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Popeye A. Sörvik
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Situation amoureuse : Célibataire à dernière nouvelle
Orientation sexuelle : Complètement gay même s'il a mis du temps à le comprendre ainsi que plusieurs tentatives loupées avec des filles
Habitation : Duplex N°222 Dowtown avec Malakai
Emploi/études : En ce moment il faire le bookmaker. Il prend les paris pour quelques combats illégaux et parfois pour des courses. Il lui arrive également de temps en temps d'être celui qui va foutre la trouille à un mec pour qu'il règles ses dettes auprès de certains joueurs.
Multicomptes : Le control freak aka Klaus ft. Evan Peters & Le drogué aka Taz ft. Rami Malke
Rps en cours : OVERCOMPLET SéphirosSörvik Family • Milo
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Message par Popeye A. Sörvik Ven 29 Jan - 1:18

I have to stop doing shit

La soirée où il s'est retrouvé seul en boxer dehors dans le froid à devoir frapper chez Gigi pour passer la nuit au chaud ça a été un peu la soirée déclic. Ce soir la il sait qu'il était celui en tors. Il a eu un comportement de merde. C'est pour ça qu'on l'a foutu à la porte. Il n'a que ça, un comportement de merde, depuis un mois. Enfin, moins devant sa nièce qui a perdu ses deux parents, devant elle il fait bonne figure. Mais le reste du temps... Un déchet. Une loque de la vie. Une erreur de la nature. Un poids lourd, mort, boulet de la société. Il a arrêter de bosser. Le fait de payer un loyer de misère dans la baraque immense de Kai étant un avantage non négligeable. Enfin, le seul contrat qu'il a accepté c'était celui d'aller taper sur la gueule d'une fille qui se trouve être une pote histoire de l'intimider. Contrat qu'il a accepté pour pas qu'il soit proposé à quelqu'un d'autre et qu'elle se fasse réellement défoncer. Bien qu'elle soit une battante hors pair. Il le sait parfaitement bien parce qu'il se trouve qu'elle avait aussi accepter un contrat sur sa gueule et que ce soir la ils se sont tout les deux foutu des coups pour rendre leur histoire crédible et récupérer leur argent. Elle l'a trainé à un combat illégal aussi, pour qu'il se défoule, lui qui a plutôt l'habitude d'y prendre des paris. Quelques autres bagarres qu'il a pu avoir n'étaient pas organisées mais elles ne sont pas si nombreuses. En revanche les soirées à finir complètement arraché. Anesthésié jusqu'au bord des lèvres. Dans l'incapacité de réfléchir et c'était bien le but recherché. D'autres soirées à chercher à se changer les idées entre les fesses d'un homme. Et quand ça n'était aucune de ces options il déprimait juste à broyer du noir chez lui en repansant à sa sœur. Dans l'excès à tout les niveaux. Rien qui va. Plus aucun équilibre. Simplement des jours qui s'enchaine et s'empirent. Il en a fallu du temps pour qu'il réalise que c'était trop, qu'il était en train de devenir un mec insupportable. Il ne se reconnait plus vraiment. En fin de compte il ne s'amuse plus réellement. Certes il y a quelques fois où, bourré, il a bien rigolé. Mais ça n'est que de la joie fabriquée. De la triche quelque part. Il faut qu'il arrête de se leurrer. Il ne va pas bien. Et il n'ira pas mieux comme ça. Ca ne fonctionne pas. Ca ne l'aide pas. Il en a eu l'illusion au début mais ça n'est pas le cas et ça n'est pas comme ça qu'il va avancer. Il se rappelle des mots de sa sœur après la mort d'Harvey et il sait qu'elle ne voudrait pas le voir replonger dans le même cercle vicieux pour sa mort. C'est peut-être ce qui le motive le plus à vouloir aller mieux. Elle voudrait qu'il aille bien. Il se passe les mains sur le visage en soupirant. Cet hôtel de bourge. Ca lui fait toujours bizarre, et pourtant il vis chez un bourge. Il frappe à la porte. Cette grande porte de ce grand batiment. Pour une fois il n'arpente pas ce petit sourire faussement prétentieux. C'est vrai qu'avec Rytis ça a toujours été ça. Un petit jeu de séduction, du flirt, jamais réellement sérieux, toujours à la rigolade, dans la déconne. Au départ il pensait juste que ça serait un coup d'un soir. Il se trouve qu'il était seul à le penser. C'est pas son truc à lui un coup et puis basta. Discuter, apprendre à se connaitre, tout ça pour pouvoir coucher ensemble. Il na va pas dire qu'il ne comprend pas mais plutôt que ça lui semble une perte de temps pour simplement prendre un peu de bon temps. Inutile un peu pour lui. Mais il l'a pris comme un défis. Ca l'a amusé ce challenge. Devoir mériter sa partie de jambe en l'air, autant dire qu'il en profiterait un max le jour où ça arriverait. Mais pour une fois il n'est pas vraiment venu le voir dans cet optique la. Pour une fois il est venu le voir justement parce qu'il sait que le blond ne risque pas de lui sauter dessus. Peut-être aussi parce qu'il sait qu'il y trouvera un soutient. Enfin du soutient il en a autour de lui, ça n'est pas vraiment le problème. Mais Rytis doit être un des seuls à ne pas savoir ce qu'il s'est passé, ce qui ne va peut-être pas tarder du coup. S'il ouvre. Parce qu'après tout, il n'a pas prévenu. Il refrappe d'ailleurs, on ne sait jamais. Il ne sait pas vraiment s'il espère voir cette porte s'ouvrir ou non. Pourtant il est la. Ils n'ont fait que parler tout le deux, ils ont appris des choses l'un sur l'autre en dehors du flirt. Et il se trouve qu'il l'aime bien, le géant. Il apprécie sa compagnie, au delà de la taquinerie constante et de cette légère tension sexuelle. Elle fini par s'ouvrir, la porte. D'une main il se gratte l'arrière du crâne avant de laisser retomber son bras "Salut" super entrée. Peut-être bien qu'il se sent un peu con de débarquer comme ça comme une fleur "Ca fait longtemps je sais.." plus d'un mois du coup. Il ne lui a pas redonné de nouvelles depuis l'accident "J'peux rentrer ?" il se voit mal parler de tout ça dans le couloir de l'hôtel alors s'il est occupé, ou même accompagné, il repartira, tant pis.
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Re: 17 > I have to stop doing shit | Poppytis

