Don't stop me now
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

Aller en bas
Siobhan Donovan
Siobhan Donovan
There's nothing you can't say nothing you can't do
Pseudo : Sely
Messages : 109
Points : 235
Faceclaim : Emily VanCamp
Crédits : Cranberry (vava), Lolize (sign)
I said "Doctor, ain't there nothin' I can take?"
Date d'inscription : 27/03/2021
Âge : 35 ans ça y est ! (12/04/1986)
Situation financière : Plutôt bonne grâce à son métier.
Situation amoureuse : En cours de divorce mais totalement amoureuse de son mari même si elle essaie de se convaincre du contraire
Orientation sexuelle : Jaydensexuelle principalement.
Habitation : Georgetown n°05. Elle vit avec sa fille dans la maison qu'ils ont acheté avec son mari.
Emploi/études : Titulaire en chrirugie pédiatrique. Elle est dingue de son métier !
Multicomptes :
La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho] Ek18D-La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho] J9l0y-La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho] LqegW
Rps en cours : Disponible (1/5)

La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho] DqrJJ
En cours (3/5):
Nicho - Mateo - Eileen

La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho] 4oR4b
Terminé
La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho] Empty (#)

La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho]

Message par Siobhan Donovan Lun 5 Avr - 18:08
La vie est un éternel recommencement.
Siobhan & Nicholas
Siobhan avait presque terminé une garde de 48h. Le soleil se levait doucement sur Washington et la jeune femme avalait un café. Le sixième depuis 19h la veille. Autant dire qu'il n'aurait aucun effet. Le rythme en chirurgie était vraiment intense. Lorsqu'on choisissait cette voie, il ne fallait pas s'attendre à être rentrer chez soi pour le dîner. Certains pensaient qu'une fois son internat passé, les horaires devenaient plus cléments. C'était clairement une légende urbaine. Lorsque vous deveniez titulaire, votre emploi du temps n'était pas moins chargé. C'était même plutôt le contraire. La masse de travail restait importante et il fallait en plus y rajouter le poids de la responsabilité. Pendant toute votre résidence, vous êtes sous la supervision de quelqu'un. Ça ne veut pas dire que vous avez le droit de faire n'importe quoi mais, en cas de problème, les retombés ne seront pas pour vous mais pour votre supérieur. Si vous vous plantez, ce n'est pas votre tête qui est sur le billot. Mais une fois titulaire, vous êtes seul dans la cours des grands. Vous avez bossé pour ça pendant des années mais maintenant vous réalisez que ce n'est pas aussi cool que vous le pensiez lorsque vous avez enfilé votre blouse pour la première fois.
Siobhan était éreintée et attendait avec impatience la relève pour pouvoir rentrer chez elle. Pourtant, la nuit avait été plutôt calme. A part un accident de la route plutôt anodin, il ne s'était rien passé de palpitant durant la nuit. Malgré tout, la jeune femme rêvait de son lit. Adossée au mur en face du tableau récapitulatif des opérations de chirurgie à venir, elle buvait son café, l'esprit ailleurs. Elle pensait à sa fille. Depuis qu'ils s'étaient séparés avec Jay, c'était compliqué de trouver quelqu'un pour s'occuper de Lindsay quand elle était de garde. Heureusement, elle pouvait compter sur son frère, Sigrid, Mateo ou encore son voisin lorsqu'elle n'avait pas d'autre solution. Sa meilleure amie avait beau être ravie de garder sa filleule, elle n'arrêtait pas de lui dire qu'il fallait qu'elle trouve une baby-sitter. Et si la chirurgienne avait été réticente jusqu'ici, elle devait bien admettre que c'était devenu nécessaire. Elle soupira à la perspective de devoir se mettre en quête de la perle rare. Elle savait déjà qu'elle aurait du mal à laisser un inconnu s'occuper de sa fille...
Plongée dans ses pensées, Siobhan fut tiré de sa rêverie par son téléphone qui vibrait dans sa poche. Elle lut le nom de Sigrid sur l'écran et son cœur loupa un battement. Elle s'imagina déjà le pire mais quand elle décrocha, ce fut le visage radieux de sa fille qui apparut sur l'écran. « Coucou Maman ! Je voulais te dire bonjour et te faire un bisou avant d'aller à l'école ! Alors tata Sig elle a dit qu'on allait t'appeler. ». Voir et entendre Lindsay la fit sourire instantanément. Au bout de quelques minutes, son bipeur sonna et elle dut couper court à la conversation. « Maman doit aller travailler mon ange. Sois sage et écoute bien la maîtresse, d'accord ? Maman vient te chercher tout à l'heure à l'école. Bisous, je t'aime. ». Leur échange ne dura pas plus de quelques minutes mais Siobhan avait retrouvé sa bonne humeur. Bien sûr, elle aurait préféré s'occuper elle-même de Lindsay mais la voir si rayonnante lui mettait du baume au cœur. Sio attrapa son bipeur, elle était attendu aux urgences. En arrivant la-bas, une infirmière l’amena vers un lit où une adolescente attendait et dont la jambe prenait un angle assez inquiétant. D'après le rapport des ambulanciers, elle se rendait à vélo au lycée et un chauffeur pressé l'avait percutée. Au moins, il avait eu la courtoisie de s'arrêter et d'appeler les secours au lieu de s'enfuir en la laissant sur le trottoir. De tout évidence, elle avait une belle fracture du tibia et le genou déboîté. La chirurgienne demanda qu'on fasse des radios pour confirmer ses doutes avant de remettre en place le genou et plâtrer le reste de la jambe. Cette intervention marqua la fin de sa garde.

En arrivant chez elle, Sio ne prit même pas la peine de se déshabiller. Elle s'allongea sur son lit et sombra dans un profond sommeil. Quand elle se réveilla, un beau soleil illuminait la pièce. Les yeux à demi ouvert, essayant de s'habituer à la lumière, elle chercha son téléphone de la main. Lorsqu'elle l'attrapa enfin, elle constata qu'il était déjà plus de 15h. Elle avait dormi près de six heures mais elle avait l'impression de s'être assoupi à peine une minute auparavant. Pourtant, elle ne pouvait se permettre de replonger dans les bras de Morphée, Lindsay allait bientôt finir l'école et elle devait aller la chercher. Siobhan se leva donc tant bien que mal et se dirigea vers la salle de bain, comptant sur l'eau chaude pour la réveiller complètement. L'effet ne fut pas total mais suffisant pour lui remettre les yeux en face des trous. Elle s'habilla rapidement et se dépêcha de récupérer son sac y jetant son téléphone avant de claquer la porte, direction l'école.
Arrivée devant l'établissement, elle attendait patiemment de voir la petite tête blonde de Lindsay. Lorsque les élèves commencèrent à sortir, elle aperçut tout de suite sa fille qui courait vers elle. Sio la prit dans ses bras avant de la couvrir de baisers. « Maman, j'ai envie d'aller au parc, on peut y aller ? ». Lindsay sortit alors le plus suppliant des regards et la jeune femme ne put qu'accepter. La parc était plein, le soleil invitant les familles à profiter de ses rayons printaniers. « Tu te souviens : tu ne dois pas t'éloigner, ni parler à des inconnus même... », « … même si ils ont un petit chien tout mignon ! ». Sio lâcha un petit rire et embrassa sa fille sur le front. « Exactement. Maintenant tu peux aller jouer. ». La petite ne se fit pas prier et se dépêcha d'attraper une balançoire libre.
Pendant que sa fille essayait de toucher le ciel avec ses pieds en allant le plus haut possible, Siobhan l'encourageait, gardant un œil protecteur sur sa progéniture. La sonnerie de son téléphone la fit se détourner quelques instants. Elle avait reçu un message de Jayden, confirmant qu'il récupérait bien Lindsay à 19h. Elle répondit par l'affirmative. Quand son téléphone vibra une nouvelle fois, elle crut que c'était son mari mais un autre nom s'afficha sur l'écran. "J'ai réservé pour 20h30, sois pas en retard." La jeune femme resta interdite pendant quelques instants. Puis la connexion reprit et elle se sentit stupide. Elle avait complètement oublié ! Un comble pour quelqu'un qui a presque la mémoire absolue.

