- InvitéInvité
Don't know why
Une fois sortis de l'immeuble, fondu dans le cœur de la nuit, il enfonce sa main dans sa poche pour en ressortir les billets qu'il vient de gagner. Papier froissé d'une si grande valeur. Ca a dérapé ce soir. Un peu trop. Mais au moins il a été bien payé. Des fois il se demande jusqu'où il serait prêt à aller pour de l'argent. Il sait qu'Exta n'a pas de dignité, ça fait pas partis de son job, et qu'est ce que ça pourrait bien lui apporter ? En a-t-il vraiment des limites quand il se glisse dans cette peau qu'il tien à différencier de la sienne ? A y réfléchir oui, il en a certaines, il y a certains trucs vraiment dégueu qu'il ne ferait pas même pour de l'argent. Mais aujourd'hui il les a pris ces billets. Il a laissé faire. Subit les étranglements un peu trop fort, les étouffements un peu trop longs. Les coups bien plus violents que de simple fessées ou claques. Il n'est pas le premier et ne sera pas le dernier. Il y en a plus qu'on ne le croit, des gens qui aiment le sexe violent. Pas juste bestial. Violent. Brutale. Celui qui leur donne l'impression de dominer. Vulgaire illusion. Illusion de contrôle. Que contrôlent-ils au final quand ils ont besoin de s'acharner sur une pute avant de retourner jouer au parfait petit mari gentil ? Il garde un seul des billets et remet el reste au fond de sa poche de jean puis marche jusqu'à un bar tabac encore ouvert. Il doit être quoi, deux ? Trois heures ? Ils sont rares à être ouverts à cette heure ci. Celui la il a l'habitude d'y passer. Il vient demander deux paquets de clopes parce qu'il a fini la sienne juste avant d'aller voir ce client. Pourquoi est ce qu'il le dévisage comme ça le vendeur ? Il l'a connait sa gueule pourtant. Il fronce légèrement les sourcils mais paye et repart sans ouvrir la bouche. Une fois dehors il prend son portable et se prend en photo avec le flash pour pouvoir voir sa gueule ensuite. Okay.. Effectivement la il comprend mieux. Il a des bleus sur la visage, enfin surtout au niveau d'une pommette et les marques d'étranglement sur son cou sont aussi très visibles. Merde. Ca va être handicapant pour les jours à venir ça. Il ne peut pas rentrer chez lui comme ça. Il sait que Charlie connait son job mais il sait aussi que ça lui ferait mal de le voir comme ça. En fait parmi ses proches ça serait probablement le cas de chacun d'eux. Et puis surtout, ils risquent de lui faire la morale aussi et ça il n'en a aucune envie. Ne parlons même pas de Gaïa qu'aura probablement envie d'aller directement casser la gueule au client. Alors il marche, il marche, d'un quartier à l'autre, enchainant les clopes jusqu'au moment où il s'arrête devant un immeuble. Il a un client ici. Et à cet instant une idée particulièrement con lui traverse l'esprit. En un rien de temps il se retrouve à frapper à sa porte, en pleine nuit. Et c'est aussi à ce moment la qu'il se rend compte de sa stupidité. C'est vrai il s'est dit que lui, ne chercherait pas à lui faire la morale, que lui il ne le prendrait pas en pitié. Mais il oublie que lui il n'est pas son pote, il est juste sa pute. Il ne connait qu'Extasy. Pourquoi il accepterait de le laisser entrer pour la nuit ? C'est débile. Il est débile. Il cherche juste un endroit pour passer le reste de la nuit et réfléchir à quoi faire le lendemain mais ça n'est pas ici qu'il doit venir. Surtout s'il le réveil, pas sûr qu'il soit de très bon humeur. En revanche, surpris, ça, il le serait sûrement. En plein dilemme il est à deux doigts de faire demi tour dans la porte s'ouvre sur le géant. En calbut. Donc oui il l'a probablement réveillé. Et c'est un peu trop tard pour se barrer l'air de rien. "Eum.." qu'est ce qu'il est censé dire maintenant ? "En fait je cherchais une refuge pour la nuit, je sais pas pourquoi j'suis venu ici" que pouvait il donner d'autre comme explication ? Aucune justification ne serait logique ou intelligente la.
- Elijah HawkinsLet the sunshine in
The sun shine in - Pseudo : Elina
Messages : 1163
Points : 87
Faceclaim : Bill Skarsgård
Crédits : Elina
Date d'inscription : 03/11/2020
Âge : 30 ans (21/06/90)
Situation financière : Pas terrible, il flambe le peu qu'il a et il taxe à droite à gauche
Situation amoureuse : Célibataire, amoureux de sa liberté
Orientation sexuelle : Bisexuel
Habitation : Appart 15 à Dupont Circle
Emploi/études : L'art d'enchainer les petits boulots sans les garder bien longtemps, il est actuellement barman au Manhole
Multicomptes : Sinéad Sörvik (Katheryn Winnick), Maeva Espinosa (Jenna Ortega) & Mateo Redfield (Travis Fimmel)
Rps en cours :
Nora(2) ✘ Sorën ✘ Léo(2) ✘ Nora(3) ✘ Jesabel ✘ Kara(2) ✘ Aedan(2) ✘ Keoni ✘ Emily
Terminés : Elvyra ✘ Léo(1) ✘ Kara(1) ✘ Nora(1) ✘ Joakim ✘ Aedan(1)
Abandonnés : Haley ✘ Autumn ✘ Elliott
Joakim & Elijah
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Une heure trente cinq du matin. C’est l’heure affichée sur son téléphone lorsqu’il franchit la porte de son appartement avec fracas. Ce soir, Elijah a encore pas mal picolé avec quelques petits extras qu’il a fumés. Une bonne soirée en somme. Une soirée dans laquelle il s’est encore mis la tête à l’envers sans se soucier des conséquences. Et pourtant il rentre tôt par rapport à d’habitude. Une raison simple à cela ; l’ami avec qui il est sorti avait envie de rentrer alors il a déposé le barman chez lui au passage. Dommage, il en aurait bien profité pour quelques heures encore. Debout dans son salon sans dessus dessous, il reste planté là à réfléchir – ou à tenter de le faire parce que dans son état c’est compliqué. Que faire maintenant ? Se dessaper dans un premier temps parce qu’il crève de chaud. Il retire tout pour se mettre à l’aise et décide de garder seulement son boxer. Inutile de préciser que ses fringues restent en plan par terre. A quoi bon ranger ? Une idée lui vient mais avant d’aller se poser dans son lit, il fait un détour par la cuisine pour récupérer une brique de jus d’orange. Avalant quelques gorgées de sa boisson en chemin, il se laisse finalement tomber dans son lit et récupère son pc pour lancer Netflix et mater une série en attendant que le sommeil le gagne. Les joints qu’il a fumés y sont peut-être pour quelque chose mais au bout d’une demi-heure, il a déjà rejoint les bras de Morphée.
Un repos de courte durée, cependant. Un peu moins de deux heures plus tard, des bruits sourds contre sa porte d’entrée le tirent de son sommeil. A moitié réveillé, la gueule encore embrumée, il se redresse dans une lenteur extrême. A-t-il rêvé ? Quelqu’un vient-il réellement le voir en pleine nuit ? L’une de ses conquêtes qui a une envie soudaine ? Ça ne serait pas la première fois. Par réflexe, il tâtonne sa table de nuit à la recherche de son portable. Manque de bol, il l’a laissé dans la poche de son pantalon, celui-là même qui traine sur le sol de son salon miteux. Péniblement, il se lève de son lit, allume la lumière et traine les pieds jusqu’à sa porte d’entrée. Tout en l’ouvrant, il passe une main sur son visage pour tenter de se réveiller. Quelle n’est pas sa surprise de découvrir Extasy sur le seuil. Qu’est-ce qu’il vient foutre là ? Aux dernières nouvelles, ils ne sont pas amis. Ils s’envoient juste en l’air de temps en temps, quand Elijah a encore de l’argent dans ses poches pour se le permettre. Perplexe, le barman l’observe en haussant un sourcil. Le petit brun balbutie quelques mots, visiblement embarrassé ? Plutôt amusé par son excuse foireuse, Elijah peine à retenir le léger rire qui filtre entre ses lèvres. « J’étais en train de me demander si j’étais à ce point défoncé pour t’avoir appelé sans m’en souvenir. J’suis rassuré de constater que j’ai pas encore Alzheimer. » Doucement, il s’écarte de l’entrebâillement de la porte pour l’ouvrir davantage et lui permettre d’entrer. « Vas-y rentre mais j’ai plus trop de thunes, j’annonce. » Il plaisante à moitié. C’est le milieu du mois mais il a déjà tellement dépensé qu’il ne lui reste plus grand-chose sur son compte en banque. Donc pas de commerce ce soir. Laissant son réfugié rentrer, il referme la porte derrière lui. « Tu cherches un refuge hein ? On dirait un petit chiot abandonné. » C’est presque amusant sur la forme. Mais au fond, il doit bien y avoir une raison plus ou moins dramatique derrière tout ça. Encore dans le coaltar, Elijah ne prête pas vraiment attention à l’apparence ou l’attitude de son invité forcé. Arrivé dans le salon, il s’affale dans son canapé et récupère son paquet de clopes au passage. Il en coince une entre ses lèvres le temps de l’allumer et reporte brièvement son attention sur Extasy. « J’ai la flemme de bouger alors si t’as faim ou soif, tu te sers dans le frigo ou les placards. Bon y’a pas grand-chose mais c’est mieux que rien. » Il a tellement de mal à émerger qu’il se sent soudainement incapable de bouger son cul du canapé avant un long moment. Perdu dans la contemplation de la fumée qui s’échappe de ses lèvres, il ne peut retenir ses mots de s’envoler à leur tour. « Qu’est-ce que t’as branlé pour chercher un refuge, comme tu dis ? T’as perdu les clés de ton appart ? T’as tué qui ? » Dans un mouvement plus ou moins contrôlé, il laisse sa tête basculer sur le côté pour enfin porter son attention sur lui.
- InvitéInvité
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Il s'attendait à une réaction mais pas à celle la à vrai dire. Un rire. Etouffé mais un petit rire quand même. Oui c'est plutôt surprenant. Mais au final c'est peut-être mieux comme ça. « J’étais en train de me demander si j’étais à ce point défoncé pour t’avoir appelé sans m’en souvenir. J’suis rassuré de constater que j’ai pas encore Alzheimer. » il arrive finalement à lui tirer un léger sourire du coin des lèvres "Mince si j'avais su" lui faire croire qu'il l'a appelé ça aurait pu être une meilleure excuse pour débarquer ici. Mais bon. Puis vu son état il se serait tout de même forcément posé quelques questions. Quoi que. Pour l'instant il ne semble pas y réagir. Si c'est volontaire ça veut dire qu'il ne va pas le faire chier avec ça et dans ce cas tant mieux. Si c'est pas volontaire alors il est soit saoul soit encore endormi « Vas-y rentre mais j’ai plus trop de thunes, j’annonce. » il ne se fait pas prier puisqu'il est si facilement accueilli. L'envie de se rattraper une nuit dans la rue ne lui fait pas du tout envie "J'vais pas te demander de payer alors que tu me rends service, c'est plutôt moi qui te suis redevable" il peut lui payer le toit qu'il lui offre pour la nuit d'ailleurs. En nature bien sûr. Bien qu'il ne soit pas au meilleur de sa forme, il en est encore capable. « Tu cherches un refuge hein ? On dirait un petit chiot abandonné. » ouais, quelque par c'est un peu ça ouais... J aurait bien envie de répondre qu'il n'est pas un chiot mais au fond qu'importe. Elijah ne connait pas J. Il ne connait que la pute, Exta. Et peut-être que c'est ce qu'il doit rester. Comme ça s'il le recontacte un autre jour pour baiser, il aura toujours la même personne en face de lui. Ca serait trop bizarre s'ils refaisaient ça comme ça alors qu'il l'a connu lui, vraiment en tant que lui même. Même pour lui ça serait bizarre. Ceci dit c'est compliqué de ne pas retrouver son attitude de base quand il n'est pas dans un mood de séduction ou en train de baiser. Il ne fait pas gaffe au bazar, habitué. Habitué à ça même chez lui n'étant pas très ordonné non plus. Il le suit du regard, marchant lentement pour ensuite s'affaler sur le canapé. Il a l'impression de se voir le gamin, c'est assez amusant « J’ai la flemme de bouger alors si t’as faim ou soif, tu te sers dans le frigo ou les placards. Bon y’a pas grand-chose mais c’est mieux que rien. » son côté sans gêne reprend finalement vite le dessus et il file dans la cuisine. Il n'a pas faim, en revanche il s'enfile quelques verres d'eau ne serait-ce que pour faire passer cet arrière goût métallisé qu'il a dans la bouche. Il pose son verre dans l'évier pour revenir dans le salon « Qu’est-ce que t’as branlé pour chercher un refuge, comme tu dis ? T’as perdu les clés de ton appart ? T’as tué qui ? » Quoi sérieusement ? Alors il n'a rien vu ? Ca va finalement être encore pire que ce qu'il pensait si c'est lui qui doit lui mettre la raison sous le nez. "La question c'est plutôt de savoir qui j'ai branlé" et non qu'est ce qu'il a branlé. Il se laisse tomber à côté de lui sur le canapé après avoir sortis son paquet entamé de sa poche "Ou bien quel genre de mecs j'ai branlé" il coince une clope entre ses lèvres et prend le briquet pour l'allumer et tirer une grande latte "J'suis un peu trop.. abimé.. amoché pour rentrer sans que ça n'inquiète personne" maintenant il va forcément s'en rendre compte. C'est seulement la qu'il va savoir s'il compte lui poser des questions ou non. De toute façon il ne va pas falloir non plus trop l'envoyer chier s'il ne veut pas se retrouver dehors et perdre un client par la même occasion. Un client pas dégueu en plus. "C'est pour ça que j'ai besoin d'un endroit où rester cette nuit" un endroit un minimum safe dirons nous "Mais si tu veux..." il bascule la tête sur le côté pour le regarder et sa main libre vient se glisser sur sa cuisse nue, se rapprochant doucement de la protubérance dans son boxer "On peut s'arranger pour être quitte ce soir"
- Elijah HawkinsLet the sunshine in
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Rendre service au premier venu, ce n’est pas trop le genre d’Elijah en règle générale. Flemmard au possible, il ne fait pas souvent preuve de bonté d’âme pour aider son prochain. Loin d’être Mère Theresa, seuls ses amis et sa famille peuvent véritablement compter sur lui. Or, ce soir – cette nuit – c’est un peu différent puisqu’il est pris au dépourvu et encore trop alcoolisé et endormi pour réfléchir un tant soit peu. Extasy, il ne le connait pas. Il se le tape juste de temps en temps contre rémunération. Il est loin d’être une connaissance, puisqu’il ne sait rien de lui, et encore moins un ami. Pourtant, il n’a pas hésité plus de quelques secondes à lui ouvrir sa porte pour l’héberger pour la nuit. Trop fatigué qu’il est pour se battre avec ses principes et ses raisonnements. Au pire, ça lui fera un peu de distraction étant donné que sa soirée s’est retrouvée malencontreusement écourtée. « C’est moi qui devrais te faire payer alors. » Il plaisante, bien sûr, même s’il ne serait pas contre un peu d’argent tombé du ciel étant donné son compte en banque déjà presque vide.
