Charlène & Tayron ◘ L'amour au désespoir ne voit rien d'impossible

L'amour au désespoir ne voit rien d'impossible

Charlène & Tayron

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Le regard sur l’instagram de Charlène ouvert sur mon téléphone, je souris légèrement, cette femme, je l’aime d’un amour inconditionnel, je l’aime comme il n’est pas permis, elle est la femme de ma vie. Ces moments avec elle sont tout bonnement magiques, je ne m’attendais pas une seconde à ce qu’il se passe ça mais aujourd’hui je ne regrette pas. Alors que mes doigts pianotent sur mon clavier, l’appel que je reçois me fait froncer les yeux, je sais très bien que s’il m’appelle ce n’est pas pour rien. Alors que je viens de décrocher rapidement au ton de sa voix, je comprends que j’avais vu juste, je soupire alors qu’il m’explique qu’il y a un soucis avec les filles, enfin deux des filles se seraient battues pour des conneries sans compter les autres qui se seraient mis dans l’histoire. “J’arrive vous êtes où ?.... ok” Je raccroche et pose mon téléphone sur la table.

J’ai beau aimé ce que je fais, les histoires à deux balles ne sont pas pour moi encore plus quand on sait que l’une d’elle se sent supérieur pour diverses raisons et ne supporte pas qu’on lui dise non. Après m’être changé, il est temps pour moi de prendre la route. Le chemin me paraît durer une éternité, je sais déjà comment ça va se passer et c’est assez rare que j’arrive à garder mon calme. L’obscurité commence à percer l’horizon, les lumières de la ville s’allument petits à petits, la ville va se vêtir de ses plus beaux habits sous peu, j’aime la nuit, ce n’est pas pour rien que pour cacher mes activités illicites, j’ai choisi d’être agent de sécurité d’une boîte de nuit, mes nuits ont beau être courtes, je ne changerai en rien cette vie et puis ça a permit à mon fils de retrouver son père.

Alors que j’arrive sur place, mon regard se pose sur le groupe de femme au bord de cette ruelle et l’un de mes hommes entrain d’essayer de calmer le jeu. A peine avais-je quitté mon véhicule que les regards se posent sur moi, après un léger soupire, j’attrape mon paquet de clope et m’en allume une avant d’aller les rejoindre [i] “Tayron, dis à cette pétasse et à ce type que j’ai le droit de faire ce que je veux ici”[/color] Doucement je tire sur ma clope sans la quitter du regard, je suis froid, trop au goût de la jeune femme qui vient de poser la main sur mon bras. Mon regard se pose sur sa main “Déjà tu vas retirer ta main de mon bras et ensuite tu vas fermer ta gueule, j’crois que t’as oublié qu’ici c’est moi qui donne les ordres et c’est pas une pute dans ton genre qui va faire la loi ici”

Le ton employé est loin d’être joyeux mais elle a de la chance que je ne suis pas du genre à frapper une femme sinon ça ferait un moment qu’elle se serait pris une rouste. Je regarde l’autre femme, contrairement à la salope qui n’arrête pas de beugler est quelqu’un en qui j’ai confiance, elle a su montrer de quoi elle était capable. Doucement, je lève la main pour écarter la mèche de cheveux qui cache sa joue meurtrie, mon pouce doucement sur le bleu   “Je veux que tu rentres et tu te repose, ne t’en fais pas, tu toucheras quand même ta part, prends un taxi pour rentrer. Mike donne lui de quoi prendre le taxi” Je retire ma main de sa joue avant de voir l’autre fille revenir au galop.

Son corps s’appuie contre le mien, cigarette au bec, mon regard se pose dans le sien avant que je ne vienne à la repousser “Tu fais quoi là ? t’as cru que j’étais un de tes clients ? Je t’ai déjà dit que jamais je ne te baiserai, t’es bien trop sale pour ça” Bon ok je m’étais déjà fait certaines de “mes filles” mais c’était avant… Avant Charlène.

