[Clinique Vétérinaire] It's been a while ; (ft. Nora)

\|	It's been a while ; @Nora Grant

help me, someone please come and help me. need somebody to tell me. please, please, what the hell is going on ; crazy, i might be going crazy. need someone here to tell me. please, please. how do i get along ?

outfit — Le bruit des assiettes qui s’entrechoquent tandis que l’homme s’active en cuisine pour préparer le repas ; lumière rassurante émane depuis la pièce principale de la petite maison où raisonne la musique du feuilleton préféré de son père. La nuit tombe doucement et lorsqu’il s’en rend compte, l’homme se précipite jusqu’à la porte débouchant directement sur leur bout de jardin. Difficile d’y voir grand chose, il distingue les hauts des buissons sombres et l’herbe mouillée reflétant les lumières artificielles environnantes. « Daffy ? » Dit-il d’une voix forte, presque en criant. Il répète le nom de son chien plusieurs fois, de plus en plus fort, avant que ce dernier ne finisse par apparaître. Et là c’est l’horreur, là c’est la stupéfaction ; truffe et gueule gonflées, l'oeil droit à moitié fermé. L’animal couine, il respire en saccadé, sa grande langue sort et ses oreilles touffues sont plaquées en arrière comme quand il fait une bêtise ; son maître s’approche prudemment de lui et le regarde avec attention. « Qu’est-ce… Qu’est-ce qu’il s’est passé mon grand ? » Ses yeux sont écarquillés, palpitations qui remontent jusque dans ses tympans. C’est la première fois qu’il voit son fidèle compagnon dans cet état, lui qui a toujours pris soin de son animal de compagnie comme si sa vie en dépendait. Ni une ni deux, il soulève le chien et le transporte jusque dans le coffre de sa grosse voiture. L’homme fait ensuite un rapide passage dans la maisonnette pour prévenir son père, attraper les clés de son véhicule sans oublier son porte-feuille avant de claquer la porte d’entrée avec précipitation.

Coup de volant rapide au premier centre vétérinaire que ses yeux aperçoivent au loin. La voiture est garée maladroitement et ses mains trembles ; tout le trajet, il n’a cessé de jeter des regards à son chien dans le rétroviseur et de lui parler de temps à autre pour vérifier qu’il va bien et qu’il est toujours conscient. Il transporte l’imposant animal jusqu’à l’entrée du cabinet dont il pousse les portes avec force et conviction. Il se rend en trombe à l’accueil une fois le hall d’entrée dépassé. Il ne remet même pas la personne en face de lui, alors que son visage lui est pourtant si familier, vu qu’il a côtoyé pratiquement tous les jours depuis son arrivée à Washington lorsqu’il avait une dizaine d’année. « Bonjour, Daffodil, mon chien je… je ne sais pas ce qu’il a mais il a la gueule toute gonflée, on dirait qu’il a du mal à respirer et ça m’inquiète beaucoup. » Ses yeux trahissent la peur et l’incompréhension tandis que ses pensés ont du mal à se rassembler correctement dans sa tête. Sans même s’en rendre compte, d’autres patients se trouvent en salle d’attente à quelques pas seulement, l’écoutent et le regardent, mais rien n’a plus d’importance pour l’homme que d’être certain que son plus fidèle compagnon sera rapidement tiré d’affaire. « Je, il était dans le jardin, je l’ai appelé et… » Ses sourcils se froncent, il prend une bouffée d’air et tente de reprendre un peu contenance. « Vous pouvez m’aider s’il-vous-plait ? » Demande-t-il alors, d'un ton presque impatient. L’animal, toujours dans ses bras, couine de douleur une nouvelle fois comme pour appuyer les dires de son maître ; ses bras le font souffrir mais il refuse de le reposer au sol. Le chien fait ensuite quelques léchouilles à ce dernier, comme pour le rassurer et lui dire que tout ira bien pour lui.

(c) SIAL ; icon kawaiinekoj

It's been a while
@Nora Grant x @Nicholas Merrill
⤜⤐⤞

Une nouvelle journée de travail à la clinique vient de s'écouler pour Nora. Cette dernière est bientôt terminée mais elle a encore du travail. Quelques clients attendent leur tour pendant que les deux vétérinaires de la clinique sont déjà occupés avec des animaux. La jeune femme gère les appels téléphoniques et proposent des rendez-vous tout en les enregistrant sur le planning dans l'ordinateur. Elle est un peu fatiguée ces derniers jours, dû à son acharnement dans son nouveau travail, mais ce n'est qu'une mauvaise période à passer. Le week-end se rapproche et elle pourra bientôt dormir un peu.