Après des années à s'envoyer des mails, son ex de la fac était revenu aux États-Unis ! Quelques temps après leur rupture, il était parti au Canada pour suivre sa fiancée. Ils avaient gardé le contact. Puis il y a quelques mois, il lui avait annoncé qu'il rentrait. Ils avaient alors essayé de planifier plusieurs fois des retrouvailles mais sans succès, leur emploi du temps ne coïncidant pas. Puis finalement, ils avait fini par arrêter une date. Et c'était aujourd'hui. Sauf qu'elle avait zappé. Sio prit deux minutes pour réfléchir. Jayden récupérait Lindsay ce soir donc elle n'avait pas besoin de faire garder sa fille. Donc en fait, elle était libre. Pas besoin d'annuler, elle en fut soulagée. Au bout d'une heure, elle finit par rentrer, prépara les affaires de la petite pour aller chez son père. A 19h, il sonna à la porte, pile à l'heure. Ils échangèrent quelques mots puis elle embrassa Lindsay avant de lui faire signe quand elle s'éloigna dans la voiture de Jayden. Une fois la porte refermée, une interrogation d'une extrême importance occupa l'esprit de Sio : comment allait-elle s'habiller ? Ça faisait bien longtemps qu'elle n'était pas sortie. Ce dîner n'avait peut-être rien d'un rendez-vous galant mais elle souhaitait tout de même être présentable. Est ce que c'était parce qu'ils étaient sortis ensemble à la fac ? Peut-être, mais en tout cas, elle voulait lui plaire. Sans doute les effets de la trentaine passée. L'heure tournait et Siobhan n'avait plus le choix, elle devait se décider. Elle jeta donc son dévolu sur une robe noire crayon, simple et élégante.

Les rues de Georgetown étaient plutôt animées ce soir. Quand elle arriva devant le restaurant, elle constata qu'elle était pile à l'heure. Elle rentra donc et le serveur lui demanda si elle avait une réservation pour ce soir. Elle confirma et le jeune homme la conduit à la table, précisant que son ami n'était pas encore arrivé et qu'elle pouvait patienter avec un apéritif. Si Sio n'était pas du genre à boire, elle se dit qu'un martini l'aiderait peut-être à se détendre. Parce que oui, elle avait le trac. C'était bête mais cela faisait presque 10 ans qu'ils ne s'étaient pas vus et elle n'était pas sûre de savoir comment réagir. Elle s'installa et son verre ne tarda pas à arriver. A peine en avait-elle prit une gorgée qu'elle aperçut Nicholas derrière une serveuse. Elle se leva pour l’accueillir. « Nicho, ça faisait longtemps. Ça me fait plaisir de te voir. ». Est ce que ça se sentait qu'elle était un peu stressée ? Elle ne savait même pas si elle devait l'embrasser ou lui serrer la main. Pour l'instant, elle décida de rester plantée la. « Tu m'as manqué. ». Et ça c'était vrai.
crackle bones
Nicholas Merrill
Nicholas Merrill
Clap along if you feel like happiness is the truth
Pseudo : @//
Messages : 362
Points : 127
Faceclaim : henry cavill.
Crédits : @bambieyes pour l'avatar, @oldmoney pour la sign.
La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho] 8b71c08e7fc4526226af9cf6ffa02accccc7c05f
Date d'inscription : 03/11/2020
Âge : 36 yo.
Situation financière : une situation modeste pour un homme modeste
Situation amoureuse : anciennement fiancé, aujourd'hui célibataire.
Orientation sexuelle : hétérosexuel jusqu'à preuve du contraire et coeur d'artichaut par dessus le marché ; les courbes féminines l'attirent, lui font tourner la tête et le rendent parfois fou.
Habitation : #27 dupont circle
Emploi/études : zoothérapeute de profession, par choix et par amour du métier. diplômé en psychologie à la georgetown University après des études brillantes, exerçant aujourd'hui dans un petit cabinet.
Multicomptes : Gigi, Pablo, Junon et Keoni.
Rps en cours : (j'aitropderp/5) : KaraKieranCharlieNoraIsabel#2SioSinéad#2 — you ?
Terminés : Sinéad#1Makayla#1Makayla #3 — Makayla#2Isabel#1
La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho] Empty (#)

Re: La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho]

Message par Nicholas Merrill Ven 9 Avr - 21:20




la vie est un éternel recommencement ;

feat. @Siobhan Donovan


outfit — Rosée printanière pointe le bout de son nez ; légère brise dans ses cheveux courts tandis que les rayons de soleil caressent son visage. Mains dans les poches de sa veste il marche au côté de son patient et du chien gambadant joyeusement pour une promenade matinale. Agé de seulement dix ans et atteint de trouble de la personnalité l’enfant tient la laisse de l’animal dans ses mains et ne cesse jamais de sourire au zoothérapeute ; en quête d’approbation que ce dernier lui accorde volontiers au travers de quelques acquiescements. Les langues finissent par se délier, le garçon mettant des mots sur son mal-être, le professionnel tentant de le rassurer et de lui prodiguer quelques conseils. Malgré l’investissement de l’homme, ses pensées ne cessent pourtant de dériver sur son rendez-vous du soir lorsqu’un moment de latence se fait ressentir. Avec les évènements récents il reste pourtant à l’homme un peu d’anxiété à investir dans ces retrouvailles autant appréhendées qu’idéalisées. Siobhan, grâce et gentillesse incarnée lui rappelant ses premiers émois de l’université ; Bien de l’eau a coulé sous les ponts depuis leurs années à bûcher sur les bancs des amphithéâtre et malgré les échanges qu’ils ont tous deux pu entretenir au fil des ces dix dernières années, l’homme ne peut s’empêcher de se demander comment se déroulera leur entrevue de ce soir.

Heures qui défilent à une vitesse folle, comme souvent lorsque l’homme se plonge dans son travail, enchainant les rendez-vous et la paperasse et le rapprochant inexorablement de la fin de cette journée. Aux alentours de dix-neuf heures il ferme à clé la porte de son bureau tout en saluant la secrétaire, lui souhaitant au passage une bonne soirée. Le temps d’installer le chien à l’arrière de sa voiture puis il envoie un rapide message à la chirurgienne en pédiatrie, lui rappelant que leur table a été réservée pour vingt heures trente. En relisant l’échange téléphonique une fois arrivé chez lui, il espère ne pas avoir semblé trop froid avec son interlocutrice, ne sachant pas vraiment comment interagir avec elle. Aurait-il dû mettre un emoji ou placer une petite blague ? Qu'importe il est trop tard à présent et sûrement devrait-il surtout essayer de se détendre un peu avant de repartir de chez lui.

Lavé, habillé et parfumé il entre dans sa voiture après s’être assuré que tout ira bien pour son père et son chien ce soir. Le trafic routier n’est pas particulièrement fluide comme bien souvent dans cette ville ; un air de Powerwolf prend possession du véhicule lorsque le zoothérapeute arrive finalement sur le lieu du rendez-vous. Un restaurant tout ce qu’il y a de plus classique,  dans une tranche de prix correct tout en restant un établissement agréable et qualitatif, mais devant lequel il ne trouve une place pour se garer qu'après une bonne dizaine de minutes de recherche. D’ailleurs cela octroie quelques grognements et râles de sa gorge, lui qui déteste faire attendre les autres et craignant de finir par arriver en retard.

