Are you kidding me ? || Elijah

Gabriella une amie d’Elena qui était également devenue la tienne par la même occasion t’avait proposé il y a quelques jours un petit café pour discuter. Même si ça te faisait plaisir de voir ton amie, tu savais que ce rendez-vous n’était pas dans le seul but de prendre un peu de tes nouvelles… tu étais persuadé qu’Elena était allée tout lui raconter à propos de votre dispute de début du mois. Mais contrairement à tes attentes cette discussion ne s’était pas révélée si désagréable que cela. Gabriella avait essayé de t’expliquer son point de vue de femme mariée et maman épanouie, t’avait donné son avis sur la situation et t’avait apporté les conseils qu’elle pouvait. Tout ce qu’elle avait pu te dire durant ce petit rendez-vous t’était resté en tête pendant plusieurs jours et tu avais bien cogité dessus. Depuis que vous vous étiez disputé avec Elena, début Janvier, l’ambiance était assez glaciale à l’appartement. Bien que vous dormiez encore ensemble, vous ne partagiez que très peu d’activité et passiez bien plus que temps qu’à l’accoutumé à vos travails respectifs ou en tout cas en dehors du domicile. Dans ton cas, en dehors du temps passé à la caserne, tu t’étais surtout tourné vers le sport pour évacuer tout ce stress que généré cette situation. Près d’une semaine après ta conversation avec ton amie, tu avais finalement pris une décision pour mettre fin à tout ceci, qui te pesait réellement et te faisait plus de mal qu’autre chose : tu allais la demander en fiançailles. Tu ne faisais pas ça seulement parce que tu en étais contraint suite à votre dispute, non… Tu avais réfléchi, pris en compte tout ce que t’avais dit Gaby et avais pris conscience que tu étais réellement amoureux de cette femme. Tu n’avais pas envie de faire ta vie avec une autre femme, c’était elle qui comptait à tes yeux, pas une autre. Alors tu étais partie écumer les bijouteries à la recherche de la bague de fiançailles parfaite à tes yeux. Tu te sentais fin prêt à franchir le pas. Mais malheureusement, tout ne se passa pas comme prévu. Sur le chemin du retour de la bijouterie, alors que tu étais arrêté à un feu rouge, ton regard se posa sur un couple sortant d’un hôtel et s’embrassant. Tu étais en train de songer que tu avais hâte de retrouver cette insouciance avec Elena quand tu réalisas qu’en fait c’était elle que tu observais à cet instant. Elle ! Ton Elena… embrassant un autre homme ! Tu n’eus malheureusement pas le temps de t’attarder davantage, te faisant rappeler à l’ordre par les automobilistes derrière toi qui menaçaient de te bousculer si tu ne franchissais pas ce foutu feu qui était depuis passé au vert.

Depuis ce jour, tu avais caché la bague à un endroit où Elena n’irait pas la chercher et avais décidé de faire comme si de rien n’était. Tu étais en réalité très profondément blessé, déçu également qu’elle puisse te faire ça, mais tu n’étais pas prêt à la confronter directement. Tu voulais d’autres preuves qu’elle te trompait. Tu voulais savoir si c’était tout récent ou si cela faisait déjà un moment qu’elle se payait ta tête. Tu avais besoin d’en savoir plus avant de… tu ne savais même pas toi-même. Fallait-il que