Time to play •• Haley

Haley & Elijah

Time to play

La soirée s’est révélée plutôt mouvementée et animée. Le bar était plein et il a fallu être sur tous les fronts. Ajoutons à cela quelques compliments glissés par-ci par-là, des clins d’œil appuyés et de nombreux sourires lancés à la volée et les poches finissent par être remplies de pourboires. Ça vaut le coup de charmer son monde, surtout quand il y a de l’argent à la clé. Bosser dans un bar, c’est le bon plan à ce niveau-là et Elijah n’est pas le genre à se gêner. Quand on peut lier l’utile à l’agréable, pourquoi se priver ? Voilà un mois qu’il travaille au Manhole et il n’a pas trop à se plaindre niveau salaire même s’il peine toujours à finir le mois avec sa fâcheuse tendance à dépenser sans compter. Des jobs merdiques, il en a connu des tonnes et celui-là est plutôt pas mal au final. A voir combien de temps ça va durer parce qu’avec lui, rien n’est jamais gravé dans le marbre.

L’heure de la fermeture approchant, les derniers clients finissent pas s’en aller. Maintenant que la partie la plus sympa du boulot est terminée, l’heure de la corvée a sonné ; le nettoyage des lieux. Elijah a déjà du mal à ranger son appart alors son lieu de travail ? Autant dire que ça le fatigue d’avance. Et ce soir, c’est Haley et lui qui ont été désignés pour s’occuper de cette tâche ingrate. Tout le monde est déjà parti, il ne reste plus qu’eux deux. Avec un peu de chance, il n’aura qu’à la regarder faire pendant qu’il se posterait dans un coin en faisant semblant de ranger. Pourquoi pas ? Il en profite d’ailleurs pour s’allumer une cigarette en s’appuyant contre le comptoir. Ses prunelles claires balayent la pièce pendant sa « pause bien méritée » pour finalement glisser jusqu’à la silhouette de sa collègue, non loin, qui s’affaire à nettoyer des tables. Il l’aime bien, la petite Haley. Elle est sympathique, souriante, le courant passe plutôt bien entre eux et leurs caractères sont similaires. En plus de ça, elle est plutôt canon alors forcément, il n’en faut pas beaucoup plus à Elijah pour se lancer un petit défi personnel ; le mettre dans son lit. On ne change pas les bonnes vieilles habitudes.

La voyant revenir vers lui, il se décolle lentement du comptoir et cale sa cigarette entre ses lèvres. Attrapant un verre, il le passe vite fait sous l’eau pour le rincer et récupère un torchon pour l’essuyer. Histoire de faire genre que tu bosses alors que tu n’en glandes pas une, Elijah, bel état d’esprit. Silencieux, il l’observe quelques instants, détaille rapidement sa silhouette de son regard perçant et récupère sa cigarette entre ses doigts sans lâcher ni le torchon, ni le verre. « Alors, la soirée a été bonne ou tu es tombée sur des radins ? » Question de pourboire, évidemment. Elle est jolie alors il ne doute pas qu’elle doit avoir un certain succès auprès des clients masculins notamment. « Et d'ailleurs c’est quoi ton record en une soirée ? » Faire la conversation au lieu de se bouger pour nettoyer et ranger, ça c’est un bon plan.

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Un peu – beaucoup – feignasse sur les bords, Elijah ne se foule pas trop pour aider au rangement. Il se contente de garder un verre et un torchon en main pour donner l’illusion qu’il bosse. Mais combien de temps son inaction restera cachée ? Pas très longtemps, sans doute. Disons qu’il a bien mieux à faire que de s’atteler au nettoyage et au rangement. Il a déjà du mal à s’occuper de son appartement, ce n’est pas pour se fatiguer sur son lieu de travail. Il préfère même lancer la conversation avec sa jolie collègue, voilà une activité bien plus intéressante. Surtout qu’elle est plutôt canon et il ne serait pas contre le fait de la ramener chez lui pour faire plus ample connaissance. Enfin, il n’en est pas encore là. Appuyé contre le comptoir, il observe Haley, un fin sourire greffé sur ses lèvres. La discussion s’engage et la belle blonde lui retourne bien vite la question qu'il lui a posé, le gratifiant d’un surnom qu’il lui va comme un gant. « Les deux. » Lance-t-il, fier comme un paon. Il plonge d’ailleurs sa main dans sa poche pour en sortir deux serviettes avec des numéros de téléphone inscrits dessus. « Deux là, plus un ici. » Posant le verre derrière lui, il relève sa manche pour lui montrer son poignet où un numéro y figure également. Trois numéros en une soirée, ce n’est pas si mal, non ? « Les pourboires, j’ai pas compté non plus, je dois tourner aux alentours de trente dollars peut-être ? Un truc comme ça. » Autant dire que la soirée s’est avérée payante. Dans tous les sens du terme.

