félix -- bad guy.

-- La passion des animaux, c'est quelque chose qui ronge la famille Leroy depuis des générations et des générations en arrière. Du plus loin que tu puisses te souvenir, tu n'as jamais vécu un seul jour sans avoir la présence d'un animal à tes côtés. Ta mère est d'ailleurs le genre de maman à annoncer tous les noms d'animaux avant d'arriver au tien. Luck ! ... Rosie ! ... Joe ! Aaaaah. Kléo ! Félix !? Merci Maman de ton amour.

-- Parlant de tribu, vous n’êtes pas loin d'une équipe de football. Tu es le plus grand, précédé de deux frères, et de deux sœurs jumelles. Très jeune, tu as dû échanger ton maillot de petit préféré gâteux, à un grand frère devenu bien trop vite mature, pour s'occuper de ses frères et sœurs. Mais tu n'en veux à personne, tu adores ta famille. Tout le monde à son petit caractère, mais en général, vous vous entendez tous bien.

-- Tu as vécu en France jusqu'à tes six ans, la suite des enfants Leroy sont nés aux États-Unis. Plus précisément à Brookline dans le Massachusetts. Une opportunité pour tes parents, de reprendre le cabinet vétérinaire d'un cousin, quand on vous dit que c'est de famille.

-- C'est là-bas, que tu as pu faire tes études pour devenir vétérinaire, et qui sait, pouvoir être une grande aide pour ta famille, débordée par le nombre de clients. Bon, finalement ça ne s'est pas fait comme vous le vouliez.

-- Pendant tes années d'étude, tu as fait la rencontre d'une jeune demoiselle, qui quelques temps après, deviendra ta femme. Que tu ne combleras pas autant qu'elle l'aurait voulu, et deviendra sur les derniers temps, un boulet attaché à ton pied plus qu'autre chose. Il y a bien une chose, de bien dans votre amour éphémère, c'est qu'elle t'a donné ta plus grande fierté. Ton fils. Malheureusement, il est bien plus souvent aux crochets de sa mère, qu'avec toi. Ton cœur a un trou béant, à cause de cet éloignement. Mais tu n'irais jamais faire de soucis, tu acceptes malgré tout. Alors, à la place, tu continues de travailler, toujours plus.

-- On dit qu’en amour, tout devient possible. Et ce fût le cas pour toi. Ce qui semble être une éternité d’amour pour toi, ne le fût pas pour autant pour elle. Cependant, tu as sacrifié ta place dans la clinique de ta famille, pour rejoindre ta dulcinée, à Washington, laissant tout derrière toi. Alors, lorsque le divorce fût annoncé, une épée transperça ta poitrine. Tu avais pris la partie pour ta femme, sans te soucier une seule seconde, que quelques temps plus tard, tu te retrouverais seul dans cette immense ville.

-- En dehors de ton travail, tu es propriétaire de trois bons chevaux. Dont deux sont des dons contre bon soin. Le dernier, est un achat pour pratiquer la discipline que tu fais depuis tout petit ; du polo. Bien sûr, tu as conscience de ta chance, que de pouvoir t'offrir le sport équestre, mais tu travailles très dur pour rendre le tout possible. D'ailleurs, si ton fils était un peu plus présent dans ta vie, tu ne te serais pas retenue de lui en offrir un, pour avoir les mêmes sensations que tu as pu avoir plus jeune, quand ton père t'a offert ton premier cheval. Resté sur les terres de ta famille, mais tu lui rends souvent visite. - à ta famille aussi, hein -.

-- Même si ça pourrait sembler évident, tu as du mal à intégrer ton rôle de père. Très certainement à cause de la mère de celui-ci, qui ne cesse de ternir ta réputation, et donne beaucoup de mauvaises pensées à votre enfant. Il n’a que deux ans, et tu as l’impression qu’il s’échappe petit à petit. Heureusement -ou pas- pour toi, la garde va avoir tendance à changer, puisque sa mère est dans une situation financière plus que délicate depuis qu’elle s’est mise en couple avec un escroc. De deux week-ends par mois, ton fils va être présent deux semaines, désormais.

-- Récemment, ta famille est venue passer les fêtes chez-toi. Tu as été forcé à prendre quelques congés, cela grâce à ta merveilleuse équipe à la clinique vétérinaire. Tu as pu te rendre compte, a quel point tout ça te manquait. Les grandes tables, la bonne humeur, les chants de noël et toutes ses ridicules coutumes. Il est d’ailleurs probable que tes sœurs jumelles viennent à Washington, pour les études. Tu ne le montreras jamais, mais cette idée te rend fou de joie.