Il passe une main sur son costume pour le déplisser un peu puis entre enfin dans le restaurant. L’homme cherche automatiquement sa vieille amie du regard avant d’être dirigé vers elle par l’un des serveurs après quelques amabilités échangées à la vite. Il aperçoit enfin la jolie blonde attablée à quelques mètres de là, sirotant ce qui semble être un martini ; toujours à cause de cette légère appréhension, son cœur s’emballe un peu. Une fois à sa hauteur il lui fait un petit signe de la main en souriant. « Salut Sio. » Il s'éclaircit la gorge tandis qu’elle se lève. « Nicho, ça faisait longtemps. Ça me fait plaisir de te voir. » L’interloqué hoche doucement la tête. Dix années ça n’est pas rien en effet. Le serveur s’éclipse, sûrement doit-il se sentir de trop ou a-t-il été interpellé par d’autres clients, le psychologue ne lui a de toute façon pas accordé un regard de plus lorsqu’il a proposé aux deux adultes de revenir d’ici quelques minutes, se contentant simplement d’acquiescer une fois de plus avant qu’il ne disparaisse. « Je suis content moi aussi. Depuis le temps qu’on parlait de s’organiser ça. » Répond ensuite le zoothérapeute, se sentant un peu maladroit ; les choses ne vont pas en s’arrangeant lorsque son interlocutrice ajoute qu’il lui a manqué. Il ne s’attendait pas à de tels mots, c’est vrai qu’ils se connaissent depuis pas mal de temps et qu’ils sont sortis ensemble, jadis ; il passe nerveusement ses doigts sur sa barbe soigneusement taillée. « C’est gentil… Tu, tu m’as manqué aussi. » Il verrouille ensuite sa large main sur son bras dénudé, son pouce caressant rapidement sa peau, avant de reprendre sa place initiale ; pas vraiment doué pour exprimer ses ressentis, il se demande furtivement s’il n’aurait pas mieux fallu qu’il embrasse sa joue et si sa prise de parole lui a paru naturelle. Non pas qu’il ne l’était pas parce que c’est faux, après tout ils ont vécu de beaux moments ensemble à l’université et il a toujours pris plaisir à avoir de ses nouvelles, mais il se sent toujours imposé lorsque vient pour lui le moment d’exprimer toutes ces choses. Son regard vairon parle en tout cas pour lui puisque ses yeux brillent d’une lueur chaleureuse à l’égard de la chirurgienne.

Tous deux finissent par s'asseoir l’un en face de l’autre ; l'homme tirant la chaise de son homologue féminin, avant de prendre place à son tour et de s’alléger de quelques mots de plus. « C’est fou, tu n’as pas changé. Je pourrais presque avoir l’impression d’être revenu quelques années en arrière. » Probablement sa façon à lui de dire que Siobhan est toujours aussi belle. Aurait-il dû être plus direct ? Et va-t-il cesser de se poser des questions sur ce qu’il aurait mieux fait ou non de dire ou cela risque-t-il de lui gâcher toute la soirée ? Le garçon revient pour demander si Monsieur souhaite un apéritif lui aussi. « Je vais prendre la même chose que Madame s'il-vous-plaît. » S’empresse de répondre le psychologue en souriant à l’intervenant ; ce dernier leur laisse les cartes des menus puis s’éloigne à nouveau. Le zoothérapeute croise ses doigts sur la table, prenant une voix sincère et bienveillante. « Alors dis-moi, comment te sens-tu ? » Au détour des quelques conversations qu’ils ont pu avoir, l’homme a appris que la jeune femme était en instance de divorce ; il se doute donc que ça ne doit pas être la mélodie du bonheur pour elle, d’où sa question qu’il espère ne pas être trop intrusive d’entrée de jeu.

codage par aqua



Siobhan Donovan
Siobhan Donovan
There's nothing you can't say nothing you can't do
Pseudo : Sely
Messages : 109
Points : 235
Faceclaim : Emily VanCamp
Crédits : Cranberry (vava), Lolize (sign)
I said "Doctor, ain't there nothin' I can take?"
Date d'inscription : 27/03/2021
Âge : 35 ans ça y est ! (12/04/1986)
Situation financière : Plutôt bonne grâce à son métier.
Situation amoureuse : En cours de divorce mais totalement amoureuse de son mari même si elle essaie de se convaincre du contraire
Orientation sexuelle : Jaydensexuelle principalement.
Habitation : Georgetown n°05. Elle vit avec sa fille dans la maison qu'ils ont acheté avec son mari.
Emploi/études : Titulaire en chrirugie pédiatrique. Elle est dingue de son métier !
Multicomptes :
La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho] Ek18D-La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho] J9l0y-La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho] LqegW
Rps en cours : Disponible (1/5)

La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho] DqrJJ
En cours (3/5):
Nicho - Mateo - Eileen

La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho] 4oR4b
Terminé
La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho] Empty (#)

Re: La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho]

Message par Siobhan Donovan Sam 10 Avr - 21:32
La vie est un éternel recommencement.
Siobhan & Nicholas
Quand Nicho arriva, Siobhan fut envahie par une foule de souvenirs. Elle se revoyait à l'université, sur les bancs des amphis pendant les cours qu'ils avaient en commun. Elle se souvenait de leurs premiers échanges qui n'avaient rien de glamour. Il lui avait juste demandé à lui emprunter un stylo car le sien avait rendu l'âme. Elle se souvenait également de la fois où ils avaient du travailler sur un devoir ensemble. C'était à partir de ce moment la qu'ils avaient vraiment appris à se connaître et étaient devenus amis. Puis avec le temps, leur relation amicale s'était transformée en relation amoureuse. Et elle se souvenait également de la tête de Sigrid quand elle lui avait présenté son petit ami pour la première fois. Quelle ne fut pas sa surprise en découvrant qu'en fait Nicho était le meilleur ami de Sinéad, la jumelle de Sig. Comme quoi, le monde était vraiment petit. Repenser à tout cela la baignait dans une douce nostalgie. Elle dût tout de même se résoudre à revenir à l'instant présent. Elle constata avec satisfaction qu'elle n'était pas la seule à avoir fait un effort vestimentaire, ce qui la rassura sans qu'elle sache vraiment pourquoi. Elle s'imagina Nicho en train de se débattre avec sa garde-robe quelques temps auparavant tout comme elle et cette pensée lui fit esquisser un sourire.
Malgré les années et se petit malaise qu'elle ressentait, Sio le salua le plus amicalement possible. Elle fut ravie de constater qu'il en fit de même bien qu'elle sembla détecter comme une petite gène quand elle assura qu'il lui avait manqué. Mais cette impression fut vite balayée quand il effleura son épaule. Dans ce simple geste, la chirurgienne sentit un véritable élan d'amitié ce qui eut le mérite de la rassurer. En effet, elle se rendit alors compte qu'il n'y avait pas de raison d'être aussi stressée et que cette soirée allait être tout ce qu'il y a de plus normale et plaisante. « C'est vrai que ça n'a pas été évident de se trouver une date. Mais je suis contente qu'on puisse enfin se revoir, après tout ce temps. ». Cela faisait déjà plusieurs mois que Nicho était rentré du Canada mais à cause de leurs emplois du temps respectifs, ils n'avaient pas pu arrêter une date avant aujourd'hui.
Alors qu'elle allait se rasseoir, Nicho joua les parfaits gentlemen en poussant sa chaise. La jeune femme le remercia non sans esquisser un sourire taquin devant tant de galanterie. Il fit le tour de la table pour prendre place en face d'elle non sans la complimenter. En effet, il souligna le fait qu'elle n'avait pas changé et qu'il avait l'impression d'être revenu à l'université. Autant dire que, passée la trentaine, les femmes aimaient entendre ce genre de choses. La chirurgienne ne faisait pas exception d'autant que son corps avait connu une grossesse.  Décidément, son attitude était très distinguée et même un poil guindé ce qui fit sourire Sio une nouvelle fois. « Je pourrais dire la même chose de toi si ce n'est que la barbe te donne encore plus de charme. ». Il était vrai que dès qu'elle l'avait aperçu, elle n'avait pu s'empêcher de penser qu'il était toujours aussi beau garçon. Les années n'avaient en aucun cas altérées la délicatesse de ses traits, au contraire. La maturité qu'on pouvait lire aujourd'hui sur son visage ne faisait que renforcer son élégance naturelle.

