- Gillian BrightThere's nothing you can't say
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Âge : quarante-huit printemps depuis le trente-et-un juillet.
Situation financière : confortable.
Situation amoureuse : célibataire, divorcée depuis six ans.
Orientation sexuelle : bisexuelle.
Habitation : #16, adams morgan.
Emploi/études : anciennement sage-femme, aujourd'hui reconvertie dans la sexologie, elle est aussi l'auteure de plusieurs bouquins.
Multicomptes : nicholas, pablo et junon, les trois bg de la night. (h. cavill, p. pascal et zendaya)
Rps en cours :
(5/5) : Les Vieilles Pies — Abigail — Gaby — Logian#2 — Cole — you ?
Terminés : Popeye — Logian #1 — Event #1
Life is strange, isn't it ?
Outfit – Octobre 2018. Feuilles mortes virevoltent au gré du vent, mille et une couleurs chaudes tamisent les routes bétonnées et la timide nature environnante. La brise est rafraîchissante bien que les températures soient en hausses ces derniers jours et ce en dépit de la saison automnale ; le mot « réchauffement climatique » est alors sur toutes les lèvres. D’un pas assurée, une femme à la chevelure rousse s’élancent en direction du Starbuck au coin de la rue ; ses talons claquent avec détermination sur le bitume tandis qu’elle passe ses doigts entre quelques mèches de ses cheveux ondulés pour les ramener derrière son oreille. Lunettes de soleil sur le haut de son nez et sac à main à bout de bras, elle entre dans le café, étrangement vide en cette fin d’après-midi. Regard se dirige vers la salle principale de l’enseigne, balayant chaque silhouette pour chercher attentivement une jeune femme correspondant à la description approximative en sa possession. Ne la trouvant pas, la sexologue se décide alors à commander une boisson chaude ; à son grand regret, pas de thé à la carte, elle se contente alors d’un macchiato au caramel. Une fois la boisson récupérée, elle prend place à une table dans un coin de la salle, s’asseyant sur la banquette et sirotant son café.
Elle jette plusieurs fois un oeil à son téléphone portable, vérifiant que personne n’ait cherché à la joindre, que ce soit la jeune femme attendue ou quelqu'un d’autre ; l’envie et l’habitude de voir le prénom d’Evelyn sont encore omniprésentes, presque inconscientes. La cicatrice est encore fraîche malgré les quelques mois qui la séparent de leur récente rupture. Mais aujourd’hui il n’est pas question d’elle et de ses déboires mais bien de la personne à qui le rendez-vous a été donné. Une jeune femme répondant au nom d’Abigail lui a demandé de la retrouver ici où elles pourraient discuter, du moins c’est que la sexologue imagine ; car son homologue a pris de nombreux rendez-vous à son cabinet par le passé et jusqu’ici ils n’ont jamais aboutis. Diverses annulations au dernier moment, retournements de talons et changements d’avis à la devanture de sa porte, les exemples sont assez conséquents pour ne pas tous les énumérer. En bonne professionnelle, la sexologue n’a pas lâché l’affaire et a finit par lui proposer qu'elle se voient en terrain neutre, de manière moins conventionnelle et plus informelle, si cela pouvait la rassurer dans sa démarche et leur permettre d’enfin se rencontrer. Elle ne sait même plus vraiment s’il s’agit d'une consultation de ce fait, car après tout elle n’a pas pris son carnet de notes, ni même son Dictaphone. La seule chose qui l'importe vraiment à ce moment-là est d’en savoir davantage car la jeune femme a finit par piquer sa curiosité il faut l’avouer ; jamais personne n’avait déjà été aussi hésitant à la rencontrer et sa démarche, dans sa finalité, est vraiment celle de réussir à l’aider au mieux et ça quelque soit les difficultés qu'elle puisse rencontrer.
