avec ce mariage qui vient d’aboutir. Quand elle annonce qu’elle le veut, je souris alors que mon regard se perd dans le sien, je n’avais plus de crainte sur ce que je voulais, je n’avais plus aucune crainte enfin en partie, car au fond de moi, j’ai toujours cette petite crainte qu’elle décide un jour de partir pour ne plus jamais revenir. Mon coeur se serre une fois de plus à cette idée mais très vite quand elle me dit qu’elle m’aime, je lui souris, je t’aime aussi mon ange. Voilà maintenant la question de partir, je crois qu’il est temps pour nous de quitter ce lieu afin de nous retrouver mais aussi de mettre au clair tout ce qui a été dit avant qu’elle ne parte.

“Parfait alors, allons-y, merci encore Julian” Je laisse ma femme m’entrainer jusqu’à la voiture, je suis silencieux juste pas que je n’ai rien à dire mais j’ai encore un peu de mal à réaliser que je serais père dans quelques mois et qu’aujourd’hui, je suis devenu mari. Une fois dans la voiture, mon regard se pose sur elle “J’en suis aussi content mon ange, je ne conçois plus ma vie sans toi, tout simplement” Je lui souris avant de lui embrasser la main puis je mets en route la voiture, prenant la direction de ma maison, notre maison même si rien n’a été discuté.

Le chemin pour arriver à la maison est calme, je reste silencieux avant de me garer devant la maison. Une fois en dehors de la voiture, je fais le tour pour lui ouvrir la porte avant d’avancer jusqu’à la porte. Je prends le temps de l’ouvrir puis je me retourne vers elle pour la prendre dans mes bras “Si Madame Brennan veut bien” Ensemble, nous entrons dans la maison, je souris alors que je donne un coup de pied dans la porte pour la fermer avant de la poser sur le sol du salon. Enfin, nous étions au calme, enfin nous allions pouvoir profiter de ce moment sans qu’il y ait du monde autour.

Enfin nous allions avoir cette discussion que nous n’avions pas eu, même si elle était ma femme, il fallait qu’on l’ait avant que cela ne se reproduise un jour ou qu’elle se fasse encore des films sur ce que je peux faire quand je suis avec les filles. “Même si j’aimerai profiter de cette soirée, je pense qu’il est temps d’avoir cette discussion afin de ne plus avoir de soucis. Mais peut-être que tu souhaites aller prendre un bain ?” Je retire ma veste pour la poser sur la chaise puis je retire mon t-shirt pour le mettre dans un sac poubelle, il sera détruit dès le lendemain au cas où il y aurait des traces de sang dessus.

Mon regard se pose une fois de plus sur ma femme “Tu veux un verre de… jus de fruits ?” J’attends sa réponse puis je sers à boire, je crois que j’en ai besoin pour la conversation que nous allions avoir maintenant même si je n’ai rien à lui cacher aujourd’hui. Même si elle n’a pas vu ce que j’ai pu faire à son ex, elle sait que je ne suis pas de ceux qui prennent la fuite quand ils disent quelque chose.

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Charlène & Tayron

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Maintenant que nous sommes mariés, je peux dire que je suis un homme comblé et encore plus depuis que je sais qu’elle attend mon enfant. Elle me rend tout simplement heureux, elle me rend meilleur aussi, elle est la seule femme que j’ai voulu depuis que je suis sorti de prison et pourtant, jusqu’à notre première nuit, je n’osais y croire, je n’osais l’accepter. Elle m’a fait découvrir que l’amour peut s’inscrire avec un grand A, que l’amour se conjugue avec le pronom nous et je compte bien que ce soit le cas jusqu’à la fin de ma vie car oui c’est la mort qui nous séparera et rien de plus. Elle est ma femme, elle est la femme de ma vie, elle est mon tout, mon coeur lui appartient, mon âme aussi, elle est l’une des plus belles choses qui me soit arrivé depuis mon séjour en prison. Aujourd’hui, il y avait mon fils et le futur enfant qui allait venir.