L'assistante vétérinaire est totalement occupée quand la porte s'ouvre précipitamment sur un homme dont les traits pourraient lui dire quelque chose si elle n'avait pas les yeux rivés sur l'animal qu'il tient dans ses bras malgré son poids important. Nora observe le chien qui semble très mal en point et elle commence déjà à tenter de repérer des signes expliquant ce mal-être pendant qu'elle écoute son maître expliquer la situation. Elle fait le tour du comptoir de l'accueil et elle se rapproche de Daffodil avec prudence et douceur. « Bonjour toi. N'aie pas peur, je regarde juste ce qui ne va pas. » dit-elle avec une voix douce pour rassurer l'animal. Elle vient alors ouvrir sa gueule du mieux qu'elle peut et elle remarque que sa langue est gonflée. La jeune femme grimace en comprenant ce qui se passe. « Je dois lui faire une piqure tout de suite. Ce n'est rien de grave mais je dois agir vite. » Nora fait un signe au client pour lui demander d'attendre et elle s'éclipse rapidement dans la clinique pour prévenir une des vétérinaires de la situation. Celle-ci est déjà occupée avec un animal mais elle lui accorde une seconde pour lui donner son feu vert. La jeune femme n'est qu'une assistante vétérinaire, elle ne peut normalement pas s'occuper des animaux seule, en dehors des visites de contrôle car elle n'est pas diplômée. Néanmoins, cela fait des années qu'elle fait ce métier. Elle sait pratiquer les premiers soins et les vétérinaires de la clinique, bien qu'elle ne soit pas là depuis très longtemps, lui font totalement confiance.

Nora revient donc à l'accueil de la clinique et elle demande au client de la suivre tout de suite. Elle ne lui adresse aucun regard, non pas qu'elle ne se préoccupe pas de lui, mais parce qu'elle sait qu'elle doit agir dans l'urgence. Elle rentre alors dans une pièce de consultation et elle demande à l'homme d'installer Daffodil sur la table. Elle referme la porte derrière eux et elle va se laver les mains avant de prendre une seringue et de la remplir d'un produit spécifique. Nora s'approche ensuite de l'animal qui reste couché sagement tout en respirant du mieux qu'il peut. « Je vais avoir besoin de vous pour tenir la gueule de Daffodil ouverte. Cela ne va pas être très agréable pour lui, mais c'est nécessaire. Vous me faites confiance ? » demande-t-elle en regardant le client droit dans les yeux. Là encore, elle aurait pu largement le reconnaître si elle n'était pas si concentrée dans son travail. Pour le moment, seule la vie de ce chien compte.

Lorsqu'elle est certaine d'avoir la coopération du jeune homme, elle vient alors caresser l'animal en lui murmurant des mots rassurants, elle lui offre des sourires qui se veulent réconfortant et elle profite que son maître lui garde la gueule ouverte pour venir directement injecter le produit dans la langue du chien à plusieurs endroits. Celui reste relativement sage bien qu'il couine un peu de douleur. Nora le félicite d'avoir été courageux et elle lui caresse le bout de la truffe. « Votre chien s'est fait piquer par une abeille, sans doute, et il a fait une allergie. Vous avez eu un bon réflexe de l'amener tout de suite ici. Le gonflement de sa langue aurait pu l'étouffer. Le produit que je lui ai injecté est puissant et il devrait agir rapidement. Vous pouvez souffler. Je vais rester avec vous et Daffodil pour vérifier que tout se passe normalement. » Elle continue de caresser la tête de l'animal qui reste sage et regarde l'assistante vétérinaire avec de grands yeux. Nora sourit à l'animal et le félicite encore une fois. Elle a toujours été connue pour sa grande douceur à l'égard des autres, humains comme animaux. Quand on la voit ainsi, on ne peut pas douter du fait qu'elle soit faite pour ce métier.

⇜ code by bat'phanie ⇝

\|	It's been a while ; @Nora Grant

help me, someone please come and help me. need somebody to tell me. please, please, what the hell is going on ; crazy, i might be going crazy. need someone here to tell me. please, please. how do i get along ?

outfit — Malgré la bienveillance et la douceur de son interlocutrice, l’angoisse se lit sur le visage de l’homme tenant toujours son chien entre ses bras robustes. Rien n’a plus d’importance pour le zoothérapeute si ce n’est que l’animal aille bien, au plus vite. Ses pensées ne sont concentrées que sur lui, son ami, son confident, son plus fidèle acolyte depuis plusieurs années déjà. S’il faut déplacer des montagnes pour le sauver, s’il faut dépenser des milliers pour le guérir, alors il le fera sans une once d’hésitation. Bien heureusement il n’est pas question de ça dans la seconde et la voix de la jeune femme se veut plus que rassurante tandis qu’elle lui explique la procédure qui va suivre. « Je dois lui faire une piqure tout de suite. Ce n'est rien de grave mais je dois agir vite. » Sourcils froncés et incompréhension dans son regard, il l’observe s’éclipser l’instant d’après derrière une porte. Un soupire s’échappe de sa bouche et à bout de forces, ses bras en viennent à leur limite ; il repose Daffodil au sol comme s’il s’agissait de l’être le plus fragile au monde, plus délicat encore qu’une plume et aussi altérable qu’un nuage de fumée dans l’air.