Elijah n’est pas un hôte exemplaire, trop fatigué pour bouger il se laisse tomber dans le canapé et laisse son invité se débrouiller. Après tout, il est majeur, il n’a pas besoin qu’on lui prenne la main pour le guider vers le frigo ou les placards de la cuisine. Il a des jambes alors il peut s’en servir. Le temps qu’Exta fasse un détour dans la pièce d’à côté, le barman s’allume une clope en attendant son retour. Retour qui ne tarde finalement pas. Obnubilé par les volutes de fumée qui s’envolent dans l’air, Elijah n’a pas encore prêté attention aux détails significatifs sur le visage de son invité. L’esprit encore trop embrumé, il ne faut pas trop lui en demander. Finalement, il bascule sa tête sur le côté quand Extasy répond à sa question. Perplexe et un peu à l’ouest, il l’écoute sans l’interrompre jusqu’à ce qu’il lui donne la raison de sa présence chez lui. Un peu trop amoché ? Comment ça ? Fronçant les sourcils, le barman plisse les yeux pour observer un peu plus en détail l’homme à côté de lui. Effectivement, maintenant qu’il le dit, il remarque les marques sur son visage et sur son cou. Comme quoi, il suffit d’en parler pour qu’il ouvre les yeux. « What the fuck, t’as vraiment des clients chelous. Enfin si c’était bien un client. » Peut-être une agression dans la rue ? Une sortie de bar, qui sait. Tout est possible. Le monde devient fou.
Cependant, la réaction du prostitué et la main qu’il glisse sur la cuisse du grand brun lui arrache un léger rire. Payer en nature, ben voyons. « Y’en a qui perdent pas le nord ici. » Amenant sa cigarette à ses lèvres, il ne retire pas sa main pour autant. « Te sens pas obligé. » Pour une fois que le service est gratuit, pourquoi ne pas en profiter ? « Pourquoi ce mec t’a cogné ? C’est son kiff ou t’as été nul ? » Cash, franc et direct. Peut-être n’a-t-il pas réussi à satisfaire son client ce soir ? Peut-être n’était-il pas en forme ? Ou peut-être que le mec aime un peu trop la violence. Certains vont un peu trop dans les extrêmes. « En tout cas, il t’a pas raté. T’as des putain de bleus sur la gueule, tu pourras pas cacher ça même si t’es super doué en maquillage. » Sans compter la douleur qui risque de les accompagner. « Tu devrais mettre de la glace pour éviter que ça empire. Sinon tu vas ressembler à un schtroumpf. C’est clairement moins vendeur et moins sexy tu sais. » Se bouge-t-il pour autant pour lui apporter de la glace ? Non. L’envie de jouer les infirmières ne se fait pas sentir pour le moment, son corps est bien trop lourd pour bouger du canapé.
- InvitéInvité
Don't know why
« C’est moi qui devrais te faire payer alors. » en réalité c'est probablement vrai. Parce qu'ils ne sont pas pote, il n'a aucune obligation amicale envers lui. Aucun service à lui rendre, entre eux ça n'est que professionnel. Ceci dit s'il n'est pas aller à l'hôtel c'est bien parce qu'il n'a pas très envie de dépenser l'argent qu'il vient de gagner. Et de durement gagner même qui plus est. Ca, il espère le garder pour autre chose. Mais il est prêt à payer différemment. Il trouverait ça légitime comme demande de la part d'Elijah, même si celui ci ne semble pas vraiment dans une autre optique, actuellement, que celle de rester le cul sur son canapé. Et il ne met pas bien longtemps à venir y poser le sien également, Exta. Imitant le plus vieux en s'allumant également une clope. Lui expliquant aussi le pourquoi du comment. Et encore il a trouvé la solution pour ce soir mais il ne sait pas encore ce qu'il va faire demain. Pas sûr qu'il rentre de si tôt en fin de compte. « What the fuck, t’as vraiment des clients chelous. Enfin si c’était bien un client. » il hoche la tête, un léger soupire s'extirpant de ses narines et il revient tirer une longue latte sur le bâtonnet de mort lente qu'il tien entre ses doigts. "Ouais c'était bien un client" il hausse les épaules "Ca arrive que ça dérape un peu" est ce que ça rend ça plus facile à encaisser pour autant ? Pas vraiment non. Disons que physiquement c'est toujours aussi douloureux. Psychologiquement il ne s'y retrouve plus vraiment lui même. Parfois il a l'impression d'être ailleurs. De balayer ça dès que c'est terminé. Comme une vieille habitude. Comme si ça n'était rien. Et parfois il se rend compte qu'à normaliser tout ça ça le détruit probablement un peu plus de jour en jour. Mais qu'est ce qui ne détruit pas les gens aujourd'hui. Le cœur peu optimiste il se dit qu'après tout qu'est ce que ça peut faire ? Sa vie n'est pas une vie dont on rêve, elle pourrait également être bien pire alors autant se contenter de ce qu'il a, tant qu'il l'a vie. De toute façon il ne fait rien pour mériter mieux. Peut-être que s'il se bougeait le cul différemment, que s'il avait vraiment la détermination de se construire une vie meilleure, il y arriverait. Mais la réalité est qu'il s'en fout. Ca lui convient. Ca reste la facilité, tout aussi dur soit le métier. « Y’en a qui perdent pas le nord ici. » ses yeux s'abaissent sur sa propre main qu'il n'a pas dégagé de sa cuisse « Te sens pas obligé. » hmm.. il retire sa main pour l'instant "J'voudrais juste pas t'être redevable, donnant donnant" il n'aurait peut-être pas fait cette proposition au mec qu'il vient de quitter. Mais Elijah n'est pas le même genre de client. Il en fait pas partis de ceux pour qui il a vraiment besoin de se forcer. Bel homme, sympathique et sans envie beaucoup trop tordue. Il n'a qu'à lui faire ce qu'il aime. Il n'a pas besoin de feindre son plaisir avec lui. C'est pourquoi coucher avec lui en échange de ce toit pour la nuit ne lui pose pas problème. « Pourquoi ce mec t’a cogné ? C’est son kiff ou t’as été nul ? » léger rire qu'il lui arrache et c'est peut-être bien une pointe d'arrogance qui luit dans son regard quand il le tourne à nouveau vers lui "Si y'a bien une chose en quoi j'suis bon..." ses yeux se perdent un instant sur son torse avant de descendre sur la forme dans son boxer puis de revenir à lui alors qu'il se passe la langue sur la lèvre inférieure malgré la légère ouverture sur celle ci. Il ne sait pas faire grand chose d'autre. S'il se débrouille un peu en guitare il est a peu prêt pas ouf en tout. Il n'y a que dans le sexe qu'il excelle. Non s'il a été violenté c'est seulement parce que le type aimait se défouler de cette façon. Il ne peut pas le faire avec les autres de toute évidence, mais une pute ? Qui irait la plaindre ? Entre ses cuisses il reçoit la misère du monde. La frustration des dépravés qui se sentent toujours plus légitime à dépasser les bornes avec un mec comme lui. Une fois payé il devient leur alors ils ont le droit de tout faire. Un jouet. Parfois un plaisir coupable. C'est ce qu'il est pour eux. « En tout cas, il t’a pas raté. T’as des putain de bleus sur la gueule, tu pourras pas cacher ça même si t’es super doué en maquillage. » et c'est bien pour ça qu'il envisage de ne pas rentrer de si tôt. D'ailleurs il faudra qu'il prévienne Charlie mais ça sera pour le lendemain « Tu devrais mettre de la glace pour éviter que ça empire. Sinon tu vas ressembler à un schtroumpf. C’est clairement moins vendeur et moins sexy tu sais. » ouais il parait que ça l'est moins. Il sait qu'il a raison, faut qu'il fasse ça.. Son corps c'est sa vitrine alors même si lui s'en fout, autant qu'il y fasse un peu plus attention. Clope coincée entre ses lèvres il contracte ses abdos endoloris pour se redresser et retourner dans la cuisine. Il n'a pas trop de mal à trouver la glace qu'il prend quand même le temps de foutre dans un torchon avant de revenir s'avachir à côté du géant. Il reprend sa clope entre ses doigts qui en ont l'odeur et applique la glace contre la partie la plus abimée de son visage, non sans une inspiration un peu plus bruyante entre ses dents resserrées. "Que tu sois couché chez toi aussi tôt c'est presque plus surprenant que le fait que tu te sois bougé pour ouvrir ta porte" léger sourire qui étire le coin de ses lèvres. C'est vrai que les deux sont surprenant vu l'état de flemme dans lequel il a l'air d'être. Il ne connait pas beaucoup Elijah au delà de ses goûts sexuels mais il y a des déductions qui ne sont pas très compliquées à faire.
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C’est assez fou d’imaginer ce qu’un être humain est capable de faire pour son propre plaisir. En quoi faire du mal à quelqu’un est jouissif ? Certes, la pratique de l’étranglement est connu dans le domaine sexuel mais de là à frapper le partenaire au visage ? Il faut être un peu sadique sur les bords, non ? Dans tous les cas, Elijah bien qu’extrêmement ouvert d’esprit, a bien du mal à comprendre ce genre de pratique. Chacun trouve son plaisir comme il l’entend mais de là à blesser intentionnellement l’autre personne ? C’est particulier. « Ça arrive que ça dérape ? Sans déconner tu te retrouves souvent dans un état pareil ? Je sais pas si tu t’es vu dans un miroir mais maintenant que j’ai l’esprit un peu plus vif et que je suis un peu mieux réveillé, c’est chaud mec. T’as des putain de traces dans le cou on dirait que t’as voulu te pendre. » Le mec a dû sacrément serrer sa poigne pour laisser une marque aussi visible. On y voit presque la marque de ses doigts, c’est dire. Comment Extasy peut-il supporter un traitement pareil ? Est-il désespéré à ce point là ?
Pour autant, voilà que son invité se sent redevable et souhaite payer ce service rendu à sa façon. Après ce qu’il a vécu ce soir, est-ce nécessaire ? Non, pas le moins du monde. Elijah a peut-être tout un tas de défauts mais il n’est pas profiteur et sans scrupules à ce point. « Arrête, c’est pas l’hôtel ici, tu vas pas payer ta chambre. » Pour la propreté et l’ordre, on est loin du cinq étoiles, c’est certain. « T’auras qu’à me faire une ristourne la prochaine fois au pire, si tu y tiens tant. » Même s’il n’est pas vraiment à ça près. Certes, ils ne sont pas amis et Elijah ne lui doit rien de base, mais ce n’est pas comme si Exta venait foutre en l’air sa soirée. Au contraire, il est même une bonne distraction au final. Sa réponse face à son potentiel échec de satisfaction de son client brutal arrache un léger rire au grand brun. Il n’a pas besoin de terminer sa phrase tant la suite est évidente. « J’en doute pas, mais des éternels insatisfaits, y’en a partout. T’as visiblement tiré le gros lot ce soir. Pas de chance. » C’est le moins que l’on puisse dire.
Suite à la proposition de son hôte, le prostitué s’exécute et fait comme chez lui pour se rendre dans la cuisine et se préparer une poche de glace système D. C’est toujours mieux que rien. Surtout que son physique est son gagne pain, ce serait dommage de perdre de nouveaux clients à cause de l’un d’eux qui n’a pas su contrôler ses pulsions. En attendant, Elijah s’affale un peu plus dans le canapé et pose ses pieds sur sa table en tirant davantage sur sa clope qui arrive presque au bout. Lorsqu’il revient à ses côtés, il reporte son attention sur lui en riant légèrement à sa remarque. Pas faux. « Je suis percé à jour, c’est ça ? On se voit peu mais t'as déjà deviné que je suis un putain de fêtard ? Qu’est-ce qui m’a trahi ? » Son appart en bordel qui témoigne qu’il n’est pas une fée du logis ? Sa veste et ses chaussures qui ne sont pas rangées ? Sa gueule de déphasé ? Ou le fait qu’il appelle toujours Exta en pleine nuit ? Elijah est bel et bien un oiseau de nuit, ce n’est pas difficile à deviner. « Pour tout te dire, j’étais de sortie ce soir, alors t’as eu de la chance de me trouver chez moi, je le reconnais. J’étais à une soirée avec un pote, on a bien picolé, fumé aussi mais Monsieur était fatigué alors il a voulu rentrer. Ça m’a fait chier mais c’est lui qui avait la voiture et j’étais déjà pas mal atteint. Flemme de rentrer à pied alors il m’a déposé chez moi je sais plus à quelle heure. Et finalement, je me suis endormi comme une merde devant la télé. J’ai pas dû dormir beaucoup avant que t’arrives et j’ai encore les effets de ma soirée dans la tronche. » Ce qui explique son air déphasé, entre l’alcool avalé et le joint fumé, ce n’est pas très étonnant de le trouver aussi fracassé. « Et toi, ça t’arrive de sortir ou tu bosses tout le temps ? T’as une vie quand même en dehors de ton job ? J’avoue j’sais pas comment ça se passe ce genre de taf. Comment t’es tombé dedans ? » Ouais, ça le rend bavard et curieux quand il subit encore les effets des substances qu’il a ingurgitées.