Je la porte pour entrer dans la maison comme on le fait généralement en cas de mariage, je souris, je ne suis pas l’homme le plus romantique ça c’est plus que sûr mais au moins je suis de ceux qui prennent soin de la femme qu’il aime, de la femme dont ils sont prêt à tout. Ce baiser sur ma joue, me fait du bien, cela me rassure parce que je sais aussi que tout ce qu’elle a vécu aurait pu faire en sorte qu’elle refuse que je la touche mais pour le moment ce n’était pas le cas. Dans la maison, je la dépose dans le salon et la regarde s’installer dans le canapé, je l’écoute, je me doute bien qu’elle aurait préféré que rien ne soit parlé maintenant mais je pense que c’est le mieux. “D’accord” Je vais chercher un verre de jus de fruits puis une bière avant de revenir m’installer à ses côtés.

Je l’écoute s’excuser, je soupire alors que ses mots quittent encore ses lèvres. “Tu n’as pas à t’excuser, je pense que j’aurai réagi pareil sur le coup mais j’aurai pris le temps de d’écouter et de comprendre aussi. Tu es et tu seras la seule, je ne t’ai pas épousé pour aller voir ailleurs. Je mérite rien du tout, une femme ne se mérite pas, je te veux toi et c’est tout” Après avalé, une gorgée de ma bière. “Je serais plus clair et plus dur dans mes intentions vis-à-vis des filles, je ne les laisserai pas nous séparer ou faire quoi que ce soit compris. Il est sûr que je vais les voir régulièrement ça c’est plus que sûr mais je te promets qu’il  n’y aura plus de soucis avec les filles”

Je lui souris avant de lui caresser doucement la joue, cela me fait du bien de la retrouver, cela me fait un bien fou de me dire qu’elle est enfin là. Maintenant, j’espère que tout se passera bien surtout avec la grossesse. “Concernant le reste, tu sais que je ne pourrais rentrer dans les détails, il me faut te protéger encore plus aujourd’hui parce que tu es ma femme donc si tu as quoi que ce soit, je mettrais un de nos hommes pour te protéger, il est hors de questions que je laisse quiquonque te faire du mal à nouveau.” Je laisse mon regard sur elle, il est clair que je ne pourrai pas la laisser sans protection si cela devait être nécessaire. Elle est toute ma vie, elle est mon tout et je ne compte pas la perdre aujourd’hui ou dans un avenir proche.

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Charlène & Tayron

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A la maison, je me dis qu’il faut que l’on parle de suite de ce qu’il s’est passé il y a quelques jours, je ne parle pas de son enlèvement non mais de ce qu’elle a vu, de ce qu’elle a cru voir plutôt. Je lui parle de tout ça, je ne lui en veux pas d’avoir pensé cela mais j’aurai cru qu’elle aurait pu prendre directement la mouche sans chercher à m’écouter mais c’est tout ça en reste là, je n’ai pas à lui en vouloir, je n’ai pas à me poser des questions sur comment où pourquoi. Je l’écoute et je soupire “Ecoute… tu n’as pas à t’en vouloir pour ça. Je crois que j’aurai dû t’en parler avant, au moins il n’y aura jamais eu ce genre de soucis. Maintenant on ne peut pas revenir en arrière mais jamais ça ne se reproduira. Tu peux en être sûr”

Je lui souris avant de parler du reste, je sais qu’il se peut qu’un jour le danger nous guette, la guette parce qu’elle est ma femme mais à ce moment précis, elle ne sera jamais seule, je prendrai le temps de faire en sorte qu’elle soit protéger. Peu importe le reste… “J’espère bien que sa famille ne viendra pas pour savoir pourquoi il n’est plus. Cependant on n’est à l’abri de rien de mon ange surtout avec ce genre d’individu” Je ne rajoute rien de plus alors que je regarde autour de nous puis j’attrape sa main pour venir l’embrasser, cette femme je l’aime comme il n’est pas permi et j’ai cru l’avoir perdu à jamais pendant ses longs jours loin d’elle.

“Non, je n’ai rien à rajouter et toi ?” une fois sa réponse, je me redresse “Aller viens, on va aller prendre cette douche” Je quitte le canapé venant lui prendre la main, doucement je la tire contre moi, mes lèvres se posent contre les siennes avant que je l’emmène jusqu’à la salle de bain de la chambre. Je lui souris avant de lui lâcher la main pour allumer l’eau chaude puis je reviens vers ma femme, je laisse mon regard sur elle doucement, dans ses gestes doux, je retire un à un ses vêtements. Mon coeur se serre un peu plus alors que les marques arc-en-ciel se dévoilent un peu plus à chaque vêtement que je retire.

