-- Les temps sont capricieux, on ne se voit plus ; des mains devant leurs yeux cachent des portraits déçus.

Ceux qui rêvent éveillés ont connaissance de mille choses qui échappent à ceux qui ne rêvent qu’endormis.

1. Au commencement de toutes choses, il y a une femme et un homme ; Aleida Rivera, employée dans un magasin, jolie brin de femme bien que s'étant toujours considéré comme quelconque ; issue d'une famille roturière, prudente et naïve, elle rencontre Diego Silva alors à ce moment-là âgée de vingt-quatre ans. Lui se présente comme un jeune entrepreneur charismatique, du genre à faire acheter du shampoing à un chauve, au Mexique depuis peu et se lançant dans la création de sa propre boîte, spécialisée en construction de maison. Sa véritable vocation ? Les arnaques et les goupilles en tout genre ; mais ça, la jeune femme ne s'en rendra compte que bien plus tard. Beau parleur, amoureux de l'argent mais éduqué, il n'en faut pas plus pour qu'elle tombe sous le charme ; à peine six mois plus tard ils se marient et emménagent ensemble.

2. Dans la bonne continuité des évènements, leur premier enfant vient au monde ; en parallèle les affaires sont prospères, du moins c'est que laisse penser le père de famille, faisant pression auprès de sa femme pour que celle-ci investisse ses économies dans sa société afin que cette dernière se développe davantage. Pablo est un bambin rieur, éveillé et dégourdi, l'amour maternel qu'il reçoit est incommensurable ; Diego quant à lui est souvent absent, soit disant bien trop occupé pour s'occuper de son fils et de leur cocon familial. Sur demande de sa femme, il permet au moins à Pablo et à ses autres enfants qui suivront d'obtenir la nationalité américaine car lui-même étant américain, c'est quelque chose leur revenant de droit et qui, selon la logique d'Aleida "leur sera toujours favorable d'une façon ou d'une autre".

3. Rapidement la famille s'agrandit de deux autres membres ; un garçon et leur première fille. Au fil du temps, l'entreprise du père est décadente et ne rapporte rien, Aleida s'alourdit d'un deuxième emploi comme serveuse dans un bar douteux pour pouvoir payer les factures et nourrir les enfants, tandis que la présence du père fait de plus en plus défaut. Quelques années passent et lorsque Pablo a quatre ans, la société Silva fait faillite ; l'argent disparait et son père s'évapore comme de la fumée dans l'air. Le petit garçon ne se rappelle pas bien de cette époque-là ; ni les pleurs étouffés de sa mère la nuit, ni toutes ces choses dont ils ont du se passer pour pouvoir joindre les deux bouts durant les fins de mois.

4. À l'école l'enfant est vif, guilleret mais souvent dissipé ; avec des résultats ni bons ni mauvais, ses camarades l'apprécient beaucoup pour ses pitreries et les professeurs s'attachent à lui pour sa facilité d'expression, sa curiosité et son enthousiasme continuel. Vaccinée des hommes, sa mère ne veut plus les mêler à sa vie de famille ; après de plusieurs années de bons et loyaux service, le bar où elle travaille parfois le soir la force à faire des extras auprès de cette gente masculine, ce qui l'empêche d'avoir une vie amoureuse stable. Elle garde éloignée ses trois enfants de cette part sombre de son quotidien, aussi Pablo n'en aura connaissance que bien plus tard, aux alentours de ses treize ans. L'école étant obligatoire jusqu'à quatorze ans au Mexique, il se décide tout de même d'arrêter ses études peu avant son anniversaire ; jeté bien trop tôt dans le monde des adultes, il se consacre à aider financièrement sa mère en travaillant au black, la forçant à quitter son job de serveuse.