Pendant que Siobhan contemplait les effets bénéfiques du temps sur Nicholas, le serveur revint pour proposer au jeune homme un apéritif et en profita pour déposer les menus. Nicho choisit la même boisson qu'elle et quand celle-ci arriva, elle leva son verre pour un toast. « A cette soirée qui s'est faite attendre. ». Ils trinquèrent et elle but une gorgée de son martini. Elle saisit la carte du restaurant et commença à lire ce qu'ils proposaient. C'est alors que son interlocuteur lui demanda comment elle se sentait. Relevant les yeux du menu, elle fut quelque peu prise au dépourvu par la question et elle sentit son estomac se nouer instantanément. Comment elle se sentait ? Et bien si elle était honnête, pas très bien. Elle avait du mal à assimiler les récents événements. Ou bien les avait-elle justement trop bien assimilés ? Elle avait beaucoup réfléchi avant de prendre la décision de divorcer. Elle savait qu'il n'y avait pas d'autre solution. Et pourtant... Mais est ce qu'elle avait envie d'aborder le sujet maintenant ? Si elle commençait à vider son sac sur la situation actuelle, aucun doute qu'elle allait pourrir l'ambiance avant même que le serveur ne revienne prendre leur commande. Siobhan sourit tout en répondant : « Bien. Je me sens bien. ». Le ton se voulait léger mais il ne trompait personne. « C'est un peu compliqué avec la garde de Lindsay mais je m'en sors. Faudrait que tu la rencontres d'ailleurs ! Tu vas l'adorer ! C'est un ange, tiens regarde... ». Elle sortit son téléphone de son sac pour lui montrer des photos de sa fille. Si la chirurgienne était toute heureuse de faire défilé les clichés de la petite, pas sûr que Nicho soit enchanté lui. Mais bon, c'était le risque quand on dînait avec une maman complètement gaga de son bébé. Au bout de plusieurs minutes, elle décida de mettre fin à son calvaire. « Bon, j'arrête de t'embêter avec ma fille avant que tu te rappelles que tu as un truc urgent à faire. » et elle posa son téléphone sur la table.

« Et toi alors, comment ça va ? Content de retrouver Washington DC ? ». Alors qu'elle écoutait Nicholas, son portable vibra. C'était une photo de Lindsay en train de dormir avec une énorme peluche lapin envoyé par Jay. En voyant sa fille assoupie avec un air si paisible, Sio se demanda comment ils avaient pu en arriver la ? Leur vie était parfaite alors pourquoi aujourd'hui ils ne vivaient plus ensemble ? Pourquoi ils étaient sur le point de mettre un terme à 13 années de vie commune ? L'émotion commençait à la submerger. Se pinçant les lèvres, battant des paupières, elle essayait de ne pas craquer. Elle tenta de reprendre contenance et rangea son portable dans son sac. Reportant son attention sur son ami, elle s'excusa. « Pardon, tu disais ? ». Ça faisait près de dix ans qu'ils ne s'étaient pas vu et elle n'arrivait même pas à rester concentrée assez longtemps pour écouter ce qu'il avait à dire.
crackle bones
Nicholas Merrill
Nicholas Merrill
Clap along if you feel like happiness is the truth
Pseudo : @//
Messages : 362
Points : 127
Faceclaim : henry cavill.
Crédits : @bambieyes pour l'avatar, @oldmoney pour la sign.
La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho] 8b71c08e7fc4526226af9cf6ffa02accccc7c05f
Date d'inscription : 03/11/2020
Âge : 36 yo.
Situation financière : une situation modeste pour un homme modeste
Situation amoureuse : anciennement fiancé, aujourd'hui célibataire.
Orientation sexuelle : hétérosexuel jusqu'à preuve du contraire et coeur d'artichaut par dessus le marché ; les courbes féminines l'attirent, lui font tourner la tête et le rendent parfois fou.
Habitation : #27 dupont circle
Emploi/études : zoothérapeute de profession, par choix et par amour du métier. diplômé en psychologie à la georgetown University après des études brillantes, exerçant aujourd'hui dans un petit cabinet.
Multicomptes : Gigi, Pablo, Junon et Keoni.
Rps en cours : (j'aitropderp/5) : KaraKieranCharlieNoraIsabel#2SioSinéad#2 — you ?
Terminés : Sinéad#1Makayla#1Makayla #3 — Makayla#2Isabel#1
La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho] Empty (#)

Re: La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho]

Message par Nicholas Merrill Mar 13 Avr - 21:23




la vie est un éternel recommencement ;

feat. @Siobhan Donovan


outfit — L’homme se contente d’acquiescer lorsque son interlocutrice lui confirme qu’il a été plutôt compliqué de réussir à trouver une date qui leur conviennent à tous les deux. Chacun semble cependant heureux de se retrouver et c’est finalement tout ce qui importe ; les deux adultes s’asseyent ensuite l’un en face de l’autre, le zoothérapeute offrant un compliment sincère mais plutôt bien dissimulé à la jeune femme. Le sourire que l’homme reçoit en contre-partie confirme que la chirurgienne a bien interprété ses mots et elle s’empresse par ailleurs de lui retourner son éloge. « Je pourrais dire la même chose de toi si ce n'est que la barbe te donne encore plus de charme. » À ça l’intéressé ne peut s’empêcher de passer à nouveau ses doigts dans sa barbe, touché par les mots de son amie de longue date ; c’est vrai qu’à l’époque où ils se fréquentaient encore,  il avait davantage l’habitude de se raser de près, sa pilosité n’étant pas encore parfaitement développé à l’époque. « Merci. J’aime bien aussi, je trouve que ça me donne un air plus digne. » Non pas qu’il en est forcément besoin, avec sa taille, sa silhouette imposante et son calme bien souvent olympien, l’homme ne manque pas de prestance.