Ses poches arrière contiennent pas mal de billets et de petites monnaies. Satisfait, il replie les deux serviettes en papier pour les ranger dans ses poches. Cependant, il ne récupère pas le verre propre et se contente de rester appuyer contre le bar derrière lui pour l’écouter parler de son record sur une seule soirée. « Cent dollars ! La vache, sacrée soirée ! » Il est reste presque bouche bée tant le montant est élevé. « Moi, hum… » Croisant les bras et posant un doigt sur son menton, il tente de rassembler ses souvenirs. « Ça doit faire un moment, à l’époque où j’étais serveur dans un café j’crois. Une sortie de mamies à qui je plaisais beaucoup apparemment. L’une d’elle m’a filé vingt balles d’un seul coup et pour toute la tablée j’ai dû récolter pas loin de quatre-vingts dollars. » Ah, il était tellement fier ce jour là. Surtout que ça remonte aux débuts de sa vingtaine. « C’est l’avantage de bosser dans un bar ou un café à servir à boire, tu peux obtenir quelques extras. J’avais zéro pourboire quand je bossais dans une supérette, la misère. » Pour tout dire, il n’a pas supporté ce job très longtemps. Au bout de deux semaines, il était déjà parti. Ranger les rayons et se faire traiter comme un chien, ça va bien cinq minutes. « Dis-moi Haley, t’as toujours voulu bosser dans un bar où t’as fait autre chose avant ça ? » Etant donné qu’elle est ici depuis plusieurs années, aux dernières nouvelles, a-t-elle expérimenté d’autres métiers avant ça ?

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Laquelle tu vas rappeler, Elijah ? C’est une très bonne question. Collectionner les numéros de téléphone, c’est une chose. Contacter les personnes par la suite, c’en est une autre. La séduction c’est amusant sur le moment et parfois c’est uniquement pour récolter un peu de pourboire. Toutes ne l’intéressent pas forcément. Dans le cas où il ne donne pas suite, il peut tout à fait prétexter avoir perdu le numéro, ça passe plutôt bien. Et si jamais elles désirent plus qu’une simple nuit ou si elles recherchent une relation durable, il fuit bien rapidement. Ce qui arrive plutôt rarement en réalité. Dans ces conditions, rares sont les femmes – ou les hommes – qui désirent autre chose que passer un peu de bon temps. « J’en sais rien, j’ai pas encore décidé. » Une, deux, les trois ? Ou peut-être aucune. Il a bien le temps de prendre une décision, rien ne presse.

Le temps qu’elle raconte ses anecdotes passées, Elijah lâche tout ce qu’il a dans les mains pour simplement s’appuyer contre le bar. A la remarque de sa collègue et du clin d’œil qui l’accompagne, il ne peut s’empêcher de sourire légèrement. « C’est vrai, une jolie fille et la plupart d’entre nous perdent leurs moyens et lâchent tout leur pognon. Alors avec l’alcool en plus, c’est jackpot. » Un rire léger glisse entre ses lèvres face à cette vérité indéniable. Lui-même aurait lâché un bon pourboire pour Haley. « T’as trouvé le bon plan en fait. » En bossant en tant que barmaid en étant aussi jolie et attirante. Elle sait visiblement jouer de ses charmes et mettre ses atouts en avant, et ça paye. L’échange d’anecdotes terminé, Haley vient s’installer sur le comptoir à ses côtés. Tiens donc, le rangement va super bien avancer avec deux inactifs. A ce rythme-là, ils en seront encore au même point au petit matin. Pourtant, Elijah ne se bouge pas pour remédier à ça. Les mains libres de toute tâche ingrate, il peut fumer tranquillement.