(c) oxymort

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Charlène & Tayron

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Putin mais qu’est-ce que ça me faisait chier de devoir gérer les crises existentielles d’une salope qui pense être le centre du monde. Celle-là, je ne l’avais pas vue avant, elle était de celles qui avaient couché avec l’un des membres. Quand je me retrouve face à elle, je n’ai qu’une envie, la virer complètement ou la donner à quelqu’un d’autre, un jour où l’autre, je sais que je vais vriller et ça risque de ne pas être la même chose. Je n’ai jusqu’à présent jamais levé la main sur une femme même à la pire connasse que j’ai pu croiser mais je ne peux pas nier qu’il y en a qui mérite des claques. Elle sait pourtant que je déteste que l’on vienne me coller, surtout quand c’est elle, je ne la supporte pas et au vue de sa façon de réagir ce n’est pas prêt de changer. J’essaie de calmer le jeu, mais bordel que cela me fait chier et ma façon de lui parler ne laisse pas dire le contraire.

Je soupire alors que je la repousse mais d’un coup mon coeur loupe un battement en entendant cette voix que j’aime tant.Je tourne la tête pour regarder Charlène, je ne suis pas stupide pour voir qu’elle est en colère et même encore plus au vue de ses paroles, je n’ai pas le temps de répondre qu’elle a fait demi-tour. “Fais chier”[i] “Laisse là, elle est vieille, tu peux avoir mieux”[/color] Ma tête se tourne rapidement “Ferme ta gueule et dégage de là. Mike, tu me la dégages, je ne veux plus la voir ici. Refais encore une erreur de la sorte et je te jure que tu vas le regretter” Mon regard part à la recherche de Charlène avant de la voir un peu plus loin, ma main glisse sur mon visage alors que je pars rapidement dans sa direction.

Quand je la rattrape, elle arrive à sa voiture, je pose ma main sur la portière l’empêchant de l’ouvrir, mon regard vient se planter dans le sien, mon cœur bat à la chamade car j’ai ce mauvais pressentiment que rien ne va bien se passer. “C’est pas ce que tu crois !” Je soupire, j’aurai dû lui parler de ça, de ce côté de mon job, enfin si on peut appeler ça comme ça. “Laisse moi t’expliquer” Lui dire que je l’aime, ne servira à rien, je le sais parfaitement, je sais qu’il est trop tard ou trop tôt en fait pour lui dire et puis elle ne l’entendra pas ça c’est plus que sûr, j’ai appris à la connaître. Je soupire avant de regarder autour de nous, la rue est déserte et c’est tant mieux.

“Ces filles ne sont rien que du business, tu arrivais alors que je réglais un conflit entre deux des filles parce que… parce que c’est l’un de mes job au sein de l’organisation” Mon regard dans le sien, je me sens perdu mais je sais aussi que je ne suis pas le seul. “En plus d’être un homme de main, je suis ce qu’on appelle un proxénète” Voilà c’était dit mais je sais aussi que ce mot est souvent mis avec violence envers les femmes et profiter de leur charme. La violence, je ne l’ai jamais eu à part verbalement sans pour autant dénigrer la personne. Profiter de leur charme, ça fait un moment que ça n’est pas arrivé m’enfin.

“Cette nana essaye depuis des mois de me foutre dans son lit, je ne le nie et jamais je n’ai couché avec ou quoi que ce soit, elle a foutu la merde, frapper une autre fille et il fallait régler ça, c’est tout” Mon regard ne quitte pas la femme que j’aime et pourtant je sais très bien que cela ne va pas finir bien.

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Charlène & Tayron

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Putin à croire que le sort s’acharne sur moi et pourtant cela fait des mois que je suis clean, des mois que je n’ai pas touché une de ses filles avant même que nos lèvres se frôlent, avant même que je sache le pouvoir de l’amour. Quand sa main s’écrase sur ma joue avec violence, je serre les dents et pourtant dans d’autres circonstances, j’aurai riposté mais pas envers elle, je ne suis pas comme ça. Je lève les yeux au ciel alors qu’elle répond, je suis autant en colère qu’elle mais après je peux comprendre, je n’aurai pas dû attendre pour lui en parler, cela aurait pu se passer autrement et surtout ça se serait mieux passé. Quand je l’entends rire, cela me met hors de moi mais je garde le contrôle, je lui explique tout, je ne cherche pas à avoir directement son pardon, je sais que ça ne sera pas possible avec elle, je la connais bien trop pour ça.