Message par Invité Dim 31 Jan - 21:47


I have to stop doing shit
If this world makes you crazy and you've taken all you can bear, you call me up, because you know I'll be there.
Cela n’en finira donc jamais. Quoi que tu fasses, où que tu sois, l’exaspérante sarabande des salamalecs, ronds de jambes et autres courbettes sur fond d’hypocrisie, à laquelle s’adonne joyeusement les ploutocrates de tout poils, arrive toujours à te rattraper et a l’horripilant chic pour se rappeler à ton mauvais souvenir. Tu crois la tenir, elle t’évite ; tu crois l’éviter, elle te tient. Pourtant, rien ne prédestinait à ce que cette journée vire au cauchemar. Bien au contraire, elle semblait avoir tout pour être des plus agréables et délectables … du moins, en théorie et sur le papier.

Aujourd’hui sonnait le cinquante-neuvième anniversaire de la World Wildlife Fund. L’emblématique Organisation Non Gouvernementale au panda, vouée à la protection de l’environnement et au développement durable. Des causes qui te tiennent tout particulièrement à cœur. Généreux donateur de longue date, élevé au rang d’Ambassadeur de la Fondation dans les pays baltes, les hauts dirigeants n’ont bien évidemment pas omis de te convier au grand rassemblement annuel. Mieux encore, les organisateurs ont tenu à ce que tu fasses un discours. Privilège que seule une poignée de bienheureux ont la chance de se voir octroyer. Plus que flatté, tu as donc aussitôt pris la plume et entrepris la rédaction d’un petit laïus, que tu espérais un tant soit peu inspirant. Un ouvrage sur lequel le sempiternel perfectionniste que tu es, a planché pendant près de quinze jours. Rien ne devait être laissé au hasard pour le jour J. Et c’est dans le théâtre de l’écrasant auditorium du Capitole, parmi tout un parterre de sommités, célébrités et grands pontes, qu’il est arrivé. L’instant T.