Ses yeux furtifs finissent par se relever et aperçoivent une jolie brune quelques mètres plus loin, près de l’entrée du Starbuck ; les yeux clairs de celle-ci semblent chercher du regard quelqu'un d’autre. La sexologue ne l’a aperçut que de loin ou de dos jusqu’ici, mais il lui semble que sa tenue correspond à celle donnée par message peu de temps auparavant, alors Gillian s’élance jusqu’à elle, lui adressant un sourire bienveillant une fois arrivée à sa hauteur. « Abigail c’est bien ça ? Je suis Gillian. Je me suis permise de m’installer en vous attendant. » Dit-elle en premier lieu tout en désignant l'endroit où ses affaires se trouvent. Elle marque une petite pause une fois assurée qu'il s’agisse bien de la personne qu’elle attendait, posant sa main sur l'épaule de son interlocutrice et se voulant à la fois accueillante et rassurante. « Je peux vous offrir quelque chose à boire ? » Propose-t-elle avant toute chose avec courtoisie.
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- Abigail BarnesThere's nothing you can't say
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Situation financière : Après bien des années de galères tu connais enfin la joie d'avoir des revenues correctes malgré les crédits qui viennent encore voler cet argent durement gagné.
Situation amoureuse : A l'exception de quelques conquêtes de temps en temps, ta vie sentimentale se résume plutôt au néant. Mais tu ne peux pas nier que depuis quelques temps, un certain collègue fait renaître chez toi des sentiments un peu oublié, surtout envers la gente masculine.
Orientation sexuelle : Avant tu n'avais que pour seul intérêt les hommes mais suite à ton agression, tu as fini par te tourner vers les femmes. Tu ne te sens plus vraiment à l'aise à leurs côtés et ne sais pas si tu pourras un jour leur refaire confiance.
Habitation : Tu vis dans un joli deux pièces au #70 Adams Morgan, à Washington.
Emploi/études : Tu as trimé pour en arriver là, mais depuis 4 ans maintenant, tu peux clamer haut et fort que tu es avocate chez Crowell & Moring LLP.
Multicomptes : Léo Richardson (Robbie Amell) & Sigrid Sörvik (Katheryn Winnick)
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Gillian & Abigail
Prendre du temps pour soi, se recentrer sur soi-même. Voilà les choses que tu t’appliquais à faire depuis que tu avais fini tes études il y a un peu plus d’un an. Faute de moyens et de temps, tu t’étais totalement délaissée, poussant ton corps et ton esprit des extrêmes pas toujours très beau à voir. Mais ces excès avaient porté leur fruit, tu étais dorénavant avocate dans un cabinet plutôt réputé et jouissait enfin d’une situation un peu plus confortable. C’est pourquoi tu pouvais enfin te permettre de t’occuper de toi. Cela avait commencé par te trouver un appartement un peu plus confortable, puis par faire du shopping, t’acheter du nouveau maquillage… des choses toutes simples mais qui te faisait le plus grand bien après toutes les années difficiles que tu avais connu. Mais le plus dur restait à faire. Tu savais que ton agression, qui remonte à quelques années maintenant déjà, avait laissé des traces indélébiles sur toi. Bien que tu sois amenée à en côtoyer au quotidien, il serait mentir de dire que tu ne ressentais pas encore aujourd’hui un certain malaise quand tu étais en présence d’un homme, surtout inconnu, et d’autant plus quand celui-ci était proche physiquement de toi. Pour essayer de venir à bout de cette sensation, tu avais choisi de prendre des cours de self-défense et tu avais commencé il y a peu également des cours de boxe. Mais cela ne mettrait clairement pas fin à tous tes traumatismes. Le rendez-vous que tu avais aujourd’hui, lui, par contre, était dans ce but.