Je serre les dents mais putin que ça ne me plaît pas du tout ce qu’il se passe “Tu aurais bien regardé, je ne la tenais pas et je l’ai repoussé avec ce genre de nana c’est un piège à emmerdes et j’ai pas eu le choix” Ouai ‘fin j’ai pas eu le choix que de l’avoir dans mes pattes ça s’est plus que sûr et aujourd’hui, elle était responsable de mon malheur. “Bordel Charlène, tu sais très bien qu’il n’y a que toi. Ok j’aurai du t’en parler avant mais tu sais très bien que dans ce que je fais, je ne peux pas tout te dire !” Ce que je cache d’autre, elle n’a pas besoin de le savoir, elle n’a pas à savoir pour le moment que je suis de ceux qui règlent leur compte à coups de poing, à coups d’arme, de toute façon je sais déjà ce qu’il va se passer.

Je reste devant elle alors que mon coeur bat à la chamade, je sais que ce qu’elle va annoncer ne va pas me plaire. “Putin Charlène écoute moi merde” Oui j’hausse le ton et je ne bouge pas, à quoi bon au fond, je veux qu’elle m’écoute, je veux lui expliquer et qu’elle comprenne que je n’ai rien fait de mal, que jamais je ne lui ai menti. Mon regard reste dans le sien alors que ce que je redoutais le plus sort entre ses lèvres. Je ne peux concevoir que c’est fini, non ça ne peut pas finir comme ça. “Mais t’as rien compris, je n’ai pas envie de me la faire, Putin mais c’est toi que j’aime et pas une autre. C’est toi que je veux… ça ne peut pas finir parce pour ça…”

Je suis perdu, mon coeur est en miette alors qu’elle a prononcé ses paroles, je la connais assez pour savoir que là maintenant elle ne reviendra pas en arrière. Je ne sais même pas comment lui expliquer tout ça, je ne sais plus. “C’est sûr que c’est la solution, devenir violente ! Mais bordel tu balayes notre histoire pour une chose que tu as imaginé, pour une chose fausse ? Tu es sérieuse Charlène ?” Mon regard reste sur elle, je respire doucement pour ne pas craquer, pour ne pas dire des choses que je pourrais regretter. J’aime cette femme à en crever et la perdre n’est pas dans mes projets. “S’il te plait Charlène… je n’ai jamais fauté” dis-je dans un dernier espoir qu’elle m’écoute mais je me doute que cela ne servira pas à grand-chose la connaissant.

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Charlène & Tayron

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J’ai l’impression que tout vient de s’écrouler autour de moi, je ne suis généralement pas du genre à courir ou à m’expliquer mais elle est différente, je ne veux pas la perdre et pourtant je sais qu’il est trop tard, enfin je me doute bien. Ses propos sont justes pour certaines choses, j’aurai du lui en parler mais comme toujours, j’ai voulu la protéger dans un sens mais bon comment lui dire qu’elle n’aurait pas dû être au courant de ce que je faisais au départ, du moins c’est en partie les règles mais j’ai eu confiance en elle, j’ai toujours confiance en elle, ça c’est plus que sûr. Je reprends, j’hausse le ton mais je la connais, je sais que jamais elle ne reviendra en arrière, elle a déjà tellement souffert à cause d’un homme. Je suis complètement perdu, j’avoue que si elle n’est plus dans ma vie alors à quoi bon parler de ses autres choses.

“Putin mais à la rigueur, je l’aurai embrassé, je l’aurai baisé que tu m’en veuilles je comprendrais mais là, il n’y a rien eu, mais merde Charlène, je ne t’ai trahis de rien, je t’ai déjà dit que dans ce milieu tout ne se dit pas mais là je comptais t’en parler, tu ne m’as juste pas laissé le temps de trouver les bons mots” Ouai bon là j’pense que je m’enfonce un peu plus mais je ne lui dis que la vérité, je ne pourrais lui mentir et le pire c’est qu’elle le sait, jamais je ne lui ai menti, jamais je n’ai dit autre chose que la vérité quand elle posait des questions mais là c’est autre chose, c’est différent. J’ai l’impression de n’être plus rien, j’ai l’impression de perdre une partie de moi, de perdre même bien plus mais à quoi bon lui montrer.