La cigarette entre les lèvres et la tête tournée vers la blonde, il l’écoute attentivement. « Déjà, je suis assez admiratif de constater que tu fais ça depuis plusieurs années. Franchement respect. » Il hoche la tête en laissant des volutes de fumée s’envoler. « J’dis pas ça parce que c’est un métier de merde ou quoi, c’est un job comme un autre. Mais c’est surtout pour une question de durée. Perso, j’suis incapable de garder un taf aussi longtemps. Je finis toujours par m’embrouiller avec mes patrons ou par faire une connerie. » Voilà ce qu’il se passe quand on est un grand gamin immature et qu’on a un souci avec l’autorité. « Du coup, j’ai enchainé pas mal de boulots. J’ai quasiment tout fait. Serveur dans un café, employé d’une supérette, d’un magasin de musique, de vêtements, livreur de journaux et de pizza, plongeur dans un resto, j’ai dû passer par tous les fast-foods aussi… Bref j’suis un peu un touche à tout. » Ah ça, des casquettes, il en a eu des tonnes. « L’avantage, c’est que je m’y connais dans pas mal de domaines. Je suis resté plusieurs mois dans une boutique de fringues, j’arrivais à conseiller les clients et les clientes en fonction de leur physique. » Un sourire malicieux sur les lèvres, il pose sa cigarette sur le rebord de l’évier pour se tourner dans le sens de sa collègue. « Toi par exemple, tu es une chanceuse. Tu es le genre de personne capable de porter n’importe quoi parce que tout te va. Tu as une jolie silhouette, un visage fin et agréable, un beau sourire, un regard pétillant. C’est toi qui embellis tes fringues, pas l’inverse. » Elijah dans toute sa splendeur, c’est plus fort que lui. Il ne peut pas s’en empêcher quand quelqu’un lui plait.

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Les petits jeux de séduction, c’est l’un des passe-temps préféré d’Elijah. Jouer de ses charmes sur une personne réceptive et se tourner autour jusqu’au craquage final. Un certain amusement dont il ne peut se passer. Puisque généralement, le jeu en vaut la chandelle. Haley sait jouer elle aussi et ça, il l’a remarqué depuis quelque temps. Une de plus qu’il aimerait bien, pourquoi pas, amener dans son lit. « Peut-être même que j’en appellerai aucune. » Lance-t-il d’un air malicieux. Qui sait. Après tout, les sourires et les flatteries sont pratiques pour gagner quelques dollars supplémentaires mais la suite des événements n’est qu’un bonus. Tout dépendra de son humeur et de ses envies dans les jours à venir, parce qu’Elijah est typiquement le genre de mec qui vit au jour le jour sans rien planifier.

« Des gros lourds y’en a partout et ça pullule quand ils ont un coup dans le nez. Mais heureusement, maintenant tu as un grand gaillard comme collègue pour intervenir en cas de besoin. » Evidemment, c’est à lui-même qu’il fait référence mais a-t-il besoin de le préciser ? Il a l’avantage d’être plus grand que la moyenne – et d’avoir un sacré caractère – c’est parfois suffisant pour calmer les plus récalcitrants. Peut-être qu’un jour il sera vigile dans un centre commercial ou dans une boite de nuit, il a la carrure idéal pour ce job. Il ne l’a pas encore testé celui-là, ce serait l’occasion. Cigarette entre les lèvres, appuyé contre le comptoir, Elijah prend une pause bien méritée – alors qu’il n’a pas foutu grand-chose, avouons-le. Haley fait de même, visiblement la flemmardise est contagieuse. C’est assez impressionnant de la voir occuper le même poste depuis tant d’années. Eli qui a la bougeotte s’en voit bien incapable. D’autant que son caractère volcanique crée souvent des étincelles sur son lieu de travail. Tout le monde n’est pas capable de le supporter. Preuve en est, son cv est extrêmement bien rempli. Pas nécessairement en terme de compétence ou de diplômes, mais en terme de polyvalence de l’emploi. Chose que la jolie blonde ne manque pas de souligner. « Ouais, je suis le roi de la débrouille. Faut savoir rebondir en toute circonstance. » Surtout qu’il ne peut pas se permettre de rester sans boulot trop longtemps. Le temps où les factures se payent seules n’existe pas encore.