tu la quittes ? Que tu te battes pour la récupérer ? Tu étais perdu. Perdu tu l’étais aussi actuellement, mais cette fois-ci dans tes pensées, alors que tu revenais de l’épicerie du quartier. L’ambiance étant loin d’être revenue à la normale à l’appartement après cet épisode, on ne peut pas vraiment dire que vous vous concertiez sur ce qu’il fallait acheter, alors forcément il manquait parfois des trucs. Tu avais donc choisi d’aller prendre l’air et acheter les quelques petites choses qui vous étiez nécessaires. Ton regard était perdu dans le vague jusqu’à ce qu’il soit attiré par une scène devant le bar The Dirty Goose. Un homme en train de semble-t-il draguer une femme. Quoi de plus normal devant un bar ? Sauf que l’homme en question ne t’était pas inconnu. Il s’agissait d’Elijah. Tu t’arrêtas net dans ton élan, manquant te faire rentrer dedans par le passant derrière toi qui était concentré sur son smartphone et qui lâcha un juron en t’évitant à la dernière seconde. Il n’y avait pas de doute, c’était Elijah qui se trouvait là, clope au bec, face à une nana qu’il draguait ouvertement. Si ce genre de comportement de sa part n’avait rien d’étonnant et ne t’avait jamais dérangé auparavant, tu avais depuis appris pas mal de choses qui avait changé la donne. En effet, en plus d’avoir laissé sous-entendre qu’il pourrait s’intéresser à ta petite sœur, Haley, tu avais découvert entre temps qu’il était l’ex de Nora, ta meilleure amie d’enfance. Mais pas n’importe quel ex… celui qui l’avait largué sans une explication par téléphone il y a plusieurs années alors qu’elle avait quitté Washington pour New-York quelques temps plus tôt. Cela lui avait fait beaucoup de mal et tu savais qu’elle ne s’en était jamais vraiment remise. Si tout ceci aurait pu être de l’histoire ancienne, Nora t’avait appris il y a quelques semaines de ça qu’ils s’étaient recroisés et avaient semble-t-il prévu de se revoir. Elle était toujours amoureuse de lui après tant d’années, c’était certain. Tu l’avais mis en garde, mais tu savais que tu ne pouvais pas l’empêcher d’aller contre ses sentiments. Par contre tu pouvais continuer de veiller sur elle, en commençant par traverser cette rue pour dire le fond de ta pensée à ton ami, comme tu avais déjà commencé à le faire par SMS quelques semaines auparavant. En réalité tu n’avais pas à te mêler de ça, mais tu ne pouvais pas t’en empêcher. Imaginer que Nora puisse passer par là et tomber sur cette scène te rendait malade. Car tu savais que ça lui déchirerait le cœur de voir que l’homme qu’elle a aimé et qu’elle aime toujours n’avait finalement pas changé, qu’il n’était pas digne de confiance. Arrivant dans le dos du brun, tu lui tapotas sur l’épaule pour attirer son attention. A la seconde où il se retourna, tu laissas le flot de tes pensées franchir tes lèvres. « Non mais t’es sérieux Elijah ?! Tu te fou vraiment de la gueule de qui ? T’as une nana superbe qui complétement amoureuse de toi, et toi t’es là, en train d’en draguer une autre ? T’as vraiment aucun honneur mec ! ». C’était gratuit, sans contexte mais ton caractère sang-chaud mêlé à la situation actuelle que tu vivais ne te donner aucune maîtrise sur ta colère.