Le psychologue commande ensuite une boisson, un martini tout comme son homologue féminin puis ils trinquent à leur retrouvailles, comme l’évoque si bien Siobhan. L’alcool coule le long de sa trachée, le réchauffant et lui procurant instantanément un sentiment de chaleur et de bien-être. C’est sûrement cette nouvelle assurance tout juste acquise qui le pousse à demander à la chirurgienne comment elle se sent ; cela ressemble au genre de questions que le zoothérapeute pourrait poser à n’importe lequel de ses patients. Il ne s'agit pourtant de rien d'autre que de la bienveillance ; il sait à quel point les procédures de divorce peuvent être éreintantes, compliquées et emplir leur protagonistes d’incertitudes et de tristesse. Sa tête plongée dans la carte des menus, ses yeux alternent entre cette dernière et son interlocutrice ; mais il n’est cependant pas dupe et le ton avec laquelle elle lui dit aller bien ne le convainc pas vraiment. « C'est un peu compliqué avec la garde de Lindsay mais je m'en sors. Faudrait que tu la rencontres d'ailleurs ! Tu vas l'adorer ! C'est un ange, tiens regarde... » C’est dans ce genre de moment que l’homme se sent déphasé avec les personnes de son âge ; la plupart sont mariés avec des enfants tandis que lui est retourné vivre au chevet de son père. N’étant pas particulièrement à l’aise avec ce genre de coutume où les parents montrent fièrement les photographies de leur progénitures, le psychologue n’a cependant pas vraiment d’ordre choix que de se montrer conciliant et patient et d’accepter cette proposition. « Euh, oui, d’accord… » Il se penche en avant de manière à pouvoir s’approcher de son amie et regarder l’écran de son téléphone portable ; son parfum embaume les narines de l’homme tandis qu’elle fait défiler les clichés de sa fille sous leurs yeux. La gamine semble en effet adorable, pleine de joie de vivre et rieuse ; elle ressemble beaucoup à sa mère. Il pose son regard azur sur le minois de son interlocutrice, un sourire tendre se dessinant sur ses lèvres alors qu’il l’observe admirer son enfant avec amour, avant de revenir aux photos. « Je trouve qu’elle a tes yeux et ton sourire. » Finit par articuler l’homme avec gentillesse et sincérité. Elle pose ensuite son cellulaire sur la table, craignant de l’embêter avec sa fille. Un petit rire s’échappe de alors de sa gorge. « Ça ne m’embête pas, je n’ai juste pas de photos à te montrer en retour pour partager ton enthousiasme, si ce n’est celles de mon chien, à la limite. »  Répond-il avec autodérision. C’est sûrement un peu triste quand on y pense mais il ne se sent pas particulièrement prêt à avoir un enfant de son côté ; et de toute façon pour ça encore faudrait-il qu’il trouve quelqu’un avec qui le concevoir.

Puis son interlocutrice lui demande à son tour comment il va et s’il est content d’être de retour dans cette ville qui l’a vu grandir. « Je vais bien. Ça me fait un peu bizarre de retourner vivre ici après plus de dix ans, certaines choses n’ont pas changé tandis que d’autres sont totalement différentes. Mais maintenant que mon père est malade je… » Son regard devient sévère tandis que celui de la jeune femme est à nouveau penchée sur son smartphone ; pas besoin d’être un fin observateur pour comprendre qu’elle ne l’écoute déjà plus. Le zoothérapeute pourrait presque se vexer et se renfermer telle la coquille d’une huitre, s’il ne discernait de manière aussi flagrante de la souffrance sur le visage de son amie. Lorsqu’elle finit par revenir vers lui, s’excusant tout d’abord et lui demandant de répéter ce qu’il était en train de dire, il hausse les épaules, ses doigts manipulant l’angle de la carte de menus toujours entre ses mains. « Je ne disais rien d’important, ne t’en fais pas. » Le ton de sa voix est un peu froid et ses traits se radoucissent tout de suite lorsqu’il s’en rend compte par lui-même ; l’homme cherche déjà des éléments de réponse dans les iris brunes de la femme aux cheveux blonds. « Mais tu es sûre que ça va Sio ? Tu as l’air… préoccupé. » Il s’adosse plus confortablement contre le dossier de sa chaise, observant avec attention la chirurgienne en pédiatrie. « Tu sais que tu peux me parler, j’ai même reçu un diplôme pour ça, tu te rappelles ? » Il lui sourit doucement tout en se penchant ensuite un peu vers elle, ses yeux toujours ancrés dans les siens. « Ça ne gâchera pas notre soirée pour autant. » Il finit par attraper son verre de martini pour en boire quelques nouvelles gorgées puis le repose. « Et promis je ne te ferai même pas payer la consultation.» Le rictus à ses lèvres se déforme en coin pour appuyer davantage sa petite boutade, espérant réussir à dédramatiser la situation.

codage par aqua



Siobhan Donovan
Siobhan Donovan
There's nothing you can't say nothing you can't do
Pseudo : Sely
Messages : 109
Points : 235
Faceclaim : Emily VanCamp
Crédits : Cranberry (vava), Lolize (sign)
I said "Doctor, ain't there nothin' I can take?"
Date d'inscription : 27/03/2021
Âge : 35 ans ça y est ! (12/04/1986)
Situation financière : Plutôt bonne grâce à son métier.
Situation amoureuse : En cours de divorce mais totalement amoureuse de son mari même si elle essaie de se convaincre du contraire
Orientation sexuelle : Jaydensexuelle principalement.
Habitation : Georgetown n°05. Elle vit avec sa fille dans la maison qu'ils ont acheté avec son mari.
Emploi/études : Titulaire en chrirugie pédiatrique. Elle est dingue de son métier !
Multicomptes :
La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho] Ek18D-La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho] J9l0y-La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho] LqegW
Rps en cours : Disponible (1/5)

La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho] DqrJJ
En cours (3/5):
Nicho - Mateo - Eileen

La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho] 4oR4b
Terminé
La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho] Empty (#)

Re: La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho]

Message par Siobhan Donovan Sam 17 Avr - 18:29
La vie est un éternel recommencement.
Siobhan & Nicholas
A les voir assis à cette table, se lançant des regards complices et des sourires amicaux, qui pourrait croire que ça faisait dix ans qu'ils ne s'étaient pas vus ? Certes, ils avaient gardé contact, s'étaient envoyés des mails mais ce n'était pas pareil que de se voir régulièrement. La gêne des premières minutes s'était dissipée et une certaine familiarité avait pris sa place. Ils semblaient à l'aise et pourtant, c'était bien des retrouvailles un peu gauche qui se déroulaient ce soir à cette table. Les compliments fusaient comme il était souvent de rigueur dans ce genre de situation. Mais lorsque Siobhan avait affirmé que son choix de porter la barbe était des plus judicieux, ce n'était pas de la politesse. Elle le pensait réellement. Loin de lui donner une apparence négligée, il se dégageait de lui une impression de maturité, l'image d'un homme posé, plus adulte et ça avait un côté assez rassurant. Il avait toujours eu un physique avantageux : grand, athlétique, des yeux d'un bleu profond. Il avait été le fantasme de beaucoup d'étudiantes à l’université. Et pour ne rien gâcher à cette stature de dieu grec, il était également très intelligent et drôle. Le mec parfait en somme. On pouvait dire que Sio avait touché le gros lot à l'époque.