- InvitéInvité
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« Ça arrive que ça dérape ? Sans déconner tu te retrouves souvent dans un état pareil ? Je sais pas si tu t’es vu dans un miroir mais maintenant que j’ai l’esprit un peu plus vif et que je suis un peu mieux réveillé, c’est chaud mec. T’as des putain de traces dans le cou on dirait que t’as voulu te pendre. » machinalement il passe sa main dans son cou. Il ne s'est vu qu'à travers l'écran de son portable à la lumière d'un lampadaire donc non il ne s'est ni vu dans un miroir ni même bien vu tout court. Il sait qu'il a des bleus, des marques. Ca vu la façon dont il a serrée ses mains il s'en était douté avant même que le mec du bureau de tabac ne le dévisage. Aussi glauque que ça puisse paraître, il a tellement l'habitude de s'étouffer sur des queues qu'il a une capacité d'apnée assez large. Probablement pour ça qu'il peut supporter des étranglement suffisamment longs pour marquer. Enfin, longs et violents pour le coup. "Non pas souvent non plus mais.. ça arrive" plus aucunement surpris par l'envie de violence des hommes. Ce besoin de montrer qu'ils dominent par la force. Après tout, il y a tant de mecs qui prennent leur kiffe à violer que ça n'est pas vraiment surprenant que le palier juste en dessous ce gens d'animaux fasse appel à des putes. Mais heureusement, non, ça n'est pas aussi souvent que ça. Quelques actes plus brutaux, bestiaux, dominateurs oui, mais violents à ce point c'est rare. « Arrête, c’est pas l’hôtel ici, tu vas pas payer ta chambre. » peut-être qu'il est finalement trop habitué à ce que les gens demandent quelque chose en retour. Pas vraiment l'habitude des vrais services, ceux qui sont gratuit. Les quelques fois où il a eu besoin de services on a toujours fini par lui rappeler. A coup de "Hey moi quand t'as eu besoin j'étais la, alors à ton tour" toujours quelque par ce besoin de renvoie de balle. Toujours cette gentillesse en attente d'une gentillesse en retour. Hors J n'aime pas être redevable, à qui que ce soit. Service pour service comme ça il ne doit rien à personne. Aucun contrat implicite à tenir. Alors quand quelque chose semble vraiment gratuit il a énormément de mal à se dire que c'est réellement le cas. Attention il comprend totalement ce service contre service, il trouve ça même limite pour logique et plus sain. Ce qu'il n'aime pas c'est l'hypocrisie de faire croire que c'est de bon cœur quand il y a finalement quelque chose d'attendu derrière. « T’auras qu’à me faire une ristourne la prochaine fois au pire, si tu y tiens tant. » léger sourire qui étire ses lèvres et il hoche la tête "Va pour ça alors" c'est un deal qui fonctionne. Au final il en ressort plus gagnant à lui faire payer moins qu'à ne pas lui faire payer du tout. Il aime ce petit rire qu'il lui arrache un brun quand il lui parle de ses talents. Ou plutôt qu'il n'a pas réellement à en parler en fait. Tout est dans le non dis. « J’en doute pas, mais des éternels insatisfaits, y’en a partout. T’as visiblement tiré le gros lot ce soir. Pas de chance. » c'est vrai il n'est pas à l'abris de tomber sur un client insatisfait, c'est possible. Il n'a pas non plus la prétention d'insinuer l'inverse mais c'est très rare. Parce qu'Exta fait partis des putes qui disent oui à quasiment tout. Peu de choses interdites du moment que c'est payé. Donc peu de déception déjà à ce niveau la. Pour le reste, la plus pars du temps, les gens sont suffisamment directifs pour qu'il puisse vraiment se fourvoyer dans ce qu'il a à faire. "Il est repartis satisfait en tout cas. Il a eu ce qu'il voulait. J'ai eu ce que je voulais en échange. J'ai juste pris plus dans la gueule que ce à quoi je m'attendais" donc techniquement il aurait pu demander quelques billets en plus. Poche de glace en main, appuyée contre sa face, il reprend sa place. Ou plutôt celle qu'il a accaparée. « Je suis percé à jour, c’est ça ? On se voit peu mais t'as déjà deviné que je suis un putain de fêtard ? Qu’est-ce qui m’a trahi ? » Percé à jour, est ce qu'on peut dire qu'il a percé un voile qui cachait une vérité quand la vérité est autant exposée à la vue de tous ? "C'est une vraie question ?" il se fait un peu plus taquin. Prenant finalement ses aises plus qu'il ne pensait se le permettre. La naturel de J prenant le pas sur Extasy maintenant qu'il n'est plus en train de bosser « Pour tout te dire, j’étais de sortie ce soir, alors t’as eu de la chance de me trouver chez moi, je le reconnais. » c'est vrai que du coup, il a eu de la chance. Parce qu'il ne sait pas trop où il aurait pu aller d'autre pour rester tranquille « J’étais à une soirée avec un pote, on a bien picolé, fumé aussi mais Monsieur était fatigué alors il a voulu rentrer. Ça m’a fait chier mais c’est lui qui avait la voiture et j’étais déjà pas mal atteint. Flemme de rentrer à pied alors il m’a déposé chez moi je sais plus à quelle heure. » il se retient de rire et ça doit se voir. Mais il sent tellement la frustration d'avoir dû écourter la soirée que c'est compliqué de se retenir « Et finalement, je me suis endormi comme une merde devant la télé. J’ai pas dû dormir beaucoup avant que t’arrives et j’ai encore les effets de ma soirée dans la tronche. » donc le fait qu'il ne calcule pas qu'il était en mauvais état n'était pas seulement lié à son réveil un peu brusque. Forcément ça devient un peu plus compréhensible la. Quelque part il devrait peut-être remercier le pote d'Elijah d'avoir été sage ce soir et d'être rentré tôt. Parce que pour lui aussi il est encore tôt, même maintenant. Habitué à ne dormir qu'une fois le jour levé il a encore quelques bonnes heures devant lui. Bien qu'il soit tout de même suffisamment claqué pour s'endormir rapidement s'il venait à s'allonger et fermer les yeux. « Et toi, ça t’arrive de sortir ou tu bosses tout le temps ? T’as une vie quand même en dehors de ton job ? J’avoue j’sais pas comment ça se passe ce genre de taf. Comment t’es tombé dedans ? » ses premières questions le font rire. Oui il a une vie en dehors de son taf, sinon à quoi bon gagner du fric. Heureusement qu'il prend du temps pour lui à côté sinon il se serait déjà flingué. Mais à ses autres questions il se rend compte que ça devient plus personnel. Le truc c'est qu'il ne mélange pas Exta et J. Le truc, c'est ce que si il se dévoile en tant que J alors il n'y aura plus que lui. Refaire la pute une fois que les personnes le connaissent en tant que Joakim c'est beaucoup plus compliqué. C'est peut-être étrange, pas simple à comprendre mais. Les gens qui se tapent Exta ne le connaisse lui, derrière. C'est plus facile. C'est Exta la pute. Exta n'a aucune dignité la où J a sa fierté. Et une fois que les gens connaissent J c'est lui qu'ils voient s'agenouiller devant eux pour les sucer parce qu'ils leur ont demandé, par Exta mais lui. Et la tout est différent. En soit ça ne devrait probablement pas l'être pas dans sa tête c'est différent. Parce que lui, J, il n'obéit à personne, il n'en fait qu'à sa tête la où la pute n'en fait qu'à leur tête. Et les rôles ne peuvent s'inverser. Il se rend compte qu'à réfléchir à tout ça il est peut-être resté un peu trop longtemps sans réagir, à le laisser attendre. Il le constate en voyant que sa clope a fini de se consumer sans qu'il n'ai a tiré la dernière longue latte qui lui restait. Il abaisse sa main qui tenait la glace contre son visage et écrase son mégot dans le cendrier. Il ne peut pas en vouloir à Elijah de lui poser ce genre de question, c'est plutôt logique qu'à être dans le même appart ils se mettent à discuter et comme dans toutes discussion ils en viennent forcément à parler d'autre chose que du professionnel. Comment lui expliquer tout ça sans qu'ils se dise qu'il est complètement jeté ? C'est vrai qu'on peut se dire qu'il se prend trop la tête pourtant c'est le meilleur moyen qu'il a trouvé pour ne pas se la prendre justement "Ca t'intéresse vraiment ? J'veux dire t'en as vraiment quelque chose à foutre de tout ça ? Ou tu demandes juste" il hausse les épaules "Comme ça" visage qu'il tourne vers lui. Autre chose qu'il pense avoir compris vis à vis d'Elijah c'est qu'il est comme lui sur ce côté je m'en foutiste donc la question est légitime. C'est même d'ailleurs pour ce côté la qu'il est venu frapper à cette porte "J'suis une pute Elijah, je dors ici ce soir parce que tu le veux bien mais sinon j'suis juste la pour baiser. Qu'est ce que ça peut foutre au fond ce qui m'a poussé à en arriver la ?" tout le monde s'en fou. Personne ne veut une pute pour en apprendre d'avantage sur lui en dehors de ses capacités sexuelles. Normal. Qui est ce que ça intéresse ? C'est pas ça son job. Et à moins qu'Elijah change d'avis il est encore un client.
- Elijah HawkinsLet the sunshine in
The sun shine in - Pseudo : Elina
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Crédits : Elina
Date d'inscription : 03/11/2020
Âge : 30 ans (21/06/90)
Situation financière : Pas terrible, il flambe le peu qu'il a et il taxe à droite à gauche
Situation amoureuse : Célibataire, amoureux de sa liberté
Orientation sexuelle : Bisexuel
Habitation : Appart 15 à Dupont Circle
Emploi/études : L'art d'enchainer les petits boulots sans les garder bien longtemps, il est actuellement barman au Manhole
Multicomptes : Sinéad Sörvik (Katheryn Winnick), Maeva Espinosa (Jenna Ortega) & Mateo Redfield (Travis Fimmel)
Rps en cours :
Nora(2) ✘ Sorën ✘ Léo(2) ✘ Nora(3) ✘ Jesabel ✘ Kara(2) ✘ Aedan(2) ✘ Keoni ✘ Emily
Terminés : Elvyra ✘ Léo(1) ✘ Kara(1) ✘ Nora(1) ✘ Joakim ✘ Aedan(1)
Abandonnés : Haley ✘ Autumn ✘ Elliott
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Extasy ne doit sans doute pas connaitre l’ampleur des dégâts à en juger la tête qu’il tire et la main qu’il passe dans son cou. A-t-il réellement pris le temps de regarder ses bleus avant de fuir la demeure de son client ? L’a-t-il quitté sans heurts d’ailleurs ? Qui sait, peut-être se sont-ils séparés avec fracas ? L’être humain peut se montrer tellement fou et imprévisible parfois que ça ne serait pas étonnant. A-t-il du courage de supporter ce genre de chose ? Aime-t-il ça ? Ou au contraire est-il inconscient des risques qu’il encourt avec certains hommes ? Ou femmes d’ailleurs, l’un n’empêche pas l’autre. Certaines demoiselles peuvent également se montrer extrêmement perverses et cinglées. Elijah est déjà tombé sur une folle alors pourquoi pas Exta ? Quoi qu’il en soit, ça ne le regarde pas vraiment tout ça, après tout. Même si au fond, il a bien le droit d’avoir quelques explications, non ? Etant donné qu’il lui offre son toit en guise de refuge pour la nuit. Autant qu’ils discutent. D’autant que ce n’est pas simple de trouver des sujets de conversation quand on ne connait pas la personne en face.
Si dans un premier temps la conversation coule plutôt naturellement avec des questions et des remarques somme toutes innocentes, cela ne dure pas. Certes, le sujet de la mésaventure malencontreuse est abordé et Extasy y apporte quelques éléments de réponse. Il dérive gentiment sur Elijah et ses habitudes et force est de constater que même en le voyant peu, le petit brun a plutôt tapé dans le mille en établissant rapidement son portrait. « Bien sûr que c’est une vraie question ! Je suis curieux de savoir ce qui te fait dire ça. Si ça se trouve, je suis un intello frustré de la vie et coincé dans un boulot de merde à s’emmerder toute la journée derrière le guichet d’une banque ? » Crédibilité ? Zéro. Il n’a ni la gueule de l’emploi ni le profil. Non pas qu’il ait un air de débile profond mais s’il avait fait de grandes études et s’il avait un métier prestigieux, il ne vivrait pas dans un appart si petit et mal rangé. « Qui sait ? A ton avis, c’est quoi mon job ? Vas-y, devine. » Va-t-il tomber juste ? Viser à côté ou être complètement à côté de la plaque ? Le mystère reste entier. D’autant qu’il en a arboré des casquettes différentes depuis sa majorité. Il a quasiment tout fait. En tout cas, une chose est sûre : Elijah ne roule pas sur l’or. Mais ça, ce n’est pas la faute de son salaire, mais de son côté trop dépensier.
Après lui avoir brièvement raconté sa soirée, le barman lui retourne quelques questions sans doute un peu trop indiscrètes. Sauf que dans son état d’esprit actuel, il ne les perçoit pas de cette façon. Va-t-il trop loin ? Franchit-il les limites de l’intimité ? A en juger le temps de réflexion d’Extasy et son changement d’expression, il n’y a aucun doute là-dessus. Son temps de réaction est tellement long que le grand brun a le temps de terminer sa cigarette et de s’en rallumer une nouvelle avant que le prostitué ne daigne ouvrir la bouche. Le moins que l’on puisse dire c’est que la réponse est surprenante. Finis les rires et la bonne humeur. Extasy se braque littéralement. Perplexe et surpris par sa réaction, Elijah hausse un sourcil. « Wow, ok sujet sensible, j’ai compris, t’emballe pas. » Soupirant un grand coup, il se redresse un peu dans le canapé pour remonter sa tête sur le haut du dossier. « Ça m’intéresse ouais mais si t’as pas envie d’en parler, j’te force pas. Pas la peine de monter sur tes grands chevaux, princesse. » Ce n’est pas vraiment un surnom adéquat dans ce genre de situation et au vue du contexte mais soit, passons. On ne peut pas dire qu’Elijah soit optimal dans ses réflexions dans son état. « Déjà d’une, pute ou pas, t’es pas là pour ça ce soir, faut savoir quitter son job à un moment. Ça me ferait grave chier de ramener mon taf partout avec moi. De deux, t’es pas là pour baiser aux dernières nouvelles. Et trois, si tu dors ici ce soir c’est parce que je suis pas un connard au point de te laisser dormir sous un pont, y’a des limites à la connerie. » Le ton de sa voix est plutôt neutre, maitrisé par les effets des substances qui parcourent son organisme. Sans doute aurait-il haussé le ton en temps normal. Une chance pour Extasy. « Alors détends-toi, arrête de penser à ton boulot pour une fois, t’es pas là pour ça. C’est quoi ton problème ? T’as un boss qui te fout la pression ou j’sais pas quoi ? » Dans les films, certains macs peuvent être de véritables tortionnaires, comment ça se passe dans la réalité ? « Bref, il doit me rester un peu d’herbe quelque part si tu veux te détendre. T’as trop l’air à cran tu me donnes mal au crâne. » D’ailleurs, joignant le geste à la parole, il coince sa cigarette entre ses lèvres et se penche vers sa table basse pour fouiller dans les tiroirs. Bonne mémoire malgré tout, il trouve son matos rapidement qu’il lui jette dans les bras. « Tiens, ça te fera du bien parce que t’es trop tendu d’un coup. Relax sans déconner. » Et il se laisse retomber contre le dossier du canapé en lui lançant un regard appuyé. Pour son bien – et pour celui d’Elijah aussi – fumer un joint est fortement conseillé. « M’oblige pas à t’en faire un pour te le mettre dans la tronche. » Pas d’animosité dans le ton de sa voix, juste un conseil qu’il devrait suivre et qui ne laisse pas vraiment la place à la négociation.