-- Cette année fût difficile sous tous les points, tu n’as pas été totalement honnête envers toi-même et tes valeurs. Mais si l’argent t’aide à garder un rythme de vie favorable, il ne l’est pas pour tout le monde. Depuis quelques jours, tu as pris la décision d’aide une demoiselle, en la logeant chez-toi. Ce qui rends ton quotidien, soudainement, beaucoup moins monotone.

-- Tu as deux chiens, deux affreuses saucisses aux allures princières. Ils t’accompagnent régulièrement dans tes déplacements, il n’est pas rare de les voir traîner dans les pattes des chevaux ou dans la voiture pour aller s’occuper des chevaux de compétition.

-- Tu fais beaucoup de sport en dehors de toutes tes activités, tu aimes particulièrement changer de discipline, pour en apprendre plus. Tu n’aimes pas rester chez-toi à ne rien faire, ce pourquoi tu cherches sans cesses la nouveauté. Dernièrement, tu t’entraînes à la boxe. Qui sait, ce que ce sera demain.

-- Tu adores la navigation, mais tu n'as pas le temps de t'y mettre. Ton grand-père t’emmenait souvent au lac de la propriété, pour pêcher. De temps à autre, c’était sur la mer, pour naviguer et voir les horizons bleutés. Tu aimes la mer, et tu apprendras cette valeur à ton fils, c’est certain.

-- Tu as ta propre clinique vétérinaire, et tu comptes deux vétérinaires à temps plein et quatre asv -- Tu es aux trois quarts occupés à soigner des chevaux de compétition, le reste sont des animaux de compagnie et quelques nac.

-- Tu adores le vin Français, et regrette presque de pouvoir en avoir à foison. Heureusement, la famille restée là-bas t'en envoie régulièrement, quel plaisir de pouvoir en déguster dans une pièce calme, seul. Si tu n’avais pas pratiqué ton métier actuel, il est sûr, que tu te serais dirigé dans le fabuleux métier de vin.

-- Le hasard a voulu que tu rencontres cette demoiselle, un soir d’hiver. Un regard curieux involontaire, cette envie soudaine de ne pas être spectateur. Ce soir-là, tu aidas cette dite demoiselle, des griffes d’un enfoiré. Deux ou trois coups de poings furent reçus et envoyés à la figure de l’affreux, et pour seule solution, loger la pauvresse.

-- La première nuit fût pour le moins, mouvementée. L’enfant, qui avait pourtant bien l’âge et le corps d’une jeune femme, tremblait de tout son être. Elle, qui semblait pourtant être une femme forte, s’effondrait sous la douleur des coups qu’il lui avait donné. Tu lui promettais alors, naïvement, qu’elle serait sous ta protection ici. Qu’elle n’aurait plus à chercher à se loger, qu’elle pourrait reprendre sa vie en main.

-- Dès lors, le répit ne fût que de courte durée, et les problèmes arrivèrent bien plus vite que le mauvais temps ; mais une promesse était une promesse. Tu obligeas la jeune femme à rester cloîtrer dans la maison, tant que tu ne pouvais assurer sa sécurité en extérieur. Jusqu’il y a quelques jours à peine, où l’homme te retrouva le soir, sur le parking vide de la clinique vétérinaire, tu étais le dernier à quitter les lieux. Il était armé, et avant même de pouvoir faire quelque chose, de sa main tremblante il te visa.

-- Mais au final, rien de grave. Après un très court séjour à l’hôpital, une extraction de balle dans l’épaule, tu pouvais retourner chez-toi, avec la sublime jeune femme, navrée de cette situation. La décision était prise, tu ne pouvais plus rester les bras croisés. Il te fallait retrouver cette ordure, et prendre une décision. Protéger le bâtiment, et ton entourage.

-- Si aujourd’hui, tu ne l’as toujours pas retrouvé, tu espères qu’il s’est enfuit loin de Washington. Tu reprends doucement le travail, gardant au fond de toi, le plus grand secret de ta vie. Loger une ancienne escorte, te battre contre un de ses clients et recevoir une balle. Rien de plus fou à cacher, enfin. On l’espère. Il est bien possible, qu'un plus gros secret, soit obligé d'être terrer dans un profond... mutisme.