Après avoir trinqué à cette soirée presque inespérée au vu des difficultés à la planifier, Nicho s'enquit de savoir comment allait son interlocutrice. Interrogation des plus banales et qui pourtant ne mettait pas la chirurgienne très à l'aise. Car si elle était honnête, elle lui dirait qu'elle se sentait partir à la dérive. Elle essayait tant bien que mal de le cacher, de rester forte et de ne pas craquer pour sa fille. Les mots qu'elle utilisa était donc très loin de refléter la réalité de ses pensées. Mais elle préférait faire comme si de rien n'était car elle avait l'impression que si elle se laissait aller à parler de ce qu'elle vivait vraiment en ce moment, ça allait l'anéantir. L'énoncer, mettre des mots sur tout ça rendrait les choses beaucoup plus réelles et d'une certaine façon, elle préférait rester dans le déni. Si elle laissait s'ouvrir la brèche, elle ne pourrait plus stopper ce qui s'en échapperait et ça lui faisait peur. Alors oui, elle avait tenté d'esquiver la question mais c'était sans grand succès puisque Nicho se rendit compte rien qu'au ton qu'elle avait employé, que quelque chose clochait. Cette petite note plus aiguë dans sa voix qui trahissait son malaise. Cela dit, elle ne lui laissa pas le temps de se poser trop de questions. Elle détourna la conversation sur le sujet n°1 des parents : leur progéniture. Et si au début, c'était plus une excuse qu'autre chose, Sio se laissa emporter par l'enthousiasme au fur et à mesure qu'elle faisait défiler les photos de sa jolie princesse. Tous deux penchés au dessus de la table, les yeux rivés sur le téléphone de la chirurgienne, celle-ci  n’hésitait pas à commenter les différends clichés, exposant le contexte de chacun d'entre eux. Nicho fit remarquer que la petite ressemblait beaucoup à sa mère. Comme à chaque fois qu'on lui faisait cette réflexion, elle ne pouvait s'empêcher de rire. « Il parait oui, en tout cas c'est ce que me dit mon père à longueur de journée. ». Presque à contre cœur, la blonde mit fin au diaporama de son bébé. Elle ne voulait pas embêter son ami avec ses souvenirs bien qu'il avait affirmé ne pas l'être. Il plaisanta même en lui proposant de lui montrer des photos de son chien à défaut de ses enfants puisqu'il n'en avait pas. Siobhan rit de bon cœur. « Tant que c'est en photo, ça devrait le faire. ». La blonde étant allergique au poil de chien, elle essayait autant que possible de rester à distance des petites bêtes à quatre pattes. Mais au cas où, elle avait toujours une boite d'antihistaminiques sur elle. Après tout, les yeux rouges et le nez qui coule, c'était pas très glamour.
Après avoir clos le sujet de Lindsay, Sio retourna sa question à Nicho. Mais alors qu'il commença à parler de son retour à Washington, sa voix se fit de plus en plus lointaine. L'esprit de la chirurgienne fut happé par un message sur son téléphone. Ce n'était pas son genre de regarder son portable alors qu'elle était à table, encore moins d'ignorer son interlocuteur, surtout quand il répondait à la question qu'elle lui avait posé. Malheureusement, ça avait été plus fort qu'elle. Quand elle réussit à reporter son attention sur Nicho, celui-ci avait un ton plus froid que précédemment et elle s'en voulut tout de suite. Cette soirée devait être agréable. Ça faisait des années qu'ils ne s'étaient pas vu et au lieu de se focaliser sur leur conversation, elle avait été au comble de l'impolitesse. Sans doute que sa culpabilité devait se lire sur son visage car son ami se radoucit. Il se montra même plein de sollicitude à son égard, voyant bien que quelque chose n'allait pas. Après tout, c'était son métier, souligna-t-il et cette remarque arracha un rire à la jeune femme. Il continua sur le ton de l'humour en promettant qu'il ne lui ferait pas payer cette consultation. Mais il se voulait également rassurant. Siobhan savait qu'elle pouvait lui faire confiance et qu'il serait une oreille attentive. Comme il l'avait sous-entendu lui même, c'était le lot de ses journées d'écouter les gens et de les aider. Mais justement, il n'était pas dans son cabinet et elle n'était pas sa patiente. Elle ne voulait pas transformer ce repas en thérapie. Elle lui donna tout de même une brève explication, souhaitant qu'ainsi, ils puissent passer à autre chose.

« Je suis désolée. C'est juste que... J'ai du mal à réaliser ce qui nous arrive avec Jay. Je pensais que lui et moi ce serait pour toujours. Et voilà où on est est aujourd'hui... Et le pire, c'est que c'est moi qui l'ait voulu. ». Sa phrase se termina dans un murmure étranglé par l'émotion. C'était elle qui lui avait demandé de partir, elle qui avait décidé qu'ils se séparent et elle aussi qui avait engagé cette avocate pour divorcer. Alors pourquoi elle avait l'impression de faire la plus grosse connerie de sa vie ? Elle qui avait toujours été sûre de ses décisions dans sa vie, depuis son plus jeune âge, aujourd'hui, elle était en proie au doute. Les bons et les mauvais souvenirs se mélangeaient dans sa tête, ajoutant au trouble qu'elle ressentait déjà. Sio sentit les larmes monter et elle tenta de les retenir, comme à son habitude. Elle avait toujours été dans la retenue. Elle inspira un grand coup puis attrapa son verre qu'elle vida d'une traite. L'alcool lui brûla la gorge et emporta avec lui le nœud qui y était coincé quelques instants plus tôt. Elle reposa son verre et planta ses prunelles noisette dans celles azur de Nicho. « Je devrais pas t'embêter avec mes histoires. On est censé passer une bonne soirée, pas parler de mes problèmes de couple ! ». Posant son coude sur la table, calant son menton dans le creux de sa main, elle gardait son regard vrillé dans le sien. « Donc,tu as toute mon attention. Et cette fois, promis, je ne me laisserai pas distraire. ». Elle esquissa un sourire en attendant qu'il reprenne la où il s'était arrêté.
crackle bones
Nicholas Merrill
Nicholas Merrill
Clap along if you feel like happiness is the truth
Pseudo : @//
Messages : 362
Points : 127
Faceclaim : henry cavill.
Crédits : @bambieyes pour l'avatar, @oldmoney pour la sign.
La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho] 8b71c08e7fc4526226af9cf6ffa02accccc7c05f
Date d'inscription : 03/11/2020
Âge : 36 yo.
Situation financière : une situation modeste pour un homme modeste
Situation amoureuse : anciennement fiancé, aujourd'hui célibataire.
Orientation sexuelle : hétérosexuel jusqu'à preuve du contraire et coeur d'artichaut par dessus le marché ; les courbes féminines l'attirent, lui font tourner la tête et le rendent parfois fou.
Habitation : #27 dupont circle
Emploi/études : zoothérapeute de profession, par choix et par amour du métier. diplômé en psychologie à la georgetown University après des études brillantes, exerçant aujourd'hui dans un petit cabinet.
Multicomptes : Gigi, Pablo, Junon et Keoni.
Rps en cours : (j'aitropderp/5) : KaraKieranCharlieNoraIsabel#2SioSinéad#2 — you ?
Terminés : Sinéad#1Makayla#1Makayla #3 — Makayla#2Isabel#1
La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho] Empty (#)

Re: La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho]

Message par Nicholas Merrill Jeu 29 Avr - 21:16




la vie est un éternel recommencement ;

feat. @Siobhan Donovan


outfit — Le zoothérapeute n’est pas dupe et détecte un trémolo de tristesse dans la voix de son interlocutrice lorsqu’il lui demande comment elle se sent ; les doutes se dissipent cependant le temps de quelques instants, lorsque la jeune femme lui montre des photos de sa fille, ses yeux devenant alors pétillants et admiratifs de sa propre création. Comme tous parents, son enfant est probablement ce qui lui tient le plus à cœur et cela se ressent dans son enthousiasme et son sourire radieux. Elle est belle, peut-être même encore plus qu’à l’époque où ils sortaient ensemble et il faut toutes les peines du monde au psychologue pour se concentrer sur l’écran du téléphone. Il finit tout de même par offrir quelques compliments au sujet de Lindsay, lui disant à quel point l’enfant ressemble à sa mère, surtout au niveau des yeux et du sourire. « Il parait oui, en tout cas c'est ce que me dit mon père à longueur de journée. » L’homme acquiesce doucement puis se sent presque désolé de ne pouvoir partager totalement l’engouement de la pédiatre puisqu’il n’a pas d’enfant de son côté. Sur le ton de l’humour il lui propose de lui montrer son fidèle acolyte canin, paroles auquel la jeune femme rit avant de lui confier que tant qu’il s’agit de photographie, ça devrait le faire ; il ne se rappelait plus de ce détail mais maintenant qu’elle l’évoque, il est vrai que cette dernière est allergique aux poils des canidés. D’aussi loin qu'il s’en souvienne, lui et ses parents ont toujours eu des chiens ; il se remémore avec une certaine nostalgie les fois où Siobhan venait chez lui à l’époque de l’université et qu’elle devait prendre des cachets pour éviter d’éternuer toutes les vingts secondes. Les mots de la jeune femme le font donc glousser puis il replonge ses lèvres dans son verre de martini.