Son petit numéro de charme semble fonctionner à en juger la couleur pourpre qui s’immisce sur le visage de sa collègue. « Je ne vois pas de quoi tu parles. » Lance-t-il faussement innocent, un sourire fleurissant au coin des lèvres. Haley ne tarde pas à rentrer dans son jeu en se saisissant de sa cigarette pour l’amener entre ses lèvres. Elijah ne perd pas une miette de chacun de ses gestes. Il s’en délecte même avec une certaine satisfaction. « Et à toi, qu’est-ce que je pourrais te vendre ? » S’il est si bon vendeur que ça, visiblement. « Tu es le genre de cliente qu’on amadoue facilement ou est-ce qu’il faut mettre un peu de cœur à l’ouvrage ? » Le ton de sa voix s’est transformé pour devenir un peu plus charmeur alors se décolle du comptoir pour se tourner vers elle et se rapprocher. Lentement, il amène sa main près de la sienne pour récupérer doucement sa cigarette entre ses doigts. « Je suis curieux de le savoir. » Même si au fond, il ne parle pas réellement de vente. Parce qu’il a une idée bien précise en tête.

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La tchatche d’Elijah et son culot sont sans limite. C’est ce qui plait en règle générale et le fait qu’il ose beaucoup de choses fait tomber bon nombre de barrières d’entrée de jeu. Beaucoup, hommes ou femmes, n’osent pas nécessairement faire le premier pas pour approcher quelqu’un. Eli en revanche, n’est pas le genre à se gêner pour quoi que ce soit. Quand quelqu’un lui plait, il ne réfléchit pas et n’hésite pas pendant des heures avant de se lancer. Après tout, qui ne tente rien n’a rien, n’est-ce pas ? Ça vaut pour tous les domaines de la vie. Alors si en plus, il peut gagner des pourboires au passage, pourquoi  se priver ? Autant lier l’utile à l’agréable quand c’est possible.

Haley est une jolie fille, il l’a remarquée dès le premier jour. Elle fait partie de ce genre de femme sur laquelle on se retourne. Elle a une certaine assurance, elle sait se mettre en valeur et elle est plutôt souriante. En plus de tout ça, c’est agréable de lui parler. D’autant que ce soir, elle semble pour le moins réceptive au charme d’Elijah. Les tournures de phrase qu’elle emploie, le fait qu’elle vienne s’asseoir sur le comptoir à côté de lui, sa cigarette qu’elle lui prend sans vergogne. Le barman ne la laisse pas indifférente et c’est clairement réciproque. Depuis le temps qu’ils se tournent autour, est-ce que le moment de conclure est arrivé ? Possible. Le petit jeu est lancé et a priori, tous les coups sont permis. Est-elle en train de lui lancer un défi ? Sait-elle dans quoi elle s’embarque ? Parce que le barman n’est pas homme à reculer devant l’adversité. Les défis, il les relève sans hésiter. Et avec un plaisir certain. « Je suis capable de beaucoup de choses, je pourrais bien te surprendre. » Lance-t-il, un sourire greffé au coin des lèvres. « Je pense que tu es le genre de femme à aimer que les autres prennent les choses en main, peut-être même qu’ils fassent le premier pas vers toi. Mais tu dois avoir un petit côté entreprenante quand même. » Il est clair qu’il n’est plus question de vendre quoi que ce soit. Du moins, la conversation a complètement bifurqué. A son tour, il se tourne dans son sens et se rapproche légèrement, amenant doucement sa main vers elle pour récupérer sa cigarette, s’attardant plus que nécessaire à effleurer ses doigts. « Tu es peut-être même un peu exigeante alors il faut y mettre un peu de forme et pas foncer tête baissée. » Lentement, il coince sa clope entre ses lèvres. Les mains libres, il amène l’une d’entre elles jusqu’au visage d’Haley pour glisser une mèche de ses longs cheveux derrière son oreille. Décollant son dos du comptoir, il se décale un peu et pose ses mains sur les genoux de sa collègue pour la tourner face à lui. « Comme tu peux le constater, je n’ai plus très envie de bosser. » Non, un autre genre d’envie titille son corps actuellement. Une envie bien plus agréable qui monte progressivement et qui commence à le brûler intérieurement. Les mains toujours sur les genoux de la belle blonde, il ne se gêne plus pour détailler de plus près les traits de son visage, s’attardant volontairement sur ses lèvres qui l’attirent de plus en plus.