Je soupire avant de retirer mes propres vêtements “Viens !” doucement je la tire sous la douche, j’essaie de faire doucement pour ne pas lui faire de mal, je me doute que les marques peuvent être douloureuses si on y touche ou autre. Je baisse mon regard sur son corps, il ne me repousse pas, je suis juste triste et en colère de voir ce qu’il lui a fait. “Laisse moi faire, laisse-moi m’occuper de toi” J’attrape une éponge douce que je mouille et après avoir mis du gel douche, je viens le faire glisser lentement sur son corps faisant attention de ne pas appuyer sur les bleus.

Une fois terminé, je la tire contre moi, laissant couler l’eau sur son corps dénudé afin de retirer tout le savon sur son corps. Mes bras viennent l’entourer alors que mes lèvres se posent sur les siennes “Je t’aime mon ange, ne me fais plus jamais peur” je sais qu’elle n’y est pour rien mais c’est dit…

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Charlène & Tayron

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J’observe ma femme et je sais que j’aurai pu la perdre définitivement, je m’en veux et je sais que je m’en voudrais pendant un bon moment mais c’est ainsi, je sais que je ne pourrais pas revenir en arrière, je l’écoute et je lui fais un signe de tête positif. “J’aurai du oui et comme tu dis autant laisser ça derrière nous” La conversation part sur son ex et sa famille, bon au moins on est sûr que de ce côté là, personne ne viendra nous faire chier. Cependant, j’avoue que j’ai une question qui me perturbe, du moins ça concerne ses enfants, je me demande si elle va leur en parler, s’ils seront au courant que leur beau-père a tué leur propre père, je ne demanderai pas à ma femme de ne rien dire si elle a envie de leur dire, je ne suis pas comme ça et je pense qu’un jour, cela sera normal maintenant est-ce qu’ils comprendront, je ne sais pas mais on verra ça plus tard, ce n’est pas urgent de parler de cela.

Je l’emmène dans la salle de bain et doucement je lui retire ses vêtements, mon regard se perd sur elle, elle a beau être marquée, elle est magnifique, jamais je ne la laisserai tomber et jamais je n’arrêterai de la regarder ça c’était plus que sur. Une fois nu, j’allume l’eau venant à l’attirer contre moi, quand elle reprend la parole pour me demander si je suis sur je fronce les yeux mais je ne répond pas pour le moment, doucement mes gestes se font tendre, je fais attention à tous, je fais surtout attention de ne pas lui faire de mal, je me doute que cela doit être douloureux mais je n’ai pas l’intention d’appuyer fort. Je souris alors que je l’attire contre moi pour se rincer, nos lèvres s’unissent, mon cœur s’emballe l’espace d’un moment en repensant à ce qu’il s’est passé et machinalement, je prends la parole. Je l’écoute et je sais que je me ferai toujours du souci pour elle.

Mes mains glissent dans son dos alors que je sens ses mains sur mon corps, ses lèvres dans mon cou, cela m’avait manqué, elle me fait de l’effet comme jamais personne ne m’a fait cet effet. Mon coeur lui appartient, ma vie lui appartient, elle est mienne, elle est ma femme. Je ne peux nier que j’ai envie d’elle, j’ai toujours envie d’elle mais je ne veux pas non plus qu’elle souffre et puis je pense que ça doit être compliqué pour elle, enfin je pense.. Ma main remonte sur sa joue, mon pouce caresse doucement ses lèvres avant que les miennes ne viennent en prendre possession. Ma langue franchit la barrière des siennes partant à la recherche de sa partenaire de jeu, une fois à sa rencontre, elles se cherchent, elles se trouvent et partent dans une danse inoubliable.

Nos coeurs battent à l'unisson alors que nos lèvres sont toujours jointes, aujourd’hui plus rien ni personne ne pourra nous séparer, nos vies sont liées à jamais. “Tu es magnifique Madame Brennan, tu te rends compte que l’on est uni pour la vie parce que je te jure que ça sera comme ça jusqu’à notre mort” Je lui souris avant de déposer un léger baiser sur ses lèvres.

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