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« Bien sûr que c’est une vraie question ! Je suis curieux de savoir ce qui te fait dire ça. Si ça se trouve, je suis un intello frustré de la vie et coincé dans un boulot de merde à s’emmerder toute la journée derrière le guichet d’une banque ? » loin de lui l'idée de juger une personne à son habit. Il sait à quel point les apparences peuvent être trompeuses. Mais au vus de ses réactions ses déductions n'ont pas l'air à ce point à côté de la plaque. C'est vrai que la comme ça, bon il sait qu'il plaisante, mais il a du mal à l'imaginer en intello frustré. Pas avec cette décontraction dont il fait preuve chaque fois qu'il le voit. Il essaye tout de même de se faire un montage dans sa tête. Ajoutant cliché après cliché. Petit pull en colle roulé simple, bien coiffé et une paire de lunette. Ca ne lui va pas du tout mais comme quoi, n'importe qui peut avoir la tête de n'importe quel job si on le veut au final. Il hausse les épaules "P't'être bien, et du coup tu compenses une fois la nuit tombée" sourire qui se dessine sur ses lèvres et creuses ses faussettes. « Qui sait ? A ton avis, c’est quoi mon job ? Vas-y, devine. » question intéressante. Ca peut même être assez amusant de se l'imaginer dans différents jobs. Il remonte un de ses pieds qu'il vient poser de côté sur son autre genoux "De but en blanc j'aurais dis chômeur mais c'est vrai que t'as quand même un peu d'argent à dépenser dans l'alcool et.. l'humain" on va dire ça comme ça. Il prend quelques secondes de réflexion "J'te verrais bien dans un garage" ouais, d'après lui ça lui irait bien. Mais une fois de plus, il ne le connait pas assez pour avoir un jugement assez précis pour un tel exercice. Il ne fait que s'appuyer sur quelques indices qui lui permet de se l'imaginer facilement dans ce décors professionnel. Elijah lui c'est le décors non professionnel d'Exta qu'il essaye de planter. Et c'est la que ça bloque, inévitablement. Erreur qu'il a fait en venant trouver refuge chez un client. Erreur qu'il savait faire au moment de frapper à la porte. Et pourtant il l'a fait. Il a frappé. Il a pris le risque. « Wow, ok sujet sensible, j’ai compris, t’emballe pas. » ça n'est pas vraiment ce sujet en particulier qui est sensible, à moins que le sujet soit simplement lui, J. Mais il ne s'emballe pas. Ou peut-être que si. Peut être que sa façon de parlé a été perçu comme ça. Parce qu'il est vrai qu'il s'est braqué. Plus fermé qu'ouvert quand la discussion tourne comme ça. Et sa nonchalance habituelle ne doit pas aider « Ça m’intéresse ouais mais si t’as pas envie d’en parler, j’te force pas. Pas la peine de monter sur tes grands chevaux, princesse. » il lève les yeux au ciel. Princesse. Ah il en entend de toutes sortes des surnoms, mais celui la il ne l'aime vraiment pas. Mais il est toutefois surpris d'entendre que ça l'intéresse. Parce qu'il aurait plutôt opté pour la deuxième option. Celle où il lui avait posé la question juste comme ça, pour taper la discute mais sans réellement s'en préoccuper. « Déjà d’une, pute ou pas, t’es pas là pour ça ce soir, faut savoir quitter son job à un moment. Ça me ferait grave chier de ramener mon taf partout avec moi. » peut-être mais ils n'ont pas le même job. Il ne peut pas comprendre. S'il quitte son job face à lui il ne peut pas ensuite le reprendre comme si de rien était. Le fait de se connaitre personnellement dans cette profession ça change tout. Jamais il n'acceptera l'argent d'un pote pour le sucer. Il l'enverra se faire foutre avec un gros fuck et basta. Ca change tout pour lui, mais comment pourrait il le capter alors qu'il ne lui explique rien. Déjà qu'il ne semble pas en état de forcément capter tout ce qu'on lui dit alors ce qu'on ne lui dit pas.. « De deux, t’es pas là pour baiser aux dernières nouvelles. Et trois, si tu dors ici ce soir c’est parce que je suis pas un connard au point de te laisser dormir sous un pont, y’a des limites à la connerie. » peut-être qu'il est la le problème. Peut-être qu'il est trop habitué aux connards. Un client qui l'accepte chez lui, qui ne lui demande rien en échange et qui en plus s'intéresse à lui ça semble surréaliste. Pas que tout ses clients soient des connards ça n'est pas ça non. Simplement il ne va jamais aussi loin. Pour lui parler de tout ça c'est bien plus intime que le sexe. Même si Elijah n'est pas en train de l'engueuler non plus il le sent tout de même qu'il est agacé. Faut croire qu'il est déjà redevenu beaucoup plus J qu'Exta. Parce qu'Exta et arrangeante et conciliante. J lui il agace facilement avec son comportement. « Alors détends-toi, arrête de penser à ton boulot pour une fois, t’es pas là pour ça. C’est quoi ton problème ? T’as un boss qui te fout la pression ou j’sais pas quoi ? » il soupire et se passe la main sur son visage endoloris "Non, non j'ai pas de boss" il est son propre boss. Il garde tout l'argent pour lui et les clients c'est lui qui va les chercher. Pas toujours évident. Ou en tout cas clairement moins que d'attendre à un endroit où tout le monde ne vient que pour ça. « Bref, il doit me rester un peu d’herbe quelque part si tu veux te détendre. T’as trop l’air à cran tu me donnes mal au crâne. » à cran il l'est c'est vrai. D'ailleurs il ne proteste pas quand il le voit fouiller pour trouver son herbe. Parce qu'il est plutôt d'accord avec lui, ça lui fera du bien. Et peut-être que ça anesthésiera les quelques douleurs qu'il peut sentir un peu partout. Il se voit jeté le matos directement dessus, réflexe qu'il n'a qu'à moitié mais qui lui permet tout de même de ne rien laisser s'échapper « Tiens, ça te fera du bien parce que t’es trop tendu d’un coup. Relax sans déconner. M’oblige pas à t’en faire un pour te le mettre dans la tronche. » sourire qu'il arrive malgré tout à lui arracher. Difficilement mais il est la à nouveau. Il se redresse et se pose en tailleur pas terre, sur le côté de la table pour ne pas totalement lui tourner le dos. Table basse sur laquelle il pose le matos pour commencer à préparer de quoi faire le joint "C'est pas de la gêne si c'est ce que tu penses. J'me fou de parler de mon passé même si y'a pas grand chose d'intéressant à en tirer" feuilles prêtes. Toncar aussi. Il sort une des clopes de son paquet et l'ouvre pour s'emparer du tabac à l'intérieur et l'étaler sur le double qu'il prépare "Et c'est pas toi le problème non plus. Enfin si un peu, mais juste parce que t'es un client" il parsème la beuh qui reste tout de même l'élément essentiel du joint et se met à rouler "C'est juste que" il se coupe le temps de passer sa langue le long des feuilles pour pouvoir les coller entre elles "C'est juste que si toi tu peux faire ami ami avec tes clients puis reprendre ton job sans que ça ne l'impacte moi c'est pas le cas. J'y arrive pas" Il coince le joint entre ses lèvres et prend son briquet pour l'allumer et tirer une première latte qu'il expire lentement. Enfin, il repose ses yeux sur lui. Elijah. "J'peux être soit ton pote, soit ta pute, mais j'peux pas être les deux" maintenant qu'il prend le temps de lui expliquer calmement ça devrait au moins un peu mieux passer. Il se redresse et vient se rasseoir à ses côtés "Si on part sur ce terrain la, j'suis plus Exta, tu le revois plus, c'est fini tout ça" quelque part c'est à lui de voir. Mais s'il veut encore la pute alors il doit renoncer à satisfaire sa curiosité. Et tant pis si ça veut dire qu'il doit se chercher un autre abris pour la nuit. Lentement il tire cette fois ci une grande latte qui lui semble déjà un peu agir. Il lui tend le joint. Après tout, ça reste sa beuh. "Hors la personne que j'suis en dehors d'Extasy elle vaut peut-être pas le coup, tu risques d'y perdre au change" une vérité pour lui. Il se sait loin d'être passionnant. Il ne s'est jamais vu comme un cadeau pour qui que ce soit, à commencer par ses parents, et ça ne changera probablement pas si tôt.
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Situation financière : Pas terrible, il flambe le peu qu'il a et il taxe à droite à gauche
Situation amoureuse : Célibataire, amoureux de sa liberté
Orientation sexuelle : Bisexuel
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Emploi/études : L'art d'enchainer les petits boulots sans les garder bien longtemps, il est actuellement barman au Manhole
Multicomptes : Sinéad Sörvik (Katheryn Winnick), Maeva Espinosa (Jenna Ortega) & Mateo Redfield (Travis Fimmel)
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Nora(2) ✘ Sorën ✘ Léo(2) ✘ Nora(3) ✘ Jesabel ✘ Kara(2) ✘ Aedan(2) ✘ Keoni ✘ Emily
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Abandonnés : Haley ✘ Autumn ✘ Elliott
Joakim & Elijah
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Ce n’est pas toujours évident de trouver le métier qui correspond à une personne. Les apparences sont parfois trompeuses et il ne faut jamais se fier aux premières impressions. Comme on dit, l’habit ne fait pas le moine, n’est-ce pas ? On tombe parfois sur des choses surprenantes. D’autant qu’Extasy ne connait pas tant que ça Elijah, alors toutes les suppositions et les hypothèses peuvent être permises. Même si certaines d’entre elles sont peu plausibles. Elijah Collins chef d’entreprise ? Professeur au lycée ? Banquier ? Son compte en banque apprécierait surement. La première suggestion arrache un rire au grand brun. Chômeur. Pourquoi pas. Pour un flemmard comme lui, ça n’aurait pas été étonnant. Pourtant, il lui faut bien un minimum d’argent pour vivre. Même s’il taxe suffisamment ses proches parce qu’il se trouve régulièrement dans le rouge. « Dans un garage ? Tu m’imagines avec les mains pleines de cambouis c’est ça ? » Voilà pourtant un métier qu’il n’a jamais testé. Il faut un minimum de connaissance pour bosser en tant que mécano et même si Elijah est débrouillard et qu’il gère un peu en mécanique, il est loin d’être un pro. « Nan, en ce moment je bosse dans un bar. Le Manhole, si tu connais. Ça fait pas longtemps, tout juste un mois. J’ai tendance à enchainer pas mal de tafs. » Mais ça finit toujours par se terminer à coup de cri et de clash parce qu’Eli envoie chier facilement ses patrons quand il est de mauvaise humeur ou quand il ne supporte plus l’autorité.
Et soudainement, la situation prend une tournure inattendue. Exta se braque parce qu’Elijah se montre trop curieux. Qu’est-ce qui lui prend d’un seul coup ? C’est quoi, son problème ? Perplexe et dubitatif, Eli ne peut s’empêcher de le recadrer gentiment et lui remettre les points sur les i. N’a-t-il pas le droit de discuter ? S’ils n’abordent pas leur vie respective, de quoi vont-ils bien pouvoir parler ? Le barman est peut-être sociable, mais il n’est pas une pipelette pour autant à parler de sujets inutiles comme la pluie et le beau temps pour combler des trous. Quitte à discuter et à partager, mieux vaut que ce soit un minimum intéressant. Les conversations bateau ne l’intéressent absolument pas. Il en vient même à lui balancer un sujet d’herbe dans les mains pour l’aider à se détendre parce qu’il semble à cran subitement. Ça leur permettrait d’être sur la même longueur d’ondes, en plus de ça. Sans rechigner, Exta s’exécute et s’assoit par terre pour préparer un joint. Bien. Elijah le regarde faire sans rien dire, et l’écoute lorsqu’il reprend la parole pour expliquer son comportement. Calant sa tête contre le dossier du canapé, il observe tour à tour ses gestes et les traits de son visage. Il se dévoile peu à peu, expliquant plus ou moins où se situe le problème. Le fait qu’Elijah soit un client, visiblement et que, de ce fait, il ne peut pas vraiment se confier. Soit. Ça se tient. Enfin, peut-être ? Parce que le souci à l’heure actuelle c’est qu’il l’entend, le barman. Mais il n’assimile pas forcément tout ce qu’Exta lui raconte. Ça rentre un peu dans une oreille pour ressortir par l’autre.
Le joint terminé, le petit brun revient s’installer sur le canapé. Il tente de réfléchir à la question, Eli. Il essaye vraiment de choisir entre une relation amicale ou professionnelle. Malheureusement, il ne parvient pas à choisir. Son cerveau refuse tout bonnement de coopérer. Ce n’est que lorsque le joint s’approche de lui et qu’il l’attrape entre ses doigts pour le porter à ses lèvres qu’il parvient enfin à réagir. Il observe la fumée s’évaporer avant d’ouvrir la bouche. « Te rabaisse pas comme ça, mon gars. C’est pas une question de valoir le coup ou non. On traine tous des merdes dans nos bagages. Moi le premier. » Son observation terminée, il tourne la tête sur le côté pour reporter son attention sur l’homme assis près de lui. « J’ai passé presque un an dans un centre de redressement à l’adolescence parce que j’avais foutu le feu au gymnase de mon école. C’était volontaire. Y’avait personne dedans, rassure-toi. Mais j’avais vraiment envie de le faire flamber. » Peut-être est-il en train de passer pour un psychopathe ou un pyromane, au fond peu importe. « Peu de temps avant, j’avais appris que j’avais été adopté et que mon père n’était pas mon père. Ma salope de mère m’avait juste abandonné à la naissance. Je l’ai assez mal pris parce que c'est putain de frustrant de pas savoir d'où tu viens. » Et c’est toujours le cas à l’heure actuelle. Jamais il n’est parvenu à accepter cette vérité. Encore aujourd’hui, il en souffre, au fond, de cet abandon. Mais la beuh lui permet d’en parler sans s’énerver, n’est-ce pas une bonne chose ? Lentement, il tend le joint à son comparse de la nuit. « Alors dis-moi, pourquoi t’en vaux soi-disant pas la peine ? J’ai pas envie de parler de la pluie et du beau temps, ça m’emmerde, alors vas-y, parle-moi de toi. » Et inconsciemment, il choisit son camp.