« T’es super sérieux là ? De quoi je me mêle ?? ». C’est vrai ça Léo, de quoi tu te mêles d’abord ? N’essayerais-tu pas juste de faire chier ton pote pour ne pas penser à tes propres problèmes ? Ce pote à qui tu étais en train de reprocher son infidélité alors que trois ans en arrière vous faisiez encore des concours de celui qui draguerait le plus de nana en soirée ensemble. Cela ne t’avait pourtant pas dérangé pendant toutes ces années qu’il se comporte ainsi. Cela t’avait même fait plaisir de trouver un pote qui était sur la même longueur d’onde que toi en ce qui concerne le plaisir charnel et la fête. Alors qu’est-ce qui avait changé depuis ? Si tu t’étais mis en couple de ton côté, lui n’avait jamais fait promesse de se ranger. Alors pourquoi tu le faisais chier avec ça ? Qu’avait-il fait de particulier pour que tu l’agresses sans raison apparente. Elijah faisait l’innocent, comme s’il ne savait pas où était le problème. Il y a quelques semaines, tu avais découvert que ton pote était en fait l’ex de ta meilleure amie d’enfance, celui qui l’avait largué sans donner d’explications, celui lui avait brisé le cœur. Quand tu l’avais appris, tu t’en étais déjà pris à lui. Pas physiquement, comme ici, mais par SMS. Bien sûr Eli n’avait pas apprécié que tu l’attaques comme ça. Et en y réfléchissant bien, c’était normal. Déjà parce que cela ne regardait pas, mais en plus de cela, c’était une histoire du passé. Enfin… pas tant que ça. Par la même occasion, tu avais découvert que Nora avait recroisé Elijah depuis son retour à Washington, et bien entendu, elle était retombée sous son charme, presque instantanément, comme l’adolescente qu’elle était à l’époque. Et c’est ça qui te faisait peur. Tu avais beau apprécié Elijah en tant que pote, tu savais qu’il n’était pas un homme recommandable pour des filles comme Nora. Tu connaissais son positionnement sur la notion de couple, d’attache, de responsabilités… ça le faisait déjà assez chier que tu aies abandonné toute cette philosophie de vie pour te mettre avec Elena. Tu doutais donc fortement qu’il changerait de comportement en retrouvant Nora. Même si tu ne connaissais pas les sentiments qu’il avait pu avoir pour elle à l’époque, ni ceux qu’il pouvait avoir pour elle à l’heure actuelle, tu ne te faisais d’illusion. Tu aurais aimé pouvoir raisonner ta meilleure amie, lui faire entendre qu’elle se faisait du mal en retournant voir Elijah, mais le cœur a ses raisons, que la raison ignore. C’était donc ton pote que tu faisais maintenant chier, comme si tu pouvais le faire changer. Ce regard noir qu’il te lançait à mesure qu’il continuait à te gueuler dessus ne te faisait pas peur. Au contraire, tu soutenais sans mal son regard. Tu semblais à cet instant chercher la confrontation. Faisais-tu finalement vraiment tout ça uniquement pour Nora ? Après tout elle était une grande fille, tu l’avais prévenu, si elle ne voulait pas t’écouter, tu ne pouvais pas faire grand-chose de plus pour elle, à part la soutenir quand elle se rendrait compte que tu avais raison. Ce n’était pas en accablant Elijah sur un comportement qu’il avait toujours eu que tu allais arranger les choses. Bien au contraire. Quand il te repoussa, tu le laissais faire, les poings serrés. Ses paroles tu les encaissais, mais ta colère montait à mesure qu’il parlait. Tu ne répondais pas. Tu le laissais lâcher toute sa fureur. Quand il t’attrapa par le col, tu t’attendais presque à qu’il soit le premier à frapper, le premier à lever la main sur l’autre. Car finalement c’était peut-être ça que tu cherchais ? Cette scène qui t’avait fait traverser la rue pour venir l’agresser verbalement, ce n’était pas juste à Nora qu’elle te faisait penser. Elle te renvoyait surtout à la scène qui t’avait brisé le cœur quelques jours plutôt… celle de ta moitié qui en embrassait un autre. Était-ce vraiment à Elijah que t’en prenait à cet instant ? Quand il te dit que t’occuper de ton cul et de ta femme, c’était la goutte de trop. Alors qu’il te repoussait une énième fois tu avanças en furie et vint écraser ton poing en plein dans sa figure. « De toutes façons tu n’en jamais rien eu à faire ! Comme si tu étais dénudé d’empathie ? Comme si tu étais incapable de comprendre ce que ça fait de se sentir trahi. ». C’était vraiment toujours de Nora et lui que tu parlais à cet instant ? Non seulement, tu répondais totalement à côté de la plaque, comme si tu n’avais pas écouté le moindre mot de ce qu’il avait pu dire, mais en plus tu semblais clairement transposer la scène à ta propre situation. Quand ton second poing vint rencontrer son ventre, ce n’est pas à Elijah que tu t’en prenais, mais à cet homme que tu avais vu avec Elena. « Ca t’amuse de faire souffrir les autres ?! C’est facile avec les meufs comme ça,… », tu montrais d’un geste nonchalant derrière lui, mais la femme qu’il draguait quelques minutes plutôt était déjà partie, «… tu ne prends pas beaucoup de risque, puisque tout ce qu’elles cherchent c’est justement de t’avoir dans leur lit. Mais elles ne sont pas toutes comme ça ! Certaines s’attachent, certaines te montrent des sentiments différents et… et elles te blessent. ». Ta voix s’était brisée sur les derniers mots. Ta colère avait laissé place à la douleur. Tu ne faisais clairement plus allusion à Elijah et Nora… tu faisais référence à Elena et toi, et tes paroles n’avaient donc plus aucun sens.