5. Une fois la mamá libérée de ses chaînes, celle-ci reprend confiance en la vie et se marie quelques temps plus tard ; elle a deux autres enfants avec un certain Javier Delgado et adopte immédiatement son aîné fruit d'une première union. Délaissant un peu son premier fils, celui-ci jusqu'ici doux et gentil connait une crise d'adolescence tardive. Il remet continuellement en doute la parole de sa mère, à tel point que des questions commencent à apparaitre à propos de son père biologique ; les souvenirs sont presque inexistants et ceux qui subsistent sont biaisé par l'insouciance de son très jeune âge à l'époque. Quelques lettres retrouvées écrites par la main de son géniteur sont en provenance de la Virginie.

6. Aussi la vingtaine fraîchement passée et en pleine crise identitaire, le jeune homme quitte le Mexique sans un regard par dessus son épaule pour se rendre aux États-Unis. Étant reconnu comme américain grâce à son père, passer les frontières n'est qu'une formalité. À la recherche de ce dernier, tous ses efforts se portent sur la Virginie, seule piste possédée par le mexicain. L'homme est cependant introuvable dans un premier temps, l'état s'étendant sur une centaine de milliers de km². Après quelques galères, il finit par trouver un travail en tant que gardien de nuit dans un musée ; c'est la toute première fois qu'il est en contact avec le monde de l'art. Jusque là cet univers est assez abstrait pour lui, n'ayant jamais eu accès à une éducation allant dans ce sens ; il se rappelle bien avoir entendu parler quelques artistes à l'école mais ça se pose là. Dans l'obscurité la plus complète, seul au milieu des immenses pièces du Richmond Art Museum, Pablo observe, lit, apprend et perfectionne son anglais ; il se met à dévorer les livres dans la petite boutique attenante pour passer le temps. Un monde nouveau s'ouvre à lui au fil des semaines, le rendant toujours plus curieux et admiratif.

7. Les mois passent, son travail est salué et on le transfert au Capitol Opera Richmond comme agent de sécurité ; là encore ses yeux s'émerveillent de tant de nouveauté et de choses qu'il n'aurait jamais pu, ne serait-ce qu'imaginer, en restant dans sa bourgade mexicaine. Il connaissait certes la Llorora et tout le registre de chants mexicains par coeur depuis l'enfance, mais l'opéra ? Et puis un jour son coeur bat plus fort, il perd l'appétit ; loin d'être malade, il tombe seulement amoureux. Le sourire de Marnie, le rire de Marnie, les yeux de Marnie, son élégance et sa voix ; il l'aime, veut que leur histoire devienne l'histoire du bonheur bien qu'elle ne soit en vérité qu'un bonheur menacé. Il écorche encore ses mots à ce moment-là mais il y croit fort dès leur première rencontre. Il voudrait lui écrire des poèmes, peindre des portraits, chanter des sérénades à son effigie ; qu'elle devienne sa muse comme Lydia avec Matisse ou George Sand avec de Musset ; mais rien ne saurait rendre justice à sa beauté et à l'amour qu'il lui porte et bien plus encore. C'est à le rendre fou tant ses émotions lui semblent décuplées mais que pourtant tout ait l'air aussi simple lorsqu'elle se niche au creux de ses bras. Naïfs et jeunes, l'amour devient leur civilisation, un pays qu'ils croient conquis pour toujours, à l'abris des intempéries et où tout y serait possible.

8. Puis la nouvelle tombe sans crier garde ; sa petite-amie pas même majeure est enceinte. Eux peuvent bien vivre d'amour et d'eau fraîche, mais un bébé ? Pablo n'a rien à lui offrir, pourtant il va essayer, parce que c'est un peu de Marnie et un peu de lui à la fois ; parce que c'est le plus précieux des cadeaux qu'on lui fait et qu'il ne peut pas le refuser. Alors il fait des promesses, il s'engage et prend un deuxième emploi en tant que technicien de surface à la prestigieuse université de Charlottesville. Les aller-retours lui prennent deux heures tous les jours mais il s'en fiche ; nous sommes au début des années 2000 et tous les espoirs sont permis, un nouveau millénaire démarre après tout. Pourtant l'orage n'est pas loin, prêt à éclater et tout ravager sur son passage.