- InvitéInvité
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Franchement, s'il ne se l'était pas payé plus d'une fois il aurait pu réellement penser qu'il était chômeur ! A l'état de son appart, son côté très laissé allé, tranquille, fêtard. Mais il est bien conscient que tout ça n'est que préjugé. Attention il est possible de faire de bonnes déductions vis à vis d'un comportement ou d'un habitat. Mais de la à deviner un job, à moins d'être Sherlock Holmes ça ne pouvait être que très moyennement fondé. Techniquement des personnes de tout jobs peuvent être bordélique et aimer la fête. Bon même si tout les jobs ne laissent pas la possibilité de sortir souvent pour s'amuser c'est vrai. Mais même en éliminant ceux la le choix reste encore extrêmement vaste. « Dans un garage ? Tu m’imagines avec les mains pleines de cambouis c’est ça ? » le sourire qui, du coin des lèvres s'étire il se permet un regard absolument pas innocent "C'est plutôt hot" allez savoir pourquoi il trouve ça excitant, mais c'est le cas. Et puis après tout, ça n'est pas parce qu'il vend son corps tout les jours ou presque qu'il n'a plus de libido. Et imaginer ses grandes mains pleine de cambouis... Nan définitivement y'a un truc. « Nan, en ce moment je bosse dans un bar. Le Manhole, si tu connais. Ça fait pas longtemps, tout juste un mois. J’ai tendance à enchainer pas mal de tafs. » s'il connait ? Evidemment qu'il connait. Y'a probablement pas un bar de cette fichu ville qu'il ne connait pas, même s'il a ses préférences bien sûr. "Donc j'étais pas si loin de la vérité en disant chômeur, c'est juste que tu l'es pas encore à nouveau, mais t'as ta période chaque mois avant de retrouver un taf" taquinerie qu'il n'a pu retenir. Comme une perche tendue. Parce que pour le coup, oui, ça l'amuse. Mais l'amusement s'envole et le sourire s'étiole quand il fouille un peu trop loin. Curiosité normale au final dans ce genre de discussion. Tout finis forcément par revenir s'appuyer sur des faits personnels. Et quand on ne connait pas on cherche à connaitre. A moins d'être en train de baiser forcément. Mais une fois ça n'est pas ce qu'ils font. Pour une fois ils ne font que parler. Il aurait peut-être bien dû garder sa main sur sa cuisse en fin de compte. Surtout qu'il l'a agacé du coup. C'est souvent ce qui se produit quand c'est plus Exta qui parle. Il a l'habitude, mais, pour le coup, il comprend sa réaction. Tout à coup l'option joint lui semble une très bonne solution. En plus il n'a plus rien sur lui alors autant saisir l'occasion. Et lui expliquer, au passage, le pourquoi du comment de sa réaction peut-être un peu brutale au niveau renfermement. Ultimatum qu'il se doit de lui poser quand il vient se recaler à ses côtés. Parce qu'il n'a pas le choix. Parce que ça ne peut pas être et l'un et l'autre et qu'une fois qu'il switch y'a pas de retour en arrière. Ca ne veut pas forcément dire qu'ils ne coucheront plus jamais ensemble, ça peut arriver, mais en dehors de son job, ce qui est beaucoup plus rare il faut bien l'admettre. Parce qu'il en prend déjà suffisamment en bossant. Mais pourquoi ignorer ses propres désirs pour autant ? Parfois oui, il couche gratuitement. Mais il ne répond pas, en tout cas pas tout de suite, pas avant qu'il ne lui tende le joint et que ça semble le réactiver. « Te rabaisse pas comme ça, mon gars. C’est pas une question de valoir le coup ou non. On traine tous des merdes dans nos bagages. Moi le premier. » quand il y a un choix à faire entre ce qui pourraient presque être considéré comme deux personnes distinctes alors si, ça compte. Qui sait, il pourrait regretter Exta en se rendant compte qu'il n'apprécie pas la compagnie de J. Compagnie qu'il n'aura d'ailleurs plus sur demande. « J’ai passé presque un an dans un centre de redressement à l’adolescence parce que j’avais foutu le feu au gymnase de mon école. C’était volontaire. Y’avait personne dedans, rassure-toi. Mais j’avais vraiment envie de le faire flamber. » attention captée. Curiosité éveillée et rire arraché. "Ca doit avoir quelque chose de satisfaisant" de faire cramer quelque chose contre quoi t'as la rage. A moins que ça ne soit qu'une envie sans motif ? Dans tout les cas y'avait personne dedans alors il s'en fout bien du reste. Etrangement il aurait même pu trouver ça marrant ou joli à regarder s'il avait été à côté de lui à ce moment la. D'ailleurs il se pose la question "C'était beau ou on voyait plus de fumée que de flammes ?" c'est rarement comme on se l'imagine non ? Parce que les flammes il a toujours trouvé ça beau à regarder. Si Léo l'entendait penser en ce moment il aurait probablement envie de lui éteindre le cerveau à grand coup de jet d'eau dans la tronche. « Peu de temps avant, j’avais appris que j’avais été adopté et que mon père n’était pas mon père. Ma salope de mère m’avait juste abandonné à la naissance. Je l’ai assez mal pris parce que c'est putain de frustrant de pas savoir d'où tu viens. » elle est donc là la raison. Pas vraiment de la rage contre le gymnase mais une rage intérieure. Une déception. Une incompréhension. Des questions sans réponse. Ouais, il ne l'a pas vécu mais il peut comprendre que ça foute en rogne "Peut-être frustrant mais parfois mieux" voile qu'il commence déjà à lever sur la vérité. Celle dont il ne sait toujours pas encore s'il veut l'entendre, le géant. Lui il a eu des parents. Certains diraient que c'est toujours ça, toujours mieux que ceux qui n'en ont pas du tout, qu'il n'a pas à se plaindre. Et c'est vrai qu'il aurait pu tomber sur pire et pourtant il se demande parfois s'il n'aurait pas préféré juste ne jamais les connaitre. L'un comme l'autre. Et c'est pour ça que c'est lui qui les a abandonné et sans regret. Il reprend le joint pour tirer une latte dessus « Alors dis-moi, pourquoi t’en vaux soi-disant pas la peine ? J’ai pas envie de parler de la pluie et du beau temps, ça m’emmerde, alors vas-y, parle-moi de toi. » Alors il choisi J finalement. Dit adieu à la satisfaction qu'il peut encore lui offrir avec Extasy, adieu à ce consentement dû à l'argent qu'il lui donne. Soit. Alors il va être J. Joakim. Retirant cette peau dans laquelle il se glisse pour que la pute, ça ne soit pas vraiment lui. "Pourquoi j'en vaux sois disant pas la peine ?" vague comme question. Il peut lui donner ses réponses mais en soit tout le monde pourrait en trouver des différentes, en fonction de ce qu'ils n'aiment pas chez lui "J'suis quelqu'un d'ordinaire, même pire que ça, pas des plus intéressant mais surtout, pas des plus obéissant" le rire lui échappe à nouveau "Ce qui est l'élément important pour ce qui concerne mes clients en général. Extasy est arrangeant, il a envie de faire tout ce que les gens ont envie qu'il fasse, et qui s'en donne à cœur joie. Comme la catin qu'il est" disons les choses comme elles le sont "Moi j'ai ma fierté, je me met pas à genoux sur commande" au moins c'est lâché. Et maintenant c'est lâcher il ne le fera pas même contre une grosse somme. A moins d'en avoir lui même envie. "Moi c'est Joakim mai je préfère simplement J" sourire qui finalement fend ses lèvres "Alors, enchanté ou pas ?" tel est la question.
- Elijah HawkinsLet the sunshine in
The sun shine in - Pseudo : Elina
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Date d'inscription : 03/11/2020
Âge : 30 ans (21/06/90)
Situation financière : Pas terrible, il flambe le peu qu'il a et il taxe à droite à gauche
Situation amoureuse : Célibataire, amoureux de sa liberté
Orientation sexuelle : Bisexuel
Habitation : Appart 15 à Dupont Circle
Emploi/études : L'art d'enchainer les petits boulots sans les garder bien longtemps, il est actuellement barman au Manhole
Multicomptes : Sinéad Sörvik (Katheryn Winnick), Maeva Espinosa (Jenna Ortega) & Mateo Redfield (Travis Fimmel)
Rps en cours :
Nora(2) ✘ Sorën ✘ Léo(2) ✘ Nora(3) ✘ Jesabel ✘ Kara(2) ✘ Aedan(2) ✘ Keoni ✘ Emily
Terminés : Elvyra ✘ Léo(1) ✘ Kara(1) ✘ Nora(1) ✘ Joakim ✘ Aedan(1)
Abandonnés : Haley ✘ Autumn ✘ Elliott
Joakim & Elijah
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Les fantasmes, c’est comme les gouts, les couleurs et les points de vue. Chacun a les siens. Si Extasy kiffe les mécanos recouverts de cambouis et bien soit. Il est vrai que ça fait son petit effet. Même si contrairement à lui, Elijah préfère les uniformes, quels qu’ils soient. Parce qu’un homme ou une femme dans un uniforme c’est extrêmement sexy à ses yeux. C’est un peu ironique de se dire qu’il aime l’uniforme de pompier alors qu’il est passionné par le feu. Ou qu’il aime celui de la police alors qu’il ne supporte pas l’autorité. Elijah Collins, un paradoxe à lui tout seul, c’est effarant. « Si ça peut te faire plaisir de m’imaginer avec du cambouis plein les mains, sache que je me démerde tout seul la plupart du temps pour réparer ou vérifier ma bagnole. Je vais au garage quand je n’ai vraiment pas le choix parce que ça me fait chier de leur laisser un rein à chaque fois. » Débrouillard, le barman. Habile de ses dix doigts, il est le roi de la débrouille. Plutôt manuel, dès qu’il y a quelque chose à bidouiller ou à réparer, il n’hésite pas. C’est comme ça qu’on apprend. Pour ce qui est du chômage, en réalité Exta a visé plus ou moins juste, il l’est la moitié du temps, entre deux jobs miteux. Mais malgré sa fainéantise, Eli n’aime pas rester inactif trop longtemps. « Je suis un chômeur partiel, ouais. Entre deux boulots de merde. » Impossible de garder un travail bien longtemps, c’est systématique.
L’orage terminé, c’est le passé du barman qui est évoqué. Et plus particulièrement l’épisode qui lui a valu un séjour en centre de redressement. Il devrait éprouver des remords, des regrets pour avoir anéanti un bâtiment de son école. Pourtant, il n’en est rien. Au contraire, il en est même plutôt fier. Il y repense presque comme s’il s’agissait d’un acte héroïque. « C’était presque jouissif, tu veux dire. » Même si avec du recul, le rendu n’était pas aussi spectaculaire qu’attendu. « Y’a eu des flammes au départ et j’ai trouvé ça magnifique. J’étais littéralement hypnotisé, happé par le spectacle. J’avais jamais vu quelque chose d’aussi beau. » La drogue agissant sur son esprit, il en a presque des étoiles plein les yeux. « Mais quand j’y repense maintenant, je me souviens qu’au final, il y a eu plus de fumée. C’est dommage. Ouais j’ai toujours eu une passion un peu chelou pour le feu et les flammes. J’ai sans doute un problème avec ça mais je m’en branle. » Ce n’est pas à trente ans qu’il va changer et à part ce gymnase, il n’a jamais mis le feu à quelque chose d’aussi gros. Heureusement qu’il n’a pas de cheminée, il passerait sa vie devant. « J’ai un pote pompier, il deviendrait fou en m’entendant. » Dédicace à toi Léo.
Pour ce qui concerne son adoption et le fait de ne pas connaitre sa mère, il préfère ne pas relever la réaction de son acolyte. C’est parfois mieux de ne pas connaitre ses origines ? A-t-il donc eu des problèmes avec ses parents pour tenir de tels propos ? Peut-être. Dans un cas comme dans l’autre, la situation n’est pas forcément évidente à gérer. Alors au final, c’est presque inconsciemment qu’il pousse son camarade du jour à se confier. A lever le voile sur son histoire. A lâcher son costume professionnel et à tomber le masque. Pas de retour en arrière possible après ça. Pas sûr qu’il en ait conscience sur le coup cela dit. Mais tant pis, ce qui est fait est fait. Après tout, ils ne sont pas installés tous les deux sur ce canapé pour enfiler des perles. Attentif à ses propos, Elijah l’observe pour ne pas rater une miette de son récit. Qu’importe qu’il perde le côté prostitué, ça lui fera des économies. Ce n’est pas plus mal, n’est-ce pas ? Les mots s’enchainent plutôt rapidement et Exta se dévoile de plus en plus. Ou plutôt, Joakim. C’est étrange d’entendre son véritable prénom. Lorsqu’il a terminé, Elijah lève sa main pour la tendre vers lui. « Ben écoute, enchanté J, moi c’est Elijah, ou Eli mais tu le sais déjà. » Toujours le petit trait d’humour pour détendre l’atmosphère, c’est plus fort que lui. « Et je suis plutôt d’accord avec toi sur l’obéissance et l’autorité. Je supporte pas ça, à tel point que je finis toujours pas envoyer chier mes patrons et je me fais virer. Faut avoir du caractère et pas se laisser marcher sur les pieds, mon pote. » Il se redresse un peu dans son canapé, visiblement intéressé par l’histoire de son nouvel ami. « Je sais pas comment tu fais pour te faire deux personnalités comme ça. J’veux dire, t’arrives à dissocier ta personnalité de ton job, j’trouve ça assez fort. J’admire cette force putain. Je serais pas capable de mettre ma grande gueule en sourdine pour faire plaisir aux gens. Même si y’a de la thune à la clé, je tiendrais pas longtemps. La preuve, j’ai quasiment fait tous les jobs du monde ! » Peut-être pas à ce point là, mais dans son esprit embrumé ça s’en rapproche. « Respect mec. Sérieusement. C’est ouf. Moi faut me shooter la gueule ou me faire picoler pour que je sois obéissant. Et encore. » Même bourré, Elijah a son petit caractère. « En vrai, j’suis sûr qu’on a plein de points communs. Dis-moi que t’aimes sortir faire la fête, en dehors de ton taf. T’as l’air d’aimer le feu aussi, bienvenu au club. Toi aussi ton appart est en bordel ? » Il faut le stopper à un moment donné parce que la liste peut s’avérer très longue. La nuit risque d’être courte.