Il agite ses mains crispées pour en détendre leurs muscles puis la jeune femme réapparait ; les traits doux de son visage se dessinent et s’impriment avec une facilité déconcertante dans l’esprit de l’homme tandis qu’il la suit en soulevant son chien pour le transporter jusqu’à la salle de consultation ; puis déposé une nouvelle fois, sur la table d’osculation cette fois. Calme mais pas moins stressé, les oreilles de l’animal sont baissées et il couine de plus belle. « Ça va aller Daffy, je te le promet. » Lui répond son maitre en le caressant avec toute la bienveillance en sa possession. Posté à l’un des angles de la table, son regard clair croise celui de l’assistante et l’évidence frôle enfin son esprit ; il est sûr de l’avoir déjà croisé avant. Souvenirs poussiéreux, enfouis, gardés précieusement dans un coin de sa mémoire. « Et maintenant ? » Demande-t-il, d’un ton à la fois pressant et inquiet. Ses doigts frôlant avec nervosité la fourrure dense du chien tandis que des prunelles familières le fixent en retour ; l’assistante vétérinaire reprend la parole. « Je vais avoir besoin de vous pour tenir la gueule de Daffodil ouverte. Cela ne va pas être très agréable pour lui, mais c'est nécessaire. Vous me faites confiance ? » A-t-il seulement le choix de lui faire confiance ? Sa tête acquiesce par automatisme et empressement ; elle est la seule personne en mesure de le sauver actuellement. Mais ce visage, où l’a-t-il vu ? Ce timbre de voix, où l’a-t-il entendu ? Une odeur de vieux bois et de plastique lui reviennent en mémoire ; et puis tout s’efface car il le sait, le temps n’est déjà plus à la réflexion.

De ses mains agiles malgré leurs tremblements, il s’exécute, la gueule de Daffodil grande ouverte et la langue du chien bavant sur ses doigts pourtant inébranlables. Des soubresauts s’emparent du corps de l’animal tandis que la jeune femme lui fait plusieurs injections. Courageux pour deux, le zoothérapeute ne détourne pas le regard, s’assurant que tout se déroule correctement. Et puis les mots de son interlocutrice raisonnent dans la pièce et sont pour lui un véritable soulagement, presque une bénédiction. Il souffle longuement, passant ses mains sur son visage et ses cheveux, balayant les gouttes de sueurs froides qui s’y trouvent encore. Il fait plusieurs pas dans la petite salle avant s’écrouler sur une chaise, se rendant compte que ses jambes sont fébriles. Ses yeux se dirigent vers la jeune femme, l’observant caresser Daffodil comme si elle était née pour ça. « Merci. J’aurais pas pu le… merci, vraiment. » Il n’aurait tout bonnement pas supporté de perdre son chien. Les respirations de l’animal se font moins erratiques, allongé sur la table il semble presque endormi à présent, se remettant sûrement de cette péripétie. Le temps tourne et file à nouveau, les idées se remettent en place, les sensations lui reviennent ; tout semble rentrer dans l’ordre. Dès que possible, ses pieds le portent jusqu’à la table d’auscultation. « Dites, ça va peut-être vous paraître étrange mais… j’ai l’impression de vous connaître. » La réponse lui apparait très clairement dans sa tête, elle disparait juste après, comme inaccessible, cachée là quelque part ; foutue mémoire. L'instant d'après, c’est pourtant la certitude et la clarté d’un nom, timide et incertain, qui roule sur sa langue jusqu’à passer la barrière de ses lèvres. « … Nora ? »

(c) SIAL ; icon kawaiinekoj

It's been a while
@Nora Grant x @Nicholas Merrill
⤜⤐⤞

Jusqu’à present, Nora n’a pas vraiment pris le temps d’observer le client. Sa seule préoccupation a été l’animal qui semblait souffrir en arrivant à la clinique. Elle se sent soulagée une fois que la piqure a été effectuée sur le chien. Un drame a ainsi été évité et elle est heureuse d’avoir eu le bon réflexe en prenant en charge Daffodil immédiatement. Maintenant qu’elle a effectué les premiers soins, il suffit d’attendre que sa langue dégonfle pour s’assurer que tout va bien. Il devra aussi prendre un traitement pendant une semaine pour contrer l’allergie complètement mais le pire a été évité.

Face à cette annonce, elle observe le client qui relâche totalement la pression après avoir été complètement anxieux vis-à-vis de son animal. Cela prouve à quel point il tient à son chien et Nora ne peut s’empêcher d’être touchée par cela. Elle le laisse souffler un peu et pendant ce temps, elle caresse doucement Daffodil. « Tu as été très courageux mon grand. Tout va bien se passer maintenant. Tu verras. » Des mots doux qui se veulent réconfortant pour lui. Nora a toujours été d’une grande bienveillance avec les animaux. C’est un don naturel chez elle qui a toujours surpris les gens, jusqu’à tant qu’elle choisisse cette voie. Une voie qui est complètement faite pour elle.

Une fois qu’elle a fait de gros câlins à Daffodil, elle prend enfin le temps de regarder réellement le client qui semble justement être en train de la fixer, les sourcils froncés. Nora adopte les mêmes traits que lui en le dévisageant. Elle réalise qu’il lui dit quelque chose à elle aussi. Pourtant, quelque chose à changer de toute évidence chez cet homme. Elle l’a connu oui, mais il était… différent. Les pièces du puzzle semblent se remettre doucement dans son esprit quand il prononce son prénom. Elle entrouvre alors les lèvres et écarquille les yeux lorsqu’elle reconnaît enfin ce regard brun. Elle s’exclame « Nicholas ?! » Elle marque une pause en secouant la tête. « Tu… tu as tellement changé ! Tu… Tu as pris de la testostérone ou quoi ?! » Elle n’a pas pu s’en empêcher. Il faut dire qu’il est loin du jeune garçon qu’elle a connu. L’homme face à elle est une montagne de muscle. C’est normal qu’elle ne l’ait pas reconnu tout de suite. Sous le choc, elle se retrouve complètement stupide, la bouche ouverte, à ne pas savoir comment réagir. Depuis son retour à Washington, elle ne fait que croiser des vieilles connaissances. Voir à quel point les gens ont changés la bouleverse complètement. Elle aimerait profondément pouvoir rattraper tout ce temps perdu avec chacun. Nicholas ne fait pas exception à la règle. « Mais... Dit moi, qu’est-ce que tu deviens ?! »