En effet tu avais rendez-vous avec la sexologue Gillian Bright. Tu l’avais découverte au travers d’un livre qu’elle avait publié et qui porter sur des témoignages d’agressions similaires à la tienne, ou même pire. Tu avais appris quelques temps plus tard, en menant quelques recherches sur Google, qu’elle avait un cabinet ici, à Washington. Tu avais longtemps réfléchi et avait fini par prendre rendez-vous. Sauf qu’au dernier moment, tu avais finalement préféré annuler. Cela ne fût pas ta seule tentative. Tu repris de nombreuses fois rendez-vous, mais soit tu annulais à la dernière minute, soit tu faisais demi-tour lorsque tu arrivais devant la porte du cabinet. Mettre des mots sur ton agression était pour toi trop compliquée. Depuis toutes ces années, tu faisais comme si celle-ci n’avait jamais existé, tu n’en avais parlé à personne, même pas aux personnes les plus proches de toi, comme Esmée par exemple. La seule personne au courant était Ryder, qui t’avait découverte à moitié dénudée ce soir-là dans la rue où ton agresseur t’avait coincé. Mais même s’il savait, vous n’en parliez jamais… il savait que tu n’en avais pas envie alors il ne t’y forçait pas. Mais pourquoi aller voir une sexologue pour une histoire d’agression, qui n’avait fort heureusement pour toi pas aboutit à un viol même si c’était l’objectif principal de ton agresseur ce soir-là ? Parce que cet événement, en plus de faire naître chez toi un malaise en présence d’homme, avait mis fin à toute relation sexuelle avec ces derniers. Tu n’étais plus capable de leurs faire confiance et les imaginer toucher ton corps de manière intime te donnait une sensation de nausées. Tu n’avais toutefois pas fait vœux de chasteté depuis… tu t’étais tout simplement tournée vers les femmes. Mais tu voulais sincèrement remédier à ça. Non pas que les femmes ne t’intéressent finalement pas, mais tu aimerais pouvoir jouir du choix du sexe de tes partenaires sans avoir à éliminer une option à cause de ce que tu avais vécu. Si tu n’avais jamais réussi à franchir le pas de son cabinet, c’est finalement Gillian qui était venue à toi. Un jour ton téléphone avait sonné, et après une longue discussion vous aviez conclu d’un rendez-vous en terrain neutre. C’est la raison pour laquelle tu étais actuellement en chemin pour le Starbuck du quartier.
Quand tu franchis la porte du café, tes yeux cherchèrent à travers la salle une tête rousse correspondant aux quelques photos que tu avais pu voir sur internet. Quand tu la repéras enfin, celle-ci venait déjà à ta rencontre avec un agréable sourire sur le visage. Tu répondis à son sourire. Cette fois-ci tu ne pourrais pas faire demi-tour. « C’est bien moi. Enchantée Gillian. Vous avez bien fait. ». Avant d’aller vous assoir à l’endroit où la sexologue c’était déjà installée en attendant ton arrivée, cette dernière te proposa de t’offrir quelques choses à boire. C’était vraiment gentil de sa part, surtout après tout le temps que tu lui avais fait perdre à prendre des rendez-vous ne finalement jamais y assister. « Avec plaisir. ». Tu regardas rapidement la carte au-dessus du comptoir, bien que tu connaisses déjà très bien ce qui était proposé dans ce café où tu venais assez souvent. « Je vais prendre un café long. Merci beaucoup. ». Une fois la boisson récupérée, tu pris place en face de Gillian. D’abord un peu hésitante, tu finis par prendre toutefois la parole. « Je vous remercie de m’avoir proposé de nous voir en dehors de votre cabinet. Si vous n’aviez pas fait la démarche, je pense que j’aurais abandonné totalement l’idée de venir vous voir. ». Autant être sincère. Tu soufflas sur ta boisson avant d’en boire quelques gorgées. « Je suis d’ailleurs désolée de vous avoir fait perdre autant de temps, à annuler au dernier moment. ». Des excuses étaient au moins ce que tu lui devais après toutes ses annulations.
En effet tu avais rendez-vous avec la sexologue Gillian Bright. Tu l’avais découverte au travers d’un livre qu’elle avait publié et qui porter sur des témoignages d’agressions similaires à la tienne, ou même pire. Tu avais appris quelques temps plus tard, en menant quelques recherches sur Google, qu’elle avait un cabinet ici, à Washington. Tu avais longtemps réfléchi et avait fini par prendre rendez-vous. Sauf qu’au dernier moment, tu avais finalement préféré annuler. Cela ne fût pas ta seule tentative. Tu repris de nombreuses fois rendez-vous, mais soit tu annulais à la dernière minute, soit tu faisais demi-tour lorsque tu arrivais devant la porte du cabinet. Mettre des mots sur ton agression était pour toi trop compliquée. Depuis toutes ces années, tu faisais comme si celle-ci n’avait jamais existé, tu n’en avais parlé à personne, même pas aux personnes les plus proches de toi, comme Esmée par exemple. La seule personne au courant était Ryder, qui t’avait découverte à moitié dénudée ce soir-là dans la rue où ton agresseur t’avait coincé. Mais même s’il savait, vous n’en parliez jamais… il savait que tu n’en avais pas envie alors il ne t’y forçait pas. Mais pourquoi aller voir une sexologue pour une histoire d’agression, qui n’avait fort heureusement pour toi pas aboutit à un viol même si c’était l’objectif principal de ton agresseur ce soir-là ? Parce que cet événement, en plus de faire naître chez toi un malaise en présence d’homme, avait mis fin à toute relation sexuelle avec ces derniers. Tu n’étais plus capable de leurs faire confiance et les imaginer toucher ton corps de manière intime te donnait une sensation de nausées. Tu n’avais toutefois pas fait vœux de chasteté depuis… tu t’étais tout simplement tournée vers les femmes. Mais tu voulais sincèrement remédier à ça. Non pas que les femmes ne t’intéressent finalement pas, mais tu aimerais pouvoir jouir du choix du sexe de tes partenaires sans avoir à éliminer une option à cause de ce que tu avais vécu. Si tu n’avais jamais réussi à franchir le pas de son cabinet, c’est finalement Gillian qui était venue à toi. Un jour ton téléphone avait sonné, et après une longue discussion vous aviez conclu d’un rendez-vous en terrain neutre. C’est la raison pour laquelle tu étais actuellement en chemin pour le Starbuck du quartier.
Quand tu franchis la porte du café, tes yeux cherchèrent à travers la salle une tête rousse correspondant aux quelques photos que tu avais pu voir sur internet. Quand tu la repéras enfin, celle-ci venait déjà à ta rencontre avec un agréable sourire sur le visage. Tu répondis à son sourire. Cette fois-ci tu ne pourrais pas faire demi-tour. « C’est bien moi. Enchantée Gillian. Vous avez bien fait. ». Avant d’aller vous assoir à l’endroit où la sexologue c’était déjà installée en attendant ton arrivée, cette dernière te proposa de t’offrir quelques choses à boire. C’était vraiment gentil de sa part, surtout après tout le temps que tu lui avais fait perdre à prendre des rendez-vous ne finalement jamais y assister. « Avec plaisir. ». Tu regardas rapidement la carte au-dessus du comptoir, bien que tu connaisses déjà très bien ce qui était proposé dans ce café où tu venais assez souvent. « Je vais prendre un café long. Merci beaucoup. ». Une fois la boisson récupérée, tu pris place en face de Gillian. D’abord un peu hésitante, tu finis par prendre toutefois la parole. « Je vous remercie de m’avoir proposé de nous voir en dehors de votre cabinet. Si vous n’aviez pas fait la démarche, je pense que j’aurais abandonné totalement l’idée de venir vous voir. ». Autant être sincère. Tu soufflas sur ta boisson avant d’en boire quelques gorgées. « Je suis d’ailleurs désolée de vous avoir fait perdre autant de temps, à annuler au dernier moment. ». Des excuses étaient au moins ce que tu lui devais après toutes ses annulations.
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Situation amoureuse : célibataire, divorcée depuis six ans.
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Outfit – Octobre 2018. Cela fait huit ans que la sexologue exerce son métier ; et des profils différents, elle en a vu défiler au cours de sa carrière. Il y a eu les intimidés, les dévergondés, les silencieux, les expressifs ; quelques abonnés absents aussi, mais contrairement à Abigail, ceux-là ne donnent jamais de nouvelles et l’australienne finit généralement par les oublier et passer à autre chose. De son côté, la démarche de la jeune femme trahit une envie certaine d’avoir une consultation avec la sexologue puisqu’elle a répété à plusieurs reprises le même schéma, consistant à prendre rendez-vous et annuler à la dernière minute. Visiblement quelque chose la bloque et la fait hésiter, d’où le fait qu’elles se retrouvent en cette journée automnale dans le Starbuck. Abigail fait donc son entrée, cherchant du regard l’intéressée jusqu’à ce que cette dernière ne vienne la trouver d’elle-même. Lui confirmant tout d’abord qu’il s’agit bien de la patiente attendue et non d’une jeune femme lui ressemblant, cette dernière se fait offrir un café avant qu’elles ne retournent toutes les deux à la place où la sexologue l’attendait en premier lieu.
Léger flottement s’installe lorsque l’une en face de l’autre, chacune semble attendre que la deuxième parle. Gillian remarque bien l’incertitude de son interlocutrice, comme si cette dernière voulait dire quelque chose mais qu’elle n’osait pas ; raison pour laquelle elle lui laisse l’occasion de s’exprimer la première et d’engager la conversation plutôt que de prendre cette initiative -chose qui aurait pourtant rendu les choses plus simples pour la patiente, à coup sûr. « Je vous remercie de m’avoir proposé de nous voir en dehors de votre cabinet. Si vous n’aviez pas fait la démarche, je pense que j’aurais abandonné totalement l’idée de venir vous voir. » Commence alors à expliquer la jeune femme, l’intéressée croisant ses jambes, confortablement adossée à la banquette, buvant son macchiato tout en l’écoutant parler. « Je vous en prie. » Répond-elle avec simplicité et prestance. Abigail lui fait penser à un petit oiseau égaré et tombée trop tôt du nid ; perdue et comme clouée au sol, peinant à déployer ses ailes et semblant porter le monde sur ses deux épaules frêles. Qu’a-t-il pu bien lui arriver pour en arriver là ?
La sexologue se le demande, tout en continuant à considérer chacun de ses mots. « Je suis d’ailleurs désolée de vous avoir fait perdre autant de temps, à annuler au dernier moment. » Cette fois la femme aux cheveux roux se redresse, posant son gobelet sur la petite table de façon à avoir ses mains libres de leur mouvement. « Ne vous excusez pas, Abigail. Je ne vois pas les choses de la même façon, ce n’est jamais du temps perdu pour moi. » Répond-elle de façon à la rassurer, d’une voix pleine de certitude. « Il est certain qu’en premier lieu, c’est essentiellement mon code de déontologie qui m’a poussé à chercher au-delà de la première impression, ne serait-ce que pour être sûre que vous ne soyez pas dans une détresse quelconque. » Elle marque une pause, rassemblant ses idées afin de les exprimer de la manière la plus concise possible. « Le fait que vous soyez là aujourd’hui me prouve qu’il y a une volonté et une détermination de votre part finalement. Alors il n’y a rien à regretter, aussi n’en parlons plus. » L’australienne peut bien être rancunière sur certaines choses, mais absolument pas sur des futilités comme s’être fait poser un lapin à plusieurs reprises par une patiente. Surtout quand celle-ci semble aussi désorientée ; la sermonner serait par ailleurs d’autant plus difficile tandis qu’avec son frais minois, elle la regarde avec presque désarroi. Probablement car son instinct lui murmure qu’il est bien trop tôt pour lui demander ce qui l’a poussé à consulter tant la jeune femme semble frêle et prête à se recroqueviller à la première menace potentielle, la sexologue s’attarde sur un autre sujet, afin de la mettre un peu plus à l’aise. « Alors dites-moi, comment avez-vous eu connaissance de mon existence ? C’est un élément qui me rend toujours particulièrement curieuse. » Demande-t-elle donc sur une note plus légère, un sourire plein d’aisance sur la bordure de ses lèvres retroussées.