- InvitéInvité
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« Si ça peut te faire plaisir de m’imaginer avec du cambouis plein les mains, sache que je me démerde tout seul la plupart du temps pour réparer ou vérifier ma bagnole. » oh mais il ne s'en prive pas, de l'imaginer. Après tout s'il y a bien une chose sur lesquelles il sera toujours le seul maître ce sont ses pensées. Et son imagination le satisfait plutôt bien à vrai dire « Je vais au garage quand je n’ai vraiment pas le choix parce que ça me fait chier de leur laisser un rein à chaque fois. » soupire d'amusement s'échappant de ses narines alors qu'il sourit. C'est sûr que c'est loin d'être donné en général. Puis soyons honnête, certains ne se privent pas de profiter du manque de connaissances de leurs clients sur le sujet pour leur faire des sois disant réparations en plus qui vont augmenter encore le prix. Parfois vaut mieux y aller en sachant déjà exactement ce qui déconne. Mais peut-être que c'est le côté un peu méfiant de J qui parle la. « Je suis un chômeur partiel, ouais. Entre deux boulots de merde. » logique en fait. Mais donc, il est barman. Ca lui va plutôt bien, il trouve. En tout cas il n'a pas trop de mal à l'imaginer. Est ce qu'il jongle avec les verres comme un vrai pro où est-il encore dans l'apprentissage du métier ? Et est ce qu'il met le feu au bar ? Vu qu'il a l'air de kiffer ça ! Dans certains bars ils le font. « C’était presque jouissif, tu veux dire. » il ne peut pas s'empêcher de rire. En fait, même s'il n'a jamais rien fait de la sorte, il s'imagine assez bien la sensation que ça peut procurer. « Y’a eu des flammes au départ et j’ai trouvé ça magnifique. J’étais littéralement hypnotisé, happé par le spectacle. J’avais jamais vu quelque chose d’aussi beau. » la tête tournée vers lui il l'observe. On dirait presque qu'il est passionné parce qu'il dit, comme un enfant devant un sapin de Noël. Mais la vérité c'est qu'il est alcoolisé aussi, forcément ça n'aide pas à avoir l'air saint d'esprit « Mais quand j’y repense maintenant, je me souviens qu’au final, il y a eu plus de fumée. C’est dommage. Ouais j’ai toujours eu une passion un peu chelou pour le feu et les flammes. J’ai sans doute un problème avec ça mais je m’en branle. » le sourire à nouveau aux lèvres il hausse les épaules le gamin "T'as raison de t'en foutre. T'as le droit de kiffer ce que tu veux, ça vaut pas le coup de se prendre la tête" du moment où il fait cramer personne parce que bien sûr il faut toujours mettre une certaine limite. Mais un bâtiment de la ville, soyons franc, J n'en a vraiment rien à foutre. Ca a a peu prêt autant d'impact que s'il lui avait dit avoir cassé sa biscotte ce matin. Bon bien sûr il aurait eu une autre réaction si ça avait été son logement qu'il avait fait cramé, mais la ça n'était celui de personne. « J’ai un pote pompier, il deviendrait fou en m’entendant. » ah lui aussi ? Comme quoi ! C'est amusant au final ils se sont fait la remarque en même temps. C'est sûr qu'il n'aimerait pas entendre ça non. Sujet léger qui s'alourdis. Devient plus sérieux. Plus intime en fait. Parce qu'il ne se contente plu d'effleurer la surface ni de prétendre sous la masque d'Exta. Ni même de juste détourner l'attention sur un autre sujet qui ne le concerne pas directement. Ca y est c'est réellement Joakim qu'il dévoile cette fois ci. C'est lui. Et autant dire que même si le changement ne se remarque peut-être pas facilement du point de vu d'Elijah qui continue simplement à se comporter de la même façon, pour J c'est totalement différent. « Ben écoute, enchanté J, moi c’est Elijah, ou Eli mais tu le sais déjà. » son regard se pose sur cette main tendu et ses lèvres s'étirent. Il attrape sa main pour lui serrer "Effectivement ça je le sais" c'est toujours bizarre quand un client d'Exta devient un pote, ou une connaissance amicale de J. Pas que ça soit arrivé très souvent, au contraire c'est même plutôt très rare. « Et je suis plutôt d’accord avec toi sur l’obéissance et l’autorité. Je supporte pas ça, à tel point que je finis toujours pas envoyer chier mes patrons et je me fais virer. Faut avoir du caractère et pas se laisser marcher sur les pieds, mon pote. » c'est donc pour ça qu'il se fait virer à chaque fois ? Parce qu'il ne supporte pas l'autorité ? "Moi qui pensait que tu te faisais tej parce qu'ils en avaient marre que tu les regardes de haut" il n'a pas pu s'en empêcher non. Ils ont l'air de se ressembler. Niveau comportemental. Ce qui est marrant parce qu'Elijah est très différent d'Exta. Mais pas de J. Pas tant que ça. Bon dans son job il est bien obligé d'être obéissant mais en dehors c'est bien différent. En dehors si on lui demande de faire quelque chose et qu'il n'a pas envie il restera le cul posé où il est et répondra un simple non sans pression. Pas impossible qu'il change d'avis et bouge son cul en soupirant face aux yeux doux de certaines personnes mais ça c'est une autre histoire. « Je sais pas comment tu fais pour te faire deux personnalités comme ça. » ah ça c'est vrai que c'est quelque chose d'un peu spécial et ça peut paraître un peu bizarre. Il doit vraiment avoir l'air schizo. « J’veux dire, t’arrives à dissocier ta personnalité de ton job, j’trouve ça assez fort. J’admire cette force putain. » ça il ne s'y attendait pas par contre, c'est bien la première fois qu'on lui fait cette remarque « Je serais pas capable de mettre ma grande gueule en sourdine pour faire plaisir aux gens. Même si y’a de la thune à la clé, je tiendrais pas longtemps. La preuve, j’ai quasiment fait tous les jobs du monde ! » rire instinctif qu'il lui arrache à nouveau, soulevant sa poitrine et contractant ses abdos encore douloureux « Respect mec. Sérieusement. C’est ouf. Moi faut me shooter la gueule ou me faire picoler pour que je sois obéissant. Et encore. » wahou. Du respect pour ce qu'il fait. Définitivement c'est une première. Faire la pute ne lui a jamais fait gagner le respect des gens, en général c'est même plutôt l'inverse. Une pute ça ne se respecte pas. Comment respecter quelqu'un qui, d'après les gens, ne se respecte pas soit même. "En fait si j'ai créé Extasy c'était pour que ça soit plus simple pour moi. C'est plus facile de me dire que c'est pas vraiment moi qui fait tout ça, qui me plie à ce que les gens veulent. C'est Exta. C'est lui la pute. Moi je dis fuck à tout la où lui il dit oui à tout. Parce que j'ai besoin d'argent. C'est pour ça que j'ai commencé ce job d'ailleurs. Besoin d'argent pour me barrer." si certain voient ça comme une solution de facilité c'est au contraire un métier plutôt compliqué parce qu'il n'est pas aisé pour tout le monde de se laisser diriger, encore plus quand il s'agit de son corps. C'est pour ça qu'Exta est apparue. Et il faut bien l'admettre c'est un job qui permet de mieux gagner sa vie qu'un travail au smic. « En vrai, j’suis sûr qu’on a plein de points communs. Dis-moi que t’aimes sortir faire la fête, en dehors de ton taf. T’as l’air d’aimer le feu aussi, bienvenu au club. Toi aussi ton appart est en bordel ? » c'est une découverte appréciable qu'il est en train de faire. Après les moments qu'ils ont passé ensemble, savoir enfin un peu plus de choses sur l'autre. Il tire une latte avant de lui tendre à nouveau le joint qui, effectivement, semble déjà l'avoir détendu et il laisse aller sa tête en arrière pour souffler la fumée "Bien sûr que j'aime faire la fête, et j'aime bien regarder les flammes danser oui" il redresse la tête "Et mon appart est... moyennement en bordel, j'vis en coloc donc j'dois faire un peu attention quand même" mais il est bien loin de se rapprocher d'un maniaque "Mais j'aime aussi resté posé chez moi à écouter de la musique, mater une série ou faire quelques jeux vidéos, j'pense que j'suis autant de la team feignasse que fêtarde en fait" c'est un fait, il n'a pas forcément un train de vie en particulier, ça dépend juste de son mood "Tu dois pas rentrer souvent seul non ?" avec ses aires de Don Juan il s'est demandé plus d'une fois pourquoi il faisait appel à lui c'est vrai. Mais il est curieux de savoir si c'est une fausse impression qu'il se fait où si c'est réellement un tombeur.
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Situation amoureuse : Célibataire, amoureux de sa liberté
Orientation sexuelle : Bisexuel
Habitation : Appart 15 à Dupont Circle
Emploi/études : L'art d'enchainer les petits boulots sans les garder bien longtemps, il est actuellement barman au Manhole
Multicomptes : Sinéad Sörvik (Katheryn Winnick), Maeva Espinosa (Jenna Ortega) & Mateo Redfield (Travis Fimmel)
Rps en cours :
Nora(2) ✘ Sorën ✘ Léo(2) ✘ Nora(3) ✘ Jesabel ✘ Kara(2) ✘ Aedan(2) ✘ Keoni ✘ Emily
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Joakim & Elijah
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Non en effet, Elijah n’est pas le genre d’homme à se prendre la tête pour quoi que ce soit. Plutôt insouciant, il vit au jour le jour sans se préoccuper de ce qu’il adviendra le lendemain. Carpe Diem comme on dit. Ses passions sont parfois particulières, notamment cet attrait pour le feu qu’il a développé dès le plus jeune âge, mais il se fiche éperdument de l’avis des autres. Il ne vit pas pour plaire au plus grand nombre, il vit sa vie comme il l’entend. N’en déplaise à qui que ce soit. Le jugement des autres, il s’en fiche comme de sa première dent. La vie est trop courte pour se prendre la tête avec des conneries. Le principal c’est d’en profiter et advienne que pourra. Il arrive souvent de bonnes choses et il fait régulièrement de bonnes rencontres entre deux conneries. Pourquoi se priver ? Mieux vaut profiter de sa jeunesse et du moment présent que de vivre avec des regrets. Tel est son crédo.
Pas réellement conscient du changement qui est en train de s’opérer, Elijah « accueille » son nouveau pote avec bonne humeur comme s’il s’agissait plus ou moins d’une nouvelle personne. Regrettera-t-il par la suite d’avoir franchi cette barrière qu’Extasy s’était imposé ? Peut-être. Peut-être pas. Se taper un prostitué était une expérience bonne à prendre mais maintenant que c’est terminé, c’est son compte en banque qui en sera soulagé. La discussion s’enchaine naturellement et Eli est plutôt surpris de constater qu’ils ont quelques points communs. Comme un nouvel horizon qui vient d’apparaitre sous ses yeux. Finalement Joakim peut devenir un bon pote, non ? Qui sait. Un avantage non négligeable également ; son sens de l’humour. J est un petit comique et le barman ne peut s’empêcher de rire aux éclats en entendant cette blague extrêmement bien placée. Il en rit tellement qu’il doit se tenir les côtes et retrouver l’usage de la parole s’avère compliqué. Il lui faut une bonne poignée de secondes. « Excellent ! J’adore ! » Il est vrai qu’Elijah a tendance à regarder les gens de haut, mais dans le sens propre du terme. « Mais nan, malgré les apparences, ce sont ces connards qui prennent les gens de haut. Sous prétexte qu’ils sont les boss, ils se croient tout permis. Ça marche pas avec moi, je suis pas un clebs. » Ah ça, il a un mal fou avec l’autorité, le barman. Et ce, depuis tout petit.
Malgré tout, Elijah est admiratif envers son nouveau pote. Etre capable de jouer un rôle pour travailler, c’est assez exceptionnel de son point de vue parce que lui en est strictement incapable. Et ça, ça force le respect. J donne un peu plus de détail et il l’écoute avec attention, le grand brun. C’est intéressant d’écouter son point de vue sur la chose et d’essayer de comprendre comment il gère ça au quotidien. « Ouais j’vois. C’est plutôt malin en fait. Mais t’as pas pensé à un autre job pour gagner de l’argent ? Comment t’es tombé là-dedans en fait ? C’était sur un coup de tête ou mûrement réfléchi ? J’veux dire, tu t’es pas levé un matin en te disant, tiens, je vais faire le trottoir pour gagner ma vie. C’est pas forcément le job auquel tout le monde pense d’entrée de jeu. Clairement, ça m’a jamais effleuré l’esprit pourtant je suis un putain de branleur toujours en galère de thune. » Elijah et sa façon de parler sans filtre, sans tact non plus. Il ne faut pas trop lui en demander dans son état. Surtout que sa curiosité est fortement titillée. « Ça paye bien d’ailleurs ? » Non, il n’envisage pas de se reconvertir. Avec un caractère comme le sien, il ne s’imagine pas une seule seconde à satisfaire les désirs de détraqués contre de l’argent. Même si c’est la dèche.
La tête posée contre le rebord du dossier du canapé, il récupère le joint que lui rend Joakim pour le porter à ses lèvres à son tour. Maintenant qu’il lui a posé tout un tas de questions sur ses gouts et ses passe-temps, il attend sagement la réponse. Ils ont des points communs et ça c’est appréciable. A nouveau, un léger rire glisse entre ses lèvres à la dernière remarque de son pote. « T’as un don pour cerner rapidement les gens ou ça se passe comment ? » Quittant le plafond du regard, il tourne la tête pour poser ses prunelles malicieuses sur lui. « J’dirais que je rentre seul vingt pourcent du temps ? J’sais pas trop, c’est vrai que je ramène souvent des gens chez moi. » Ou inversement, il peut aller dormir ailleurs. « Faut bien profiter des plaisirs de la vie, le sexe en fait partie alors pourquoi se priver ? On a la chance de vivre dans une époque où les gens écartent les cuisses facilement aussi alors on va pas cracher dessus. Je préfère vivre dans les excès maintenant que de regretter ma jeunesse dans vingt ans. » Alcool, sexe, drogue parfois en de rares occasions. C’est un mode de vie particulier mais qui lui convient. « Et toi alors, comment ça se passe en dehors de ton taf ? Si tu te tapes déjà plein de clients, t’arrives à prendre du plaisir dans ta vie privée ? Enfin, j’sais pas comment expliquer. J’ai pas les neurones vraiment connectées là. T’es du genre prude en dehors ou t’es rassasié ? Si on peut dire ça comme ça. Bref, dis-moi que t’as compris ce que je veux dire parce que je me perds moi-même putain. » C’est pourtant clair, non ? Parvient-il à avoir une vie sexuelle normale en dehors de son travail ? Ou est-il dégouté du sexe et ne prend-t-il plus aucun plaisir ?