⇜ code by bat'phanie ⇝

\|	It's been a while ; @Nora Grant

help me, someone please come and help me. need somebody to tell me. please, please, what the hell is going on ; crazy, i might be going crazy. need someone here to tell me. please, please. how do i get along ?

outfit — Aux yeux de l’homme, l’assistante vétérinaire restera à tout jamais une héroïne, celle qui a sauvé son chien. C’est son travail certes et peut-être que des réactions aux piques d’insectes, la jeune femme doit en voir passer des dizaines toutes les semaines ; mais elle s’est exécutée avec professionnalisme et une telle bienveillance auprès de son animal ; le zoothérapeute lui sera redevable jusqu’à la fin des temps. Cependant, une part de mystère plane toujours dans la pièce, tandis que debout l’un en face de l’autre, la table d’auscultation où se repose le chien les séparant, les deux adultes se scrutent du coup de l’oeil tout en essayant que ça ne paraisse pas bizarre ou déplacé et comme si l’énigme allait finit par leur être révélé telle une illumination. Finalement, l’homme se hasarde à la nommer Nora, sans grande certitude ; mais ses yeux bruns lui rappellent ceux de sa petite voisine lorsqu’il était plus jeune et maintenant que sa pensée s’est exprimée, son sourire, ses expressions faciales, tout lui fait se remémorer ces instants lointains d’une enfance aujourd’hui révolu.

À son grand soulagement, les traits du visage de la jeune femme semble s’animer à son tour, comme si la solution à ses réflexions profondes lui avait été finalement offerte sur un plateau. « Nicholas ?! » Vraisemblablement elle le remet à présent et sans aucun souci particulier ; sa prochaine réflexion le fait rire car elle en semble presque désemparée, abasourdie. « Tu… tu as tellement changé ! Tu… Tu as pris de la testostérone ou quoi ?! » C’est vrai qu’il a pris du muscle ces dernières années ; il a toujours été sportif à vrai dire, mais il admet sans concession que sa musculature actuellement n’a rien à voir avec sa stature d’adolescent. Quelque part c’est presque flatteur, surtout quand on sait qu’il n’a jamais triché pour avoir un corps pareil. Tout en grattant l’arrière des oreilles de son chien, l’homme sourire aux lèvres et yeux amusés par la bouche-bée de son amie d’enfance finit par prendre la parole à son tour sur un ton égayé en haussant les épaules. « J’ai juste fais un peu de musculation. Toi par contre tu as oublié de manger de la soupe non ? J’ai l’impression que tu es toujours aussi gringalette. » La taquine-t-il tout comme il en avait l’habitude lorsqu’ils étaient plus jeunes.

Nora lui demande ensuite ce qu’il devient, puisque mine de rien cela fait au moins dix ans qu’ils ne se sont pas vus, peut-être même plus ? Assez longtemps en tout cas pour avoir mis de longues minutes avant de se reconnaître mutuellement. La question est vaste et l'intéressé ne sait pas par quoi commencer. « Eh bien, je suis revenu sur DC il y a quelques semaines… je vivais au Canada avant. » Ses yeux se posent ensuite sur son fidèle acolyte qui de son côté reprend doucement ses esprits. « Daffodil travaille avec moi en cynothérapie, je suis zoothérapeute. » Il marque une petite pause avant de lui retourner la question. « Et toi alors, qu’as-tu fait pendant tout ce temps ? » À part travailler dans un cabinet vétérinaire évidemment puisqu’il est déjà au courant de ça, du coup.

(c) SIAL ; icon kawaiinekoj

It's been a while
@Nora Grant x @Nicholas Merrill
⤜⤐⤞

Nora avait arrêté d'être bouche bée fasse au changement physique flagrant de son ancien voisin. Elle lâche d'ailleurs un léger rire face à la réponse de Nicholas. Sa réaction a peut être été un peu démesurée mais c'est la première chose qui lui est venue à l'esprit et elle n'a pas pu s'empêcher de le dire à haute voix. Quand il fait remarquer que de son côté, elle est toujours aussi mince, elle hausse simplement les épaules. « Et pourtant crois moi, je mange bien ! » Nora ne fait clairement pas attention à son alimentation, tout d'abord parce qu'elle est une très mauvaise cuisinière. Et aussi parce que c'est plus simple de commander un truc plutôt que de le préparer. Les possibilités de commandes s'orientent beaucoup plus vers des aliments gras. Mais elle a la chance de ne pas prendre un gramme. Elle espère que ça sera ainsi toute sa vie. « Concernant le sport, ce n'est pas fait pour moi. J'ai déjà essayé pleins de fois et je manque de me casser quelque chose ou de mourir à bout de souffle à chaque tentative. Crois moi, je suis très bien en gringalette. » Elle lui offre un clin d'oeil. Son sourire ne quittant pas ses lèvres. Nora se sent vraiment très heureuse de retrouver cet ami d'enfance. Ça lui fait vraiment bizarre de le revoir après tout ce temps. Ça lui permet de réaliser une fois de plus qu'elle aime cette ville, parce qu'il y a de nombreuses personnes qu'elle aime ici.

Elle est attentive lorsqu'il lui raconte des éléments personnels. Elle imagine alors ce que devait être sa vie au Canada et elle a tout de suite envie d'y aller pour qu'il lui fasse visiter la ville. Nora sourit un peu plus en apprenant son métier et le rôle de Daffodil dans tout ça. « C'est génial ! Ton travail est si important pour des tas de gens... Daffodil aime ça aussi ? » demande-t-elle en venant caresser encore une fois l'animal complètement amorphe à cause de la morphine.

Ensuite, il lui retourne la question et Nora pince ses lèvres en réfléchissant. Il s'est passé beaucoup de choses dans sa vie depuis qu'elle a quitté Washington. Elle tente de faire un résumé en quelques phrases. « Comme tu le sais, j'ai déménagé avec mes parents à New York, j'ai fais mes études pour devenir assistante vétérinaire là bas et j'ai obtenu mon diplôme. Depuis j'ai toujours travaillé et j'aime profondément ce travail. Il me passionne. » Pour le reste, Nora avait du mal à en parler. L'accident qui avait tué ses parents et son petit frère était un sujet terriblement sensible qu'elle n'abordait jamais avec personne, même ceux qui lui étaient la plus proche. Elle était encore dans une forme de déni par rapport à ce qui était arrivé. Elle refusait de reconnaître qu'elle avait perdu les trois êtres les plus chers à ses yeux alors qu'elle avait survécue. Nicholas connaissait bien sa famille puisqu'ils étaient voisins mais Nora n'abordait pas le sujet pour autant. Difficile aussi pour elle de parler de sa vie sentimentale puisqu'elle venait de quitter son petit ami avec qui elle était depuis quatre ans et qui venait de la demander en mariage. Ce n'est pas vraiment le genre de choses qu'on partage quand on ne s'est pas vu depuis onze ans. « Washington me manquait trop. J'avais besoin de revenir ici. Et franchement, je ne suis pas déçue. » dit-elle dans un fin sourire tout en caressant toujours Daffodil.

⇜ code by bat'phanie ⇝

\|	It's been a while ; @Nora Grant

help me, someone please come and help me. need somebody to tell me. please, please, what the hell is going on ; crazy, i might be going crazy. need someone here to tell me. please, please. how do i get along ?

outfit — Nicholas taquine son ancienne voisine à son tour et elle ne manque pas de lui répondre dans la seconde, évoquant le fait qu'elle mange plus que bien ; certaines personnes comme Nora ont toujours eu la chance de pouvoir s’empiffrer sans prendre un gramme. De son côté si le zoothérapeute ne faisait pas autant de sport il pourrait être certain qu'avec les quantités astronomiques de nourriture qu'il ingurgite tous les jours, il ferait bien quarante kilos et quelques tours de hanches de plus. « Concernant le sport, ce n'est pas fait pour moi. J'ai déjà essayé pleins de fois et je manque de me casser quelque chose ou de mourir à bout de souffle à chaque tentative. Crois moi, je suis très bien en gringalette. » L’homme peut en effet comprendre que faire du sport ne soit pas au goût de tout le monde ; lui s'y est mis très tôt et c'est une passion qui ne l'a ensuite plus jamais quitté. De toute façon la jeune femme n’en a pas particulièrement besoin, d’autant plus si elle se sent à l'aise comme elle est.

La discussion dérive ensuite sur le métier de l'homme et sur ce qu'il a fait de sa vie. Le sourire de son interlocutrice s’agrandit à ses mots car elle prend soudainement conscience qu'ils ont toujours une passion commune ; celles des animaux, d’autant plus que chacun en a fait sa profession et par conséquent un arc central dans leur vie respective. « C'est génial ! Ton travail est si important pour des tas de gens... Daffodil aime ça aussi ? » Les doigts du psychologue quittent les poils duveteux de l’animal pour se glisser à l’arrière de sa nuque, gênée par le compliment de son ancienne voisine. « Merci… » Commence-t-il à dire tout en dirigeant son regard en direction de son chien. « Il ne s’en est jamais plaint en tout cas. » Ajoute-t-il avec humour, puis il lui sourit à nouveau, croisant le regard de la jeune femme.

Il se permet par la suite de retourner la question de la jeune femme, demandant ce qu’elle a fait de son côté durant toutes ces années ; il se rappelle du jour où il a vu la pancarte « vendu » devant la maison de sa voisine, puis que cette dernière s’en est allée avec ses parents pour New-York. À l’époque le jeune garçon avait été bien triste d’apprendre ce départ et malgré leurs promesses de garder contact le lien avait fini très rapidement par être rompu. « Comme tu le sais, j'ai déménagé avec mes parents à New York, j'ai fais mes études pour devenir assistante vétérinaire là bas et j'ai obtenu mon diplôme. Depuis j'ai toujours travaillé et j'aime profondément ce travail. Il me passionne. » L'homme acquiesce doucement à ses mots et sourit une fois de plus. « C’est un superbe métier que tu fais aussi. Je te serais éternellement redevable pour avoir sauvé mon chien, tu sais. » Puis il l’écoute reprendre la parole, pour dire que Washington lui manquait trop, raison pour laquelle la jeune femme a finit par revenir dans sa ville natale, ajoutant même qu’elle n'est pas déçue par cette initiative. « Je peux comprendre, tu as toujours vécu ici, c’est normal que tu y sois attachée. » Il marque une petite pause, avant de baisser son regard vers son animal que tous les deux continuent à caresser avec bienveillance. « Ça me fait vraiment plaisir de te retrouver en tout cas, j’avoue que je ne m’y attendais vraiment pas. »

(c) SIAL ; icon kawaiinekoj

It's been a while
@Nora Grant x @Nicholas Merrill
⤜⤐⤞

Nora est contente d'apprendre que Daffodil participe grandement au travail de Nicholas. Dans ses souvenirs, ce petit garçon adorait les animaux et du peu qu'elle les as observé tous les deux depuis qu'ils sont rentrés dans la clinique vétérinaire, ils sont de tout évident reliés par un lien très très fort. Ce genre de lien rare qui peut s'observer en un regard. Elle ne pouvait pas s'empêcher de penser à cette chienne au refuge, Nunca, à laquelle elle pensait sans arrêt et qui était si heureuse de la voir arriver à chaque fois. Parfois, elle se demandait si la vie ne l'avait pas fait revenir à Washington juste pour qu'elle la rencontre elle. Mais elle ne se sentait pas encore prête à l'adopter. Pour des raisons stupides.

Lorsque Nicholas lui précisait qu'il lui serait toujours reconnaissant pour avoir sauver Daffodil, Nora secouait la tête vivement. « Je n'ai fait que mon travail. Tu sais j'aime les animaux profondément et je ne supporte pas de les voir mal en point ou malheureux. J'aurais agis de la même façon avec n'importe quel animal. Je n'ai rien fait de plus que lui faire une piqure en plus... Alors ta reconnaissance éternelle semble un peu exagérée. » dit-elle en riant doucement avant d'adresser un doux sourire à son ancien voisin.

Puis elle hoche la tête à la remarque du zoothérapeute. « Je ne m'attendais pas du tout à te revoir non plus. Ça fait si longtemps... Et c'est encore plus dingue en sachant que tu étais parti d'ici toi aussi. Quelle chance y'avait-il qu'on se retrouve à Washington au même moment onze ans plus tard ? C'est dingue... » Nora marque une pause avant de sourire un peu plus à nouveau. « Je suis vraiment contente de te revoir. Et de voir à quel point tu as changé. Es-tu heureux ? » Une question qui pouvait sembler bizarre. Une question que les gens posaient rarement en fait. Mais Nora était attentionnée envers les personnes. Elle avait compris avec le temps que les gens ne répondaient jamais sincèrement à un "comment vas tu ?". Alors que de demander si la personne était heureuse renvoyait directement à ce qui pouvait se passer dans sa vie de bon ou mauvais. La réponse à cette question de Nicholas l'intéressait car c'était quelqu'un qu'elle avait toujours apprécié.

⇜ code by bat'phanie ⇝

\|	It's been a while ; @Nora Grant

help me, someone please come and help me. need somebody to tell me. please, please, what the hell is going on ; crazy, i might be going crazy. need someone here to tell me. please, please. how do i get along ?

outfit — Le psychologue semble un peu trop redevable auprès de son interlocutrice, du moins aux yeux de cette dernière. Selon ses dires elle ne fait que son travail, rien de plus. Certains ont pourtant moins de scrupule qu’elle mais il est sûrement vrai que son amour pour les animaux doit jouer dans la passion avec laquelle elle soigne toutes ces braves bêtes. « Je sais bien, mais c’est une piqure que j’aurais bien été incapable de faire moi-même. Alors ne dénigre pas l’importance de ton travail. » Il lui sourit en retour avec sincérité. Il se serait senti bien désemparé de perdre son chien ce soir et de manière aussi brutale ; mais il est vrai que les soins auraient pu être administré par n’importe quel professionnel dans ce domaine. Cependant c’est tombé sur la jeune femme et que cela lui plaise ou non, elle restera à présent et pour toujours celle qui a sauvé son fidèle acolyte de vie.

L’homme enchaîne ensuite la discussion en s’étonnant de revoir Nora au même endroit où leur chemin se sont séparés bien des années auparavant. Il faut l’avouer, cela faisait un long moment depuis la dernière fois où il avait pensé à la jeune femme ; ce n’est pas pour rien qu’il ait mis autant de temps à remettre son visage après tout. De la même façon l’assistante vétérinaire partage sa surprise, ajoutant que c’est dingue qu'ils se retrouvent tous les deux dans cette ville précisément onze ans plus tard. « C’est vrai que c’est assez improbable, mais il faut croire que tous les chemins mènent à Washington, d’une certaine manière. » Toujours un sourire fermement dessiné sur ses lèvres, la prochaine prise de parole de Nora ne manque cependant pas de l’étonner.

« Oula, alors on part directement sur les questions houleuses et compliquées ? » Un rire s’échappe de ses lèvres. Sa question est peu commune, c’est vrai que tout le monde n’a pas ce réflexe de demander à son interlocuteur s’il est heureux dans sa vie ; il n’est pas aisé d’y répondre mais le zoothérapeute se contente d’être assez concis pour le moment. « Je ne sais pas trop. Je me suis séparé de ma fiancée à quelques semaines de notre mariage et je suis revenu essentiellement ici car mon père est malade. Mais je ne suis pas malheureux non plus, il y a juste des jours avec et des jours sans. J’imagine qu’il faut attraper les petits étincelles de bonheur lorsqu’elles se présentent à nous pour ne pas sombrer. » La jeune femme lui a demandé s’il était heureux et pas de lui faire un commentaire argumenté sur ce qu’est le bonheur; mais ce n’est sans doute rien de plus qu’une déformation professionnelle ; chassez le naturel et il revient au galop comme on dit. « Qu’en est-il de toi, es-tu heureuse ? » Puisqu’après il n’est pas seulement question de lui dans cette conversation mais aussi de l’assistante vétérinaire. Elle semble toujours aussi pétillante et solaire qu’autrefois mais qui sait ce qui a pu lui arriver en plus de dix ans d’existence ; les gens ont souvent tendance à cacher leur faiblesse et leur cicatrice, lui le premier.

(c) SIAL ; icon kawaiinekoj

It's been a while
@Nora Grant x @Nicholas Merrill
⤜⤐⤞

Nora ne faisait pas du tout ce travail pour la reconnaissance. Elle n'avait pas besoin qu'on lui dise qu'elle faisait du bon travail, elle n'avait pas besoin qu'on la remercie. Si elle le faisait, c'était avec l'élan du coeur, avec une bienveillance naturelle et une sincère envie de soigner des animaux et de s'occuper d'eux. Néanmoins, elle devait avouer que la reconnaissance que lui adressait Nicholas lui réchauffait le coeur. Elle avait peut-être bien sauvé la vie de Daffodil. Et au lieu de rétorquer encore une fois, elle acceptait ses mots avec un sourire.

Après avoir fait le constat mutuel que c'était incroyable que le destin les mettent sur le même chemin longtemps après, la réaction de Nicholas face à la question de Nora la fit grimacer. Il est vrai que c'était peu standard comme question. Mais elle s'attendait à une réponse plus positive. Et le fait qu'il réagisse ainsi en demandant si on se dirigeait directement vers les questions houleuses et compliquées peinait l'assistante vétérinaire. Même s'ils étaient devenus des inconnus à cause du temps qui était passé, elle regrettait d'apprendre qu'il n'allait peut être pas si bien que ça. Elle restait alors silencieuse en attendant la suite de sa réponse. « Je suis désolée d'apprendre pour ta fiancée... Et pour ton père également. Ça m'attriste beaucoup parce que je me souviens de lui quand j'étais enfant. Qu'est-ce qu'il a exactement ? Ce n'est pas trop dur de revenir à Washington pour veiller sur lui ? » Elle prend une grande inspiration et elle affiche une moue triste. Nora a toujours fait preuve d'une grande empathie, souvent sans le vouloir. Combien de fois as-t-elle pleuré de voir quelqu'un d'autre malheureux ? Beaucoup trop souvent... C'est une jeune femme au coeur pur, qui cherche toujours à diffuser le bien autour d'elle, parce que c'est exactement ce que ses parents ont fait avec elle. Il l'ont éduqué avec leur amour inconditionnel. Nora a été chanceuse, elle a eu une enfance et une adolescence parfaitement heureuse. Comme tout le monde, elle a connu des difficultés, mais elle a toujours su s'en relever. Le plus grand drame de sa vie reste cet accident qui lui a fait perdre les personnes qui comptaient le plus à ses yeux. Lui faisant perdre une partie d'elle-même.

Chose à laquelle elle ne s'attendait pas, c'était que Nicholas lui pose la même question en retour. Elle le regardait alors un long moment droit dans les yeux puis elle venait caresser à nouveau Daffodil. Elle avait subitement besoin de s'occuper les mains pour ne pas que Nicholas voit qu'elle se mettait à trembler. « Aïe. Les gens parlent souvent d'eux sans poser la question en retour, tu sais ? » Oui, c'était difficile pour elle de parler de ce qu'elle ressentait en ce moment. Elle venait à peine de revenir à Washington et son retour ici était liée à la demande en mariage de son ex-petit ami. Sa vie sentimentale était compliquée et elle venait d'effectuer un énorme changement dans sa vie. Nora ne savait pas si elle était heureuse. Elle n'avait pas la réponse à cette question. « Pour être honnête avec toi, je suis revenue ici parce que j'ai quitté mon ex petit ami, avec qui j'étais depuis 4 ans, à New York. Il m'a demandé en mariage et... je suis partie. » Elle n'arrivait même pas encore à comprendre elle-même pourquoi elle avait flippé et pourquoi elle avait pris la fuite, elle ne pouvait donc pas vraiment l'expliquer à Nicholas. « Après ça, j'ai eu besoin de rentrer à la maison. » Elle affichait alors un léger sourire qui indiquait qu'ici, elle se sentait au moins un peu bien.

⇜ code by bat'phanie ⇝

\|	It's been a while ; @Nora Grant

help me, someone please come and help me. need somebody to tell me. please, please, what the hell is going on ; crazy, i might be going crazy. need someone here to tell me. please, please. how do i get along ?

outfit — La jeune femme lui demande s’il est heureux et l’homme se contente de lui répondre avec sincérité et sans vraiment de détour. Il n’est pas le genre de personne qui déballe sa vie à n’importe qui mais Nora est une amie et voisine d’enfance, elle le connaît mieux que la plupart de ses autres proches sur certains points de sa vie. Et puis elle a toujours eu cette aura réconfortante et bienveillante qui donne envie de se confier. Voilà pourquoi il lui fait un rapide résumé de sa vie actuelle, obtenant une moue triste et quelques mots en retour ; elle dit ressentir de la peine pour ce qu’il s’est passé avec sa fiancée mais surtout pour son père. Par ailleurs elle lui demande quelque précision à ce propos, auquel le zoothérapeute ne se fait pas prier pour répondre. « Il a la maladie de Parkinson… Je t’avoue que j’ai moyennement envie d’entrer dans les détails là tout de suite. Mais comme tu dis ce n’est pas facile, j’ai l’impression de vivre avec une bombe à retardement. Son état est stable pour le moment grâce aux traitements mais on ne sait pas quand cela finira par empirer… » Chacun a ses propres fardeaux à porter et bien qu’il ne considère pas son père comme en étant un puisqu’être à son chevet lui parait normal, cette situation et surtout l’incertitude qui en découle lui pèse tout de même. Aussi cela lui fait du bien de pouvoir en parler brièvement avec la jeune femme, ne serait-ce que pour se décharger car il sait qu’elle est de ceux qui ont l’oreille attentive.

Puis le psychologue retourne la question à son interlocutrice et c’est à son tour d’être étonné qu’on la lui pose. « Aïe. Les gens parlent souvent d'eux sans poser la question en retour, tu sais ? » Répond-elle tout en continuant de caresser le chien ; l’homme ne peut s’empêcher de remarquer que ses gestes trahissent une certaine fébrilité, son regard brun fuyant soudainement le sien. Il lui offre un sourire chaleureux en toute réponse, se mordant la lèvre pour étouffer un rire nerveux. « Eh bien, considère la possibilité que je ne sois peut-être pas comme « les gens » dans ce cas. » Dit-il avec un ton sarcastique. Puis la jeune femme s’explique, lui parle de son ex petit-ami qu’elle a quitté après la demande en mariage de celui-ci, sentant le besoin de rentrer à la maison ; un étrange écho qui lui rappelle sa propre mésaventure avec son ex-fiancée. « Oh, je vois… tu ne te sentais pas prête ? » Il ose lui poser la question car ça a été le cas pour le zoothérapeute après tout ; ça n’explique pas totalement sa propre décision mais il n’y a pas de honte à avoir peur de l’engagement après tout.

La porte du petit cabinet finit par s’ouvrir, laissant entrevoir un homme avec une blouse blanche ; très probablement un vétérinaire. Il demande à la jeune femme s’ils en ont terminé avec Daffodil et si elle est disponible pour s’occuper de l’accueil des derniers clients fraîchement arrivés. C’est vrai qu’avec ces retrouvailles imprévues, ils ont passé bien plus de temps que prévu dans la salle d’auscultation. Lorsque les deux vieux amis se retrouvent à nouveau seuls, le psychologue attrape avec douceur et prudence son chien pour le remettre au sol, ce dernier ayant apparemment récupéré assez de force pour tenir debout et quémander quelques caresses de plus. Tandis qu’il fait à nouveau face à Nora, s’apprêtant à rejoindre l’entrée de la clinique pour régler la consultation, quelques mots de plus s’échappent de sa bouche. « Est-ce que ça te dirait qu’on aille boire un verre ensemble un de ces quatre ? Ça me plairait bien de discuter plus amplement avec toi. » Parler un peu du bon vieux temps par exemple, se remémorer ensemble ces années juvéniles qu’ils ont vécu ensemble et pourquoi pas créer de nouveaux souvenirs. Il passe une main à l’arrière de sa tête, pas totalement certain que sa proposition branche la jeune femme mais lui offre tout de même un sourire de plus pour appuyer ses paroles spontanées.

(c) SIAL ; icon kawaiinekoj

[Clinique Vétérinaire] It's been a while ; (ft. Nora)

[Clinique Vétérinaire] It's been a while ; (ft. Nora)

Re: [Clinique Vétérinaire] It's been a while ; (ft. Nora)

Re: [Clinique Vétérinaire] It's been a while ; (ft. Nora)

Re: [Clinique Vétérinaire] It's been a while ; (ft. Nora)

Re: [Clinique Vétérinaire] It's been a while ; (ft. Nora)

Re: [Clinique Vétérinaire] It's been a while ; (ft. Nora)

Re: [Clinique Vétérinaire] It's been a while ; (ft. Nora)

Re: [Clinique Vétérinaire] It's been a while ; (ft. Nora)

Re: [Clinique Vétérinaire] It's been a while ; (ft. Nora)

Re: [Clinique Vétérinaire] It's been a while ; (ft. Nora)

Re: [Clinique Vétérinaire] It's been a while ; (ft. Nora)

Re: [Clinique Vétérinaire] It's been a while ; (ft. Nora)