“Tu te fous de ma gueule là, c’est pas moi qui balaye notre histoire comme si elle n’avait jamais existé. D’accord, je ne t’ai pas tout dit mais je l’ai fait aussi pour te protéger et rien de plus mais ça tu peux pas comprendre tu es ancrée dans ta colère. Ok j’ai une part de responsabilité mais au moins je sais que jamais je ne t’ai menti” Je serre les dents, je sais que c’est peine perdu, elle a pris sa décision et quoi que je puisse dire, elle ne changera pas d’avis, elle est bien trop fière pour cela aussi. Mon coeur saigne mais je dois le faire taire à jamais. Je ne sais plus quoi penser, je ne sais plus rien au fond.

“Jamais je ne t’ai menti sur mes sentiments, jamais je ne t’ai trompé.. tout ce que je t’ai dit, je le veu.. je le voulais.” Je soupire et m’écarte de la voiture, au fond je ne peux l’empêcher de rester prêt de moi. “Je… suis désolé Charlène…” J’ai besoin de me défouler, je sais que si on me cherche, je vais partir au quart de tour, j’ai toujours été comme ça. Je me retourne vers elle. “Je te le répète, cette femme n’a jamais été dans ma vie autrement qu’en tant que fille qui bosse pour nous” Je tente une fois de plus de lui faire comprendre mais est-ce raisonnable...

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Charlène & Tayron

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Je ne sais plus quoi dire ou quoi faire devant elle, elle ne comprend pas ce que je veux dire, elle ne comprend pas que je n’ai rien fait, que mon coeur lui appartient à jamais, quand je disais que je ne voulais qu’elle, c’était le cas et je le veux encore mais j’ai bien compris qu’il n’y a plus de nous. Je l’écoute, elle marque un point quand elle parle d’un mec collé à elle, je ne l’aurai pas supporté, je soupire alors qu’elle ne me croit pas. Je ne sais même pas quoi lui répondre sans être méchant parce que je ne veux pas l’être “Tu marques un point de ce côté là” Je n’ai pas envie de rentrer là dedans mais je finis par reprendre mais je sais que là ça ne sert strictement à rien.

Bordel elle va réussir à me faire sortir de mes gonds si elle continue comme ça, je me mords l’intérieur de ma lèvre, le gout du sang se fait sentir dans ma bouche, je la regarde “Tu sais quoi pense ce que tu veux et t’as raison je ne suis pas un homme de confiance, j’croyais que tu me connaissais mais en fait non, tu ne me connais pas, tu as fait ton choix à ce que je vois” je m’arrête et je finis par me pousser de la voiture, je sais que ça ne sert à rien de la retenir, elle est têtue et rien ne changera du moin pas comme ça, pas à chaud.

Je l’écoute alors que je passe mes mains dans mes cheveux, mon regard se trouble mais je respire doucement, je n’ai pas envie de craquer pas maintenant. ça n’aurait pas été elle, j’aurai pris la fuite depuis longtemps mais putin elle, je l’aime, j’en suis fou. Quand elle parle d’elle, je me retourne pour lui faire face et fronce les yeux. “Tu te fous de ma gueule Charlène ! C’est quoi ton problème, c’est quoi ça un homme comme moi ? Quand tu seras calmée alors on en rediscutera même si t’en as plus rien à foutre.”

La colère est là et tout se mélange en moi “Je suis amoureux de toi et pas d’une autre mais ouvre un peu les yeux bordel” J’ai l’impression de devenir fou et pas dans le bon sens du terme, pas quand on faisait l’amour et que tout semblait beau. “Tu sais quoi… Non en fait laisse tomber, tu devrais partir” Je n’ai pas envie qu’elle parte mais là maintenant c’est le mieux à faire. Je la regarde dans la voiture, je fais quelques pas avant de revenir vers elle “N’oublie pas que je ne t’ai jamais menti et que je t’aime” Je m’écarte doucement, elle est libre de partir ou non ...

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