Le pas léger et assuré, tu t’es avancé à la tribune. Une prompte accolade échangée avec Angelina Jolie – t’ayant précédé au micro et récoltant encore une salve d’applaudissements à tout rompre – comme il est de bon ton de le faire entre âmes du beau monde. Vingt minutes montre en main pour accrocher l’attention, sensibiliser, voire susciter une vive émotion chez l’assistance écoutant de toutes ses oreilles, un speech que tu connaissais presque sur le bout des doigts à force de bachotage intensif. Un souffle vibrant habita ta verbe, ponctuée de furtives œillades en direction des notes posées sur le pupitre. Tout y passa. L’irréfrénable hausse du braconnage, et la nécessité de punir encore plus sévèrement les personnes se rendant coupables de ces actes innommables. L’urgence d’arrêter l’exploitation des énergies fossiles, et d’intensifier le recours à des alternatives renouvelables. Le besoin pressant d’augmenter le nombre de réserves naturelles, et de tout mettre en œuvre pour veiller à la reproduction des espèces menacées. La sonnette d’alarme tirée quant aux ravages de la déforestation incessante, et l’importance d’une politique conquérante de reboisement à l'échelle planétaire.

Une allocution qui te valut également une standing ovation, sitôt que le Président de la Fondation scanda ton nom. Les iris scintillantes et les pommettes rosies, ce fut le myocarde galopant et la gorge nouée que tu inclinas la tête. Sourire aux lippes, ces dernières se mouvèrent en un “merci” inaudible et étouffé par la clameur de la foule. Echangeant dans la foulée un poignée de main avec le respectable Monsieur Lambertini, l’esquisse sur ton joli minois si figea comme un vieux fond de sauce, lorsqu’il invita la foule à rejoindre la salle de bal du troisième étage pour prendre part au dîner, devant conclure en apothéose cette journée à marquer d’une pierre blanche pour la cause animale et environnementale. Aussitôt, tu te maudis pour ne pas avoir pris la peine de lire les petits caractères, figurant tout en bas du bristol d’invitation reçu quelques semaines auparavant.

“C’est tout les bourges, ça … .”, te dis-tu d’un air maussade en ton for intérieur.

Il n’y a bien qu’eux pour transformer un moment tutoyant la perfection, en torture absolue. Personne n’a jugé utile de les informer que parfois, le plus est l’ennemi du bien ? En un claquement de doigts, tes plans pour la soirée venaient de changer du tout au tout. Toi qui voulais prendre de l’avance en potassant de nouvelles procédures, et parfaire ton maniement de la suture en t’exerçant sur une banane, à l’instar d’une certaine Cristina Yang … c’est raté !

“No complain ; no explain”. Tu as pris sur toi, ravalé ta colère balbutiante, et t’es efforcé, autant que faire se peut, de te plier de bonne grâce à toutes ces assommantes mondanités. Solennité et dignité à la rescousse. S’ensuivit pour la énième fois, le cortège du serrage de paluches et des baises-mains antédiluviens. Quelques remerciements formulés tout en modestie et en retenue, aux nababs venant te féliciter pour ta prise de parole. D’autres vinrent quant à eux prendre des nouvelles de ton vieux.

“Oh oui, il va on ne peut mieux. Bien qu’il déplore cependant, de ne plus vous voir aussi souvent au Country Club pour vous battre au golf.”, répliquas-tu dans une risette cabotine, en trempant tes pulpeuses dans une lichette de champagne en guise de ponctuation.

Le bouquet vint cependant des rombières, engoncées dans leur fourreau griffé et dont la dentition à la blancheur trafiquée occultait presque l’éclat de leur trois rangs en perles de culture. Avides de caser leur descendance, elle n’eurent de cesse de te rebattre les oreilles en chantant les louanges de leurs filles. Ce à quoi tu rétorquas par un “Vraiment ?”, à l’intonation émerveillée toute aussi factice que l’expression peinte sur ton faciès. Les malheureuses … si elles savaient qu’elles avaient plus de chances d’obtenir satisfaction, en te vantant les mérites du pedigree de leurs fils !

Attablé en compagnie de gens qui t’affligent, il est donc inutile de préciser que tu n’as pas vraiment apprécié les mets, pourtant fins et délicats, au menu. Du bout des lèvres, tu n’as fait que chipoter caviar, darnes de saumon, langoustines, et autres tournedos Rossini accompagnés de son velouté aux morilles. La panse pleine de denrées au prix exorbitant, tu as fait ni une, ni deux et as déguerpi juste après la verveine. Enfin en l’occurrence, juste après l’arabica de Tanzanie, devant à lui seul valoir ce que les serveurs en chemise et veston vous l'ayant apporté, gagneront au sortir de cette soirée de dur labeur.

Assoupi sur le cuir odorant de la banquette arrière de la clinquante Lamborghini roulant dans un train de sénateur, tu émets un léger grognement lorsque le véhicule franchit un ralentisseur. L’arrivée à bon port est imminente. Bientôt, le moteur se tait et les faibles trépidations sous ton séant disparaissent.

« Nous sommes arrivés, Monsieur. », t’apprend courtoisement le chauffeur.

Tel un petit faon découvrant le monde, tu te risques à doucement ouvrir les paupières. Dans un éléphantesque bâillement, tu t’étires et déploies ton envergure d’albatros. Un coup d’œil jeté à travers la vitre teintée du véhicule, tandis que tu t'affaires à desserrer le nœud de la cravate t'étranglant le gosier. Une seconde qui meurt. Puis, tes yeux se métamorphosent en deux soucoupes noisette et se braquent à nouveau brusquement vers l’extérieur, en clignant à vive allure comme des feux de positions. Non, tu n’as pas la berlue. C’est bel et bien lui. Se tenant debout sous le porche de l’écrasante bâtisse à l’architecture victorienne. Avec sa dégaine de grand dégingandé et sa huppe aux reflets flavescents bien distinctive. Même dans la pénombre. Trépignant d’impatience et balançant le poids de son corps d’une jambe à l'autre, devant le bois massif des portes closes. “J’avais oublié son légendaire sens de l’à propos … .”, songes-tu les sourcils arqués, en massant le grain hyalin de ta tempe.    

« Souhaitez-vous que je m’en occupe, Monsieur ? », demande respectueusement le cocher des temps modernes.

Les yeux plissés, tu scrutes attentivement la silhouette du joyeux drille scandinave. A la recherche d’une éventuelle blessure, ou d’une posture arc-bouter laissant à penser que son intégrité physique a été mise à mal. Ce qui, au vu de la dangerosité des activités dans lesquelles trempe le Roi de la débrouille, n’est pas à exclure. Mais rien à signaler.

« Non ça ira Deniss, je vous remercie. Il se fait plus que tard. Vous pouvez disposer. », déclares-tu cérémonieusement en quittant l’habitacle et claquant la portière derrière toi.

Tu fixes les feux arrières du petit bijou automobile, et les regardes rapetisser au loin avant que les ténèbres de la nuit ne les engloutissent complètement. D’un pas leste et preste, tu amorces l’ascension des quelques marches du perron. Les talonnettes des richelieus fendent le silence et annoncent ta venue.  

« Perdu et retrouvé … ! », déclares-tu un brin badin en venant te poster à la hauteur du damoiseau à l’épiderme tavelé.

Salutation qui t’est renvoyée avec beaucoup plus de sobriété et de prosaïsme. Un salut mécanique, presque désincarné. Porté par une voix atone et morne, contrastant grandement avec les intonations, d’ordinaire si enjouées, que tu lui connais. Penaud, et presque navré, il se confond en excuses pour ne pas t’avoir donné de nouvelles récemment.

« Bohrf, chacun sa définition du “longtemps”. », rétorques-tu magnanime dans un haussement des trapèzes, un rien philosophe et grand prince.

Après tout Popeye n’est pas le seul à blâmer, pour ce silence radio s’étant installé entre vous. Tu as aussi ta part de responsabilité. Rien ne t’empêchait de lui envoyer un petit texto, ou de l’appeler pour ne serait-ce savoir comment il se porte. Seulement, tu t’es complètement laissé happer par les gardes à l’hôpital, les interventions et toutes les joies faisant la vie d’Interne en chirurgie. Au point de reléguer au second plan ta famélique vie sociale, et de n’être obnubilé que par le stress et la fatigue. Tel un enfant craignant d’essuyer les remontrances de ses parents, c’est d’une voix étranglée et quelque peu fluette que ton conscrit demande s’il est le bienvenu. Malgré l’épuisement, tu cogites à vive allure et tentes de te remémorer l’emploi du temps de la šeima.

Voyons … ton vieux et Mantas sont à Vilnius pour rendre des comptes au Ministre des Affaires Etrangères. Maman est partie en fin d’après-midi se retirer pour quelques jours dans sa villa des Hamptons, afin de – je cite - “se ressourcer”. A l’heure qu’il est, Oona doit être entrain de faire un sitting devant le siège social d’une multinationale spécialisée dans l’exploitation des hydrocarbures, en compagnie d’une myriade de babas-cool n’ayant pas vu la couleur d’un pommeau de douche depuis des lunes. Quant à Vita’ … eh bien il y a fort à parier qu’elle est entrain de tanguer sur les rives du coma éthylique dans dieu-sait-quel night club. Autrement dit, seule Dita est là ce soir. Rassuré d’avoir pour presque toi tout seul les mille soixante-treize mètres carrés de la bâtisse – et par lien de à effet, la tranquillité sur fond d’intimité – tu ne vois donc aucune objection à honorer sa requête par l’affirmative. Ce qui n’aurait, soit dit en passant, probablement pas été le cas si la maisonnée abritait davantage d’âmes.

« J’allais justement te le proposer. », répliques-tu, une esquisse goguenarde au coin des lippes, en piquant taquin son flanc de la pulpe des doigts, afin qu’il se décale et te laisse accéder à l’imposante double porte.

Deux tours de clef, une poussette de l’épaule et une grimace d’effort plus tard, le crissement fort désagréable des gonds accompagne l’ouverture du rectangle boisé. Ouvrant la marche, tu allumes le majestueux lustre en cristal surplombant le vaste vestibule et foules le tapis persan habillant le sol pour, gagner le grand salon.

« Vas-y installe-toi, je t’en prie. », dis-tu en lui désignant d’un geste de la dextre le large canapé baroque de style Louis XV.

Avec mesure et justesse, tu tournes le bouton de l’interrupteur afin d’idéalement baigner la pièce de lumière. Ni trop tamisée, ni trop éblouissante. Pupilles tutoyant le plafond, le pique de ta fourchue pointe aux commissures des lèvres lors de ce petit exercice de précision.  

« Je sais qu’il est tard et que ma perspicacité peut laisser à désirer mais … tu ne m’as pas l’air d’avoir la mine des grands jours. Quelque chose ne va pas ? », demandes-tu préoccupé, en te libérant du joug de la cravate enserrant ton cou et te délestant du blazer Armani jeté sur ta carrure, avant de les abandonner sur l’une des bergères assorties au sofa.

Pas besoin d’être un modèle de sagacité pour deviner que quelque chose semble tracasser Poppy. Lui qui est si piquant et allègre à l’accoutumée, semble plus … distrait. Distant. Un peu ailleurs. La lueur de malice et d’espièglerie pétillant au fond de ses grands yeux de jade est aux abonnés absents. Plus curieux encore, il se dégage de ces deux lagons placides une certaine nostalgie et un spleen que tu ne leur connaissais pas. Tes doigts ankylosés font céder le bouton du col de la chemise en coton d’Egypte compressant ta pomme d’Adam. Puis, sans s’accorder de trêve, ils s’attellent au déboutonnage de ceux ornant les manchettes.