- InvitéInvité
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Il ne s'attendait pas du tout à ce que sa petite vanne fasse tant d'effet mais à le voir éclater de rire de la sorte il ne peut se retenir de sourire. « Mais nan, malgré les apparences, ce sont ces connards qui prennent les gens de haut. Sous prétexte qu’ils sont les boss, ils se croient tout permis. Ça marche pas avec moi, je suis pas un clebs. » oui il imagine assez bien de quoi il parle. Quelque part ses clients sont aussi ses "boss" et du moment où ils le payent ils se pensent tout permis. S'il n'a jamais fait d'autres jobs il pour autant déjà pu observer le comportement de certains patrons avec leurs employés tout comme il a déjà plus d'une fois entendu des amis s'en plaindre. Alors il n'a pas de mal à le croire. "J'crois qu'au final y'a beaucoup de boulots ou faut être au moins un peu un clebs pour que ça fonctionne, ça doit être pour ça que t'arrives pas à en garder un" logique quelque part. A moins d'être les patrons en question où là, effectivement, le problème ne se pose plus. Mais en étant simple employé y'a sûrement pas mal de moments où il faut prendre sur soit. C'est pour ça que lui il s'est créé Exta. Comme ça c'est pas vraiment lui. C'est ce qu'il lui explique d'ailleurs. Une façon comme une autre de se voiler la face si on veut. Mais pour lui il n'est pas comme ça, il n'est pas comme Exta. « Ouais j’vois. C’est plutôt malin en fait. Mais t’as pas pensé à un autre job pour gagner de l’argent ? Comment t’es tombé là-dedans en fait ? C’était sur un coup de tête ou mûrement réfléchi ? J’veux dire, tu t’es pas levé un matin en te disant, tiens, je vais faire le trottoir pour gagner ma vie. C’est pas forcément le job auquel tout le monde pense d’entrée de jeu. Clairement, ça m’a jamais effleuré l’esprit pourtant je suis un putain de branleur toujours en galère de thune. » c'est sûr que c'est pas le premier truc qui passe par l'esprit il veut bien le reconnaitre. Est ce qu'il n'a jamais pensé à un autre job ? Bien sûr que si. Mais pensé seulement... « Ça paye bien d’ailleurs ? » il hoche la tête "Oui ça paye bien" c'est au moins un des avantage de leur époque. Ils ne sont pas payé trois pauvres sous. Les gens savent que ce qu'ils demandent ça n'est pas rien et qu'il faut mettre le prix. Il gagne beaucoup plus que le salaire de barman d'Elijah ça c'est sûr. Mais c'est aussi parce qu'il a en général plus d'un client par jour. "J'avais pas encore de diplôme, puis de toute façon je l'ai loupé donc j'en ai toujours pas" puis qu'il passait ses nuits à se prostituer il n'avait pas vraiment le temps de réviser pour le bac et il était une véritable larve en cours, quand il y venait. "L'opportunité s'est présentée, je doutais pouvoir trouver autre chose et j'avais besoin d'avoir de l'argent au plus vite pour partir de chez moi le plus rapidement possible" dès qu'il a pu se trouver un appart il s'est barré. "Ce job me convient, j'ai pas vraiment d'autres talents, j'ai pas les capacités de faire autre chose, ça me va comme ça" C'est dur pour les gens d'imaginer que ça puisse être un choix. Sa meilleure amie les lui a posé aussi ces questions. Pourquoi ne pas changer. Ce qu'il se garde bien de dire, parce qu'il se doute de la réaction, c'est qu'il ne pense pas mériter mieux que ce job. D'ailleurs quand il a dit ça Gaïa l'a menacé de lui foutre sa main dans la gueule. Rien de surprenant. Ca ne l'empêche pas pour autant de le penser. « T’as un don pour cerner rapidement les gens ou ça se passe comment ? » il n'a pas l'impression, en tout cas ça ne lui semble pas si dur à comprendre en le côtoyant même un minimum. Ceci dit peut-être bien qu'il a développé quelques capacités intuitives à force. C'est pas totalement impossible. « J’dirais que je rentre seul vingt pourcent du temps ? J’sais pas trop, c’est vrai que je ramène souvent des gens chez moi. » il sort souvent, il est beau-gosse, sûr de lui et à l'aise, au final la déduction n'est pas si compliquée. J étend ses jambes pour croiser les pieds sur la table basse et étire sa nuque « Faut bien profiter des plaisirs de la vie, le sexe en fait partie alors pourquoi se priver ? On a la chance de vivre dans une époque où les gens écartent les cuisses facilement aussi alors on va pas cracher dessus. Je préfère vivre dans les excès maintenant que de regretter ma jeunesse dans vingt ans. » sa tête roule sur le côté pour observer le géant "T'as raison" qu'est ce qu'il pourrait lui dire d'autre ? Il est totalement d'accord avec ce qu'il a dit "De toute façon même vieux tu pourras, y'a pas mal de femmes qui aiment les Daddy" un sourire amusé étire ses lèvres. Mais c'est la vérité. « Et toi alors, comment ça se passe en dehors de ton taf ? Si tu te tapes déjà plein de clients, t’arrives à prendre du plaisir dans ta vie privée ? Enfin, j’sais pas comment expliquer. J’ai pas les neurones vraiment connectées là. T’es du genre prude en dehors ou t’es rassasié ? Si on peut dire ça comme ça. Bref, dis-moi que t’as compris ce que je veux dire parce que je me perds moi-même putain. » cette fois ci il ne peut pas s'empêcher de rire. Pas vraiment pour la question en soit mais plutôt pour sa galère à la poser. A ce compliqué la vie pour rien. Oui il a compris, c'est plutôt simple comme question au final "Je t'avoue que je couche pas souvent en dehors de mon job. J'ai un peu l'impression de bosser gratos" un rire nerveux lui échappe "Mais ça arrive de temps en temps. C'est rare mais pas inexistant, quand j'ai un bon feeling avec une personne. J'ai beau coucher souvent j'arrive encore à avoir du désir et de l'excitation pour quelqu'un, j'veux dire au delà d'une simple réaction physique" parce que oui il peut bander avec ses clients même sans avoir réellement envie d'eux. Au final il a fini par développer plein de techniques. Disons qu'une pute qui se tape une panne c'est pas ouf. Mais bon la plus part du temps c'est pas à sa bite qu'on demande de fonctionner. "Et il m'est arrivé quelque fois d'être en couple donc je couchais aussi avec la personne avec qui j'étais, un peu plus régulièrement du coup" mais ce genre de situation c'est toujours compliqué. Pour ça qu'il évite un maximum de s'y engager. "Ca t'arrive de te mettre en couple toi ? Ou t'aurais l'impression de plus pouvoir profiter pareil ? Genre avec qui tu veux quand tu veux, juste pour t'amuser et profiter ?" il en a rencontré tellement des mecs qui ne voulaient pas s'engager pour ces raisons la. L'impression de ne plus être libre ou la peur de pas pouvoir profiter assez de leur jeunesse alors ils préfèrent attendre la trentaine.
- Elijah HawkinsLet the sunshine in
The sun shine in - Pseudo : Elina
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Crédits : Elina
Date d'inscription : 03/11/2020
Âge : 30 ans (21/06/90)
Situation financière : Pas terrible, il flambe le peu qu'il a et il taxe à droite à gauche
Situation amoureuse : Célibataire, amoureux de sa liberté
Orientation sexuelle : Bisexuel
Habitation : Appart 15 à Dupont Circle
Emploi/études : L'art d'enchainer les petits boulots sans les garder bien longtemps, il est actuellement barman au Manhole
Multicomptes : Sinéad Sörvik (Katheryn Winnick), Maeva Espinosa (Jenna Ortega) & Mateo Redfield (Travis Fimmel)
Rps en cours :
Nora(2) ✘ Sorën ✘ Léo(2) ✘ Nora(3) ✘ Jesabel ✘ Kara(2) ✘ Aedan(2) ✘ Keoni ✘ Emily
Terminés : Elvyra ✘ Léo(1) ✘ Kara(1) ✘ Nora(1) ✘ Joakim ✘ Aedan(1)
Abandonnés : Haley ✘ Autumn ✘ Elliott
Joakim & Elijah
don't know why
Le domaine professionnel, vaste sujet que voilà. Dans sa vie, Elijah n’est jamais parvenu à garder un job plus de six mois. Pas sûr qu’il soit déjà resté un an au même endroit. Est-il constamment tombé sur des patrons antipathiques ? Des têtes de cons obsédés par l’autorité et la discipline ? Peut-être. Peut-être pas. Toujours est-il qu’actuellement avec Sorën à la tête du Manhole, ça se passe plutôt bien. Il n’est pas le genre de boss trop prise de tête et l’arrogance d’Eli semble plus ou moins bien passer. Mais pour combien de temps ? Peut-être qu’un jour les choses dégénèreront et le barman perdra son boulot. C’est fort possible quand on sait comment se termine ses jobs à chaque fois. « Peut-être. Jamais je m’abaisserais à lécher le cul de qui que ce soit. » Lèche-botte, ce n’est définitivement pas pour lui. Il n’était déjà pas un fayot à l’école, ce n’est pas maintenant que ça va changer. Rebelle dans l’âme, il ne supporte pas les ordres. Esprit de contradiction sans doute, quand on lui impose quelque chose, il a tendance à faire l’inverse.
L’histoire de Joakim l’intéresse. Son parcours, comment il est tombé dans la prostitution, parce que ce n’est pas un job anodin. Calé dans son canapé, il l’écoute avec attention sans en perdre une miette. Leurs vies sont différentes pourtant, ils ont bel et bien un point commun. « Moi non plus j’ai pas de diplôme. » Est-ce vraiment nécessaire de nos jours pour trouver un boulot ? Elijah s’est toujours débrouillé sans. Donc c’est la preuve que non. « C’était la merde chez toi pour que tu veuilles te tirer aussi vite ? » Eli n’a pas une situation familiale parfaite. L’abandon de sa mère biologique pèse encore grandement sur sa conscience, mais son père, bien qu’adoptif, s’est toujours montré présent pour lui et l’a toujours considéré comme son véritable fils. Tout comme son frère et sa sœur. Tout le monde n’a pas la chance d’être proche de sa famille, que les liens du sang soient présents ou non. « Arrête, j’suis sûr que t’as des talents cachés ! Moi je sais toucher le bout de mon nez avec ma langue, regarde. » Joignant le geste à la parole, il s’exécute pour le lui prouver. « Bon, ça ne m’ouvrira aucune porte, mais ça reste un talent ! » C’est sûr que ça fait tâche sur un CV mais ça reste une petite fierté.
Les neurones pas vraiment connectés, il peine à expliquer le fond de sa pensée. Il baragouine des mots qui n’ont, à ses yeux, aucun sens. Chose qui fait rire Joakim. C’est déjà ça de pris. « Te fous pas de ma gueule. » Lance-t-il alors qu’il sourit lui-même de sa connerie. Quand bien même J répond à sa question et Elijah a un mal fou à se mettre à sa place. Coucher avec quelqu’un en dehors de son travail, c’est un peu comme s’il bossait gratuitement, en effet. Comment trouver du plaisir quand on a l’impression de bosser H24 ? Comment réellement faire la part des choses ? C’est assez perturbant quand on y pense. Peut-être aussi que son cerveau embrumé n’aide pas vraiment à y voir très clair aussi. « En fait, ça te nique ton plaisir personnel, non ? » C’est un peu ça ? « Ça doit faire bizarre quand même. » En vrai, ça le turlupine, pour une raison inconnue. « Par exemple ! T’arriverais à coucher avec moi si y’a pas de thune à la clé ? Ou c’est dead parce que tu te forçais pour faire ton job ? » Non pas qu’il désire remettre le couvert dans l’immédiat - enfin avec Eli on est en droit de douter – mais ça titille sa curiosité de savoir si Joakim a vraiment été attiré par lui ou s’il n’exerçait simplement que son métier. C’est son amour propre et son ego qui sont en jeu actuellement.
« Ah ouais, être en couple en même temps ça doit être ultra chaud. Y’avait pas de jalousie ? » Elijah n’a été en couple qu’une seule fois dans sa vie et si Nora était allée voir ailleurs à cette époque, il n’aurait absolument pas apprécié. Alors savoir que sa moitié vend son corps pour survivre ? Inconcevable, de son point de vue. Quand la question lui est retournée, il s’enfonce un peu plus dans son canapé. La relation de couple, vaste sujet que voilà. « Ça m’est arrivé qu’une seule fois mais ça remonte à loin, ça fait plus de dix ans. J’suis tellement attaché à ma liberté que j’me vois pas m’enchainer avec quelqu’un. » Surtout quand le risque d’abandon est trop grand au final. Il l’a déjà vécu deux fois dans sa vie. Deux fois de trop. « Je préfère faire c’que je veux quand je veux et pas devoir rendre des comptes à qui que ce soit. Certains ont pour objectif de se marier et d’avoir des mioches, c’est clairement pas mon but. Je prends juste la vie comme elle vient sans me poser de question. A quoi bon se prendre la tête ? » Mieux vaut profiter de tous les petits plaisirs de la vie avant qu’il ne soit trop tard. « Etre en couple ça n’amène que des emmerdes. Et de la déception. » Légèrement amer, il amène son joint à ses lèvres. A l’époque, il pensait vivre l’éloignement de Nora sans problème. Mais gérer la distance s’est révélé plus compliqué que prévu et il a préféré tout arrêter avant de se rendre malade. Une de perdue, dix de retrouvées comme on dit. C’était totalement vrai pour Eli. « Enfin. Et tes proches alors ? Ils savent ce que tu fais dans la vie ou c’est un secret d’état ? » Et s’ils le savent, comment prennent-ils la chose ? C’est pas forcément le genre de nouvelle qui réjouit la famille généralement. Ça lui ferait foutrement bizarre si son frère ou sa sœur faisait le trottoir pour survivre. Pas sûr qu’il accepte la chose d’ailleurs.