Sans qu’il ne le comprenne vraiment, la mine de son interlocutrice s’assombrit par la suite ; les yeux rivés sur son téléphone, elle ne l’écoute plus lorsqu’il vient à son tour de raconter un peu sa vie. Non pas qu’il se trouve particulièrement intéressant mais c’est la jolie blonde elle-même qui le lui demande et cela le vexe dans un premier temps qu’elle ne le considère finalement pas quand il lui répond. C’est finalement l’inquiétude qui finit par primer lorsqu’il décèle un véritable malaise chez son amie. Il la questionne alors, lui permettant de vider son sac si elle le souhaite et la rassurant, arrivant même à lui arracher un petit rire au passage. « Je suis désolée. C'est juste que... J'ai du mal à réaliser ce qui nous arrive avec Jay. Je pensais que lui et moi ce serait pour toujours. Et voilà où on est est aujourd'hui... Et le pire, c'est que c'est moi qui l'ait voulu. » Finit-elle par lui avouer, le timbre de sa voix plein d’émotion. Son regard bruns devient brillant et le zoothérapeute se sent à la fois confus et navré pour elle ; tout cela a vraiment l’air de la tourmenter. « Oh, je vois. Je me doute que ce genre de situation n’est jamais simple. J’imagine que tu dois être perdue entre tous ces moments de bonheur vécus avec lui et les raisons qui t’ont poussé à demander ce divorce. Et que ça t’amène finalement à douter de ta décision… » Analysant la situation à voix haute, il marque une pause, ses iris clairs soutenant son regard avec empathie. Lui aussi a longuement hésité avant de rompre ses fiançailles avec Ruby ; ils ont vécu beaucoup de belles choses ensemble même si ce sont leurs désaccords qui ont fini par avoir le dessus. De son côté il ne connait pas vraiment Jayden ; ils se sont peut-être déjà croisé vu qu’ils ont quelques connaissances communes. Mais quoi qu’il en soit, il serait sûrement malvenu pour le psychologue de s’immiscer davantage dans leur vie privée pour l’instant. « Rien n’est jamais tout blanc ou tout noir malheureusement… Bref, que dire, si ce n’est que je suis désolé pour toi. » Ajoute-t-il avec sincérité, ses sourcils s'arquant avec compassion.

Il profite du bref moment où la jeune femme s’abreuve de quelques gorgées d’alcool pour faire de même puis pour continuer la lecture des menus, ne sachant quoi dire de plus. Elle reprend ensuite la parole, évoquant une nouvelle fois la possibilité qu’elle le bassine avec sa vie privée alors qu’à la base, ils étaient censés passer une bonne soirée. Elle lui promet de ne plus se laisser distraire et qu’il a toute son attention ; cette fois il attrape doucement sa main, un geste affectif appuyant l’authenticité de ses mots. « Hé, arrête de croire que tu m’embêtes avec ta vie. Ça ne me dérange pas d’en parler Sio. Certes on ne s’est pas vu depuis très longtemps mais ça ne veut pas dire que je ne tiens plus à toi et que tu ne peux plus compter sur moi. » Ses doigts caressent sa peau puis sa main retrouve sa place initiale sur la table, un sourire bienveillant à ses lèvres. « Et puis tu sais, ça n’est pas très joyeux de mon côté non plus. Entre l’état de mon père qui occupe la plupart de mon temps et mes quelques autres déboires sentimentaux, ce n’est pas ça qui va mettre une bonne ambiance non plus. » Il hausse les épaules ; le serveur vient à point nommé pour prendre les commandes. Le zoothétapeute prend une bonne côte de bœuf avec une purée de patate douce et quelques autres accompagnements, laisse sa convive s’exprimer à son tour sur son choix puis ils s’accordent sur une bouteille de vin en suivant les recommandations de leur hôte. Lorsque le jeune homme repart, le psychologue l’observe s’éloigner et prend à nouveau la parole, dirigeant la conversation sur des sujets volontairement moins houleux. « Tout me semblait plus simple à l’université. On avait la pression des examens, on passait des nuits entières à réviser, mais je ne garde pratiquement que des bons souvenirs de cette période lorsque j’y pense. » Ils avaient encore cette insouciance ; peu de responsabilité les incombait et tout leur semblait possible à cette époque. « Tu sais que j’ai toujours le stylo que tu m’avais prêté la première fois que l’on s’est parlé ? J’avais oublié que je ne te l’avais jamais rendu, je l’ai retrouvé en faisant du tri dans ma chambre la dernière fois. » Une lueur attendrie orne son visage tandis que le passé refait surface dans son esprit, sa mémoire soudainement encombrée par tout ce vécu commun auquel il n’avait plus pensé depuis longtemps.

codage par aqua



Siobhan Donovan
Siobhan Donovan
There's nothing you can't say nothing you can't do
Pseudo : Sely
Messages : 109
Points : 235
Faceclaim : Emily VanCamp
Crédits : Cranberry (vava), Lolize (sign)
I said "Doctor, ain't there nothin' I can take?"
Date d'inscription : 27/03/2021
Âge : 35 ans ça y est ! (12/04/1986)
Situation financière : Plutôt bonne grâce à son métier.
Situation amoureuse : En cours de divorce mais totalement amoureuse de son mari même si elle essaie de se convaincre du contraire
Orientation sexuelle : Jaydensexuelle principalement.
Habitation : Georgetown n°05. Elle vit avec sa fille dans la maison qu'ils ont acheté avec son mari.
Emploi/études : Titulaire en chrirugie pédiatrique. Elle est dingue de son métier !
Multicomptes :
La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho] Ek18D-La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho] J9l0y-La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho] LqegW
Rps en cours : Disponible (1/5)

La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho] DqrJJ
En cours (3/5):
Nicho - Mateo - Eileen

La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho] 4oR4b
Terminé
La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho] Empty (#)

Re: La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho]

Message par Siobhan Donovan Lun 3 Mai - 21:34
La vie est un éternel recommencement.
Siobhan & Nicholas
Parler de Lindsay avait le don de changer les idées à Siobhan. Sans doute comme tous les parents, elle trouvait sa fille parfaite et ne pouvait s'empêcher de faire des petites minauderies en faisant défiler les photos. Elle n'avait pas été seule dans le processus mais elle ne cessait de se dire qu'elle avait quand même bien travaillé pour avoir une pareille merveille. Et alors qu'elle était totalement absorbée par la bouille d'anges de son bébé – qui n'en était plus un d'ailleurs – elle ne remarquait pas les yeux azurs posés sur elle plus que sur les clichés de Lindsay. Lorsqu'il lui fit la remarque sur leur ressemblance, elle pensa à son père qui n'arrêtait pas de les comparer. Il ne cessait de se plonger dans les albums pour montrer à quel point la petite était le portrait craché de sa mère au même âge. Mais leur similitude n'était pas que physique et Mr Evans avait alors milles anecdotes sur son enfance et les bêtises qu'elle faisait et qui aujourd'hui était le lot de Lindsay. Toujours était-il que le commentaire de Nicholas ne la surprit guère et lui fit même plaisir. Elle ne pouvait pas lui retourner le compliment – car pour elle c'en était un – puisqu'il n'avait pas d'enfants. Mais il ne ferait aucun doute que si c'était le cas, le bambin serait absolument adorable ! Surtout si il héritait des mêmes yeux que son père. A la place il voulut lui montrer des photos de son chien. En soit, les animaux aussi pouvaient être craquants tant qu'ils restaient à une distance suffisante pour ne pas déclencher son allergie. Peut-être avait-il oublié ce détail mais à l'époque, il prenait toutes les précautions pour qu'elle n'en souffre pas trop. Et elle trouvait ça mignon.