« Un rafraîchissement ? », proposes-tu en adressant un petit coup de tête au plateau en argent, garni de whiskys quinze ans d’âge et autres élixir millésimés, sur le buffet en ébène laqué. Le tout en poursuivant le retroussage des manches de la liquette à la conception transalpine. Admirablement bien cintrée et n’ayant pas son pareil pour mettre en exergue les pleins et les déliés de tout buste. Les bases et le b-a ba de l’hospitalité. Composante essentielle de l’éducation, ô combien collet-montée et nobiliaire, distillée par Madame ta mère. Et dont tu gardes encore aujourd’hui de tenaces traces. Qui sait, peut-être que ton invité se ragaillardira à la faveur d’un drink ? Qu’il recouvrira sa caractéristique bonhomie. Et égayera la quiétude ambiante de son exubérante joie de vivre. Cette indomptable euphorie, qui parfois te hérisse le poil … mais qui pour l’instant te manque, et dont l’absence commence à passablement t’inquiéter. Encore une chose que tu n’aurais jamais crû sans le voir. Ou dans le cas présent : le vivre.            

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Message par Popeye A. Sörvik Lun 1 Fév - 0:29

I have to stop doing shit

Le temps se fait long devant cette porte. Ou bien est ce une impression ? A partir dans ses pensées il n'a que peu conscience des secondes qui passent. Pourtant il a l'impression d'avoir analyser les formes du bois de la porte à bien trop de reprises déjà. Peut-être qu'il devrait partir. Il ne doit pas être la, ou bien il n'a envie de voir personne. Il a le droit après tout. Il ne sert à rien de zoner devant chez lui éternellement. Et c'est alors qu'il envisage de partir que des bruits de pas derrière lui captent son attention « Perdu et retrouvé … ! » il fronce les sourcils. Quoi ? C'est lui le perdu et retrouvé ? Il n'est pourtant pas bourré il devrait comprendre ce qu'il lui raconte. Enfin peu importe. C'est lui, il est bien la et il n'a plus à attendre c'est le plus important après tout. Ne sachant pas réellement où se placer pour une fois il se contente d'une approche sobre. Après tout, Rytis ne doit pas avoir l'habitude qu'on débarque chez lui sans prévenir et encore moins alors que ça fait un moment qu'on a pas échangé avec lui « Bohrf, chacun sa définition du “longtemps”. » ou pas... Visiblement ça n'a pas l'air de le déranger plus que ça. Ca veut dire qu'il lui a pas manqué ? Il en serait presque vexé. En tout cas c'est probablement ce qu'il lui aurait dit en temps normal. Mais il n'y a plus rien de normal. Sa normale elle a basculé. Encore une fois, et lui avec. Et plus ça va moins ça va. En tout cas jusque la. Il s'éloigne de lui même, ne devenant que son ombre. Sombre et sans existence quand la nuit tombe. « J’allais justement te le proposer. » Super. Ca l'aurait fait chier de partir maintenant. Pourtant au vu de sa tenue il devait sûrement avoir eu une soirée déjà bien longue. Soirée friquée de toute évidence. Il se décale pour le laisser passer à son contact. Son regard s'abaissant sur sa main. Parfois il se demande pourquoi ils continuent à se voir tout les deux. Si c'était un défis au départ aujourd'hui il a un peu l'impression que ça ne mènera jamais à rien. La preuve il est venu ici parce qu'il savait que le blond ne risquait de lui sauter dessus. Il a simplement oublié que lui avait jusque la toujours eu envie de lui sauter dessus. Mais ça n'arrivera jamais non ? Le jeune homme et lui ne sont pas du même monde. Il a des manières et des principes qui vont au delà de sa compréhension. Et s'il veut apprendre à le connaitre plus pour coucher avec lui alors au final c'est probablement le meilleur moyen pour gâcher toute les chances que ça arrive. Il n'a rien de ce qu'il recherche. Il en est de