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« Peut-être. Jamais je m’abaisserais à lécher le cul de qui que ce soit. » un soupire amusé s'échappe de ses narines et secoue son torse "C'est presque ironique de me dire ça à moi" étant donné que lui doit s'abaisser à le faire carrément au sens propre. Enfin Extasy. Cette autre personnalité qu'il s'est construit ça lui permet de garder sa fierté intact. C'est sûrement très chelou pour toutes les personnes à qui il en parle, Elijah compris, mais ça l'aide réellement. C'est pas comme si rien ne l'atteignait à travers Exta mais ça lui permet quand même de dissocier les choses. Probablement que sans ça il serait totalement détruit émotionnellement et psychologiquement. Il n'aurait plus aucune estime de lui même. Déjà qu'elle ne vole pas très haut. Il ne s'attendait pas à ce que le géant s'intéresse à ce point à lui, Joakim. A comment il a pu tomber la dedans. En général les gens s'en foutent, ils se contentent de juger le choix sans savoir comment il en est arrivé à le faire. Il ne leur en veut pas. Il sait qu'il aurait pu trouver d'autres options. Quelques part c'était peut-être vrai qu'il avait choisi la facilité. La facilité pour l'argent et pourtant, c'était bien loin d'être un job facile. « Moi non plus j’ai pas de diplôme. » sourcil arqué il le regarde à nouveau "Ah ouais ?" y'avait encore des jobs qui ne demandaient pas nécessairement un diplôme ? Genre le diplôme minimum ? "Tu dois être un sacré beau parleur alors, t'arrives à hypnotiser tes employeurs" y'a des chances que ça soit ça en vrai, il est convainquant quand il veut un job. Sinon il en aurait probablement pas trouvé autant sans avoir de diplôme. « C’était la merde chez toi pour que tu veuilles te tirer aussi vite ? » lentement il bascule sa tête en arrière pour l'appuyer contre le dossier "Ouais.. mon père est un connard et ma mère avait tendance à se rappeler de mon existence que quand il n'était plus la et qu'elle avait besoin de l'affection d'une autre personne" le reste du temps elle ne voyait que lui et malgré les engueulades constantes elle le suppliait de rester dès qu'il menaçait de partir. Ce bouffon avait probablement une double vie, en tout cas il n'a aucun doute sur le fait qu'il se tapait d'autres femmes. Surtout pendant son enfance ou il était encore bien plus absent que son adolescence. « Arrête, j’suis sûr que t’as des talents cachés ! Moi je sais toucher le bout de mon nez avec ma langue, regarde. » il étouffe un rire dans sa gorge et ne peut s'empêcher de relever la tête pour le regarder faire « Bon, ça ne m’ouvrira aucune porte, mais ça reste un talent ! » un éclat de rire non retenu cette fois ci "Je savais que t'étais doué de ta langue mais à ce point j'avoue je suis impressionné ! Essaye au cirque la prochaine fois que tu perds ton job, on sait jamais, ce talent pourrait être apprécié !" mais est ce qu'il en a réellement lui ? Franchement il ne voit pas « Te fous pas de ma gueule. » avec la façon dont il galère à s'expliquer ? "J'vais me gêner tien" maintenant qu'il n'est plus obligé à rien ça serait con de s'en retenir. Mais il a tout de même compris ce qu'il voulait dire et il comprend également qu'il se pose la question alors il prend quand même la peine de répondre « En fait, ça te nique ton plaisir personnel, non ? » heumm « Ça doit faire bizarre quand même. » il parle bien de quand il baise en dehors du travail c'est ça ? « Par exemple ! T’arriverais à coucher avec moi si y’a pas de thune à la clé ? Ou c’est dead parce que tu te forçais pour faire ton job ? » oh merde la question piège. Il prend une grande inspiration en se réhaussant dans le canapé et expire lentement "Je couche avec mes clients qu'ils me plaisent ou non, donc forcément ça arrive qu'il y en ai qui me plaise et que je prenne du plaisir aussi" il hausse les épaules avant de reprendre "En dehors du boulot je couche qu'avec des personnes qui me plaisent et je ne me contente pas de faire ce que eux ils veulent, je pense aussi un peu plus à mon plaisir personnel." ça permet au moins de différentier un peu les deux. "Et pour répondre à ta question, oui je te trouve attirant. Y'a pas beaucoup de personnes qui ne doivent pas te trouver attirant. Quant à coucher avec toi autrement que pour de l'argent pour le coup c'est une question d'envie et d'excitation du moment. Autrement dit.." il hausse une épaule "Ca pourrait arriver oui" la simple différence c'est qu'il ne lui suffis plus de juste demander et que le fait d'être beau n'est pas suffisant. Il doit susciter l'envie en lui. Donc ça peut se produire comme ça ne peut jamais arriver s'il n'y a jamais de flirt. Il n'a pas la bite qui se lève à chaque fois qu'il pose ses yeux sur une belle gueule. « Ah ouais, être en couple en même temps ça doit être ultra chaud. Y’avait pas de jalousie ? » il raisonne ironique ce léger rire cette fois ci "Même s'ils ont essayé de dissocier mon job de ma vie privé y'avait de la jalousie si" donc oui, c'est compliqué. Il évite de compliquer maintenant. Au moins en étant célibataire il n'a pas à se soucier de ce que pense la personne avec qui il est, parce que c'est réellement épuisant. Idéalement il aimerait partager sa vie avec quelqu'un capable de faire la part des choses mais plus le temps passe et plus ça le conforte dans l'idée que ça n'est qu'un idéal stupide et irréalisable. « Ça m’est arrivé qu’une seule fois mais ça remonte à loin, ça fait plus de dix ans. J’suis tellement attaché à ma liberté que j’me vois pas m’enchainer avec quelqu’un. » enchainé. Ce mot le fait sourire, les yeux perdus dans le vide face à lui « Je préfère faire c’que je veux quand je veux et pas devoir rendre des comptes à qui que ce soit. Certains ont pour objectif de se marier et d’avoir des mioches, c’est clairement pas mon but. Je prends juste la vie comme elle vient sans me poser de question. A quoi bon se prendre la tête ? Etre en couple ça n’amène que des emmerdes. Et de la déception. » Ca sent le vécu. Mais il comprend chacun de ses mots, vraiment "C'est vrai à quoi bon ? Ca sert à rien de se prendre la tête. C'est une perte de temps et d'énergie" ça n'apporte rien après tout non ? Si on est obligé de se prendre la tête c'est que ça ne fonctionne pas alors pourquoi s'investir d'avantage quand au final on ne va faire qu'y perdre à chaque niveau. Autant profiter, il a raison. A moins qu'il trouve quelqu'un avec qui il n'a aucun besoin de se prendre la tête mais ce genre de personne on ne les trouve pas en claquant des doigts. « Enfin. Et tes proches alors ? Ils savent ce que tu fais dans la vie ou c’est un secret d’état ? » il se tourne un peu pour se caler sur le côté, tourné vers Elijah "Au début j'ai essayé de le cacher mais ça fait longtemps que c'est plus un secret d'état. Je le cris pas sur tout les toits non plus parce que les gens ont les oreilles trop fragiles pour entendre parler de ça en général, mais mes proches sont au courant, j'en ai pas honte, ça me permet de gagner ma vie" et il gagne mieux sa vie que certains donc quelque part il n'a pas non plus à se plaindre. Il l'a choisi cette vie. "Et par proches je parle pas de ma famille, j'ai plus de contact avec eux et je me fous bien des avis des autres, s'ils ne sont pas capables d'accepter ça alors tant pis pour eux" parce que quand on lui pose la question, à savoir quel job il fait, il ne ment pas. Ces amis sont restés ses amis seulement parce qu'ils n'ont pas fuit. Ca veut pas dire qu'ils approuvent non plus mais il ne leur demande pas leur approbation de toute façon. Il fait ce qu'il veut. "Tu vas me faire dormir sur le canapé du coup ?" il s'en contentera, après tout c'est lui qu'a débarqué sans prévenir. De sa main il appuie sur le coussin à côté de ses fesses comme pour tester son confort. En vrai il est bien dans ce canap, malgré ses blessures il devrait pas trop mal dormir.
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Âge : 30 ans (21/06/90)
Situation financière : Pas terrible, il flambe le peu qu'il a et il taxe à droite à gauche
Situation amoureuse : Célibataire, amoureux de sa liberté
Orientation sexuelle : Bisexuel
Habitation : Appart 15 à Dupont Circle
Emploi/études : L'art d'enchainer les petits boulots sans les garder bien longtemps, il est actuellement barman au Manhole
Multicomptes : Sinéad Sörvik (Katheryn Winnick), Maeva Espinosa (Jenna Ortega) & Mateo Redfield (Travis Fimmel)
Rps en cours :
Nora(2) ✘ Sorën ✘ Léo(2) ✘ Nora(3) ✘ Jesabel ✘ Kara(2) ✘ Aedan(2) ✘ Keoni ✘ Emily
Terminés : Elvyra ✘ Léo(1) ✘ Kara(1) ✘ Nora(1) ✘ Joakim ✘ Aedan(1)
Abandonnés : Haley ✘ Autumn ✘ Elliott
Joakim & Elijah
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Elijah n’est pas parvenu à obtenir son diplôme à la fin du secondaire, c’est un fait. Véritable fainéant, bon à rien à l’école, il n’a jamais fourni aucun effort pour ses études. Le lycée n’était qu’une distraction, du moins tout ce qu’il se passait en dehors des cours. Il n’a jamais fait partie de l’élite ou des élèves les plus assidus. Il était plutôt du genre élément perturbateur assis au fond de la classe, prêt à tout pour amuser la galerie. Alors quand on le connait et qu’on sait quel genre de monstre il était dans sa jeunesse, ce n’est pas très étonnant d’apprendre qu’il n’a aucun diplôme. « Beau parleur, ouais j’ai la de la tchatche c’est vrai. Mais j’y vais au talent. Ça passe ou ça casse, au fond je m’en fous. J’ai commencé par livrer des journaux, à part savoir faire du vélo, le mec demandait rien de particulier. Après, j’ai fait la plonge dans un resto de merde. Là aussi, t’as pas besoin de savoir faire grand-chose. Tu passes ton temps à faire la vaisselle et clairement j’ai même pas tenu un mois entier tellement ça me faisait chier. Puis à force d’enchainer les boulots de merde, tu finis par avoir de l’expérience et ça leur suffit. » Et puis, Elijah est plutôt à l’aise à l’oral, il sait se vendre. Son culot marque souvent pas mal de points mine de rien.
Quant à l’histoire familiale de Joakim, Eli ne peut pas vraiment se positionner pour dire qu’il compatie. En dehors de sa mère biologique qu’il n’a jamais connu, tout comme sa mère adoptive qui est décédée peu de temps après son adoption, il n’a jamais eu de réel problème avec son père. A vrai dire, c’est lui qui en causait à sa famille dans sa jeunesse. « Ah ouais. Je vois. » Non, il ne voit pas vraiment, c’est juste une façon de parler. Enfin, aucun des deux ne s’attarde vraiment sur le sujet et c’est un autre plus léger qui est abordé. Celui des talents cachés. Celui d’Eli est ridicule mais il a au moins le mérite d’être amusant. A son tour, le barman éclate de rire. « J’y penserai la prochaine fois que je me ferai virer. Peut-être que je deviendrai célèbre avec un don pareil. » Il y a peu de chance mais la plaisanterie vaut le coup.
Intéressé par le sujet qui suit, puisqu’il le concerne quand même un peu, il écoute avec attention les paroles de J. Coucher pour le plaisir c’est une chose, mais lorsqu’il s’agit aussi de son travail, n’est-ce pas difficile de faire la part des choses ? Il a conscience que sa question peut déstabiliser, pourtant son ego est en jeu alors c’est forcément important à ses yeux. Il tourne un peu autour du pot et la partie qui l’intéresse réellement tarde à arriver. Est-ce qu’il essaye de gagner du temps ? De réfléchir à la façon de ne pas le vexer ? Tout vient à point à qui sait attendre et la réponse tant attendue arrive. Oui, il le trouve attirant. Oui, il pourrait se laisser tenter si l’occasion se présente. Fier, un sourire se dessine sur le visage d’Elijah. Flatter son ego, c’est tout ce qu’il aime. « C’est bon à savoir. » Satisfait de sa réponse, il amène son joint à ses lèvres. « Je vais pas te mentir, ça m’aurait un peu vexé de savoir que tu t’étais forcé pour moi. » Mais ce n’est pas le cas, alors l’honneur est sauf. « Enfin comme tout le monde j’imagine. » Fort ego ou non d’ailleurs, ça reste un sujet qu’il faut prendre avec quelques pincettes.
La conversation suit son cours et divers sujets sont abordés jusqu’à ce que vienne celui concernant l’avis des proches de Joakim sur son travail. Ce n’est pas un métier anodin alors ça peut déchirer certaines familles. Enfin, vu l’état de la sienne, il pense davantage à la réaction de ses proches qu’à sa famille au sens propre du terme. « Je vois. C’est dans ce genre de moment que tu vois qui sont tes vrais potes. Ceux qui te tournent le dos, bah tant pis pour eux. Tu vis ta vie et t’emmerdes le monde entier. » S’ils ne sont pas contents, c’est la même chose. Se préoccuper du regard des autres n’est qu’une perte de temps et d’énergie. La question que Joakim finit par lui poser lui fait hausser les sourcils. Avec tout ça, il en a presque oublié la raison de sa visite nocturne. « Mon canapé n’est pas hyper confortable pour dormir, tu finis par avoir mal au dos au bout d’un moment. Crois-moi j’en ai déjà fait l’expérience. J’ai toujours de la place dans mon lit si tu veux, il est suffisamment grand pour deux et tu seras mieux installé. Enfin, c'est toi qui vois. » Pas d’arrière pensée, ni quoi que ce soit qui peut prêter à un potentiel sous-entendu. Malgré les apparences et sa réputation, il est capable de partager son lit sans qu’il ne se passe quoi que ce soit. Il hausse les épaules et se redresse pour s’asseoir, posant le mégot dans le cendrier sur sa table. « Ça va mieux d’ailleurs ? T’as besoin de glace ou de j’sais pas quoi pour soulager la douleur ? » Ou de n’importe quoi, il ne sait pas, il n’est pas médecin. « T’es fatigué, tu veux te coucher ? » Parce qu’il est déjà tard, mine de rien. Peut-être est-il épuisé de sa journée ?
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Don't know why
La question d'Elijah ne le surprend pas vraiment venant de lui même si elle est embarrassante. Enfin, ça l'aurait été s'il ne l'avait effectivement pas trouvé attirant. Quelle idée de poser une telle question. Faut être sûr de soit ou ne pas se vexer. Mais tout va bien pour lui au final il se retrouve plutôt flatté. Il s'estime juste heureux que ses autres clients ne lui posent pas tous la question. De toute façon si ça arrive c'est Exta qui répond et non plus. Donc la réponse est bien souvent différente. « C’est bon à savoir. » vu son sourire il est satisfait oui. Normal. C'est sur que dans un cas de relation sexuelle du moment où t'as couché avec la personne tu sais que tu lui plait. Enfin la grande majorité du temps quand même à part cas spéciaux. Mais dans un cas où t'achètes la relation sexuelle sans que l'avis de la personne et son attirance ne rentre en compte forcément y'a de quoi se poser la question. « Je vais pas te mentir, ça m’aurait un peu vexé de savoir que tu t’étais forcé pour moi. Enfin comme tout le monde j’imagine. » bah oui forcément, mais il en aurait pas été responsable pour le coup. "A part quelques clients qui ne se font pas probablement pas d'illusions la plus part pensent qu'ils me plaisent. C'est mon job de les faire se sentir attirant. Ils plaisent à Exta, tous. Si je devais coucher qu'avec ceux qui me plaisent à moi j'aurais pas beaucoup de clients" mais en même temps s'ils ne faisait que ce qui lui faisait plaisir ça ne serait plus vraiment un boulot. Prendre du plaisir dans son job c'est possible mais de la à en prendre tout le temps il en est loin, très loin. Il s'y accommode, et ça depuis longtemps. Mais c'est aussi une des raisons du pourquoi il ne veut pas faire son job avec des amis à lui. Avec des personnes qui le connaissent en tant que Joakim. Au delà du fait qu'il a sa fierté il n'a pas envie de devoir les vexer s'ils viennent à poser la même question gênante qu'Elijah. Mais ça n'est encore jamais arrivé qu'un de ses proches veuille le payer pour coucher. Parce que oui ils sont au courant, ceux qui sont plus que de simples connaissances. Faut dire que le sujet du "qu'est ce que tu fais dans la vie" arrive souvent assez rapidement dans les conversations. Et que le "Je suce des queues pour de l'argent" est parfois délicat à placer lors d'une première rencontre. Mais... il l'a déjà fait. « Je vois. C’est dans ce genre de moment que tu vois qui sont tes vrais potes. Ceux qui te tournent le dos, bah tant pis pour eux. Tu vis ta vie et t’emmerdes le monde entier. » il hoche la tête "Le tris naturel" clairement ceux à qui ça ne convient pas il n'en a rien à foutre ça n'est pas son problème. Il na demande à personne de changer son job pour lui alors il n'accepte pas que qui que ce soit le fasse pour lui. Que ça soit un job particulier ou non. « Mon canapé n’est pas hyper confortable pour dormir, tu finis par avoir mal au dos au bout d’un moment. Crois-moi j’en ai déjà fait l’expérience. J’ai toujours de la place dans mon lit si tu veux, il est suffisamment grand pour deux et tu seras mieux installé. Enfin, c'est toi qui vois. » ah ben franchement s'il a le choix alors celui ci est vite fait ! "Okay dans ce cas je squatte ton lit !" Si ça peut lui éviter de se faire mal au dot en plus des douleurs qu'il a déjà un peu partout dans le corps « Ça va mieux d’ailleurs ? T’as besoin de glace ou de j’sais pas quoi pour soulager la douleur ? » ses yeux dérivent sur le chiffon remplis de glace qu'il a utilisé un peu plus tôt et qui est resté posé sur la table. "Nan ça ira j'pense pas que ça suffira" ou en tout cas il ne pense pas que ça puisse faire plus que ce que ça a déjà fait. "Ca va mieux, enfin je pense, ça va quoi" enfin, oui, il sent toujours des douleurs mais rien d'insurmontable non plus. « T’es fatigué, tu veux te coucher ? » il relève la tête vers lui, déjà debout "Ouais, bonne idée ! En plus avec le joint je crois que ça a fini de m'achever" il se lève à son tour "Je connais le chemin du coup je me permet de passer devant" sourire qui étend ses lèvres, légèrement taquin. Ca va lui faire du bien de dormir, lui qu'est tout cassé de partout.
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