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Depuis de longues minutes, Elijah n’est plus concentré sur la tâche à accomplir. Ranger et nettoyer le bar pour la fermeture, c’est toujours une corvée. Mais il a bien mieux sous la main pour occuper son temps. Haley est une jolie fille et il l’a repérée depuis son premier jour. Assise en tailleur sur le comptoir du bar, elle semble pour le moins réceptive à son petit jeu. Mieux encore, elle entre dedans sans se faire prier. La soirée prend une tournure bien plus intéressante. « Tu sais donc te montrer entreprenante, c’est intéressant. » Le sourire au coin de ses lèvres s’agrandit et presque imperceptiblement, il vient brièvement coincer sa lèvre inférieure entre ses dents. La belle blonde s’amuse à le chercher également avec sa cigarette qu’elle lui emprunte de temps en temps avant de la lui rendre.

La patience d’Eli a cependant des limites. Jouer c’est bien mais au bout d’un moment, il est temps de passer à l’action. Le barman devient tactile, dégageant quelques mèches de sa chevelure dorée dans un premier temps avant de finalement la tourner face à lui en posant ses mains sur ses genoux. Son sourire s’étire davantage quand elle lui confirme qu’elle non plus n’a plus très envie de travailler. « Ça alors, quelle coïncidence, ça nous fait un point commun. » En plus des nombreux autres qu’ils partagent déjà. A mesure que la demoiselle approche son visage du sien, les prunelles d’Eli glissent sur elle jusqu’à se poser sur cette bouche qui lui fait tant envie actuellement. Haley est tellement proche qu’il peut sentir son souffle chaud sur sa peau. Quelques secondes suffisent pour qu’elle rompe la distance qui les sépare pour sceller leurs lèvres et lancer un baiser passionné. Depuis le temps que cette envie titille Elijah, il ne se fait pas prier pour intensifier cet échange et laisser sa langue rejoindre la sienne pour entamer un ballet effréné. Les mains d'Eli ne restent pas en plan. L’une d’elle vient se poser derrière sa nuque et l’autre glisse le long de sa cuisse pour atteindre sa hanche. Haley resserre ses jambes autour de la taille de son collègue afin de se rapprocher au maximum.

Entre deux baisers, la voix de la jolie blonde s’élève pour rompre le silence. Il ne peut s’empêcher de sourire en entendant ses quelques mots. « Effectivement, c’est nettement mieux que le nettoyage. » Autant dire qu’il n’y a pas photo. Ne perdant pas une seconde de plus en parlotte inutile, il capture de nouveau ses lèvres et il attrape ses hanches pour coller son corps au sien. L’une de ses mains remonte légèrement le long de son dos pour glisser sous sa peau, sous son haut. Il ne lui faut pas beaucoup de temps pour attraper les bords du tissu et le remonter le long du corps d’Haley pour lui retirer ce vêtement devenu superflu. Une couche en moins, il prend quelques secondes pour admirer cette partie de son anatomie en sous-vêtement. Cependant, il revient bien vite à l’assaut, déposant ses lèvres sur les siennes brièvement avant de dévier et de dériver le long de sa mâchoire pour se perdre dans son cou. La chaleur caractéristique du désir brûle au creux de ses reins et commence peu à peu à le consumer. Sa respiration s’accélère et plus rien d’autre ne compte qu’Haley entre ses bras à l’heure actuelle.