9. En parallèle, Pablo continue ses recherches sur son père ; jusqu'au jour où il tombe sur une rubrique dans un des journaux locaux de Charlottesville ; une petite entreprise fournissant des services financiers en Virginie, dont l'un des fondateurs n'est autre qu'un certain Diego Silva. Un nom peu commun dans la région et qui fait automatiquement tiquer le jeune homme. Les retrouvailles sont émouvantes, bien que son père reste évasif à propos de son passif au Mexique. Il dit regretter d'être parti, lui raconte son long parcours dans les finances aux USA après que sa société au Mexique a coulé. Son fils ne fait attention à ses parts d'ombre tant il est heureux d'enfin le revoir. L'homme propose au jeune mexicain de se refaire en participant à sa petite affaire ; son travail consiste juste à trouver des clients par téléphone en utilisant le fameux système de Ponzi (pour vous expliquer en quelques mots : c'est une grosse arnaque mdr). Doté des mêmes talents d'orateur que son père, il n'est pas difficile pour Pablo d'y trouver son compte même s'il ne sait pas ce qu'il fait, répétant ce qu'on lui dit ; lui qui n'a jamais étudié les finances, lui qui n'a étudié ni rien du tout à vrai dire. Et effectivement, dans un premier temps ils gagnent pas mal d'argent. Le Silva lui donne une part des bénéfice à son propre nom, permettant à son fils d'entrevoir un avenir meilleur.

10. Et puis un jour tout s'effondre ; des agents fédéraux mettent sous tutelle l'entreprise, dénoncée aux autorités pour arnaque. Diego est arrêté avec quelques autres collaborateurs, tandis que son fils fuit, par peur d'être aussi arrêté pour quelque chose dont il n'a eu aucunement connaissance contrairement à son père. Ce dernier est condamné pour fraude et association de malfaiteurs, entre autre ; bien heureusement il ne parle à aucun moment de son fils -n'apparaissant nul part sur les registres- et prend toutes les responsabilités de ses actes et de toute façon, ce dernier est déjà loin. C'était en Juin 2002. Diego Silva est sous haute surveillance, mais un jour où son colocataire de cellule obtient une permission de sortie, l'homme se pend avec ses draps pendant la nuit, emportant avec lui tous ses précieux secrets et ses vilains lascars. Par précaution, pour la protéger et pour se protéger lui-même, il ne dit rien à Marnie et quitte le pays ; Retour à la case départ sans passer par la case prison, mais laissant derrière lui une traînée de regrets et de non-dits.

11. Le retour au Mexique est rude ; il faut obtenir le pardon de la mamá, probablement le plus difficile pour le jeune homme. Par ailleurs il change son nom de famille pour prendre celui de sa mère. Il est cependant hors de question de retourner à sa misérable vie d'avant ; Pablo veut se rattraper pour les bêtises qu'il a pu faire dans le passé. L'envie d'envoyer une lettre à Marnie pour s'expliquer le démange depuis son départ des États-Unis. Mais la honte, la peur et la raison l'emportent finalement sur les sentiments ; sûrement vivra-t-elle mieux sans lui, peut-être supportera-t-elle mieux ce déchirement en considérant qu'il s'est enfui comme un lâche plutôt qu'en sachant qu'il l'a aimé chacun des jours qui ont suivi sa disparition. Ou peut-être se trouve-t-il des excuses ; car il le sait, jamais elle ne lui pardonnera son geste. Et cette vérité lui fait bien trop de mal.

12. Par la force des choses il devient ambulancier en entamant une formation qu'il réussit haut la main ; un métier qui lui convient bien puisqu'il ne nécessite pas de diplômes au préalable et que cela lui permet d'être à la fois utile et au coeur de l'action. Toute la misère du monde, il va la connaître au travers de ses nombreuses interventions pour l'Hôpital Général de Guaymas. Durant ses heures de pause il continue de lire des tas de bouquins ; il a tellement de chose à rattraper et à découvrir.