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- Abigail BarnesThere's nothing you can't say
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Tu n’étais pas vraiment à l’aise vis-à-vis de ce rendez-vous, même si tu ne savais plus vraiment s’il était de l’ordre de la consultation ou juste là pour briser la glace pour envisager de véritables consultations plus tard. Mais il n’était pas question de faire marche arrière cette fois-ci. Gillian avait eu l’extrême gentillesse de venir à toi puisque tu n’étais pas capable de le faire toi, alors tu lui devais de faire des efforts. Et puis qui sait, peut-être que cette rencontre te ferait du bien, même en tant qu’échange informel ? Quand tu franchis les portes du café, Gillian te repéra bien vite et vînt à ta rencontre, ce que tu apprécias tout particulièrement. Elle te proposa assez rapidement de t’offrir à boire, ce que tu ne refusas pas. Une fois café long récupéré, vous étiez donc allé vous assoir là où la sexologue avait pris place pour t’attendre. Ne sachant que dire dans un premier, un silence s’installa entre vous. C’était à toi de faire le premier pas, c’était pour toi après tout que vous étiez là. Tu finis donc par ouvrir la bouche, bien qu’un peu hésitante. Tu choisis dans un premier temps de la remercier de t’avoir proposé de vous voir en dehors du cabinet. Sans ça, tu aurais sûrement fini par abandonner. Après tout tu avais vécu ainsi pendant des années, alors tu pouvais très bien continuer à vivre ainsi, ne goûtant qu’au désir charnel avec des femmes. Ce n’était pas si grave après tout, non ? Gillian semblait avoir beaucoup de prestance, et lorsque tu l’observais à l’instant, ton regard s’illuminait d’admiration. Non pas que tu ne sois pas capable d’être ainsi, mais à l’heure actuelle tu avais juste l’impression d’être une petite souris prise de panique, comme si un chat rôdé non loin. Après quelques gorgées de ta boisson, tu repris la parole pour t’excuser de lui avoir fait faux bond de bien nombreuses fois. Tu avais l’impression de lui avoir fait perdre un temps pression à toujours reculer à la dernière minute quand tu avais rendez-vous. Mais apparemment la sexologue n’était pas de cet avis. Elle posa sa boisson devant elle et s’exprima sur le sujet, expliquant sa démarche de ne pas s’être arrêtée à la première impression et ce que ta présence ici aujourd’hui signifiait pour elle. La bienveillance de ces paroles te fit chaud au cœur et tu esquissas un sourire. « Merci, vraiment. ». Tu étais reconnaissante. Tout le monde n’aurait pas pris le temps de s’attarder sur ton cas, voyant que tu n’arrivais pas par toi-même à faire le premier pas. Alors que tu t’attendais à ce qu’elle essaye d’en venir au sujet de votre rendez-vous, tu fus étonnée de l’entendre te demander comment tu avais eu connaissance de son existence. Cette curiosité t’arracha un nouveau sourire. Gillian semblait clairement savoir y faire pour détendre l’atmosphère. Tu portas une nouvelle fois ta boisson à tes lèvres avant de lui répondre. « Je suis un peu tombée par hasard sur un de vos livres. ». Pas vraiment par hasard en réalité. Avant d’entreprendre d’aller voir quelqu’un pour t’aider, tu avais surtout cherché des informations sur internet. Tu avais lu de nombreux témoignages et plusieurs d’entre eux parler des livres d’une certaine Gillian Bright qui avaient pu les aider. Tu t’étais donc rendu dans une librairie pour te procurer l’un de ces livres, celui qui s’adressait le plus à ce que tu avais vécu. « Enfin, par hasard n’est pas vraiment le bon terme. J’ai effectué quelques recherches et j’ai vu votre livre être recommandé par plusieurs personnes. Je me le suis donc procurée et j’ai découvert plus tard qu’en réalité vous exerciez en tant que sexologue à Washington. ». Tu marquas une pause, le temps de reprendre encore quelques gorgées de ton café. « Mais il me semble que vous avez écrit plusieurs livres, alors vous voulez peut-être savoir duquel il s’agit ? ». Fournir cette information pouvait donner un premier indice à la sexologue sur la raison pour laquelle tu souhaitais la consulter, mais pris dans le flot de la conversation, tu ne t’en rendais pas vraiment compte. « Il s’agit de celui qui se compose de témoignages. Il me semble que c’est le deuxième que vous avez écrit ? ».