Mais alors qu'elle pensait avoir refoulé la morosité qui ne la quittait plus vraiment depuis plusieurs mois, celle-ci revint plus présente qu'avant. Nicho le remarqua instantanément et il ne tourna pas autour du pot. Si elle avait besoin de se confier, autant qu'elle le fasse ici et maintenant. C'était qu'il savait se montrer convaincant. Mais après tout, c'était son métier. Il savait s'y prendre pour que les gens abordent les sujets qu'ils préféreraient éviter. Sio ne faisait malheureusement pas exception même si le cadre était plus sympathique qu'un cabinet. Elle lui fit part de ses doutes et il commença par avoir une approche assez clinique des choses, analysant ses paroles comme il l'aurait fait avec une patiente. Mais très vite, il se montra beaucoup plus attentionné. Il affirma qu'il était désolé pour elle puis qu'elle n'avait pas à se sentir coupable et qu'elle ne gâchait rien. « Entre la maman complètement gaga de sa fille et la femme en plein divorce qui n'est plus sûre de ses choix... Je dois cocher toutes les cases des stéréotypes que tu étudies à la fac. Un vrai cas d'école. ». Elle préférait utiliser le ton de l'humour même si elle riait plutôt jaune car elle était clairement une caricature de la trentenaire en pleine crise existentielle. Il avait posé sa main sur la sienne alors qu'il avouait que de son côté non plus il n'avait pas forcément que des bonnes nouvelles à partager. Son père notamment qui était de plus en plus malade. Sio le connaissait forcément, elle l'avait déjà rencontré et il était un homme absolument charmant. Alors qu'il caressait le dessus de sa main, elle saisit la sienne, soutenant son regard azur de ses yeux noisettes. « Je pourrais passer le voir si tu veux. ». Elle était médecin après tout même si sa spécialité était toute autre. « Je suis la si tu as besoin. ». Et alors que leurs prunelles se vrillaient, ils vivaient comme un moment hors du temps. C'était à cet instant que le serveur arriva pour prendre leur commande. Lâchant sa main, se concentrant sur son menu, Nicho commanda une côte de bœuf avec une purée de patate douce et le serveur lui proposa une bouteille de vin pour accompagner son plat. Quant à elle, elle jeta son dévolu sur un dos de bar avec des tagliatelles de légumes. Le serveur lui proposa un vin blanc pour aller avec son choix et elle accepta juste un verre. Avec l’apéritif, il serait mal venu qu'elle finisse complètement ivre. Le serveur récupéra les menus et s'éloigna, les laissant de nouveau tranquille.

Nicholas reprit la parole d'un ton qui se voulait plus léger ainsi qu'un sujet bien plus léger également. Il évoqua l'époque de la fac où tout était plus simple. Il était vrai que lorsqu'elle était étudiante, elle ne se posait pas autant de question. Elle avait un objectif clair qu'elle s'était fixée et ne comptait pas s'en détourner. Ses seuls soucis étaient d'avoir de bonnes notes et gérer son boulot. A l'évocation de leurs années fac, les souvenirs commencèrent à envahir l'esprit de Sio. Elle se souvenait de leur premier ciné où elle n'avait absolument pas fait attention au film puisqu'elle s'était endormie sur lui à cause des révisions de partielles qui l'avait fait veiller tard. Elle a su quelques temps plus tard qu'elle avait carrément bavé la bouche ouverte. Elle se rappelait s'être dit à cet instant que si il n'avait pas pris la fuite après ça, c'était que c'était le bon. Elle se remémorait la première fois où il l'avait présenté à son père. Elle avait une tête abominable à cause de son allergie. Ou encore la fois où ils avaient squatté la piscine d'une maison en pleine nuit avant de devoir se barrer à moitié nus parce qu'ils s'étaient fait chopés. La blonde rigola en repensant à ce souvenir. « C'est vrai qu'on avait d'autres préoccupations. Et surtout beaucoup moins de jugeote. Tu te souviens de la piscine ? ». Que de bons souvenirs au final. Nicho lui reparla alors de son fameux stylo qu'elle lui avait prêté la première fois. Il l'avait toujours en sa possession et pour une raison étrange, ça la touchait qu'il l'ait gardé depuis toutes ces années. « Il serait peut-être temps que tu me le rendes alors. ». Bien sûr elle disait ça pour rire, ça n'avait aucune importance maintenant. Mais cette révélation la toucha plus qu'elle ne l'aurait imaginé. Était-ce à cause des souvenirs qu'ils évoquaient ? La nostalgie était un sentiment vraiment étrange. Tout ce qu'elle avait vécu à l'époque lui revenait en tête avec cette sensation douce amer qui mélangeait la quiétude des bons moments et le regret du passé. Il fallait dire que Nicholas avait cette place particulière dans son cœur. Après tout il avait été son premier amour, le vrai. Bien sûr, Jay était son âme sœur, l'homme de sa vie. Mais elle avait toujours au fond d'elle cette petite flamme qui brûlait pour le beau brun. Et depuis quelques minutes, il semblait qu'elle était devenue un peu plus vivace. « Tu sais il est fort possible que j'ai encore des affaires à toi chez mes parents. D'ailleurs je ne te l'ai jamais dit mais quand on a rompu j'ai dormi plusieurs semaines avec un T-shirt à toi pour avoir ton odeur. ». Levant les yeux au ciel et en rigolant, elle ajouta : « Oui je sais, c'est ridicule. Mais j'étais amoureuse et même si je t'ai fait croire que ça ne me faisait rien, en vrai j'étais vraiment triste. ». Et oui, la jeune Siobhan avait mal vécu la rupture contrairement à ce qu'elle avait dit à l'époque. Puis le destin s'en était mêlé, elle avait rencontré Jayden et elle comprit à ce moment la que ça avait été pour le mieux. Mais pendant quelques temps elle eut du mal à accepter la situation. « En fait on peut dire que tu m'as brisé le cœur. ». Son ton n'avait rien d'accusateur, au contraire, il se voulait plutôt moqueur. A l'époque, il avait du succès et beaucoup de filles lui tournaient autour alors il en avait laissé sur son passage des âmes en peine. De plus, elle ne lui en avait jamais tenu rigueur quand il l'avait quitté, ce n'était pas maintenant qu'elle allait lui faire une crise. Leurs plats arrivèrent alors et Sio lui souhaita un bon appétit. Sauf qu'au lieu d'attaquer dans son assiette, elle se saisit d'un peu de purée de patate douce dans celle de son voisin avec sa fourchette. Elle goûta, attendit quelques instants puis fit un signe de tête. A priori, c'était pas mauvais. Elle regarda Nicho avec un air amusé. Il faut dire que cette manie de pique-assiette ne datait pas d'hier. « J'ai pas perdu mes bonnes vieilles habitudes. ». Et tout en haussant les épaules, elle prit une bouchée de son poisson.
crackle bones
Contenu sponsorisé
La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho] Empty (#)

Re: La vie est un éternel recommencement [ft. Nicho]

Message par Contenu sponsorisé
Revenir en haut

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum