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love the simulation we're dreaming in, don't you agree ? // nicholas && nikita

Message par Invité Sam 21 Nov - 19:35

all night, i'll riot with you. i know you got my back, and you know i got you. so come on, let's get physical. light's out, follow the night. baby keep on dancing like you ain't got the choice. ( @nicholas && nikita )


T’es là.
Les yeux fermés, tu laisses cette chaleur recouvrir ton corps. Chaque muscles se détends, se remettant doucement d’une énième journée d’exercise. C’est terriblement bénéfique et tu sens tout les bien fait que ça apporte à ton corps. Tu prends une grande inspiration tandis que tu redresses ton visage, laissant l’eau couler dessus tandis que tu glisses tes mains sur celui-ci, permettant à tes cheveux de revenir en arrière. Tu te retournes, faisant face à l’autre mur de ta douche et tu restes là, encore de longues minutes.
Un peu trop longues d’ailleurs, car tu tends ta main en dehors de la cabine de douche à chaque fois que ton réveil te rappelle à l’ordre : pire qu’un réveil, tu continues, encore et encore, à le relancer toute les dix minutes. Tu peux pas t’en empêcher Nikita, parce que c’est trop bon. C’est ton cocon à toi, le moment de la journée où tu te détends après t’être donnée à fond.
Tu te résous enfin à sortir de là. Attrapant ta serviette que tu enroules autour de ton corps, tu t’extirpes de ta douche, observant alors ta salle de bain pleine de buée et le manque de clarté dans ton reflet montre que tu n’as pas eu peur d’abuser sur la température. Tu attrapes ton téléphone, plus par curiosité qu’autre chose, et ton regard se pose sur l’heure. 18h06. Shit. T’es encore plus tard que tu l’imaginais, bordel. T’as vraiment abusée là Nikki, alors tu commences presque à paniquer. Tu peux pas arriver en retard, pas ce soir. Tu t’extirpes de ta salle de bain, pénétrant dans ta chambre en panique. Ladydee sursaute en vue de la force avec laquelle tu ouvres la porte de celle-ci et elle t’observe de ses grands yeux innocents. Elle se redresse même, pensant probablement qu’elle aurait la chance de t’accompagner. Pas ce soir baby, désolé. Tu enfiles tes fringues, les premières qui t’tombes sous la main. Leggings, débardeur, un pull fin par dessus parce que bordel il fait trop froid en ce moment. T’enfiles tes chaussures puis tu retournes dans ta salle de bain, t’essuie ton miroir et tu commences à te maquiller : légèrement, mais tout de même. Un trait d’eye liner par-ci, un peu d’mascara et ça fera l’affaire. T’es la première à toujours insisté être au maximum, même quand tu fait du sport. Il faut dire que le sport représente parti intégrante de ton quotidien : que ceux qui disent le contraire tentent de faire un grand-écart, là, tout de suite. Une queue de cheval haute tandis que tes cheveux goûtent encore sur le sol et tu t’apprêtes enfin à partir. Téléphone, bouteille d’eau et clé, tu pars, la porte claquant.

Tu attends l’ascenseur, regard posé sur ta montre. T’as quatorze minutes pour arriver devant le lieu de rendez-vous. Easy, tu t’dis, tu vis déjà en ville, c’est facile. Pourtant, un souvenir te frappe et tu ouvres les yeux d’effrois tandis que les portes de l’ascenseur s’ouvrent sur un petit vieux qui semble surprit par ta réaction. Tu tournes sur place, tu cours, t’ouvres ta porte rapidement et tu t’empresses de courir jusqu’à la cuisine, remplissant alors la gamelle de ladydee. D’ordinaire, t’es là pour la nourrir mais là, tu sais pas quand tu rentreras. Faut dire que tes footings sont d’ordinaire le matin, et là, pour aujourd’hui, t’as décalé tout tes plans : mais c’est pas dramatique non plus. Tu attrapes ta chienne que tu embrasses avant de la reposer devant sa gamelle et enfin, tu repars, attrapant de nouveau tes clés à la volée.
T’attends encore l’ascenseur. Un autre regard sur ta montre. Fuck that shit, tu prends les escaliers tu seras en bas plus rapidement. Tu descends les marches si vite que tu manques presque de te casser la gueule, ça serait dommage. Encore une fois, pas ce soir.

T’arrives en bas. 18h20. Plus que dix minutes. Tu sors de ton immeuble, manquant de bousculer de justesse quelqu’un. Une rapide excuse et tu fonces. Littéralement. Tu fait presque ton sport avant l’heure tandis que tu cours. Tu as l’avantage de pouvoir faire presque huit heures de sport non stop par jours, t’es habituée à te dépenser. Mais tu comprends pourquoi tu préfères faire ton sport le matin, t’as les muscles qui tirent, encore. Tu continues, passe devant cette même maison blanche, emblème américain dans laquelle t’as déjà eu l’occasion de passer du temps. Le froid te fouette le visage, tes lèvres s’assèches un peu rapidement, mais tu vas définitivement pas commencer à boire maintenant. Tu continues ta route, courant tout en longeant le potomac. T’es impatiente d’arrivée, et c’est sans doute la seule fois où tu te presses autant : d’ordinaire, si t’es en retard, t’es en retard et puis basta. Mais t’attendais ce jour là depuis bien trop longtemps, alors tu pouvais pas. Tu pouvais juste pas perdre du temps de manière stupide.
Quelques minutes plus tard, t’arrives enfin devant le lincoln memorial et tu regardes ta montre. 18h35. Cinq minutes de retard, et pourtant tu soupires, manquant presque de cracher tes poumons. Plus jamais tu fait ça, tant pis pour le retard. Tu reprends un peu ton souffle, observant autour de toi. Il fait sombre, en même temps c’est pas très surprenant. Seule les lumières des monuments et de la piscine réfléchissante éclairant le coin. C’est quand même jolie. Super jolie. T’en profites pour sortir ton téléphone, tu viens pas souvent la nuit ici, bien trop épuisée par tes journées. Puis tu prends une photo, tandis que le six vient remplacer le cinq. Tu balaies la tête de gauche à droite, avançant d’un pas un peu las jusqu’à repérer, un peu plus loin cette silhouette que tu reconnaîtrais entre mille. Un sourire s’affiche sur tes lèvres et tu commences à trottiner jusqu’à lui, tentant de pas avoir l’air déjà trop épuisé. Tu avances silencieusement, de ton éternelle grace de danseuse pour finalement venir enrouler tes bras autour de sa taille, profitant qu’il soit de dos. Comme une étreinte surprise, volontaire. - Salut toi ! Tu dis jovialement avant d’enfin retirer tes bras et le laisser se retourner. Tu l’observes de tes prunelles marrons et tu peux pas t’empêcher d’avoir un sourire des plus sincères qui apparaît sur tes lèvres. Putain, t’es tellement heureuse d’le voir. Y a même ton p’tit coeur qui loupe un battement. - Désolé du retard, j’ai pas vu l’heure passée. Tu dis, haussant les épaules faux air coupable au visage. C’est vrai, il est juste pas obligé de connaître les détails. Puis tu peux pas t’empêcher de revenir te coller contre lui, étreinte amicale, posant ta tête contre son épaule pendant de longues secondes. - Tu m’as terriblement manqué. Tu avoues d’une petite voix, profitant de son parfum qui capture tes narines et de sa présence qui avait été si lointaine pendant un temps. Puis enfin, tu te décides à te séparer de lui, pour de bon, et tu l’regardes, retrouvant cette énergie perdue en courant entre chez toi et ce monument. Tu sautilles sur tes deux pieds, comme un échauffement au préalable - seriously nikita, comme si t’étais pas assez échauffé comme ça. - Comment tu vas ? Tu demandes, continuant de trottiner sur place.


(c) mars.
Nicholas Merrill
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Situation financière : une situation modeste pour un homme modeste
Situation amoureuse : anciennement fiancé, aujourd'hui célibataire.
Orientation sexuelle : hétérosexuel jusqu'à preuve du contraire et coeur d'artichaut par dessus le marché ; les courbes féminines l'attirent, lui font tourner la tête et le rendent parfois fou.
Habitation : #27 dupont circle
Emploi/études : zoothérapeute de profession, par choix et par amour du métier. diplômé en psychologie à la georgetown University après des études brillantes, exerçant aujourd'hui dans un petit cabinet.
Multicomptes : Gigi, Pablo, Junon et Keoni.
Rps en cours : (j'aitropderp/5) : KaraKieranCharlieNoraIsabel#2SioSinéad#2 — you ?
Terminés : Sinéad#1Makayla#1Makayla #3 — Makayla#2Isabel#1
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Re: love the simulation we're dreaming in, don't you agree ? // nicholas && nikita

Message par Nicholas Merrill Ven 11 Déc - 9:53


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love the simulation we're dreaming in, don't you agree  ;
@Nikita Grayson


now something happened there, the smell of the grass, or maybe the air. there was no more despair. just something about that night. maybe the girls, they lit some light and made everything right ; 'cause he's never been more alive ;

outfit — Une journée entière à ressasser les souvenirs et à imaginer à quoi ressemblerait ce moment précis, celui de ces retrouvailles tant espérées. Les mains moites dès le petit matin, la gorge serrée en regardant l’heure tourner ; les secondes se transforment en minutes puis en heure, le rapprochant un peu plus du moment fatidique. Esprit dans l’incapacité la plus totale de se concentrer sur autre chose que sur ce rendez-vous, vagabondant dès la première occasion dans des souvenirs ; ce n’est qu’un jogging entre amis. L’appréhension de la retrouver n’a pourtant rien à voir avec n’importe quel autre entrevue qu’il pourrait avoir. Un sentiment désagréable le parcourt, il se sent idiot de ressentir toutes ces choses, d’être anxieux alors que tout se passera forcément bien ; ils se connaissent depuis tellement longtemps. Mais en même temps l’idée de la voir rire et sourire de nouveau le comble de joie et d’excitation.

Une fois la journée de travail terminé, sa vieille bécane le ramène chez lui où il passe un moment  privilégié avec son père et son chien. Ils discutent, rient ensemble puis il enjambe les quelques marches des escaliers le menant à sa chambre. Des vieux vinyles trainent sur le bureau en bois brut et vernis, presque trop étroit pour lui aujourd’hui ; rien n’a changé dans cette pièce depuis son adolescence. Étrange songe-t-il, de s’endormir à nouveau en observant son vieux poster dédicacé des Metallica, corné par endroit. Nostalgie s’empare de lui et quelque chose lui dit que ça ne sera pas la seule fois aujourd’hui, tandis qu’il enfile des vêtements de sport. 

La soirée tombe, fraîche et douce, parfaite pour une promenade nocturne. Daffodil couine et s’excite lorsqu’il comprend que son maître sortira sans lui. Les quelques caresses octroyées n’y change rien et c’est avec un pincement au coeur que l’homme referme la porte derrière lui. Un instant il observe le ciel ; pollution lumineuse, on n’y voit seulement la lune pas totalement pleine, à moitié dissimulée par les immenses immeubles. Le Canada lui manque pour ce genre de détails peut-être insignifiants. Il n’a jamais observé autant d’étoiles que lorsqu’il vivait là-bas ; l’un des seuls éléments qu’il regrette un tant soit peu à présent.

Arrivé bien trop en avance, il piétine une bonne vingtaine de minutes sur place. À chaque expiration, de la fumée s’extirpe de sa bouche un peu tremblante. Ses yeux scrutent la moindre silhouette alentour alors qu’il échauffe ses muscles, espérant à chaque fois qu’il s’agisse de Nikita. Et si elle ne venait pas ? La question ne lui effleure l’esprit que maintenant. Mais la probabilité est maigre ; dans les nombreux souvenirs qu’ils partagent, elle n’est pas du genre à lui poser des lapins. Puis son coeur palpitant rate un battement lorsque dans la pénombre, deux mains se posent sur sa taille. Il sursaute légèrement puis se tourne tandis qu’une voix familière le salue. Il fait de même, avec une certaine difficulté, avant de se ressaisir. « Hm, salut Nikita. » Et d’un coup d’un seul, ça y est, elle est finalement là. Prunelles clairs qui reflètent la lumière artificielle des lampadaires et toute cette affection qui se dissimule autant de facilité que expérience. Après tout ce temps, elle est bien là, oui. Plusieurs années se sont écoulées depuis la dernière fois qu’il a posé ses yeux sur elle, à moins que ça ne soit peut-être une décennie ou même un siècle. Le temps n’est qu’une mesure, d’un semblant malléable et relatif. Difficile d’imaginer avoir été séparé si longtemps d’elle quand son coeur s’emballe de cette façon à la simple évocation de son nom.

Elle s’excuse et il lui faut un instant de plus pour l’admirer et répondre. « Pour tout te dire, je commençais à penser que tu t’étais dégonflée. Et puis je me suis rappelé que tu étais d’avantage du genre à te faire désirer. » Un large sourire taquin se dessine sur ses lèvres, avant de la prendre dans ses bras puisqu’elle s’approche de lui dans ce but. Les larges respirations erratiques de son interlocutrice ne manquent pas à ses observations affutées. A-t-elle couru pour venir jusqu’à lui ? Ses mains se posent chastement sur son dos musclé et cambré et il ferme les yeux quelques secondes, tentant de contrôler le vacarme dans sa poitrine, en vain alors qu’elle confesse lui avoir terriblement manqué. « Toi aussi tu m’as manqué, mais juste un peu. » Répond-il avec humour, comme il le fait toujours lorsqu’il est gêné, même si la force avec laquelle il la tient contre lui prouve le contraire. Ils se séparent et la jeune femme lui fait face, ses yeux bruns, vifs et pétillants fixant les siens. « Comment tu vas ? » Demande-t-elle en sautillant, ce qui lui arrache un sourire de plus. « On fait aller. Je reprends doucement mes marques à DC. Et toi ? » Son sourcil droit s’arque tandis qu’il continue à l’observer trottiner sur place. Il croise ses bras contre son torse, bombant légèrement ses pectoraux. « Ne te fatigue pas trop quand même. Tu vas avoir du mal à me suivre après, ce qui serait vraiment dommage pour toi. » Son regard satisfait reste posé sur elle tandis qu’il termine ses échauffements.

Spoiler:

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