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Outfit – Octobre 2018. Tout en sirotant sa boisson chaude, la sexologue écoute avec attention son interlocutrice. Après avoir été remercié chaleureusement, l’australienne semble la surprendre avec sa prochaine question, concernant la façon dont la jeune femme a entendu parler d’elle ; une demande pourtant simple et banale auquel Abigail ne s’attendait probablement pas. Sûrement pensait-elle se retrouver les deux pieds dans le plat sur la raison de cette entrevue à peine attablée mais ça n’a visiblement pas le cas.
Gillian a d’autres projets pour l’instant, dont celui de se familiariser avec sa possible patiente et d’en apprendre un peu plus sur elle, notamment à propos de ses réactions afin de mieux les appréhender. « Je suis un peu tombée par hasard sur un de vos livres. » Commence alors à répondre la femme aux cheveux bruns, ce qui fait hausser un sourcil la sexologue. C’est rare qu’on tombe sur ses livres « par hasard » vu le sujet qu’ils empruntent et le public visé. Il est vrai qu’ils sont relativement accessibles à n’importe qui voudrait en savoir plus dans le domaine de la sexologie ou souhaiterait simplement les lire par curiosité, mais c’est bien la première fois qu’on lui dit être tombés dessus par simple coïncidence. La jeune femme se reprend l’instant d’après, ne laissant pas à son interlocutrice le temps de réagir. « Enfin, par hasard n’est pas vraiment le bon terme. J’ai effectué quelques recherches et j’ai vu votre livre être recommandé par plusieurs personnes. Je me le suis donc procurée et j’ai découvert plus tard qu’en réalité vous exerciez en tant que sexologue à Washington. » Voilà qui semble déjà un peu plus logique. Gillian sourit tout en reposant son mocchiato au caramel. « Je vois. » Puis elle acquiesce ensuite lorsque Abigail lui demande si elle souhaite connaître plus précisément de quel livre il s’agit. Cela lui permettrait peut-être de cibler pourquoi la jeune femme aurait pu souhaiter la consulter ; bien que les sujets abordés dans ces deux livres puissent être assez divers. La jeune femme lui avoue donc qu’elle a jeté son dévolu sur le deuxième, rassemblant toute une série de témoignages sur la sexualité et sur des problématiques auquel peuvent parfois être confronté certaines personnes sur une palette assez large, comme l’addiction à la pornographie en passant par les violences sexuelles.
Finalement ça n’avance pas vraiment l’australienne mais elle se garde bien de lui dire, préférant conserver son léger rictus au coin des lèvres. « En effet. Je suis actuellement sur l’écriture d’un troisième ouvrage par ailleurs. Et petite exclusivité rien que pour vous, ce sera dans la même continuité que le deuxième. » Dit-elle alors en lui faisant un petit clin d’oeil à la fin de sa phrase. Elle reprend en main son café, en boit à nouveaux quelques gorgées avant de reprendre la parole. « Et vous Abigail, que faites-vous dans la vie ? » Elle marque une petite pause, faisant mine de réfléchir ; avant que la jeune femme n’ait le temps de répondre, elle ajoute l’air amusée. « Je ne sais pas pourquoi, mais je vous imagine bien bosser dans le domaine de la santé, ou peut-être quelque chose à voir avec la culture ? Est-ce que je chauffe ou suis-je totalement à côté de la plaque ? » Elle arque un sourcil avec élégance et presque espièglerie, attendant avec impatience de savoir si son intuition est bonne ou au contraire totalement faussée.
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