13. Il emménage dans son propre petit appartement toujours dans la même ville, pas trop loin de la mamá mais assez pour qu'elle le laisse respirer de temps à autre. Parmi ses nombreuses conquêtes qu'il ne compte plus pour tenter d'oublier, tenter de passer à autre chose sans vraiment y parvenir, il finit par rencontrer Gloria bien des années plus tard ; et tout va très vite comme d'habitude avec Pablo. C'est une artiste avec un fort caractère, elle est plus jeune que lui mais sa simplicité lui rappelle celle de Marnie et cela lui suffit à l'aimer assez. Elle emménage chez lui, ne gagne pas grand chose et profite beaucoup du peu que l'homme peut offrir. Ils se marient, elle tombe enceinte, il est aux anges ; c'est une petite fille. Mais la jeune femme se désintéresse rapidement de son rôle de mère, laissant cette tâche à son mari et la mère de ce dernier. Elle finit par aller voir ailleurs, il ne le supporte pas alors ils divorcent ; il obtient la garde exclusive de leur enfant et elle s'en fiche. Un nouveau chapitre démarre donc, même s'il est de plus en plus difficile de tourner les pages.

14. Frida Rivera, un rayon de soleil dans son coeur ; le seul élément positif de cette vie merdique. Née le vingt-quatre mars 2020 elle est la preuve vivante qu'il fut capable à un moment d'entreprendre et de réussir quelque chose. Devenu père célibataire, il apprend sur le tas, la mamá n'étant jamais très loin pour lui donner des leçons. Les premiers mois ne sont pas simples mais Pablo s'en sort plutôt bien, même très bien avec ses responsabilités. Et lorsque Frida sourit, le monde semble soudainement se dévêtir de toutes les horreurs de ce bas-monde ; rires qui s'envolent dans les airs et balayent tous les soucis du quotidien.

15. Par curiosité, il cherche le nom de Marnie sur internet ; cela fait des années qu'il se l'interdit mais un jour la curiosité est trop forte. Elle est devenue chanteuse lyrique vivant à Washington DC. C'est presque trop beau pour être vrai ; Pablo a justement de la famille qui vit là-bas. Alors ni une, ni deux, il repart pour les États-Unis. Les années ont passé et suffisamment d'eau a coulé sous les ponts pour qu'il y revienne sans crainte. Il est temps d'affronter la dure réalité et de changer un peu d'air par la même occasion.

16. À l'époque chaotique de ses vingt ans, lorsque l'homme était encore à la recherche de son père, il entra en contact au travers de lettres avec Zachariah, l'un des nombreux enfants que leur père a laissé dans son désastreux sillage. Un lien fort qu'il a entretenu des années durant, jusqu'à aujourd'hui ; c'est par ailleurs ce membre de sa famille qui l'a accueilli les premières semaines de son retour aux États-Unis fin du mois de Novembre 2020, le temps que Pablo et sa fille trouvent un logement décent sur place.

17. Le mexicain s'est fait embaucher au George Washington University Hospital en tant qu'ambulancier à peine arrivé sur le sol américain. Cela lui permet d'avoir un salaire décent qui leur accorde, à lui et sa fille de vivre correctement. Ils vivent tous les deux dans un modeste appartement à Anacostia. Les horaires du père ne sont pas toujours évidents à aménager avec sa vie monoparentale mais l'homme fait en tout cas en sorte que son enfant ne manque de rien. Il a attendu d'être bien installé et d'avoir une certaine stabilité avant de songer à recontacter Marnie et qui sait, rencontrer l'enfant qu'ils ont eu ensemble. Ce moment le hante depuis sa disparition soudaine il y a maintenant vingt ans de cela et il est rare que Pablo recule devant un obstacle ; mais on ne veut pas se mentir, rien ne lui a jamais fait aussi peur que ce moment précis.