plus en plus persuadé. Quand à lui même il ne recherche pas à avoir une relation sérieuse. Pourtant il est la aujourd'hui. Parce que tout n'est plus qu'une question de sexe ou non. Parce qu'ils ont une certaine affinité sans quoi jamais ses pas ne l'auraient guidés jusqu'ici. Il a beau vivre lui même dans une baraque de bourge ça lui fait toujours bizarre d'entrer dans celle ci, n'étant pas habitué à l'arpenter comme celle de Kai. Il le suit jusqu'au salon pour s'installer sur le canapé à son invitation. Se laissant mollement aller contre le dossier. Lumière qui s'ajuste pour ne plus l'aveugler après être resté un moment dans un noir presque complet. « Je sais qu’il est tard et que ma perspicacité peut laisser à désirer mais … tu ne m’as pas l’air d’avoir la mine des grands jours. Quelque chose ne va pas ? » haussement d'épaule bref avant que celles ci ne s'affaissent à nouveau. Ca doit pas être très dur à déceler effectivement. "Heum ouais, pas ouf" c'est le moins qu'on puisse dire. Un long soupire s'échappe de ses narines, le regard vide "En fait j'suis même pas certain qu'il y ai quelque chose qui n'aille pas mal en ce moment" c'est pas vraiment pour rien qu'il n'a pas donné de nouvelle depuis plus d'un mois. Il n'en est pas la seule victime d'ailleurs. Il y en a même qu'il a totalement ignoré, ne répondant pas à leurs messages. Il ne semble pas qu'il ai eu à le faire avec Rytis. C'est peut-être déjà ça. La tête du roux roule sur le côté et ses yeux se relèvent sur son hôte se mettant un peu plus à l'aise. « Un rafraîchissement ? » un souffle amusé s'échappe de son nez et il lui arrache ce très léger sourire au coin des lèvres. Un rafraichissement. Sûr qu'il serait grillé au premier mot qu'il prononcerait lui au milieu de la classe moyenne ou basse. Il ne peut pas demander s'il veut à boire, comme tout le monde ? Il regarde le plateau vers lequel l'a renvoyé son mouvement de menton. Nul doute que les bouteilles posées dessus son extrêmement chers et extrêmement bonnes. Ce qui lui donne d'autant plus envie de taper dedans. Fixé dessus il les regardes sans les regarder. Réfléchis. "Vaudrait peut-être mieux pas. J'ai l'impression d'avoir fait que boire ces derniers temps" peut-être pas juste une impression d'ailleurs. "J'suis déjà pas très drôle en ce moment mais si je me met à boire je vais devenir probablement encore plus con que d'habitude en plus de ça" il a vu ce que ça a donné dernièrement. "J'suis pas venu chez toi pour que tu me foutes à la porte" c'est pas vraiment le but non en effet. Même si l'idée de goûté ce breuvage lui fait furieusement envie. Au lieu de ça il enfonce sa main dans sa poche pour en sortir un paquet de clopes à moitié entamé. Entre ses lèvres il glisse un des bâtonnets de mort lente et à nouveau regarde le blondinet de deux mètres "T'as jamais des moments où ça te gave de cirer des pompes ? Ou de te faire cirer les tiennes ?" briquet sortis pour venir enflammer le cul de sa clope et il le pose avec son paquet sur la table basse au cas où Rytis aurait envie de piocher dedans. Lentement il tire une taff avant de laisser la fumée filtrer entre ses lèvres "Des moments où t'as juste envie de tout foutre en l'air et de faire uniquement ce dont t'as envie ? Quitte à dépasser les bornes, encore et encore ?" le but étant de s'éclater. Jusqu'à ce que tu dépasses trop les bornes et que ça commence à avoir des conséquences non désirées. "Où t'as juste envie de faire un fuck a tout ce qui te tombe dessus sans que tu l'ais choisis" il a assez parlé avec lui, à défaut de faire autre chose, pour savoir qu'il n'appréciait pas forcément tout les côtés censé être avantageux de cette vie de privilégié.
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