Quand on ouvre son cœur à l’autre, il est dur de se sentir trahi du jour au lendemain. Toi le coureur de jupons, le pompier qui profitait du cliché du métier pour draguer maintes et maintes nanas sans aucun complexe, tu avais fini par laisser parler ton cœur. Tu l’avais offert à cette belle brune que t’avait présenté ta collègue de travail, Savannah. Tu avais fait une croix sur tes conquêtes pour lui réserver l’exclusivité de tes nuits. Tu avais mis toute ta confiance en elle. Tu avais cru à votre histoire. Et si tu n’étais pas capable de te projeter avec une bague au doigt ou un bébé dans les bras, tu n’en avais pas moins cru pour votre amour pourrait durer toute une vie. Alors forcément, c’était ton cœur qui s’était brisé en mille morceaux qui tu l’avais vu, elle, cette femme qui t’avait fait perdre la tête, embrasser un autre que toi. Jamais tu ne l’aurais pensé capable d’une chose pareille. Jamais tu ne t’étais imaginé qu’elle puisse ressentir le besoin d’aller voir ailleurs. Cette trahison tu ne l’avais pas vu venir, et elle avait littéralement mis tes nerfs à rude épreuve. De nature sang chaud, tu t’étais retenu de ne pas faire un scandale le soir même. Tu avais attendu. Mais rien n’était venu. Et pourtant, tu continuais de garder le silence sur ce que tu avais vu, dans l’espoir qu’elle ose elle-même aborder le sujet, t’expliquer pourquoi elle t’avait fait cela car tu savais, au fond de toi, que si c’était toi qui abordais le sujet, tu risquais de ne jamais lui laisser l’occasion de parler. Mais toute cette rage emmagasinée au fil des jours qui passaient, sans réponse, n’était clairement pas une bonne chose. À tout moment tu risquais d’exploser, de faire sauter la soupape de sécurité qui te retenait de crier ta colère, ta tristesse.
Si tu avais craint que ce moment arrive un jour au boulot ou face à Elena, il n’en était rien. C’était finalement la vue de ton ami draguant une autre femme que ta meilleure amie qui avait eu raison de ton self-control. A tort ou à raison, tu n’avais pas hésité à traverser la rue pour venir lui cracher ta haine face à son comportement. A cet instant, tu n’étais même pas capable de te rendre compte que ton comportement était totalement injustifié. Tu venais l’importuner d’une manière si agressive pour un sujet que ne te regardait absolument pas, qu’il ne fallait même pas t’étonner de réveiller bien assez vite la colère d’Elijah. Si au départ tes reproches étaient ciblés sur sa manière d’agir vis-à-vis de Nora et avaient entraîné uniquement une joute verbale et quelques bousculades, la mention d’Elena à travers la référence "ta femme" dans la bouche d’Elijah t’avait totalement vrillé. Les dernières barrières retenant ton agressivité étaient tombées à la seconde où il avait prononcé ces mots, te faisant envoyer ton poing en plein dans le visage du brun à qui tu fendis la lèvre. Accompagné de ce geste, une salve de paroles qui ne répondaient même pas à ce qu’il t’avait dit précédemment, laissant perplexe le barman. Tu profitas de cet instant de confusion pour envoyer ton second poing droit dans son ventre, le faisant reculer sous la violence du choc. Encore là, tu te mis à déblatérer des mots qui mis bout à bout avaient certes un sens, mais qui ne semblaient pas vraiment correspondre à la situation, qui semblaient même correspondre à une réalité alternative. Cette réalité, en vérité, c’était la tienne. Si ton motif d’agression avait été l’histoire qui liait Elijah à Nora, la suite de