18. L'homme parle couramment deux langues ; l'espagnol et l'anglais. La première étant sa langue natale et n'ayant communiqué qu'au travers de celle-ci les vingt premières années de sa vie, il est difficile de lui reprocher de parfois faire des mélanges. De ce fait, il arrive fréquemment d'entendre Pablo parler espagnol, notamment lorsqu'il s'énerve, qu'il insulte quelqu'un ou qu'il donne un petit surnom affectueux. Son accent espagnol à couper au couteau le trahit automatiquement ; et de toute façon peu importe ce qu'il fera et il le sait, ce sera toujours écrit sur sa figure qu'il ne vient pas d'ici.

19. Quelques accords sur cette vieille gratte qu'il traîne avec lui depuis trop longtemps ; Pablo n'est clairement pas un mélomane mais il sait jouer quelques morceaux par-ci par-là. Ça a toujours fait de l'effet à la gente féminine et il ne lui a pas fallu bien longtemps pour le comprendre. Il n'a cependant jamais pris un seul cours de solfège, d'où ces compétences assez limitées sur le sujet.

20. Les Rivera sont très catholiques, ce qui fait que Pablo a baigné dans une atmosphère assez religieuse et notamment le jour des morts a toujours eu une place très important au sein des membres de cette famille. De son côté, le mexicain n'a jamais vraiment su se positionner par rapport à tout ça ; il pense que les gens qu'on aime ne nous quitte jamais vraiment et il lui est arrivé plus d'une fois d'adresser des prières à un être supérieur lorsqu'il était perdu. Il n'est cependant pas un fervent religieux contrairement à sa mère par exemple, bien qu'il ait souvent sur lui un petit chapelet, qu'il garde essentiellement pour la valeur sentimentale plus que pour sa signification. Il a aussi un petit côté superstitieux qu'il a acquis davantage par automatisme à cause de sa mère que parce qu'il y croit vraiment.

En vrac : 21. Il mesure un mètre quatre-vingt tout rond. 22. Malgré qu'il essaye de réduire sa consommation, il fume depuis de nombreuses années sans parvenir à se défaire de cette addiction. 23. #mustacheforever #pornstache 24. Jamais sans sa veste en cuir, ses lunettes de soleil aviator et ses tenues parfois édulcorées, son look ne plait pas à tout le monde mais il a au moins le mérite d'avoir des chemises uniques en leur genre. 25. Il est très engagé dans certaines causes, notamment en ce qui concerne la discrimination des populations latinos aux États-Unis. 26. Il adore la mauvaise bouffe, addict au coca depuis son plus jeune âge parce qu'au Mexique ça coûte moins cher que de l'eau ; il n'apprécie pas franchement faire du sport, se caractérisant parfois lui-même avec autodérision comme un "gordo" (un gros tas). 27. Il porte des lunettes pour lire et se reposer les yeux, quand vieillesse nous guette... 28. Il a quelques problèmes d'insomnie à cause de son travail qui lui impose un train de vie parfois particulier. Il carbure au café la plupart du temps ce qui dérègle d'autant plus son horloge biologique. 29. Il aime beaucoup les couleurs chaudes comme le rouge, le orange, le jaune, le rose.  30. Il est allergique aux fruits à coque et plus précisément aux noisettes et aux amandes ; lorsqu'il en mange, des grosses plaques rouge apparaissent sur tout son corps. 31. Il n'a pas peur de grand chose, si ce n'est une phobie démesurée pour les profondeurs marines (aussi appelée thalassophobie). C'est une peur qui le suit depuis l'enfance, lui qui a grandi près de la mer. Il a aussi une peur un peu plus irrationnelle mais qui concerne souvent les hommes ; celle de se dégarnir ou de devenir chauve. 32. Il a un tatouage en forme de cible sur la main gauche. 33. On ira pas jusqu'à dire qu'il sait danser, mais on peut au moins lui accorder qu'il sait bouger son corps. 34. Sa chanson préférée est "Latinoamérica" de Call 13. 35. Il parle avec beaucoup de gestuel, toujours de grands gestes ; il a tendance à prendre de la place dans une conversation et à être très expressif. 36. Il est secrètement fan de telenovelas.