cette dispute avait finalement viré à un règlement de compte lié à ce que tu vivais actuellement et dont ton ami n’avait nullement connaissance. Il se prenait de plein fouet une rage qui ne lui était même pas destiné. Ton moment de faiblesse, quand sa voix se brisa en prononçant tes derniers mots, laissa l’occasion au barman de riposter. Tu savais pertinemment qu’il n’accepterait pas de recevoir les coups sans les rendre. Son regard parlait de lui-même, et si ton réflexe avait été de reculer d’un pas, cela n’avait pas été suffisant pour esquiver le poing de l’homme qui venait de s’abattre contre sa tempe et au coin de ton arcade sourcilière. Tu grimaças de douleur avant de subir presque aussi vite un nouveau coup, celui-ci provenant de son genou qui venait de fendre l’air pour rencontrer ton estomac. Une envie de vomir te submergea alors que tu étais plié en deux, mais ton cerveau n’eut pas le temps de te donner l’ordre de régurgiter le peu que tu avais dans le ventre. Elijah te rattrapa par le col et t’assena un dernier coup en plein dans la mâchoire, te faisant cracher un filet de sang. Tu basculas en arrière et tes pieds s’emmêlèrent, te faisant perdre l’équilibre. Tu te retrouvas au sol, complètement sonné. Œil pour œil, dent pour dent. C’est bien ce que disait la célèbre expression. Eh bien ton ami ne l’avait clairement pas pris à la légère. Te tenant des deux mains le ventre, et du sang provenant du premier coup qu’il t’avait porté coulant le long de ta joue, tu levas ton regard sur ce dernier alors qu’il pointait son index en ta direction. Il était hors de lui. Il te criait dessus, menaçant de te tuer si tu osais le toucher une nouvelle fois. Tu ne réagis pas, encore trop tiraillé par la douleur. Tu te contentas le regarder marcher comme pour calmer ses nerfs. Mais à sa voix, tu voyais bien que rien ne pourrait le calmer à cet instant. D’autant plus qu’il ne comprenait absolument pas pourquoi tu étais venu l’agresser de manière si injustifiée. Tu n’avais aucune excuse à lui servir, commençant à peine à réaliser ce que tu venais de faire. Venais-tu de ruiner plusieurs années d’amitié pour une simple histoire de cœur ? Alors que tu continuais de le regarder comme un enfant prit le fait, tu prenais petit à petit conscience de l’erreur que tu venais de commettre. C’est seulement quand il tourna les talons en te sommant d’aller te faire foutre que tu réagis. Visage déformé par la douleur engendrée par chaque mouvement, tu fis fi de tout cela pour le rattraper. Tu cris son nom mais tu sais qu’il ne retournera pas. C’est donc pleinement conscient du risque tu prenais, qu’arrivé à sa hauteur, tu posas ta main sur son épaule pour le faire se retourner. Par mesure de précaution tu mets tes mains en avant, prêt à parer le moindre coup. « Je suis désolé Elijah ! Vraiment désolé… ». Que pourrais-tu dire de plus en sachant que tu n’as aucune excuse ? « Je n’aurais jamais dû te frapper… Je… Je n’ai aucune excuse pour mon comportement. ». Tu baissas la tête, honteux d’avoir fait preuve d’autant de violence envers ton ami. « En réalité tout ça n’a rien à voir avec toi. ». Tu relevas la tête pour affronter son regard. « Cette colère, elle ne t’était pas destinée… ce n’est pas toi qui aurais dû payer pour ça. ». Tu étais bien conscient que cela n’éclairait pas plus la lanterne du barman de faire autant de mystère, mais tu devais t’assurer qu’il était prêt à t’écouter avant d’essayer de lui expliquer comment tu en étais arrivé là.